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Elia marchait a grands pas dans les rues sombres de la capitale. Il était une heure ou les gens rentraient d'une longue journée de labeur, alors qu'elle, sortait pour aller vers sa mission du jour. Emmitouflé dans une cape de voyage, elle se dirigeait vers le lieu de son rendez-vous.
Aurilia l'avait prévenue uniquement la veille. Elle avait trouvé un nouveau precepteur, venant d'une famille importante du Reike, apte a lui apprendre les bases de l'économie, de la finance, et de pousser un peu plus loin sa connaissance des chiffres. Elle etait douée avec les lettres, mais elle savait simplement compter et faire des opérations jusqu'à un certains points, et elle ne s'etait jamais vraiment concentré sur ce domaine. Alors que les mathématiques et tout ce qui en découlait pouvait devenir une porte d'entrée extrêmement pratique dans des milieux comme les Universités de Republique.
Elle n'avait que 16 ans, mais c’était déjà une tête bien faite, ingurgitant avec talent et facilité tous les savoir qu'on lui exposait, avec une joie et un plaisir d'apprendre véritable. Elle avait encore les cheveux assez court, mais depuis quelques mois, elle avait commencé a se les laisser pousser.
Elle était également dans la période ou ses hanches devenaient un peu plus large, ou sa chute de rein gagnait en profondeur et ou elle prenait quelques courbes au niveau de la poitrine. Sa féminité gagnait en importance au rythme de l'avancée de sa puberté.
L'endroit était un manoir, ou elle avait rendez-vous. La famille Reys posait des contrôleurs de génération en génération, et était un des piliers de l'économie de l'Empire, régime après régime, sans jamais manquer a son devoir. Et visiblement, c’était avec le fils de la famille qu'elle devait passer du temps pour une première leçon.
Elle aurait été plus a l'aise avec une femme, mais c’était ainsi, elle n'avait pas le choix, et elle n'aurait aucune difficulté a se faire apprécier de lui, elle en était sur. Elle avait même vaincu les leçons de maître Afosios. Et en terme de difficulté, c’était un tout autre niveau.
Elle arriva finalement devant les grandes portes de l'endroit, aprés avoir traversé une belle cour. Elle prit l'anneau de la porte et tapa trois coup contre le panneau de bois, avec vigueur. Prete a se présenter.
Aurilia l'avait prévenue uniquement la veille. Elle avait trouvé un nouveau precepteur, venant d'une famille importante du Reike, apte a lui apprendre les bases de l'économie, de la finance, et de pousser un peu plus loin sa connaissance des chiffres. Elle etait douée avec les lettres, mais elle savait simplement compter et faire des opérations jusqu'à un certains points, et elle ne s'etait jamais vraiment concentré sur ce domaine. Alors que les mathématiques et tout ce qui en découlait pouvait devenir une porte d'entrée extrêmement pratique dans des milieux comme les Universités de Republique.
Elle n'avait que 16 ans, mais c’était déjà une tête bien faite, ingurgitant avec talent et facilité tous les savoir qu'on lui exposait, avec une joie et un plaisir d'apprendre véritable. Elle avait encore les cheveux assez court, mais depuis quelques mois, elle avait commencé a se les laisser pousser.
Elle était également dans la période ou ses hanches devenaient un peu plus large, ou sa chute de rein gagnait en profondeur et ou elle prenait quelques courbes au niveau de la poitrine. Sa féminité gagnait en importance au rythme de l'avancée de sa puberté.
L'endroit était un manoir, ou elle avait rendez-vous. La famille Reys posait des contrôleurs de génération en génération, et était un des piliers de l'économie de l'Empire, régime après régime, sans jamais manquer a son devoir. Et visiblement, c’était avec le fils de la famille qu'elle devait passer du temps pour une première leçon.
Elle aurait été plus a l'aise avec une femme, mais c’était ainsi, elle n'avait pas le choix, et elle n'aurait aucune difficulté a se faire apprécier de lui, elle en était sur. Elle avait même vaincu les leçons de maître Afosios. Et en terme de difficulté, c’était un tout autre niveau.
Elle arriva finalement devant les grandes portes de l'endroit, aprés avoir traversé une belle cour. Elle prit l'anneau de la porte et tapa trois coup contre le panneau de bois, avec vigueur. Prete a se présenter.
