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L'automne était déjà bien avancé dans la belle ville de Liberty, et pourtant, il faisait encore bon. Elia marchait d'un pas rapide, la tête basse, serrant le paquet qu'elle tenait sous sa cape. Elle avait encore le cœur battant, le visage un peu rouge de l'effort physique intense qu'elle venait de mettre en place, mais comme a chaque fois depuis qu'elle avait posé les pieds dans cette ville, elle s'en était sortie sans aucun soucis.
Mieux, elle avait améliorer toute les possibilités que ses camarades auraient pu mettre en place. Elle avait élargit le champ du possible des voleurs a la tire.
Ça avait commencé lors de son arrivée. Elle avait traînée dans les rues de la ville durant deux ou trois jours, sans autre but que d'observer, jusqu'à assister en pleine rue au vol d'un sac par un gamin dont les jambes couraient visiblement plus vite que son esprit. Elle l'avait aussitôt suivi discrètement et l'avait confronté dans une petite ruelle, en lui prenant son gain comme otage.
C'etait un petit groupe de gamin qui bossait pour un niveau au dessus. Elle savait de son étude de la ville que les bandes avaient une certaine hiérarchie en ville, et qu'un certain Syndicat organisé y sévissait. Difficile de dire pour qui ce gamin travaillait exactement, mais c'etait son ouverture pour s'enfoncer un peu plus dans les eaux troubles de la ville.
En une semaine, elle avait rapporté trois fois plus que la dizaine de gamins reunis, qui l'avaient adoptés comme une grande sœur. Cela faisait longtemps, qu'ils n'avaient pas tous aussi bien mangé a leur faim, et ce n’était finalement qu'une question de temps avant que quelqu'un contacte la jeune femme. Elle etait ainsi rentré dans un groupe plus grand, composé de membre plus agé, plus expérimentés.
Mais cela ne dura pas longtemps avant qu'encore une fois, elle ne prenne les commandes des opérations. Elle était plus agile, plus rapide, plus discrète et plus intelligente que tout les autres, élevés dans la rue. Elle, elle avait des années d'apprentissages dans l'esprit pour l'aider, et cela composait largement son manque d’expérience, qui ne tarda pas a grandir.
C'est ainsi que ce jour la, ils avaient tentés un gros coup, sur le conseil de la Reikoise. Un hôtel particulier des beaux quartiers. Le cinquième étage. Elle avait obtenue l'info du passage d'un membre du tribunal de Justice dans la ville, et avait décidé de faire un passage dans sa chambre. Elle n'avait rien contre le vol en général, et c’était l'occasion parfaite de faire un petit nom a « Eryah » comme elle se faisait appeler.
L'affaire avait eu lieu de façon rapide, chirurgical. Les autres n'avaient étaient la que pour la diversion, alors qu'elle avait escaladé directement la façade du bâtiment, au niveau de sa ruelle parallèle. A mains nus, avec aisance, elle avait grimpé le mur difficile, presque sans prise, et s’était retrouvé au niveau de la fenêtre en question, se glissant dedans d'une torsion des abdominaux.
Elle avait récupéré une boite a bijoux, ainsi que quelques documents, sans avoir prit le temps de les étudier, et était ressortit par le même chemin, après avoir descendit l'objet un brin gênant, a l'aide du corde.
C’était avec la boite et les papiers sous sa cape de voyage qu'elle marchait dans les rues de la basse ville. Elle était comme toujours vêtue de façon très masculine, une chemise blanche maintenant légèrement maculée de sueur, la mettant quasiment encore plus en valeur grace a ce coté un peu rebelle. Un pantalon masculin serré, marquant sa chute de reins vertigineuses. Le tout etait dissimulé par un long manteau descendant jusqu'à ses genoux et achevant de dissimuler ses courbes, malgré le dos du vêtement légèrement bombés vers le bas.
De toute manière, sa cape de voyage achevait de dissimuler toute preuve de sa féminité, et sa longue chevelure était solidement attaché en une longue tresse qu'elle avait fait contourner sa tête, et masqué par une casquette acheté au marché, un vêtement gris avec une toute petite visière permettant la dissimulation de ses cheveux. Comme toujours, elle était maîtresse en matière de déguisement.
Elle fit une pause, dans une ruelle discrète, pour reprendre son souffle. Elle ne savait pas combien de temps elle allait continuer ça. Elle ne savait même pas combien de temps elle avait avant de rentrer chez elle. Pour l'instant, elle voulait simplement faire de son mieux.
Mieux, elle avait améliorer toute les possibilités que ses camarades auraient pu mettre en place. Elle avait élargit le champ du possible des voleurs a la tire.
Ça avait commencé lors de son arrivée. Elle avait traînée dans les rues de la ville durant deux ou trois jours, sans autre but que d'observer, jusqu'à assister en pleine rue au vol d'un sac par un gamin dont les jambes couraient visiblement plus vite que son esprit. Elle l'avait aussitôt suivi discrètement et l'avait confronté dans une petite ruelle, en lui prenant son gain comme otage.
C'etait un petit groupe de gamin qui bossait pour un niveau au dessus. Elle savait de son étude de la ville que les bandes avaient une certaine hiérarchie en ville, et qu'un certain Syndicat organisé y sévissait. Difficile de dire pour qui ce gamin travaillait exactement, mais c'etait son ouverture pour s'enfoncer un peu plus dans les eaux troubles de la ville.
En une semaine, elle avait rapporté trois fois plus que la dizaine de gamins reunis, qui l'avaient adoptés comme une grande sœur. Cela faisait longtemps, qu'ils n'avaient pas tous aussi bien mangé a leur faim, et ce n’était finalement qu'une question de temps avant que quelqu'un contacte la jeune femme. Elle etait ainsi rentré dans un groupe plus grand, composé de membre plus agé, plus expérimentés.
Mais cela ne dura pas longtemps avant qu'encore une fois, elle ne prenne les commandes des opérations. Elle était plus agile, plus rapide, plus discrète et plus intelligente que tout les autres, élevés dans la rue. Elle, elle avait des années d'apprentissages dans l'esprit pour l'aider, et cela composait largement son manque d’expérience, qui ne tarda pas a grandir.
C'est ainsi que ce jour la, ils avaient tentés un gros coup, sur le conseil de la Reikoise. Un hôtel particulier des beaux quartiers. Le cinquième étage. Elle avait obtenue l'info du passage d'un membre du tribunal de Justice dans la ville, et avait décidé de faire un passage dans sa chambre. Elle n'avait rien contre le vol en général, et c’était l'occasion parfaite de faire un petit nom a « Eryah » comme elle se faisait appeler.
L'affaire avait eu lieu de façon rapide, chirurgical. Les autres n'avaient étaient la que pour la diversion, alors qu'elle avait escaladé directement la façade du bâtiment, au niveau de sa ruelle parallèle. A mains nus, avec aisance, elle avait grimpé le mur difficile, presque sans prise, et s’était retrouvé au niveau de la fenêtre en question, se glissant dedans d'une torsion des abdominaux.
Elle avait récupéré une boite a bijoux, ainsi que quelques documents, sans avoir prit le temps de les étudier, et était ressortit par le même chemin, après avoir descendit l'objet un brin gênant, a l'aide du corde.
C’était avec la boite et les papiers sous sa cape de voyage qu'elle marchait dans les rues de la basse ville. Elle était comme toujours vêtue de façon très masculine, une chemise blanche maintenant légèrement maculée de sueur, la mettant quasiment encore plus en valeur grace a ce coté un peu rebelle. Un pantalon masculin serré, marquant sa chute de reins vertigineuses. Le tout etait dissimulé par un long manteau descendant jusqu'à ses genoux et achevant de dissimuler ses courbes, malgré le dos du vêtement légèrement bombés vers le bas.
De toute manière, sa cape de voyage achevait de dissimuler toute preuve de sa féminité, et sa longue chevelure était solidement attaché en une longue tresse qu'elle avait fait contourner sa tête, et masqué par une casquette acheté au marché, un vêtement gris avec une toute petite visière permettant la dissimulation de ses cheveux. Comme toujours, elle était maîtresse en matière de déguisement.
Elle fit une pause, dans une ruelle discrète, pour reprendre son souffle. Elle ne savait pas combien de temps elle allait continuer ça. Elle ne savait même pas combien de temps elle avait avant de rentrer chez elle. Pour l'instant, elle voulait simplement faire de son mieux.
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Mes petits moineaux sont partout. Ils voient tout, ils entendent tout et ils viennent chuchoter à mes oreilles les secrets les plus inavouables de cette ville corrompue jusqu’à la moëlle…
Vous ne pouvez pas savoir comment trouver des subalternes compétents est difficile. Et je ne parle même pas de la possibilité de leur faire entièrement confiance, non, mais juste qu’ils sachent respecter des instructions apparemment simples, aller de A en B pour voler X et revenir sans se faire prendre. Mais il faut croire que même cela est difficile, alors quand parfois on vous parle d’une perle rare, vous ouvrez grand vos oreilles.
Je ne sais pas d’où vient cette Eryah ce qui m’agace légèrement à vrai dire. Elle est apparue dans les rues de Liberty il y a deux mois et elle a gravi les échelons, vite, très vite, trop vite, devenant indispensable à chaque fois jusqu’à atteindre le sommet avant de voir plus grand. Une ambitieuse, compétente et secrète, quelqu’un qui ne peut laisser indifférent et qui attire invariablement votre curiosité. Je ne sais pas vraiment quoi penser d’elle, mais ce qui est certain c’est que mes moineaux en parlent avec une forme d’admiration dans la voix, comme d’une héroïne adulée et adorée d’un film de cape et d’épée. Parfaite, tellement parfaite que cela en est presque suspect.
Kiora n’apprécierait surement pas ce que je m’apprête à faire, alors je ne lui en parle pas, préférant juger par moi-même. Les personnes qui ont rejoint mon cercle proche se comptent sur le doigt d’une main. Ce sont les seuls à savoir réellement qui je suis et à bénéficier d’une oreille toujours attentive de ma part. Au-delà de ces personnes de confiance gravitent une multitude de gangs, groupuscules, organisations, noyautés patiemment pour en prendre discrètement le contrôle. Tant est si bien que déterminer la taille de mon empire de l’ombre est presque impossible tant il est fluctuant et ses contours indistincts. Pourtant je suis là, au centre du jeu, tirant les ficelles comme une marionnettiste.
**************
L’homme tronc traîne sa misère dans les ruelles des bas-fonds de cette ville, sa cariole branlante grinçant à chaque tour de roues. Il hèle les rares passants, demandant une petite pièce pour pouvoir s’offrir une maigre pitance. Pour la plupart il n’est rien, qu’un parasite inutile semblable à un déchet qui ne mérite même pas qu’on s’en soucie. Pourtant lui aussi a des yeux et des oreilles…
Une lueur s’inscrit dans son regard lorsque la silhouette à la démarche souple et vive se glisse dans la ruelle. Il parait qu’elle est généreuse avec les plus démunis, alors il tend la main et parle d’une voix chevrotante.
- M’seigneur une p’tite pièce pour r’plir ma panse vide ?
La pièce disparaîtra vite dans sa chemise rapiécée, mais avant que l’étranger ne parte, il glisse d’une voix mystérieuse.
- Elle vous attend.
Son doigt qui montre une ruelle perpendiculaire avant qu’il ne redevienne un pauvre hère comme tous les autres.
**************
L’orphelin fouille dans un tas de détritus malodorant. Il cherche apparemment de quoi manger, mais il cesse instantanément lorsque la femme déguisée en homme avance dans sa direction. Il s’interpose en reniflant bruyamment, basculant sur ses pieds de droite à gauche. Il observe avec curiosité avant de délivrer son message.
- Hâtez-vous.
Puis il montre une nouvelle direction de son index tendu non sans laisser traîner sa main pour réclamer lui aussi sa piécette.
Et le manège se répète, ballotant la jeune femme de droite à gauche en un étrange jeu de piste qui se termine brusquement dans une impasse glauque et humide. Un véritable coupe-gorge, mais où personne ne semble l’attendre. Pourtant, elle peut sentir le poids d’yeux curieux dans son dos qui l’observe alors qu’elle se dirige vers la seule porte présente.
******************
Je suis là, à l’intérieur et je déploie ma haute silhouette lorsqu’elle entre. Je suis une créature unique, fruit de l’union contre nature d’une humaine et d’un serpent. Quelque chose qui ne devrait pas exister, l’abomination serpentine que l’on nomme Gorgone.
