Bienveillante et Généreuse:  Bien que ses parents soient stricts et surveillent son évolution magique et social de près, ils savaient lui donner aussi de l’attention et de l’amour. Eurielle, sa nourrice, lui apportait également beaucoup de tendresse. Elle grandit donc avec tendresse, bienveillance et amour, ce qui forgea une elfe emplie de ses valeurs à revendre. Nirlys a le cœur sur la main et c’est avec plaisir qu’elle partage et donne de son temps et de sa personne si une personne est dans le besoin. C’est également pour cette raison qu’elle s’est orientée vers la médecine.

Méticuleuse et Exigeante: Evidemment avoir une mère érudite et un père militaire qui souhaitent que vous cultiviez votre « don », qui souhaitent vous trouvez une place importante dans la société et un mari tout aussi parfait que ce qu’ils attendent de vous, cela laisse des traces dans votre développement. Nirlys a développé une certaine exigence envers elle-même et un sens du détail. Calquant le comportement de ses parents sur elle. Comme s’ils étaient perpétuellement sur son dos, et mêmei c’est un défaut qui la dessert, car elle s’autorise très peu l’échec, cela lui est fort utile dans son travail.

Maladroite et Têtue: Malheureusement, personne n’est parfait même si on fait tous les efforts du monde pour y arriver, nous avons tous ce petit quelque chose qui est là pour nous rappeler que non, on ne peut pas tout contrôler. Le petit truc en plus de Nirlys? Elle arrive toujours à faire tomber quelque chose au moins 2 fois par jour et si ce n’est pas ça, elle trébuche. Pour le plus grand désarrois de ses parents, ce fut un véritable obstacle dans son apprentissage de fille de bonne famille. Mais la jeune elfe a toujours pris (et encore maintenant) ce genre d’épreuves comme un challenge. Elle s’entête jusqu’à réussir ou à arriver à un niveau qui lui convienne. Pour autant, son entêtement ne lui a pas toujours été utile et lui a parfois valu quelques déconvenues.


Sa silhouette élancée et gracieuse se meut avec une fluidité presque surnaturelle. Sa peau, d'une teinte délicatement pâle, évoque la porcelaine la plus fine, et sa clarté est accentuée par des nuances subtiles de rose sur ses joues.
Le tatouage draconique de l'Empire sur l'intérieur de sa cuisse droite, n'entache en rien la porcelaine de sa peau qui reste immaculée sur le reste de son corps.
Ses cheveux, longs et soyeux, tombent en une cascade dorée jusqu'aux creux de ses genoux. Leur éclat rappelle les rayons du soleil couchant, capturant et reflétant la lumière de manière envoûtante. Chaque mouvement de tête provoque un doux scintillement, comme si des fils d'or avaient été tissés dans sa chevelure.
Ses yeux sont particulièrement fascinants. D'une teinte rouge doré intense, ils évoquent des gemmes précieuses. Leur éclat change en fonction de la lumière, oscillant entre un rouge profond et un doré incandescent. Ces yeux perçants, presque hypnotiques, semblent capables de voir à travers les âmes, dévoilant des secrets cachés et des vérités oubliées.
Ses traits sont d'une finesse remarquable : un nez délicatement sculpté, des pommettes hautes et des lèvres pleines, d'un rose doux. Ses oreilles pointues joliment parées de multiples bijoux dorés, soulignent son ascendance elfique et ajoutent à son charme.
Nirlys dégage une aura de sérénité et une présence apaisante.

Mon nom est Nirlys. Nirlys Alzae. Je suis née dans la plus belle citée de tout Sekai, j’ai nommé : Melorn. Pour rien au monde, je n’aurais souhaité naître et grandir ailleurs que là-bas. Je suis la 1re née d’Helerel (née Braegen) et Ralodan Alzae, fille d’une érudite et d’un guerrier. Et suivie de prêt par mon petit frère Astal.

Cela fait maintenant 5 générations que notre lignée donne naissance à de talentueux Elfes. Astal et moi-même ayant également des prédispositions en la matière pour la plus grande joie de nos parents. Cela aurait été un drame si leurs héritiers n’avaient pas reçu ce qu’ils appelaient le « don ».

