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L'espace d'un instant, je m'observe dans la glace. La journée de la veille ayant été chargée, je suis sous le coup d'un peu de fatigue, et avant notre entretien informel, je m'assure être présentable. Je croise mon propre regard dans la glace, mes yeux ambrés reflétant un peu trop bien la luminosité ambiante. J'ai l'air propre et bien portant, la barbe huilée, les cheveux tirés en arrière et noués derrière la tête. Une mèche m'a visiblement échappé ce matin ; le genre d'erreur qui ne serait pas arrivé si j'avais laissé ma servante faire, mais j'ai horreur qu'on fasse ce genre de chose à ma place.
Pragmatique, je règle mon problème en tirant la mèche derrière mon oreille, alors que le majordome de mon hôte vient me chercher. J'acquiesce poliment quand il me fait signe de le suivre, et je découvre agréablement surpris les entrailles de la demeure Reys. Le style frôle l'ascétisme, et, cela me plaît, ayant des tendances assez spartiates.
C'est visible à ma tenue. La dynastie de Sarleon est ancienne, bien établie est donc assez riche ; mais je préfère toujours adopter une tenue sobre mais élégante. De belles étoffes sans motifs particulier, le seul faste que je m'accorde étant généralement la broche argentée du lion qui est le symbole de mon clan. Et même elle a une utilité, celle de tenir en place ma cape d'un gris foncé qui tend vers le noir.
Nous arrivons enfin à l'endroit où Tagar m'attend dans ce qui ressemble à un atrium. J'apprécie particulièrement ce genre d'architecture, sans doute puisque le domaine de Sarleon à Taisen en possède un ; ce dernier est beaucoup plus grand, mais beaucoup moins impressionnant en terme d'esthétique. Tout est plus beau, mais plus petit à Ikusa, et ce n'est pas le petit manoir que possède ma famille ici qui me fera dire le contraire. S'il n'est pas affreux, il est clairement moins impressionnant que cette demeure et je suis content de faire cet entretien ici.
Je découvre mon hôte qui m'attend, ayant visiblement préparé l'entretien. Je m'approche donc en le saluant, d'un geste et de la parole :
« Sire Reys, quel plaisir de vous revoir aussi tôt. Vous me semblez bien remis des péripéties de la veille »
Je lui laisse le temps de se présenter également, et, d'amorcer la discussion comme il le souhaite après que nous nous sommes installés. Il y a de quoi faire, et, s'il veut espérer avoir une chance face à sa sœur, il va devoir se préparer psychologiquement à faire face à la véritable lionne de sa fratrie.
Pragmatique, je règle mon problème en tirant la mèche derrière mon oreille, alors que le majordome de mon hôte vient me chercher. J'acquiesce poliment quand il me fait signe de le suivre, et je découvre agréablement surpris les entrailles de la demeure Reys. Le style frôle l'ascétisme, et, cela me plaît, ayant des tendances assez spartiates.
C'est visible à ma tenue. La dynastie de Sarleon est ancienne, bien établie est donc assez riche ; mais je préfère toujours adopter une tenue sobre mais élégante. De belles étoffes sans motifs particulier, le seul faste que je m'accorde étant généralement la broche argentée du lion qui est le symbole de mon clan. Et même elle a une utilité, celle de tenir en place ma cape d'un gris foncé qui tend vers le noir.
Nous arrivons enfin à l'endroit où Tagar m'attend dans ce qui ressemble à un atrium. J'apprécie particulièrement ce genre d'architecture, sans doute puisque le domaine de Sarleon à Taisen en possède un ; ce dernier est beaucoup plus grand, mais beaucoup moins impressionnant en terme d'esthétique. Tout est plus beau, mais plus petit à Ikusa, et ce n'est pas le petit manoir que possède ma famille ici qui me fera dire le contraire. S'il n'est pas affreux, il est clairement moins impressionnant que cette demeure et je suis content de faire cet entretien ici.
