Noble de La République
Arès B. Wessex
Messages : 179
crédits : 956
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Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: B
Si le Courant Optimate montait en puissance durant ces deux dernières années, c’était bien à cause -ou grâce- à cette secte se faisant appeler « L’Assemblée des Sorcières ». Les grandes figures de ce courant en profitaient donc naturellement pour gagner en notoriété et en popularité, comme Arès Wessex, par exemple, qui succédait à Koraki Exousia à la Mairie de Courage. Si cette dernière n’était pas une politicienne fasciste, elle n’en soutenait pas moins la cause du demi-elfe, qui pouvait compter sur son soutien. Enfin, avant qu’elle ne perdît la vie lors de l’attaque de la Maison Bleue, bien évidemment. Quelle tragédie. La politique était un jeu dangereux, Arès ne le savait que trop bien et, quiconque s’y aventurerait sans prendre de précaution, se verrait échouer.
En prenant le poste de Maire de Courage, le bâtard Wessex avait fait la promesse de renforcer la sécurité dans l’intégralité de la prestigieuse ville portuaire, mais aussi, de faire en sorte de combattre l’Assemblée. Et, si les Protecteurs d’Ébène, la milice personnelle d’Arès, déguisée en Garde, étaient déjà la figure de la protection au sein de la ville, il fallait bien établir davantage de casernes pour l’Office Républicaine, qui eux, étaient la véritable figure de proue de la sûreté et de la sécurité dans l’intégralité de la Nation Bleue. Ces casernes seraient construites dans tous les quartiers de Courage, sans exception, permettant une surveillance -pour la sécurité- accrue et un déploiement efficace et quasiment instantané des forces de l’ordre.
Pour aller avec ces constructions, il fallait aussi lancer des campagnes de recrutement et, donner au peuple l’envie de s’engager dans la fonction publique pour veiller sur leurs femmes et leurs enfants. Le Wessex le savait et, c’était bien sur cela qu’il comptât jouer. Le bâtard savait que pour contrôler une population, il fallait jouer sur la peur. Pourquoi mettre tant de budget dans la sécurité ? Sommes-nous en danger ? Voilà ce que pensait la grande majorité du peuple. Qui dit danger pour sa propre personne, dit peur. Du moins, pour les plus lucides.
En ce merveilleux jour, le Wessex se rendit à l’inauguration d’une de ces casernes de l’Office Républicaine, située non loin de la mer. Pour permettre une sécurité optimale, il était accompagné de quelques membres de sa Garde personnelle, ainsi de quelques Officiers Républicains et, bien évidemment, il avait fait venir l’armée sur place. Un groupe dirigé par le Centurion Stormwind, un homme que le Maire connaissait par réputation, d’où l’intérêt qu’il lui portât, ainsi que sa présence ici.
À la droite d’Arès, Marcus Armfiel, chef des Protecteurs d’Ébène, qui montera sur l’estrade avec lui. Il avait une entière confiance en lui et, s’il avait tenu à ce que cet homme fût présent à ses côtés, c’était bien pour montrer au peuple que les Protecteurs travailleraient dorénavant main dans la main avec les Officiers Républicains, toujours dans le seul et unique but de garantir une sécurité optimale. Était-ce de trop ? Certainement. Mais, ça ne faisait jamais de mal.
« Monsieur le Maire, avec tout le respect que je vous dois… Êtes-vous sûr que c’est une bonne idée de vous montrer à découvert, avec les récents événements survenus à la capitale ? Je veux dire, n’avez-vous point peur que les derniers membres de l’Assemblée ne se soient repliés ici, à Courage ? » Demanda-t-il, l’air inquiet pour la vie du directeur de Wessex Maritime.
« Comment veux-tu que je prouve au peuple que la ville est sûre si moi-même je n’ose pas me montrer en public, Marcus ? Et puis, dans le pire des cas, si une attaque survient, je suis certain que tu sauras montrer l’efficacité des Protecteurs d’Ébène. Montre l’exemple, Armfiel. Dans tous les cas, nous sommes gagnants. Tu comprends ce que je veux dire ? » Répondit-il, froidement et sérieusement, laissant ses prunelles océaniques venir à la rencontre du regard de son interlocuteur.
« Oui, bien sûr, Monsieur le Maire. Comptez sur moi et mes hommes. » Rétorqua-t-il, avant que tous deux, ne reportassent leur regard vers l’avant.
« En plus, il y a aussi la présence de l’armée et des Officiers Républicains. Je ne vois pas quel idiot se risquerait à nous attaquer, sans grande chance de survie. Et puis, je ne risque rien de toute façon. Il me semble que tu me connais bien assez pour le savoir. » Cracha-t-il, toujours aussi froidement, continuant son avancée.