Mon regard jaune fendu de noir se pose sur l’intruse. Des yeux qui ne cillent jamais car dénués de paupière. Mais ce qui attire invariablement le regard ce sont les tentacules semblables à des queues de serpents qui ondulent paresseusement sur ma tête. Je porte une longue robe vaporeuse et légère qui tombe jusqu’au sol cachant mon corps gracile et en partie couvert d’écailles. Je suis plus grande qu’elle, tout en longueur et en finesse.
Un mobilier sommaire peuple la pièce mais dans la cheminée brûle un brasier qui dégage une chaleur étouffante. Mon corps ne se régule pas thermiquement, il se cale juste sur la température de mon environnement. Et j’aime les atmosphère lourde et chaude comme celle-là, fuyant le froid comme la peste.
- SSSssss.
Ma voix est sifflante et calme.
- Mettez-vous à l’aise Eryah. Votre déguisement ne vous sssert plus à rien isssi.
Vous ne pouvez pas savoir comment trouver des subalternes compétents est difficile. Et je ne parle même pas de la possibilité de leur faire entièrement confiance, non, mais juste qu’ils sachent respecter des instructions apparemment simples, aller de A en B pour voler X et revenir sans se faire prendre. Mais il faut croire que même cela est difficile, alors quand parfois on vous parle d’une perle rare, vous ouvrez grand vos oreilles.
Je ne sais pas d’où vient cette Eryah ce qui m’agace légèrement à vrai dire. Elle est apparue dans les rues de Liberty il y a deux mois et elle a gravi les échelons, vite, très vite, trop vite, devenant indispensable à chaque fois jusqu’à atteindre le sommet avant de voir plus grand. Une ambitieuse, compétente et secrète, quelqu’un qui ne peut laisser indifférent et qui attire invariablement votre curiosité. Je ne sais pas vraiment quoi penser d’elle, mais ce qui est certain c’est que mes moineaux en parlent avec une forme d’admiration dans la voix, comme d’une héroïne adulée et adorée d’un film de cape et d’épée. Parfaite, tellement parfaite que cela en est presque suspect.
Kiora n’apprécierait surement pas ce que je m’apprête à faire, alors je ne lui en parle pas, préférant juger par moi-même. Les personnes qui ont rejoint mon cercle proche se comptent sur le doigt d’une main. Ce sont les seuls à savoir réellement qui je suis et à bénéficier d’une oreille toujours attentive de ma part. Au-delà de ces personnes de confiance gravitent une multitude de gangs, groupuscules, organisations, noyautés patiemment pour en prendre discrètement le contrôle. Tant est si bien que déterminer la taille de mon empire de l’ombre est presque impossible tant il est fluctuant et ses contours indistincts. Pourtant je suis là, au centre du jeu, tirant les ficelles comme une marionnettiste.
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L’homme tronc traîne sa misère dans les ruelles des bas-fonds de cette ville, sa cariole branlante grinçant à chaque tour de roues. Il hèle les rares passants, demandant une petite pièce pour pouvoir s’offrir une maigre pitance. Pour la plupart il n’est rien, qu’un parasite inutile semblable à un déchet qui ne mérite même pas qu’on s’en soucie. Pourtant lui aussi a des yeux et des oreilles…
Une lueur s’inscrit dans son regard lorsque la silhouette à la démarche souple et vive se glisse dans la ruelle. Il parait qu’elle est généreuse avec les plus démunis, alors il tend la main et parle d’une voix chevrotante.
- M’seigneur une p’tite pièce pour r’plir ma panse vide ?
La pièce disparaîtra vite dans sa chemise rapiécée, mais avant que l’étranger ne parte, il glisse d’une voix mystérieuse.
- Elle vous attend.
Son doigt qui montre une ruelle perpendiculaire avant qu’il ne redevienne un pauvre hère comme tous les autres.
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L’orphelin fouille dans un tas de détritus malodorant. Il cherche apparemment de quoi manger, mais il cesse instantanément lorsque la femme déguisée en homme avance dans sa direction. Il s’interpose en reniflant bruyamment, basculant sur ses pieds de droite à gauche. Il observe avec curiosité avant de délivrer son message.
- Hâtez-vous.
Puis il montre une nouvelle direction de son index tendu non sans laisser traîner sa main pour réclamer lui aussi sa piécette.
Et le manège se répète, ballotant la jeune femme de droite à gauche en un étrange jeu de piste qui se termine brusquement dans une impasse glauque et humide. Un véritable coupe-gorge, mais où personne ne semble l’attendre. Pourtant, elle peut sentir le poids d’yeux curieux dans son dos qui l’observe alors qu’elle se dirige vers la seule porte présente.
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Je suis là, à l’intérieur et je déploie ma haute silhouette lorsqu’elle entre. Je suis une créature unique, fruit de l’union contre nature d’une humaine et d’un serpent. Quelque chose qui ne devrait pas exister, l’abomination serpentine que l’on nomme Gorgone.
Mon regard jaune fendu de noir se pose sur l’intruse. Des yeux qui ne cillent jamais car dénués de paupière. Mais ce qui attire invariablement le regard ce sont les tentacules semblables à des queues de serpents qui ondulent paresseusement sur ma tête. Je porte une longue robe vaporeuse et légère qui tombe jusqu’au sol cachant mon corps gracile et en partie couvert d’écailles. Je suis plus grande qu’elle, tout en longueur et en finesse.
Un mobilier sommaire peuple la pièce mais dans la cheminée brûle un brasier qui dégage une chaleur étouffante. Mon corps ne se régule pas thermiquement, il se cale juste sur la température de mon environnement. Et j’aime les atmosphère lourde et chaude comme celle-là, fuyant le froid comme la peste.
- SSSssss.
Ma voix est sifflante et calme.
- Mettez-vous à l’aise Eryah. Votre déguisement ne vous sssert plus à rien isssi.
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Elle sentit le regard sur ses épaules avant qu'on l’aborde. Son cœur fit un petit bond dans sa poitrine et elle sentit soudainement prête a dégainer pour passer a l'attaque. Mais ce n’était qu'un homme au physique abîmé qui l'aborda. Elle lui balança une pièce par réflexe, pour s'en défaire au plus vite, et c'est la qu'il lui transmis le message. Elle hocha la tête doucement et le regarda partir.
Elle savait grâce a son briefing que c’était une méthode classique des utilisateurs des bas fonds de Liberty, mais aucune des personnes de son groupe n'avait jamais eu la chance d’être appelé par quelqu'un de « la haut ». Une des têtes de la pègre, peut être même un membre du syndicat, d’après ce qu'il se disait. Tout le monde travaillait sans savoir, parce que c’était ainsi qu'on pouvait manger a sa faim.
Elia n’était pas du tout la pour démanteler les trafics. Tout ce qui nuisait a la Republique était bon pour le Reike, d'autant que les criminels qui étaient dans les villes de l'est n’étaient pas dans le désert, alors c’était toujours bon a prendre. Elle n’était la que pour les informations. Et qui sait, si jamais un jour une guerre éclatait entre les deux nations, avoir des informations sur les réseaux internes seraient un atout majeur.
Elle suivit les directions qu'on lui indiqua a la chaîne, et parvint finalement jusqu'à la porte en question. C’était un moment charnière. Elle pouvait a la fois progresser beaucoup, bien plus rapidement que ce qu'elle avait escomptée, ou au contraire, tomber dans un guet-apens ou sa survie allait devoir être joué vis à vis de ses talents de fuite. Il y avait du monde aux alentours, elle le sentit, mais se retourner pour regarder pouvait s'avérer encore plus problématique.
Aussitôt, elle sentit la lotion de sa peau être frappé par la chaleur étouffante de la pièce. Avec la fraîcheur extérieur, la différence se fit sentir et elle du cligner les paupières pour ne pas avoir trop mal aux yeux, comme chauffée a blanc. Par chance, elle venait du Reike, du désert. Elle n'avait pas de soucis avec la chaleur, mais l'adaptation physique n’était pas évidente.
Elle ne sursauta pas, ayant sentit la présence avant de la voir...et malgré la chaleur, ne pu s'empecher d'ouvrir les yeux en gros. Une hybride. Celle qui l'avait fait venir etait une femme de bonne taille, fine et assez voluptueuse, mais aux caractéristiques clairement reptilienne. Elle n'afficha pas vraiment de réaction, mais intérieurement, son cœur avait accéléré, et elle utilisait plusieurs techniques de contrôle de sa réspiration pour garder son calme.
Elle n'en avait encore jamais vue en vraie.
- Bonjour.
Elle utilisa son nom pour l'accueillir, lui demandant de se mettre a l'aise. Elia hocha la tête et retira sa casquette, laissant tomber sa longue natte contre ses fesses, auparavant retenue par le chapeau en question. Ca la soulagea un peu, avec la chaleur, elle avait commencer a suer sous le vêtement.
- Ce n'est pas vraiment un déguisement...disons que c'est plus simple pour se déplacer.
Semi mensonge. Les jeunes gamins avaient visiblement plus confiance en les capacités d'un jeune homme que d'une femme. Elle aurait eu plus de mal a se faire accepter sans ça. Et puis, si on la recroisait dans la rue habillée normalement, il fallait vraiment bien la regarder pour la reconnaître. Et encore. Et les gens se retournaient moins sur son passage, aussi.
- C'est donc vous qui m'avez fait venir ici, par tout ces subterfuges et ces détours ?
Elle n'avait pas retirée la cape, serrant toujours le coffre sous son bras. Peut être que c’était ça la raison de sa présence ici... ? Non, elle était sur de ne pas avoir fait d'erreur...sauf si l'une des personnes du groupe chargé de la diversion avait parlé, et ca, c’était possible. Elle s'en moquait du coffre, mais les papiers avaient peut être une espèce d'importance...
- Enchanté je suppose. Mais je préfère rester debout.
Plus facile pour s'enfuir.
Elle savait grâce a son briefing que c’était une méthode classique des utilisateurs des bas fonds de Liberty, mais aucune des personnes de son groupe n'avait jamais eu la chance d’être appelé par quelqu'un de « la haut ». Une des têtes de la pègre, peut être même un membre du syndicat, d’après ce qu'il se disait. Tout le monde travaillait sans savoir, parce que c’était ainsi qu'on pouvait manger a sa faim.
Elia n’était pas du tout la pour démanteler les trafics. Tout ce qui nuisait a la Republique était bon pour le Reike, d'autant que les criminels qui étaient dans les villes de l'est n’étaient pas dans le désert, alors c’était toujours bon a prendre. Elle n’était la que pour les informations. Et qui sait, si jamais un jour une guerre éclatait entre les deux nations, avoir des informations sur les réseaux internes seraient un atout majeur.
Elle suivit les directions qu'on lui indiqua a la chaîne, et parvint finalement jusqu'à la porte en question. C’était un moment charnière. Elle pouvait a la fois progresser beaucoup, bien plus rapidement que ce qu'elle avait escomptée, ou au contraire, tomber dans un guet-apens ou sa survie allait devoir être joué vis à vis de ses talents de fuite. Il y avait du monde aux alentours, elle le sentit, mais se retourner pour regarder pouvait s'avérer encore plus problématique.
Aussitôt, elle sentit la lotion de sa peau être frappé par la chaleur étouffante de la pièce. Avec la fraîcheur extérieur, la différence se fit sentir et elle du cligner les paupières pour ne pas avoir trop mal aux yeux, comme chauffée a blanc. Par chance, elle venait du Reike, du désert. Elle n'avait pas de soucis avec la chaleur, mais l'adaptation physique n’était pas évidente.
Elle ne sursauta pas, ayant sentit la présence avant de la voir...et malgré la chaleur, ne pu s'empecher d'ouvrir les yeux en gros. Une hybride. Celle qui l'avait fait venir etait une femme de bonne taille, fine et assez voluptueuse, mais aux caractéristiques clairement reptilienne. Elle n'afficha pas vraiment de réaction, mais intérieurement, son cœur avait accéléré, et elle utilisait plusieurs techniques de contrôle de sa réspiration pour garder son calme.
Elle n'en avait encore jamais vue en vraie.
- Bonjour.
Elle utilisa son nom pour l'accueillir, lui demandant de se mettre a l'aise. Elia hocha la tête et retira sa casquette, laissant tomber sa longue natte contre ses fesses, auparavant retenue par le chapeau en question. Ca la soulagea un peu, avec la chaleur, elle avait commencer a suer sous le vêtement.
- Ce n'est pas vraiment un déguisement...disons que c'est plus simple pour se déplacer.
Semi mensonge. Les jeunes gamins avaient visiblement plus confiance en les capacités d'un jeune homme que d'une femme. Elle aurait eu plus de mal a se faire accepter sans ça. Et puis, si on la recroisait dans la rue habillée normalement, il fallait vraiment bien la regarder pour la reconnaître. Et encore. Et les gens se retournaient moins sur son passage, aussi.