Je découvre mon hôte qui m'attend, ayant visiblement préparé l'entretien. Je m'approche donc en le saluant, d'un geste et de la parole :
« Sire Reys, quel plaisir de vous revoir aussi tôt. Vous me semblez bien remis des péripéties de la veille »
Je lui laisse le temps de se présenter également, et, d'amorcer la discussion comme il le souhaite après que nous nous sommes installés. Il y a de quoi faire, et, s'il veut espérer avoir une chance face à sa sœur, il va devoir se préparer psychologiquement à faire face à la véritable lionne de sa fratrie.
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Je ne peux qu'esquisser un sourire entendu lorsqu'il fait référence à sa capacité d'encaisser l'alcool, puis, je baisse mon menton et met la main sur mon coeur lorsqu'il fait mention de ma discrétion. Sans un mot, je fais comprendre que le récit de ses aventures de la veille ne seront clairement pas racontés par sa personne. Je lui précise :
« Je suis de toute façon un piètre narrateur ; je ne saurais sublimer correctement vos péripéties »
Si je pense ce que je viens de dire, beaucoup m'indiquent le contraire ; parlent de moi en leader né. Je n'y crois pas vraiment, et crois sincèrement qu'en tant qu'humain, rien n'est inné, tout est acquis. Mais, peu importe. J'accède volontiers à sa requête de m'asseoir, l'observant nous servir. C'est anodin, mais j'apprécie justement qu'il le fait lui même, la preuve qu'il et moi partageons cette mentalité que nous ne sommes jamais mieux servis que par nous même.
J'écoute sa requête, alors que je porte le breuvage à mes lèvres. Le goût du sucre me surprend ; je n'en prends d'habitude que très peu. Mais ce n'est pas pour autant que je n'apprécie pas, et, je me permets cet excès le temps de réfléchir à une éventuelle réponse. Je prends un instant de réflexion, avant de lui annoncer en toute sincérité :
« Vous savez, les armoiries de ma famille sont typiques de Taisen et présentent un lion. Ce n'est pas anodin, et, de mes ancêtres beaucoup sont présentés ayant une personnalité assimilable à celle de l'animal en question »
Je marque un temps d'arrêt, alors que je suppose que mon interlocuteur comprend où je veux en venir, puis, je lui souligne finalement :
« Ce n'est peut-être pas trop le cas pour moi, mais, pour faire simple, ma sœur en est la quintessence. C'est une véritable lionne, que ce soit en matière de qualité, et de défauts. C'est une femme courageuse, presque téméraire, parfois trop franche pour son propre bien »
Il prend une nouvelle gorgée de sa boisson, avant de reprendre pour conclure sa tirade :
« C'est sans doute pour cela que les choses furent compliqués avec feu son mari, qui pensait que c'était nécessaire de la couver, qu'il avait une femme faible et fragile. Elle en est l'exact opposé. J'ose espérer que le portrait que je vous dépeint ne vous effraie pas, cependant. Je préfère être franc avec vous. Elle est prête à se remarier, mais, selon ses termes, et il vous faudra la rencontrer avant un éventuel mariage »
Bien sûr, ces conditions seraient probablement fixées par leurs mères respectives, et il n'est pas là pour définir ces dernières. Il est là pour parler de sa sœur, et répondre aux questions de Tagar quant à cette dernière.
« Je suis de toute façon un piètre narrateur ; je ne saurais sublimer correctement vos péripéties »
Si je pense ce que je viens de dire, beaucoup m'indiquent le contraire ; parlent de moi en leader né. Je n'y crois pas vraiment, et crois sincèrement qu'en tant qu'humain, rien n'est inné, tout est acquis. Mais, peu importe. J'accède volontiers à sa requête de m'asseoir, l'observant nous servir. C'est anodin, mais j'apprécie justement qu'il le fait lui même, la preuve qu'il et moi partageons cette mentalité que nous ne sommes jamais mieux servis que par nous même.