Marchant d’un pas assuré, Arès et les quelques hommes l’accompagnant s’avancèrent en direction de la zone sécurisée par la présence des troupes du Centurion. Tous s’écartèrent pour laisser passer le Maire et le Stormwind fit un salut que le demi-elfe sût apprécier. Il laissa ses prunelles d’azur glisser jusqu’au centurion, tout en gardant son air sérieux et impassible.
« Sieur Stormwind. C’est un plaisir d’enfin vous rencontrer et, d’enfin pouvoir mettre un visage sur votre nom. Rassurez-vous, je trouverais cela étonnant aussi, mais, nous ne sommes jamais assez prudents. Je n’aurais jamais pensé que des fous s’en prennent au bâtiment le plus sécurisé de toute notre Nation et, pourtant, nous n’avons plus notre présidente à l’heure qu’il est. » Répondit-il, marquant une légère pause, observant d’un œil attentif la réaction de son interlocuteur.
« C’est bien pour cela que j’ai tenu à ce que la sécurité soit davantage renforcée en ma présence. Je ne doute pas qu’en cas de problème, vous puissiez faire un bon travail. Les Protecteurs, l’Armée et, les Officiers Républicains. Il faudrait vraiment être fou. » Conclut-il, marmonnant sur ses dernières paroles.
Le Maire se laissa ensuite guider par Arakyel, en direction de la nouvelle caserne de l’Office Républicaine. Les prunelles du demi-elfe s’écarquillèrent lourdement à la vue de toutes ces personnes faisant acte de présence pour l’inauguration. Était-ce dû à sa présence ? Certainement. En même temps, il ne se montrait que très rarement en public, en dehors de la Mairie ou de Port Blaiddyd, le siège de Wessex Maritime.
Le Maire, une fois sur le bord de l’estrade, laissa Marcus y aller en premier, tandis qu’il portât son regard dans celui du Centurion qui l’accompagnait. Avant de prendre la parole, il prit le temps de saluer le capitaine Alban.
« L’heure est venue pour le discours, semblerait-il. Je vous retrouverai juste après. Si vous avez le temps, j’aimerais aborder quelques sujets avec vous. À plus tard, Sieur Stormwind. Capitaine Alban. » Fit-il, toujours aussi froidement.
L’heure était enfin venue pour le Maire de s’avancer sur l’estrade pour prononcer son discours d’inauguration. Avant de prendre la parole, il mira quelques instants la foule, épiant le moindre visage, cherchant à détecter un comportement suspect. Mais rien, il pouvait enfin commencer.
« Citoyen de Courage, merci d’être venu nombreux aujourd’hui pour l’inauguration de cette nouvelle caserne de l’Office Républicaine. Elle permettra à nos valeureux défenseurs de la Nation, un déploiement beaucoup plus rapide dans ce quartier, ce qui assurera une sécurité optimale. Les tragiques événements survenus à la Capitale sont inacceptables et résultent du manque de vigilance et du sous-effectif de nos forces de l’ordre. Et croyez-moi, je ne permettrai pas qu’une telle tragédie survienne dans notre magnifique ville, c’est pourquoi j’annonce officiellement que chaque quartier de la ville se verra naître une caserne. Mais aussi, que les Protecteurs d’Ébène, ma Garde personnelle, travaillera main dans la main avec l’Office Républicaine, permettant d’accroître la sûreté dans nos rues. Toute trace de crime sera sévèrement punie. » Déclara-t-il, fièrement, haussant le ton de sa voix afin que chacun des habitants pussent l’entendre.
« Si je suis Maire, ce n’est pas pour me tourner les pouces, mais bien pour agir. La menace de l’Assemblée n’est pas terminée et, si c’était la seule, ce serait bien trop simple. Républicains, nous devons veiller à ce que tous, nous puissions vivre sans avoir peur du danger, sans avoir peur du Shoumeïen qui tente de réveiller un titan sous nos pieds, c’est pour cela que toute dénonciation est la bienvenue. N’hésitez pas, l’Office Républicaine n’est qu’à quelques pas de chez vous. Ensemble, nous devons lutter pour que nos enfants connaissent la paix et la sécurité. » Ajouta-t-il, toujours aussi fièrement.
Les applaudissements de la foule résonnèrent devant la nouvelle caserne. Rassembler les foules contre un ennemi commun, quoi de mieux pour unir une Nation ? Le choix du quartier pour l’inauguration était totalement ciblé par le Wessex, étant donné qu’il fût majoritairement peuplé, si ce n’était entièrement, par de bons citoyens républicains et non des réfugiés shoumeïens.
