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Un voyage d'opportunités Feat. Vaenys Draknys
L'effervescence est à son paroxysme dans la caverne du Carbon. Les tambours résonnent au rythme des travailleurs gobelins qui creusent, déblaient et transportent les pierres à travers le tunnel. Des chants gutturaux accompagnent les percussions. Parmi eux, Hizuk. Même le roi met la main à la pâte. Il s'occupe de déplacer le stock de pierres et de débris qui s'accumulent devant l'entrée du tunnel en construction vers l'extérieur, en se servant de ses compétences de psychokinésie.
Avec pour seul vêtement un tissu en guise de cache sexe, il est dans son état le plus naturel possible. Suintant de sueur, son corps velu attire le regard des femelles du Carbon, et il le sait. Il aime plaire aux siennes. C'est là l'une des nombreuses façons de séduire chez ces êtres nains. Ainsi, les heures matinales défilent et vient enfin le temps de grailler. Le cor des matriarches gronde à travers la caverne, et tous — sans exception — se ruent dans la grande pièce caverneuse et s'asseyent à même le sol, frais et humide. L'ambiance passe des tambours et des chants aux causeries et aux bruits de mastication, de postillon et de râles de ventres trop pleins.
L'Améthyste est allongé au sol — toujours à poil — entouré des siens. Son ventre gonflé, il digère difficilement. « Roi d'Carbon ! » Il relève légèrement la tête en direction de l'une des entrées de la caverne pour voir qui l'appelle. C'est Ebz le Bleu, l'un de ses Gark, une sorte de chef de troupes. Hizuk retombe en arrière, bras en T. « T'fais une gueule d'humain constipé, Ebz ! T'as bouffé une sirène trop cuite ?? » gueule-t-il, le regard au plafond qui lui semble bien haut. L'autre se rapproche en sautant de paroi en paroi jusqu'à retomber proche du roitelet. Il se penche sur lui, qui le regarde sourcils haussés. « C'est pire. » Ebz lui tend une enveloppe, bien trop belle à son goût et puant le parfum de la noblesse, scellée comme un tôlard.
« Euuurk ! Qu'est-ze c'est ça encore. » Il s'assied en tailleur, déchiquète l'emballage de ses dents acérées, et crache chaque morceau sur le sol. Sa grimace en dit long, il n'a jamais apprécié ce genre de lettres pourries. Il déplie la feuille qui se trouvait à l'intérieur et lit. Il lit vite. Très vite d'ailleurs. Il grimace un peu plus. « Arf ! Fais chier... » Ebz s'accroupit vers le roi. « C'est pas bon pas bon ? » L'Améthyste s'approche de l'oreille pointue de son Gark.
« On bouge à Kyou-Kyou, le Baron veut m'voir. »ƿ. ƿ. ƿ. ƿ. ƿ. ƿ. Octobre de l'an 4, à Kyouji.
S'il y a bien une chose qu'Hizuk déteste au plus haut point, c'est voyager, surtout dans les terres arides reikoises. Ça fait des jours que lui et ses cinq Gark galopent depuis Benedictus. Ils sont entrés à Kyouji il y a seulement une heure.
Le roitelet tire difficilement les rênes du canasson qui ne semble pas suivre correctement la route indiquée. « Hé ! Merdeux d'quat' pattes ! À GAUCHE J'T'AI DIT ! À ! GAUCHEUH ! » Il dégage sa large cape noire d'une main, qui l'handicape plus qu'il ne le protège du soleil, et reprend les rênes du machin qui fait deux fois sa taille. Ça fait un moment qu'il tente de trouver le chemin en pleine ville pour rejoindre une auberge nommée Ox, mais chaque fois que lui ou l'un des siens demande la route, ils se font rembarrer : soit les gens sont trop occupés, soit ne connaissent pas.
Finalement, la troupe des nains verts finit par trouver l'adresse. Le soleil est à mi-chemin de l'horizon. Hizuk glisse du cheval, agacé par tout : l'animal, la cape, le voyage, les odeurs, les gens. Il aurait préféré rester dans sa grotte bien fraîche où il avait encore pas mal de boulot à abattre. « J'espère qu'il m'a pas fait v'nir pour discuter nichon le con, ou ça va barder. » grommelle-t-il en réajustant sa cape, fixant des yeux la pancarte de l'auberge. Les cinq autres se partagent les tâches entre déplacer les chevaux pour les attacher et prendre les effets de voyage — parce que mine de rien, ils vont devoir rester dans les parages pour se requinquer.
Et enfin, ils entrent dans l'établissement.
Une cloche marque leur passage. À l'intérieur, beaucoup de personnes et de conversations, mais aussi des odeurs nauséabondes d'eau de toilette. La troupe est aussitôt accueillie par un aubergiste humain, vêtu élégamment. Ses yeux brillent — d'or — face à eux. « Messieurs, puis-je vous être utile ? » Le roi Velu retire la capuche — il n'a pas ramené la couronne avec lui — et rétorque, la voix éraillée. « J'viens voir le Baron. » L'aubergiste hésite un instant, mais Hizuk prend les devants et sort la lettre qu'il affiche devant l'homme de deux têtes de plus que lui. « La preuve du rendez-vous est là, alors vite, mes jambes et celles de mes gars fatiguent. » L'humain comprend et s'active. Il avait eu l'information en amont mais c'était son travail de vérifier. « Suivez-moi, c'est par ici. »
Hizuk, talonné par les cinq gob', suit le guide jusqu'à un rideau aussi épais que laid. Laid aux yeux du caverneux évidemment. « Veuillez patienter ici, je vous prie. » L'aubergiste disparait derrière le rideau. « Manque de sombre dans c'te ville, un peu d'roches ferait pas d'mal. » Les autres gloussent de rire et l'un d'eux essuie sa morve collante sur le rideau qui se rouvre soudainement. « Il va vous recevoir, Monsieur. » Hizuk comprend et fait signe aux siens de retourner à l'accueil et de profiter des lieux.
Il entre, seul.I
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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Un voyage d'opportunités
Feat. Hizuk
Kyouji, Reike
Octobre de l'an 4
Octobre de l'an 4
Le Baron était assis là, sur un magnifique fauteuil fait de bois noble et de velours, dans une petite pièce séparant la pièce principale du bâtiment à l’aide d’un magnifique rideau rouge avec des liserés d’argents. Enfin, tout ce qui pouvait faire passer celui que l’on nommait le Baron pour un noble, un prince, un roi finalement. Il était vêtu, comme à une habitude, d’une magnifique tunique noire arborant des traits argentés et quelques touches d’améthystes profonds. Sa cape était noire comme la nuit et était fixée autour de son cou puis descendait en cascade le long de son dos, puis était finalement posée sur le fauteuil noble. Et, pour changer, il portait son masque noir en acier, qui déformait chacun de ses mots, les rendant parfois terrifiants. Seule la lueur d’améthyste de ses magnifiques yeux arrivait à se frayer un chemin dans les ténèbres de son aura.
Aujourd’hui, il attendait un homme, enfin, pas exactement. Il attendait un petit gobelin, un certain Hizuk, le roitelet des gobelins. Il savait de lui qu’il était l’un des chefs de Cellule pour le Syndicat du crime, cette organisation aussi pathétique qu’inexistante. Mais il avait eu vent de son efficacité quant à son poste, alors peut-être lui serait-il autant utile à Kyouji ? La Cellule des paris illégaux de la pègre était encore aujourd’hui, bien mince et frêle, ne rapportant pas spécialement d’or. Le Baron lui, n’avait pas franchement le temps de s’en occuper et Wulfric avait d’autre chat à fouetter.