- C'est donc vous qui m'avez fait venir ici, par tout ces subterfuges et ces détours ?
Elle n'avait pas retirée la cape, serrant toujours le coffre sous son bras. Peut être que c’était ça la raison de sa présence ici... ? Non, elle était sur de ne pas avoir fait d'erreur...sauf si l'une des personnes du groupe chargé de la diversion avait parlé, et ca, c’était possible. Elle s'en moquait du coffre, mais les papiers avaient peut être une espèce d'importance...
- Enchanté je suppose. Mais je préfère rester debout.
Plus facile pour s'enfuir.
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Elle enlève son chapeau libérant sa longue chevelure d’ébène qui retombe en vagues harmonieuses jusqu’à sa taille. Elle est magnifique avec sa peau de nacre, son visage ovale aux traits délicats illuminé par des yeux en amande dans lequel on rêve de se perdre et je devine sous sa lourde cape des formes à même d’attirer tous les regards.
Ma mâchoire se crispe imperceptiblement. Sa beauté est une insulte à mon apparence monstrueuse, me renvoyant à la figure ce que j’aurai pu être, ce que j’aurai voulu être. Une humaine aussi belle et désirable qu’elle, car moi aussi j’ai toujours voulu être une fleur magnifique qu’on envie et qu’on admire. Mais à la place je suis ça, une hybride monstrueuse, à la chevelure serpentine et à la peau en partie couverte d’écailles. Un être qui dégoûte et qui fait peur, un monstre qui ne devrait pas être, une erreur de la nature.
Je la hais, je la hais profondément pour ce qu’elle est qui me renvoie douloureusement à ce que je suis. Une haine envieuse que j’ai du mal à contenir alors que mon regard jaune fendu de noir la détaille sans aucune pudeur.
Je m’approche de cette démarche étrangement ondulante qui fait penser à la reptation d’un serpent. Je suis certaine qu’elle sent bon et que sa peau est plus douce que le pétale d’une rose. Je guette, à l’affut de la moindre imperfection, mais les divins eux-mêmes semblent s’être penchés sur son berceau pour la bénir.
- Tu ssssais qui je ssssuis ?
Une question qui n’en est pas vraiment une. Bien sûr qu’elle sait, mon nom circule dans les ruelles les plus sordides de cette ville et même au-delà. Un nom qui fait frissonner, un nom associé aux fantasmes les plus fous, certains vrais, d’autres non. Gorgone.
Je m’arrête à un pas de distance, mes tentacules s’agitant dans sa direction, comme s’ils voulaient venir caresser son visage angélique. La plupart des gens tremble de peur en me voyant, ils baissent les yeux, certains même se pissent dessus ou s’écroulent sur le sol en me suppliant de les épargner.
Ma main s’élève, une main griffue couverte d’écailles lisses et brillantes aux reflets bruns et verts. J’écarte doucement une mèche rebelle qui barre son beau visage avant de susurrer.
- On m’a dit beaucoup de bien sssur toi.
Je replace la mèche derrière son oreille, avant de croiser mes mains sur mon ventre.
Elle est parfaite, véritablement parfaite. Presque trop pour être honnête…
- Dis-moi qui tu es Eryah et surtout…
Un sifflement s’échappe d’entre mes lèvres.
- …ce que tu cherches à faire sur mon territoire.
Ma mâchoire se crispe imperceptiblement. Sa beauté est une insulte à mon apparence monstrueuse, me renvoyant à la figure ce que j’aurai pu être, ce que j’aurai voulu être. Une humaine aussi belle et désirable qu’elle, car moi aussi j’ai toujours voulu être une fleur magnifique qu’on envie et qu’on admire. Mais à la place je suis ça, une hybride monstrueuse, à la chevelure serpentine et à la peau en partie couverte d’écailles. Un être qui dégoûte et qui fait peur, un monstre qui ne devrait pas être, une erreur de la nature.
Je la hais, je la hais profondément pour ce qu’elle est qui me renvoie douloureusement à ce que je suis. Une haine envieuse que j’ai du mal à contenir alors que mon regard jaune fendu de noir la détaille sans aucune pudeur.
Je m’approche de cette démarche étrangement ondulante qui fait penser à la reptation d’un serpent. Je suis certaine qu’elle sent bon et que sa peau est plus douce que le pétale d’une rose. Je guette, à l’affut de la moindre imperfection, mais les divins eux-mêmes semblent s’être penchés sur son berceau pour la bénir.
- Tu ssssais qui je ssssuis ?
Une question qui n’en est pas vraiment une. Bien sûr qu’elle sait, mon nom circule dans les ruelles les plus sordides de cette ville et même au-delà. Un nom qui fait frissonner, un nom associé aux fantasmes les plus fous, certains vrais, d’autres non. Gorgone.
Je m’arrête à un pas de distance, mes tentacules s’agitant dans sa direction, comme s’ils voulaient venir caresser son visage angélique. La plupart des gens tremble de peur en me voyant, ils baissent les yeux, certains même se pissent dessus ou s’écroulent sur le sol en me suppliant de les épargner.
Ma main s’élève, une main griffue couverte d’écailles lisses et brillantes aux reflets bruns et verts. J’écarte doucement une mèche rebelle qui barre son beau visage avant de susurrer.
- On m’a dit beaucoup de bien sssur toi.
Je replace la mèche derrière son oreille, avant de croiser mes mains sur mon ventre.
Elle est parfaite, véritablement parfaite. Presque trop pour être honnête…
- Dis-moi qui tu es Eryah et surtout…
Un sifflement s’échappe d’entre mes lèvres.
- …ce que tu cherches à faire sur mon territoire.
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Elia ne parvenait pas a quitter des yeux la créature humanoïde se mouvant dans sa direction. Elle ne s’était pas attendue a tomber devant cette femme, la, en pleine après-midi. Elle n'avait eu qu'en tête de retourner a son auberge, de prendre un bain, et de retourner le butin pour le partager. Puis elle aurait étudié les documents, et les aurait cachés quelque part en attendant de retourner faire son premier rapport a Ikusa.
Visiblement ses plans venaient de changer a l'instant. Le regard posé sur elle était d'une intensité rare. Elle lui rappela sa mère adoptive, d'une certaine manière. Ce regard qui imposait une certaine volonté de contrôler. Elle n'avait pas besoin de l'entendre de ses lèvres pour comprendre qu'elle était devant une certaine sommité dans le milieu.
Elle ne répondit pas vraiment a la première question. Bien sur qu'elle savait, c’était presque une légende dans la rue. La créature monstrueuse qui etait surnommé « Gorgone » et qui semait la terreur dans les rues, depuis sa cachette. On disait qu'elle vivait dans la saleté des égouts, ne connaissant pas la lumiere de soleil, et des gamins lui avaient même racontés que la créature devait kidnapper des enfants pour les dévorer vivants.
Elle ne put s’empêcher de sourire.
Sa crainte diminua, et elle eu moins besoin de forcer son visage a rester calme pour masquer l'adrénaline qui avait envahit ses muscles quand elle avait posé les yeux sur la femme. Parce que c’était une femme, clairement. Et plus prêt, a mesure qu'elle avançait pour venir frôler une mèche de ses cheveux, et qu'elle retint un peu sa respiration, elle pu la voir de très prêt. Une hybride donc. Mi femme, mi serpent.
- P...pardonnez mon mutisme mais....
Elle l'avait suivi des yeux durant tout ses mouvements, sans émettre autre chose que ce fameux sourire. Elle s’était un peu douté que ca allait arriver. La venue d'un nouveau rat dans la cage au souris faisait toujours bouger les prédateurs. Elle avait trop bien pérformés pour que ceux la depuis longtemps ne la voit pas comme une menace.
- ...votre réputation ne vous fait clairement pas honneur.
Elle ne savait pas vraiment quoi dire sur elle même. Elle avait toute une couverture d'établis, mais elle se demanda si ca allait vraiment intéresser son homologue. Et puis si Elia etait capable de détécter les mensonges, il n’était pas totalement exclut que ce ne soit pas le cas en face. Elle laissa son aura couler doucement autour d'elle, ses capacités de séductions envahissant la piece, pas trop fort, juste assez pour la rendre plus attrayante.
- Je m'attendais a tomber sur une créature hideuse, cannibale, voleuse d'enfants, tueuses de chat. Mais vous êtes une femme, en fait. Très belle en plus de ça.
Elle lui sourit un peu plus, sans avoir besoin de forcer le trait puisqu'elle le pensait. Elle n'allait pas commencer a mentir en disant que la gorgone etait « normale », mais ce n’était pas toujours dans la « normalité » qu'on trouvait les plus belles perles. Elle était ce qu'elle était. Et la dernière pointe de crainte disparue du cœur d'Elia. Elle n'avait pas peur d'elle, elle avait juste craint de plonger seule dans l'inconnu de ce bâtiment. Elle n'aimait pas manquer de portes de sorties.
- Je ne sais pas trop quoi dire. Vous semblez déjà bien me connaître. Qui je suis, pas grand chose, comme tout ceux qui se baladent dans ces rues sales et pauvres. Je veux juste manger, gagner ma vie.
Elle écarta un pan de sa cape, et sans laisser entrevoir une seule seconde les papiers volés, elle déposa le coffre par terre, qu'elle poussa du pied jusqu'à son homologue reptilien. Pas vraiment un cadeau, juste une preuve qu'elle disait la vérité.
- Je suis contente de vous rencontrer. J'aime bien savoir pour qui je travaille. Et je présume que ce coffre aurait fini entre vos mains, de toute maniere.
Visiblement ses plans venaient de changer a l'instant. Le regard posé sur elle était d'une intensité rare. Elle lui rappela sa mère adoptive, d'une certaine manière. Ce regard qui imposait une certaine volonté de contrôler. Elle n'avait pas besoin de l'entendre de ses lèvres pour comprendre qu'elle était devant une certaine sommité dans le milieu.
Elle ne répondit pas vraiment a la première question. Bien sur qu'elle savait, c’était presque une légende dans la rue. La créature monstrueuse qui etait surnommé « Gorgone » et qui semait la terreur dans les rues, depuis sa cachette. On disait qu'elle vivait dans la saleté des égouts, ne connaissant pas la lumiere de soleil, et des gamins lui avaient même racontés que la créature devait kidnapper des enfants pour les dévorer vivants.
Elle ne put s’empêcher de sourire.
Sa crainte diminua, et elle eu moins besoin de forcer son visage a rester calme pour masquer l'adrénaline qui avait envahit ses muscles quand elle avait posé les yeux sur la femme. Parce que c’était une femme, clairement. Et plus prêt, a mesure qu'elle avançait pour venir frôler une mèche de ses cheveux, et qu'elle retint un peu sa respiration, elle pu la voir de très prêt. Une hybride donc. Mi femme, mi serpent.
- P...pardonnez mon mutisme mais....
Elle l'avait suivi des yeux durant tout ses mouvements, sans émettre autre chose que ce fameux sourire. Elle s’était un peu douté que ca allait arriver. La venue d'un nouveau rat dans la cage au souris faisait toujours bouger les prédateurs. Elle avait trop bien pérformés pour que ceux la depuis longtemps ne la voit pas comme une menace.
- ...votre réputation ne vous fait clairement pas honneur.
Elle ne savait pas vraiment quoi dire sur elle même. Elle avait toute une couverture d'établis, mais elle se demanda si ca allait vraiment intéresser son homologue. Et puis si Elia etait capable de détécter les mensonges, il n’était pas totalement exclut que ce ne soit pas le cas en face. Elle laissa son aura couler doucement autour d'elle, ses capacités de séductions envahissant la piece, pas trop fort, juste assez pour la rendre plus attrayante.
- Je m'attendais a tomber sur une créature hideuse, cannibale, voleuse d'enfants, tueuses de chat. Mais vous êtes une femme, en fait. Très belle en plus de ça.
Elle lui sourit un peu plus, sans avoir besoin de forcer le trait puisqu'elle le pensait. Elle n'allait pas commencer a mentir en disant que la gorgone etait « normale », mais ce n’était pas toujours dans la « normalité » qu'on trouvait les plus belles perles. Elle était ce qu'elle était. Et la dernière pointe de crainte disparue du cœur d'Elia. Elle n'avait pas peur d'elle, elle avait juste craint de plonger seule dans l'inconnu de ce bâtiment. Elle n'aimait pas manquer de portes de sorties.
- Je ne sais pas trop quoi dire. Vous semblez déjà bien me connaître. Qui je suis, pas grand chose, comme tout ceux qui se baladent dans ces rues sales et pauvres. Je veux juste manger, gagner ma vie.