En prenant le poste de Maire de Courage, le bâtard Wessex avait fait la promesse de renforcer la sécurité dans l’intégralité de la prestigieuse ville portuaire, mais aussi, de faire en sorte de combattre l’Assemblée. Et, si les Protecteurs d’Ébène, la milice personnelle d’Arès, déguisée en Garde, étaient déjà la figure de la protection au sein de la ville, il fallait bien établir davantage de casernes pour l’Office Républicaine, qui eux, étaient la véritable figure de proue de la sûreté et de la sécurité dans l’intégralité de la Nation Bleue. Ces casernes seraient construites dans tous les quartiers de Courage, sans exception, permettant une surveillance -pour la sécurité- accrue et un déploiement efficace et quasiment instantané des forces de l’ordre.
Pour aller avec ces constructions, il fallait aussi lancer des campagnes de recrutement et, donner au peuple l’envie de s’engager dans la fonction publique pour veiller sur leurs femmes et leurs enfants. Le Wessex le savait et, c’était bien sur cela qu’il comptât jouer. Le bâtard savait que pour contrôler une population, il fallait jouer sur la peur. Pourquoi mettre tant de budget dans la sécurité ? Sommes-nous en danger ? Voilà ce que pensait la grande majorité du peuple. Qui dit danger pour sa propre personne, dit peur. Du moins, pour les plus lucides.
En ce merveilleux jour, le Wessex se rendit à l’inauguration d’une de ces casernes de l’Office Républicaine, située non loin de la mer. Pour permettre une sécurité optimale, il était accompagné de quelques membres de sa Garde personnelle, ainsi de quelques Officiers Républicains et, bien évidemment, il avait fait venir l’armée sur place. Un groupe dirigé par le Centurion Stormwind, un homme que le Maire connaissait par réputation, d’où l’intérêt qu’il lui portât, ainsi que sa présence ici.
À la droite d’Arès, Marcus Armfiel, chef des Protecteurs d’Ébène, qui montera sur l’estrade avec lui. Il avait une entière confiance en lui et, s’il avait tenu à ce que cet homme fût présent à ses côtés, c’était bien pour montrer au peuple que les Protecteurs travailleraient dorénavant main dans la main avec les Officiers Républicains, toujours dans le seul et unique but de garantir une sécurité optimale. Était-ce de trop ? Certainement. Mais, ça ne faisait jamais de mal.
« Monsieur le Maire, avec tout le respect que je vous dois… Êtes-vous sûr que c’est une bonne idée de vous montrer à découvert, avec les récents événements survenus à la capitale ? Je veux dire, n’avez-vous point peur que les derniers membres de l’Assemblée ne se soient repliés ici, à Courage ? » Demanda-t-il, l’air inquiet pour la vie du directeur de Wessex Maritime.
« Comment veux-tu que je prouve au peuple que la ville est sûre si moi-même je n’ose pas me montrer en public, Marcus ? Et puis, dans le pire des cas, si une attaque survient, je suis certain que tu sauras montrer l’efficacité des Protecteurs d’Ébène. Montre l’exemple, Armfiel. Dans tous les cas, nous sommes gagnants. Tu comprends ce que je veux dire ? » Répondit-il, froidement et sérieusement, laissant ses prunelles océaniques venir à la rencontre du regard de son interlocuteur.
« Oui, bien sûr, Monsieur le Maire. Comptez sur moi et mes hommes. » Rétorqua-t-il, avant que tous deux, ne reportassent leur regard vers l’avant.
« En plus, il y a aussi la présence de l’armée et des Officiers Républicains. Je ne vois pas quel idiot se risquerait à nous attaquer, sans grande chance de survie. Et puis, je ne risque rien de toute façon. Il me semble que tu me connais bien assez pour le savoir. » Cracha-t-il, toujours aussi froidement, continuant son avancée.
Marchant d’un pas assuré, Arès et les quelques hommes l’accompagnant s’avancèrent en direction de la zone sécurisée par la présence des troupes du Centurion. Tous s’écartèrent pour laisser passer le Maire et le Stormwind fit un salut que le demi-elfe sût apprécier. Il laissa ses prunelles d’azur glisser jusqu’au centurion, tout en gardant son air sérieux et impassible.
« Sieur Stormwind. C’est un plaisir d’enfin vous rencontrer et, d’enfin pouvoir mettre un visage sur votre nom. Rassurez-vous, je trouverais cela étonnant aussi, mais, nous ne sommes jamais assez prudents. Je n’aurais jamais pensé que des fous s’en prennent au bâtiment le plus sécurisé de toute notre Nation et, pourtant, nous n’avons plus notre présidente à l’heure qu’il est. » Répondit-il, marquant une légère pause, observant d’un œil attentif la réaction de son interlocuteur.
« C’est bien pour cela que j’ai tenu à ce que la sécurité soit davantage renforcée en ma présence. Je ne doute pas qu’en cas de problème, vous puissiez faire un bon travail. Les Protecteurs, l’Armée et, les Officiers Républicains. Il faudrait vraiment être fou. » Conclut-il, marmonnant sur ses dernières paroles.