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Elle s'inclina aussitôt en réponse, un peu surprise de se retrouver face a un homme aussi jeune. C’était vrai qu'on lui avait que ce serait le fils de la famille qui se chargerais de son tutorat, mais celui ci avait l'air vraiment jeune. Il devait avoir dans la vingtaine, a tout casser, et elle s’était attendue a ce que sa mère lui trouve un vieux comptable extrêmement expérimenté pour lui faire la leçon. Ce Reys devait être bon, pour qu'elle accepte de lui confier sa fille unique.
- C'est un honneur de faire votre connaissance, maître Reys. Je suis Elia Steren, en effet. Ce serait avec joie que vous m'appeliez Elia.
Elle le suivit, sa cape légèrement au dessus du sol. Il faisait un peu froid, vu l'époque, et elle la garda serré contre elle. Comme toute les grandes maisons, difficile a chauffer, il ferait plus chaud en allant vers les pièces principales.
Elle le relooka de dos, en songeant qu'il devait avoir des admiratrices. Fils de très bonne naissance, plutôt beau garçon, avec énormément de connaissances. Il devrait vite monter les échelons. C'etait pour ce jeune d'homme, qu'elle avait apprit son métier. Pour les approcher. Mais elle aurait d'avantage apprécier que ce soit une femme. Et puis elle n’était pas la pour ça.
Après le jardin, elle constata qu'il faisait meilleur, mais que le tout etait assez sobre. Cela lui rappelait la tour ou elle vivait avec Aurillia. Rien de tape a l'oeil. Mais sans doute pas pour les mêmes raisons. Et finalement, ils furent dans le bureau de Tagar. Un endroit tout aussi sobre, mais agréable. Sans doute la ou elle allait passer la soirée.
Elle prit place assise, et posa les yeux sur le gateau, avant d'avoir un sourire. Il avait pensé a tout a l'avance. Elle etait une grande amatrice de thé, depuis son adoption, mais c'etait quelque chose d'assez cher, elle ne voulait pas éxagérer.
- Peut etre un peu aprés ?
Elle sourit, et détacha sa cape, la laissant sur le dossier du siege. Il faisait bon ici. Elle portait un pantalon sérré d'homme, et une chemise blanche remontant jusqu'à sa gorge. Trés sobre. Seul un pendentif marquait une certaine coquetterie, en forme de lune, en argent, tombant au niveau de sa poitrine.
- Déjà, merci beaucoup pour avoir accepté de me rencontrer. J'essayerais de ne pas vous faire perdre votre temps.
Elle inclina la tete a nouveau, avec élégance, grâce, et sobriété, comme lui avait apprit a faire Afosios. Elle avait acquit les bonnes manieres de façon remarquable.
- Dois-je vous appeler Monsieur Reys ? Maitre Reys ? Professeur Reys ?
Elle pencha un peu la tete, déjà curieuse des réponses qu'il pourrait lui apporter.
- C'est un honneur de faire votre connaissance, maître Reys. Je suis Elia Steren, en effet. Ce serait avec joie que vous m'appeliez Elia.
Elle le suivit, sa cape légèrement au dessus du sol. Il faisait un peu froid, vu l'époque, et elle la garda serré contre elle. Comme toute les grandes maisons, difficile a chauffer, il ferait plus chaud en allant vers les pièces principales.
Elle le relooka de dos, en songeant qu'il devait avoir des admiratrices. Fils de très bonne naissance, plutôt beau garçon, avec énormément de connaissances. Il devrait vite monter les échelons. C'etait pour ce jeune d'homme, qu'elle avait apprit son métier. Pour les approcher. Mais elle aurait d'avantage apprécier que ce soit une femme. Et puis elle n’était pas la pour ça.
Après le jardin, elle constata qu'il faisait meilleur, mais que le tout etait assez sobre. Cela lui rappelait la tour ou elle vivait avec Aurillia. Rien de tape a l'oeil. Mais sans doute pas pour les mêmes raisons. Et finalement, ils furent dans le bureau de Tagar. Un endroit tout aussi sobre, mais agréable. Sans doute la ou elle allait passer la soirée.