L’aubergiste passa le rideau de velours pour annoncer l’arrivée de son invité. « Messire, Hizuk est ici et, il est accompagné… » indiqua-t-il, parlant à voix basse. Les rires de ces imbéciles de gobelins résonnaient dans tout le bâtiment, c’était insupportable. Avec leurs petites voix criardes là, des êtres bons qu’à manger leurs crottes de nez. Vaenys, en entendant les rires de ces méprisables créatures, soupira longuement, puis, il plongea ses améthystes dans le regard du tenancier. « Très bien, que mon invité entre, seul. Il m’est déjà insupportable de recevoir un de ces pouilleux de gobelins, alors si j’en vois cinq débarquer ici, je pense que je le vivrai très mal. Partez et faites-le entrer. » rétorqua-t-il, sans prendre la peine de chuchoter. Enfin, c’était un être plutôt cru dans ses paroles, qui ne prenait que très rarement des pincettes, mais il était ainsi, Vaenys Draknys.
À la venue du roitelet, le Baron soupira de nouveau, longuement, son soupir déformé par le masque en acier qui couvrait son visage. Il se redressa dans son fauteuil, puis il ancra ses prunelles améthystes dans celles de son vis-à-vis qui, étaient violettes aussi. « Hizuk je présume ? Le fameux roitelet des gobelins, cette race ignoble à l’extérieur, mais noble à l’intérieur. Prenez place, je vous prie. » annonça-t-il, indiquant d’un geste de la main un autre de ces fauteuils de velours, prêt à accueillir le répugnant gobelin. Ah ça oui, la vue qu’avait Vaenys le dégoutait hautement, et en plus, le petit machin se prenait pour un roi. Quelle chance pour ce dernier, qui avait la chance d’avoir face à lui un véritable roi au sang pur. Enfin, si Tensai n’existait pas.
La main droite du baron vint se porter jusqu’à son masque. « Vous vous demandez certainement pourquoi je vous ai fait venir, non ? C’est très simple, et, je vais aller droit au but. Vos talents m’intéressent, cher Hizuk. Je ne parle pas de vos talents de vile petite créature, non. Je parle de vos talents de gobelins, ceux qui vous permettent d’amasser de l’or. Je sais que vous occupez actuellement un poste de chef de Cellule pour le syndicat du crime, et, figurez-vous que j’ai ce même poste à vous proposer ici, à Kyouji. Ma Cellule de paris illégaux n’est actuellement pas très fructueuse, mais avec tout ce qu’il y a à faire ici et vos talents, je suis certain que vous deviendrez encore plus riche. » ajouta-t-il, allant comme à son habitude, droit au but.
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Un voyage d'opportunités Feat. Vaenys Draknys
Hizuk s'avance dans la pièce, une mine épuisée, pour se rapprocher du fameux Baron, celui-là même qui fait jacter les haut-gradés du Syndicat. C'est bien la première fois qu'il le rencontre : il ressent l'aura imposante du gugusse, une vraie menace malgré sa pose qui semble relâchée. En revanche, aux yeux du nain vert, il ressemble à un pitre, cloîtré dans des vêtements hideux pareils. Et le masque n'arrange rien à son style.
Pour autant, il se retient de rire en contractant le bas de son ventre, nez légèrement gonflé. Il a des consignes de ses supérieurs : c'est une sorte de collaborateur pour le Syndicat. Mais bon, à ce jour, il serait plus tentant de dire que si l'un peut éliminer l'autre, on ne dirait pas non.
Hizuk ôte d'abord sa cape noire, la balance sur une chaise en bois non loin de lui — qu'il a aperçu en entrant — et s'approche du fauteuil, tout aussi vilain que le reste. « Ignoble et noble ? J'te retourne le compliment, Baron. C'est bien moi ! Hizuk le Velu, l'Amethyste, bref, c'que tu veux et c'qui te plait ! » Il lui lève un pouce en l'air, amical, et se retourne aussi sec, à la recherche d'un moyen de grimper sur ce fauteuil feutré, un peu élevé pour lui. Il jette un rapide regard dans la pièce et déniche un marche-pied. D'une simple pensée, il le fait se déplacer jusqu'à lui. Même ce truc est propre, beaucoup trop même. Ensuite, il grimpe dessus et prend enfin place dans le siège, face au Baron, un peu plus détendu. Contre toute attente, Hizuk apprécie le confort du meuble qui n'est finalement pas si désagréable. « Ça en ferait un bon repose-fesses pour les matriarches. » se fait-il comme réflexion.
De sa position, il tente de capter les yeux cachés derrière le déguisement de son interlocuteur. Il fronce les sourcils, plisse les paupières mais, contrairement à ce qu'il pourrait dégager par son attitude, garde une oreille attentive sur tout ce que raconte l'homme de grande taille. Il s'avère que ce dernier souhaite le récupérer dans son équipe, à Kyouji. Il correspond bien aux racontars des rues, une personne direct et sans fioriture.
Le gobelin reste stoïque un instant, non pas par incompréhension mais plutôt parce qu'il est déjà en pleine ébauche de ses futures stratégies. Il tortille sa tête sur les côtés, tire des grimaces faciales avec ses mimiques atypiques de gobelins, regarde de nouveau le Baron, et enfin rétorque de sa voix caverneuse. « Et qu'est-c'que j'y gagne en plus, kirk ? J'ai déjà c'qu'il me faut avec le Syndic', Baron. » négocie-t-il. Il est gobelin, c'est dans sa nature de toujours chercher plus de richesses, toutefois il doit gagner quelque chose de plus intéressant, plus alléchant, plus... hm, comment dire... la petite chose qui ferait vriller un orc devant la bouffe, voilà ! « T'veux que je bosse pour toi à cent pourcent d'mon temps ? Ou j'peux cumuler ? » Il ouvre grand ses globes améthystes, presque brillants, puis ajoute en avançant le haut de son corps vers le Baron. « Pour tout t'dire Baron, j'ai besoin de plus, je n'rechigne pas à bosser. J'veux plus d'options, plus de liberté aussi. »
C'est là l'une des choses fâcheuses avec le Syndicat : ils limitent beaucoup trop leurs membres gradés. Avec cette opportunité, il pourrait peut-être se spécialiser dans d'autres domaines, s'intéresser à des sujets qu'il ne connait pas encore pour satisfaire sa curiosité. Il est hideux, vit dans les cavernes et tout ce qu'on veut, mais il n'est pas un gobelin en manque d'ambition, bien au contraire.II
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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Un voyage d'opportunités
Feat. Hizuk
Un léger sourire se dessina sur le visage masqué de Vaenys Draknys, lorsque son invité entra dans la pièce. Ignoble et noble disait-il, il n’avait pas l’air de savoir qui se cachait sous ce masque. Une telle beauté, aussi parfaite soit-elle, était ignoble ? Il devait avoir de la merde dans les yeux, ou bien il n’était simplement pas comme les autres, un être spécial. Enfin bref, au moins ses yeux pleins de merde n’étaient pas si mal, puisqu’ils étaient presque de la même couleur que ceux de Vaenys. Il devait sûrement tenir son surnom de ces derniers d’ailleurs, l’améthyste, c’était comme cela que l’on qualifiait les yeux du prince déchu.
