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    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 2 QIZeEX7
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  • Lun 17 Juil - 18:00
    Assis sur la terrasse d'une taverne au beau milieu de la nuit, Crocus regardait le ciel en sifflotant. La pénombre planait sur Kaizoku, rendant ce lieu sordide encore plus étrange qu'il ne l'était déjà de jour et si les étoiles pouvaient laisser penser que le sommeil viendrait bientôt cueillir toute la populace de l'île, il n'en était rien. L'air passablement agacé, le raton-laveur s'était longtemps targué de détester la mer, les ports, les poissons, toute cette atmosphère de voyageur des flots dont la seule évocation lui donnait la gerbe. À vrai dire, il n'avait pas véritablement changé d'avis. Pourtant, il se trouvait au pire endroit de la République, entre pirates et politiciens qui tentaient malgré eux de se faire une place auprès des étrangers auxquels ils avaient volé leurs terres. Peu concerné par le sort de chacun, la raison de sa venue se trouvait ailleurs, plus précisément sur un toit non loin. Son foutu petit frère.


    Se considérant comme un éternel solitaire, Crocus ne parlait que très peu à sa famille, constatant que la plupart se débrouillaient très bien sans son aide. Cactus était devenu une brute, certes, il n'en restait pas moins un guerrier dont les pattes puissantes faisaient flancher la moitié de la République. Quant à Ciguë… Son avis restait un peu plus mitigé. Depuis plusieurs années, le calme plat régnait sur leur relation, le plus jeune désirant se trouver par lui-même, le plus vieux refusant d'accorder de l'amour ou de l'attention à qui que ce soit. Ils restaient liés malgré eux par le sang, mais également par leur domaine de prédilection : le crime. Crocus donna un petit coup de pied dans un caillou qui roula depuis la terrasse jusqu'à un quai avant de plonger la tête la première dans la mer dans un petit « plouf » caractéristique. C'était encore une belle nuit pourrie, dans un lieu pourri, avec des gens pourris.


    Il se redressa, frottant son museau et étirant ses pattes arrière, sa queue rayée ondulant dans son dos. L'hybride ne traînait pas aussi tard en ville sans une idée en tête, et il s'était engagé à aider le plus jeune à traquer sa proie. Presque touché dans son égo par le fait que Ciguë se soit déplacé pour quérir son aide, malgré ses grands airs de râleurs, Crocus prenait à cœur le fait de pouvoir rendre service à son frangin. À ce titre, il toisait l'horizon à la recherche d'un contrebandier, encore. Ses sources racontaient qu'il sortait régulièrement dans les alentours pour se fournir en drogues récréatives, aussi le raton s'était placé à un endroit stratégique pour voir sans être vu, sans compter qu'il pouvait se rendre aisément invisible s'il venait à être découvert. Parfaitement calme, le raton-laveur tapotait sagement de la patte sur le bois abîmé, quand tout à coup son museau se mit à s'agiter, ses oreilles tombèrent en arrière, saisissant un son qui ne lui plaisait guère. « Merde. ». D'un saut, il bondit sur une chaise avant de grimper sur le mur et de retrouver son frère qui détonnait dans le décor rien qu'à son accoutrement, se posant à côté de lui en faisant tomber quelques tuiles sur le sol. « Y'a du monde. Et pas du monde qu'on a envie d'voir. Regarde là-bas, sur la flotte. ». Il grimaça, attendant le verdict de son congénère en soupirant d'exaspération. « Faut toujours qu'on soit au putain de mauvais endroit au putain de mauvais moment. ».

    Résumé + Pouvoirs:
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  • Lun 17 Juil - 18:00
    Quel port de merde. Quelle ville de merde. Quelle île de merde. Ca fouette trois fois plus que dans les pires quartiers de Liberty, mais comme ça vient de la mer et de la poiscaille, ça gène personne, ils en sont presque contents ces cons. C'est "pittoresque" qu'ils disent. M'enfin, c'est pas pour faire du tourisme qu'on est là. Plus vite je retrouve cette crevure, plus vite il cane, et plus vite on rentre chez nous. Si j'avais su que ce contrat m'emmènerait jusqu'ici, je me serai bien gardé de l'accepter. Mais c'est une véritable anguille ce type. J'ai eu bien du mal à le tracer, et quand il s'est rendu compte que j'étais sur lui, il a foutu le camp direction Kaizoku. C'est juste un petit voleur et un contrebandier de bas étage, mais apparemment il aurait des fréquentations chez les pirates, et il s'y croit à l'abri... En tout cas, faut croire qu'il a dérangé des gens à Liberty, et j'aurais pas le reste de ma paie tant qu'il respire. Donc on va régler ce souci.


    Et du coup me voilà sur les toits, juste à côté du port. Faut que j'en apprenne plus sur la pègre dans ce trou à rats, et pour commencer, rien de mieux que d'observer ce qu'il se trame depuis les hauteurs. J'ai bien repéré quelques groupes qui doivent vendre de la came, mais rien de bien sérieux, et surtout, pas de cible en vue. Va falloir être patient... Enfin, sauf si Crocus nous flaire une piste. C'est son truc ça, normalement, c'est pas pour rien que je lui ai demandé un coup de main. Ca fait longtemps qu'on n'avait pas "travaillé" ensemble d'ailleurs. Enfin, si on peut dire qu'il travaille, assis à une terrasse.


    Je jette un œil par dessus la balustrade, pour constater qu'il est toujours bien installé là. Ouaip, pas bougé d'un poil. Bon, faut être honnête, je suis quand même content qu'il soit là. Ca fait du bien de temps en temps, de pas être seul, quand même. Et puis il sait ce qu'il fait, quand il s'y met, c'est pas un manche. Je peux pas compter sur grand monde, ni pour me vouloir du bien ni pour être compétent, mais lui il remplit les deux cases. En parlant du loup, je crois que je l'entends grimper pour me rejoindre. Il a peut-être une piste...

    - "Y'a du monde. Et pas du monde qu'on a envie d'voir. Regarde là-bas, sur la flotte."

    - "Parce qu'y a du monde qu'on a envie de voir ? Première nouvelle."


    Je me retourne pour jeter un œil sur la mer, juste derrière moi. Merde, il a raison. Tout absorbé que j'étais par les rues, j'ai pas fait gaffe à ce qui se passait sur la flotte. Je plisse un peu les yeux pour essayer de mieux discerner ce qui nous arrive dessus, à travers la nuit et la brume... Quitte à avoir une bonne vue, autant s'en servir.

    - "Merde, t'as raison. Et y'a l'air d'y en avoir au moins une cinquantaine..."


    Oh, ça c'est le début des problèmes. Les pavillons laissaient peu de doute, ce sont des pirates. Beaucoup de pirates. C'est pas bon pour nos affaires, ça. Comment on traque et on bute un criminel quand une armée de ses potes débarque pour envahir le port ? Et puis toute la garde républicaine va rappliquer, on sera jamais tranquilles... Bon, au moins le chaos pourra nous couvrir un peu, j'imagine.

    - "Faut toujours qu'on soit au putain de mauvais endroit au putain de mauvais moment."

    - "Saloperies de pirates... Fallait que ce soit aujourd'hui, hein. On sait que l'autre con fricote avec eux, donc tant qu'ils sont là, c'est pas bon pour nous. L'avantage, c'est que ça va être un sacré bordel. On peut en profiter pour le descendre si on le voit se mêler à la racaille, ni vu ni connu."


    Il tourna la tête vers son frère, avec un sourire carnassier sur le visage.

