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Invité
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Je comprends un peu mieux pourquoi il n’avait pas peur et je dois admettre que cela est à la fois impressionnant et effrayant. Les lames des épées des combattants se tordent vicieusement pour venir se planter dans leur propre ventre et ravager leurs entrailles. Les dagues sifflent, mais elles se retournent vers ceux qui les ont lancés pour venir se planter dans leur gorge. Quant à deux des survivants, ils meurent, écrasés, dans un bruit ignoble de métal et d’os brisé.
Le combat n’a duré que quelques secondes et tous nos adversaires sont morts, sauf un.
- Je vous le laisse, moi, je vais libérer les enfants et me reposer un instant, je suis épuisé.
Le survivant supplie et tombe à genoux. Il semble qu’il ne sait pas à qui il s’adresse car le mot pitié ne fait pas partie de mon vocabulaire. Je m’approche vers lui, sifflant mon courroux entre mes lèvres mi-closes.
Ma bouche s’ouvre alors dans des proportions inhumaines, libérant les crochets dissimulés dans mon palais avant que je le morde vicieusement à la base du cou. Mon venin se répand dans ses veines, brûlure atroce qui se mêle à son sang pour s’attaquer à ses fonctions vitales.
Ma voix est un souffle.
- Fuis. Avec un peu de chanssse tu sssurvivras pour revoir tes enfants.
La virulence de mon venin n’est pas encore assez forte pour terrasser un homme en bonne santé. Pourtant il souffrira, lorsqu’il aura l’impression d’étouffer, ses fonctions motrices primaires affectés par mon venin, provoquant des paralysies dans tout son corps. Le genre de souffrance que l’on n’oublie pas.
Il s’enfuit en titubant, en se tenant le cou là où je l’ai mordu.
Mes petits moineaux me rejoignent en piaillant, s’accrochant à ma robe. Je me penche vers eux, et mes serpents leur délivrent une étrange caresse à chacun. En cet instant je ne suis plus la Gorgone redoutable et sans pitié, je suis comme une mère prête à tout pour protéger sa progéniture. Ces enfants sont comme moi, jetés à la rue et abandonnés de tous. Je leur aie donné un but, même si cela consiste en me servir, et j’éprouve une tendre affection pour chacun d’entre eux.
Le reikois semble épuisé par ce déchaînement de violence. Je m’approche de lui, de cette démarche ondulante qui n’appartient qu’à moi.
- Mersssi. Sssi vous avez besoin de quelque chose et que je sssuis à même de vous l’offrir, demandez-le moi.
Le combat n’a duré que quelques secondes et tous nos adversaires sont morts, sauf un.
- Je vous le laisse, moi, je vais libérer les enfants et me reposer un instant, je suis épuisé.
Le survivant supplie et tombe à genoux. Il semble qu’il ne sait pas à qui il s’adresse car le mot pitié ne fait pas partie de mon vocabulaire. Je m’approche vers lui, sifflant mon courroux entre mes lèvres mi-closes.
Ma bouche s’ouvre alors dans des proportions inhumaines, libérant les crochets dissimulés dans mon palais avant que je le morde vicieusement à la base du cou. Mon venin se répand dans ses veines, brûlure atroce qui se mêle à son sang pour s’attaquer à ses fonctions vitales.
Ma voix est un souffle.
- Fuis. Avec un peu de chanssse tu sssurvivras pour revoir tes enfants.
La virulence de mon venin n’est pas encore assez forte pour terrasser un homme en bonne santé. Pourtant il souffrira, lorsqu’il aura l’impression d’étouffer, ses fonctions motrices primaires affectés par mon venin, provoquant des paralysies dans tout son corps. Le genre de souffrance que l’on n’oublie pas.
Il s’enfuit en titubant, en se tenant le cou là où je l’ai mordu.
Mes petits moineaux me rejoignent en piaillant, s’accrochant à ma robe. Je me penche vers eux, et mes serpents leur délivrent une étrange caresse à chacun. En cet instant je ne suis plus la Gorgone redoutable et sans pitié, je suis comme une mère prête à tout pour protéger sa progéniture. Ces enfants sont comme moi, jetés à la rue et abandonnés de tous. Je leur aie donné un but, même si cela consiste en me servir, et j’éprouve une tendre affection pour chacun d’entre eux.
Le reikois semble épuisé par ce déchaînement de violence. Je m’approche de lui, de cette démarche ondulante qui n’appartient qu’à moi.
- Mersssi. Sssi vous avez besoin de quelque chose et que je sssuis à même de vous l’offrir, demandez-le moi.
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Une personne gentille ? Perçoit-il le tic nerveux à la commissure de mes lèvres ? Les pauvres enfants qui m’entourent sont à mes ordres, ils me servent, et mes intentions sont tout sauf gentilles. Mais cet homme semble bien naïf…
- Vous n’allez pas partir le ventre vide ! En plus, vous comptez aller ou avec tous ses enfants ?
Une légère crispation dans mes muscles. Je n’ai pas vraiment l’intention de m’attarder hors de Liberty, hors de mon royaume. Mais l’homme a raison sur un point, je vais avoir du mal à rentrer et traverser la frontière sans me faire remarquer et les enfants, même s’ils ont été relativement bien traités, semblent épuisés par cette épreuve.
- Nous ne voudrions pas abuser de votre hossspitalité.
- Je ferais affréter un petit navire demain…
Un moyen simple et efficace de rejoindre la République sans être trop ennuyée. Mais je me demande ce que cela va ma coûte, car, ici-bas, rien n’est jamais gratuit.