Enfin bref, il était amusant de voir la petite chose galérer à monter sur le fauteuil noble, comme s’il n’était pas apte à poser ses fesses sur une matière aussi prestigieuse et confortable. Pas étonnant, venant d’un être qui habitait dans une grotte. Mais bon, le Baron allait faire preuve d’une rare bonne foi venant de sa part, et il allait proposer de véritables choses à son interlocuteur. Des choses qui, il l’espérait, lui ferait quitter le syndicat du crime pour se joindre à la Pègre de Kyouji. Comme le Vosdraak l’avait déjà fait comprendre, les talents d’Hizuk pourrait certainement donner un coup de boost à son commerce de paris illégaux, et puis, il avait besoin de quelqu’un de solide pour être aux commandes de l’arène de combat.
Il était vrai que les mimiques faciales de son interlocuteur étaient déstabilisantes, qu’il était laid, bon sang ! Enfin, il n’était pas l’heure de juger le faciès de cette ignoble petite chose. Tout d’abord, le Baron avait une proposition bien plus alléchante à lui faire. Parce que, visiblement, le petit gobelin avait l’air d’être un fin négociateur. La main droite du Baron vint tôt d’abord se porter sur son masque, puis, d’un geste fin et délicat, il le retira. Ainsi, il dévoila son visage si parfait, avec cette peau lisse et ses améthystes bien plus belles que celles de son interlocuteur. Puis, il plongea son regard dans celui du gobelin.
« Bien, évidemment, je me doutais que tu n’allais pas simplement me dire oui, Hizuk. Je sais que vous, les gobelins, aimez l’or. C’est pour cela que je vais te faire une proposition bien plus alléchante, que tu ne pourras pas refuser. Tout d’abord, tu auras évidemment bien plus de liberté. À vrai dire, tant que tu fais des bénéfices, tu fais ce que tu veux, je m’en fous royalement. Évite juste de nous faire repérer, ça va de soi, mais normalement, je ne m’inquiète pas trop concernant cela. » annonça-t-il, suivi d’un léger rictus. Il prit ensuite une pause, laissant son interlocuteur réfléchir à cela en premier lieu.
« Ensuite, sache que les paris ici se font sur plusieurs activités, mais la principale concerne bien évidemment l’arène de combat clandestin. Une arène qui se trouve sous terre, et oui. Je l’ai fait bâtir il y a de cela plusieurs décennies, et, dedans, on organise énormément de combats. Ça va des combats d’esclaves jusqu’au combat de mercenaires ou de soldats de l’armée impériale. Nous irons là-bas si tu le souhaites. Là où je veux en venir, c’est qu’en accédant directement à la tête de la Cellule des paris illégaux, tu deviens aussi le propriétaire de l’arène de combat et tu empoches une partie des bénéfices de cette dernière. Évidemment, pas d’entourloupe, sinon je te liquide sur place, cher petit être. » continua-t-il, toujours le sourire aux lèvres.
« Voilà, en outre, je te propose de prendre la tête d’une de mes Cellules, de la remettre sur pied. Tu empocheras une belle somme d’argent et en plus, tu deviens propriétaire d’une arène de combat. Sans oublier les grandes libertés que je te laisse. Je n’attends qu’une seule chose de toi, de l’or. Alors, marché conclu ? » demanda-t-il, l’air heureux de sa proposition.
CENDRESEnfin bref, il était amusant de voir la petite chose galérer à monter sur le fauteuil noble, comme s’il n’était pas apte à poser ses fesses sur une matière aussi prestigieuse et confortable. Pas étonnant, venant d’un être qui habitait dans une grotte. Mais bon, le Baron allait faire preuve d’une rare bonne foi venant de sa part, et il allait proposer de véritables choses à son interlocuteur. Des choses qui, il l’espérait, lui ferait quitter le syndicat du crime pour se joindre à la Pègre de Kyouji. Comme le Vosdraak l’avait déjà fait comprendre, les talents d’Hizuk pourrait certainement donner un coup de boost à son commerce de paris illégaux, et puis, il avait besoin de quelqu’un de solide pour être aux commandes de l’arène de combat.
Il était vrai que les mimiques faciales de son interlocuteur étaient déstabilisantes, qu’il était laid, bon sang ! Enfin, il n’était pas l’heure de juger le faciès de cette ignoble petite chose. Tout d’abord, le Baron avait une proposition bien plus alléchante à lui faire. Parce que, visiblement, le petit gobelin avait l’air d’être un fin négociateur. La main droite du Baron vint tôt d’abord se porter sur son masque, puis, d’un geste fin et délicat, il le retira. Ainsi, il dévoila son visage si parfait, avec cette peau lisse et ses améthystes bien plus belles que celles de son interlocuteur. Puis, il plongea son regard dans celui du gobelin.
« Bien, évidemment, je me doutais que tu n’allais pas simplement me dire oui, Hizuk. Je sais que vous, les gobelins, aimez l’or. C’est pour cela que je vais te faire une proposition bien plus alléchante, que tu ne pourras pas refuser. Tout d’abord, tu auras évidemment bien plus de liberté. À vrai dire, tant que tu fais des bénéfices, tu fais ce que tu veux, je m’en fous royalement. Évite juste de nous faire repérer, ça va de soi, mais normalement, je ne m’inquiète pas trop concernant cela. » annonça-t-il, suivi d’un léger rictus. Il prit ensuite une pause, laissant son interlocuteur réfléchir à cela en premier lieu.
« Ensuite, sache que les paris ici se font sur plusieurs activités, mais la principale concerne bien évidemment l’arène de combat clandestin. Une arène qui se trouve sous terre, et oui. Je l’ai fait bâtir il y a de cela plusieurs décennies, et, dedans, on organise énormément de combats. Ça va des combats d’esclaves jusqu’au combat de mercenaires ou de soldats de l’armée impériale. Nous irons là-bas si tu le souhaites. Là où je veux en venir, c’est qu’en accédant directement à la tête de la Cellule des paris illégaux, tu deviens aussi le propriétaire de l’arène de combat et tu empoches une partie des bénéfices de cette dernière. Évidemment, pas d’entourloupe, sinon je te liquide sur place, cher petit être. » continua-t-il, toujours le sourire aux lèvres.
« Voilà, en outre, je te propose de prendre la tête d’une de mes Cellules, de la remettre sur pied. Tu empocheras une belle somme d’argent et en plus, tu deviens propriétaire d’une arène de combat. Sans oublier les grandes libertés que je te laisse. Je n’attends qu’une seule chose de toi, de l’or. Alors, marché conclu ? » demanda-t-il, l’air heureux de sa proposition.
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Un voyage d'opportunités Feat. Vaenys Draknys
À la vue du visage de son interlocuteur, Hizuk retient une grimace, fronçant du nez par dégoût. Dans l'immensité de la culture gobeline, la beauté est clairement à l'opposé de la plupart des mortels. La plupart car, contrairement à ce qu'on pourrait penser, il y a déjà eu des histoires de couples composés d'un gobelin et d'une personne d'une autre race. Comme quoi, la beauté est bien subjective. Et dans ce cas, cet homme — Vaenys Draknys — qu'Hizuk reconnait, fait bien parti des personnes les plus laides au monde.
Mais la beauté n'est pas une condition requise pour faire des affaires, sinon le roi velu serait depuis longtemps sans le moindre sous. Il renifle ici une odeur d'opportunité à ne pas rater, parce que mine de rien, cet homme fait jeu égal avec les trois têtes du Syndicat. Alors, Hizuk écoute de ses deux oreilles disproportionnées et pointues. Il ne loupe pas une miette des paroles du Baron, son regard améthyste accroché à ses lèvres lisses et sûrement horribles au goût. Il joue de ses doigts longs et crochus, se balance quelques fois sur le siège bien trop moelleux pour son cul royal.
