Page 2 sur 2 • 1, 2
Invité
Invité
- Ce n'est pas tout a fait vrai non ?
Elle lui fit un petit sourire. D'un coté, elle ne voulait pas trop le contredire, histoire de ne pas l'énerver. Mais en même temps, elle avait bien envie de mettre en avant ce qu'elle avait en tête.
- Certes la richesse des habitants et celui de l'etat n'est pas forcément de paire, mais c'est une notion proportionnelle. Un état pauvre n'aura jamais ses habitants riches. Alors si tous les Reikois mangent a leur faim, je pense quand meme que nous ne sommes pas encore trop en danger. La dette n'est qu'un chiffre, et nous avons déjà vu des annulations de dette en certaine circonstance.
Elle l'écouta sur l'esclavage. Et se concentra aussitôt d'avantage. C’était un sujet qui lui tenait a cœur, puisqu'elle en avait elle même était un produit. Elle se souvint de quand elle travaillait comme vendeuse de fruit. Ça faisait sept ans déjà, et pourtant elle revoyait son quotidien se balancer au rythme de ses heures.
- Je suppose que vous attendez une réponse économique. Mais de base, je ne vois pas exactement a quel moment les autorités reikoise on pensé qu'un homme mit de force dans quelque chose, surveillé, marqué, et dont l'honneur était enterré plus bas que terre, pouvait être économiquement un atout.
Elle hocha un peu la tête pour elle même :
- Déjà cela coûte de l'argent, quoi qu'on en disent. Des ressources, puisqu'il faut bien que quelqu'un les surveilles, souvent des soldats. Et en plus, peut importe les lois, il y a toujours des gens pour les frapper, les abîmer, les tuer. Et la dette n'est jamais réglé.
Et enfin, une derniere chose lui vint en tete.
- Et il y a l'idée de la réputation. Le reike est le seul a officiellement utiliser l'esclavage. Alors forcément, les autres pays ont moins envie de faire affaire avec eux. La republique condamne tout particulièrement cet état, et cela renforce le fossé entre nous. Ils ne nous font donc pas de cadeaux.
Elle termina sa part de gateau et acheva :
- Vous allez sans doute me donner mille et une autre raisons, mais ce n'est pas necessaire. Sur ce sujet je n'ai pas besoin de d'avantage de savoir pour constater que frapper la dignité humaine ne donnera jamais, sur le long terme, la victoire a qui que ce soit.
Elle lui fit un petit sourire. D'un coté, elle ne voulait pas trop le contredire, histoire de ne pas l'énerver. Mais en même temps, elle avait bien envie de mettre en avant ce qu'elle avait en tête.
- Certes la richesse des habitants et celui de l'etat n'est pas forcément de paire, mais c'est une notion proportionnelle. Un état pauvre n'aura jamais ses habitants riches. Alors si tous les Reikois mangent a leur faim, je pense quand meme que nous ne sommes pas encore trop en danger. La dette n'est qu'un chiffre, et nous avons déjà vu des annulations de dette en certaine circonstance.
Elle l'écouta sur l'esclavage. Et se concentra aussitôt d'avantage. C’était un sujet qui lui tenait a cœur, puisqu'elle en avait elle même était un produit. Elle se souvint de quand elle travaillait comme vendeuse de fruit. Ça faisait sept ans déjà, et pourtant elle revoyait son quotidien se balancer au rythme de ses heures.
- Je suppose que vous attendez une réponse économique. Mais de base, je ne vois pas exactement a quel moment les autorités reikoise on pensé qu'un homme mit de force dans quelque chose, surveillé, marqué, et dont l'honneur était enterré plus bas que terre, pouvait être économiquement un atout.
Elle hocha un peu la tête pour elle même :
- Déjà cela coûte de l'argent, quoi qu'on en disent. Des ressources, puisqu'il faut bien que quelqu'un les surveilles, souvent des soldats. Et en plus, peut importe les lois, il y a toujours des gens pour les frapper, les abîmer, les tuer. Et la dette n'est jamais réglé.
Et enfin, une derniere chose lui vint en tete.
- Et il y a l'idée de la réputation. Le reike est le seul a officiellement utiliser l'esclavage. Alors forcément, les autres pays ont moins envie de faire affaire avec eux. La republique condamne tout particulièrement cet état, et cela renforce le fossé entre nous. Ils ne nous font donc pas de cadeaux.