Elle écarta un pan de sa cape, et sans laisser entrevoir une seule seconde les papiers volés, elle déposa le coffre par terre, qu'elle poussa du pied jusqu'à son homologue reptilien. Pas vraiment un cadeau, juste une preuve qu'elle disait la vérité.
- Je suis contente de vous rencontrer. J'aime bien savoir pour qui je travaille. Et je présume que ce coffre aurait fini entre vos mains, de toute maniere.
Invité
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Déroutant. La jeune femme, puisque c’est bien d’une jeune femme dont il s’agit, ne semble ressentir aucune crainte et je ne vois aucun dégoût dans son regard. J’y perçois même une forme d’intérêt curieux dont je n’ai pas l’habitude et cela est réellement déstabilisant pour moi qui suis habituée à autre chose. Surtout de la part d’une étrangère…
Son sourire est véritablement charmant, le moindre de ses mouvements est gracieux et mesuré et sa voix est douce comme la caresse d’une mère sur la joue de son enfant. Il ne fait aucun doute qu’elle est une séductrice capable de faire tourner la tête de n’importe quel être normalement constitué et l’aura qu’elle dégage ne fait que renforcer sa beauté si pure. Ce qui la rend d’autant plus dangereuse…
Un léger sourire s’inscrit sur mes lèvres, chose assez rare alors qu’elle m’affuble de ses qualificatifs peu glorieux dont la rue raffole.
- Je ne tue pas les chats, juste les rats.
Mon sourire se fait carnassier. Ma nature reptilienne fait que je me nourris de préférence d’êtres vivants, je les gobe d’un seul coup avant de les digérer lentement. Les rats ont la taille parfaite pour moi et je dois dire que c’est un peu un péché mignon pour moi.
Mais il y a un autre type de rats que j’aime éliminer. Ceux qui s’intéresse d’un peu trop près à mes affaires ou qui me mettent des bâtons dans les roues.
Et cela comprend aussi les jolies petites souris…
Reste à savoir si je suis prête à me débarrasser de cette petite souris là, petite souris qui me dit que je suis… belle ! Un voile de surprise passe sur mon visage, d’autant plus franc qu’il ne semble y avoir aucune malice dans sa voix. J’ai tellement l’habitude que les gens me perçoivent comme un monstre que cette idée s’est inscrit dans mon esprit. Un être normal ne peut pas être attiré par une abomination telle que moi, c’est juste… impossible. Pourtant cette femme dit que je suis belle et son sourire me donne envie de la croire.
Est-ce son aura qui m’enivre de la sorte ? Peut-être, mais ses explications ne sont pas suffisamment convaincantes à mes yeux, et la suspicion s’inscrit de nouveau dans mon regard.
- Pourtant tu ne sembles pas avoir souffert de la faim.
Mon regard la détaille sans aucune pudeur. Sa silhouette tonique et ses formes voluptueuses ne semblent pas s’être forgées dans la rigueur de la rue. La rue est dangereuse et sans pitié, surtout pour les jolies fleurs comme elle.
Le coffre rejoint le sol, comme un présent, mais ce n’est qu’un… coffre, que quelques possessions matérielles à la valeur toute relative.
Je m’approche, comme pour humer son parfum de plus près, pour y trouver quoi ? Peut-être l’odeur du mensonge d’une experte en manipulation.
Je viens griffer doucement sa joue du bout de mon index.
- Tu es trop parfaite pour être honnête…
Son sourire est véritablement charmant, le moindre de ses mouvements est gracieux et mesuré et sa voix est douce comme la caresse d’une mère sur la joue de son enfant. Il ne fait aucun doute qu’elle est une séductrice capable de faire tourner la tête de n’importe quel être normalement constitué et l’aura qu’elle dégage ne fait que renforcer sa beauté si pure. Ce qui la rend d’autant plus dangereuse…
Un léger sourire s’inscrit sur mes lèvres, chose assez rare alors qu’elle m’affuble de ses qualificatifs peu glorieux dont la rue raffole.
- Je ne tue pas les chats, juste les rats.
Mon sourire se fait carnassier. Ma nature reptilienne fait que je me nourris de préférence d’êtres vivants, je les gobe d’un seul coup avant de les digérer lentement. Les rats ont la taille parfaite pour moi et je dois dire que c’est un peu un péché mignon pour moi.
Mais il y a un autre type de rats que j’aime éliminer. Ceux qui s’intéresse d’un peu trop près à mes affaires ou qui me mettent des bâtons dans les roues.
Et cela comprend aussi les jolies petites souris…
Reste à savoir si je suis prête à me débarrasser de cette petite souris là, petite souris qui me dit que je suis… belle ! Un voile de surprise passe sur mon visage, d’autant plus franc qu’il ne semble y avoir aucune malice dans sa voix. J’ai tellement l’habitude que les gens me perçoivent comme un monstre que cette idée s’est inscrit dans mon esprit. Un être normal ne peut pas être attiré par une abomination telle que moi, c’est juste… impossible. Pourtant cette femme dit que je suis belle et son sourire me donne envie de la croire.
Est-ce son aura qui m’enivre de la sorte ? Peut-être, mais ses explications ne sont pas suffisamment convaincantes à mes yeux, et la suspicion s’inscrit de nouveau dans mon regard.
- Pourtant tu ne sembles pas avoir souffert de la faim.
Mon regard la détaille sans aucune pudeur. Sa silhouette tonique et ses formes voluptueuses ne semblent pas s’être forgées dans la rigueur de la rue. La rue est dangereuse et sans pitié, surtout pour les jolies fleurs comme elle.
Le coffre rejoint le sol, comme un présent, mais ce n’est qu’un… coffre, que quelques possessions matérielles à la valeur toute relative.
Je m’approche, comme pour humer son parfum de plus près, pour y trouver quoi ? Peut-être l’odeur du mensonge d’une experte en manipulation.
Je viens griffer doucement sa joue du bout de mon index.
- Tu es trop parfaite pour être honnête…
Invité
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A l'instant ou elle posa les yeux sur la main qui approchait de son visage, toute griffe dehors, elle tapa la dite main de la paume de la sienne, sèchement, d'un mouvement si fluide qu'on eu dit qu'elle avait bougé au ralentit, laissant une rémanence de son bras dans l''air. Le contact physique était interdit. D'une part car elle ne savait pas ce que le toucher pouvait provoquer, par quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, et d'autre part, car en grattant elle aurait aussitôt sentit la couche de lotion qu'elle s’était appliqué sur la peau.
- Désolée, c'est un peu tôt pour les caresses, ma dame.
Elle sourit légèrement, sans jamais la regarder fixement, au diapason de toute forme d'illusion ou d'attaque mentale qu'elle pouvait recevoir. La femme en face d'elle était une ténor de la rue, qui contrôlait nombre de groupes et d'activités dans l'ombre. Elle ne pouvait pas se permettre de la sous-estimer ou d'avoir trop la confiance.
- Pour tout vous dire, je suis arrivée a Liberty durant la période que vous avez évoqué. J'ai vécu avant dans un petit village proche de la frontière avec le Reike. J’étais principalement dans la foret, voilà pourquoi j'ai l'habitude de grimper.
Et ca expliquerait aussi son teint un peu plus halé...tant qu'on ne découvrait pas qu'elle était bien plus blanche de peau naturellement, en dessous. Mais par chance, elle avait aussi une semi-excuse, semi-vérité si jamais cela etait révélée. Elle avait tout prévue.
- Je ne veux pas vous poser de soucis. Cela ne m'apporterait rien. Si je peux vous etre utile...enfin, je travaille d'ailleurs déjà pour vous, n'est ce pas ? Tous les ordres viennent de vous ?
Personne dans aucun des groupes qu'elle avait côtoyé jusque la n’était assez intelligent ou malin pour imaginer le moindre coup, le moindre plan. C’était d'ailleurs pour ça qu'elle en était devenue la meneuse, plusieurs fois, dans plusieurs groupes. Et qu'elle était la aujourd'hui.
Elle leva les yeux vers le plafond, cherchant un accès ou une sortie, mais le tout était bien colmaté, a tel point que la chaleur du feu montait encore en intensité. Sa peau commença a luire a cause de la sueur qui perlait légèrement sur sa peau. Si elle restait trop longtemps, ca allait vraiment se voir qu'elle était littéralement enduite dans des crèmes de sa conception.
- Si vous vouliez juste m'éliminer, vous ne vous seriez pas embêtée a me faire venir ici...dites moi ce que vous attendez de moi.
Elle leva le bras, sans pouvoir cacher les taches de sueur naissante sur sa chemise, sous sa cape un peu ouverte pour respirer, et la tendit vers elle, d'une façon assez avenante.
- Si vous vouliez me voir, je suis la. Si vous voulez me toucher, essayez ma main, déjà.
Elle savait pouvoir être assez vive pour esquiver même une attaque magique élémentaire, a cette distance. Pour le reste, il faudrait être un peu plus maligne, mais chaque chose en son temps.
- Après tout, si je suis trop parfaite pour être totalement honnête, de mon coté, je vous trouve bien trop belle pour être totalement méchante.
Un petit sourire assez mignon en penchant la tête sur le coté, ponctua sa phrase.
- Désolée, c'est un peu tôt pour les caresses, ma dame.
Elle sourit légèrement, sans jamais la regarder fixement, au diapason de toute forme d'illusion ou d'attaque mentale qu'elle pouvait recevoir. La femme en face d'elle était une ténor de la rue, qui contrôlait nombre de groupes et d'activités dans l'ombre. Elle ne pouvait pas se permettre de la sous-estimer ou d'avoir trop la confiance.
- Pour tout vous dire, je suis arrivée a Liberty durant la période que vous avez évoqué. J'ai vécu avant dans un petit village proche de la frontière avec le Reike. J’étais principalement dans la foret, voilà pourquoi j'ai l'habitude de grimper.
Et ca expliquerait aussi son teint un peu plus halé...tant qu'on ne découvrait pas qu'elle était bien plus blanche de peau naturellement, en dessous. Mais par chance, elle avait aussi une semi-excuse, semi-vérité si jamais cela etait révélée. Elle avait tout prévue.
- Je ne veux pas vous poser de soucis. Cela ne m'apporterait rien. Si je peux vous etre utile...enfin, je travaille d'ailleurs déjà pour vous, n'est ce pas ? Tous les ordres viennent de vous ?
Personne dans aucun des groupes qu'elle avait côtoyé jusque la n’était assez intelligent ou malin pour imaginer le moindre coup, le moindre plan. C’était d'ailleurs pour ça qu'elle en était devenue la meneuse, plusieurs fois, dans plusieurs groupes. Et qu'elle était la aujourd'hui.
Elle leva les yeux vers le plafond, cherchant un accès ou une sortie, mais le tout était bien colmaté, a tel point que la chaleur du feu montait encore en intensité. Sa peau commença a luire a cause de la sueur qui perlait légèrement sur sa peau. Si elle restait trop longtemps, ca allait vraiment se voir qu'elle était littéralement enduite dans des crèmes de sa conception.
- Si vous vouliez juste m'éliminer, vous ne vous seriez pas embêtée a me faire venir ici...dites moi ce que vous attendez de moi.
Elle leva le bras, sans pouvoir cacher les taches de sueur naissante sur sa chemise, sous sa cape un peu ouverte pour respirer, et la tendit vers elle, d'une façon assez avenante.
- Si vous vouliez me voir, je suis la. Si vous voulez me toucher, essayez ma main, déjà.
Elle savait pouvoir être assez vive pour esquiver même une attaque magique élémentaire, a cette distance. Pour le reste, il faudrait être un peu plus maligne, mais chaque chose en son temps.
- Après tout, si je suis trop parfaite pour être totalement honnête, de mon coté, je vous trouve bien trop belle pour être totalement méchante.
Un petit sourire assez mignon en penchant la tête sur le coté, ponctua sa phrase.
Invité
Invité
Un refus qui me fait plisser les yeux alors que la main de la jeune femme vient détourner mes griffes qui s’approchaient dangereusement de son visage. Une pointe d’agacement qui se traduit par un sifflement sinistre, moi qui n’apprécie guère que l’on me refuse quelque chose. Cela confirme que la reikoise ne me craint pas, mais aussi qu’elle ne semble pas goûter au contact physique ce qui ne fait qu’éveiller en moi une curiosité malsaine. L’apparence est presque trop parfaite, comme si derrière la jolie façade se cachait quelque chose de bien plus intéressant…
La jeune femme est en tout cas loin d’être stupide, elle sait que quelqu’un tire les ficelles dans l’ombre. Et il m’apparait clair maintenant que tout était prémédité, qu’elle a agi pour attirer mon attention en vue de provoquer cette rencontre. Dans quel but ? Je ne sais pas encore, mais je ne peux cacher que cela provoque en moi une forme d’admiration. D’un autre côté la méfiance est de mise. Les gens trop doués sont aussi les plus dangereux quand ils choisissent de vous trahir. Quant il ne s’agit pas d’espion à la solde qu’une quelconque puissance.
Mais comme dirait le sage « Garde tes amis près de toi, mais tes ennemis encore plus près ».
- Tu as raizzzon, sssi j’avais voulu te tuer tu ssserais déjà morte.
D’ailleurs je n’ai pas encore décidé si elle ressortira vivante de cette pièce qui ressemble plus à un traquenard qu’autre chose.
Sa main qui se tend vers moi, invitation à un premier contact qu’elle a refusé un peu plus tôt. Comme si elle voulait dicter ses propres règles de jeu et faire les choses par étape. Je ne peux me retenir de rire lorsqu’elle répète que je suis belle.
- Pourtant je peux être très méchante.
C’est moi cette fois qui refuse ce contact offert alors qu’un sourire carnassier s’inscrit sur mon visage. Elle n’est qu’un pion dans un jeu dont je suis la reine.
- Tu devrais ôter ta cape où tu risssques de fondre.
J’adore ces ambiances chaudes et moites de part mes particularités physiques uniques, mais aussi car cela met mal à l’aise mes interlocuteurs humains.
Je me dirige vers un coin de la pièce, de cette démarche ondulante qui me caractérise, récupérant une étrange boîte. Je m’approche de nouveau d’elle pour la lui présenter. Elle est presque cubique, d’environ 40 centimètres de côté et elle est percée de multiples trous de petite taille. Un sifflement s’en échappe par intermittence et je la tends vers elle. Sur sa face, une ouverture circulaire dissimulée par un petit rideau noir.
- J’ai bezzzoin de gens compétents pour sss’occuper de sssertaines tâches. Mais j’ai aussssi besoin qu’ils sssoient fiables et fidèles.
Un sourire énigmatique s’inscrit sur mes lèvres.
- Es-tu prête à me ssservir persssonnellement ?
Un sifflement plus long s’échappe de la boîte comme pour souligner cette question.
- A obéir sssans discuter.
Un moment de latence.
- Glissse ta main dans sssette boîte.
La jeune femme est en tout cas loin d’être stupide, elle sait que quelqu’un tire les ficelles dans l’ombre. Et il m’apparait clair maintenant que tout était prémédité, qu’elle a agi pour attirer mon attention en vue de provoquer cette rencontre. Dans quel but ? Je ne sais pas encore, mais je ne peux cacher que cela provoque en moi une forme d’admiration. D’un autre côté la méfiance est de mise. Les gens trop doués sont aussi les plus dangereux quand ils choisissent de vous trahir. Quant il ne s’agit pas d’espion à la solde qu’une quelconque puissance.
Mais comme dirait le sage « Garde tes amis près de toi, mais tes ennemis encore plus près ».
- Tu as raizzzon, sssi j’avais voulu te tuer tu ssserais déjà morte.
D’ailleurs je n’ai pas encore décidé si elle ressortira vivante de cette pièce qui ressemble plus à un traquenard qu’autre chose.
Sa main qui se tend vers moi, invitation à un premier contact qu’elle a refusé un peu plus tôt. Comme si elle voulait dicter ses propres règles de jeu et faire les choses par étape. Je ne peux me retenir de rire lorsqu’elle répète que je suis belle.
- Pourtant je peux être très méchante.
C’est moi cette fois qui refuse ce contact offert alors qu’un sourire carnassier s’inscrit sur mon visage. Elle n’est qu’un pion dans un jeu dont je suis la reine.
- Tu devrais ôter ta cape où tu risssques de fondre.
J’adore ces ambiances chaudes et moites de part mes particularités physiques uniques, mais aussi car cela met mal à l’aise mes interlocuteurs humains.
Je me dirige vers un coin de la pièce, de cette démarche ondulante qui me caractérise, récupérant une étrange boîte. Je m’approche de nouveau d’elle pour la lui présenter. Elle est presque cubique, d’environ 40 centimètres de côté et elle est percée de multiples trous de petite taille. Un sifflement s’en échappe par intermittence et je la tends vers elle. Sur sa face, une ouverture circulaire dissimulée par un petit rideau noir.
- J’ai bezzzoin de gens compétents pour sss’occuper de sssertaines tâches. Mais j’ai aussssi besoin qu’ils sssoient fiables et fidèles.
Un sourire énigmatique s’inscrit sur mes lèvres.
- Es-tu prête à me ssservir persssonnellement ?
Un sifflement plus long s’échappe de la boîte comme pour souligner cette question.
- A obéir sssans discuter.
Un moment de latence.
- Glissse ta main dans sssette boîte.
Invité
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Elle avait une façon de parler amusante. Elia doutait que son homologue ai pu la tuer aussi facilement. Elle etait prudente, rapide, et avait plus d'un tour dans son sac. Mais elle supposa que la Gorgone devait pouvoir avoir ce pouvoir sur la grande majorité des gens qu'elles rencontraient, et c’était une bonne que de lui laisser croire qu'elle a l'avantage complet. Mais la jeune humaine songea également qu'elle ne devait pas du tout baisser ses gardes tant qu'elle ne connaissait pas toute les capacités de son adversaire potentiel.
- Je peux l'enlever, ma cape...mais j'ai très chaud et je suis en sueur. Je ne sais pas si vous avez très envie de constater les auréoles qui constellent ma chemise.
C’était plus un moyen de gagner du temps qu'un vrai problème, a vrai dire. Elle s'en moquait un peu. Et voilà qu'elle refuse le contact physique a son tour. C’était totalement logique et c 'etait exactement ce qu'avait prévue Elia. Une femme dépendante ainsi du contrôle ne pouvait pas engager un mouvement sans que ce soit elle qui l'ai décidé, elle aurait perdu trop d'impact dans le rapport de force.
Elia suivit alors l'hybride des yeux, alors qu'elle se tournait de profil. Plus que marchant, elle semblait littéralement glisser sur le sol. Elle roulait des hanches, de sa silhouette peut marqués par les formes de sa féminité, mais assez pour que son tour de taille soit agréable a l’œil. Oeil humain qui glissa ainsi sur l’arrière du corps en question, part qu'elle aimait bien détailler. Elle n'en eu pas le loisir très longtemps car déjà la femme serpent revenait, une boite dans les mains.
- Personnellement ? Vous voulez devenir ma maîtresse ?
Elle lui laissa le loisir d'analyser ce double sens évident, gardant le sourire aux lèvres. Ni la vision de la boite, ni le sifflement largement audible ne semblèrent l’inquiéter. Elle était sur d'elle, sur de ses forces. Il y avait clairement un reptile dans la boite. C’était un test de courage, encore plus que de loyauté.
Et du courage elle en avait, sinon elle ne serait jamais venue jusqu'ici. Depuis toute petite elle avait eu la ruse et l’intelligence, elle avait forgé le reste dans la rue, durant sa jeunesse, et durant tout son entraînement. Entraînement difficile, guerre facile. Sa première hypothèse était que c’était un test juste pour voir sa réaction et qu'il n'y avait aucune intention de la blesser. Quel intérêt si c’était pour la faire travailler avec elle ensuite ?
La seconde était que le serpent allait l'empoisonner de sorte a ce qu'elle devienne un pantin pour la femme-serpent, un poison pour la contrôler. Elle avait de quoi éliminer le serpent plus rapidement, avec une arme ou avec ses bases en maniement de la magie électrique. Elle pouvait aussi faire apparaître l'une de ses protections. En clair, elle n'avait aucune crainte.
- Et bien allons y alors. Mais je vous préviens, je vais sans doute suer encore plus. A cause de l'adrénaline. J’espère que mon odeur ne sera pas trop désagréable.
Mais elle était confiante dans sa flagrance naturelle. Généralement ce n’était pas désagréable, en fonction des mœurs. Peu importait de toute façon, dans le cas présent. Elle approcha bien droite devant la gorgone qui la dominait en gabarit et pencha la tête sur le coté.
- Finissons en avec les test. Je ne suis pas la pour ça.
Elle enfonça sa main aussitôt, a travers le voile, rapidement, jusqu'au poignet, sans montrer un seul instant de crainte ou d'hésitation. Le seul détail quasiment imperceptible fut une petite contraction des muscles de son poignet. Elle avait la tête levé pour plonger son regard dans celui de l'hybride, lui souriant toujours, comme lui susurrant dans l'oreille que l'humaine l'a trouvait vraiment agréable a regarder. Elle ne l'aurait pas fixé ainsi, sinon, non ? Mentalement, elle était surtout prête a réagir a l’extrême limite de ses vitesses pour éviter une blessure problématique.
- Je peux l'enlever, ma cape...mais j'ai très chaud et je suis en sueur. Je ne sais pas si vous avez très envie de constater les auréoles qui constellent ma chemise.
C’était plus un moyen de gagner du temps qu'un vrai problème, a vrai dire. Elle s'en moquait un peu. Et voilà qu'elle refuse le contact physique a son tour. C’était totalement logique et c 'etait exactement ce qu'avait prévue Elia. Une femme dépendante ainsi du contrôle ne pouvait pas engager un mouvement sans que ce soit elle qui l'ai décidé, elle aurait perdu trop d'impact dans le rapport de force.
Elia suivit alors l'hybride des yeux, alors qu'elle se tournait de profil. Plus que marchant, elle semblait littéralement glisser sur le sol. Elle roulait des hanches, de sa silhouette peut marqués par les formes de sa féminité, mais assez pour que son tour de taille soit agréable a l’œil. Oeil humain qui glissa ainsi sur l’arrière du corps en question, part qu'elle aimait bien détailler. Elle n'en eu pas le loisir très longtemps car déjà la femme serpent revenait, une boite dans les mains.
- Personnellement ? Vous voulez devenir ma maîtresse ?
Elle lui laissa le loisir d'analyser ce double sens évident, gardant le sourire aux lèvres. Ni la vision de la boite, ni le sifflement largement audible ne semblèrent l’inquiéter. Elle était sur d'elle, sur de ses forces. Il y avait clairement un reptile dans la boite. C’était un test de courage, encore plus que de loyauté.
Et du courage elle en avait, sinon elle ne serait jamais venue jusqu'ici. Depuis toute petite elle avait eu la ruse et l’intelligence, elle avait forgé le reste dans la rue, durant sa jeunesse, et durant tout son entraînement. Entraînement difficile, guerre facile. Sa première hypothèse était que c’était un test juste pour voir sa réaction et qu'il n'y avait aucune intention de la blesser. Quel intérêt si c’était pour la faire travailler avec elle ensuite ?
La seconde était que le serpent allait l'empoisonner de sorte a ce qu'elle devienne un pantin pour la femme-serpent, un poison pour la contrôler. Elle avait de quoi éliminer le serpent plus rapidement, avec une arme ou avec ses bases en maniement de la magie électrique. Elle pouvait aussi faire apparaître l'une de ses protections. En clair, elle n'avait aucune crainte.
- Et bien allons y alors. Mais je vous préviens, je vais sans doute suer encore plus. A cause de l'adrénaline. J’espère que mon odeur ne sera pas trop désagréable.
Mais elle était confiante dans sa flagrance naturelle. Généralement ce n’était pas désagréable, en fonction des mœurs. Peu importait de toute façon, dans le cas présent. Elle approcha bien droite devant la gorgone qui la dominait en gabarit et pencha la tête sur le coté.
- Finissons en avec les test. Je ne suis pas la pour ça.
Elle enfonça sa main aussitôt, a travers le voile, rapidement, jusqu'au poignet, sans montrer un seul instant de crainte ou d'hésitation. Le seul détail quasiment imperceptible fut une petite contraction des muscles de son poignet. Elle avait la tête levé pour plonger son regard dans celui de l'hybride, lui souriant toujours, comme lui susurrant dans l'oreille que l'humaine l'a trouvait vraiment agréable a regarder. Elle ne l'aurait pas fixé ainsi, sinon, non ? Mentalement, elle était surtout prête a réagir a l’extrême limite de ses vitesses pour éviter une blessure problématique.
Invité
Invité
Elle met sa main dans la boîte apparemment sans crainte et sans hésitation mais avec cette pointe d’impertinence agaçante qui la caractérise. Quant à ses paroles elles sont emplies de sous-entendus déroutants alors que j’ai l’impression qu’elle cherche à user sans vergogne de son charme sur moi. Pourquoi ? Pour me séduire ? Pour m’amadouer ?