    - "Et puis c'est l'occas' de refroidir quelques connards sans que ce soit un crime, pour une fois..."


    Je ponctue ma phrase en écartant légèrement les pans de mon long manteau. Sur chaque flanc, mes deux arbalètes de poing, chargées, bien en place. Parfait. Manque plus qu'une chose. Je tends une main en avant et je me concentre une petite seconde, pour invoquer ma grande arbalète, et quelques carreaux. C'est qu'elle est un peu massive pour la trimballer sur mon dos toute la journée, et pas très discrète, mais avec ça je te cloue ces couillons à un mur trois par trois s'ils s'alignent. Hop, on l'arme. Voilà, paré.

    - "Eh, ça fait un bail qu'on s'est pas battus côte à côte en plus. On approche un peu ?" que je lui lance, avec mon arbalète sur l'épaule.


    Pouvoirs et résumé:
    Affilié à la République
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    Koraki Exousia
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    qui suis-je ?:
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  • Lun 17 Juil - 21:51
    Résumé de la situation globale :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 2 Ceb8

    L'attaque tant redoutée des pirates se déclenche. Profitant des vents, les rapides navires forbans filent en direction du port avec une rapidité qui ne permet pas aux Républicains d’achever leurs préparatifs. Les mages et les navires de guerre de la nation bleue se trouvent soudainement plongés dans un chaos total lorsque les premières lignes de navires ennemis arrivent à eux et que les guerriers se rue sur les ponts de la République.

    Les combats font rage, chaque planche de bois devenant le théâtre d'une bataille acharnée, tandis que dans cette confrontation féroce, les pirates démontrent une maîtrise redoutable des tactiques de combat. Leurs attaques sont coordonnées, précises et dévastatrices, ciblant les points faibles de la flotte républicaine avec une efficacité déconcertante. Leur incapacité à anticiper cette attaque et leur manque de préparation les plongent dans une situation critique. Malgré leur courage et leur détermination, ils peinent à contre-attaquer avec succès. Les pirates exploitent impitoyablement chaque instant d'hésitation et d'incertitude pour tenter d’infliger de lourds dommages à la flotte républicaine.

    Les marins et les soldats républicains luttent avec vaillance, mais ces derniers se trouvent en infériorité numérique et stratégique face à l'adversité implacable des pirates.

    Les pirates, quant à eux, tirent pleinement parti de leur expérience en matière de pillage et de navigation maritime. Leurs connaissances des courants marins, des vents et des marées leur donnent un avantage indéniable, leur permettant de manœuvrer avec une aisance déconcertante. Ils jouent de leurs capacités de dissimulation et de leur connaissance des faiblesses des navires républicains pour semer le chaos dans les rangs adverses.

    Malgré cette situation difficile, les Républicains ne se résignent pas à la défaite. Ils puisent dans leurs ressources et dans leur détermination pour tenter de renverser la situation. Leurs mages déploient leurs pouvoirs magiques dans une tentative désespérée de rétablir l'équilibre. Les navires de guerre républicains redoublent d'efforts pour riposter, lançant des contre-attaques déterminées pour freiner la progression des pirates.

    Les combats violents et chaotiques se prolongent, les Républicains se battant avec acharnement pour préserver leur flotte et leur cause. Cependant, la voie vers la victoire reste incertaine. Les pirates, tout en étant confrontés à une résistance farouche, continuent à exploiter chaque avantage pour maintenir leur emprise sur les navires républicains.

    Point de vue Républicain :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 2 Vylw

    Idunn – Azura – Pancrace – Neera – Maria – Pyxis – Ruby – Le Docteur – Crocus – Cigue. #lesculsbleus

    La situation n’est clairement pas à l’avantage de la République, qui n’a pas eu le temps de se préparer convenablement. Les navires de la flotte du Levant ne sont ni totalement armés, ni correctement positionnés et ne dispose pas de la totalité de leur équipage. Il leur faut plus de temps, ce qu’ils n’ont pas.

    Une dizaine de navire sont déjà en prise avec les corvettes pirates. Si ces navires pouvaient resister suffisamment longtemps pour permettre aux autres de finir de se préparer, alors peut-être que la République aurait une chance de renverser la tendance.

    Missions :
    - Faire résister les navires en première ligne le plus longtemps possible.
    - Aider à l' approvisionnement des navires restés en retrait.

    Point de vue Pirate :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 2 Ls0x

    Rulka – Altarus – Eliendir – Lil’Nalwa – Alvida #lesmalandrins
    Les mages et les navires de guerre républicains étaient totalement pris au dépourvu. Ils n'avaient aucune idée de ce qui allait leur arriver, et c'était exactement ce que les pirates voulaient. Leur approche violente et rusée a pris les Républicains au dépourvu et c’est avec un pur régal qu’ils observent la confusion et l’incapacité des culs-bleus à réagir rapidement face à cette attaque. Pour l’heure, une quinzaine de corvette sont au prise avec les navires républicains, tentant tant de les capturer que de les couler. L’important est d’affaiblir la marine républicaine en vue d’un débarquement et tout les moyens le permettant seront jugés bons.

    Missions :
    - Faire le plus de dégâts sur les navires républicains en première ligne.

    Note du MJ - A LIRE:


    Apparence Hybride:


    Apparence Politicienne:


    Apparence Sorcière:
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  • Lun 17 Juil - 22:24
    sur la vigie, Idunn regarde a sa gauche une boule de feu traverser l'air et atteindre un navire civil qui s'embrase joyeusement.  Regardant devant elle les navires à voiles noires qui se précipitent tel un essaim de frelon enragé sur le troupeau de boeuf que représente les navires à lourd tonnage de la République dont certains sont encore de travers. Chance ou malchance, elle se retrouve en première ligne. Chance pour elle qui n'a maintenant pas besoin de se préoccuper de la possibilité de faire des tirs amis. Malchance aussi parce que les soldats qui sont sur le pont sont moins que supposés.

    La terreur étreint sa poitrine un moment, songeant au carnage que cela va être. Le moral dans les talons, elle perd de précieuses secondes à être terrifiée. Elle ne sait pas se battre sur l'eau. Elle sait nager, embusquer, traquer, tuer certes les Braconniers, mais elle n'est qu'une bleusaille finalement pour ce genre de chose.  Du moins jusqu'à ce que Pygargue passe, brisant le charme de la terreur. Les gens ont besoin de  vivre et de se faire protéger.


    Ravalant sa salive, Idunn encoche son arc qui vient de se dérouler dans sa main et sonne le début des hostilités en lancant le premier tir Républicain... Ou peut être est ce le second ? Ce n,est pas important. La première ligne de corvettes s'avancent et si elle brise l'élan de une, il y aura assurément un carambolage parmis les attaquants. Profitant de sa position en hauteur elle se porte à l'attaque.

    Tchak!!!

    La première flèche file rapidement, suivie d'autres semblant innoffensive et particulièrement mal ajustées  de premier abord, allant se ficher juste à la ligne de flottaison. Les pirates peuvent rire certes, ne se rendant pas compte que les têtes de flèches semble aspirer l'eau telle une éponge afin de créer un trou par pression dans le bois du navire en une tentative pour le stopper net dans sa progression et causer un carambolage parmis les attaquants.  
    tandis quinlassablement elle tire trait par dessus traits en gardant la meme tactique.
    Résumé:
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  • Lun 17 Juil - 22:39

    Tout se passe si rapidement sous tes yeux. Beaucoup trop vite. Comment est-ce que cela peut se passer aussi rapidement ? Dans tes entrailles, il y a le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond. Tu les connais les fonds marins, la mer c’est ta maison, presque littéralement, tout prend une vitesse qui te dépasse alors que tu n’es qu’un simple spectateur de base.