- J’ai besoin de quelque chose et vous pouvez me l’offrir, votre présence et celles des enfants à ce que je vous offre.
Ma présence et celle des enfants… Il blague ? Non, ce n’est pas le genre d’homme à blaguer mais j’ai du mal à voir en quoi ma présence peut lui être agréable. Ou alors il aime les enfants ? Possible, vu comme il a réagi pour punir ce Charlie et la manière dont il m’a aidé à sauver mes petits moineaux. Quoiqu’il en soit cela est troublant et je n’ai vraiment pas l’habitude d’être reçue et considérée de cette manière.
Je regarde les enfants qui sautent partout et piaffent d’impatience.
- Sssoit, nous acceptons.
Des cris de joie accueille ma décision.
- Mais dès demain nous rentrons chez nous…
- Vous n’allez pas partir le ventre vide ! En plus, vous comptez aller ou avec tous ses enfants ?
Une légère crispation dans mes muscles. Je n’ai pas vraiment l’intention de m’attarder hors de Liberty, hors de mon royaume. Mais l’homme a raison sur un point, je vais avoir du mal à rentrer et traverser la frontière sans me faire remarquer et les enfants, même s’ils ont été relativement bien traités, semblent épuisés par cette épreuve.
- Nous ne voudrions pas abuser de votre hossspitalité.
- Je ferais affréter un petit navire demain…
Un moyen simple et efficace de rejoindre la République sans être trop ennuyée. Mais je me demande ce que cela va ma coûte, car, ici-bas, rien n’est jamais gratuit.
- J’ai besoin de quelque chose et vous pouvez me l’offrir, votre présence et celles des enfants à ce que je vous offre.
Ma présence et celle des enfants… Il blague ? Non, ce n’est pas le genre d’homme à blaguer mais j’ai du mal à voir en quoi ma présence peut lui être agréable. Ou alors il aime les enfants ? Possible, vu comme il a réagi pour punir ce Charlie et la manière dont il m’a aidé à sauver mes petits moineaux. Quoiqu’il en soit cela est troublant et je n’ai vraiment pas l’habitude d’être reçue et considérée de cette manière.
Je regarde les enfants qui sautent partout et piaffent d’impatience.
- Sssoit, nous acceptons.
Des cris de joie accueille ma décision.
- Mais dès demain nous rentrons chez nous…
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J'ai du mal à comprendre ce qui se joue devant mes yeux. Le reikois fait preuve d'une sollicitude à notre égard à laquelle je ne suis vraiment pas habituée. Peut-être qu'il souhaite, par ce geste, essayer de corriger les erreurs commises par certains représentants de son peuple, ces esclavagistes qui ont payé leur crime de leur vie... Malgré tout je n'en demandais pas tant et cela me dérange d'avoir accepté sa proposition.
- Je connais un très bon restaurant de burger, cela vous irait ? Il y aura en plus des frites à volonté. Et en dessert, du gâteau au chocolat.
Cette nouvelle annonce est accueillie par les cris de joie des enfants affamés. Je me demande bien ce qu'est un "burger", ou encore des "frites", mais je fais contre mauvaise fortune bon cœur en les suivant, sans dire un mot cependant, perdue dans mes pensées.
Quand vient mon tour de choisir un plat, je décline poliment, expliquant à notre hôte la raison de mon refus d'une voix sifflante.
- Ma nature d'hybride ne me permet pas de me nourrir comme vous.
J'évite d'en dire plus, mon mode de nutrition n'étant pas très conventionnel et les gens ont tendance à ne pas comprendre lorsque je leur explique que j'avale des petites proies vivantes qui mettent un long moment à être digérées dans mon système digestif.
Mon regard jaune fendu de noir qui ne cille jamais observe mes petits moineaux enfin libres. Ils mangent gaiement, dans un brouhaha impressionnant, et ne font pas vraiment preuve de bonne manière, ayant grandi dans les bas-fonds de la capitale de la République.
Je reporte ensuite mon attention sur le reikois.
- Pourquoi faites-vous sssa ? C'est la deuxième fois que vous m'aidez, pourtant vous ne me connaissssez pas vraiment mais nous n'hésitez pas à punir ssseux de votre peuple pour moi.
- Je connais un très bon restaurant de burger, cela vous irait ? Il y aura en plus des frites à volonté. Et en dessert, du gâteau au chocolat.
Cette nouvelle annonce est accueillie par les cris de joie des enfants affamés. Je me demande bien ce qu'est un "burger", ou encore des "frites", mais je fais contre mauvaise fortune bon cœur en les suivant, sans dire un mot cependant, perdue dans mes pensées.
Quand vient mon tour de choisir un plat, je décline poliment, expliquant à notre hôte la raison de mon refus d'une voix sifflante.
- Ma nature d'hybride ne me permet pas de me nourrir comme vous.
J'évite d'en dire plus, mon mode de nutrition n'étant pas très conventionnel et les gens ont tendance à ne pas comprendre lorsque je leur explique que j'avale des petites proies vivantes qui mettent un long moment à être digérées dans mon système digestif.
Mon regard jaune fendu de noir qui ne cille jamais observe mes petits moineaux enfin libres. Ils mangent gaiement, dans un brouhaha impressionnant, et ne font pas vraiment preuve de bonne manière, ayant grandi dans les bas-fonds de la capitale de la République.
Je reporte ensuite mon attention sur le reikois.
- Pourquoi faites-vous sssa ? C'est la deuxième fois que vous m'aidez, pourtant vous ne me connaissssez pas vraiment mais nous n'hésitez pas à punir ssseux de votre peuple pour moi.
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