Quoiqu’il en soit l’intérieur est… vide. Sa main ne trouve rien d’autres que les limites de cette étrange boîte. Pourtant elle continue à siffler.
Un étrange sourire s’inscrit sur mes lèvres alors que je l’enlève pour la poser délicatement sur le sol. Je l’ouvre alors lentement, révélant un double-fond dans lequel je plonge ma main. Un serpent d’une cinquantaine de centimètres s’enroule alors autour de mon bras en sifflant de contentement d’être enfin libre. Ses écailles sont rayées de jaune et de noir.
Je siffle en réponse, amenant sa tête triangulaire jusqu’à mon visage pour l’embrasser du bout des lèvres.
- Il est beau n’est ssse pas.
Je viens caresser le haut de sa tête d’une griffe.
- Pourtant il est mortel. Une ssseule morsure et les neurotoxines de ssson poison vont ssse répandre dans vos veines. Votre cœur sss’arrêtera alors sssauf si vous étouffez avant.
Une mort lente, ignoble et particulièrement douloureuse.
- Mais…
Mon regard jaune cherche le sien.
- …il est beau et affectueux. On ne dirait pas comme sssa qu’il peut être aussssi dangereux. Un peu comme vous.
Mes yeux qui s’étrécissent.
- Lui ne me mordra jamais sssauf sssi je le traite mal car il n’a aucune arrière-pensssée.
De nouveau je viens gratter la tête du serpent.
- Mais les humains sssont vils et inssstables. Et sssouvent dans les plus beaux écrins ssse cachent les êtres les plus sssournois. Même les roses ont des épines.
Je m’approche d’elle, très près, trop près, alors que les effluves de sa féminité titillent mes narines.
- Alors joli ssserpent, comme être sssure que tu ne me mordras pas sssi je t’accepte près de moi ?
Quoiqu’il en soit l’intérieur est… vide. Sa main ne trouve rien d’autres que les limites de cette étrange boîte. Pourtant elle continue à siffler.
Un étrange sourire s’inscrit sur mes lèvres alors que je l’enlève pour la poser délicatement sur le sol. Je l’ouvre alors lentement, révélant un double-fond dans lequel je plonge ma main. Un serpent d’une cinquantaine de centimètres s’enroule alors autour de mon bras en sifflant de contentement d’être enfin libre. Ses écailles sont rayées de jaune et de noir.
Je siffle en réponse, amenant sa tête triangulaire jusqu’à mon visage pour l’embrasser du bout des lèvres.
- Il est beau n’est ssse pas.
Je viens caresser le haut de sa tête d’une griffe.
- Pourtant il est mortel. Une ssseule morsure et les neurotoxines de ssson poison vont ssse répandre dans vos veines. Votre cœur sss’arrêtera alors sssauf si vous étouffez avant.
Une mort lente, ignoble et particulièrement douloureuse.
- Mais…
Mon regard jaune cherche le sien.
- …il est beau et affectueux. On ne dirait pas comme sssa qu’il peut être aussssi dangereux. Un peu comme vous.
Mes yeux qui s’étrécissent.
- Lui ne me mordra jamais sssauf sssi je le traite mal car il n’a aucune arrière-pensssée.
De nouveau je viens gratter la tête du serpent.
- Mais les humains sssont vils et inssstables. Et sssouvent dans les plus beaux écrins ssse cachent les êtres les plus sssournois. Même les roses ont des épines.
Je m’approche d’elle, très près, trop près, alors que les effluves de sa féminité titillent mes narines.
- Alors joli ssserpent, comme être sssure que tu ne me mordras pas sssi je t’accepte près de moi ?
Invité
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Elle observa le serpent avec ses beaux yeux, en agitant discrètement les doigts, bien soulagé de ne pas avoir eu a se défendre réellement. C’était donc bel et bien un test, comme prévu. Son interlocutrice semblait pouvoir parler aux serpents. Un pouvoir bien intéressant, qui correspondait bien a sa forme hybride.
- J'avais peur que ce soit ça. Un poison. Il est magnifique.
Elle avait dit ça sincèrement. C’était un beau reptile, un bel animal. Mais ca restait une bete. Sans doute avait elle un attrait tout particulier pour eux a cause de son origine aisée a deviner. Elle avait eu des cours sur les hybrides, mais en voir une en vraie lui laissait encore plus prendre conscience de ce que cela représentait.
- Vous ne voulez pas que je morde, et pourtant vous ne m'avez pas vraiment bien traité, avec ce test, ces menaces implicites que vous me faite constamment.
Elle ne disait ça d'une façon absolument pas agressive, plutôt posée et calme. C’était assez vrai. La gorgone faisait ça pour déterminer des hommes de mains fidèles, sans doute, mais sans pouvoir leur faire vraiment confiance, alors elle aurait toujours des soucis, et passerait sa vie a regarder au dessus de son épaule. C’était le problème de vivre de la criminalité. La confiance était rare.
- C'est pour cela que vous ne m'aimez pas ? Car je suis humaine ?
Elle acheva de détacher lentement sa cape, la laissant définitivement tomber sur le sol. Elle fixait toujours la femme, et le mouvement de cape ne fit que renforcer son odeur féminine. C’était définitivement une séductrice, elle faisait ça intentionnellement, peut être ? Difficile a déterminer. Mais elle n’était de toute façon clairement pas un gamin des rues. Elle était trop habile pour ça. Quelqu'un lui avait forcément apprit.
- Mais les humains ne sont pas forcément plus gentil avec les autres humains. Je...je ne sais pas comment je peux vous montrer que je suis quelqu'un de confiance, mais je peux vous montrer que je comprend ce que vous voulez dire. Que je comprend la peur qui vous habite a chaque fois que vous posez les yeux sur moi.
Elle s'écarta d'un pas, jusqu'à une table ou se trouvait de l'eau. Elle prit une serviette qui traînait la et la plongea dans le pichet, pour l'imbiber du liquide.
- Pas d’inquiétude, ma dame. Je vous montre simplement.
Elle détacha le lacet tenant la chemise humide contre sa peau, et la laissa glisser de ses épaules, révélant sa peau ambrée. Elle la laissa glisser assez pour révéler ses épaules jusqu'aux coudes, le dessus de sa poitrine, légèrement modeste mais ferme et attrayante, la chaleur ambiante faisant se surélevé très légèrement la féminité surmontant ses deux petites collines de chair. Son dos également, immaculés en apparence. Elle passa doucement le linge humide sur son bras, consciencieusement.
- La vie n'est aisée pour personne. Je le sais. Je suis désolée si je vous ai inquiétée. En posant le pied dans votre ville...dans cette maison face a vous. Mais je ne ment pas. Vous etes vraiment belle. Et je comprend vos inquiétudes et votre tourmente.
Elle se retourna de profil par rapport a la femme serpent, la laissant admirer ses courbes, sa peau...et soudainement, en posant les yeux plus fixement sur l'épaule en question...la peau bien plus blanche que le reste de son corps...maculés de cicatrices, anciennes, balafres sabrant sa peau, comme preuve du temps. De véritables scarifications, sauf qu'elle ne se les étaient pas faites elle même. De ce coté ci, elles recouvraient toute la peau du coude jusqu'à la base du cou. La peau avait reprit ses droits sans parvenir a effacer les stigmates d'une enfance d'esclavage.
- Je me soumet a vos crocs.
- J'avais peur que ce soit ça. Un poison. Il est magnifique.
Elle avait dit ça sincèrement. C’était un beau reptile, un bel animal. Mais ca restait une bete. Sans doute avait elle un attrait tout particulier pour eux a cause de son origine aisée a deviner. Elle avait eu des cours sur les hybrides, mais en voir une en vraie lui laissait encore plus prendre conscience de ce que cela représentait.
- Vous ne voulez pas que je morde, et pourtant vous ne m'avez pas vraiment bien traité, avec ce test, ces menaces implicites que vous me faite constamment.
Elle ne disait ça d'une façon absolument pas agressive, plutôt posée et calme. C’était assez vrai. La gorgone faisait ça pour déterminer des hommes de mains fidèles, sans doute, mais sans pouvoir leur faire vraiment confiance, alors elle aurait toujours des soucis, et passerait sa vie a regarder au dessus de son épaule. C’était le problème de vivre de la criminalité. La confiance était rare.
- C'est pour cela que vous ne m'aimez pas ? Car je suis humaine ?
Elle acheva de détacher lentement sa cape, la laissant définitivement tomber sur le sol. Elle fixait toujours la femme, et le mouvement de cape ne fit que renforcer son odeur féminine. C’était définitivement une séductrice, elle faisait ça intentionnellement, peut être ? Difficile a déterminer. Mais elle n’était de toute façon clairement pas un gamin des rues. Elle était trop habile pour ça. Quelqu'un lui avait forcément apprit.
- Mais les humains ne sont pas forcément plus gentil avec les autres humains. Je...je ne sais pas comment je peux vous montrer que je suis quelqu'un de confiance, mais je peux vous montrer que je comprend ce que vous voulez dire. Que je comprend la peur qui vous habite a chaque fois que vous posez les yeux sur moi.
Elle s'écarta d'un pas, jusqu'à une table ou se trouvait de l'eau. Elle prit une serviette qui traînait la et la plongea dans le pichet, pour l'imbiber du liquide.
- Pas d’inquiétude, ma dame. Je vous montre simplement.
Elle détacha le lacet tenant la chemise humide contre sa peau, et la laissa glisser de ses épaules, révélant sa peau ambrée. Elle la laissa glisser assez pour révéler ses épaules jusqu'aux coudes, le dessus de sa poitrine, légèrement modeste mais ferme et attrayante, la chaleur ambiante faisant se surélevé très légèrement la féminité surmontant ses deux petites collines de chair. Son dos également, immaculés en apparence. Elle passa doucement le linge humide sur son bras, consciencieusement.
- La vie n'est aisée pour personne. Je le sais. Je suis désolée si je vous ai inquiétée. En posant le pied dans votre ville...dans cette maison face a vous. Mais je ne ment pas. Vous etes vraiment belle. Et je comprend vos inquiétudes et votre tourmente.
Elle se retourna de profil par rapport a la femme serpent, la laissant admirer ses courbes, sa peau...et soudainement, en posant les yeux plus fixement sur l'épaule en question...la peau bien plus blanche que le reste de son corps...maculés de cicatrices, anciennes, balafres sabrant sa peau, comme preuve du temps. De véritables scarifications, sauf qu'elle ne se les étaient pas faites elle même. De ce coté ci, elles recouvraient toute la peau du coude jusqu'à la base du cou. La peau avait reprit ses droits sans parvenir a effacer les stigmates d'une enfance d'esclavage.
- Je me soumet a vos crocs.
Invité
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Beaucoup de gens craignent les serpents, une peur a laquelle on a même donné un nom, herpétophobie. Mais encore plus nombreux sont ceux qui éprouvent une forme de répulsion envers les reptiles en tout genre. La fascination ou l’attirance pour les serpents est beaucoup plus rare cependant. Alors que dire de moi, qui suis une hybride contre-nature, mélange de serpent et d’humaine.
Pourtant je ne vois aucune crainte dans le regard de la jeune femme et ne décèle aucun mensonge dans ses paroles. Le serpent mortel enroulé autour de mon bras ne lui fait pas peur et elle n’éprouve pas de rejet ou de dégoût pour ma personne ce qui est très perturbant.
- C'est pour cela que vous ne m'aimez pas ? Car je suis humaine ?
Touché. J’éprouve une forme d’aversion pour l’humanité. Certains diront qu’elle est légitime aux vues de ce que les humains m’ont fait subir. D’autres qu’elle est exagérée. Mais c’est un peu plus complexe que cela. J’aime mes petits moineaux, ces orphelins des rues, ces désœuvrés, ces mendiants oubliés de tous. Pourtant la plupart sont des humains comme elle.
Non, le problème c’est qu’elle est magnifique, une beauté pure qu’on rencontre rarement surtout dans les bas-fonds crasseux de cette ville. Et, malgré moi, je lui envie sa beauté car j’aurai tellement aimé être comme elle. Sa perfection est comme une insulte à ma monstruosité et je lui en veux pour ça.