    La façon dont les forces républicaines sont assaillies te rend tout étrange. Eux qui semblaient si puissants quand ils ont pris l'île semblent si dépassés là tout de suite. Si cela n’allait pas foutre autant la merde pour l’avenir de ce coin de terre, tu en rirais certainement. Regarder le monde brûler en riant est une option comme une autre.

    – Putain ! Gamin tu es en service là ?

    C’est la vieille Maguitie, une tenancière qui a toujours été vieille dans chacun de tes souvenirs, certains disent même que c’est une liche ou un mort-vivant, mais ce n’est pas la question du moment. La vieille a face à elle une caisse remplie de bouteille en verre, visiblement remplie en partie d’alcool avec un chiffon qui en dépasse.

    – Je te parle gamin ! Tu ne vois pas que c’est la merde là ?
    – Heu, si madame.
    – Tu es en service ?
    – Heu…
    – Tu es juste là pour voir le monde bruler sac à merde ?
    –… Non ?

    Un rire étrange sort de la gorge de Maguitie avant qu’elle ne te mette la caisse entre les mains comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.

    – Va alors livrer ça. Pour les utiliser, tu mets le feu aux tissus puis tu jettes.
    – Je livre à qui ?
    – Démerde-toi, du moment que ça brûle et explose.

    Puis elle part en riant comme si tout cela n’était qu’un jeu pour elle. Cette femme a un grain dans le crâne et toi encore plus parce que mine de rien on vient de te donner une livraison et même si c’est la merde tu as une conscience professionnelle. Bon, on ne t’a pas payé, mais merde, la curiosité de comment utiliser ce que tu as entre les bras est présente.

    Mais tu livres cela à qui ?

    Pirate, républicain, autre ?

    Tu n’en sais rien, mais tu te décides à bouger vers la ligne de front avec ton chargement, tu verras le reste sur place.

    Tu es un super livreur mine de rien.

    Enfin, on va dire ça comme ça.
    résumé:
    CENDRES
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    Gunnar Bremer
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    qui suis-je ?:
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  • Lun 17 Juil - 22:50
    L'esprit de combat républicain brûle dans les cœurs des soldats ? Content pour eux. Heureusement, je ne suis pas vraiment un soldat. On pourrait s’écharper quelques journées sur le sens des mots, mais quand vous voyez comment on considère les soldats de la Grande Armée, nous autres de l’office républicain, vous aurez bien du mal à croire qu’on a le même statut. Rassurez-vous, ils nous le rendent bien, ces débiles. Et l’insulte n’est pas si gratuite. En soi, les soldats auraient pu être des officiers républicains s’ils avaient réussi à passer au-delà de leur deuxième année. Quand on échoue à monter plus haut, c’est qu’on a un déficit sur certains points et les soldats sont plutôt connus pour leur force. Je vous laisse imaginer là où ça pèche.

    Je ne suis pas très serein à l’annonce de l’assaut. Heureusement, je suis entouré de gars sûrs. Tarot, Krueger, Pancrace et les autres. Les gars sûrs pour patrouiller dans les rues, résoudre des enquêtes, suriner une crapule dans une ruelle, certes. Ça n'a rien de comparable à un assaut pirate en règle. Là où on peut se rassurer, c’est que ça ne va probablement pas être une bataille rangée, mais ça tiendra davantage du bordel ou ça se fait des trous dans le bide aux détours des ruelles. Le pire dans tout ça, c’est peut-être même pas nous, mais les autochtones. Le mec qui a organisé cette attaque sait probablement ce qu’il fait et c’est pour ça que c’est un putain de dégénéré. Une attaque massive au milieu en milieu urbain, avec v’là des civils dans chaque maisonnée et des gus avides de sang dans les ruelles qui verront pas de demi-mesures pour vouloir notre peau. ça va faire du dommage collatéral à foison.

    Et puis c’est des pirates. T’as des idéalistes. T’en as qui suivent un code d’honneur. mais dans le fond, il n'y a pas plus chiens sauvages. Et je sais de quoi je cause. J’ai des cousins pirates et je peux vous dire qu’ils ne participent pas à cette folie. Parmi les autres, combien viennent pour piller ? Pour régler des comptes ? Pour profiter du chaos au profit de leur bas instincts ? Combien d’innocents vont devoir payer cette folie ? Bandes de cons.

    Je souffle très fort.

    -Tu peux arrêter d’avoir une gueule d’enterrement, Nanar ?
    -Seulement quand cette histoire se sera terminée, Pancrace.
    -J’ai bien une solution, mais ça implique vingt centimètres de métal froid dans le corps, de manière prématurée.
    -Sans façon.

    On faisait du bon boulot. Un travail de longue haleine pour que Kaizoku s’intègre, qu’on cesse de la considérer comme un territoire occupé et que le sort des autochtones s’améliorent. J’ose imaginer qu’on était pas trop mal vu. Combien s’en souviendront après ça ? Quand on devra abandonner des civils. Ou quand on condamnera leur quartier pour ne pas se faire submerger. Putain de guerre. Et pas de Patoche pour nous sortir de là. A se dire que l’enfoiré a senti le truc arriver et qu’il en a profité pour rejoindre le continent. C’est bien quand il est pas là qu’on le regretterait presque. Peut-être que dans tout ce merdier, on se croisera la corsaire de l’autre fois. Je fais la grimace en me demandant s’ils nous feront face. Elle a des gars bien, le temps d’une affaire. Devoir s’entretuer, ça vous pince le cœur. Et quoi qu’on pense, on en a, à l’office Républicain, du cœur.

    A défaut, peut-être, de courage.

    On se dirige vers les quais, sans traîner les pieds, mais le cœur y est, avec le fin espoir que cette fois, les soldats ne se presseront pas de se planquer derrière nous.

    ***

    Bien obligé d’en rajouter une couche, les choses se passent rapidement dans le coin.

    L’assaut est brutal, violent et particulièrement inquiétant en plus de donner une sale idée dans la tête : celle d’être inutile. Je suis pas marin. les autres non plus. C’est à peine si on sait  contrôler notre estomac quand on fait la traversée. Alors sur des bateaux, on est plus des poids morts qu’utiles. Et des morts, il y’en a suffisamment comme ça pour ne pas en rajouter. Les gars comme nous, on nous positionne sur les quais pour repousser les assauts depuis le sol. Les tireurs joignent leur tirs à la pluie de projectiles s’abattant sur les bateaux pirates tandis que les autres s’apprêtent au combat au corps à corps. Bonne pioche pour nous, c’est que l’ennemi est d’abord préoccupé par réduire notre flotte en cendres et si ça nous donne un peu de temps avant de risquer notre peau, ça hypothèque drastiquement nos chances de survie s’ils réussissent promptement leurs assauts.

    C’est le chaos. Partout. ça gueule dans tous les sens et s’il y a bien une chose que je peux faire ; plutôt que de lancer mon surin sur une cible inatteignable, c’est de m’occuper des corvées. Les marins et les soldats n’ont pas le temps de s’occuper des blessés qui doivent être évacués et encore faut-il les trouver dans l’obscurité et le bordel ambiant. Heureusement, j’ai l'œil. Et c’est ce que je fais. Je mouille le maillot pour récupérer des blessés s’accrochant lamentablement à des planches de bois, beuglant de douleurs, que je viens de débarquer à l’arrière où un hôpital de fortune a été installé. Et je fais l’aller retour, encore et encore, balayant du regard les eaux, mais aussi les navires. Parfois, je repère des informations utiles. Des tireurs embusqués sur des dunes de navires, des tonneaux d’huiles inflammables ou encore des chefs dans les rangs ennemis. Toute information pouvant désorganiser l’attaque et en faire baver à ces enfoirés. Ce n'est pas moi qui m’occupe des tirs. Je ne suis pas équipé. Et si on me  cherche, j’en suis encore à tirer des corps de l’eau froide avant que la mer n’emporte davantage de marins.