J'écoute sa requête, alors que je porte le breuvage à mes lèvres. Le goût du sucre me surprend ; je n'en prends d'habitude que très peu. Mais ce n'est pas pour autant que je n'apprécie pas, et, je me permets cet excès le temps de réfléchir à une éventuelle réponse. Je prends un instant de réflexion, avant de lui annoncer en toute sincérité :
« Vous savez, les armoiries de ma famille sont typiques de Taisen et présentent un lion. Ce n'est pas anodin, et, de mes ancêtres beaucoup sont présentés ayant une personnalité assimilable à celle de l'animal en question »
Je marque un temps d'arrêt, alors que je suppose que mon interlocuteur comprend où je veux en venir, puis, je lui souligne finalement :
« Ce n'est peut-être pas trop le cas pour moi, mais, pour faire simple, ma sœur en est la quintessence. C'est une véritable lionne, que ce soit en matière de qualité, et de défauts. C'est une femme courageuse, presque téméraire, parfois trop franche pour son propre bien »
Il prend une nouvelle gorgée de sa boisson, avant de reprendre pour conclure sa tirade :
« C'est sans doute pour cela que les choses furent compliqués avec feu son mari, qui pensait que c'était nécessaire de la couver, qu'il avait une femme faible et fragile. Elle en est l'exact opposé. J'ose espérer que le portrait que je vous dépeint ne vous effraie pas, cependant. Je préfère être franc avec vous. Elle est prête à se remarier, mais, selon ses termes, et il vous faudra la rencontrer avant un éventuel mariage »
Bien sûr, ces conditions seraient probablement fixées par leurs mères respectives, et il n'est pas là pour définir ces dernières. Il est là pour parler de sa sœur, et répondre aux questions de Tagar quant à cette dernière.
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J'écoute attentivement sa remarque vis-à-vis des femmes, mais je ne peux m'empêcher d'esquisser un léger sourire en le voyant sortir la même tirade à ma sœur. J'essaie donc de lui faire comprendre :
« En soi, c'est exact. Néanmoins, je vous déconseille fortement de présenter les choses ainsi à ma sœur. Je pense qu'elle ne le sait que trop bien, et, elle a accepté son mariage précédent malgré une réticence justifiée. Cependant, elle ne s'est jamais échappée de ses devoirs et responsabilités. Essayez peut-être de présenter les choses comme des concessions bilatérales ? Une confiance mutuelle dans des rôles respectifs ? »
J'essaie de bien présenter la chose. Si je suis honnête, et que, clairement, mon aînée n'est jamais sortie de ses gonds, elle ne manque jamais d'être excessivement franche et parfois cassante. J'apprécie ce trait chez elle, mais, feu son mari par exemple en avait tout simplement horreur, se sentant humilié à chaque fois qu'elle soulignait des vérités sans prendre de pincettes de son côté.
Sa remarque suivante me fait hausser les épaules, et je le rassure directement :
« Ma propre mère pense qu'elle n'est pas prête pour se remarier, mais, pour en avoir parler avec elle ; elle se sent prête. Elle a l'âge d'avoir la charge d'une famille, et c'est ce qu'elle désire. Mais encore une fois, elle aura son mot à dire dans ce deuxième mariage. Quant à ses termes, je serais honnête avec vous ; je n'en ai aucune idée »
Je m'attendais à la question qui suit, et, je vais répondre quasi directement parce que j'ai bien évidemment réfléchi au sujet avant même de me présenter. Se marier à une veuve est mal vécu par certains. Il détaille donc :
« Son premier mariage fut un mariage arrangé avec l'aîné d'une autre famille influente de Taisen. Peut-être que le nom de Ravenstern vous évoque quelque chose. Je vais être franc avec vous, je n'appréciais pas vraiment le personnage, donc je ne serais point objectif. Il était très... volatile ? Il est mort lors du siège de Taisen. Ils n'ont point eut d'enfants, pour des raisons... médicales ? Mais pas de la part d'Alyssa »
J'espère qu'il ne me demande pas exactement pourquoi ; je connais malheureusement la réponse. Aussi grand guerrier était-il, son défunt mari était apparemment impuissant et ne parvenait pas à lever son petit soldat. Comment expliquer cela de façon... civilisée et sérieuse ? Au passage, il ne précise pas qu'encore aujourd'hui, son ex-belle famille en veut encore à la sienne pour avoir aussi rapidement tourné la page, et s'être rallié aussi vite aux Ryssen. Il reste vague pour l'instant, et, attend patiemment que Tagar précise ses questions afin d'y répondre plus justement.
