Une terrible méprise

Année 3 le 13 août:

Alors messire Tagar, on se fait battre par une fille ?

J’entends bien le ton moqueur de Mélodie, la personne que j'ai rencontré lors d’un rendez-vous arrangé, le troisième si je compte bien, mais je suis incapable de répondre, complètement essoufflé. Je sais que je ne suis pas un grand sportif, mais je m’entretiens un minimum, mais là, je suis battu à plate de couture par la jeune femme, fille d’un riche homme d’affaire Républicain.

Quand elle a indiqué qu’elle allait me montrer un endroit fascinant, je pensais à un théâtre, ou mieux, un opéra, mais là, nous sommes dans un quartier de Liberty et je ne vois rien de tout cela. Après, elle a proposé de faire la course, et même si je tiens à ma dignité et que je déteste sa voix, qui est très énervante, elle a un corps magnifique et je n’ai pas pu dire non.

Ce que je ne savais pas, c’est qu’elle était championne de course à pied ! Elle a tracé et je n’ai toujours pas réussi à la rattraper ! Depuis, elle se moque de moi, et je la vois au loin, me faire un signe de la main, et entrer dans un établissement. Finalement, elle semble vouloir arrêter de me tourner en bourrique, à moins qu’elle ne soit fatiguée. Il me faut quelques minutes, en marchant pour arriver sur les lieux, jetant un coup d’œil à l’enseigne, Le Chant des Sirènes, surement une taverne où des artistes peuvent se produite.

J’entre donc dans le bâtiment, l’intérieur est propre, ce qui est une bonne nouvelle et je regarde les alentours, mais je ne vois point de Mélodie. Alors je m’approche du bar et je demande à l’employer en souriant :

Bonjour, je cherche une jeune femme, elle est arrivée depuis peu.

Je ne doute pas de sa réponse, après tout, je suis bien habillé, avec des vêtements de noble. Je ne suis donc pas un pervers qui pourchasse les jeunes femmes jusqu’à l’intérieur des tavernes.