Elle prit place assise, et posa les yeux sur le gateau, avant d'avoir un sourire. Il avait pensé a tout a l'avance. Elle etait une grande amatrice de thé, depuis son adoption, mais c'etait quelque chose d'assez cher, elle ne voulait pas éxagérer.
- Peut etre un peu aprés ?
Elle sourit, et détacha sa cape, la laissant sur le dossier du siege. Il faisait bon ici. Elle portait un pantalon sérré d'homme, et une chemise blanche remontant jusqu'à sa gorge. Trés sobre. Seul un pendentif marquait une certaine coquetterie, en forme de lune, en argent, tombant au niveau de sa poitrine.
- Déjà, merci beaucoup pour avoir accepté de me rencontrer. J'essayerais de ne pas vous faire perdre votre temps.
Elle inclina la tete a nouveau, avec élégance, grâce, et sobriété, comme lui avait apprit a faire Afosios. Elle avait acquit les bonnes manieres de façon remarquable.
- Dois-je vous appeler Monsieur Reys ? Maitre Reys ? Professeur Reys ?
Elle pencha un peu la tete, déjà curieuse des réponses qu'il pourrait lui apporter.
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- D'accord, Tagar alors.
Elle lui fit un sourire polit, puis se concentra plus attentivement sur ce qu'il lui indiquait. Mathématique, économie, finance. Il parlait avec une certaine pédagogie et la jeune fille songea qu'il était doué pour ça. Il avait peut être pour projet d’être professeur sur un aspect plus professionnel.
Elle se demanda ce qu'il savait exactement sur elle, et plus globalement sur Aurilia, sa mère adoptive, et songea qu'il ne devait pas savoir qu'elle était la pour son entraînement d'espionne. Elle devait être la sous le couvert d’être la fille de cette noble de haut rang qu’était Aurilia. Elle devait donc faire attention a ne pas trop se faire remarquer.
- D'accord, je commence par ça alors. Merci pour le matériel.
Elle se mit a la tache, lui jetant des regards discret de temps a autre. Il avait l'air concentré, travaillant lui même sur des dossiers. Elle se demanda avec curiosité jusqu'à ou il etait déjà impliqué dans les affaires familiales, et elle songea meme que peut etre Aurilia considéré qu'obtenir des informations étaient également une partie intégrante de sa leçon du soir.
Elle fit en sorte de ne pas être trop performante. Elle avait déjà un bon niveau, mais si elle avait tout de suite tout bon, elle allait attirer son attention. Aussi, elle réalisa a la perfection les premiers exercices, et fit consciemment des petites erreurs dans les suivants. Quand elle eu terminée, elle poussa le papyrus dans sa direction.
- J’espère ne pas avoir trop fait d'étourderie.
Même avec ses fautes, elle montrait un niveau plus que correct. Sur dix personnes, du plus faible au meilleur, elle devait être a la deux ou troisième position avec ces résultats.
- Je ne veux pas me montrer trop curieuse mais...vous êtes professeur a plein temps ? Ou bien vous travaillez comme votre père... ? Oh pardon, c'est peut être indiscret ?
Elle lui fit un sourire polit, puis se concentra plus attentivement sur ce qu'il lui indiquait. Mathématique, économie, finance. Il parlait avec une certaine pédagogie et la jeune fille songea qu'il était doué pour ça. Il avait peut être pour projet d’être professeur sur un aspect plus professionnel.
Elle se demanda ce qu'il savait exactement sur elle, et plus globalement sur Aurilia, sa mère adoptive, et songea qu'il ne devait pas savoir qu'elle était la pour son entraînement d'espionne. Elle devait être la sous le couvert d’être la fille de cette noble de haut rang qu’était Aurilia. Elle devait donc faire attention a ne pas trop se faire remarquer.
- D'accord, je commence par ça alors. Merci pour le matériel.
Elle se mit a la tache, lui jetant des regards discret de temps a autre. Il avait l'air concentré, travaillant lui même sur des dossiers. Elle se demanda avec curiosité jusqu'à ou il etait déjà impliqué dans les affaires familiales, et elle songea meme que peut etre Aurilia considéré qu'obtenir des informations étaient également une partie intégrante de sa leçon du soir.