    Spoiler:
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  • Lun 17 Juil - 23:02

    On a beau avoir fait l'armée, on n'est pas venu ici pour souffrir, ok ?

    C'est la pensée qui tourne en boucle dans ma tête, et à voir la tronche des autres, je suis pas le seul à le penser. Mon voisin a même l'air un peu verdâtre, pour être tout à fait honnête, et j'espère qu'il va pas me vomir sur les bottes. Sinon, rien à foutre, j'le bouscule et il finit dans le caniveau. La solidarité, ça va deux minutes, mais ça s'arrête à une sale odeur fermement incrustée malgré un passage chez un cordonnier.

    Visiblement, les locaux ont pas plus envie d'être là que nous, en tout cas : les volets en bois sont fermés et solidement arrimés, les portes cochères sont, pour beaucoup, verrouillées, et les seuls civils qu'on croise sont plutôt en train de s'éloigner le plus possible du port. Une bonne décision, j'sens que le commissaire est à deux doigts de nous proposer de faire pareil. Mais ça signerait la fin de sa carrière, alors on s'retrouve en rangs d'oignons sur le quai, avec les soldats de la Grande Armée Républicaine.

    On reste malin : on les a laissés passer devant.

    Derrière nous, un contingent force la porte d'une taverne directement sur le quai, et trois minutes plus tard, ils sont sur le toit, avec leurs arcs à la main. Pas con. En face, les pirates mènent l'assaut contre les navires républicains qui essaient de prendre la mer, et constituent une première ligne clairement fragile et friable. Une estafette se pointe, lâche un parchemin au commissaire, et se tire sans attendre de confirmation ni rien. J'suppose que c'est un peu la merde.

    « Attaquez comme vous pouvez ! Aboie le chef. Les autres, établissez un cordon de sécurité autour du périmètre pour ne pas qu'on se fasse prendre à revers ! Il y aura peut-être des vicieux qui tenteront d'en profiter. Unité trois, support aux blessés et à l'infirmerie ! »

    Ben si c'est les ordres... Autour de nous, c'est le chaos, le bruit, les cris. Pas l'odeur, pour l'instant, à part celle de la peur. Les vieux vétérans disaient toujours que c'était ça, le pire : la tripe, le métal du sang, et la merde. Beaucoup de merde. Mais c'est l'iode, en ce moment. Pitié, que le vent tourne.

    J'regarde un des bateaux pirates, plus petit que les nôtres, à l'aide de ma nyctalopie. La pensée prend forme, la magie s'y ajoute, et le projectile magique s'écrase contre un pirate, qui finit dans la flotte. Ouais, bon, pas sûr que le jeu en vaille la chandelle. Puis Gunnar passe, me pointe un type avec un tricorne qui agite un sabre en encourageant les autres à aller au casse-pipe. Lui, c'est mieux.

    « Cinq pièces de cuivre si tu le touches, lâche Krueger.
    - Prépare-toi à vider ton matelas quand on rentre à Courage.
    - Tu crois que j'ai un matelas ?
    - Je... Cinq pièces alors. »

    J'ferme les yeux une fraction de seconde, puis le projectile magique le touche en pleine poitrine avec la puissance d'une flèche. Il tombe en arrière, et j'le vois plus derrière le bastinguage. Mort, blessé seulement ? Aucune idée. Mes mirettes cherchent déjà une autre cible, bien à l'abri que j'suis au milieu du contingent d'officiers républicains.

    « Par ici la monnaie. »

    Spoiler:
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  • Mar 18 Juil - 0:21
    Yaaaarrr
    Feat des Pirates et des Cul-Bleu


    Surprise...

    Dans cette atmosphère sordide, tu venais à voir un peu de lumière au bout du tunnel... Alors que les échos des cris, pirates comme républicains, se perdaient sur la scène, tu fixais le petit animal qui avait surgit de nul part. Comment était-il arrivé là ? De la même manière que toi ? Au grès des vents et du hasard parfois mystérieux ? Tu fixais donc ton ami, que tu reconnaîtrais entre tous, manquant même d'afficher un grand sourire tandis que tu accusais le coup de son poids, se répartissant sur toi.

    Heureuse ? Tu l'étais. Au moins pendant quelques secondes avant de reprendre conscience de la gravité de la situation. L'air marin ne te mettait pas plus mal à l'aise que ça, tu y étais habituée, tu savais faire avec. Ce n'était cependant pas le cas de ton ami qui souffrait de sa présence sur le bateau. Sur terre, il n'avait aucun prédateur mais sur mer... Ce n'était pas forcément le même contexte.

    - Qu'est-ce que... Tu fais là ?

    Tu penchais ta tête sur le côté, fixant l'animal, ignorant le reste du monde. Tu étais inquiète pour lui. Tu n'étais pas douée pour prendre soin des gens, encore moins de ceux que tu appréciais. Tu étais là par volonté de vengeance, par confusion, par colère. Mais que se passerait-il si désormais tu avais quelqu'un que tu voulais protéger ? Tu n'en savais rien. Une chose était certaine, tu ne voulais pas abandonner ton congénère, ton ami, bien le seul à même de te comprendre et de t'accepter pour ce que tu étais.

    Néanmoins, tu n'eus pas le loisir d'avoir des réponses à ta question, encore moins de t'y épiloguer. La fureur des combats avaient décidé de se montrer et désormais il n'y avait plus aucune marche arrière possible. L'agitation battait son fort et le choc maritime pouvait enfin commencer désormais que les deux camps s'avaient en visu.

    Tournant ton regard vers l'horizon, tu fixais les échanges d'amabilités se faire entre les deux camps. Si tu craignais la mer pour ce qu'elle représentait, pour son eau iodé qui saurait étouffer tes pouvoirs, tu ne craignais cependant pas les flammes. Même si ton navire prenait feu, tu saurais te battre dessus jusqu'à en rejoint un autre. Etait-ce le cas de ton ami ? Tu n'en savais rien. Mais pour ça, il te fallait donc faire appel à ta fureur éviter que cette situation ne se présente.

    Mais c'était impossible...

    Tu étais trop préoccupée... Si tu agissais avec excès, tu risquais de faire couler ta propre embarcation. En temps normal, tu t'en fichais absolument, tu étais de toute manière esclave de tes émotions et de ta magie. Mais dans ce contexte... Il te suffisait d'un regard vers la belette pour te résoudre à faire les choses biens. Rulka la léthargique pouvait encore se défendre seule, elle n'avait pas besoin de faire appel à sa colère... Pas encore.

    - Tu te souviens de notre partie de chasse... ? On refait la même chose.. ?


    Il était idiot de le considérer comme un petit être inoffensif. Bien au contraire. A bien des égards il était plus dangereux que tu ne le serais jamais. Il était plus malin, plus rusé, plus efficace. Lui aussi avait connu l'hostilité du monde et avait apprit à faire avec pour survivre. Et tu le respectais pour ça. Naturellement, tu te portais donc sur le pont de ton embarcation, ne prenant pas la peine d'écouter les ordres que les pirates se vociféraient entre eux. Faisant alors germer une boule de lave incandescente de ta main, tu venais à viser le navire portant le pavillon républicain le plus proche. Ils n'étaient pas compliqués à distinguer pour toi, tu avais apprit à les haire en les observant pendant des heures et des heures.