Le Maire se laissa ensuite guider par Arakyel, en direction de la nouvelle caserne de l’Office Républicaine. Les prunelles du demi-elfe s’écarquillèrent lourdement à la vue de toutes ces personnes faisant acte de présence pour l’inauguration. Était-ce dû à sa présence ? Certainement. En même temps, il ne se montrait que très rarement en public, en dehors de la Mairie ou de Port Blaiddyd, le siège de Wessex Maritime.
Le Maire, une fois sur le bord de l’estrade, laissa Marcus y aller en premier, tandis qu’il portât son regard dans celui du Centurion qui l’accompagnait. Avant de prendre la parole, il prit le temps de saluer le capitaine Alban.
« L’heure est venue pour le discours, semblerait-il. Je vous retrouverai juste après. Si vous avez le temps, j’aimerais aborder quelques sujets avec vous. À plus tard, Sieur Stormwind. Capitaine Alban. » Fit-il, toujours aussi froidement.
L’heure était enfin venue pour le Maire de s’avancer sur l’estrade pour prononcer son discours d’inauguration. Avant de prendre la parole, il mira quelques instants la foule, épiant le moindre visage, cherchant à détecter un comportement suspect. Mais rien, il pouvait enfin commencer.
« Citoyen de Courage, merci d’être venu nombreux aujourd’hui pour l’inauguration de cette nouvelle caserne de l’Office Républicaine. Elle permettra à nos valeureux défenseurs de la Nation, un déploiement beaucoup plus rapide dans ce quartier, ce qui assurera une sécurité optimale. Les tragiques événements survenus à la Capitale sont inacceptables et résultent du manque de vigilance et du sous-effectif de nos forces de l’ordre. Et croyez-moi, je ne permettrai pas qu’une telle tragédie survienne dans notre magnifique ville, c’est pourquoi j’annonce officiellement que chaque quartier de la ville se verra naître une caserne. Mais aussi, que les Protecteurs d’Ébène, ma Garde personnelle, travaillera main dans la main avec l’Office Républicaine, permettant d’accroître la sûreté dans nos rues. Toute trace de crime sera sévèrement punie. » Déclara-t-il, fièrement, haussant le ton de sa voix afin que chacun des habitants pussent l’entendre.
« Si je suis Maire, ce n’est pas pour me tourner les pouces, mais bien pour agir. La menace de l’Assemblée n’est pas terminée et, si c’était la seule, ce serait bien trop simple. Républicains, nous devons veiller à ce que tous, nous puissions vivre sans avoir peur du danger, sans avoir peur du Shoumeïen qui tente de réveiller un titan sous nos pieds, c’est pour cela que toute dénonciation est la bienvenue. N’hésitez pas, l’Office Républicaine n’est qu’à quelques pas de chez vous. Ensemble, nous devons lutter pour que nos enfants connaissent la paix et la sécurité. » Ajouta-t-il, toujours aussi fièrement.
Les applaudissements de la foule résonnèrent devant la nouvelle caserne. Rassembler les foules contre un ennemi commun, quoi de mieux pour unir une Nation ? Le choix du quartier pour l’inauguration était totalement ciblé par le Wessex, étant donné qu’il fût majoritairement peuplé, si ce n’était entièrement, par de bons citoyens républicains et non des réfugiés shoumeïens.
Noble de La République
Arès B. Wessex
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Malgré que grand nombre de citoyens fussent en accord avec leur Maire, il y en avait toujours quelques-uns qui n’étaient pas d’accord. Malheureusement, ceux-ci étaient les plus téméraires et bien souvent ceux étant en capacité de prodiguer une attaque à l’encontre de la vie du Wessex. Chienne de vie.
Bon, après, le demi-elfe s’y attendait quelque peu, vu le discours qu’il vînt tout juste de prononcer. Il savait que quelques shoumeïens parviendraient sans mal à se glisser dans la foule pour admirer la nouvelle caserne de l’Office Républicaine, huer le représentant de la ville et tenter de faire n’importe quoi. Du moins, il espérait sincèrement que ce fût des shoumeïens.
Qu’importe. Si ce n’était qu’un faible pourcentage de la population qui se montrait mécontente, alors c’était déjà une victoire pour le politicien Optimate.
« Mais enfin, c’est ridicule. Je ne suis que Maire, pas Président, je ne détiens pas ce pouvoir-là. » Cria-t-il, répondant à la personne osant le traiter de despote. Enfin, il ne contredit tout de même pas les propos, laissant comprendre que s’il était Président de la Nation Bleue, les choses seraient bien différentes. Quoi qu’il en soit, ce n’était absolument pas dans ses objectifs. La Mairie de Courage étant selon lui, le summum de sa carrière politique, il n’avait pas de raison de vouloir aller plus loin.