« En soi, c'est exact. Néanmoins, je vous déconseille fortement de présenter les choses ainsi à ma sœur. Je pense qu'elle ne le sait que trop bien, et, elle a accepté son mariage précédent malgré une réticence justifiée. Cependant, elle ne s'est jamais échappée de ses devoirs et responsabilités. Essayez peut-être de présenter les choses comme des concessions bilatérales ? Une confiance mutuelle dans des rôles respectifs ? »
J'essaie de bien présenter la chose. Si je suis honnête, et que, clairement, mon aînée n'est jamais sortie de ses gonds, elle ne manque jamais d'être excessivement franche et parfois cassante. J'apprécie ce trait chez elle, mais, feu son mari par exemple en avait tout simplement horreur, se sentant humilié à chaque fois qu'elle soulignait des vérités sans prendre de pincettes de son côté.
Sa remarque suivante me fait hausser les épaules, et je le rassure directement :
« Ma propre mère pense qu'elle n'est pas prête pour se remarier, mais, pour en avoir parler avec elle ; elle se sent prête. Elle a l'âge d'avoir la charge d'une famille, et c'est ce qu'elle désire. Mais encore une fois, elle aura son mot à dire dans ce deuxième mariage. Quant à ses termes, je serais honnête avec vous ; je n'en ai aucune idée »
Je m'attendais à la question qui suit, et, je vais répondre quasi directement parce que j'ai bien évidemment réfléchi au sujet avant même de me présenter. Se marier à une veuve est mal vécu par certains. Il détaille donc :
« Son premier mariage fut un mariage arrangé avec l'aîné d'une autre famille influente de Taisen. Peut-être que le nom de Ravenstern vous évoque quelque chose. Je vais être franc avec vous, je n'appréciais pas vraiment le personnage, donc je ne serais point objectif. Il était très... volatile ? Il est mort lors du siège de Taisen. Ils n'ont point eut d'enfants, pour des raisons... médicales ? Mais pas de la part d'Alyssa »
J'espère qu'il ne me demande pas exactement pourquoi ; je connais malheureusement la réponse. Aussi grand guerrier était-il, son défunt mari était apparemment impuissant et ne parvenait pas à lever son petit soldat. Comment expliquer cela de façon... civilisée et sérieuse ? Au passage, il ne précise pas qu'encore aujourd'hui, son ex-belle famille en veut encore à la sienne pour avoir aussi rapidement tourné la page, et s'être rallié aussi vite aux Ryssen. Il reste vague pour l'instant, et, attend patiemment que Tagar précise ses questions afin d'y répondre plus justement.
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Si je ne suis pas vraiment très optimiste suite au portrait initial que je lui dépeint, Tagar semble quand même avoir un certain intérêt ; peut-être du désespoir, puisqu'il me questionne un peu. Il me pousse à un peu de réflexion, mais je ne tarde pas à répondre. J'échange beaucoup avec ma sœur, qui est sans doute la personne en qui je fais le plus confiance. Alors, je lui annonce simplement :
« Elle aime ce qui est beau. C'est vaste, et étrange formulé ainsi. Mais elle est capable de saisir la beauté d'une scène et... je ne sais trop comment l'expliquer. Elle le fait bien mieux que moi. Elle peint occasionnellement, pour essayer de capturer ces moments justement, et y parvient plutôt bien avec une pâte et un style qui lui est propre »
Au même titre que moi, elle a des affinités avec la lumière ; sauf qu'elle exploite son don. C'est peut-être cela qui lui a donné une telle maîtrise de la lumière et du contraste dans ces toiles qui représentent souvent des personnages et paysages aux lignes étranges, aux couleurs vives et intrigantes.
Sa remarque suivante me fait arquer un sourcil, mais, au final, je ne préfère rien dire en supposant qu'il avait au moins enterré ce sujet ; il n'a vraiment pas envie d'expliquer l'impuissance du monsieur, qui sous-entendait sans doute qu'il aurait été incapable d'aller voir ailleurs. Surtout quand il était marié à une femme comme sa sœur. Vient justement une question sur le physique, et, Pendor ne tarde pas à répondre en ne pouvant s'empêcher de glousser :
« à mes yeux, ma sœur n'est qu'une affreuse tyran » s'il est fils unique, il ne comprendra peut-être pas ce lien si particulier entre frère et sœur. Je reprends plus sérieusement : « Physiquement, elle me ressemble assez. Une peau et des cheveux légèrement moins sombres, ayant tiré un peu plus de notre mère à ce niveau là, mais les mêmes yeux ambrés, le même nez »
En essayant d'être objectif, je ne peux qu'admettre qu'elle est belle ; ce qui la rend plus froide et inaccessible en apparence qu'elle ne l'est réellement d'ailleurs. Surtout que c'est d'elle que je tiens cette tendance à méticuleusement soigner mon apparence ; et elle maîtrise quasiment à la perfection
cet art. Je finis par conclure simplement en lui annonçant :
« La beauté est subjective ; je pense qu'à ce niveau là, mieux vaut vous faire votre propre avis »
Mais ce n'est généralement pas la beauté qui inquiète les gens.
« Elle aime ce qui est beau. C'est vaste, et étrange formulé ainsi. Mais elle est capable de saisir la beauté d'une scène et... je ne sais trop comment l'expliquer. Elle le fait bien mieux que moi. Elle peint occasionnellement, pour essayer de capturer ces moments justement, et y parvient plutôt bien avec une pâte et un style qui lui est propre »
Au même titre que moi, elle a des affinités avec la lumière ; sauf qu'elle exploite son don. C'est peut-être cela qui lui a donné une telle maîtrise de la lumière et du contraste dans ces toiles qui représentent souvent des personnages et paysages aux lignes étranges, aux couleurs vives et intrigantes.
Sa remarque suivante me fait arquer un sourcil, mais, au final, je ne préfère rien dire en supposant qu'il avait au moins enterré ce sujet ; il n'a vraiment pas envie d'expliquer l'impuissance du monsieur, qui sous-entendait sans doute qu'il aurait été incapable d'aller voir ailleurs. Surtout quand il était marié à une femme comme sa sœur. Vient justement une question sur le physique, et, Pendor ne tarde pas à répondre en ne pouvant s'empêcher de glousser :
« à mes yeux, ma sœur n'est qu'une affreuse tyran » s'il est fils unique, il ne comprendra peut-être pas ce lien si particulier entre frère et sœur. Je reprends plus sérieusement : « Physiquement, elle me ressemble assez. Une peau et des cheveux légèrement moins sombres, ayant tiré un peu plus de notre mère à ce niveau là, mais les mêmes yeux ambrés, le même nez »
En essayant d'être objectif, je ne peux qu'admettre qu'elle est belle ; ce qui la rend plus froide et inaccessible en apparence qu'elle ne l'est réellement d'ailleurs. Surtout que c'est d'elle que je tiens cette tendance à méticuleusement soigner mon apparence ; et elle maîtrise quasiment à la perfection
cet art. Je finis par conclure simplement en lui annonçant :
« La beauté est subjective ; je pense qu'à ce niveau là, mieux vaut vous faire votre propre avis »
Mais ce n'est généralement pas la beauté qui inquiète les gens.