    Puis d'une boule de lave , ce fut une autre qui vint à rejoindre la première pour s'affaler sur l'embarcation ennemie. Et comme si tu voulais éviter qu'il ne puisse s'en réchapper, tu canalisais cette fois-ci un dernier projectile, plus gros que les deux premiers que tu jetais sur le cercueil flottant qui leur servait de navire. Plus que du feu, la lave était un élément meurtrier en combat maritime. Elle rongeait le bois avec une extrême facilité et s'assurerait de répandre les flammes et de percer leur coque de part en part. Et pour les malheureux qui seraient touchés par elle, la lave finirait sans doute pas s'agglomérer à leur chair, les condamnant à souffrir voir à mourir.

    Évidemment, tu retenais ta magie, cherchant simplement à faire des dégâts chez l'ennemi sans te répandre sur ton propre bateau. Chose pas évidente pour toi qui agissait normalement à l'instinct...

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  • Mar 18 Juil - 1:14
    "Stuféla ti, stuféla mi. Bi dawa issi."

    Avec une assurance à toute épreuve, le monstre babillait dans ce verbe incompréhensible qu'était le sien. "Wulka," fort heureusement, n'avait nullement eu besoin d'user de mots pour communiquer avec lui jusqu'à présent. Leurs intentions étaient toujours claires et c'était sans mal ni hésitation que les deux engeances infernales se comprenaient lorsque le volcan s'embrasait. Rulka se mit en mouvement et Klak-Klak se cramponna du mieux qu'il le pouvait aux épaules de sa porteuses mais il était complexe pour lui d'éviter que ses griffes trop affutées ne viennent s'enfoncer dans la chair de sa camarade. Une explosion attira l'attention de l'une de ses oreilles mobiles mais lorsque l'élémentaire s'adressa à lui, le second organe s'orienta en sa direction. Sans le moindre soupçon de doute, il rétorqua alors :

    "Félmèmesoz."

    Une vague s'écrasa avec brutalité contre la coque de leur navire et le pelage du monstre se hérissa aussitôt. De fines gouttelettes salées vinrent maculer la fourrure pourpre et instantanément, le corps répondit de manière négative. Son être tout entier fut pris d'un bref frisson tandis qu'apparaissaient sur son épiderme de minuscules étincelles qui se manifestaient dans une série de crépitements inquiétants. Décidément, il avait fait en se rendant ici le choix le plus idiot de sa très courte carrière de prédateur alpha. Fort heureusement, l'embarcation tenait encore la route et dans le cas le plus désespéré, il n'aurait qu'à user de ses explosions afin de se propulser sur un pont moins éprouvé. Dans cette bataille déjà bien sanglante, les points de chute se multipliaient à chaque impact d'un projectile magique ainsi qu'à chaque détonation déclenchée par les attaques des deux camps. Malgré le danger omniprésent, il avait encore de quoi sauver sa peau.

    Klak-Klak réalisa d'ailleurs la nécessité plutôt immédiate d'agir lorsque Rulka manifesta une immense sphère de lave en fusion, qu'elle vint ensuite balancer par magie en plein dans la structure hautement inflammable de l'un des vaisseaux ennemis. Saisi par tant de beauté, le petit incendiaire afficha un court instant une mine joviale mêlant surprise et envie avant de se mettre à son tour au travail. De sa besace qu'il ne quittait jamais ou presque, il vint extraire trois pierres maladroitement reliées entre elles par des cordages grossiers. Il s'agissait de bolas qui, certes, ne payaient pas de mine mais dont l'utilité allait s'avérer plus qu'évidente quelques instants plus tard.

    Serrant l'arme de jet dans ses pattes avant, il approcha sa gueule démesurément grande de l'objet artisanal et son souffle flamboyant imprégna aussitôt les trois roches qui constituaient le bola. Les cailloux s'illuminèrent les uns après les autres, sifflant et crachant comme des pierres bouillantes plongées dans l'eau glacée. Klak-Klak bondit des épaules de son alliée et s'approcha malgré ses craintes du bord de son navire avant de jeter de toutes ses forces le projectile qui abritait désormais une part conséquente de sa magie. Le bola fila à toute allure jusqu'au navire le plus proche du sien mais n'attrapa personne parmi les combattants qui couraient aux quatre coins de leur embarcation. Cependant, il avait profité d'un vent avantageux et avait bel et bien fini sa course sur le pont.

    Satisfaite, la Salamandre voulait profiter du spectacle mais une nouvelle vague effroyable le rappela aussitôt à l'ordre. Il poussa un hurlement suraigu, piailla de terreur et se mit à courir en rond, persuadé que cela lui permettrait d'éviter tout contact prolongé avec l'eau léthale. Pendant qu'il effectuait ce petit manège aussi adorable que pathétique, sa magie faisait son office.

    Le bola lumineux crépita furieusement et quelques marins suffisamment habiles parvinrent à le pointer du doigt in extremis en hurlant qu'il s'agissait d'un explosif. La menace furtive, trop petite pour être aperçue ou prise au sérieux, allait causer des ravages. Beaucoup se mirent à couvert mais lorsque l'explosion retentit dans un hurlement spectaculaire, de nombreuses silhouettes furent balayées et disparurent dans le souffle. Les survivants eurent cependant le plaisir de découvrir le parfum délicat de marron bien chaud que générait les départs d'incendie créés par la bête. Klak-Klak, paniqué à l'extrême malgré sa réussite, galopa et fila comme le vent pour se planquer enfin entre les jambes de Rulka.

    "WULKAAAAAAAA ! WADA BABA !"

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  • Mar 18 Juil - 2:59
    Ruby était sur la vigie, quand elle voyait de sa position que les marins républicains avaient beaucoup de difficultés face aux pirates. La rousse voulait aussi participer au combat et le bateau  où elle se trouvait le premier qui était mêlé à un  combat naval. Ruby cherchait  la personne qui commandait le navire et elle décidait de se faire remarquer auprès de lui  pour montrer son aide.  Elle commençait à se revêtir de sa fameuse couleur rouge qui avait fait sa gloire avec ses hommes lors de l’invasion de l’île. Celle-ci se manifestait aussi  sur sa peau et elle l’avait l’air déterminée de cette façon.  Elle n’avait plus sa tenue de militaire et elle portait sa tenue d’artiste avec les couleurs rougeâtres dans toutes les couches. Elle mettait son arme côté gauche et elle avait son sac en baluchon qui contenait  les tracts. Elle regardait de sa  position quel partie du bateau nécessitait son aide, mais il ne s’agissait  pas  de combattre aux côtés des soldats.

    Ruby  voulait diriger un groupe d’une escouade d’hommes, mais elle s’avisait et elle décidait d’aider un capitaine dans la manœuvre de  ses hommes désavantagés numériquement. Elle repérait et elle regardait attentivement comment changer la donne  avec sa présence parmi  cette escouade. Elle descendait de la vigie avec une aura rouge qui ondulait son corps jusqu’à la position du capitaine, quand elle descendait par les airs, Elle  lançait  quelques directives vers les soldats. Ils devaient  se battre en  groupes de trois et elle les guidait pour avoir une meilleur synergie sur le navire. Le but  était mieux résister aux assauts en nombres des pirates et elle aidait le petit groupe qui avait des difficultés avec son  déplacement rapide . Elle se coordonnait avec les soldats pour repousser les pirates et les faire tomber du bateau. Elle donnait des coups  simples, avec ses poings et pieds. Toutefois ceux-ci s’exécutaient de manière  inhumaine  avec une grande rapidité et une force certaine. Toutefois, elle n’avait pas utilisé son épée et ses techniques, car elle espérait prouver au capitaine de lui laisser un commandement commun avec cette escouade pour aider les autres escouades du navire.