Et lorsque l'homme pâle conclut son offre, Hizuk se met à marmonner des choses incompréhensibles avec lui-même : il grignote sa griffe de l'index, puis regarde de nouveau l'ex-prince du coin de l’œil, se frotte les yeux, et n'en finit pas avec des mimiques aussi agaçantes que malaisantes. Littéralement, on pourrait le prendre pour un cinglé.
Il s'arrête, brusquement. Ses globes dans ceux du Baron, son faciès poilu moins rongé par les grimaces. « J'crois qu'on tient une bonne affaire, Baron, ou comment t'veux que je t'appelle maintenant ? Boss ? » Pour un gobelin qui a l'or pour Maître, faire de la lèche n'est en rien disgracieux ou quoi que ce soit de ce type. D'ailleurs, tout est bon pour amasser de la richesse, il n'y a aucune limite.
« Mais faut quand même que j'te dise un truc : quand mes sup-, 'fin les autres neuneus vont apprendre ma traitrise, j'vais avoir tout le Syndic' au cul ! J'ai b'soin d'une bonne compensation pour ça, » il imite des pièces d'or avec sa main « et surtout d'une bonne protection. » Le roi n'a pas honte de demander, il sait qu'il fera le boulot nécessaire pour apporter les gains à son nouveau patron, mais il a besoin de sécuriser ses arrières, lui et les siens du Carbon qui seront tout autant pris pour cible. Il n'ose pour le moment pas trop en dire sur les gens de sa caverne, de peur qu'ils soient un moyen de pression que le Baron pourrait utiliser contre lui.
« Pour l'reste, j'm'en occupe ! Prépare des caisses de stockage, la nouvelle année qui arrive risque de t'remplir à ras bord ! » Il sourit, le rictus machiavélique et disgracieux, comme si ses lèvres s'étiraient bien au-delà de la limite de sa minuscule tronche.III
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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Un voyage d'opportunités
Feat. Hizuk
Bon, le petit gobelin n’était pas non plus obligé de grignoter ses doigts, c’était tout bonnement répugnant. De quoi donner des haut-le-cœur au prince déchu. Mais, il ne fallait pas céder devant si peu et surtout, devant une race tellement inférieure. Inférieur, mais doué en affaires, ça, il n’y avait pas l’ombre d’un doute. Enfin, comparer un Vosdraak et un gobelin, c’est comme comparer les torchons et les serviettes, cette comparaison n’avait pas lieu d’être. Enfin bref, à la vue des immondes actions de son interlocuteur, Vaenys porta sa main droite devant sa bouche, cachant son expression de dégoût.
Puis, il écouta attentivement les paroles d’Hizuk, qui semblait affirmer que la proposition de Vaenys lui allait à ravir. En même temps, il serait bien idiot de refuser une telle proposition, lorsque l’on connaît un minimum le Syndicat du Crime et son organisation, on voyait tout de suite que celle de Vaenys était bien plus édifiante. Au moins, ici, « l’Améthyste » ne serait pas considéré comme un moins que rien enchaîné par des personnes à l’égo surdimensionné. Non, il serait juste sous les ordres d’une personne à l’égo surdimensionné, mais, avec une grande liberté. Comme il l’avait dit plus tôt, le prince déchu voulait surtout des résultats et pas le contrôle absolu, puisque de toute façon, il avait indirectement le contrôle absolu.
« Appelle-moi simplement Baron, ça suffira. Surtout pas Vaenys Draknys, j’ai horreur de ça. Évidemment que c’est une bonne affaire Hizuk, impossible à refuser non ? » rétorqua-t-il, souriant légèrement. Enfin, la petite chose réclamait en plus des compensations. Vaenys allait se ruiner, mais au moins, il savait déjà que ça allait valoir le coup. Hizuk était un bon chef de Cellule, puisqu’il en avait entendu parler. Enfin, bref, que pouvait-il lui offrir comme garantie ou comme protection ? Ses améthystes fixèrent celles de son interlocuteur, prêt à lui répondre.
« Bien sûr, tu auras toutes les protections nécessaires. Déjà, contente-toi de rester à Kyouji le temps que le syndicat se calme, tu seras nourri et logé gratuitement. Ensuite, pour ce qui est de cette fameuse protection, je te propose de voir avec Wulfric, mon actuel chef de la Cellule des assassins, mais aussi mon bras droit. Il saura quoi faire. Enfin, ne t’en fais pas, ces sales cons du syndicat du crime ne te mettront pas la main dessus. » rétorqua-t-il, acquiesçant d’un signe de la tête ses paroles.
Vaenys était heureux d’apprendre que son interlocuteur était motivé pour son nouveau travail. Ce genre de comportement était recherché par le Vosdraak, qui ne voulait pas d’abruti ingrat sous ses ordres. Il en avait déjà lorsqu’il était à Ikusa, il y avait de cela quelques années et, quelle plaie. L’orc qui était chef des autorités locales était un énorme con, tout comme ce gros porc de Nolan, qui était avare au possible. Enfin, tout cela était derrière lui, mais s’il devait les revoir, il les tuerait sûrement sur le coup. Mais pour cela, il fallait qu’il fût encore vivant bien sûr.
« Très bien, si tout cela vous va, je pense que nous avons fini pour cet entretien. Bien sûr, ce n’est pas fini, il faut encore que l’on visite les souterrains, et surtout, ce qui vous intéresse. D’ailleurs, il faudra que plusieurs de ces immondices qui se trouvent derrière ce rideau soient capables de se repérer là-dessous. Exceptionnellement, vos amis pourront venir avec nous. » annonça-t-il, se levant aussitôt. Il alla devant la sortie, puis, il invita Hizuk à le suivre.
« Allons-y, associé. » ordonna-t-il, en prenant la petite bestiole de haut. Bien sûr, c’était un comportement normal pour le Vosdraak, mais ce n’était pas certain que ça plaise au petit bonhomme.
CENDRESPuis, il écouta attentivement les paroles d’Hizuk, qui semblait affirmer que la proposition de Vaenys lui allait à ravir. En même temps, il serait bien idiot de refuser une telle proposition, lorsque l’on connaît un minimum le Syndicat du Crime et son organisation, on voyait tout de suite que celle de Vaenys était bien plus édifiante. Au moins, ici, « l’Améthyste » ne serait pas considéré comme un moins que rien enchaîné par des personnes à l’égo surdimensionné. Non, il serait juste sous les ordres d’une personne à l’égo surdimensionné, mais, avec une grande liberté. Comme il l’avait dit plus tôt, le prince déchu voulait surtout des résultats et pas le contrôle absolu, puisque de toute façon, il avait indirectement le contrôle absolu.
« Appelle-moi simplement Baron, ça suffira. Surtout pas Vaenys Draknys, j’ai horreur de ça. Évidemment que c’est une bonne affaire Hizuk, impossible à refuser non ? » rétorqua-t-il, souriant légèrement. Enfin, la petite chose réclamait en plus des compensations. Vaenys allait se ruiner, mais au moins, il savait déjà que ça allait valoir le coup. Hizuk était un bon chef de Cellule, puisqu’il en avait entendu parler. Enfin, bref, que pouvait-il lui offrir comme garantie ou comme protection ? Ses améthystes fixèrent celles de son interlocuteur, prêt à lui répondre.