Elle fit en sorte de ne pas être trop performante. Elle avait déjà un bon niveau, mais si elle avait tout de suite tout bon, elle allait attirer son attention. Aussi, elle réalisa a la perfection les premiers exercices, et fit consciemment des petites erreurs dans les suivants. Quand elle eu terminée, elle poussa le papyrus dans sa direction.
- J’espère ne pas avoir trop fait d'étourderie.
Même avec ses fautes, elle montrait un niveau plus que correct. Sur dix personnes, du plus faible au meilleur, elle devait être a la deux ou troisième position avec ces résultats.
- Je ne veux pas me montrer trop curieuse mais...vous êtes professeur a plein temps ? Ou bien vous travaillez comme votre père... ? Oh pardon, c'est peut être indiscret ?
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Elle se sentit un peu vexée par son expression et le regard qu'il avait posé sur elle, mais en même temps, c’était normal, puisqu'elle avait fait des erreurs exprès. Elle allait augmenter son niveau graduellement au rythme de la difficulté, pour toujours etre capable de répondre a au moins deux questions sur trois, sans que ce soit trop visible.
- Oui, pardon Tagar.
Elle inclina respectueusement la tête. Et prit le papier, le survolant des yeux. Elle avait lu une partie des livres déjà écrit ici. Elle allait pouvoir gagner du temps. Elle réprima un sourire quand il évoqua son secrétariat personnel. Il n’était pas capable d'accepter ses rendez-vous lui même ? La noblesse et la bourgeoisie restait un monde qui lui échappait, peut importe le niveau d'importance qu'il pouvait avoir.
Et quand il évoqua le fait qu'il manquerait de patience, elle hocha légèrement la tête, rattachant a son expression précédente quand il avait constaté ses fautes. Au moins il était honnête et reconnaissait des défauts qu'il pouvait avoir. Il n'avait pas l'air d'avoir un ego trop important. Elle songea qu'il serait meilleur professeur que ce qu'il voulait bien admettre. Mais c’était vrai qu'en terme d'importance, son poste actuel devait être bien meilleur. Assistant de son père qui avait un rôle prestigieux et important, il devait apprendre beaucoup.
- Donc nous en parlerons la prochaine fois ? Car je suis déjà capable d'en parler un peu. C'est assez évident. L'organisation même des deux pays est totalement différente. Le Reike est linéaire, avec un chef suprême, et une hiérarchie descendante. Ils n'ont aucun équivalent. Alors que la Republique est tri-partite, avec différent pouvoir qui s'établissent pour créer un équilibre. Forcément, l'économie en est impacté.
Elle essaya de ne pas trop détailler, toujours dans son idée de ne pas paraître trop douée déjà...mais en meme temps si elle faisait trop l'idiote, il allait vite se lasser. Il l'avait dit lui meme, il n'etait pas vraiment patient.
- Oui, pardon Tagar.
Elle inclina respectueusement la tête. Et prit le papier, le survolant des yeux. Elle avait lu une partie des livres déjà écrit ici. Elle allait pouvoir gagner du temps. Elle réprima un sourire quand il évoqua son secrétariat personnel. Il n’était pas capable d'accepter ses rendez-vous lui même ? La noblesse et la bourgeoisie restait un monde qui lui échappait, peut importe le niveau d'importance qu'il pouvait avoir.
Et quand il évoqua le fait qu'il manquerait de patience, elle hocha légèrement la tête, rattachant a son expression précédente quand il avait constaté ses fautes. Au moins il était honnête et reconnaissait des défauts qu'il pouvait avoir. Il n'avait pas l'air d'avoir un ego trop important. Elle songea qu'il serait meilleur professeur que ce qu'il voulait bien admettre. Mais c’était vrai qu'en terme d'importance, son poste actuel devait être bien meilleur. Assistant de son père qui avait un rôle prestigieux et important, il devait apprendre beaucoup.
- Donc nous en parlerons la prochaine fois ? Car je suis déjà capable d'en parler un peu. C'est assez évident. L'organisation même des deux pays est totalement différente. Le Reike est linéaire, avec un chef suprême, et une hiérarchie descendante. Ils n'ont aucun équivalent. Alors que la Republique est tri-partite, avec différent pouvoir qui s'établissent pour créer un équilibre. Forcément, l'économie en est impacté.