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  • Mar 18 Juil - 9:37
    Quelques navires républicains peinaient à sortir du port, pour essayer de s'imposer en une première ligne défensive. L' Émouchet suivait plusieurs corvettes pour s'en prendre à un des vaisseaux républicains.  Altarus préparait mentalement ses ordres, pour attaquer le navire le plus proche, avec la petite flottille qu'il accompagnait. Les couler, voilà l'objectif. Plus lourds, plus imposantes, en sombrant, ils deviendront des obstacles pour le reste de la flotte adversaire. 

    Il entendit un de ses hommes crier quand une personne débarqua sur le gaillard arrière. Se retournant d'un coup, sa rapière à moitié sortie hors de son fourreau, il écarquilla son seul œil, en reconnaissant la silhouette habillé de couleurs très vives. 

    « Altarus ! Enfin, vous voilà ! »
    ''Lil' ? Mais qu'est ce que tu fais ici ? "

    Il s'apprêtait à la houspiller quand elle s'enchanta de voir les projectiles enflammés traverser les airs, pour tomber sur leurs cibles. Par les abysses ! Pourquoi était-elle donc venue ! C'était trop tard pour essayer de la convaincre de quitter le conflit qui avait d'or et déjà commencé. En plus, de ce qu'elle avait narré de sa vie de ces quatre dernières années... elle voudra se battre. 

    Les muscles du demi-elfe se crispèrent. Sa réaction dissimulée derrière son masque, Lil' ne pourra guère la contrariété qu'elle venait de provoquer chez lui.

    ''Bon, puisque tu es présente... dès que nous serons à bonne distance du premier vaisseau ennemi, tu essaieras de provoquer des dégâts sur la coque, sous la surface, ou d'endommager les voilures ou les cordages. Et surtout, tu restes derrière moi ! "

    Avec ses atours colorés, elle serait une cible de choix pour les archers ennemis.

    ''Il faut couler cette carcasse républicaine ! Brûlez ce qui peut brûler. Touchez la coque sous sa ligne de flottaison pour le faire sombrer ! "Cria-t-il en amplifiant sa voix pour se faire des autres équipages présents pour l'attaque portée sur le navire ennemi. 

    Cela fait, il ordonnera à ses hommes équipés d'armes de jets de tirer sur les marins présents sur le pont du vaisseau républicain. De son côté, il sera des plus vigilants pour parer avec l'air et repousser tout projectile susceptible de faire des dégâts. 



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  • Mar 18 Juil - 10:24
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 2 73b15f10




    L'attaque surprise des pirates fut dévastatrice, alors que les matelots dormaient, les pirates voguaient déjà, prêts à reprendre leur île par la force, ils avaient réveillé les républicains qui n'eurent pas le temps de se préparer. Et si les forces étaient équilibrées, cet avantage de la surprise était loin d'être négligeable. Azura, depuis le port où la cogue qui l'accueillait était amarrée, pouvait embrasser du regard la mêlée des navires qui prenaient feu ou qui se faisaient éperonner, éventrer puis couler. Des centaines de marins se démenaient avec les flots pour éviter de sombrer avec leur navire, se rattachant à divers débris dans l'espoir d'être secouru par les diverses chaloupes qui écumaient les flots entre les mastodontes.

    - Mademoiselle la Sénatrice ! Il faut fuir tant qu'il en est encore temps ! S'époumona Ansalis de Bestallor, son assistant.

    - Allez vous mettre à l'abri Ansalis, mais moi, je ne peux me permettre de fuir. Répliqua Azura tout en descendant dans la calle pour récupérer son arbalète.

    - Mademoiselle, vous ne pouvez pas décemment rester ici, le sang va couler et les flammes vont dévorer la baie ! Ansalis ne la quittait pas d'une semelle.

    - Très précisément.

    - Mais... et s'il vous arrive quelque chose ? Si vous êtes amenée à disparaitre, la campagne en prendra un coup, le Sénateur d'Elusie a besoin de vous, les Humanistes, tout comme les Réformateurs ont besoin de vous... Et Mirelda Gold... Il fut abruptement interrompu.

    - Ansalis ! Je vous en prie, ne me parlez pas de cette vieille limande ! Dois-je vous rappeler que tout ça est de sa faute ?! Elle remonta sur le pont, son assistant lui collant aux basques. Allez vous mettre à l'abri dans les hauteurs, on se retrouve une fois que tout sera calmé ici, ne m'interrompez pas, je sais me débrouiller seule. Et je serai bien la pire sénatrice qui soit si je fuyait au lieu de protéger le peuple que j'ai juré de représenter. Allez-y maintenant. Fit-elle tout en descendant sur le quai.

    - Mademoiselle... Il n'alla pas plus loin, le regard d'Azura était univoque.

    Plus les pirates s'efforçaient à déclencher des incendies sur le port et dans la baie, plus ils renforçaient le pouvoir potentiel d'Azura. En effet, en tant que Lumina, elle avait bien cette lumière en elle qui pouvait être utilisé à volonté, mais la mage pouvait également puiser de la puissance dans la lumière de son environnement. Or, comme il faisait nuit, la source infinie que représentait le soleil était absent, ceci-dit, les brasiers qui faisaient rage sur le port et les navires éclairaient la nuit si intensément que la Lumina pourrait y puiser pour alimenter sa magie de lumière.

    Azura avançait le plus vite possible sur le quai, fendant la foule et les contingents de soldats qui prenaient leurs positions. Une vive lueur attira son regard, elle vit alors une énorme sphère de lave s'écraser sur un navire républicain au milieu de la baie, emportant avec elle tout l'équipage et embrasa immédiatement les voiles qui disparurent en quelques secondes, des nuages de fumée s'élevèrent vers les cieux. Peu importe qui perpétrait ces atrocités, il fallait l'en empêcher. Sans parler des divers pyromanciers qui prenaient un plaisir pervers à incendier les navires. C'était des monstres.

    Azura s'arrêta dans sa course folle et se concentra. Elle tendit les bras vers un mat flottant à la surface des flots, le soulevant dans les airs à l'aide de sa télékinésie. Elle rouvrit les yeux pour se focaliser sur un projectile de magma en fusion qui s'élevait dans le ciel. Soudain, dans un mouvement vif des bras, elle envoya la poutre s'écraser contre la boule de lave qui fut stoppée net dans sa course, coulant lamentablement dans l'eau, soulevant des nuages de vapeur. La Lumina avait stoppé un projectile de magma, mais d'autres ne manqueraient de pas de suivre. Il lui fallait pour cela trouver un moyen de quitter les quais et d'embarquer vers la ligne de front où elle pourrait essayer de sauver un maximum de personnes et de stopper le carnage.

    Mais alors qu'elle repris sa course sur le pavé des quais, elle entendit une voix prononcer son prénom dans son dos. Était-ce cet andouille d'Ansalis qui revenait à la charge pour l'inciter à fuir vers les hauteurs ? Était-ce un officier républicain qui cherchait à l'amener en sécurité ? Non, c'était une voix féminine, une voix qu'elle connaissait que trop bien pour être celle d'une de ses plus chères amies. Elle pivota alors pour poser son regard sur Maria Donovan en personne, la mage élémentaliste fiancée à Tagar Reys en personne, accompagnée de Neera Storm en personne. Que faisaient-elles là ? La question attendrait.