En plus de cela, les hommes gardant l’estrade ainsi que le Maire en sécurité faisaient de l’excellent travail, resserrant le cordon de sécurité pour tenir la foule éloignée. Dans un réflexe naturel, le demi-elfe réajusta le col de sa chemise beige, puis continua de mirer de ses prunelles océaniques, la foule applaudissant, malgré les quelques têtes brûlées s’y trouvant. Visiblement, le début d’annonce de la traque aux shoumeïens semblait bien passé.
Ce n’était qu’un début, la suite de ses desseins s’annonçant certainement plus sombre, mais chaque chose en son temps, n’est-ce pas ? Pour l’instant, ceux étant pris dans le viseur du Maire étaient exclusivement les immigrés n’ayant ni la nationalité républicaine, ni la perle permettant de voter. Puis, les critères se resserreront, devenant de plus en plus stricts.
Bien évidemment, il n’était pas fou et, ne voyait pas le métissage d’un mauvais œil, enfin presque. Étant donné qu’il en était lui-même issu.
Arakyel semblait s’approcher pour engager une conversation avec le Maire. Bien entendu, ce dernier ne décrocha pas ses azurites de la foule, mais écouta tout de même les propos du Centurion d’une oreille attentive. L’heure était donc venue de passer à la visite et, Arès leva le bras pour signifier que son discours était terminé, quand soudain, des cris retentirent du centre de la foule.
Merde. Finalement, la sécurité ne semblait pas si fiable que cela. L’Armée, l’Office Républicaine et les Protecteurs d’Ébène. Tout ça et pourtant, les bandits arrivaient encore à faire du grabuge. Fallait-il vraiment compter sur les incompétents du SCAR ?
Incompétent, peut-être pas, maintenant que la direction du SCAR fût changée, pour le bien de tous. L’autre abruti de Goldheart ne savait pas comment diriger une entreprise, alors des espions ? Espérons que Sigrior soit nettement plus compétente que le fils de feu la Présidente.
« Qu’est-ce que c’est encore ? L’Assemblée ? » Questionna Arès, tout en grinçant des dents. Ses paroles semblaient si basses, comparées aux hurlements de panique, qu’il fût peu probable qu’elles captassent l’attention du Centurion. Au moins, le temps de réaction de ce dernier était court, il semblait savoir prendre les bonnes décisions et, au bon moment.
Fort heureusement, le Maire possédait quand même un bon temps de réaction, en plus de quelques notions en magie et, d’avoir combattu des pirates quelques années en arrière. S’il ne voulait pas canaliser son mana pour se téléporter hors de danger, il fit apparaître un bouclier à l’aide de sa magie de lumière, tout en reculant de quelques pas, lui permettant au moins de pouvoir survivre à cet attentat.
Pliant légèrement les genoux tout en brandissant son bouclier devant lui, Arès observa les environs, épiant le moindre des civils présents. C’était alors qu’il fût surpris par cinq individus semblant se diriger vers l’estrade.
Armfiel lui, dégaina son épée, laissant l’acier siffler dans le vent, prêt à défendre le Maire, au péril de sa vie. Il n’allait certainement pas avoir besoin de donner sa vie aujourd’hui, le Centurion ayant pris soin de demander à ses hommes de protéger le Maire.
L’efficacité des hommes d’Arakyel était sans précédent. Finalement, la sécurité instantanée n’était vraiment pas mauvaise. Mais, l’objectif de tout homme prônant la sécurité n’était-il pas d’empêcher les attentats ? De les contrecarrer avant même qu’ils se produisissent ? Si, mais le Maire n’en était pas encore là. Le risque zéro n’existait pas, nulle part, même avec toute la bonne volonté du monde.
Trois avaient été abattus et deux devinrent captifs.
Arès fut accompagné des forces de l’ordre en lieu sûr, à l’intérieur de la caserne, là où il attendit la venue du Centurion, pour avoir quelques explications concernant cette attaque. Il avait été escorté proche des cellules, l’endroit le plus sécurisé de toute la caserne. Oui, il avait fait construire des cellules dans les casernes, à différents endroits, ça pouvait toujours servir. Naturellement, il était hors d’atteinte ici.
Marcus était assis juste à côté de lui et, il se vit jeter un regard noir de la part du Maire.
« Comment, Marcus ? Comment est-ce possible ? » Demanda Arès, ne laissant pas l’opportunité à son interlocuteur de répondre. « Je te préviens, t’as intérêt à faire tout ton possible pour coincer ces fils de putes, t’as compris ? Je ne tolérerai aucune nouvelle attaque et, surtout pas pendant l’un de mes discours. » Murmura-t-il, tout en prenant un ton menaçant. En effet, ce qu’il vînt de se passer restait tragique, même si le Maire s’en était sorti indemne.
Le chef des Protecteurs n’eut pas le temps de répondre que le Centurion fît son entrée dans la pièce. Dix-sept morts, c’était le nombre annoncé par Arakyel. Arès grinça des dents, mais, après quelques secondes, son visage se fendit d’un léger sourire.