« Bien sûr, tu auras toutes les protections nécessaires. Déjà, contente-toi de rester à Kyouji le temps que le syndicat se calme, tu seras nourri et logé gratuitement. Ensuite, pour ce qui est de cette fameuse protection, je te propose de voir avec Wulfric, mon actuel chef de la Cellule des assassins, mais aussi mon bras droit. Il saura quoi faire. Enfin, ne t’en fais pas, ces sales cons du syndicat du crime ne te mettront pas la main dessus. » rétorqua-t-il, acquiesçant d’un signe de la tête ses paroles.
Vaenys était heureux d’apprendre que son interlocuteur était motivé pour son nouveau travail. Ce genre de comportement était recherché par le Vosdraak, qui ne voulait pas d’abruti ingrat sous ses ordres. Il en avait déjà lorsqu’il était à Ikusa, il y avait de cela quelques années et, quelle plaie. L’orc qui était chef des autorités locales était un énorme con, tout comme ce gros porc de Nolan, qui était avare au possible. Enfin, tout cela était derrière lui, mais s’il devait les revoir, il les tuerait sûrement sur le coup. Mais pour cela, il fallait qu’il fût encore vivant bien sûr.
« Très bien, si tout cela vous va, je pense que nous avons fini pour cet entretien. Bien sûr, ce n’est pas fini, il faut encore que l’on visite les souterrains, et surtout, ce qui vous intéresse. D’ailleurs, il faudra que plusieurs de ces immondices qui se trouvent derrière ce rideau soient capables de se repérer là-dessous. Exceptionnellement, vos amis pourront venir avec nous. » annonça-t-il, se levant aussitôt. Il alla devant la sortie, puis, il invita Hizuk à le suivre.
« Allons-y, associé. » ordonna-t-il, en prenant la petite bestiole de haut. Bien sûr, c’était un comportement normal pour le Vosdraak, mais ce n’était pas certain que ça plaise au petit bonhomme.
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Feat. Vaenys Draknys.
Il avait horreur qu'on l'appelle par son propre nom ? Hizuk fronce les yeux d'incompréhension. Soit, pourquoi pas. Il est bien loin de comprendre ce genre de sottises de la noblesse. Une chance.
Le Baron lui conseille alors — ordonne ? — de rester sur les terres reikoises un temps, pour qu'Hizuk puisse rester hors des radars du Syndicat et, dans un second temps, échanger avec son bras droit, un certain Wulfric, sur les moyens de protection existants. Le gobelin acquiesce sans être totalement rassuré, même avec les mots de l'homme face à lui. Mais comme le disait son grand-père :
« Les risques font trembler les genoux, mais c'est dans les tremblements qu'on forge la fortune. »
« Merci, Granp's ! », se fait comme réflexion Hizuk. Plus de richesses et se rapprocher des Gardiens, c'est son leitmotiv ! L'entretien terminé, Hizuk se lève à son tour de son siège à la demande du Baron et le suit.
— Ils s'débrouilleront, les souterrains ça nous connait bien, rétorque le nain vert, confiant, sans prêter une attention particulière à l'attitude hautaine de l'homme à ses côtés. Il faut dire que les gobelins, depuis tout temps, ont toujours été méprisé pour leur beauté désastreuse et leur style de vie atypique. Ils sont seulement approchés pour une seule et unique raison : leur or.
Avant de quitter la pièce, Hizuk récupère sa cape noirâtre qu'il enfile de nouveau sur son dos d'un geste fluide, puis accompagne le Baron à travers l'auberge. Sur le chemin, il se dirige seul vers sa troupe d'élites qui l'attendait.
— Vous m'suivez, garder un œil autour, leur dit-il à voix basse.
— Tout s'passe, Roi ? Demande Dok.
— Ouai, mais restez vifs les gars.
Ils se préparent pendant qu'Hizuk rejoint le Baron, plantant — au mieux — son regard dans celui de son très grand interlocuteur.
— Les chiffres sont terribles terribles, interroge-t-il en mimant avec ses mains une chute des résultats, ou y'a de quoi faire quand même ? J'veux dire, cette place, je la récupère d'un autre pécore qu'a pas fait le boulot ? J'dois m'attendre à trouver de la bouse ou on part sur de bonnes bases ?
Reprendre le travail d'un autre qui a fait de la merde est toujours plus chiant parce qu'il faut « nettoyer » avant de réellement relancer le business. Hizuk est prêt à le faire si nécessaire, mais s'il peut éviter de débuter de cette manière, ce serait l'idéal. Mais il le sait : idéal rime rarement avec réalité.
— Et cette arène, il se frotte les mains, sa moue rieur, je suis tout excité de la voir. J'en ai entendu parler de c'truc, un vrai bijou en matière de recettes.
Dire qu'il sera en charge de cet endroit, il n'aurait pas pu imaginer meilleure opportunité que celle-ci. Très peu serait enclin à laisser un tel Elementium entre les mains d'un autre.
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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Un voyage d'opportunités
Feat. Hizuk
Le délicieux visage du prince déchu se porta sur le petit nain vert, alors qu’il esquissa un sourire méprisant sur son visage et qu’il se stoppa dans sa marche, devant le rideau. Une remarque désobligeante titillait l’esprit du Vosdraak, qui, comme à un son habitude, ne pouvait s’empêcher d’être hautain, même avec ses associés. En même temps, il détestait tellement ce qui n’était pas un Vosdraak, et encore plus les races de petite taille, qu’il n’éprouvait aucun mal à trouver des insultes à leur cracher au visage. Tel était l’ancien prince du Reike, un être arrogant se prenant pour un dieu, dû à son sang si rare.
Le sourire disparut bien rapidement du visage d’ange de Vaenys, qui porta ancra dès lors ses améthystes dans celle du petit machin vert. « Je ne doute pas de la capacité de vos hommes à se repérer dans les souterrains. Après tout, pour de minable rat comme vous, ce n’est que votre habitat naturel, n’est-ce pas ? » rétorqua-t-il, émettant un léger rire. Si le prince déchu trouvait cela hilarant, ce n’était peut-être pas le cas de son interlocuteur. Pour dire vrai, Vaenys Draknys ne savait pas vraiment quelles étaient les limites à ne pas franchir en présence d’autrui. Il pouvait très facilement se montrer vexant, mais le pire, c’était qu’il était totalement sérieux dans ses propos.
Pendant que son nouvel associé récupéra sa petite cape noire, le prince déchu prit soin de se métamorphoser. Pour coller au convoi de gobelins, il avait décidé de prendre l’apparence de ses nouveaux amis. Quelque chose d’extrêmement rare, le Vosdraak détestait prendre l’apparence d’une race qu’il considérait comme inférieure, donc, tout ce qui n’était pas un Vosdraak. Habituellement, il prenait l’apparence d’un humain banal, mais aujourd’hui, il avait décidé de devenir un gobelin. Lui-même n’en connaissait pas la raison, peut-être était-ce pour se mettre à la place de ceux qu’il considérait comme sales et imbéciles.