Mes parents avaient donc réalisé deux exploits. Le 1er : avoir deux enfants en bonne santé et physiquement complets. Le 2e : les deux étant porteur du « don ». Pour les familles Braegen et Alzae, c’était une immense fierté.

Ainsi, depuis ma naissance, j’ai été choyée, aimée, gâtée, mais éduquée avec de belles valeurs. Celles de l’amour et de la tolérance entre autres. Cependant, je n’ai jamais vraiment pu profiter de mes parents qui étaient, sont, et à raison, bien trop occupés à servir et faire honneur à nos ancêtres et à notre cité. C’est donc ma nourrice, Eurielle, qui a subi mes bêtises, mon entêtement et mes idées farfelues. C’est sans doute elle qui c’est le plus rongé les sangs lorsque je disparaissais le soir, pour aller sur les toits et observer les étoiles. Rêvant de ma vie future, de comment pouvait être le reste du monde. D’explorer tout Sekai avec Astal, mon frère et meilleur ami.

En plus de l’école, Helerel et Ralodan venaient nous donner des cours supplémentaires d’approfondissement ou bien sur de nouveaux sujets pour que nous puissions nous élever plus rapidement au « don » et le cultiver. De même, Père nous dispensait d’entrainement militaire basique « au cas où » disait-il.

Nos résultats étaient très surveillés et Eurielle ne manquait pas de se faire réprimander si ils jugeaient que nous n’étudions pas assez ou que nos manières n’étaient pas assez bonnes à leurs yeux. C’était une période de ma vie très épuisante, mais je n’avais pas imaginé que cela puisse être pire avant de pouvoir rentrer sur les bancs de l’école de Magie.

Ce fut difficile malgré l’avance que Père et Mère surtout avaient voulu nous donner. La manière de travailler n’était pas la même et ma relation avec mes parents devint tendue lorsque nous parlions de Magie et des cours. Mais mon souhait, à ce moment-là, était de rendre fière ma famille, ne pas baisser dans leur estime et garder le peu d’attention qu’ils pouvaient me donner. J’avais peur de perdre leur amour si je ne réussissais pas alors je redoublais d’efforts, ne sortais plus, ne papillonnais plus et laissais de côté mon rêve d’aventure et de liberté.

C’est comme ça que pendant quelques années, je m’enfermais, obstinée, dans mon apprentissage et dans le développement de mes compétences. Malgré tout, je ne détestais pas ce que je faisais, bien au contraire, la magie est vraiment quelque chose de merveilleux, encore plus lorsque nous en sommes maîtres. J’ai donc finalement choisi ma voie en associant mon rêve et mon souhait.

Mère fut particulièrement déçue lors d’un repas familial quand j’annonçais à tout que je ne souhaitais pas suivre le même chemin que le sien. Celui d’Érudite. Non. Je ne voulais pas de cette vie-là, je voulais aider plus concrètement. De même, malgré les entrainements de Père à la maison, je ne souhaitais pas devenir soldat et mes parents non plus d’ailleurs. Ils ont été très catégoriques sur le sujet même s’il n’avait pas vraiment besoin de me convaincre.

Ils voulaient garder leur bébé, leur fille à la maison, me trouver un époux aussi. Me marier. Franchement… Quelle idée. Une idée qui s’était bien encrée dans leur tête. Tandis que j’avais trouvé une place en tant que médecin à Melorn, des rendez-vous avec des hommes, des Elfes, étaient programmés pour moi presque tous les deux jours. Jusqu’à ce que je mette un stop catégorique à Père et Mère avec le soutien d’Astal qui savait que ce n’était pas du tout quelque chose qui m’intéressait.

Il me soutint également dans mon rêve, que j’allais soumettre à nos parents. Il savait que Melorn, bien tout l’amour que je lui portais, était trop petite pour moi et que je finirais par m’y ennuyer.