Pourtant sa voix change imperceptiblement, à la douceur se mêle une forme de souffrance alors qu’elle laisse sa cape tomber sur le sol. Je la regarde sans trop savoir ce qu’elle cherche à faire. Elle commence alors à se déshabiller, laissant glisser le haut de sa chemise sur ses épaules, révélant des formes généreuses qui ne font qu’exacerber sa beauté. Sa peau semble immaculée, luisante à cause de la sueur. Mais lorsqu’elle passe la serviette sur sa peau nue, la vérité éclate, ignoble et douloureuse…
Mon cœur manque un battement alors qu’elle dévoile ses blessures. Elle aussi est marquée, marquée dans sa chair, mais encore plus surement marquée dans son cœur et dans son âme. J’ai, durant des années, voulu effacer ma différence, arracher mes écailles car les voir était une souffrance. Et la femme en face de moi, cette fleur apparemment magnifique cache elle aussi ses imperfections sous des onguents. Mais ses imperfections ne sont pas naturelles.
J’approche sans un mot, détaillant les lignes blanches qui strient sa peau légèrement halée. Et je sens la colère gronder en moi, une haine profonde pour ceux qui ont fait ça. Je ne peux qu’imaginer la douleur qu’elle a dû ressentir à chaque fois que son corps était lacéré, sa peau arrachée jusqu’au sang. Il y en a tellement, laissant tant de questions en suspens. S’est-elle rebellée pour mériter un tel châtiment ? Quels êtres assez cruels peuvent vouloir souiller une telle beauté ?
Ma main s’envole et je touche sa peau du dos de mes griffes, doucement, délicatement. Je suis les lignes blanches, ces cicatrices ignobles, comme pour m’imprégner de son histoire, essayer de comprendre l’inconcevable. Elle a raison, l’homme est un loup pour l’homme, il est cruel même avec les siens, les forts tourmentant les faibles. Pour quoi ? Le plaisir, le pouvoir, l’argent ? Et je ressens soudain de la compassion pour cette femme, de la compassion et une forme d’admiration car, comme moi, elle a survécu à ses blessures et, même si elle est marquée à vie, elle reste fière et sure d’elle. Sa beauté plastique s’efface alors car elle ne représente rien d’autre qu’un bel écrin. Un bel écrin dans lequel vit un joyau meurtri. Et elle n'en est que plus magnifique…
- Tu ne devrais pas les cacher.
Ma main qui se pose bien à plat au niveau de son omoplate. Sa peau est chaude, très chaude et j’aime ça.
- Je ne veux pas de ta sssoumissssion. Je ne sssuis pas comme ssseux qui t’ont fait sssa.
Un soupir et ma main quitte sa peau, alors que je la contourne pour lui faire face.
- Je ne peux pas y arriver ssseule. Je le sssais. Je veux donner de l’essspoir aux gens qui sssouffrent comme nous avons sssouffert. Défendre ssseux que la République ignore tandis qu’elle jette un voile pudique sssur la misère qu’elle a elle-même provoqué. J’ai besoin de gens qui partagent ma vision et qui sssoient près à me sssuivre pour qu’on entende enfin la voix de ssseux qui sssouffrent.
Mes mains viennent remettre sa chemise convenablement.
- Sssi tu veux m’offrir quelque chose, alors offre moi ta loyauté et mets tes atouts aux ssservissses de notre cause.
Un léger sourire s’inscrit sur mes lèvres, rare sourire alors que je pose une main sur sa joue.
- Tu sssais ssse qu’est la sssouffranssse mieux que quiconque. Elle est inssscrite jusssque dans ta chair. Pourtant tu es forte et fière. Aides-moi.
Pourtant je ne vois aucune crainte dans le regard de la jeune femme et ne décèle aucun mensonge dans ses paroles. Le serpent mortel enroulé autour de mon bras ne lui fait pas peur et elle n’éprouve pas de rejet ou de dégoût pour ma personne ce qui est très perturbant.
- C'est pour cela que vous ne m'aimez pas ? Car je suis humaine ?
Touché. J’éprouve une forme d’aversion pour l’humanité. Certains diront qu’elle est légitime aux vues de ce que les humains m’ont fait subir. D’autres qu’elle est exagérée. Mais c’est un peu plus complexe que cela. J’aime mes petits moineaux, ces orphelins des rues, ces désœuvrés, ces mendiants oubliés de tous. Pourtant la plupart sont des humains comme elle.
Non, le problème c’est qu’elle est magnifique, une beauté pure qu’on rencontre rarement surtout dans les bas-fonds crasseux de cette ville. Et, malgré moi, je lui envie sa beauté car j’aurai tellement aimé être comme elle. Sa perfection est comme une insulte à ma monstruosité et je lui en veux pour ça.
Pourtant sa voix change imperceptiblement, à la douceur se mêle une forme de souffrance alors qu’elle laisse sa cape tomber sur le sol. Je la regarde sans trop savoir ce qu’elle cherche à faire. Elle commence alors à se déshabiller, laissant glisser le haut de sa chemise sur ses épaules, révélant des formes généreuses qui ne font qu’exacerber sa beauté. Sa peau semble immaculée, luisante à cause de la sueur. Mais lorsqu’elle passe la serviette sur sa peau nue, la vérité éclate, ignoble et douloureuse…
Mon cœur manque un battement alors qu’elle dévoile ses blessures. Elle aussi est marquée, marquée dans sa chair, mais encore plus surement marquée dans son cœur et dans son âme. J’ai, durant des années, voulu effacer ma différence, arracher mes écailles car les voir était une souffrance. Et la femme en face de moi, cette fleur apparemment magnifique cache elle aussi ses imperfections sous des onguents. Mais ses imperfections ne sont pas naturelles.
J’approche sans un mot, détaillant les lignes blanches qui strient sa peau légèrement halée. Et je sens la colère gronder en moi, une haine profonde pour ceux qui ont fait ça. Je ne peux qu’imaginer la douleur qu’elle a dû ressentir à chaque fois que son corps était lacéré, sa peau arrachée jusqu’au sang. Il y en a tellement, laissant tant de questions en suspens. S’est-elle rebellée pour mériter un tel châtiment ? Quels êtres assez cruels peuvent vouloir souiller une telle beauté ?
Ma main s’envole et je touche sa peau du dos de mes griffes, doucement, délicatement. Je suis les lignes blanches, ces cicatrices ignobles, comme pour m’imprégner de son histoire, essayer de comprendre l’inconcevable. Elle a raison, l’homme est un loup pour l’homme, il est cruel même avec les siens, les forts tourmentant les faibles. Pour quoi ? Le plaisir, le pouvoir, l’argent ? Et je ressens soudain de la compassion pour cette femme, de la compassion et une forme d’admiration car, comme moi, elle a survécu à ses blessures et, même si elle est marquée à vie, elle reste fière et sure d’elle. Sa beauté plastique s’efface alors car elle ne représente rien d’autre qu’un bel écrin. Un bel écrin dans lequel vit un joyau meurtri. Et elle n'en est que plus magnifique…
- Tu ne devrais pas les cacher.
Ma main qui se pose bien à plat au niveau de son omoplate. Sa peau est chaude, très chaude et j’aime ça.
- Je ne veux pas de ta sssoumissssion. Je ne sssuis pas comme ssseux qui t’ont fait sssa.
Un soupir et ma main quitte sa peau, alors que je la contourne pour lui faire face.
- Je ne peux pas y arriver ssseule. Je le sssais. Je veux donner de l’essspoir aux gens qui sssouffrent comme nous avons sssouffert. Défendre ssseux que la République ignore tandis qu’elle jette un voile pudique sssur la misère qu’elle a elle-même provoqué. J’ai besoin de gens qui partagent ma vision et qui sssoient près à me sssuivre pour qu’on entende enfin la voix de ssseux qui sssouffrent.
Mes mains viennent remettre sa chemise convenablement.
- Sssi tu veux m’offrir quelque chose, alors offre moi ta loyauté et mets tes atouts aux ssservissses de notre cause.
Un léger sourire s’inscrit sur mes lèvres, rare sourire alors que je pose une main sur sa joue.
- Tu sssais ssse qu’est la sssouffranssse mieux que quiconque. Elle est inssscrite jusssque dans ta chair. Pourtant tu es forte et fière. Aides-moi.
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Elle n’était pas totalement certaine du bienfait de ce qu'elle venait de faire, mais visiblement, ca avait tapé juste. La gorgone sembla baisser sa garde un instant, ce fut visible dans son regard. Elle cessa un bref instant de respirer, les yeux fixés sur les marques indélébiles qui allaient la suivre toute sa vie. Elle s'en moquait un peu de les avoir. Elles étaient la, et elle vivait avec. C’était simplement un problème pour le travaille.
Elia la suivit des yeux quand elle approcha, et baissa les yeux pour eviter son regard. Elle caressa doucement son épaule, comme subjugué. Peut etre etait ce un de ses trucs ? Un de ses fantasmes ? Ou au contraire, allait elle exploser de fureur et la chasser ou l'attaquer ? Dans tout les cas, la chaleur infernale devenait maintenant pesante.
La femme parla soudainement avec beaucoup plus de douceur, n'essayant plus simplement de l'effrayer. Elle lui parlait avec délicatesse et compassion, comme en voyant un reflet dans un miroir. Elia hocha doucement la tete. La cause dont elle parlait, elle évoquait quelque chose dans le cœur de la jeune femme, plus profondément que ce qu'elle aurait bien voulue avouer. Cela la ramenait a bien des années en arriere.
- Je les caches car ce n'est pas pratique. Je n'en ai pas honte, ma dame.
Elle était surprise que l'hybride passe aussi rapidement de la menace clair, physique et mentale, a la demande douce. De l'aide, c’était ce qu'elle voulait. Pour protéger les siens, les gens comme elle. Et sans doute les jeunes gens comme Elia avait été longtemps avant. Avant que sa vie ne change. Elle se souvenait encore de la rue, du bordel, des coups, comme si ils venaient d'avoir lieu. La demande lui parla.
- Je ne sais pas. Je ne suis qu'une voleuse. Peut etre un peu douée, mais ca ne change pas la finalité de la chose. Quand a la loyauté...
Sa loyauté appartenait déjà a quelqu'un. C’était difficile de dire qu'elle voulait bien le faire a nouveau tout naturellement sans se trahir, car elle pouvait mentir aux autres, mais c’était bien plus difficile que de se mentir a soi même.
- Je n'ai jamais été douée pour obéir. Je ne comptais pas me soumettre a vous, dés le départ...je préfére...une collaboration. Une alliance. Je ne veux pas d'un maitre ou d'un esclave. Etre en haut ou en bas...peut m'importe. Je veux simplement...une amie.
Elle baissa les mains sur la griffe venant caresser sa joue, puis la main tout entiere, et sans réfléchir beaucoup plus longtemps, elle leva sa main, et la posa par dessus la main lui caressant le visage. Elle caressa doucement une écaille en avançant sur son bras, et la fixa soudainement du regard, comme pour lui prouver qu'elle n'avait pas de crainte. Qu'elle voulait autre chose.
- Je ne sais pas si je pourrais vous etre vraiment utile...mais je veux bien essayer. Mais c'est donnant – donnant. Nous agissons ensemble.
Comme dans tout les groupes dont elle avait fait parti, elle n'avait jamais rabaissé quelqu'un, et écoutait tout le monde parlait, les avaient même encouragé a le faire. Ssisska avait du entendre cette façon de faire qu'elle avait mit en place pour faire ses coups. Elle etait rebelle, mais avait un grand cœur.
Et ça, ce n'etait pas un personnage. C'etait vraiment elle.
Elia la suivit des yeux quand elle approcha, et baissa les yeux pour eviter son regard. Elle caressa doucement son épaule, comme subjugué. Peut etre etait ce un de ses trucs ? Un de ses fantasmes ? Ou au contraire, allait elle exploser de fureur et la chasser ou l'attaquer ? Dans tout les cas, la chaleur infernale devenait maintenant pesante.
La femme parla soudainement avec beaucoup plus de douceur, n'essayant plus simplement de l'effrayer. Elle lui parlait avec délicatesse et compassion, comme en voyant un reflet dans un miroir. Elia hocha doucement la tete. La cause dont elle parlait, elle évoquait quelque chose dans le cœur de la jeune femme, plus profondément que ce qu'elle aurait bien voulue avouer. Cela la ramenait a bien des années en arriere.
- Je les caches car ce n'est pas pratique. Je n'en ai pas honte, ma dame.
Elle était surprise que l'hybride passe aussi rapidement de la menace clair, physique et mentale, a la demande douce. De l'aide, c’était ce qu'elle voulait. Pour protéger les siens, les gens comme elle. Et sans doute les jeunes gens comme Elia avait été longtemps avant. Avant que sa vie ne change. Elle se souvenait encore de la rue, du bordel, des coups, comme si ils venaient d'avoir lieu. La demande lui parla.