Et, en traversant le rideau, il eut le plaisir de voir l’un des camarades d’Hizuk avec les doigts dans le nez, cherchant certainement une pépite d’or dans ses cavités nasales. Un être répugnant, oui, telles étaient les personnes qui allaient salir les tunnels. Mais bon, c’était pour la bonne cause, se disait-il. Après un long soupir méprisant, il poussa légèrement le gobelin qui lui barrait la route, puis, il alla jusqu’au comptoir de la taverne, y posant tant bien que mal un sac de pièce d’argent. Il essayait, puisque, avec sa petite taille, il n’arrivait pas à attendre le haut du comptoir. C’était à ce moment-là qu’il comprit le désarroi des gobelins, qui devaient mener une vie atrocement difficile. Si jamais Vaenys devait devenir aussi petit, il sombrerait certainement dans une atroce dépression.
Le regard niait de la forme de Vaenys vint se planter sur son vis-à-vis, qui lui posait quelques questions. « Patience mon ami, je vous expliquerai tout une fois que nous serons arrivés à destination. Dans cette forme sale, je ne suis pas très à l’aise, alors, dites à vos esclaves de se dépêcher s’il vous plaît. » rétorqua-t-il, se pressant dans les ruelles de Kyouji. Après quelques minutes de marche dans la cité frontalière, le groupe de gobelins arriva devant un mur en pierres. À première vue, il n’avait rien de particulier si ce n’était, qu’à l’image du groupe qui était planté en face, il était moche. Mais en réalité, ce mur moche cachait bien des secrets.
Vaenys Draknys se retourna, puis, il regarda tous les gobelins qui l’accompagnaient avec un regard perçant. « Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas un guet-apens. Voyez par vous-même. » annonça-t-il, ses prunelles commençant à refléter sa puissante magie des ombres. Ils devinrent d’un violet profond, dessinant quelques motifs ténébreux. Et alors que le Baron canalisait sa magie, le mur de pierre disparut, laissant place à une cavité profonde, arborant des escaliers qui semblaient mener vers l’inconnu. « Suivez-moi je vous prie. » ajouta-t-il, reprenant sa véritable forme puis, s’enfonçant dans l’obscurité des souterrains.
Après une longue marche dans l’obscurité, les individus arrivèrent devant un nouveau mur de pierres, avec un symbole dessus. Une épée. Un symbole qui semblait anodin, mais en réalité, il était une indication. Les yeux du Vosdraak s’illuminèrent à nouveau, alors que le mur se dissipa une nouvelle fois, laissant place à la place de l’arène. Un endroit où les paris se faisaient et où les combats s’organisaient. Le prince déchu entra dans la place, puis, il ancra son regard dans les améthystes de son vis-à-vis.
« Voici la place de l’arène. Tout est dans le nom, inutile pour moi que je ne perde mon temps à vous expliquer comment fonctionne l’arène. Mais pour ce qui est de l’accession, vous allez avoir besoin d’indications. » annonça-t-il, puis, il tendit une carte des lieux ainsi qu’une pièce enchantée à son nouvel associé. « Voici la carte des souterrains ainsi qu’un réceptacle permettant d’ouvrir les portes magiques. Par la suite, je vous donnerai des cartes et des réceptacles différents pour vos amis, qui n’auront accès qu’aux portes comportant le symbole de l’épée. » ajouta-t-il, marquant une légère pause.
« Bien, pour répondre à vos questions précédentes : La place que vous a laissé votre prédécesseur est encore fraîche. Donc, vous partez sur de bonnes bases et encore plus avec le marché tournant autour de l’arène. Sachez cependant qu’il y a un autre endroit, la Grand-Place, c’est là où se feront les réunions avec vos collègues chefs de Cellule. Naturellement, vos copains n’y auront pas accès par eux-mêmes. Elle se trouve à quelques tunnels d’ici, c’est plutôt pratique pour que je puisse me divertir sans trop de mal. » dit-il, s’asseyant sur un banc de pierre situé non loin d’un des guichets.
« Alors, nous avons définitivement un accord ? Il y a de quoi faire avec cette arène et, avec ce que vous a laissé votre prédécesseur, ne vous inquiétez pas, Hizuk. Si jamais vous venez à avoir un problème avec le Syndicat, faites le moi savoir, je me débarrasserai de ces pathétiques emmerdeurs.» conclut-il
CENDRESLe sourire disparut bien rapidement du visage d’ange de Vaenys, qui porta ancra dès lors ses améthystes dans celle du petit machin vert. « Je ne doute pas de la capacité de vos hommes à se repérer dans les souterrains. Après tout, pour de minable rat comme vous, ce n’est que votre habitat naturel, n’est-ce pas ? » rétorqua-t-il, émettant un léger rire. Si le prince déchu trouvait cela hilarant, ce n’était peut-être pas le cas de son interlocuteur. Pour dire vrai, Vaenys Draknys ne savait pas vraiment quelles étaient les limites à ne pas franchir en présence d’autrui. Il pouvait très facilement se montrer vexant, mais le pire, c’était qu’il était totalement sérieux dans ses propos.
Pendant que son nouvel associé récupéra sa petite cape noire, le prince déchu prit soin de se métamorphoser. Pour coller au convoi de gobelins, il avait décidé de prendre l’apparence de ses nouveaux amis. Quelque chose d’extrêmement rare, le Vosdraak détestait prendre l’apparence d’une race qu’il considérait comme inférieure, donc, tout ce qui n’était pas un Vosdraak. Habituellement, il prenait l’apparence d’un humain banal, mais aujourd’hui, il avait décidé de devenir un gobelin. Lui-même n’en connaissait pas la raison, peut-être était-ce pour se mettre à la place de ceux qu’il considérait comme sales et imbéciles.
Et, en traversant le rideau, il eut le plaisir de voir l’un des camarades d’Hizuk avec les doigts dans le nez, cherchant certainement une pépite d’or dans ses cavités nasales. Un être répugnant, oui, telles étaient les personnes qui allaient salir les tunnels. Mais bon, c’était pour la bonne cause, se disait-il. Après un long soupir méprisant, il poussa légèrement le gobelin qui lui barrait la route, puis, il alla jusqu’au comptoir de la taverne, y posant tant bien que mal un sac de pièce d’argent. Il essayait, puisque, avec sa petite taille, il n’arrivait pas à attendre le haut du comptoir. C’était à ce moment-là qu’il comprit le désarroi des gobelins, qui devaient mener une vie atrocement difficile. Si jamais Vaenys devait devenir aussi petit, il sombrerait certainement dans une atroce dépression.
Le regard niait de la forme de Vaenys vint se planter sur son vis-à-vis, qui lui posait quelques questions. « Patience mon ami, je vous expliquerai tout une fois que nous serons arrivés à destination. Dans cette forme sale, je ne suis pas très à l’aise, alors, dites à vos esclaves de se dépêcher s’il vous plaît. » rétorqua-t-il, se pressant dans les ruelles de Kyouji. Après quelques minutes de marche dans la cité frontalière, le groupe de gobelins arriva devant un mur en pierres. À première vue, il n’avait rien de particulier si ce n’était, qu’à l’image du groupe qui était planté en face, il était moche. Mais en réalité, ce mur moche cachait bien des secrets.
Vaenys Draknys se retourna, puis, il regarda tous les gobelins qui l’accompagnaient avec un regard perçant. « Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas un guet-apens. Voyez par vous-même. » annonça-t-il, ses prunelles commençant à refléter sa puissante magie des ombres. Ils devinrent d’un violet profond, dessinant quelques motifs ténébreux. Et alors que le Baron canalisait sa magie, le mur de pierre disparut, laissant place à une cavité profonde, arborant des escaliers qui semblaient mener vers l’inconnu. « Suivez-moi je vous prie. » ajouta-t-il, reprenant sa véritable forme puis, s’enfonçant dans l’obscurité des souterrains.