    - Maria ! Neera ! Il faut absolument mettre un terme aux hostilités ! Une larme perla sur sa joue.

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  • Mar 18 Juil - 11:57
    Les choses devenaient sérieuses. Enfin. Elles l'étaient déjà depuis le début mais, à présent, je pouvais voir les premiers contacts entre les bateaux républicains et ceux de la flotte pirate. Près de la cabine, j'observais alors l'équipage s'affairer et se déplacer comme une colonie de fourmis alerte. Les mousses vérifiaient les cordes, les membres d'équipage l'armement. Il ne fallait rien laisser au hasard, car nous faisions parti des bateaux qui rentreraient directement sur la ligne de front. Une première force de frappe, chargée d'agir tel un bélier sur la défense républicaine. Fort heureusement, des plans avaient été établis. Ou, plutôt, j'avais prévu mon propre échappatoire.

    Passant ma main gantée sur ma sacoche, j'y entendais le tintement agréable des différentes fioles et concoctions que j'avais préparé avant de venir, en plus des quelques pots lacrymogènes que je venais de réaliser. Ces derniers allaient d'ailleurs bientôt pouvoir être utilisé. Me tournant alors subitement, je me précipitais en direction de la cale afin d'entrer dans cette dernière. Non pas dans le but de me cacher ou d'espérer une quelconque protection en cas d'attaques, mais plutôt pour vérifier que ma "surprise" était toujours présente. Etirant un léger sourire sous mon masque, et après vérification, je saluais les deux matelots laissés en bas. Leur tâche était, comme dans chaque bateau, toujours la même. Combler les impacts ayant lieu sous la ligne de flottaison. Via des planches, des clous, et des moyens somme toute très rudimentaires mais efficaces. Le bateau ne devait pas couler. Pas tant qu'il n'avait pas rempli sa fonction.

    Remontant alors sur le pont, je constatais avec étonnement que nous étions parvenus à entrer à porter d'abordage de l'un des bateaux républicains. Enfin, tout du moins, suffisamment près pour que quelques pirates commencent à allumer les mèches de mes pots. Observant avec attention ces derniers, je sortais instinctivement mon carnet et prenais des notes. La rapidité d'explosion, la densité de la fumée, l'efficacité de cette dernière, que ce soit sur l'autre navire ou sur l'équipage présent. Les réactions des sujets. Rien échappait à mon analyse. Cependant, je me savais relativement observé et, très vite, je rangeais ce dernier pour me précipiter vers les premiers blessés. Car, il y en avait. Mathéo, l'un des flibustiers s'occupant habituellement des nœuds du grand mat venait de recevoir un trait empennés au niveau de la gorge. Avançant vers moi l'air hagard tandis que sa main tentait de retenir le flot sanguin qui s'écoulait de sa plaie, je le posais contre le bois du pont et sortais mes outils rapidement. Retirant brusquement sa main, je laissais une gerbe de sang gicler et venir s'éclater contre mon manteau et mon masque. Ahhh, le doux plaisir des soins de guerre. Aiguille. Fils. Et beaucoup de travail. Il fallait s'assurer que tout était sauvable. Pas de recoudre simplement comme un idiot. Alors, je m'occupais d'abord de cela. Puis, je commençais à recoudre la chair qui avait été tranchée. Une fois la plaie refermée, j'attrapais dans ma sacoche un bandage propre que je m'empressais de poser contre la gorge de mon sujet, désinfectant au passage ce dernier avec de l'alcool à haut degré. Puis, je fixais le tout avec une épingle. L'homme vivrait, mais il souffrirait tout le reste du combat. Un détail. Surtout pour moi. Me redressant, j'observais un autre pirate qui boitait doucement en se tenant les yeux. Ah, peut-être l'une des victimes de mes mèches raccourcies. Qu'importe, je le posais contre le bord du navire et rinçais ses yeux avec une solution épurée d'eau douce. Puis, je lui faisais boire une petite décoction à base de millefeuille et de datura du désert. Oui, il serait stimulé. Et oui, il hallucinerait. Un mélange agréable, et intéressant à observer.

    Je sentis alors une main bourrue me tapoter l'épaule. Tournant la tête, je me remettais debout pour observer le maître d'équipage qui m'indiquait strictement de le suivre vers l'arrière du navire. Ah. Oui. Le plan. J'avais presque laissé mon œuvre médicale prendre le pas sur ma propre "mission". Détalant donc vers la poupe du navire, mon regard glissa vers l'un des navires voisins, d'où un torrent de flammes semblait voler. Des "confrères" pirates, tirant ce qui ressemblait à du magma et... Des bolas enflammés? Mes yeux s'agrandirent légèrement, lorsque je crus remarquer l'étrange créature à l'origine des bolas. Ce n'avait été qu'une observation hasardeuse, hésitante. Mais... Cette bestiole m'intriguait hautement. Enfin à l'arrière du bateau, j'observais mes quelques camarades présents et montais silencieusement à bord de la petite embarcation suspendue aux poulies du navire. Très vite, notre barque touchait enfin l'eau, se dirigeant vers un autre navire proche. Notamment celui qui déchainait un flot de feu et de lave sur nos ennemis. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres quand je pus observer les marins encore présent sur le "Boucanier" se jeter à l'eau pour rejoindre les autres bateaux. Plus personne n'était présent à bord, et paradoxalement, les nuages lacrymogènes des explosifs à mèches courtes permettaient d'empêcher l'observation du pont, et donc, de remarquer l'absence de l'équipage. Sur l'eau, une fine pellicule luisante flottait, partant d'un trou léger au niveau de la coque, et rejoignant le tonneau ouvert qui était tenu par le quartier maître. Une belle couche d'huile de spermaceti. Quand enfin le bougre eut fini de vider le tonneau, il se tourna vers moi et me fit un signe de tête approbateur, tandis que le capitaine m'intimait de faire mon travail. Dans un silence mortifère, je me levais sur la barque et sortais de ma sacoche un briquet. Claquant l'acier chargé de carbone sur le silex allant avec, j'observais les merveilleuses étincelles de ce dernier embraser la couche d'huile de baleine. Un trait de feu fila alors sur l'eau à une vitesse folle. Comme une serpent ardent glissant sur la surface de l'eau. Puis, la langue enflammée vint lécher la coque du "Boucanier" et entra à l'intérieur, au moment même où le bateau s'éperonnait sur un navire républicain. Le brulot avait atteint sa destination. Nous, nous étions enfin arrivés au niveau du bateau où se trouvait l'étrange petite créature et la "pyromancienne" qui se déchainait.

    Pour le reste, il suffisait d'espérer que les nuages lacrymogènes avaient été efficaces et, surtout, que l'étoile naissante en plein milieu de la nuit avalerait au moins le navire éperonné. Un trou, béant, dans une ligne de défense déjà émaciée.

    Oui, ces expériences se promettaient intéressantes.