Aux paroles de son interlocuteur, Arès soupira longuement, baissant la tête et fermant les yeux. Il marqua quelques secondes de réflexion. Il réfléchissait, pour savoir comment tourner les événements de cette journée à son avantage. Il était vrai qu’un attentat durant un discours assurant le renforcement de la sécurité, ce n’était pas une bonne chose, vraiment pas. Mais au moins, le danger était véritablement montré. Personne n’était en sécurité, pas même le Maire.
Ce dernier releva doucement la tête, tout en laissant ses prunelles océaniques glisser dans le regard du Centurion. Un bref sourire amer, puis il porta ses deux mains jointes sous son menton, tout en s’appuyant de ses coudes, sur la table.
« Non, je vais rester ici. Je ne vais pas fuir alors que nous venons de vivre un véritable cauchemar. Des personnes sont mortes, nous avons perdu de bons citoyens républicains. Mais, voyons le bon côté des choses, Centurion. L’ouverture de davantage de casernes sera peut-être plus facilement acceptée après une telle attaque. Enfin, je suis persuadé que le peuple comprendra et, au pire, je m’arrangerai pour le faire comprendre. Mais tout cela n’est que de la politique, je ne suis pas sûr que les détails vous intéressent. » Répondit-il, sans pour autant montrer la déception et l’amertume semblant l’envahir en l’instant. Il tapa du poing sur la table.
« C’est encore un coup des shoumeïens je parie, non ? Ils sont bien capable de se faire passer pour les anti-Opti ! Menez-moi donc jusqu’aux captifs. Si interrogatoire il y a, je veux en être. Je ne suis pas comme tous ces politiciens qui se cachent et qui ne veulent pas affronter la vérité en face. » Déclara-t-il, se stoppant net. Inutile de parler du passé. « Bien, je vous suis. Allons voir ces fumiers. Dites à vos hommes de sécuriser les alentours de la caserne. Personne ne rentre ni ne sort de cet endroit sans que je le sache. » Indiqua-t-il.
Il se tourna ensuite vers Marcus Armfiel, laissant ses azurites rencontrer le regard sombre du chef des Protecteurs.
« Quant à toi, Marcus, rassemble les Officiers et part avec eux. Prends les devants et essaie de retrouver les autres coupables, c’est compris ? Sieur Stormwind et moi-même viendrons vous retrouver quand on en aura fini avec les captifs. » Ordonna le demi-elfe. Puis, il se leva, indiquant à Arakyel, d’un signe de la tête, qu’il était prêt à le suivre.
Bon, après, le demi-elfe s’y attendait quelque peu, vu le discours qu’il vînt tout juste de prononcer. Il savait que quelques shoumeïens parviendraient sans mal à se glisser dans la foule pour admirer la nouvelle caserne de l’Office Républicaine, huer le représentant de la ville et tenter de faire n’importe quoi. Du moins, il espérait sincèrement que ce fût des shoumeïens.
Qu’importe. Si ce n’était qu’un faible pourcentage de la population qui se montrait mécontente, alors c’était déjà une victoire pour le politicien Optimate.
« Mais enfin, c’est ridicule. Je ne suis que Maire, pas Président, je ne détiens pas ce pouvoir-là. » Cria-t-il, répondant à la personne osant le traiter de despote. Enfin, il ne contredit tout de même pas les propos, laissant comprendre que s’il était Président de la Nation Bleue, les choses seraient bien différentes. Quoi qu’il en soit, ce n’était absolument pas dans ses objectifs. La Mairie de Courage étant selon lui, le summum de sa carrière politique, il n’avait pas de raison de vouloir aller plus loin.
En plus de cela, les hommes gardant l’estrade ainsi que le Maire en sécurité faisaient de l’excellent travail, resserrant le cordon de sécurité pour tenir la foule éloignée. Dans un réflexe naturel, le demi-elfe réajusta le col de sa chemise beige, puis continua de mirer de ses prunelles océaniques, la foule applaudissant, malgré les quelques têtes brûlées s’y trouvant. Visiblement, le début d’annonce de la traque aux shoumeïens semblait bien passé.
Ce n’était qu’un début, la suite de ses desseins s’annonçant certainement plus sombre, mais chaque chose en son temps, n’est-ce pas ? Pour l’instant, ceux étant pris dans le viseur du Maire étaient exclusivement les immigrés n’ayant ni la nationalité républicaine, ni la perle permettant de voter. Puis, les critères se resserreront, devenant de plus en plus stricts.
Bien évidemment, il n’était pas fou et, ne voyait pas le métissage d’un mauvais œil, enfin presque. Étant donné qu’il en était lui-même issu.