- Je ne sais pas. Je ne suis qu'une voleuse. Peut etre un peu douée, mais ca ne change pas la finalité de la chose. Quand a la loyauté...
Sa loyauté appartenait déjà a quelqu'un. C’était difficile de dire qu'elle voulait bien le faire a nouveau tout naturellement sans se trahir, car elle pouvait mentir aux autres, mais c’était bien plus difficile que de se mentir a soi même.
- Je n'ai jamais été douée pour obéir. Je ne comptais pas me soumettre a vous, dés le départ...je préfére...une collaboration. Une alliance. Je ne veux pas d'un maitre ou d'un esclave. Etre en haut ou en bas...peut m'importe. Je veux simplement...une amie.
Elle baissa les mains sur la griffe venant caresser sa joue, puis la main tout entiere, et sans réfléchir beaucoup plus longtemps, elle leva sa main, et la posa par dessus la main lui caressant le visage. Elle caressa doucement une écaille en avançant sur son bras, et la fixa soudainement du regard, comme pour lui prouver qu'elle n'avait pas de crainte. Qu'elle voulait autre chose.
- Je ne sais pas si je pourrais vous etre vraiment utile...mais je veux bien essayer. Mais c'est donnant – donnant. Nous agissons ensemble.
Comme dans tout les groupes dont elle avait fait parti, elle n'avait jamais rabaissé quelqu'un, et écoutait tout le monde parlait, les avaient même encouragé a le faire. Ssisska avait du entendre cette façon de faire qu'elle avait mit en place pour faire ses coups. Elle etait rebelle, mais avait un grand cœur.
Et ça, ce n'etait pas un personnage. C'etait vraiment elle.
Invité
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Mes yeux se plissent lorsqu’elle dit chercher une… amie. A vrai dire le concept même d’amitié m’effraie, sans que je ne puisse trop expliquer pourquoi. La crainte peut-être à terme d’être rejetée pour ce que je suis, ou, plus insidieusement, l’impression que toute amitié ne serait que factice pour pouvoir me faire espérer puis souffrir. J’ai vécu si longtemps repliée sur moi-même que je me suis enferrée dans une solitude étrange peuplée uniquement de ces serpents que je fais venir des quatre coins du Sekaï.
Je frémis légèrement lorsque sa main vient se poser sans crainte sur la mienne. Ma peau à cet endroit, et sur tout mon avant-bras, est couverte d’écailles, des écailles vertes au reflets bruns, des écailles étrangement lisses et douces. Je n’aime pas que l’on me touche, car le souvenir prégnant de douleurs subies remonte invariablement à la surface. Pourtant, le contact de ses mains n’a rien à voir avec ceux des autres, les doigts glissent lentement sur mes écailles et la sensation est loin d’être désagréable.
Pourtant j’ôte ma main de sa joue d’un mouvement sec, avant de me reculer de quelques pas, cachant le poignet qu’elle a caressé de mes doigts comme si j’en avais honte. Elle m’a troublé d’un simple geste pourtant innocent et je m’en veux de montrer cette faiblesse à cette quasi-inconnue. Elle devrait avoir peur ou au moins ressentir du dégoût pour ma nature d’hybride serpentine. Elle ne devrait pas s’intéresser à moi, surtout que je ne ressens aucune malice dans ses intentions.
Les tentacules sur ma tête semblent exprimer eux-aussi mon trouble, s’agitant doucement sans savoir quelle posture adopter.
Pourtant j’essaie de lui répondre sans montrer d’hésitations.
- Je n’ai pas l’habitude d’agir avec quelqu’un.
Je suis un être solitaire, agissant dans l’ombre en bougeant mes pions en secret.
- Je ne te demande pas d’être mon esclave, mais de partager ma vision et d’obéir à mes ordres. L’avantage c’est que tu pourras m’approcher sans intermédiaires. De toute manière qu’as-tu à m’offrir qui puisse justifier de sceller une alliance ? Comme tu l’as dit tu n’es qu’une voleuse, même si je suis certaine que tu es bien plus douée que ce que tu veux bien l’admettre. Quant à savoir si tu peux m’être utile…
Je croise mes mains sur mon ventre semblant enfin reprendre contenance après cette faiblesse passagère.
- …je compte bien en juger en te demandant d’effectuer quelques missions pour moi. Histoire de pouvoir évaluer tes compétences et tes capacités. Qu’en dis-tu ?
Je frémis légèrement lorsque sa main vient se poser sans crainte sur la mienne. Ma peau à cet endroit, et sur tout mon avant-bras, est couverte d’écailles, des écailles vertes au reflets bruns, des écailles étrangement lisses et douces. Je n’aime pas que l’on me touche, car le souvenir prégnant de douleurs subies remonte invariablement à la surface. Pourtant, le contact de ses mains n’a rien à voir avec ceux des autres, les doigts glissent lentement sur mes écailles et la sensation est loin d’être désagréable.
Pourtant j’ôte ma main de sa joue d’un mouvement sec, avant de me reculer de quelques pas, cachant le poignet qu’elle a caressé de mes doigts comme si j’en avais honte. Elle m’a troublé d’un simple geste pourtant innocent et je m’en veux de montrer cette faiblesse à cette quasi-inconnue. Elle devrait avoir peur ou au moins ressentir du dégoût pour ma nature d’hybride serpentine. Elle ne devrait pas s’intéresser à moi, surtout que je ne ressens aucune malice dans ses intentions.
Les tentacules sur ma tête semblent exprimer eux-aussi mon trouble, s’agitant doucement sans savoir quelle posture adopter.
Pourtant j’essaie de lui répondre sans montrer d’hésitations.
- Je n’ai pas l’habitude d’agir avec quelqu’un.
Je suis un être solitaire, agissant dans l’ombre en bougeant mes pions en secret.
- Je ne te demande pas d’être mon esclave, mais de partager ma vision et d’obéir à mes ordres. L’avantage c’est que tu pourras m’approcher sans intermédiaires. De toute manière qu’as-tu à m’offrir qui puisse justifier de sceller une alliance ? Comme tu l’as dit tu n’es qu’une voleuse, même si je suis certaine que tu es bien plus douée que ce que tu veux bien l’admettre. Quant à savoir si tu peux m’être utile…
Je croise mes mains sur mon ventre semblant enfin reprendre contenance après cette faiblesse passagère.
- …je compte bien en juger en te demandant d’effectuer quelques missions pour moi. Histoire de pouvoir évaluer tes compétences et tes capacités. Qu’en dis-tu ?
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- Obeir aux ordres...
Elle avait au départ songé accepter tous les ordres possibles du moment que cela pouvait lui assurer une place. Mais désormais, après avoir eu cette entrevue, elle avait un peu changé d'opinion. La femme serpent ne semblait pas si méchante comme ça. C’était plutôt de la crainte et de la circonspection que la jeune femme avait pu déceler, notamment au travers de tous les petits arrêts qu'elle avait eu lors de certaines phrases de la Reikoise.
- Je peux faire ça oui...
Mais elle avait l'impression que l'hybride aurait, a terme, eu plus d’intérêt a avoir une alliée qu'un sous-fifre de plus. Surtout pour quelqu'un de doué. Il valait mieux la sécurisé avant qu'elle ne trouve un autre boss. Donc si elle ne le faisait pas...c’était probablement qu'elle n’était pas sereine.
- Mais je suis un peu une vilaine fille...ca m'arrive de mettre des choses dans ma poche...j'espere que ca ne vous fais pas trop peur.
Elle lui sourit franchement, et recula, récupérant sa cape, et commençant a rassembler ses cheveux pour les dissimuler sous sa casquette. En deux temps trois mouvements, elle avait de nouveau une apparence masculine qui, en connaissant son véritable sexe, lui donnait un charme masculin par dessus sa féminité plutôt charmante.
- Je suppose que vous me contacterez pour les missions ?
Elle jeta un œil vers le coffre, mais les documents étaient toujours dissimulés dans sa cape et c’était bien ce qui l’intéressait vraiment, dans le lot. Elle pourrait les communiquer a Aurilia. Elle l'ajusta et souffla, la chaleur littéralement insoutenable. Elle était en eau et son odeur s’était rependue dans la pièce. Pas désagréable...
- En tout cas j’étais contente de vous rencontrer. Si vous voulez boire un verre a l'occasion et discuter autrement que pour essayer de me faire peur...j'en serais ravie.
Puis après un petit sourire supplémentaire, elle ajouta d'une voix plus basse.
- J'aime les femmes comme vous.
Elle se retourna dos a elle et se dirigea vers la porte. L'entrevue était probablement terminée. Et meme si la Gorgone n'avait pas spécifiquement annoncée la fin, Elia jugea elle même que c’était bon. Encore une façon de montrer qu'elle n'avait aucune crainte et qu'elle n'etait pas aux ordres, elle le faisait parce qu'elle voulait bien, rien de plus. Elle posa la main sur la poignée brûlante...et se retourna soudainement.
- Ne restez pas trop seule dans les ténèbres. Car a force, la lumiere deviendra trop insupportable pour s'y tenir.
Et dans un dernier sourire, ses yeux attrapant ceux de la femme serpent une breve seconde.
- Moi, je peux être une lumière agréable pour vos yeux.
Elle ouvrit la porte et sortit a l’extérieur, la fermant gentiment, sans la claquer. Le frais lui fit quasiment un choc thermique et elle du rester immobile une seconde pour que son corps fasse la transition. Elle avait fait le gros du boulot, pour sa première mission. Elle n'avait plus qu'a achever de gagner la confiance de la tauliere des bas-fonds. Elle avait encore du travail devant elle.
Elle avait au départ songé accepter tous les ordres possibles du moment que cela pouvait lui assurer une place. Mais désormais, après avoir eu cette entrevue, elle avait un peu changé d'opinion. La femme serpent ne semblait pas si méchante comme ça. C’était plutôt de la crainte et de la circonspection que la jeune femme avait pu déceler, notamment au travers de tous les petits arrêts qu'elle avait eu lors de certaines phrases de la Reikoise.
- Je peux faire ça oui...
Mais elle avait l'impression que l'hybride aurait, a terme, eu plus d’intérêt a avoir une alliée qu'un sous-fifre de plus. Surtout pour quelqu'un de doué. Il valait mieux la sécurisé avant qu'elle ne trouve un autre boss. Donc si elle ne le faisait pas...c’était probablement qu'elle n’était pas sereine.
- Mais je suis un peu une vilaine fille...ca m'arrive de mettre des choses dans ma poche...j'espere que ca ne vous fais pas trop peur.
Elle lui sourit franchement, et recula, récupérant sa cape, et commençant a rassembler ses cheveux pour les dissimuler sous sa casquette. En deux temps trois mouvements, elle avait de nouveau une apparence masculine qui, en connaissant son véritable sexe, lui donnait un charme masculin par dessus sa féminité plutôt charmante.
- Je suppose que vous me contacterez pour les missions ?
Elle jeta un œil vers le coffre, mais les documents étaient toujours dissimulés dans sa cape et c’était bien ce qui l’intéressait vraiment, dans le lot. Elle pourrait les communiquer a Aurilia. Elle l'ajusta et souffla, la chaleur littéralement insoutenable. Elle était en eau et son odeur s’était rependue dans la pièce. Pas désagréable...
- En tout cas j’étais contente de vous rencontrer. Si vous voulez boire un verre a l'occasion et discuter autrement que pour essayer de me faire peur...j'en serais ravie.
Puis après un petit sourire supplémentaire, elle ajouta d'une voix plus basse.
- J'aime les femmes comme vous.
Elle se retourna dos a elle et se dirigea vers la porte. L'entrevue était probablement terminée. Et meme si la Gorgone n'avait pas spécifiquement annoncée la fin, Elia jugea elle même que c’était bon. Encore une façon de montrer qu'elle n'avait aucune crainte et qu'elle n'etait pas aux ordres, elle le faisait parce qu'elle voulait bien, rien de plus. Elle posa la main sur la poignée brûlante...et se retourna soudainement.
- Ne restez pas trop seule dans les ténèbres. Car a force, la lumiere deviendra trop insupportable pour s'y tenir.
Et dans un dernier sourire, ses yeux attrapant ceux de la femme serpent une breve seconde.
- Moi, je peux être une lumière agréable pour vos yeux.
Elle ouvrit la porte et sortit a l’extérieur, la fermant gentiment, sans la claquer. Le frais lui fit quasiment un choc thermique et elle du rester immobile une seconde pour que son corps fasse la transition. Elle avait fait le gros du boulot, pour sa première mission. Elle n'avait plus qu'a achever de gagner la confiance de la tauliere des bas-fonds. Elle avait encore du travail devant elle.
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