Elle termina sa part de gateau et acheva :
- Vous allez sans doute me donner mille et une autre raisons, mais ce n'est pas necessaire. Sur ce sujet je n'ai pas besoin de d'avantage de savoir pour constater que frapper la dignité humaine ne donnera jamais, sur le long terme, la victoire a qui que ce soit.
Invité
Invité
- Vous parlez beaucoup de chiffres, mais si le système de l'esclavage était si performant, il n'y aurait pas autant d’œuvres sur le sujet pour démontrer par autant de chiffres et d'arguments que vous voulez que le système est pourri a la racine.
Elle secoua la tête. Elle commençait a être un peu agacée par ce petit air condescendant qu'il prenait a chacune de ses réponses, comme si il savait tout sur tout. On savait forcément tout sur tout quand on était né dans une tour d'ivoire, et qu'on avait fait le tour des parcs a esclaves avec son papounet en prenant chaque personne comme un numéro de série.
- Moi aussi je sais lire, moi aussi j'ai lu. Et je l'ai...
Elle se stoppa net. Elle avait été a deux doigts de dire un mot de trop. Mais elle n'avait de toute manière pas vraiment envie d'en entendre d'avantage. Encore moins d'apprendre avec lui. Il etait la cause même des problèmes de ce pays, a ses yeux. La raison pour laquelle tout allait de mal en pire.
Diriger par des hommes n'ayant aucune idée de ce qu’était la vie de la rue, ils ne pourraient jamais faire prospéré un pays ou quatre vingt pour cent de la population vivait dans une bulle totalement différente de la leur. Les gens n’étaient pas des chiffres. On ne pouvait pas attendre qu'une personne produise exactement la même chose de façon mécanique jour après jour pendant des années.
Que personne n'ai de maladie. Que personne n'ai d'accidents ou de problèmes conduisant a des soucis d'argent et donc, a l'esclavage. Leur méthode ne permettait pas le cas par cas. Et ceux qui n'entraient pas dans les cases étaient simplement laissé de coté.
- Puisque vous êtes occupé a soupirer, je crois que je vais y aller. J'ai des livres a lire.
Elle se leva, repoussa l'assiette et attrapa sa cape. Elle s'inclina très légèrement et ajouta, un brin ironique.
- Je suis sur que votre secrétaire vous fera signe quand mon idiotie atteindra le niveau nécessaire pour comprendre vos « chiffres ». Bonne soirée, merci pour le gâteau.
Elle se dirigea vers la porte pour sortir.
Elle secoua la tête. Elle commençait a être un peu agacée par ce petit air condescendant qu'il prenait a chacune de ses réponses, comme si il savait tout sur tout. On savait forcément tout sur tout quand on était né dans une tour d'ivoire, et qu'on avait fait le tour des parcs a esclaves avec son papounet en prenant chaque personne comme un numéro de série.
- Moi aussi je sais lire, moi aussi j'ai lu. Et je l'ai...
Elle se stoppa net. Elle avait été a deux doigts de dire un mot de trop. Mais elle n'avait de toute manière pas vraiment envie d'en entendre d'avantage. Encore moins d'apprendre avec lui. Il etait la cause même des problèmes de ce pays, a ses yeux. La raison pour laquelle tout allait de mal en pire.
Diriger par des hommes n'ayant aucune idée de ce qu’était la vie de la rue, ils ne pourraient jamais faire prospéré un pays ou quatre vingt pour cent de la population vivait dans une bulle totalement différente de la leur. Les gens n’étaient pas des chiffres. On ne pouvait pas attendre qu'une personne produise exactement la même chose de façon mécanique jour après jour pendant des années.
Que personne n'ai de maladie. Que personne n'ai d'accidents ou de problèmes conduisant a des soucis d'argent et donc, a l'esclavage. Leur méthode ne permettait pas le cas par cas. Et ceux qui n'entraient pas dans les cases étaient simplement laissé de coté.
- Puisque vous êtes occupé a soupirer, je crois que je vais y aller. J'ai des livres a lire.
Elle se leva, repoussa l'assiette et attrapa sa cape. Elle s'inclina très légèrement et ajouta, un brin ironique.
- Je suis sur que votre secrétaire vous fera signe quand mon idiotie atteindra le niveau nécessaire pour comprendre vos « chiffres ». Bonne soirée, merci pour le gâteau.
Elle se dirigea vers la porte pour sortir.
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum