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Leonora de Hengebach
Soren Goldheart
Orifa Sigrior
Xera
Abraham de Sforza
Mercure
Sixte V. Amala
Dorylis de Rockraven
Takhys Suladran
Kieran Ryven
Ruby Draglame
Genryusai
PNJ
17 participants
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Noble de La République
Vandaos Fallenswords
Messages : 89
crédits : 693
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Info personnage
Race: Triton / humain
Vocation: Mage noir
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
Le voyage avait été mené tambour battant et avait été plus que difficile pour arriver dans les temps depuis Courage. Il avait fallu rouler sans s'arrêter, même de nuit. Les attelages avaient été changé à chaque relais créant des problèmes logistiques que seul une bourse bien pleine pouvait résoudre. Sigfired avait demandé sa présence à ses côtés durant cette journée de deuil en plus de tous les sénateurs du Parti Fallenswords dont faisait parti Duncan, son père. Bien sûr sa famille souhaitait mettre tous ses atouts de son côté à l'aube d'une nouvelle ère où ils auraient, comme toujours, leur mot à dire.
Arrivé quelques heures avant le début de la cérémonie, l'Amiral Fallenswords rejoignit le cortège familiale escorté de deux Enseignes de la Dame Blanche qui faisaient office à terre de secrétaire particulier et de grouillot. Ces derniers transportaient une gerbe de fleur chacun qu'ils avaient pu récupéré sur la route lors de leur brève halte dans les alentours de Justice. Lorsque fut venu le moment de se recueillir devant le cercueil de la Présidente et le portrait de la Vice-Présidente disparue pour cette Grande famille de la République, Vandaos en profita pour faire déposer une petite attention en provenance de son unité à chacune de ses anciennes supérieurs hiérarchiques. Pas de discours, pas de tralala. Juste faire acte de présence et montrer qu'ils étaient là, solidaires. C'était quand même une sacrée débauche d'énergie mais faire acte de présence était un acte politique en soit.
Puis le petit cortège reprit sa place, prêt à écouter les nouveaux beaux discours sur l'unité de la République ou les opportunités qui pouvaient se créer en coulisse.
Arrivé quelques heures avant le début de la cérémonie, l'Amiral Fallenswords rejoignit le cortège familiale escorté de deux Enseignes de la Dame Blanche qui faisaient office à terre de secrétaire particulier et de grouillot. Ces derniers transportaient une gerbe de fleur chacun qu'ils avaient pu récupéré sur la route lors de leur brève halte dans les alentours de Justice. Lorsque fut venu le moment de se recueillir devant le cercueil de la Présidente et le portrait de la Vice-Présidente disparue pour cette Grande famille de la République, Vandaos en profita pour faire déposer une petite attention en provenance de son unité à chacune de ses anciennes supérieurs hiérarchiques. Pas de discours, pas de tralala. Juste faire acte de présence et montrer qu'ils étaient là, solidaires. C'était quand même une sacrée débauche d'énergie mais faire acte de présence était un acte politique en soit.
A notre chère Présidente / Vice-Présidente, de la part de la Paradize Fleet.
Puis le petit cortège reprit sa place, prêt à écouter les nouveaux beaux discours sur l'unité de la République ou les opportunités qui pouvaient se créer en coulisse.
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
Messages : 321
crédits : 1004
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Ça sera toujours ça avec Sixte. Enfin, je ne suis pas certain que les échanges auront une autre teinte un jour. C'est son langage. Le langage de la douleur, de la colère et probablement du mépris. Mais ce sont les actes que je regarde. Nous sommes là, sur le même toit, et sa dague n'est pas portée à ma gorge, elle était devant des Géomis, et ensuite Akhos, côte à côte.
On naît, on vit, on meurt. Au milieu, on s'entretue.
La guerre tue, mais la guerre rapproche. Un fait indéniable. Une nouvelle joute ricoche sur moi tandis que j'avise les grands courants de personnes qui fourmillent à quelques étages en dessous.
« Si ça saigne, ça peut crever, tu as raison. Les Reikois ne sont pas invincibles. » Que je retourne, en douceur.
Mais je ne suis pas si facile à crever, de toute façon ce n'est pas encore le projet, ni l'ambiance. Et pour son projet à elle, je n'ai pas le sentiment qu'elle compte se prendre des vacances au regard de son discours. Goldheart va probablement casquer une sacrée somme et notre blonde elfique va continuer à errer dans le monde pour une autre mission de mercenariat. Mais, aujourd'hui, sa capuche n'est pas sur sa tête, j'ose espérer qu'elle va quand même profiter du moment, malgré le deuil et le chaos général. La regardant s'accroupir, je me rapproche du bord, en haussant également les épaules.
« Une wyverne qui s'est perchée pour contempler le merdier dans lequel nous sommes. Difficile de penser aux festivités, même si nous avons réussi à repousser l'ennemi. Mais, oui, je vais descendre. »
Je laisse un silence pour laisser place à Dorylis de Rockraven, et son discours. Les mots sont justes, et ils ont l'air pensés. La première chose que j'ai faite après la bataille, c'est être rentré chez moi, pour voir si mère était encore en vie. Comment tuer une Reikoise qui a fait la guerre toute sa vie. Barricadant les entrées et les sorties avant d'attendre patiemment que l'eau redescende, perchée sur un toit. Évidemment, l'eau s'est infiltrée et il y a beaucoup de boulot. Mais je ne pouvais m'empêcher de penser que d'autres n'ont pas eu cette chance. Des mères, des pères, des grands-parents, des enfants, n'ont pas ce privilège de respirer cet air aujourd'hui. Des foyers, des abris, des refuges, détruits. Difficile de vouloir boire et fêter notre victoire, avec ce deuil à l'esprit.
Mais au moins, chaque année, nous nous souviendrons.
« Nos espèces, unies par une histoire, qui ne doit pas être oubliée, car c'est à travers ces souvenirs que nous survivrons. » Que je murmure, à la fin de son discours.
Je souris à la remarque de Sixte, long d'un demi-centimètre, à peu près.
« T'as raison, elle parle bien. »
Peut-être que tout n'est pas perdu finalement. Répondant à son signe de tête, et bien parti pour faire un plongeon dans le vide, c'est l'apparition de Xera qui va nous stopper dans la manœuvre. Sa chevelure flottant dans les airs, elle se pose avec une grâce qui la caractérise à mes côtés, saluée d'une révérence timide pour ma part.
« Et bien toujours debout et en un seul morceau, c’est une bonne nouvelle, Séraphin a-t-il fini par se faire soigner correctement ?
- Oui, ça a l'air. J'ai voulu passer à plusieurs reprises, mais il y avait... »
Cette femme, que j'ai vue plusieurs fois depuis sa fenêtre. Difficile de deviner qui elle est pour lui, mais mon cœur s'est réchauffé de le savoir accompagné, loin de ces démons de mes deux. L'inquiétude m'a rongé jusqu'à ce qu'on m'ait dit que sa situation soit stabilisée. J'ai perdu trop d'amis, je ne veux pas le perdre, lui. Mais, Séraphin d'Elusie est fort. Même si je garde en tête la prestation qui court sur lui. "Un limier hurlait devant l'avatar de Kaiyo pour lui demander sa puissance". C'est malheureusement bien son genre. Envie ? Fantasme ? Ou bien simplement Séraphin, et sa soif de pouvoir ? Je préfère ne pas savoir.
« Bref, il n'était pas seul. C'est bon de revoir un visage familier. Je préfère t'entendre de vive-voix plutôt qu'entre mes cornes. »
Je m'arrête sur ses traits tirés.
« Toi, tu as passé tout ton temps à puiser dans ta magie pour jouer les pansements, je me trompe ? Merci pour eux, la nation a besoin de gens comme toi. »
Xera a démontré à plusieurs reprises qu'elle est nécessaire dans nos rangs. Pour ma part, c'était libérer les débris dans mon quartier, donner un coup de main au voisinage, bricoler des structures qui ne tenaient plus la route. Et bizarrement, j'ai apprécié et détesté ce moment. Il y a une semaine, tout ce beau monde se regardait et se jugeait, aujourd'hui, tout est dans la fraternité et l'entraide. La crise resserre les liens, mais est-ce qu'ils sont sincères, et pour combien de temps. Regardant quand même sa bouteille avec envie, mes oreilles vont encore vibrer face à un nouveau discours.
« Tiens, ton employeur, Sixte. »
Qui a également le sens du bon discours. On peut dire ce qu'on veut sur les Goldheart, et particulièrement Mirelda. Mais, perdre un membre de sa famille peut toucher tout le monde, à vous de décider si vous avez de l'empathie ou bien la satisfaction de la voir crever. Mes yeux vont s'ouvrir davantage lorsqu'il parle de meurtre. Une enquête sera donc en cours et Soren a l'air bien parti pour faire justice. Quelqu'un la refroidit, qui donc ? Hm, quelque chose me dit que le Razkaal sera au courant tôt ou tard. À la fin de son discours, une crinière noire viendra interpeller ma vue augmentée, tandis qu'il se tourne vers le toit, le regard perçant vers la Messagère. Je prends une seconde pour faire le lien.
« Tu connais Abraham de Sforza ? »
Mes traits se durcissent, mes iris bleus continuent d'être resserrés sur cet homme que je ne reconnais même plus.
« Je... Je vais descendre. Je vous rejoins dès que j'ai fini. »
On prendra tout le temps de discuter davantage de ça. Un saut dans le vide plus tard, mes ailes se déploient pour chercher le sol dans un piqué léger avant d'atterrir lourdement au sol dans une secousse. Un dernier regard aux deux cercueils comme un adieu silencieux, je cherche cette silhouette aux étranges prothèses. Je lui avais posé une question alors qu'on était en pleine bataille, je n'ai pas eu de réponses, probablement parce qu'on était un peu trop occupé à s'envoyer des marrons sur l'ennemi.
Cette fois, je ne le raterai pas. Poussant quelques civils dans la précipitation, je fais porter ma voix dans sa direction, alors qu'il talonne l'oncle de Séraphin. Zelevas d'Élusie Fraternitas, l'un des candidats pour les prochaines élections. Parce qu'il faudra bien un remplaçant maintenant.
« Abraham...! »
Qu'est-ce qu'ils t'ont fait, bordel.
On naît, on vit, on meurt. Au milieu, on s'entretue.
La guerre tue, mais la guerre rapproche. Un fait indéniable. Une nouvelle joute ricoche sur moi tandis que j'avise les grands courants de personnes qui fourmillent à quelques étages en dessous.
« Si ça saigne, ça peut crever, tu as raison. Les Reikois ne sont pas invincibles. » Que je retourne, en douceur.
Mais je ne suis pas si facile à crever, de toute façon ce n'est pas encore le projet, ni l'ambiance. Et pour son projet à elle, je n'ai pas le sentiment qu'elle compte se prendre des vacances au regard de son discours. Goldheart va probablement casquer une sacrée somme et notre blonde elfique va continuer à errer dans le monde pour une autre mission de mercenariat. Mais, aujourd'hui, sa capuche n'est pas sur sa tête, j'ose espérer qu'elle va quand même profiter du moment, malgré le deuil et le chaos général. La regardant s'accroupir, je me rapproche du bord, en haussant également les épaules.
« Une wyverne qui s'est perchée pour contempler le merdier dans lequel nous sommes. Difficile de penser aux festivités, même si nous avons réussi à repousser l'ennemi. Mais, oui, je vais descendre. »
Je laisse un silence pour laisser place à Dorylis de Rockraven, et son discours. Les mots sont justes, et ils ont l'air pensés. La première chose que j'ai faite après la bataille, c'est être rentré chez moi, pour voir si mère était encore en vie. Comment tuer une Reikoise qui a fait la guerre toute sa vie. Barricadant les entrées et les sorties avant d'attendre patiemment que l'eau redescende, perchée sur un toit. Évidemment, l'eau s'est infiltrée et il y a beaucoup de boulot. Mais je ne pouvais m'empêcher de penser que d'autres n'ont pas eu cette chance. Des mères, des pères, des grands-parents, des enfants, n'ont pas ce privilège de respirer cet air aujourd'hui. Des foyers, des abris, des refuges, détruits. Difficile de vouloir boire et fêter notre victoire, avec ce deuil à l'esprit.
Mais au moins, chaque année, nous nous souviendrons.
« Nos espèces, unies par une histoire, qui ne doit pas être oubliée, car c'est à travers ces souvenirs que nous survivrons. » Que je murmure, à la fin de son discours.
Je souris à la remarque de Sixte, long d'un demi-centimètre, à peu près.
« T'as raison, elle parle bien. »
Peut-être que tout n'est pas perdu finalement. Répondant à son signe de tête, et bien parti pour faire un plongeon dans le vide, c'est l'apparition de Xera qui va nous stopper dans la manœuvre. Sa chevelure flottant dans les airs, elle se pose avec une grâce qui la caractérise à mes côtés, saluée d'une révérence timide pour ma part.
« Et bien toujours debout et en un seul morceau, c’est une bonne nouvelle, Séraphin a-t-il fini par se faire soigner correctement ?
- Oui, ça a l'air. J'ai voulu passer à plusieurs reprises, mais il y avait... »
Cette femme, que j'ai vue plusieurs fois depuis sa fenêtre. Difficile de deviner qui elle est pour lui, mais mon cœur s'est réchauffé de le savoir accompagné, loin de ces démons de mes deux. L'inquiétude m'a rongé jusqu'à ce qu'on m'ait dit que sa situation soit stabilisée. J'ai perdu trop d'amis, je ne veux pas le perdre, lui. Mais, Séraphin d'Elusie est fort. Même si je garde en tête la prestation qui court sur lui. "Un limier hurlait devant l'avatar de Kaiyo pour lui demander sa puissance". C'est malheureusement bien son genre. Envie ? Fantasme ? Ou bien simplement Séraphin, et sa soif de pouvoir ? Je préfère ne pas savoir.
« Bref, il n'était pas seul. C'est bon de revoir un visage familier. Je préfère t'entendre de vive-voix plutôt qu'entre mes cornes. »
Je m'arrête sur ses traits tirés.
« Toi, tu as passé tout ton temps à puiser dans ta magie pour jouer les pansements, je me trompe ? Merci pour eux, la nation a besoin de gens comme toi. »
Xera a démontré à plusieurs reprises qu'elle est nécessaire dans nos rangs. Pour ma part, c'était libérer les débris dans mon quartier, donner un coup de main au voisinage, bricoler des structures qui ne tenaient plus la route. Et bizarrement, j'ai apprécié et détesté ce moment. Il y a une semaine, tout ce beau monde se regardait et se jugeait, aujourd'hui, tout est dans la fraternité et l'entraide. La crise resserre les liens, mais est-ce qu'ils sont sincères, et pour combien de temps. Regardant quand même sa bouteille avec envie, mes oreilles vont encore vibrer face à un nouveau discours.
« Tiens, ton employeur, Sixte. »
Qui a également le sens du bon discours. On peut dire ce qu'on veut sur les Goldheart, et particulièrement Mirelda. Mais, perdre un membre de sa famille peut toucher tout le monde, à vous de décider si vous avez de l'empathie ou bien la satisfaction de la voir crever. Mes yeux vont s'ouvrir davantage lorsqu'il parle de meurtre. Une enquête sera donc en cours et Soren a l'air bien parti pour faire justice. Quelqu'un la refroidit, qui donc ? Hm, quelque chose me dit que le Razkaal sera au courant tôt ou tard. À la fin de son discours, une crinière noire viendra interpeller ma vue augmentée, tandis qu'il se tourne vers le toit, le regard perçant vers la Messagère. Je prends une seconde pour faire le lien.
« Tu connais Abraham de Sforza ? »
Mes traits se durcissent, mes iris bleus continuent d'être resserrés sur cet homme que je ne reconnais même plus.
« Je... Je vais descendre. Je vous rejoins dès que j'ai fini. »
On prendra tout le temps de discuter davantage de ça. Un saut dans le vide plus tard, mes ailes se déploient pour chercher le sol dans un piqué léger avant d'atterrir lourdement au sol dans une secousse. Un dernier regard aux deux cercueils comme un adieu silencieux, je cherche cette silhouette aux étranges prothèses. Je lui avais posé une question alors qu'on était en pleine bataille, je n'ai pas eu de réponses, probablement parce qu'on était un peu trop occupé à s'envoyer des marrons sur l'ennemi.
Cette fois, je ne le raterai pas. Poussant quelques civils dans la précipitation, je fais porter ma voix dans sa direction, alors qu'il talonne l'oncle de Séraphin. Zelevas d'Élusie Fraternitas, l'un des candidats pour les prochaines élections. Parce qu'il faudra bien un remplaçant maintenant.
« Abraham...! »
Qu'est-ce qu'ils t'ont fait, bordel.
Citoyen de La République
Abraham de Sforza
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crédits : 591
crédits : 591
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: C
L'élévation du voile d'invisibilité fut interrompue abruptement lorsque la voix forte d'un Drakyn parvint aux oreilles du soldat mécanisé. Le crissement électrique se fit entendre à nouveau et le militaire partiellement disparu se remanifesta entièrement lorsqu'il fut interpelé par le Limier qu'il avait connu un jour. Indifférent à l'illustre présence du Sénateur Fraternitas, Kieran s'était approché en fendant la foule, désireux qu'il était d'en apprendre davantage sur la condition nouvelle de celui qu'il avait autrefois eu l'occasion de former à la traque. Tournant la tête par dessus son épaule, Mortifère riva sa lentille mécanisée sur le faciès du Dragon du Razkaal. Par politesse, le militaire offrit un sourire aimable avant d'ouvrir la bouche pour lancer sobrement :
"Kieran."
Ni fioriture ni pompeux rappel de grade. Malgré ses traits draconiques, le professeur curieusement très humain n'avait jamais souhaité être traité par son momentané protégé avec les égards usuellement attribués aux militaires républicains. Lorsque Mortifère avait été Abraham, le rapport entre élève enthousiaste et rude formateur s'était avéré aussi productif qu'enrichissant et le respect mutuel entre eux n'avait jamais fait aucun doute. Le jeune soldat, au demeurant, s'était gardé tout au long du programme de faire part de l'exacte nature des projets auxquels il s'apprêtait à participer.
"Le Sénateur Fraternitas est un homme occupé et nous ne pouvons malheureusement pas nous éterniser ici. Il nous est toutefois possible de faire un bout de chemin ensemble, si tu le souhaites."
De toute évidence, la balance du pouvoir s'était stabilisée autrement qu'auparavant. Loin du gaillard curieux qu'il avait été autrefois, le monstre qu'était devenu Mortifère paraissait désormais maître de sa situation malgré l'horreur indéniable de sa condition. La levée de son camouflage avait évidemment attiré l'attention sur le Lion républicain ainsi que son garde du corps, mais Mortifère ne s'en soucia qu'à peine et se posta aux côtés de Kieran pour avancer dans la foule sans quitter du regard le Sénateur qu'il protégeait. Ayant esquivé les interrogations du Limier lors de l'affrontement avec l'engeance du Titan des abysses, Mortifère ressentit par obligation le devoir d'éclairer, ne serait-ce qu'un peu, la lanterne de son vis-à-vis.
"Tout va pour le mieux, Kieran. Cette métamorphose avait déjà été décidée lorsque nous nous sommes rencontrés. J'ai signé ce contrat et je ne me plains ni des termes de celui-ci, ni de mon actuel état. Je t'avais dit, lorsque tu m'avais interrogé sur mes ambitions, que mon souhait le plus cher était de protéger la République."
Extirpant de son habit l'une des prothèses décorées d'or dont les griffes d'ébène s'achevaient en pointes acérées, il inspecta sa paume mécanisée distraitement puis la dissimula à nouveau, avant d'ajouter :
"Je m'en suis donné les moyens, ni plus ni moins."
Ses yeux luisants quittèrent un instant le dos du Sénateur pour se planter dans ceux du Drakyn. Il n'y avait dans le regard du Cerbère mécanisé ni remord, ni l'ombre du doute. Avec une inébranlable conviction, il conclut :
"Tu as été un excellent enseignant et sache que je mets en pratique tout ce que tu m'as appris. Je sens ton inquiétude et je t'implore, Kieran, de ne pas t'en faire pour moi. Je tiens ma destinée dans le creux de ma main."
Bien des mensonges avaient été proférés en ce jour de mémoire mais celui-ci, de toute évidence, atteignait sans mal le haut du panier. Amicalement, un assortiment de griffes métalliques se posèrent sur l'épaule colossale du géant cornu.
Evidemment, elles étaient glacées.
"Comment va Séraphin ?"
Le sourire aimable se fit légèrement narquois.
"Kieran."
Ni fioriture ni pompeux rappel de grade. Malgré ses traits draconiques, le professeur curieusement très humain n'avait jamais souhaité être traité par son momentané protégé avec les égards usuellement attribués aux militaires républicains. Lorsque Mortifère avait été Abraham, le rapport entre élève enthousiaste et rude formateur s'était avéré aussi productif qu'enrichissant et le respect mutuel entre eux n'avait jamais fait aucun doute. Le jeune soldat, au demeurant, s'était gardé tout au long du programme de faire part de l'exacte nature des projets auxquels il s'apprêtait à participer.
"Le Sénateur Fraternitas est un homme occupé et nous ne pouvons malheureusement pas nous éterniser ici. Il nous est toutefois possible de faire un bout de chemin ensemble, si tu le souhaites."
De toute évidence, la balance du pouvoir s'était stabilisée autrement qu'auparavant. Loin du gaillard curieux qu'il avait été autrefois, le monstre qu'était devenu Mortifère paraissait désormais maître de sa situation malgré l'horreur indéniable de sa condition. La levée de son camouflage avait évidemment attiré l'attention sur le Lion républicain ainsi que son garde du corps, mais Mortifère ne s'en soucia qu'à peine et se posta aux côtés de Kieran pour avancer dans la foule sans quitter du regard le Sénateur qu'il protégeait. Ayant esquivé les interrogations du Limier lors de l'affrontement avec l'engeance du Titan des abysses, Mortifère ressentit par obligation le devoir d'éclairer, ne serait-ce qu'un peu, la lanterne de son vis-à-vis.
"Tout va pour le mieux, Kieran. Cette métamorphose avait déjà été décidée lorsque nous nous sommes rencontrés. J'ai signé ce contrat et je ne me plains ni des termes de celui-ci, ni de mon actuel état. Je t'avais dit, lorsque tu m'avais interrogé sur mes ambitions, que mon souhait le plus cher était de protéger la République."
Extirpant de son habit l'une des prothèses décorées d'or dont les griffes d'ébène s'achevaient en pointes acérées, il inspecta sa paume mécanisée distraitement puis la dissimula à nouveau, avant d'ajouter :
"Je m'en suis donné les moyens, ni plus ni moins."
Ses yeux luisants quittèrent un instant le dos du Sénateur pour se planter dans ceux du Drakyn. Il n'y avait dans le regard du Cerbère mécanisé ni remord, ni l'ombre du doute. Avec une inébranlable conviction, il conclut :
"Tu as été un excellent enseignant et sache que je mets en pratique tout ce que tu m'as appris. Je sens ton inquiétude et je t'implore, Kieran, de ne pas t'en faire pour moi. Je tiens ma destinée dans le creux de ma main."
Bien des mensonges avaient été proférés en ce jour de mémoire mais celui-ci, de toute évidence, atteignait sans mal le haut du panier. Amicalement, un assortiment de griffes métalliques se posèrent sur l'épaule colossale du géant cornu.
Evidemment, elles étaient glacées.
"Comment va Séraphin ?"
Le sourire aimable se fit légèrement narquois.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 522
crédits : 1444
crédits : 1444
Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Ah non, ce n'était pas fini. Elle avait oublié que dans certaines funérailles, il y avait plusieurs personnes qui prenaient la parole. Elle fixa la Sénatrice qui venait de prendre place et qui déployait toute la force de sa détermination quant à l'avenir de Liberty. L'Aquarienne trouva son discours moins... mince, quel était le mot exact déjà ? plus honnête que le tout premier ? Il n'y avait peut-être quelques politiciens qui sortaient du lot finalement. Bon ! Cela ne lui disait pas où elle pourrait trouver une bouteille. Elle accorda un dernier regard à l'estrade où les hauts dirigeants commençaient déjà à faire la queue pour apporter un ultime au revoir. Elle crut reconnaître une silhouette là-haut… Se pourrait-il que ? Hum, pour être certaine, elle devait s'avancer. Mince, il est passé où maintenant ? Elle était certaine qu'il était au côté de ce vieux politicard barbu ? Il paraissait tellement vieux celui-là. Bon, où était sa cible ? Et voilà qu'un autre reprit la parole.
À nouveau, Takhys se cala dans la foule, l'écoutant. Décidément, elle se faisait de fausses idées sur les servants de la gouvernance républicaine. Avaient-ils le droit d'accepter des membres aussi attrayants visuellement ? Elle manqua de s'attarder sur son visage que d'écouter ses mots. Elle sursauta quand elle entendit qu'il était le neveu de la défunte Présidente. Lui, il avait la colère dans la voix. Bon, où en était elle… Ah oui ! Ça y est ! Elle avait aussi perdu de vue le vieillot barbu. Il devait être à son service, en toute logique, non ? Elle doutait qu'il puisse se balader comme cela parmi la plèbe.
Une grande ombre la survola. Elle leva la tête et ne put s'empêcher de sourire en reconnaissant l'imposante silhouette qui venait de fendre les airs. Décidément, le Sekaï était bien petit. Et il venait de se poser non loin. Avec agilité, elle fendit la foule pour rejoindre le Drakyn. Quand sa voix tonna un nom familier, son sourire prit plus d'ampleur à ses lèvres. Mortifère venait de réapparaître aux yeux de la réalité. Et si elle les rejoignait ? Elle avait bien fait un ou deux pas, ne demeurant qu'une observatrice mêlée aux citoyens qui attendaient de pouvoir porter un dernier salut aux cercueils des deux défuntes. Ou disparues... elles étaient mortes de toute façon, la vie continuait. Elle n'avait d'yeux que pour les deux hommes qui se connaissaient visiblement. Leur laisser un peu de place avant de débarquer comme un cheveu dans la soupe était la moindre des politesses que la Sirène estimait important de leur accorder. Mais pas trop longtemps, car elle n'était pas certaine que le temps serait en sa faveur.
Quand la main mécanisée et griffue se posa sur l'épaule massive du Drakyn, ce fut là qu'une magnifique tête blondine arriva avec un léger sourire aux lèvres. Mortifère venait-il de prononcer le nom de Seraphin ? Il le connaissait aussi ? Décidément, elle avait bien fait de se pointer ! Bon, point de perte de temps en moultes questions, avant que le sénateur ridé ne vienne tout briser. Maintenant qu'elle était plus proche, il paraissait encore bien en forme pour un vieillard de son espèce.
"Salutations à vous Messires. Preux Chevalier, c'est un plaisir de vous revoir, même si les circonstances sont... particulières. Messire Kieran, si vous êtes ici, c'est que vous avez su arriver à Courage lors de notre lointaine rencontre. "
Elle maintenait son pâle sourire.
"Voir des têtes amicales en ce jour funeste renforce le baume de conviction à avoir pour l'avenir de la république. Si vous êtes ici, c'est que, vous aussi, vous avez eu à combattre. Et si vous êtes là, entier, c'est que vous avez su contribuer à la victoire. Bien ! vous évoquiez Seraphin ? Lui aussi a combattu ? Va-t-il bien donc ? Non, parce qu'il me doit une bouteille. "
À nouveau, Takhys se cala dans la foule, l'écoutant. Décidément, elle se faisait de fausses idées sur les servants de la gouvernance républicaine. Avaient-ils le droit d'accepter des membres aussi attrayants visuellement ? Elle manqua de s'attarder sur son visage que d'écouter ses mots. Elle sursauta quand elle entendit qu'il était le neveu de la défunte Présidente. Lui, il avait la colère dans la voix. Bon, où en était elle… Ah oui ! Ça y est ! Elle avait aussi perdu de vue le vieillot barbu. Il devait être à son service, en toute logique, non ? Elle doutait qu'il puisse se balader comme cela parmi la plèbe.
Une grande ombre la survola. Elle leva la tête et ne put s'empêcher de sourire en reconnaissant l'imposante silhouette qui venait de fendre les airs. Décidément, le Sekaï était bien petit. Et il venait de se poser non loin. Avec agilité, elle fendit la foule pour rejoindre le Drakyn. Quand sa voix tonna un nom familier, son sourire prit plus d'ampleur à ses lèvres. Mortifère venait de réapparaître aux yeux de la réalité. Et si elle les rejoignait ? Elle avait bien fait un ou deux pas, ne demeurant qu'une observatrice mêlée aux citoyens qui attendaient de pouvoir porter un dernier salut aux cercueils des deux défuntes. Ou disparues... elles étaient mortes de toute façon, la vie continuait. Elle n'avait d'yeux que pour les deux hommes qui se connaissaient visiblement. Leur laisser un peu de place avant de débarquer comme un cheveu dans la soupe était la moindre des politesses que la Sirène estimait important de leur accorder. Mais pas trop longtemps, car elle n'était pas certaine que le temps serait en sa faveur.
Quand la main mécanisée et griffue se posa sur l'épaule massive du Drakyn, ce fut là qu'une magnifique tête blondine arriva avec un léger sourire aux lèvres. Mortifère venait-il de prononcer le nom de Seraphin ? Il le connaissait aussi ? Décidément, elle avait bien fait de se pointer ! Bon, point de perte de temps en moultes questions, avant que le sénateur ridé ne vienne tout briser. Maintenant qu'elle était plus proche, il paraissait encore bien en forme pour un vieillard de son espèce.
"Salutations à vous Messires. Preux Chevalier, c'est un plaisir de vous revoir, même si les circonstances sont... particulières. Messire Kieran, si vous êtes ici, c'est que vous avez su arriver à Courage lors de notre lointaine rencontre. "
Elle maintenait son pâle sourire.
"Voir des têtes amicales en ce jour funeste renforce le baume de conviction à avoir pour l'avenir de la république. Si vous êtes ici, c'est que, vous aussi, vous avez eu à combattre. Et si vous êtes là, entier, c'est que vous avez su contribuer à la victoire. Bien ! vous évoquiez Seraphin ? Lui aussi a combattu ? Va-t-il bien donc ? Non, parce qu'il me doit une bouteille. "
Citoyen de La République
Ruby Draglame
Messages : 256
crédits : 1621
crédits : 1621
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
La sœur Hématie était contente de revoir la valkyrie, mais cette fois sans un masque. Toutefois, la femme masquée encapuchonnée l’avait reconnu à sa stature imposante en taille, car cela correspondait quand l'espionne républicaine couvrait son visage. La couleur des yeux étaient la même et Ruby avait juste fait appel à sa mémoire. L’ancienne officière de la grande armée était encore une fois surprise quand elle entendait les propos de la future directrice de SCAR sur le fait qu’elle ne pouvait plus porter la médaille de la République. Ruby ne souhaitait pas poser la question à ce sujet au nom de leur amitié de sœurs d’armes pendant l’attaque lors du grand débat. Néanmoins, elle esquissait un sourire avec son œil visible avec l’orifice unique du masque, quand l’espionne républicaine lui assénait une petite vanne sur sa danse avec la mort dans cette invasion ratée de l’Assemblée.
L’ancienne officière de la grande armée allait parler sur deux plans de manière discrète en utilisant son pouvoir psychique sur l’esprit de la valkyrie et officielle en parlant de manière assez forte. Elle était obligée d’élever la voix à cause de son masque et elle faisait geste de la main envers Orifa pour l’inviter à la suivre vers les tables les plus éloignées de l’estrade. Ruby marchait à côté de l’espionne républicaine et elle commençait à discuter entrant dans l’esprit de celle-ci :
« Salut Orifa, je suis enchantée de revoir, mais j’aurais te revoir dans d’autres circonstances. Je te parles,car les circonstances du moment demandent un silence, mais cela deviendra un plus bruyant en soirée. Tu peux constater que j’ai aussi dansé avec la mort sur l’île de Kaizoku et j’ai récolté ce masque comme un sceau. Toutefois, cette inondation a ruiné mon espérance de ressentir de nouveau l’air sur mon visage. Au fait appelle-moi Ombra pour l'instant »
Ruby arrêtait cette discussion privée et elle reprenait en parlant fort cette fois, quand elles arriveront vers une table du fond. Elle lançait :
« Orifa, heureuse de te voir, quand la mort reviendra et je serai encore là pour lui tenir compagnie ou lui fausser compagnie. L’ âme des cendres fera appel à moi, je verrai bien, mais de toute façon nous sommes toutes et tous à la développer. Toutefois, je me demandais si tu connaissais un lieu où je pourrai résider quelques jours. Je n’ai plus de domicile pour le moment vu la situation particulière, mais j’ai une autre solution dans le cas où tu n’en pas. »
La sœur Hématite décidait de s’asseoir et elle cherchait du coin de l’oeil si les bouteilles allaient être servir. Néanmoins, elle devait patienter pour faire déguster à l’espionne républicaine un cru pour ce moment solennel. Ruby attendait une réponse d’Orifa, toutefois elle avait anticipé une réponse négative. Elle pensait partir vers une autre cité et la plus proche était Justice. Elle espérait que l’espionne républicaine avait des contacts pour trouver une travail plus facile là-bas. De plus Ruby s’attendait aussi à des questions de la part d’Orifa et elle avait un conseil à lui donner, mais elle le gardait pour le moment. Elle donnait cette incitation quand elles devront se séparer.
Ruby n’avait pas fait attention aux différents discours qui se suivaient, car elle s’était éloignée de l’estrade. De plus elle était extrêmement concentrée quand elle utilisait son pouvoir psychique sur l’esprit de l’espionne républicaine. Ce conflit avait changé la sœur Hématite et elle pouvait avoir une nouvelle vie après ce type drame qui avait rassemblé tant de morts. La discussion avec Orifa allait peut-être confirmer ou infirmer son choix de devenir une ombre totalement. Néanmoins, elle n'avait pas parlé de sa dette à payer envers la République suite à sa chasse illégale. Elle pensait en parler à Orifa, comme elles étaient des sœurs d'armes, voir maintenant des futures ombres d'armes.
L’ancienne officière de la grande armée allait parler sur deux plans de manière discrète en utilisant son pouvoir psychique sur l’esprit de la valkyrie et officielle en parlant de manière assez forte. Elle était obligée d’élever la voix à cause de son masque et elle faisait geste de la main envers Orifa pour l’inviter à la suivre vers les tables les plus éloignées de l’estrade. Ruby marchait à côté de l’espionne républicaine et elle commençait à discuter entrant dans l’esprit de celle-ci :
« Salut Orifa, je suis enchantée de revoir, mais j’aurais te revoir dans d’autres circonstances. Je te parles,car les circonstances du moment demandent un silence, mais cela deviendra un plus bruyant en soirée. Tu peux constater que j’ai aussi dansé avec la mort sur l’île de Kaizoku et j’ai récolté ce masque comme un sceau. Toutefois, cette inondation a ruiné mon espérance de ressentir de nouveau l’air sur mon visage. Au fait appelle-moi Ombra pour l'instant »
Ruby arrêtait cette discussion privée et elle reprenait en parlant fort cette fois, quand elles arriveront vers une table du fond. Elle lançait :
« Orifa, heureuse de te voir, quand la mort reviendra et je serai encore là pour lui tenir compagnie ou lui fausser compagnie. L’ âme des cendres fera appel à moi, je verrai bien, mais de toute façon nous sommes toutes et tous à la développer. Toutefois, je me demandais si tu connaissais un lieu où je pourrai résider quelques jours. Je n’ai plus de domicile pour le moment vu la situation particulière, mais j’ai une autre solution dans le cas où tu n’en pas. »
La sœur Hématite décidait de s’asseoir et elle cherchait du coin de l’oeil si les bouteilles allaient être servir. Néanmoins, elle devait patienter pour faire déguster à l’espionne républicaine un cru pour ce moment solennel. Ruby attendait une réponse d’Orifa, toutefois elle avait anticipé une réponse négative. Elle pensait partir vers une autre cité et la plus proche était Justice. Elle espérait que l’espionne républicaine avait des contacts pour trouver une travail plus facile là-bas. De plus Ruby s’attendait aussi à des questions de la part d’Orifa et elle avait un conseil à lui donner, mais elle le gardait pour le moment. Elle donnait cette incitation quand elles devront se séparer.
Ruby n’avait pas fait attention aux différents discours qui se suivaient, car elle s’était éloignée de l’estrade. De plus elle était extrêmement concentrée quand elle utilisait son pouvoir psychique sur l’esprit de l’espionne républicaine. Ce conflit avait changé la sœur Hématite et elle pouvait avoir une nouvelle vie après ce type drame qui avait rassemblé tant de morts. La discussion avec Orifa allait peut-être confirmer ou infirmer son choix de devenir une ombre totalement. Néanmoins, elle n'avait pas parlé de sa dette à payer envers la République suite à sa chasse illégale. Elle pensait en parler à Orifa, comme elles étaient des sœurs d'armes, voir maintenant des futures ombres d'armes.
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Sixte V. Amala
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Race: Elfe (mi-ange)
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
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Même d’aussi loin, Sixte pouvait sentir la glace qui vint figer son sang dans ses veines lorsque ses yeux croisèrent la lunette de Mortifère. Il l’a voyait aussi bien que lui. La magie leur permettait de se toiser avec toute la véhémence que l’existence de l’un pouvait faire naître chez l’autre. Sauf peut-être chez la plus petite dont la haine n’était qu’une crainte irascible dont elle ne parvenait pas à se défaire à l’instar de la boue sur une chaussure. La mâchoire contractée, elle tacha de respirer calmement quand la voix familière de Xera l’arracha dans un sursaut aux affres de ses pensées.
- C’est la meilleure nouvelle que j’entends depuis qu’on est sorti de ce bourbier. Répondit-elle à la rouquine en, contre toute attente, se fendant d’un léger sourire. - Mais je pense descendre. Les renards ont le nez dans le vent et les yeux sur le ciel. Grinça-t-elle en lançant un nouveau regard vers l’attroupement de politicien où elle repéra aussi bien Soren que Zelevas. Elle remarqua également la présence improbable mais rassurante d’un Séraphin qui semblait encore en vie et en meilleure forme qu’elle ne s’y attendait.
- Pas employeur. Débiteur. Rectifia-t-elle en souriant un peu plus à l’idée de la somme colossale qui allait bientôt lui tomber tout cru dans la poche. Peut-être qu’elle pourrait prendre un peu de repos. Ces derniers mois avaient été plus éprouvant que l’année toute entière et, en l’état, un peu de paix ne serait pas de refus. Du moins c’était le genre de discours qu’elle tenait avant qu’on lui annonce le nombre de zéro qui viendrait s’ajouter à sa bourse. Sixte n’était pas difficile à convaincre quand on savait comment s’y prendre et il était certain qu’en République, ils savaient exactement y faire.
- Abraham quoi ? Non, je ne connais pas d’Abraham. Même en se concentrant, il lui était impossible de savoir de qui Kieran était en train de parler. Son regard ne venait que se heurter à la foule et à quelques silhouettes qui lui disaient quelque chose mais dont elle se fichait bien de se rappeler le nom. - Prends pas trop ton temps. Je vais pas m’empêcher de picoler pour te faire plaisir. Lança-t-elle à l’attention du drakyn lorsque, visiblement troublé, il ouvrit les ailes pour se laisser planer jusqu’au sol. Ses yeux le suivirent quelques instants puis elle s’en détourna pour faire à nouveau face à Xera.
- Descendons.
Puis sans demander son reste et toujours avec cette agilité qui la caractérisait, elle bondit sur une gouttière d’où elle se laissa glisser jusqu’à un balcon sur lequel elle se réceptionna pour mieux sauter sur une fenêtre juste à côté, elle agrippa ensuite une poutre apparente et s’en servir pour descendre sous une balustrade avant d'atterrir en silence dans l’une des ruelles qui donnait directement sur la place des Héros. Patiemment, elle attendit que la fae l’ait rejointe pour reprendre la marche non sans avoir pris soin de rabattre sa capuche sur ses cheveux.
- Bon on l’ouvre cette bouteille ? Enterrement ou pas, je compte bien fêter le fait d’être en vie. Elle lança un regard entendu à Xera tout en s’enfonçant dans la foule. C’était peut-être la première fois que Sixte voyait une assemblée aussi hétéroclite. Un rassemblement où le peuple mais également les plus hautes sphères étaient tous au même endroit et se mêlaient dans un étrange mélange de genre qui n’était pas si hideux à regarder. D’une certaine façon cette guerre avait peut-être abattu des remparts que l’on attendait pas. C’était ce qu’elle était en train de penser lorsque son regard en rencontra un autre, mordoré et vibrant de malice. Elle se rendit compte qu'elle avait foutrement raison.
- C’est la meilleure nouvelle que j’entends depuis qu’on est sorti de ce bourbier. Répondit-elle à la rouquine en, contre toute attente, se fendant d’un léger sourire. - Mais je pense descendre. Les renards ont le nez dans le vent et les yeux sur le ciel. Grinça-t-elle en lançant un nouveau regard vers l’attroupement de politicien où elle repéra aussi bien Soren que Zelevas. Elle remarqua également la présence improbable mais rassurante d’un Séraphin qui semblait encore en vie et en meilleure forme qu’elle ne s’y attendait.
- Pas employeur. Débiteur. Rectifia-t-elle en souriant un peu plus à l’idée de la somme colossale qui allait bientôt lui tomber tout cru dans la poche. Peut-être qu’elle pourrait prendre un peu de repos. Ces derniers mois avaient été plus éprouvant que l’année toute entière et, en l’état, un peu de paix ne serait pas de refus. Du moins c’était le genre de discours qu’elle tenait avant qu’on lui annonce le nombre de zéro qui viendrait s’ajouter à sa bourse. Sixte n’était pas difficile à convaincre quand on savait comment s’y prendre et il était certain qu’en République, ils savaient exactement y faire.
- Abraham quoi ? Non, je ne connais pas d’Abraham. Même en se concentrant, il lui était impossible de savoir de qui Kieran était en train de parler. Son regard ne venait que se heurter à la foule et à quelques silhouettes qui lui disaient quelque chose mais dont elle se fichait bien de se rappeler le nom. - Prends pas trop ton temps. Je vais pas m’empêcher de picoler pour te faire plaisir. Lança-t-elle à l’attention du drakyn lorsque, visiblement troublé, il ouvrit les ailes pour se laisser planer jusqu’au sol. Ses yeux le suivirent quelques instants puis elle s’en détourna pour faire à nouveau face à Xera.
- Descendons.
Puis sans demander son reste et toujours avec cette agilité qui la caractérisait, elle bondit sur une gouttière d’où elle se laissa glisser jusqu’à un balcon sur lequel elle se réceptionna pour mieux sauter sur une fenêtre juste à côté, elle agrippa ensuite une poutre apparente et s’en servir pour descendre sous une balustrade avant d'atterrir en silence dans l’une des ruelles qui donnait directement sur la place des Héros. Patiemment, elle attendit que la fae l’ait rejointe pour reprendre la marche non sans avoir pris soin de rabattre sa capuche sur ses cheveux.
- Bon on l’ouvre cette bouteille ? Enterrement ou pas, je compte bien fêter le fait d’être en vie. Elle lança un regard entendu à Xera tout en s’enfonçant dans la foule. C’était peut-être la première fois que Sixte voyait une assemblée aussi hétéroclite. Un rassemblement où le peuple mais également les plus hautes sphères étaient tous au même endroit et se mêlaient dans un étrange mélange de genre qui n’était pas si hideux à regarder. D’une certaine façon cette guerre avait peut-être abattu des remparts que l’on attendait pas. C’était ce qu’elle était en train de penser lorsque son regard en rencontra un autre, mordoré et vibrant de malice. Elle se rendit compte qu'elle avait foutrement raison.
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Xera
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Séraphin avait donc fini par se faire correctement soigner, de plus de ce qu’elle pouvait déduire de la réponse de Kieran, c’est que le jeune prévôt des limiers n’était pas seul dans sa convalescence. Le Drakyn enchaîna sur un commentaire sur le son de sa voix, qu’il préférait entendre physiquement plutôt que mentalement, Xera était pourtant persuadé que sa voix télépathique avait le même “son” que la vocal. Se pourrait-il que le fier et puissant Drakyn du Razkhal vienne de lui faire un compliment à peine voilé ? Kieran remarqua les traits tirés de la demi-fae et la remercia pour ses efforts envers ceux qui en avaient besoin.
-J’ai aidé effectivement à prodiguer des soins et à lutter contre tout éventuel début de propagation de maladie, je n’ai utilisé la magie que pour les cas les plus urgents et délicats. La magie n’est pas la seule façon de soulager les maux et les blessures, les plantes y pourvoient déjà, tout comme des points de suture quand la mana fait défaut.
Sixte accueillit la bonne nouvelle concernant Séraphin par un léger sourire, ce qui lui allait plutôt bien. À la question de la rousse Herboriste, concernant les intentions de la blonde elfe de les rejoindre, cette dernière lui fit part de son intention de descendre pour se joindre à la foule. Kieran interpella l’agile archère pour lui indiquer la présence de son employeur en bas, ce à quoi elle précisa qu'il s'agissait plus de son débiteur. Xera ne voyant pas de qui il parlait, et de toute façon cela ne la regarde pas. En bas, une autre personnalité importante avait pris la parole, autant la femme avant, la campagnarde de Nareil l’avait reconnu, c’était l’élémentaire de sable qui avait participé à la défense du rempart, une certaine Dorilys De quelque chose, autant là le blondinet ne lui disait rien, et de toute façon elle n’écoutait pas vraiment les discours, l’échiquier politique avait perdu deux grosses pièces de son jeu et la trêve était déjà rompu pour récupérer les places vacantes.
Juste après avoir demandé à sixte si elle connaissait un certain Abraham de Sforza, et que cette dernière lui répondit que non, il leur annonça qu’il descendait et qu’il les rejoignait plus tard. Xera acquiesça positivement de la tête alors que Sixte lui répondit d’une boutade sur son envie de picoler. Une fois de plus, l’herboriste de Nareim était témoin des liens qui unissaient ses deux-là et qu’ils dataient d’avant leur expérience commune des égouts au sein des Hiboux Souterrains.
La demi-fae observa admirative la progression de sa camarade, et remercia intérieurement l’Esprit sylvestre que la blonde ne se soit pas cassé la figure dans sa descente. Une fois cette dernière arrivée au niveau de la ruelle, la rousse utilisa ses ailes translucides pour la rejoindre.
- ah je ne peux que souscrire à cette vision des choses, j’en ai bien besoin moi aussi cette semaine a été rude mon village et ma forêt me manque.
Sans plus de commentaire, Xera plongea ses mains dans son sac pour en sortir la fameuse bouteille ainsi qu’un tire-bouchon. D’un geste expert, elle déboucha le récipient, récupéra le morceau de liège et porta le goulot à ses lèvres avant de prélever une gorgée. Le liquide sucré au goût de miel glissa sur sa langue puis dans sa gorge et la douce chaleur de l’alcool se fit sentir ensuite. Elle l’avait payé cher, mais le marchand ne s'était pas moqué d’elle. Elle tendit ensuite la bouteille vers l’elfe.
- tu m’en diras des nouvelles !
-J’ai aidé effectivement à prodiguer des soins et à lutter contre tout éventuel début de propagation de maladie, je n’ai utilisé la magie que pour les cas les plus urgents et délicats. La magie n’est pas la seule façon de soulager les maux et les blessures, les plantes y pourvoient déjà, tout comme des points de suture quand la mana fait défaut.
Sixte accueillit la bonne nouvelle concernant Séraphin par un léger sourire, ce qui lui allait plutôt bien. À la question de la rousse Herboriste, concernant les intentions de la blonde elfe de les rejoindre, cette dernière lui fit part de son intention de descendre pour se joindre à la foule. Kieran interpella l’agile archère pour lui indiquer la présence de son employeur en bas, ce à quoi elle précisa qu'il s'agissait plus de son débiteur. Xera ne voyant pas de qui il parlait, et de toute façon cela ne la regarde pas. En bas, une autre personnalité importante avait pris la parole, autant la femme avant, la campagnarde de Nareil l’avait reconnu, c’était l’élémentaire de sable qui avait participé à la défense du rempart, une certaine Dorilys De quelque chose, autant là le blondinet ne lui disait rien, et de toute façon elle n’écoutait pas vraiment les discours, l’échiquier politique avait perdu deux grosses pièces de son jeu et la trêve était déjà rompu pour récupérer les places vacantes.
Juste après avoir demandé à sixte si elle connaissait un certain Abraham de Sforza, et que cette dernière lui répondit que non, il leur annonça qu’il descendait et qu’il les rejoignait plus tard. Xera acquiesça positivement de la tête alors que Sixte lui répondit d’une boutade sur son envie de picoler. Une fois de plus, l’herboriste de Nareim était témoin des liens qui unissaient ses deux-là et qu’ils dataient d’avant leur expérience commune des égouts au sein des Hiboux Souterrains.
La demi-fae observa admirative la progression de sa camarade, et remercia intérieurement l’Esprit sylvestre que la blonde ne se soit pas cassé la figure dans sa descente. Une fois cette dernière arrivée au niveau de la ruelle, la rousse utilisa ses ailes translucides pour la rejoindre.
- ah je ne peux que souscrire à cette vision des choses, j’en ai bien besoin moi aussi cette semaine a été rude mon village et ma forêt me manque.
Sans plus de commentaire, Xera plongea ses mains dans son sac pour en sortir la fameuse bouteille ainsi qu’un tire-bouchon. D’un geste expert, elle déboucha le récipient, récupéra le morceau de liège et porta le goulot à ses lèvres avant de prélever une gorgée. Le liquide sucré au goût de miel glissa sur sa langue puis dans sa gorge et la douce chaleur de l’alcool se fit sentir ensuite. Elle l’avait payé cher, mais le marchand ne s'était pas moqué d’elle. Elle tendit ensuite la bouteille vers l’elfe.
- tu m’en diras des nouvelles !
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Pancrace Dosian
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L’humeur était pas au beau fixe quand j’me suis écarté des cercueils, accompagné par la foule qui avait fini de présenter ses hommages. Les gardes de faction font leur possible pour empêcher les gens de déposer des bibelots ou des objets précieux au niveau de l’estrade, mais y’en a toujours qui parviennent à faire tomber un machin ou deux dans le coin, et les autres ont commencé à se rassembler ailleurs pour constituer un autel de fortune majoritairement constitué de gerbes de fleurs et de bougies pour l’instant. Ça aurait sûrement de la gueule quand ça aura été un peu arrangé, que les mèches seront allumées et qu’il fera nuit, mais pour l’instant, ça ressemble surtout à un début de dépotoir à ciel ouvert.
Quelque part, je les comprends, c’est choquant et, faut bien le dire, assez unique dans l’histoire de la Nation. Mais là où ils ont tort, c’est de croire que tout va changer, à force d’écouter les discours des politiciens qui viennent se montrer sur scène. La vérité, c’est que les Sénateurs et autres ministres, ils s’agitent et remuent autant d’air qu’un magicien de vent, mais que l’administration tournera très bien, voire même mieux, sans eux, pendant quelques mois, voire des années. En tout cas, à notre niveau, c’est vraiment ce qu’on ressent : pas de demande impromptue qui va tomber du ciel, pas de retournement de veste intempestif, et pas de changement de doctrine politique tous les trois mois au gré de l’actualité.
Puis j’vois une petite blonde dans la foule, et on échange un sourire, et mon humeur prend un meilleur tour.
« Tiens, salut, Sixte. Si je m’attendais à te voir à la Place des Héros pour dire un dernier adieu à Goldheart et Exousia. Qu’est-ce qui se passe ? Une brusque vocation est née ? »
Et tout d’un coup, j’me sens un peu con, pasque j’vois pas par quel geste dire bonjour. D’habitude, on se retrouve pour une soirée, dans une taverne, un restaurant, dehors, ou directement dans une chambre. Puis elle est accompagnée par une rousse qui tient une bouteille à la main. J’espère que c’est pas une offrande, pasque les deux cadavres en auront pas besoin. Alors que moi, hein, j’me dis qu’il commence à faire soif.
« Pancrace, enchanté. J’suis un, euh… J’connais bien Sixte. »
Y’a des moments, on se dit que ç’aurait probablement été une bonne idée d’avoir des conversations sérieuses avant de badiner.
J’dois avoir l’air sacrément pataud.
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Sixte V. Amala
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Ce n’était pas la première bouteille que Xera ouvrait, songea Sixte alors qu’elle la regardait, non sans étonnement, sortir bouteille et tire-bouchon. On ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être venu équipé. Elle se pinça les lèvres pour réprimer un petit rire. Si tous les mages et herboristes étaient ainsi, peut-être ferait-elle mieux d’en fréquenter plus souvent.
- Je suis étonnée de te voir encore dans les parages. Admit-elle en s’emparant du litre. Elles ne se connaissaient pas avant cette guerre et la première fois que Sixte avait posé les yeux sur elle, elle n’aurait jamais parié qu’elles se retrouveraient ainsi à boire à la même bouteille. Encore moins pendant l’enterrement des deux plus grandes figures de la République. Pourtant elles étaient bien là et, contre toute attente, l’elfe n’était pas si mécontente de sa compagnie. Mue par un réflexe forgé par de trop nombreuses années de méfiance, elle huma les effluves de la bouteille. Elle reconnut sans peine les odeurs de miel et de levure que la fermentation avait transformé en alcool. C’était parfaitement alléchant. Ses lèvres se posèrent sur le goulot et elle but une longue gorgée qui la réchauffa de l’intérieur puis rendit la bouteille à sa propriétaire.
- T’as acheté ça en République ? Si c’était le cas, le vendeur pouvait être certain d’avoir gagné une nouvelle cliente. Après tout, Sixte avait quelques soirées à arroser prochainement. L’une des raisons ne tarda pas, d’ailleurs, à la rejoindre. Elle l’avait repéré dans la foule et n’avait pu retenir le sourire qui avait fait frémir le coin de ses lèvres. Pourtant, maintenant qu’il se joignait à elle, la demi-sang se sentait un brin idiote et il lui sembla qu’elle n’était pas la seule. L'hésitation dans sa phrase eut le mérite de la perturber plus qu'elle ne s'y serait attendu, qu’était-il pour elle ? Un ami ? Un amant ? Un passe-temps ? Autre chose ? Sixte réalisa à cet instant précis qu’elle ne s’était jamais posée la question. Ses yeux cherchèrent une réponse dans ceux de Pancrace mais elle n’y trouva guère autre chose que ce qui se lisait dans son propre regard. “C’est un humain.” S’admonesta-t-elle.
- Capitaine Dosian, vous-ici. Quelle surprise ! Persifla-t-elle en se fendant d’une petite courbette moqueuse. - Je suis venu parce qu’on m’y a cordialement forcé. D’un coup de nez, elle désigna le drakyn aux immenses cornes qui se trouvait plus loin mais dont la haute stature permettait de le repérer aisément. - Et peut-être pour rappeler au petit neveu Goldheart que si tatie à passé l’arme à gauche, j'attends quand même mon paiement. Enfin, elle se retourna vers la fae. - Je te présente Xera, on était ensemble dans… Une grimace lui échappa. - Ces foutus égouts. Elle lança un regard entendu à la rouquine, ni l’une, ni l’autre n’avait vraiment envie de remettre le sujet sur la table. - Il parait que tu étais aux premières loges, t’as l’air plutôt en forme. Et étrangement, cette constatation lui enlevait un poids.
- Je suis étonnée de te voir encore dans les parages. Admit-elle en s’emparant du litre. Elles ne se connaissaient pas avant cette guerre et la première fois que Sixte avait posé les yeux sur elle, elle n’aurait jamais parié qu’elles se retrouveraient ainsi à boire à la même bouteille. Encore moins pendant l’enterrement des deux plus grandes figures de la République. Pourtant elles étaient bien là et, contre toute attente, l’elfe n’était pas si mécontente de sa compagnie. Mue par un réflexe forgé par de trop nombreuses années de méfiance, elle huma les effluves de la bouteille. Elle reconnut sans peine les odeurs de miel et de levure que la fermentation avait transformé en alcool. C’était parfaitement alléchant. Ses lèvres se posèrent sur le goulot et elle but une longue gorgée qui la réchauffa de l’intérieur puis rendit la bouteille à sa propriétaire.
- T’as acheté ça en République ? Si c’était le cas, le vendeur pouvait être certain d’avoir gagné une nouvelle cliente. Après tout, Sixte avait quelques soirées à arroser prochainement. L’une des raisons ne tarda pas, d’ailleurs, à la rejoindre. Elle l’avait repéré dans la foule et n’avait pu retenir le sourire qui avait fait frémir le coin de ses lèvres. Pourtant, maintenant qu’il se joignait à elle, la demi-sang se sentait un brin idiote et il lui sembla qu’elle n’était pas la seule. L'hésitation dans sa phrase eut le mérite de la perturber plus qu'elle ne s'y serait attendu, qu’était-il pour elle ? Un ami ? Un amant ? Un passe-temps ? Autre chose ? Sixte réalisa à cet instant précis qu’elle ne s’était jamais posée la question. Ses yeux cherchèrent une réponse dans ceux de Pancrace mais elle n’y trouva guère autre chose que ce qui se lisait dans son propre regard. “C’est un humain.” S’admonesta-t-elle.
- Capitaine Dosian, vous-ici. Quelle surprise ! Persifla-t-elle en se fendant d’une petite courbette moqueuse. - Je suis venu parce qu’on m’y a cordialement forcé. D’un coup de nez, elle désigna le drakyn aux immenses cornes qui se trouvait plus loin mais dont la haute stature permettait de le repérer aisément. - Et peut-être pour rappeler au petit neveu Goldheart que si tatie à passé l’arme à gauche, j'attends quand même mon paiement. Enfin, elle se retourna vers la fae. - Je te présente Xera, on était ensemble dans… Une grimace lui échappa. - Ces foutus égouts. Elle lança un regard entendu à la rouquine, ni l’une, ni l’autre n’avait vraiment envie de remettre le sujet sur la table. - Il parait que tu étais aux premières loges, t’as l’air plutôt en forme. Et étrangement, cette constatation lui enlevait un poids.
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Kieran Ryven
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De la descente de ce toit au sol, Abraham n'était plus là. Impossible de trouver sa signature olfactive. Si ce n'est trouver Zelevas. Le doyen républicain pas difficile à trouver, je traque le binôme en tonnant le nom d'un homme qui avait tout pour réussir. Un potentiel d'être une force pour la cause. La bonne cause. Il m'était impossible d'imaginer que ce soldat deviendrait un sbire d'un politicien. Je le voyais diriger des hommes, ou alors être dans l'élite d'un groupe de personnes envoyé aux quatre coins du pays pour des missions à haut risque dont l'objectif serait confidentiel et gouvernemental.
Là, j'ai vu un cabot trop docile.
Alors que j'arrive à la fin de ma réflexion, j'entends quelques civils me balancer des jurons, ne réalisant pas que certains étaient bousculés bien trop fort. Mon visage reste froid, le regard tourmenté et ailleurs tandis que je roule des épaules dans cette marée de personnes à contre-courant. Et dans un vrombissement électrique, une silhouette apparaît. Plantant les talons comme un cheval allant trop vite, je manque de la percuter de peu. La vision qu'il m'offre est bien l'ombre du soldat que j'ai connu. Pourtant, derrière ce corps mutilé, il parvient à me lancer un sourire que je reconnaîtrais presque.
La nuance est dans le "presque".
« Abraham. »
Je ne m'arrête ni sur le monde qui nous entoure, ni sur le sénateur dans les parages, ni sur le garde du corps à proximité. Dans le tumulte du combat, je n'avais pas pris le temps de m'arrêter sur lui. Si ce n'est qu'il était amputé d'un bras. Ce teint blafard, cet œil d'une structure étrange, cette lueur qui en dégage, l'autre œil tout aussi luisant, dégageant un regard creux et presque sans vie. Cette chevelure désordonnée, plate, tombant sur lui comme la fatalité pour encadrer un visage abîmé. Mes traits durs et placides changent et l'inquiétude me trahit. Il me fait le rappel de ses fonctions, ce à quoi je finis par observer le Sénateur et, d'un signe de tête, j'accepte silencieusement sa proposition, en reprenant l'escorte du politicien.
« Sénateur. Kieran Ryven, Limier, on s'est croisés durant la bataille. Navré pour le dérangement. Je t'en prie, Abraham, après toi. »
Progressant dans la place des Héros, il me fait la confession de sa détermination et l'engagement qui a conduit à tout... ça. Chaque mot avait l'air consciencieusement choisi, derrière un discours héroïque qui le caractérise si bien. Protéger la république, oui, mais à quel prix. Mon regard finit par tomber sur cette paume ouverte, armée de griffes acérées qui font passer les miennes pour des couteaux à beurre. Oui, c'est impressionnant, pourtant un soupir s'échappe de ma bouche.
« Comment peut-on protéger l'intégrité de la République si on abîme la sienne. » Que je rétorque en douceur, avec cette inquiétude dans la voix.
Il n'est ni plus ni moins qu'une arme articulée qu'on peut casser, acheter, vendre et racheter de nouveau. On sait tous ici que les armes finissent par s'abîmer pour de bon et finir à la poubelle. Lui, il est bien plus que ça, à mes yeux. Je l'ai toujours su, et je le crois encore. Il me ramène à nos souvenirs, où j'avais reçu la commande de former ce soldat pour faire de lui un traqueur impitoyable, efficace sur le terrain avec toutes les astuces qui feraient de lui un chasseur d'homme implacable. J'ignorais que je participais indirectement à ce genre de... Projet. En tout cas, le Razkaal s'est bien gardé de me le dire. Sa dernière ligne me laisse perplexe.
Parce que j'ai bien le sentiment d'être face à un monceau de conneries. J'hausse un sourcil lorsque sa main finit sur mon épaule, le contact glacé d'un homme déshumanisé sur les écailles brûlantes d'un Reikois qui ne comprend plus rien.
« Dans le creux de ta main, hein. »
Après l'inquiétude, la méfiance. Il change de sujet et surplombant l'assemblée de ma masse, j'arrive rapidement à flairer Séraphin dans les parages. De mémoire, il m'a dit qu'il serait aux premiers rangs. Reste à savoir s'il sera accompagné. Peut-être avec cette même demoiselle qui sait. Avant de pouvoir répondre à sa question, une voix familière vient s'inviter. Ma bouche s'ouvre pour répondre, puis se ferme, interdite. Me propulsant des années en arrière lorsque j'ai quitté et fui le Reike pour rencontrer... Une...
Jolie sirène. Sauf que cette fois, pas de queues de poisson. Non, une jolie paire de guibolles. Des hanches marquées par une taille fine et une tenue qui met en valeur la définition d'une Sirène. Belle, fatale, malicieuse.
« Dame Takhys, ça fait longtemps. J'ai bien retrouvé Courage, grâce à vous. Faudrait que je vous récompense pour cela. Je rejoins deux camarades pour célébrer la victoire. Si vous voulez nous rejoindre... »
Même si elles ne vont pas du tout poireauter pour ma tronche, à raison.
« Effectivement, nous avons également participé à la bataille, je suppose que vous aussi ? Je ne vous ai pas vue aux égouts, ni à la maison Bleue, alors je suppose que vous étiez au front sur les remparts ? »
Regardant encore l'assemblée, j'essaie de chercher Séraphin. Pour l'instant, je ne le trouve pas. Mais, son odeur de Lycan, je l'ai.
« Séraphin va bien, enfin, il va mieux. Il doit encore prendre des forces mais ce loup argenté a encore pas mal en réserve. J'ignorais que vous le connaissiez Takhys, tout comme toi, Abraham. » Que je demande, curieux, et en gardant en mémoire ce sourire narquois sur ses lèvres qu'il m'affichait.
Le Sekaï est vraiment minuscule. En revanche, je vais pouvoir questionner le Prévôt pour savoir s'il est dans les petits papiers du projet et si, oui, ce qu'il raconte est vrai. Ou bien...
Si ce sont encore des immondices cachées derrière les idéaux pacifistes de la République.
Qu'est-ce que j'fous là...
Citoyen de La République
Abraham de Sforza
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Kieran, de toute évidence, ne croyait pas un traître mot du discours encourageant que tenait Abraham. Il n'était pas tout à fait idéal de s'attirer les foudres du Dragon du Razkaal et si l'intérêt qu'il accordait au projet Palladium pouvait demeurer minime, cela arrangeait autant les commanditaires que le premier concerné. Malheureusement, Mortifère ressentit sans mal les réserves silencieuses qu'émettait son interlocuteur et perçut dans les sèches réponses qu'il obtint la méfiance qui s'instaurait entre eux. De bien des manières, les représentants de Palladium s'étaient joués du Drakyn comme de beaucoup d'autres. Dame de Noirvitrail, également présente au rassemblement, avait notamment constitué la première victime de cette longue série de mensonges éhontés. Avec une contenance maintenue sans grande peine, Mortifère reprit :
"Tu dis vrai, Kieran, mais nous ne sommes pas tous dotés de ton potentiel. J'ai été contraint d'emprunter quelques... raccourcis. Je suis content d'apprendre que Séraphin a survécu, j'ai entendu dire qu'il avait fait parler de lui, mais pas nécessairement en bien."
Une belle illustration de ce qui rendait Abraham détestable aux yeux de nombre de ses compagnons. Non content de minimiser les réussites des uns en mettant leur succès sur le dos de leur nature ou de leurs capacités innées, il dénigrait sans cesse ses propres aptitudes en incombant l'entièreté de ses prouesses aux excroissances monstrueuses dont les diaboliques chercheurs de l'ombre l'avaient affublé. Dans l'horreur absolue de sa sinistre condition, il voyait son seul salut; considérant que sans ce manteau de métal qu'il avait revêtu pour égaler les puissants, il n'était rien.
Le Drakyn étant bien peu amateur de balivernes et encore moins de fausses excuses, il allait sans doute balayer d'un revers de la main les explications vaseuses de son jeune élève tourmenté mais, les circonstances étant ce qu'elles étaient, une nouvelle force perturbatrice vint s'ajouter à l'équation, s'accaparant l'entière attention de Kieran ainsi que du Cerbère lui-même. Malgré les injections concentrées dont il avait bourré son sang vicié afin de maintenir son semblant d'accalmie, Mortifère ne put, lorsqu'il aperçut la belle sirène, retenir un bruit de stupeur.
"Madame Suladran ?"
Il paraissait plus surpris maintenant qu'il l'avait été en apercevant l'impensable transformation de l'ensorceleuse en engeance titanesque. Mortifère avait promis de rendre visite à la tavernière lors de leur dernière entrevue mais, bien évidemment, le choc subi à l'issue de la rencontre avec cette dernière l'avait poussé à ne pas tenir sa promesse. Lorsqu'elle les approcha, un doux sourire aux lèvres, et que son parfum si singulier atteignit le soldat mécanisé, il se replongea sans le vouloir dans les souvenirs qu'elle suscitait en lui.
Loin des délicieuses sensations qu'elle avait voulu lui inspirer en l'approchant, Mortifère ne se souvint que de la froide torture qu'avait occasionné le pasage de ses doigts fins contre son torse, de ses sentiments partagés à son égard, de la honte implacable qu'il avait ressenti en refusant cette invitation qu'il avait lui-même initié. Isolde s'empara de ses pensées juste après et la souffrance infinie qu'elle lui avait infligé lui revint au centuple. L'anxiété grimpa, enserrant sa nuque jusqu'à verrouiller son crâne et cette honte née du dégoût qu'il entretenait vis-à-vis de lui-même se fit plus forte encore qu'au jour fatidique. Une goutte de sueur perla sur son torse, serpentant entre ses pectoraux tandis que son cœur accélérait.
Hors de question d'y céder, pas maintenant, pas après ce qu'il venait de dire.
Sous sa cape d'ébène, un mécanisme s'actionna à l'appel de son maître. L'espace d'un battement de cils, les cheveux fins de Mortifère se dressèrent au passage d'une imperceptible bourrasque magique et l'une des fioles solidement ancrées dans son dos s'activa, détendant un ressort qui projeta droit dans son système sanguin un cocktail tranquillisant, supposé réguler son rythme cardiaque ainsi que ses trop nombreuses crises. Aussi discrètement qu'il en fut capable, il stabilisa sa respiration avant qu'elle ne devienne haletante et qu'elle ne parvienne aux oreilles fines du Dragon.
"Il est bon de vous savoir... en vie. Je..."
S'excuser d'avoir aussi abruptement rompu le contact ? S'enquérir de son état et de ses éventuels projets ? Quelle était la bonne solution, dans ce contexte ? Ses formations innombrables ne lui étaient d'aucune utilité, en présence de la sirène.
Fuir, voilà ce qu'il fallait faire :
"...je m'excuse de ne pas vous avoir rendu visite, Dame Suladran. Je viendrai, en temps voulu. Le Sénateur m'attend, je me vois au regret d'écourter nos retrouvailles."