Arakyel semblait s’approcher pour engager une conversation avec le Maire. Bien entendu, ce dernier ne décrocha pas ses azurites de la foule, mais écouta tout de même les propos du Centurion d’une oreille attentive. L’heure était donc venue de passer à la visite et, Arès leva le bras pour signifier que son discours était terminé, quand soudain, des cris retentirent du centre de la foule.
Merde. Finalement, la sécurité ne semblait pas si fiable que cela. L’Armée, l’Office Républicaine et les Protecteurs d’Ébène. Tout ça et pourtant, les bandits arrivaient encore à faire du grabuge. Fallait-il vraiment compter sur les incompétents du SCAR ?
Incompétent, peut-être pas, maintenant que la direction du SCAR fût changée, pour le bien de tous. L’autre abruti de Goldheart ne savait pas comment diriger une entreprise, alors des espions ? Espérons que Sigrior soit nettement plus compétente que le fils de feu la Présidente.
« Qu’est-ce que c’est encore ? L’Assemblée ? » Questionna Arès, tout en grinçant des dents. Ses paroles semblaient si basses, comparées aux hurlements de panique, qu’il fût peu probable qu’elles captassent l’attention du Centurion. Au moins, le temps de réaction de ce dernier était court, il semblait savoir prendre les bonnes décisions et, au bon moment.
Fort heureusement, le Maire possédait quand même un bon temps de réaction, en plus de quelques notions en magie et, d’avoir combattu des pirates quelques années en arrière. S’il ne voulait pas canaliser son mana pour se téléporter hors de danger, il fit apparaître un bouclier à l’aide de sa magie de lumière, tout en reculant de quelques pas, lui permettant au moins de pouvoir survivre à cet attentat.
Pliant légèrement les genoux tout en brandissant son bouclier devant lui, Arès observa les environs, épiant le moindre des civils présents. C’était alors qu’il fût surpris par cinq individus semblant se diriger vers l’estrade.
Armfiel lui, dégaina son épée, laissant l’acier siffler dans le vent, prêt à défendre le Maire, au péril de sa vie. Il n’allait certainement pas avoir besoin de donner sa vie aujourd’hui, le Centurion ayant pris soin de demander à ses hommes de protéger le Maire.
L’efficacité des hommes d’Arakyel était sans précédent. Finalement, la sécurité instantanée n’était vraiment pas mauvaise. Mais, l’objectif de tout homme prônant la sécurité n’était-il pas d’empêcher les attentats ? De les contrecarrer avant même qu’ils se produisissent ? Si, mais le Maire n’en était pas encore là. Le risque zéro n’existait pas, nulle part, même avec toute la bonne volonté du monde.
Trois avaient été abattus et deux devinrent captifs.
Arès fut accompagné des forces de l’ordre en lieu sûr, à l’intérieur de la caserne, là où il attendit la venue du Centurion, pour avoir quelques explications concernant cette attaque. Il avait été escorté proche des cellules, l’endroit le plus sécurisé de toute la caserne. Oui, il avait fait construire des cellules dans les casernes, à différents endroits, ça pouvait toujours servir. Naturellement, il était hors d’atteinte ici.
Marcus était assis juste à côté de lui et, il se vit jeter un regard noir de la part du Maire.
« Comment, Marcus ? Comment est-ce possible ? » Demanda Arès, ne laissant pas l’opportunité à son interlocuteur de répondre. « Je te préviens, t’as intérêt à faire tout ton possible pour coincer ces fils de putes, t’as compris ? Je ne tolérerai aucune nouvelle attaque et, surtout pas pendant l’un de mes discours. » Murmura-t-il, tout en prenant un ton menaçant. En effet, ce qu’il vînt de se passer restait tragique, même si le Maire s’en était sorti indemne.
Le chef des Protecteurs n’eut pas le temps de répondre que le Centurion fît son entrée dans la pièce. Dix-sept morts, c’était le nombre annoncé par Arakyel. Arès grinça des dents, mais, après quelques secondes, son visage se fendit d’un léger sourire.
Aux paroles de son interlocuteur, Arès soupira longuement, baissant la tête et fermant les yeux. Il marqua quelques secondes de réflexion. Il réfléchissait, pour savoir comment tourner les événements de cette journée à son avantage. Il était vrai qu’un attentat durant un discours assurant le renforcement de la sécurité, ce n’était pas une bonne chose, vraiment pas. Mais au moins, le danger était véritablement montré. Personne n’était en sécurité, pas même le Maire.
Ce dernier releva doucement la tête, tout en laissant ses prunelles océaniques glisser dans le regard du Centurion. Un bref sourire amer, puis il porta ses deux mains jointes sous son menton, tout en s’appuyant de ses coudes, sur la table.