Après une longue marche dans l’obscurité, les individus arrivèrent devant un nouveau mur de pierres, avec un symbole dessus. Une épée. Un symbole qui semblait anodin, mais en réalité, il était une indication. Les yeux du Vosdraak s’illuminèrent à nouveau, alors que le mur se dissipa une nouvelle fois, laissant place à la place de l’arène. Un endroit où les paris se faisaient et où les combats s’organisaient. Le prince déchu entra dans la place, puis, il ancra son regard dans les améthystes de son vis-à-vis.
« Voici la place de l’arène. Tout est dans le nom, inutile pour moi que je ne perde mon temps à vous expliquer comment fonctionne l’arène. Mais pour ce qui est de l’accession, vous allez avoir besoin d’indications. » annonça-t-il, puis, il tendit une carte des lieux ainsi qu’une pièce enchantée à son nouvel associé. « Voici la carte des souterrains ainsi qu’un réceptacle permettant d’ouvrir les portes magiques. Par la suite, je vous donnerai des cartes et des réceptacles différents pour vos amis, qui n’auront accès qu’aux portes comportant le symbole de l’épée. » ajouta-t-il, marquant une légère pause.
« Bien, pour répondre à vos questions précédentes : La place que vous a laissé votre prédécesseur est encore fraîche. Donc, vous partez sur de bonnes bases et encore plus avec le marché tournant autour de l’arène. Sachez cependant qu’il y a un autre endroit, la Grand-Place, c’est là où se feront les réunions avec vos collègues chefs de Cellule. Naturellement, vos copains n’y auront pas accès par eux-mêmes. Elle se trouve à quelques tunnels d’ici, c’est plutôt pratique pour que je puisse me divertir sans trop de mal. » dit-il, s’asseyant sur un banc de pierre situé non loin d’un des guichets.
« Alors, nous avons définitivement un accord ? Il y a de quoi faire avec cette arène et, avec ce que vous a laissé votre prédécesseur, ne vous inquiétez pas, Hizuk. Si jamais vous venez à avoir un problème avec le Syndicat, faites le moi savoir, je me débarrasserai de ces pathétiques emmerdeurs.» conclut-il
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Un voyage d'opportunités.
Feat. Vaenys Draknys.
Face à l'énième remarque déplacé du Baron et son rire carnassier de grande tige, Hizuk ne dit rien, dissimulant un discret sourire au coin des lèvres. Cet homme qui se pense insultant ne fait en réalité que flatter l'égo du Roi de Carbon. Parce que oui, mine de rien Hizuk a aussi son petit égo. Ce qu'il aperçoit à travers les paroles du clown blanc est littéralement un complexe d'infériorité. S'il avait confiance en lui, il ne prendrait même pas la peine de s'abaisser à un tel niveau. Mais soit, un cafard reste un cafard, Hizuk l'a bien compris et il se fout intérieurement de sa caboche. Et la scène est encore plus risible lorsqu'il se métamorphose en un gobelin et se retrouve à galérer pour déposer une bourse sur le comptoir de l'accueil. C'est un geste presque flatteur venant de Vaenys Draknys, frère de l'impératrice.
Hizuk en a déjà vu des vertes et des pas mûres et ce n'est pas un type aux airs d'elfes qui le déstabilisera avec des mots. Alors, il laisse faire, préférant largement observer les quelques gobelines qui passent ici et là dans les rues de Kyouji. Elles sont bien différentes des siens, elles semblent avoir un petit quelque chose de curieux que le roi velu voudrait bien déguster. Mais le moment n'est pas encore au jeu et c'est suivi des siens qu'il traverse quelques zones avant de se stopper devant... un mur ?? Hizuk, pris de frissons, jette un rapide coup d’œil aux alentours et fait signe avec ses doigts aux cinq élites pour qu'ils se préparent à faire face à une potentielle embuscade.
— C'est un piège, Baron ?
Ose-t-il demander, un sourire constipé aux lèvres. Toutefois, Hizuk n'est pas à sous-estimer et même face au Baron, il fera le nécessaire pour au moins mourir avec lui si la situation l'exige. Heureusement, les mots mais surtout l'acte du prince déchu calment le jeu. Le gobelin rit grave-aigu, signant — avec ses doigts — dans son dos la fausse alerte à ses subordonnés. C'est alors qu'il découvre toute la structure souterraine dont le Baron faisait référence plus tôt et apprécie le tournant que vient de prendre sa vie. L'excitation d'un autre monde, d'un nouveau terrain de jeu, de faire pleuvoir moult richesses dans un avenir proche.
Et enfin, après avoir gambader dans le couloir d'énigmes, le pack de gobelins arrivent dans un lieu extraordinaire : l'arène, dans toute sa splendeur ! Les poils des jambes d'Hizuk se frisent d'ivresse. Il écoute d'une oreille les paroles du Baron, trop occupé à contempler l'odeur de l'or dans l'air, profitant d'un combat en cours et des paris qui fusent dans tous les sens sous sa truffe.
— J'suis plus inquiet Baron. Là, j'suis totalement convaincu ! répond-il en tournant la tête de l'autre côté de l'arène, toujours autant observateur. J'ferai toutes les réunions que tu veux, les manigances qu'il faudra et j'te garanti que tes caisses vont renflouer le double, non, le triple de c'que l'autre tanche faisait. Il plonge ses yeux violets dans ceux de son boss. Si j'ai carte blanche, va falloir que t'augmentes les places assises, krkrkr ! rit-il, satisfait de ce voyage qui s'annonce bien plus intéressant que prévu.
Il se rapproche un peu plus près de Vaenys, assis sur le banc, et tend sa patte verte.
— Banco bingo, Baron ! J'te ferai savoir si le Syndic' me fait chier. Il prend un air un peu plus concerné, puis ajoute. T'as des coins où j'pourrai m'installer ? Un chez-moi sur Kyou' ? J'suis pas chiant, j'suis du type caverne, un truc dans des sous-sol avec de l'humidité.
La base pour Hizuk, surtout avec le temps chaud reikois.
— Et surtout, j'commence quand ?
Baron du Crime
Vaenys Draknys
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Un voyage d'opportunités
Feat. Hizuk
Vaenys esquissa un sourire bien dessiné sur son doux visage face à l’enthousiasme dont faisait preuve son nouvel associé. Le Baron n’avait aucun doute sur la remarquable entente qu’il pouvait avoir avec le petit gobelin, malgré les différences qui les dissociaient. Le prince déchu avait réussi à convaincre Hizuk avec ses paroles, ce qui ne pouvait que flatter son égo. Enfin, il était heureux que le petit monstre vert accepte sa proposition, il avait bien fait, car, il y avait indéniablement une grande richesse à se faire sur le dos des minables qui habitaient la ville de Kyouji.
En plus, il acceptait de faire toutes les réunions que le Baron désirait, voilà une excellente chose. Ce dernier espérait tout de même qu’il s’entendit bien avec ses compères, même si, actuellement, les Cellules étaient en reconstruction. Le prince déchu avait déjà une idée de qui nommer à la tête de la Cellule concernant la drogue, un vieil ami qui ne portait pas de nom, mais plutôt un pseudo, en rapport avec son métier. Il était d’ailleurs pressé de le revoir. Cette rencontre devait se faire juste après celle avec Hizuk, le soir-même. Quelle merveilleuse idée.