Ses yeux étaient fuyants. Il se maudit pour sa lâcheté. La lentille s'orienta vers le faciès bourru de Kieran dont le regard lourd n'était pas nécessairement plus facile à soutenir.
"Je suis navré de t'avoir inquiété, Kieran. Nous nous reverrons. Prend soin de toi, en attendant."
Après cette épreuve, Mortifère les salua sobrement et fit volte-face pour rattraper le Sénateur aussi rapidement que possible.
"Tu dis vrai, Kieran, mais nous ne sommes pas tous dotés de ton potentiel. J'ai été contraint d'emprunter quelques... raccourcis. Je suis content d'apprendre que Séraphin a survécu, j'ai entendu dire qu'il avait fait parler de lui, mais pas nécessairement en bien."
Une belle illustration de ce qui rendait Abraham détestable aux yeux de nombre de ses compagnons. Non content de minimiser les réussites des uns en mettant leur succès sur le dos de leur nature ou de leurs capacités innées, il dénigrait sans cesse ses propres aptitudes en incombant l'entièreté de ses prouesses aux excroissances monstrueuses dont les diaboliques chercheurs de l'ombre l'avaient affublé. Dans l'horreur absolue de sa sinistre condition, il voyait son seul salut; considérant que sans ce manteau de métal qu'il avait revêtu pour égaler les puissants, il n'était rien.
Le Drakyn étant bien peu amateur de balivernes et encore moins de fausses excuses, il allait sans doute balayer d'un revers de la main les explications vaseuses de son jeune élève tourmenté mais, les circonstances étant ce qu'elles étaient, une nouvelle force perturbatrice vint s'ajouter à l'équation, s'accaparant l'entière attention de Kieran ainsi que du Cerbère lui-même. Malgré les injections concentrées dont il avait bourré son sang vicié afin de maintenir son semblant d'accalmie, Mortifère ne put, lorsqu'il aperçut la belle sirène, retenir un bruit de stupeur.
"Madame Suladran ?"
Il paraissait plus surpris maintenant qu'il l'avait été en apercevant l'impensable transformation de l'ensorceleuse en engeance titanesque. Mortifère avait promis de rendre visite à la tavernière lors de leur dernière entrevue mais, bien évidemment, le choc subi à l'issue de la rencontre avec cette dernière l'avait poussé à ne pas tenir sa promesse. Lorsqu'elle les approcha, un doux sourire aux lèvres, et que son parfum si singulier atteignit le soldat mécanisé, il se replongea sans le vouloir dans les souvenirs qu'elle suscitait en lui.
Loin des délicieuses sensations qu'elle avait voulu lui inspirer en l'approchant, Mortifère ne se souvint que de la froide torture qu'avait occasionné le pasage de ses doigts fins contre son torse, de ses sentiments partagés à son égard, de la honte implacable qu'il avait ressenti en refusant cette invitation qu'il avait lui-même initié. Isolde s'empara de ses pensées juste après et la souffrance infinie qu'elle lui avait infligé lui revint au centuple. L'anxiété grimpa, enserrant sa nuque jusqu'à verrouiller son crâne et cette honte née du dégoût qu'il entretenait vis-à-vis de lui-même se fit plus forte encore qu'au jour fatidique. Une goutte de sueur perla sur son torse, serpentant entre ses pectoraux tandis que son cœur accélérait.
Hors de question d'y céder, pas maintenant, pas après ce qu'il venait de dire.
Sous sa cape d'ébène, un mécanisme s'actionna à l'appel de son maître. L'espace d'un battement de cils, les cheveux fins de Mortifère se dressèrent au passage d'une imperceptible bourrasque magique et l'une des fioles solidement ancrées dans son dos s'activa, détendant un ressort qui projeta droit dans son système sanguin un cocktail tranquillisant, supposé réguler son rythme cardiaque ainsi que ses trop nombreuses crises. Aussi discrètement qu'il en fut capable, il stabilisa sa respiration avant qu'elle ne devienne haletante et qu'elle ne parvienne aux oreilles fines du Dragon.
"Il est bon de vous savoir... en vie. Je..."
S'excuser d'avoir aussi abruptement rompu le contact ? S'enquérir de son état et de ses éventuels projets ? Quelle était la bonne solution, dans ce contexte ? Ses formations innombrables ne lui étaient d'aucune utilité, en présence de la sirène.
Fuir, voilà ce qu'il fallait faire :
"...je m'excuse de ne pas vous avoir rendu visite, Dame Suladran. Je viendrai, en temps voulu. Le Sénateur m'attend, je me vois au regret d'écourter nos retrouvailles."
Ses yeux étaient fuyants. Il se maudit pour sa lâcheté. La lentille s'orienta vers le faciès bourru de Kieran dont le regard lourd n'était pas nécessairement plus facile à soutenir.
"Je suis navré de t'avoir inquiété, Kieran. Nous nous reverrons. Prend soin de toi, en attendant."
Après cette épreuve, Mortifère les salua sobrement et fit volte-face pour rattraper le Sénateur aussi rapidement que possible.
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Xera
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Sixte alors qu’elle récupérait la bouteille, lui avoua qu’elle était étonnée de la savoir encore dans la capitale. La rousse aurait pu en dire autant de la blonde si elle la connaissait mieux, ce n’était pas le cas. Est ce qu’elle l'appréciait, oui elles avaient combattu ensemble dans les égouts et sur les remparts, mais elles ne se connaissaient pas réellement. Mais comme pour tous les membres des Hiboux souterrains, ils étaient liés par leur expérience commune, ainsi que par la responsabilité d’avoir relâché dans le Sekai la Mère des araignées.
Le breuvage fut visiblement au goût de l’elfe, qui après en avoir humé le parfum en bu une bonne gorgée avant de lui rendre la bouteille et de lui demander si elle l’avait acheté en République.
- Je l’ai acheté à un marchand ici en sortant de l'hôpital de campagne, au triple de la valeur habituelle, mais j'ai un faible pour l’hydromel, je dois bien l’avouer. Mais si tu apprécies ce genre de boisson, passe donc par Nareim, je te ferai découvrir nos spécialités locales. C’est fou tout ce que l’on peut faire avec des plantes et pas que des remèdes ou des infusions…
Un homme s’approcha de leur duo dans la foule, le maelström d'émotions qui se dégagea de Sixte et de l’inconnu ne passa pas inaperçue pour la demi-fae avec ses capacités psychiques. Pour contrôler les émotions, vous deviez bien les ressentir, surtout quand elles étaient aussi fortes. Et même sans aucun don magique, leurs visages et langage corporel parlaient pour eux. Ces deux-là se connaissaient intimement, et s'appréciaient réellement au-delà de la simple attirance sexuelle, et venaient juste de s’en rendre compte. Xera prit une seconde gorgée de sa bouteille, l’alcool teinta légèrement ses pommettes et diminue encore un peu plus sa réserve habituelle.
- Je vous dirais bien de prendre une chambre tous les deux, mais c’est un peu tard. Ne me regardez pas comme ça ! C’est aussi évident que le nez au milieu de la figure, et les tourbillons d’émotions que vous balancez ne peuvent pas passer inaperçue pour quelqu’un qui peut les ressentir.
La rousse ne peut s'empêcher de sourire de toutes ses dents et vint à la rescousse du Capitaine Dosian en lui tendant sa bouteille.
- J’aurais dû en acheter deux, mais ma bourse ne l’aurait pas supportée.
Xera profita du moment où l'officier goûtait l’hydromel 3 fois trop cher, pour contacter Kieran télépathiquement.
-Kieran si tu ne te dépêches pas on va vider la bouteille sans toi, l’amant de Sixte nous a rejoint, un certain Capitaine Dosian, plutôt beau gosse en réalité elle a bon goût.
Le breuvage fut visiblement au goût de l’elfe, qui après en avoir humé le parfum en bu une bonne gorgée avant de lui rendre la bouteille et de lui demander si elle l’avait acheté en République.
- Je l’ai acheté à un marchand ici en sortant de l'hôpital de campagne, au triple de la valeur habituelle, mais j'ai un faible pour l’hydromel, je dois bien l’avouer. Mais si tu apprécies ce genre de boisson, passe donc par Nareim, je te ferai découvrir nos spécialités locales. C’est fou tout ce que l’on peut faire avec des plantes et pas que des remèdes ou des infusions…
Un homme s’approcha de leur duo dans la foule, le maelström d'émotions qui se dégagea de Sixte et de l’inconnu ne passa pas inaperçue pour la demi-fae avec ses capacités psychiques. Pour contrôler les émotions, vous deviez bien les ressentir, surtout quand elles étaient aussi fortes. Et même sans aucun don magique, leurs visages et langage corporel parlaient pour eux. Ces deux-là se connaissaient intimement, et s'appréciaient réellement au-delà de la simple attirance sexuelle, et venaient juste de s’en rendre compte. Xera prit une seconde gorgée de sa bouteille, l’alcool teinta légèrement ses pommettes et diminue encore un peu plus sa réserve habituelle.
- Je vous dirais bien de prendre une chambre tous les deux, mais c’est un peu tard. Ne me regardez pas comme ça ! C’est aussi évident que le nez au milieu de la figure, et les tourbillons d’émotions que vous balancez ne peuvent pas passer inaperçue pour quelqu’un qui peut les ressentir.
La rousse ne peut s'empêcher de sourire de toutes ses dents et vint à la rescousse du Capitaine Dosian en lui tendant sa bouteille.
- J’aurais dû en acheter deux, mais ma bourse ne l’aurait pas supportée.
Xera profita du moment où l'officier goûtait l’hydromel 3 fois trop cher, pour contacter Kieran télépathiquement.
-Kieran si tu ne te dépêches pas on va vider la bouteille sans toi, l’amant de Sixte nous a rejoint, un certain Capitaine Dosian, plutôt beau gosse en réalité elle a bon goût.
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Pancrace Dosian
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Quand je regarde l’horizon, j’ai l’impression que l’univers est immense, et qu’à quelques jours de marche, tout est si différent que je pourrais aussi bien être mort et réincarné des milliers d’années plus tard. Ou plus tôt, d’ailleurs, vu qu’au Reike, ils sont un peu retardés quand même. Puis quand je regarde les gens sur la place des Héros, j’ai l’impression que le monde est petit, et de voir toujours les mêmes têtes en boucle. Certaines sont habituelles, c’est leur métier de se montrer et de faire le beau, mais d’autres, on se dit que ça relève plus vraiment de la coïncidence.
D’un autre côté, la place porte bien son nom : elle est actuellement principalement occupée par ceux qui se sont distingués lors de l’attaque de l’Assemblée, et qui ont pas réussi à prétexter des affaires urgentes pour esquiver les obsèques publiques et les longs discours de la part de gens qui aiment rien tant que le son de leur propre voix et leur reflet dans le miroir. Les tribuns ont fini de se succéder, heureusement, et on a maintenant le droit à une foule un peu plus mélangée qui commence à se déverser dans les rues et avenues proches, à la recherche d’un bistrot où lever un dernier verre en l’honneur de la vieille et son assistante.
Si le premier salut de Sixte manquait singulièrement d’entrain, la suite de la conversation va un peu mieux, et j’suis surpris d’apprendre que la demi-elfe avait signé pour les égouts. Même à prix d’or, j’aurais pas cru qu’elle signerait pour ça. En tout cas, elle a l’air en forme, et c’est vrai que depuis u’on a pris contact, elle avait dit que les affaires étaient un peu dures en ce moment. Par contre, que le neveu Goldheart soit celui qui la recrute directement, ça veut dire qu’elle trempe bien dedans. J’suis mal placé pour critiquer, vu mes liens avec d’Elusie et Mortifère.