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  • Mar 18 Juil - 11:59

    Attaque sur Kaizoku
    Lil' dévisage le capitaine, qui n'a pas l'air particulièrement réjouit de la voir, mais pas non plus furieux. Lui adressant un de ses plus beaux et grand sourire, réellement fière d'elle avec ses points sur les hanches et la poitrine bombée, la châtaine lui répond :

    « Tada, surprise ! »

    Elle s'attend tellement à ce qu'il l'envoie ailleurs, à devoir argumenter et se battre pour rester à bord de son vaisseau, que Lil' tombe des nues face à la demande d'Altarus. Elle l'aurait presque fait répéter, juste afin d'être certaine d'avoir bien entendu, mais il est déjà en train de crier de nouveaux ordres. Cela aurait aussi risqué de le faire changer d'avis, ce qu'elle refuse purement et simplement. Alors, elle obtempère, et frappant dans ses mains, de plus en plus enthousiaste. La longue-vue, encombrante et pénible, a rapidement trouvé le chemin vers sa besace.

    « A vos ordres ! Tu as entendu, Bigarrée, on a du boulot ! » Puis de reprendre plus faiblement, pour elle-même : « mais avant, j'ai quelque chose à essayer. »

    Quiconque la connait prendrait peur en l'entendant ; la plupart de ses expériences, des traits de génie à leur façon, ont des résultats variables, mais toujours inattendus. La pie, qui doit s'attendre à quelque chose d'intéressant, répond une sorte de « Hiak kiack » avant de descendre de son perchoir au profit d'une place de choix près du gouvernail. Curieuse, elle observe néanmoins la Fae d'un œil vigilent.

    Lil' observe quelques instants les échanges entre les assaillants et les défenseurs, lesquels semblent en proie à un chaos indescriptible, pour le grand plaisir de la Fae qui arbore toujours un immense sourire. Il se passe bien peu de temps avant que la jeune femme ne secoue énergiquement la tête, comme pour se remettre les idées en place, et se dirige vers le bastingage du navire sous quelques regards curieux de la part de l'équipage. Les mains posées bien à plat sur le bois, comme un politicien s'apprêtant à discourir de choses de la plus haute importance, elle prend une grande inspiration, puis se penche vers les flots.

    « Hey, les poissons et les oiseaux, j'ai besoin de votre aide. S'il vous plait les baleines, les dauphins, les requins, les murènes, les méduses… » Hurle-t-elle, avant de tomber à court d'idée d'espèces. « Et tous les poissons, prêtez-moi vos nageoires ! Et les mouettes, venez aussi faire la fête ! »

    Lil' met un point d'honneur à être polie, y compris avec les animaux, mais, et surtout, lorsqu'elle demande un service.

    Dans un premier temps, rien ne semble se passer. La Fae se recule un peu, mais reste toutefois près du bastingage, de façon à se trouver presque derrière Altarus, comme il le lui a ordonné, mais être également prête à donner ses propres directives aux animaux qui répondront à son appel. Ces dernières sont simples, du moins de son point de vue ; semer la confusion et le désordre au milieu des gros navires, facilement identifiables, de la République, et endommager leurs voiles.

    En attendant qu'ils se manifestent, Lil' Nwalma fait pleuvoir ses projectiles sur les ennemis, dès que leurs embarcations sont à portée de sa magie, tout en prenant garde à conserver le plus gros de sa mana. Alternant entre des amas de terres, des rochers de toutes tailles, et des rafales d'eau sous pression, ses attaques s'abattent autant sur les voiles déployées et les mats, que sous l'eau, sur les coques. C'est comme un spectacle de danse, lorsque la Fae fait mouvoir ses créations en déployant l'un ou l'autre de ses bras, ou agitant ses mains pour en contrôler la trajectoire. Tant qu'il ne s'agit pas de tuer qui que ce soit, Lil' aime laisser libre cours à sa magie, alors elle sourit toujours grand, et ses yeux étincellent presque autant que l'eau.


    Résumé :
    Noble de La République
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    Neera Storm
    Neera Storm
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    Info personnage
    Race: Demi-titan
    Vocation: Mage élémentaliste
    Alignement: Chaotique bon
    Rang: B
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t832-neera-storm-termineehttps://www.rp-cendres.com/t837-neera-liens#5839https://www.rp-cendres.com/t836-neera-storm-chronologie#5836
  • Mar 18 Juil - 12:10
    Chaos, destruction, combat.
    Déjà, la bataille maritime commence, et elle n’est pas en faveur de République.
    Neera secoue légèrement la tête à cette pensée alors qu’elle examine les forces en présence. L’office républicaine improvise vite, en établissant un cordon de sécurité, et la défense a l’air de s’organiser correctement sur les quais. A-t-on vraiment besoin d’elle ici ? La demi-titan n’en est pas sûre… Mais elle est tirée de ses pensées par une voix amie et, un instant interdite, Neera écarquille un instant les yeux lorsqu’elle voit débarquer Azura. La sénatrice est donc présente sur les lieux ? Son charisme et son sang-froid pourraient être très bénéfique pour les soldats, mais il n’en reste pas moins qu’elle n’était pas au courant de sa visite sur l’île. Mais qu’importe. Là n’est pas l’essentiel. Comme le lui dit sa compatriote, il faut cesser tout cela. Mais va-t’en arrêter des pirates qui veulent récupérer leurs biens et leurs droits… Autant parler à l’oreille d’un sourd.

    - Il faut qu’on gagne du temps, souffle Neera alors que son regard balaie la scène. Il y a des personnes qui aident à la cargaison, là-bas. Aidez-les à embarquer en les protégeant par votre magie. Qu’ils ne pensent qu’à courir sans s’inquiéter des projectiles qu’on leur lance dessus. Ca accélèrera l’approvisionnement, et par conséquent, ça pourra nous donner plus vite des renforts.

    Quant à elle ? Elle a bien une idée derrière la tête, même si cela ne l’emballe pas particulièrement.

    - Je vais aider les navires en première ligne. Je reviens vite.

    La professeure décolle aussitôt, et loin de foncer comme une idiote sur les bateaux, elle prend d’abord de l’altitude. Beaucoup d’altitude. L’idée est de gagner une cinquantaine de mètres de hauteur, pour éviter les tirs amis et ennemis. Profitant de l’obscurité de la nuit (et du fait que pas grand monde ne doit savoir voguer dans les airs), la belle manipule l’ombre ambiante pour se créer une sorte de cape très légère qui la dissimule un minimum. C’est ensuite en silence qu’elle se pose sur une vigie déserte d’un bateau républicain.

    Purée, qu’est-ce que ça craint.

    Tendant le bras alors qu’elle voit des projectiles de feu sous le pont, de l’eau fuse aussitôt du bout de sa paume pour éteindre le début d’incendie qui se prépare. L’idée est de soutenir les loyalistes en leur permettant de souffler et de résister déjà un peu mieux à l’attaque pirate. Neera n’hésite pas à envoyer plusieurs projectiles, puis aussitôt, elle part en retrait en reprenant son vol. Elle ne souhaite pas devenir une cible prioritaire en étant trop immobile. Alors elle disparaît de nouveau dans l’obscurité du ciel étoilé, spectateur muet de cette bataille sanglante et endiablée. Cherchant du regard un autre navire républicain à qui elle peut prêter assistance, elle recommence la manœuvre, mais ne tente même pas de sauver les navires dont la coque est trop abîmée ou dont les voiles sont totalement embrasées. D'ailleurs, est-ce que ce n'est pas un navire pirate qui flambe et qui vient heurter un vaisseau républicain, par là-bas ?

    Si c'est la galère et le chaos, Neera ne perd pas pour autant son sang-froid et, quand elle s’estime satisfaite, la magicienne s'élève à nouveau dans les cieux et se tourne en direction du quai. Son but est de rejoindre la terre ferme et de retrouver Azura ainsi que Maria. A moins qu’elle ne rencontre quelqu’un d’autre en chemin.

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