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J'acquiesce simplement, comprenant le fait que s'ils devaient se rencontrer autant le faire lors d'une activité ou un centre d'intérêt en commun. C'est toujours plus aisé de briser la glace en parlant de quelque chose qui nous tiens à cœur. Son innocence me fait ensuite glousser sans que je ne puisse me contrôler. Il est définitivement fils unique. Je lui explique simplement :
" C'est ma sœur, sire Reys. Ma grande sœur. Je l'aime autant que je la déteste, pour toutes les choses qu'elle m'a fait subir durant notre enfance "
Je marque un temps d'arrêt, mais je réalise vite qu'il peut commencer à mal interpréter certaines choses, alors, je me montre directement beaucoup plus précis en énonçant :
" Elle est mon aîné de deux ans, et, j'ai passé énormément de temps avec elle, sous sa surveillance. Je dis ces choses sous le trait de l'humour, mais il n'y a personne à qui je fais plus confiance qu'Alyssa "
Ma description semble le laisser perplexe, mais il ne le verbalise pas ; je ne cherche donc pas à creuser plus le sujet. S'il veut se faire un avis, il n'a qu'à la voir, mais, elle est objectivement jolie. S'il y a un problème, il ne sera probablement pas d'ordre physique ; d'un côté ou de l'autre, d'ailleurs. La question de son occupation vient naturellement, et il énonce alors simplement :
" Elle est conseillère pour la ville de Taisen. C'est une mage émérite, qui a bien plus de savoirs et de potentiel que votre pauvre serviteur "
Je guide mes mots d'un geste de la tête et d'une main sur le cœur alors que j'énonce ce que je pense. Ma sœur a un esprit vif et des prédispositions à la magie qui font qu'elle a plus de chances d'accomplir de grandes choses que lui-même. Je ne lui détaille pas trop la nature de ses activités, parce qu'elle agit simplement pour essayer de mettre en avant les intérêts de notre famille au sein de la ville. Ce qu'elle parvient à faire, d'ailleurs ; plus le temps passe, et plus elle lui laisse sous-entendre que je pourrais avoir un rôle à jouer dans ma cité natale.
Sa dernière question vient naturellement, aussi, je réponds sincèrement :
" J'ai envoyé une première missive, qu'elle n'a sans doute pas encore reçue. Mais je pense qu'elle ne manquera pas de me questionner quant à notre entretien. Et questionner est peut-être un terme un peu vague. Comme je vous l'ai dis, elle cherche véritablement à se remarier. Ne vous tracassez point, vous allez clairement l'intéresser "
Restera à savoir s'ils accrocheront ou pas. Lui n'a aucune garantie à donner, Alyssa sait très bien ce qu'elle veut et manœuvrer pour l'obtenir.
" C'est ma sœur, sire Reys. Ma grande sœur. Je l'aime autant que je la déteste, pour toutes les choses qu'elle m'a fait subir durant notre enfance "
Je marque un temps d'arrêt, mais je réalise vite qu'il peut commencer à mal interpréter certaines choses, alors, je me montre directement beaucoup plus précis en énonçant :
" Elle est mon aîné de deux ans, et, j'ai passé énormément de temps avec elle, sous sa surveillance. Je dis ces choses sous le trait de l'humour, mais il n'y a personne à qui je fais plus confiance qu'Alyssa "
Ma description semble le laisser perplexe, mais il ne le verbalise pas ; je ne cherche donc pas à creuser plus le sujet. S'il veut se faire un avis, il n'a qu'à la voir, mais, elle est objectivement jolie. S'il y a un problème, il ne sera probablement pas d'ordre physique ; d'un côté ou de l'autre, d'ailleurs. La question de son occupation vient naturellement, et il énonce alors simplement :
" Elle est conseillère pour la ville de Taisen. C'est une mage émérite, qui a bien plus de savoirs et de potentiel que votre pauvre serviteur "
Je guide mes mots d'un geste de la tête et d'une main sur le cœur alors que j'énonce ce que je pense. Ma sœur a un esprit vif et des prédispositions à la magie qui font qu'elle a plus de chances d'accomplir de grandes choses que lui-même. Je ne lui détaille pas trop la nature de ses activités, parce qu'elle agit simplement pour essayer de mettre en avant les intérêts de notre famille au sein de la ville. Ce qu'elle parvient à faire, d'ailleurs ; plus le temps passe, et plus elle lui laisse sous-entendre que je pourrais avoir un rôle à jouer dans ma cité natale.
Sa dernière question vient naturellement, aussi, je réponds sincèrement :
" J'ai envoyé une première missive, qu'elle n'a sans doute pas encore reçue. Mais je pense qu'elle ne manquera pas de me questionner quant à notre entretien. Et questionner est peut-être un terme un peu vague. Comme je vous l'ai dis, elle cherche véritablement à se remarier. Ne vous tracassez point, vous allez clairement l'intéresser "
Restera à savoir s'ils accrocheront ou pas. Lui n'a aucune garantie à donner, Alyssa sait très bien ce qu'elle veut et manœuvrer pour l'obtenir.
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