« Ouais, autour de Magic puis… la Maison-Bleue, que j’réponds en grimaçant. »
Quand j’repense à l’abomination qu’était l’Avatar de Kaiyo, j’me dis que y’a du boulot qui nous attend. Heureusement, personne a envie de s’étendre sur le sujet de la bataille à laquelle on vient de survivre, surtout que la rousse, Xera, balance tout sans le moindre filtre. J’retiens une expression d’irritation à voir notre petit secret tiré au grand jour. Pourquoi c’est un secret, d’ailleurs ? Nan, c’en est pas vraiment un. C’est juste qu’il a jamais été confronté à la réalité des autres. Nos rencontres avec Sixte avaient un côté hors du monde qui était sacrément confortable.
Les questions que ça lève dans son sillage un peu poussiéreux et qui cligne des yeux en plein soleil me travaillent, en tout cas le temps que j’descende une bonne rasade d’hydromel. Ça m’épargne de trop y penser, aussi, puis elles seront toujours là tout à l’heure, ce soir et demain. Quoique… j’observe la blonde, et j’me demande si, justement, on va pas profiter de l’avancement de la journée pour aller faire un tour ailleurs, pour retrouver notre petit monde.
M’enfin l’aiguille a percé la bulle et faudra bien crever l’abcès jusqu’au bout à un moment donné.
« On trouvera autre chose à boire, que j’dis distraitement en remarquant le colosse cornu un peu plus loin. »
Encore un qui m’avait pas manqué, avec son empathie nulle, et l’application joyeuse qu’il a mis à torturer à mort une des Sorcières. Je dis pas qu’il fallait pas le faire, mais y’a sûrement des moyens qui n’impliquent pas des marteaux et des clous de la taille de mes doigts. Et des vertèbres. Puis y’a qu’à voir comment ça nous a réussi, hein, les pieds dans l’eau au milieu des décombres.
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Orifa Sigrior
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L'Ere de l'Indépendance
Cela faisait décidément bien trop longtemps qu’elles ne s’étaient pas vues et à peine Orifa s’était installée devant Ruby que cette dernière préféra lui proposer d’aller un peu plus loin avant de commencer à parler à nouveau dans la tête de la valkyrie qui se concentrait pour pouvoir ne laisser transparaître aucune émotion. Si cette dernière avait décidé de lui parler de cette manière-là, c’est qu’elle devait avoir ses raisons, encore plus une fois qu’elle avait indiqué porter le nom de Ombra.
Elle semblait être traquée ou alors poursuivit ? Du moins elle était menacée, c'était quelque chose qui était difficile à contredire. Pourtant si la jeune femme ne présentait pas ses poblèmes, Orifa ne chercherait pas a lui tirer les verres du nez. Chacune avaient déjà bien trop de problèmes avec tout ce qu’il se passait en ce moment, Orifa ne savait même pas ce qu’elle allait devenir maintenant que la présidente n’était plus là. Sûrement que des élections allaient avoir lieu ? Mais si la nouvelle personne à la tête de la république ne venait pas vers elle, cela voudrait dire qu’elle serait réellement libre d’aller où elle voulait ? C’est une impression assez étrange d’imaginer pouvoir se libérer de ses chaînes aussi rapidement mais en même temps qui dans la république pourrait avoir une force de caractère équivalente à celle de la présidente ?
En entendant sa partenaire commencer à parler de vive voix alors qu’elle était en train de se déplacer vers une autre table plus loin, Orifa l’écoutait avec attention.
- J’espère que tu continueras à avoir cette chance de rester en vie encore bien longtemps crois moi. Il vaut mieux que tu continues à garder la tête sur les épaules, c'est préférable pour tout le monde.
Par contre la question de Ruby, enfin Ombra maintenant, il fallait qu’elle s’y fasse en attendant que la boisson arrive, Orifa commença à réfléchir où est ce qu’elle pourrait héberger l’héroïne du jour.
- Alors comme ça même les héros qui ont protégé la ville se retrouvent sans endroit où dormir ? Je peux être quelque chose à te proposer mais par contre je te préviens que c’est assez précaire, nous avons un camp disponible non loin de la caserne. Je devrais pouvoir m’arranger pour que tu puisses y rentrer surtout avec ça.
Pointant du doigt la médaille.
- C’est le genre de bilbo qui ouvrent beaucoup de porte ici surtout après une événement aussi sombre
Une fois que la bouteille fut déposée sur la table avec deux verres, et surtout que personne n’allait les déranger de nouveau, Orifa déposa son coude sur la table alors que sa joue pris place dans la paume de sa main en parlant à voix basse.
- Alors dis moi, qu’est ce qui t’es arrivé pour que tu te retrouves avec un masque comme celui-là ? Tu as peur que l’on te reconnaisse ?
Elle semblait être traquée ou alors poursuivit ? Du moins elle était menacée, c'était quelque chose qui était difficile à contredire. Pourtant si la jeune femme ne présentait pas ses poblèmes, Orifa ne chercherait pas a lui tirer les verres du nez. Chacune avaient déjà bien trop de problèmes avec tout ce qu’il se passait en ce moment, Orifa ne savait même pas ce qu’elle allait devenir maintenant que la présidente n’était plus là. Sûrement que des élections allaient avoir lieu ? Mais si la nouvelle personne à la tête de la république ne venait pas vers elle, cela voudrait dire qu’elle serait réellement libre d’aller où elle voulait ? C’est une impression assez étrange d’imaginer pouvoir se libérer de ses chaînes aussi rapidement mais en même temps qui dans la république pourrait avoir une force de caractère équivalente à celle de la présidente ?
En entendant sa partenaire commencer à parler de vive voix alors qu’elle était en train de se déplacer vers une autre table plus loin, Orifa l’écoutait avec attention.
- J’espère que tu continueras à avoir cette chance de rester en vie encore bien longtemps crois moi. Il vaut mieux que tu continues à garder la tête sur les épaules, c'est préférable pour tout le monde.
Par contre la question de Ruby, enfin Ombra maintenant, il fallait qu’elle s’y fasse en attendant que la boisson arrive, Orifa commença à réfléchir où est ce qu’elle pourrait héberger l’héroïne du jour.
- Alors comme ça même les héros qui ont protégé la ville se retrouvent sans endroit où dormir ? Je peux être quelque chose à te proposer mais par contre je te préviens que c’est assez précaire, nous avons un camp disponible non loin de la caserne. Je devrais pouvoir m’arranger pour que tu puisses y rentrer surtout avec ça.
Pointant du doigt la médaille.
- C’est le genre de bilbo qui ouvrent beaucoup de porte ici surtout après une événement aussi sombre
Une fois que la bouteille fut déposée sur la table avec deux verres, et surtout que personne n’allait les déranger de nouveau, Orifa déposa son coude sur la table alors que sa joue pris place dans la paume de sa main en parlant à voix basse.
- Alors dis moi, qu’est ce qui t’es arrivé pour que tu te retrouves avec un masque comme celui-là ? Tu as peur que l’on te reconnaisse ?
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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Takhys Suladran
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La Sirène ne paraissait pas surprise de la réaction qu'elle suscita chez le grand Drakyn. Dire qu'à leur première rencontre, elle l'avait d'abord pris pour un hybride. Peut-être que cette petite erreur avait été la meilleure chose qui pouvait lui arriver cette nuit-là, quand leurs chemins se sont croisés. Kieran avait dû faire bien du chemin au sein de la République pour se retrouver ici et connaître Mortifère.
La stupéfaction avait été aussi au rendez-vous chez ce dernier. Chose certaine était qu'elle remarqua le trouble qui parut l'envahir. Si infime, presque invisible. Pourtant, elle le voyait. Elle fit comme si elle n'avait rien vu, croyant voir un instant les cheveux de l'homme à moitié mécanisé voleter. Un bref passage d'air sans doute.
"Le sentiment est partagé, très cher. Et rassérénez-vous, le temps ne presse pas. Vos devoirs avant tout"Dit-elle sur un ton toujours enjôleur, pendant qu'elle tendit son regard vers le Sénateur qui s'éloignait.
Elle trouva dommage que cette rencontre se soit écourtée. La réaction de Mortifère aurait été intéressante à décortiquer un peu. Enfin décortiquer... Ce n'était pas vraiment le terme adéquat. Plus approfondir ? Oui, c'était mieux, mais ce n'était toujours pas cela. Comme dit, elle avait le temps et nul doute qu'elle recroisera le Preux Chevalier, quand la République se sera remise de ses blessures liées à cet assaut de l'Assemblée, et quand elle aura su surmonter les troubles qui en découleront prochainement.
Elle pivota son buste vers Kieran.
"Converser en votre compagnie et celle de vos camarades suffira amplement pour votre souhait de me récompenser. "
Cela pourrait être amusant.
"J'ai rejoint les forces de défense, oui. J'étais dans les parages de Magic, avec une unité des Sternes. Après, nous avons rejoint les remparts. La bataille a été effroyable.
Elle ne put s'empêcher de porter ses yeux brun pailleté d'ambre quelques secondes en direction des airs , là où s'était trouvé l'Avatar de Kaiyo.
"Je ne doute pas que Seraphin saura vite s'en remettre. Le connaissant, il fera comme si de rien n'était, avec son regard implacable. "elle se retint de rire. "La terre ferme est un monde bien petit, comparé aux profondeurs maritimes. Et nulle surprise à savoir qu'il connaisse Sieur Abraham, vu que les servants de la République sont dans un milieu encore plus restreint... "
Sans aucune hésitation, elle passa son bras sous celui plus fort et musclé du Drakyn.
"Je vous suis, pour rejoindre vos deux amis. "
La stupéfaction avait été aussi au rendez-vous chez ce dernier. Chose certaine était qu'elle remarqua le trouble qui parut l'envahir. Si infime, presque invisible. Pourtant, elle le voyait. Elle fit comme si elle n'avait rien vu, croyant voir un instant les cheveux de l'homme à moitié mécanisé voleter. Un bref passage d'air sans doute.
"Le sentiment est partagé, très cher. Et rassérénez-vous, le temps ne presse pas. Vos devoirs avant tout"Dit-elle sur un ton toujours enjôleur, pendant qu'elle tendit son regard vers le Sénateur qui s'éloignait.
Elle trouva dommage que cette rencontre se soit écourtée. La réaction de Mortifère aurait été intéressante à décortiquer un peu. Enfin décortiquer... Ce n'était pas vraiment le terme adéquat. Plus approfondir ? Oui, c'était mieux, mais ce n'était toujours pas cela. Comme dit, elle avait le temps et nul doute qu'elle recroisera le Preux Chevalier, quand la République se sera remise de ses blessures liées à cet assaut de l'Assemblée, et quand elle aura su surmonter les troubles qui en découleront prochainement.
Elle pivota son buste vers Kieran.
"Converser en votre compagnie et celle de vos camarades suffira amplement pour votre souhait de me récompenser. "
Cela pourrait être amusant.
"J'ai rejoint les forces de défense, oui. J'étais dans les parages de Magic, avec une unité des Sternes. Après, nous avons rejoint les remparts. La bataille a été effroyable.
Elle ne put s'empêcher de porter ses yeux brun pailleté d'ambre quelques secondes en direction des airs , là où s'était trouvé l'Avatar de Kaiyo.
"Je ne doute pas que Seraphin saura vite s'en remettre. Le connaissant, il fera comme si de rien n'était, avec son regard implacable. "elle se retint de rire. "La terre ferme est un monde bien petit, comparé aux profondeurs maritimes. Et nulle surprise à savoir qu'il connaisse Sieur Abraham, vu que les servants de la République sont dans un milieu encore plus restreint... "
Sans aucune hésitation, elle passa son bras sous celui plus fort et musclé du Drakyn.
"Je vous suis, pour rejoindre vos deux amis. "
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