Elle essaya de ne pas trop détailler, toujours dans son idée de ne pas paraître trop douée déjà...mais en meme temps si elle faisait trop l'idiote, il allait vite se lasser. Il l'avait dit lui meme, il n'etait pas vraiment patient.
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- Mais ce n'est pas vraiment vrai.
Elle croisa les bras, un peu étonnée par sa véhémence soudaine. Elle n'avait pas eu l'impression qu'il était du genre a vraiment s'agacer, mais elle semblait le voir un peu mieux maintenant. Et en plus de ça, il avait vraiment l'air dévoué a sa profession. Elle n'allait pas en faire un défaut, puisque quelqu'un de dévouer faisait toujours tous sont possibles pour faire les choses au mieux.
- Il y a bien un chef suprême dans chaque état, mais comparé un tyran ayant prit le pouvoir par la force, et une personne élue est une étrange façon de voir les choses. Peut importe comment la personne élue obtient le pouvoir. Nous parlons de la forme, pas du fond.
Elle n'aimait pas beaucoup Tensai. Pas du tout même. Il n'avait rien fait de spécial pour eux. En revanche, elle adulait l'impératrice. Elle, elle était la vraie dirigeante méritant le trône. De sang comme de noblesse. Elle avait les gens et leurs bonne santé en tête, constamment. C’était une personne respectable pour qui elle avait énormément de respect, voir même d'amour.
- Il n'y a aucun pouvoir qui contrebalance celui de l'Empereur ici. Il dispose du pouvoir judiciaire, exécutif, de l'armée, législatif, et le manipule comme bon lui semble. Alors qu'en République, chacun des postes a un rôle précis que le ou la présidente ne peux contourner facilement, et c'est d'ailleurs la raison exacte pour laquelle ils font en sorte de placer des gens obéissant a ce rôle pour ne pas être gêné. A partir de la, pour moi, il y a une énorme différence dans la façon de faire. C'est pour ça que le Reike a été aussi dépendant de la Republique durant la guerre du trône. Quand la tête est vacante, le reste coule. Alors qu'en Republique, le système continu de tourner. Il est bien plus indépendant les uns des autres.
Puis elle baissa la tete de façon respectueuse et ajouta, en souriant gentiment :
- Je me trompe peut etre ? Pardonnez moi si c'est le cas.
Pas besoin de se le mettre a dos. Elle attrapa plutôt les livres qu'elle rassembla en une pile et les glissa dans un sac prévu a cet effet.
- Je les lirais consciencieusement. Merci pour ce prêt.
Elle croisa les bras, un peu étonnée par sa véhémence soudaine. Elle n'avait pas eu l'impression qu'il était du genre a vraiment s'agacer, mais elle semblait le voir un peu mieux maintenant. Et en plus de ça, il avait vraiment l'air dévoué a sa profession. Elle n'allait pas en faire un défaut, puisque quelqu'un de dévouer faisait toujours tous sont possibles pour faire les choses au mieux.
- Il y a bien un chef suprême dans chaque état, mais comparé un tyran ayant prit le pouvoir par la force, et une personne élue est une étrange façon de voir les choses. Peut importe comment la personne élue obtient le pouvoir. Nous parlons de la forme, pas du fond.
Elle n'aimait pas beaucoup Tensai. Pas du tout même. Il n'avait rien fait de spécial pour eux. En revanche, elle adulait l'impératrice. Elle, elle était la vraie dirigeante méritant le trône. De sang comme de noblesse. Elle avait les gens et leurs bonne santé en tête, constamment. C’était une personne respectable pour qui elle avait énormément de respect, voir même d'amour.
- Il n'y a aucun pouvoir qui contrebalance celui de l'Empereur ici. Il dispose du pouvoir judiciaire, exécutif, de l'armée, législatif, et le manipule comme bon lui semble. Alors qu'en République, chacun des postes a un rôle précis que le ou la présidente ne peux contourner facilement, et c'est d'ailleurs la raison exacte pour laquelle ils font en sorte de placer des gens obéissant a ce rôle pour ne pas être gêné. A partir de la, pour moi, il y a une énorme différence dans la façon de faire. C'est pour ça que le Reike a été aussi dépendant de la Republique durant la guerre du trône. Quand la tête est vacante, le reste coule. Alors qu'en Republique, le système continu de tourner. Il est bien plus indépendant les uns des autres.