Les magnifiques prunelles d’améthyste de Vaenys s’ancrèrent sur la petite chose, le sourire aux lèvres. « Je suis heureux de remarquer votre enthousiasme, Hizuk. Bien évidemment, les réunions restent rares, mais il est préférable que vous soyez sur place quelques jours avant ces dites réunions. Généralement, Wulfric et moi-même faisons le tour des Cellules pour voir si tout est en ordre. Pour ma part, je m’occupe de celle de la Drogue, de L’assassinat et Espionnage, de la prostitution et de la vôtre. Wulfric s’occupe des trois autres. Il va de soi que vous devez le respect à vos compères. » rétorqua-t-il, souriant légèrement, avant de pivoter légèrement sa tête en direction de l’arène.
« Pour les places assises, ne vous en faites pas, je ferai le nécessaire. » ajouta-t-il, sans rire à la petite blague de son interlocuteur. Visiblement, l’humour n’était pas le point fort du Vosdraak. En même temps, quand on grandit au sein d’une famille royale, on fut forcément différents. En voyant la main tendue de son interlocuteur, Vaenys la saisit aussitôt, lui donnant une bonne poignée de main. Les paroles et les poignées de main étaient le béa ba de la Pègre. Les écrits, il n’y en avait pas plus que cela.
« Évidemment, je ne vais pas à la confrontation directe avec eux mais, s’ils touchent à l’un de mes gars, je fais le nécessaire. » rétorqua-t-il, avant de replonger son regard dans les améthystes du gobelin. « Pour ce qui est de votre chez-vous, je vous laisse aménager les souterrains comme bon vous semble. Il y a une pièce adjacente à celle-ci, vous pourrez y accéder avec vos pass, c’est votre nouvelle maison. » ajouta-t-il, avant de se préparer à conclure cet échange. « Que diriez-vous de commencer dès maintenant ? Et d’organiser un spectaculaire combat d’arène dès ce soir. Demandez donc à Wulfric, il vous fournira les combattants. » conclut-il, laissant s’échapper un léger sourire.
CENDRESEn plus, il acceptait de faire toutes les réunions que le Baron désirait, voilà une excellente chose. Ce dernier espérait tout de même qu’il s’entendit bien avec ses compères, même si, actuellement, les Cellules étaient en reconstruction. Le prince déchu avait déjà une idée de qui nommer à la tête de la Cellule concernant la drogue, un vieil ami qui ne portait pas de nom, mais plutôt un pseudo, en rapport avec son métier. Il était d’ailleurs pressé de le revoir. Cette rencontre devait se faire juste après celle avec Hizuk, le soir-même. Quelle merveilleuse idée.
Les magnifiques prunelles d’améthyste de Vaenys s’ancrèrent sur la petite chose, le sourire aux lèvres. « Je suis heureux de remarquer votre enthousiasme, Hizuk. Bien évidemment, les réunions restent rares, mais il est préférable que vous soyez sur place quelques jours avant ces dites réunions. Généralement, Wulfric et moi-même faisons le tour des Cellules pour voir si tout est en ordre. Pour ma part, je m’occupe de celle de la Drogue, de L’assassinat et Espionnage, de la prostitution et de la vôtre. Wulfric s’occupe des trois autres. Il va de soi que vous devez le respect à vos compères. » rétorqua-t-il, souriant légèrement, avant de pivoter légèrement sa tête en direction de l’arène.
« Pour les places assises, ne vous en faites pas, je ferai le nécessaire. » ajouta-t-il, sans rire à la petite blague de son interlocuteur. Visiblement, l’humour n’était pas le point fort du Vosdraak. En même temps, quand on grandit au sein d’une famille royale, on fut forcément différents. En voyant la main tendue de son interlocuteur, Vaenys la saisit aussitôt, lui donnant une bonne poignée de main. Les paroles et les poignées de main étaient le béa ba de la Pègre. Les écrits, il n’y en avait pas plus que cela.
« Évidemment, je ne vais pas à la confrontation directe avec eux mais, s’ils touchent à l’un de mes gars, je fais le nécessaire. » rétorqua-t-il, avant de replonger son regard dans les améthystes du gobelin. « Pour ce qui est de votre chez-vous, je vous laisse aménager les souterrains comme bon vous semble. Il y a une pièce adjacente à celle-ci, vous pourrez y accéder avec vos pass, c’est votre nouvelle maison. » ajouta-t-il, avant de se préparer à conclure cet échange. « Que diriez-vous de commencer dès maintenant ? Et d’organiser un spectaculaire combat d’arène dès ce soir. Demandez donc à Wulfric, il vous fournira les combattants. » conclut-il, laissant s’échapper un léger sourire.
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Feat. Vaenys Draknys.
Le respect envers ses compères ? Il le ferait seulement, et seulement si, cela se fait dans les deux sens. Et puis Hizuk n'est pas à sa première expérience et le prendre pour un débutant en la matière l'agace un tant soit peu. M'enfin, il jaugera le reste en temps et en heure, pour l'instant il s’imprègne de l'ambiance du lieu qui sera son terrain de jeu.
— J'ai hâte de voir les copains, on va bien s'marrer.
Il répond avec un rictus qui déforme légèrement son faciès déjà pas très gracieux. Quand à la petite blague qui tombe à l'eau, Hizuk jette un coup d’œil discret à sa troupe vers l'arrière qui se retient de rire. Eux avaient bien compris et ça, ça fait plaisir au velu. Il regarde de nouveau le Baron, acquiesçant à ses dires. Il est plus ou moins rassuré de voir qu'il aura l'aide nécessaire pour s'occuper des représailles. Car oui, dès que les nouvelles vont tomber — et les nouvelles tomberont —, sa tête sera mise à prix dans le cercle du Syndicat, surtout pour un chef de cellule. C'est l'une des lois fondamentales de l'organisation : une exclusion vaut une élimination. Il possède bien trop de secrets pour être laissé en liberté. Hizuk devra se préparer à gérer les conséquences de ses actes.
— Dans c'cas ! Les chiffres nous attendent !
Il a les cartes en main maintenant. D'ici quelques jours, il aura ses pass et tout le tintouin du nouvel arrivant pour se lancer dans cette aventure qui s'annonce encore plus excitante que l'ancienne. Et sa première mission tombe. L'heure qui suit, Hizuk prend contact avec le fameux Wulfric pour mettre en place son tout premier combat. Rapidement, il a un aperçu du catalogue des combattants de l'arène et fait des choix plutôt originaux. Il veut épater la galerie, épater Vaenys, mais surtout faire flamber les paris. Une fois que tout est mis en place, Hizuk donne les instructions à l'animateur et s'en va s'installer aux côtés du Baron.
— Que le spectacle commence, Boss !
Au centre de l'arène, deux sirènes esclaves sont lâchées dans un aquarium géant. Ce sera un combat à mort et celle qui en ressortira vainqueur, recevra un paiement. C'est une méthode de manipulation pour lui donner envie de combattre encore plus pour toujours plus de gain. Simple, mais efficace. Petite subtilité : les deux esclaves sont sœurs jumelles et sont toutes les deux empoisonnées avec une décoction à base de Clochette de la mort, une plante bien connue dans le registre des poisons. Donc, elles n'ont pas le choix que de combattre.
Et pour celui qui misera le plus d'or, il recevra le corps de la sirène décédée en cadeau pour en faire ce qu'il souhaite. Ça permet d'attirer une nouvelle gamme de clientèles : des docteurs, des collectionneurs, des fétichistes, ... En bref, tout est fait pour pêcher de nouvelles bourses.
Et voilà que le gong sonne !
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