J’ai tout de même longtemps hésité à donner également mon âme en plus de mon cœur à ma cité, mais mon esprit est trop vagabond pour pouvoir me contenter de la merveilleuse Melorn et je ne souhaitais pas m’élever aussi haut dans notre société. Les responsabilités étaient bien trop grandes pour moi. Pour le moment en tout cas.

Le grand jour arriva, lors d’une réception réunissant les Braegen et les Alzae. Nous en faisions en général deux ou trois par an (en-dehors de fêtes que nous célébrons d’ordinaire). Le jour où j’annonçais mon départ de Melorn. Je n’avais jamais « entendu » un tel silence sur une assemblée. Grand-mère Alora en lâcha la coupe qu’elle tenait entre ses doigts, et croyez moi qu’elle ne laisse pas ses verres lui échapper si facilement d’ordinaire.

Mon frère réussi à détendre l’atmosphère par je ne sais plus quel stratagème, une blague douteuse probablement. Je ne me rappelle plus très bien. Tout ça pour que Mère ne m’adresse plus ma parole quelques jours avant mon départ et Père, refit le point des milliards de fois sur les bases de la défense et de l’attaque. Il me supplia presque d’emporter la dague avec laquelle il m’avait entrainé pendant des années, de plus, c’était une arme un peu discrète et légère. Astal quant à lui fut toujours à mes côtés. Pour Eurielle, ce fut un drame, comme si elle perdait un de ses enfants.

Puis je partis avec l’un de nos chevaux, le mien en fait. Krest. Je m’arrêtais dans chaque village qui me paraissait les plus sûrs et par lesquels je passais pour y prodiguer différents soins si nécessaire et me reposer avant de reprendre la route. J’étais une praticienne itinérante.
Je n’ai bien sûr pas pu faire encore tout le tour de Sekai, mais j’ai pu voyager et vagabonder sur une bonne partie des terres Rekoises. Avant de tomber amoureuse de Kyouji. C’est une ville magnifique, il y a une diversité de personnes étonnantes ! Des personnes plus sympathique que d’autres, mais mes portes sont ouvertes à tous. Qui suis-je pour décider de qui a tort ou raison ? Qui est coupable ou non ? Je ne suis qu’un médecin, pas juge, juré ou même bourreau.

Un autre avantage à Kyouji ? Le temple du Soleil et de la Lune qui ne s’en trouve pas si éloigné. Moi qui ai toujours voulu y aller. Et puis, je l’avoue, j’avais besoin de me poser réellement. D’avoir un endroit bien à moi. Kyouji fut la Melorn des autres pour moi. Car oui, Melorn est sans nul doute la plus belle ville de ce monde, mais après elle, vient Kyouji dans mon cœur.

C'est à cette étape là de ma vie que j'ai décidé de devenir citoyenne de l'Empire, prêtant alors allégeance à la couronne auprès d'un officier royal qui me donna le nom du Tatoueur Officiel de la Citoyenneté Reikoise le plus proche pour finaliser, en beauté, ma nouvelle situation. Ce ne fut pas sans un pincement au coeur que je fis ses démarches, avec le doute de faire le bon choix et une vague impression de trahir les miens. Car j'aime Melorn, j'aime ma famille. Mais je crois qu'au final, j'aime ma liberté de choix plus que tout et choisir qui je veux devenir est magique.

J’ai hâte de débuter ma nouvelle vie ici et de découvrir encore des tas de paysages bien différents de ceux que j’ai pu observer jusqu’à maintenant. Je suis impatiente d’en apprendre davantage.

Melorn
Elle vécut la quasi totalité de sa vie à Melorn, aimant sa nation autant que ses parents. Elle était une citoyenne fidèle.
Reike
Melorn était trop petit pour elle, pour son grand coeur et son envie de voir autre chose. Alors elle partie pour Reike, elle prit le temps de passer dans chaque ville et plusieurs villages avant de choisir de s'installer à Kyouji.  
Shierak
Nirlys a grandit avec cette religion au sein de son foyer. Elle y croit, tout comme l'eau mouille et le feu brûle. C'est une vérité pour elle.