Puis elle baissa la tete de façon respectueuse et ajouta, en souriant gentiment :
- Je me trompe peut etre ? Pardonnez moi si c'est le cas.
Pas besoin de se le mettre a dos. Elle attrapa plutôt les livres qu'elle rassembla en une pile et les glissa dans un sac prévu a cet effet.
- Je les lirais consciencieusement. Merci pour ce prêt.
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- Mais je n'ai pas dis que...
Elle leva un sourcil un peu interrogateur. Elle n'avait pas du tout voulu dire ça, et son ton condescendant l'agaça légèrement. Elia n’était pas vraiment une âme soumise, et qu'on lui rétorque de la sorte sans même l'avoir totalement écouté n’était pas vraiment pour lui plaire.
- Cinq points...
Elle avait été un peu touché dans son ego, mais en même temps, parvenir subitement a sortir des réponses de livres qu'elle n’était pas censé avoir lu était probablement une mauvaise idée. Mais actuellement, ses émotions avaient un peu prit le pas sur sa raison, et elle pouvait bien lui donner deux ou trois exemples.
- L'armée. Ce n'est pas un concept économique fondamentale mais une partie des caisses de l'Empire passe dans l'armée. Ainsi, c'est un facteur fondamentale, l'investissement, et donc, vu l'écart de puissance terrestre dont dispose le Reike vis a vis de la Republique, ca fait un point.
Elle observa distraitement la fenêtre.
- Le désert. L'investissement militaire a permis de prendre possession totalement du sud du territoire et de le contrôler parfaitement. Ainsi, un bon nombre de clan a permis des échanges commerciaux dont ne dispose pas la République. Des ressources que l'on ne trouve que dans le desert qui sont devenus des matières premières majeurs de notre commerce.
Elle prit une gorgée, et pour la première fois, lorgna sur le gâteau au chocolat.
- Son emplacement vis a vis des territoires du Sekai. Aussi bon soit ils en marchandages, ils n'ont pas les mêmes routes commerciales que nous qui pouvons aller vite et loin un peu partout sur le territoire.
Elle observa ensuite les livres et soupira.
- La répartition des richesses. Le système fait que chacun obtient plus ou moins ce qu'il mérite en fonction de son travail. Ainsi, une très grosse partie de la population mange a sa faim, et il y a moins de pauvreté qu'en République. Donc plus de mains d’œuvres pour le travail, et donc plus de retour dans les caisses via l’impôt.
Elle aurait peut être du s’arrêter la, mais continua encore.
- Les mines. Le Reike possède le secteur minier le plus important de tous le Sekai, ainsi que les experts les plus doués, sachant parfaitement comment les utiliser, extraire les ressources sans jamais les épuiser, et profiter de ce qu'elles peuvent rapporter dans beaucoup de domaine.
Malgré ses quatorze ans, il était évident qu'elle avait déjà étudiée le sujet, et d'un point de vu extérieur, on pouvait supposer qu'elle avait eu un professeur.
- Son port. Si tous les états du Sekai ont un accès a la mer, le Reike, par l’intermédiaire de Ikusa, en est l'une des puissances les plus importantes. Il n'est peut être pas plus fort que la République, mais au moins a un niveau égal. Je n'ai pas compté combien ça faisait. J’espère que je ne suis pas trop...naïve, sur ce sujet la non plus.
Elle avait un peu appuyé sur la dernière partie de la phrase. Aurilia allait avoir du travail pour réussir a ce que sa petite garde son sang froid en toute circonstance.
Elle leva un sourcil un peu interrogateur. Elle n'avait pas du tout voulu dire ça, et son ton condescendant l'agaça légèrement. Elia n’était pas vraiment une âme soumise, et qu'on lui rétorque de la sorte sans même l'avoir totalement écouté n’était pas vraiment pour lui plaire.
- Cinq points...
Elle avait été un peu touché dans son ego, mais en même temps, parvenir subitement a sortir des réponses de livres qu'elle n’était pas censé avoir lu était probablement une mauvaise idée. Mais actuellement, ses émotions avaient un peu prit le pas sur sa raison, et elle pouvait bien lui donner deux ou trois exemples.
- L'armée. Ce n'est pas un concept économique fondamentale mais une partie des caisses de l'Empire passe dans l'armée. Ainsi, c'est un facteur fondamentale, l'investissement, et donc, vu l'écart de puissance terrestre dont dispose le Reike vis a vis de la Republique, ca fait un point.
Elle observa distraitement la fenêtre.
- Le désert. L'investissement militaire a permis de prendre possession totalement du sud du territoire et de le contrôler parfaitement. Ainsi, un bon nombre de clan a permis des échanges commerciaux dont ne dispose pas la République. Des ressources que l'on ne trouve que dans le desert qui sont devenus des matières premières majeurs de notre commerce.
Elle prit une gorgée, et pour la première fois, lorgna sur le gâteau au chocolat.
- Son emplacement vis a vis des territoires du Sekai. Aussi bon soit ils en marchandages, ils n'ont pas les mêmes routes commerciales que nous qui pouvons aller vite et loin un peu partout sur le territoire.
Elle observa ensuite les livres et soupira.
- La répartition des richesses. Le système fait que chacun obtient plus ou moins ce qu'il mérite en fonction de son travail. Ainsi, une très grosse partie de la population mange a sa faim, et il y a moins de pauvreté qu'en République. Donc plus de mains d’œuvres pour le travail, et donc plus de retour dans les caisses via l’impôt.
Elle aurait peut être du s’arrêter la, mais continua encore.
- Les mines. Le Reike possède le secteur minier le plus important de tous le Sekai, ainsi que les experts les plus doués, sachant parfaitement comment les utiliser, extraire les ressources sans jamais les épuiser, et profiter de ce qu'elles peuvent rapporter dans beaucoup de domaine.
Malgré ses quatorze ans, il était évident qu'elle avait déjà étudiée le sujet, et d'un point de vu extérieur, on pouvait supposer qu'elle avait eu un professeur.
- Son port. Si tous les états du Sekai ont un accès a la mer, le Reike, par l’intermédiaire de Ikusa, en est l'une des puissances les plus importantes. Il n'est peut être pas plus fort que la République, mais au moins a un niveau égal. Je n'ai pas compté combien ça faisait. J’espère que je ne suis pas trop...naïve, sur ce sujet la non plus.
Elle avait un peu appuyé sur la dernière partie de la phrase. Aurilia allait avoir du travail pour réussir a ce que sa petite garde son sang froid en toute circonstance.
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- Oh.
Alors c’était un test ? Elle n'en était pas tout a fait certaine mais en même temps c’était bien ce qu'un professeur était du genre a faire, non ? Elle souffla un peu discrètement, en songeant qu'elle n'aurait pas du s'emporter comme ça. Il allait falloir travailler un peu plus sérieusement sur le sujet.
- Pardonnez moi, si vous avez sentit un manque de respect. Ce n’était pas volontaire.
Elle inclina la tête un peu plus bas, marquant sérieusement une excuse. Il valait vraiment mieux ne pas laisser sa mère entendre qu'elle avait été effronté. Aurilia n’était pas particulièrement sévère, mais elle ne serait pas contente de savoir qu'elle s'etait laissé avoir aussi aisément.
- Merci, il a l'air très bon.
Elle prit la part et croqua aussitôt dedans. C’était bon, elle apprécia, et une petite rougeur éclaira ses joues a travers la lotion dont elle s’était enduite. On lui avait déjà parlé comme ça. De faire attention a la façon dont on utilisait les informations. Mais elle n'avait pas l'impression d'avoir fait une vraie erreur.
- Un bateau ? Hum.
Elle trouva ça un peu idiot. Si certains endroits étayent attaqués, pourquoi ne pas fortifier tout entièrement ?
- Sur le moment ça coûtera plus d'argent, mais sur la durée, cela reviendra moins cher de tous protéger. Parce que je ne vois pas pourquoi les créatures n'attaqueraient pas une autre partie du bateau non protégé ? Il faut penser sur le long terme.
Elle posa sa cuillere, achevant de manger son morceau. Avala, et ajouta :
- C'est ça que vous faites dans votre métier ? Calculer combien coûte la protection de bateau ?
Alors c’était un test ? Elle n'en était pas tout a fait certaine mais en même temps c’était bien ce qu'un professeur était du genre a faire, non ? Elle souffla un peu discrètement, en songeant qu'elle n'aurait pas du s'emporter comme ça. Il allait falloir travailler un peu plus sérieusement sur le sujet.
- Pardonnez moi, si vous avez sentit un manque de respect. Ce n’était pas volontaire.
Elle inclina la tête un peu plus bas, marquant sérieusement une excuse. Il valait vraiment mieux ne pas laisser sa mère entendre qu'elle avait été effronté. Aurilia n’était pas particulièrement sévère, mais elle ne serait pas contente de savoir qu'elle s'etait laissé avoir aussi aisément.
- Merci, il a l'air très bon.
Elle prit la part et croqua aussitôt dedans. C’était bon, elle apprécia, et une petite rougeur éclaira ses joues a travers la lotion dont elle s’était enduite. On lui avait déjà parlé comme ça. De faire attention a la façon dont on utilisait les informations. Mais elle n'avait pas l'impression d'avoir fait une vraie erreur.
- Un bateau ? Hum.
Elle trouva ça un peu idiot. Si certains endroits étayent attaqués, pourquoi ne pas fortifier tout entièrement ?
- Sur le moment ça coûtera plus d'argent, mais sur la durée, cela reviendra moins cher de tous protéger. Parce que je ne vois pas pourquoi les créatures n'attaqueraient pas une autre partie du bateau non protégé ? Il faut penser sur le long terme.
Elle posa sa cuillere, achevant de manger son morceau. Avala, et ajouta :
- C'est ça que vous faites dans votre métier ? Calculer combien coûte la protection de bateau ?
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Elle ne voyait pas trop la logique dans l'explication pour le bateau. Mais elle avait quatorze ans et certain concept était encore un peu flou pour elle, sans doute. Plus par réflexe qu'en l'écoutant réellement, elle prit le papyrus et la plume et le posa bien a plat devant elle, sur le bureau. Elle trouvait sa tirade sur les chiffres, comme si il parlait d'un alter-égo, un peu ridicule, mais soit. Chacun avait ses propres gouts, sans doute. Il aurait bien eu du mal a survivre dans un bordel, cependant, de son point de vu. Un vrai noble.
- Riche.
Elle avait répété le mot comme pour se l'approprier et mieux se concentrer. C’était aujourd'hui la deuxième puissance économique. Le shoumei était fort cependant et il ne fallait pas sous-estimé le nord, mais la République et le Reike était probablement dans les deux premières places. Elle en était certaine.
- On est toujours riche par rapport a quelque chose. Si on compare le Reike aux autres puissances...je suppose qu'ils le sont par certain coté, et moins par d'autre. Il n'y a pas une réalité unique.
Mais il ne fallait pas uniquement comparer aux autres, mais aussi voir la situation interne du pays, et la dessus, les Reikois n’étaient pas a plaindre.
- Mais il y a peu de pauvreté au Reike. Chacun peut manger a sa faim, et les richesses sont distribués très équitablement. Si on prend un niveau individuel, alors oui je pense que le Reike est plutôt riche ? Il a de forts atouts que la République n'a pas, également ceux que j'ai cité plus tôt.
Meme si, de son point de vu, un pays esclavagiste n'etait jamais vraiment totalement prospere.
- Riche.
Elle avait répété le mot comme pour se l'approprier et mieux se concentrer. C’était aujourd'hui la deuxième puissance économique. Le shoumei était fort cependant et il ne fallait pas sous-estimé le nord, mais la République et le Reike était probablement dans les deux premières places. Elle en était certaine.
- On est toujours riche par rapport a quelque chose. Si on compare le Reike aux autres puissances...je suppose qu'ils le sont par certain coté, et moins par d'autre. Il n'y a pas une réalité unique.
Mais il ne fallait pas uniquement comparer aux autres, mais aussi voir la situation interne du pays, et la dessus, les Reikois n’étaient pas a plaindre.
- Mais il y a peu de pauvreté au Reike. Chacun peut manger a sa faim, et les richesses sont distribués très équitablement. Si on prend un niveau individuel, alors oui je pense que le Reike est plutôt riche ? Il a de forts atouts que la République n'a pas, également ceux que j'ai cité plus tôt.
Meme si, de son point de vu, un pays esclavagiste n'etait jamais vraiment totalement prospere.
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