« Non, je vais rester ici. Je ne vais pas fuir alors que nous venons de vivre un véritable cauchemar. Des personnes sont mortes, nous avons perdu de bons citoyens républicains. Mais, voyons le bon côté des choses, Centurion. L’ouverture de davantage de casernes sera peut-être plus facilement acceptée après une telle attaque. Enfin, je suis persuadé que le peuple comprendra et, au pire, je m’arrangerai pour le faire comprendre. Mais tout cela n’est que de la politique, je ne suis pas sûr que les détails vous intéressent. » Répondit-il, sans pour autant montrer la déception et l’amertume semblant l’envahir en l’instant. Il tapa du poing sur la table.
« C’est encore un coup des shoumeïens je parie, non ? Ils sont bien capable de se faire passer pour les anti-Opti ! Menez-moi donc jusqu’aux captifs. Si interrogatoire il y a, je veux en être. Je ne suis pas comme tous ces politiciens qui se cachent et qui ne veulent pas affronter la vérité en face. » Déclara-t-il, se stoppant net. Inutile de parler du passé. « Bien, je vous suis. Allons voir ces fumiers. Dites à vos hommes de sécuriser les alentours de la caserne. Personne ne rentre ni ne sort de cet endroit sans que je le sache. » Indiqua-t-il.
Il se tourna ensuite vers Marcus Armfiel, laissant ses azurites rencontrer le regard sombre du chef des Protecteurs.
« Quant à toi, Marcus, rassemble les Officiers et part avec eux. Prends les devants et essaie de retrouver les autres coupables, c’est compris ? Sieur Stormwind et moi-même viendrons vous retrouver quand on en aura fini avec les captifs. » Ordonna le demi-elfe. Puis, il se leva, indiquant à Arakyel, d’un signe de la tête, qu’il était prêt à le suivre.
Noble de La République
Arès B. Wessex
Messages : 179
crédits : 956
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Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: B
Étant certainement le plus grand des anti-shoumeïens piétinant le sol de la République et, malgré le blason de la chouette présenté par Arakyel, en plus des informations le concernant, Arès ne voulait pas se mettre en tête qu’il ne s’agissait pas d’étranger shoumeïen. Même si, au fond de lui, il le savait. Garder une telle cible lui permettait en quelque sorte de rallier les bons patriotes républicains à sa cause, même si, comme le prouvait cette attaque, certains étaient réticents. Mais, même dans une nation totalitaire comme le Reike, il y avait toujours des détracteurs de Tensaï. C’était le prix à payer pour que son nom et son image représentassent des idéaux politiques.
Arès le savait et, il ne reculerait devant rien pour parvenir à ses fins, et encore moins devant un groupe de pseudo-terroristes à deux balles. Il n’avait pas peur, il savait qu’il avait les protections nécessaires pour rester en vie. Et puis, s'ils continuaient, alors toutes les autorités de la ville se mettraient à les pourchasser, pour les éliminer jusqu’au dernier.
Beaucoup s’accordaient à dire que, pour imposer son pouvoir, le meurtre n’était pas nécessaire. Arès était même le premier à le penser. Seulement, raisonner des extrémistes relevaient d’une mission purement impossible. Les personnes comme celles-ci ne vivaient que pour atteindre leurs objectifs, au péril de leur vie. Ainsi étaient construites la plupart des groupes extrémistes, comme les anti-opti.
Regardant son interlocuteur avec un regard sérieux et déterminé, le Maire ne flancha pas. A vrai dire, il ne ressentait aucun stress malgré ce qu’il vînt de vivre. Ce n’était pas la première fois qu’il frôlait la mort et, ce n’était certainement pas la dernière.
« Je suis certain que vos hommes comme les miens seront capables de faire parler les petits fumiers que vous avez réussis à coincer, Stormwind. Pour tout vous dire, je n’en attends pas moins. J’espère simplement que les menaces de torture suffiront et, que ni vous ni moi n’aurons besoin de véritablement passer à l’acte. » Répondit le bâtard, d’un ton sérieux et légèrement plus froid qu’auparavant.
Dans le pire des cas, l’isolement ou le Razkaal finiront bien par avoir raison des prisonniers, si d’aventure ils refusaient à parler.
Le demi-elfe se leva présentement, se redressant sur toute sa hauteur. Il joignit ses deux mains dans son dos, bomba le torse, puis suivit le Centurion, qui le guidait dans les couloirs du nouvel Office Républicains, jusqu’aux prisons où étaient retenus les assaillants. Il serait sans pitié avec eux. Enfin, dans la limite de l’acceptable. Il avait beau être Maire et, fasciste qui plus est, il devait répondre aux règles du gouvernement de la République qui, malgré tout, pouvait apporter certaines contraintes.
Arès suivit le Centurion dans la cellule et, malgré sa demande de garder une certaine distance, il n’en fit rien, enfin pas totalement, il gardait une certaine distance. Il n’avait pas peur et, il voulait le montrer. Arès avait beau être un homme politique paraissant soigné, son passé lui procurait une certaine assurance envers ce genre de menace. Il ne fallait pas non plus faire trop le malin, il ne savait pas ce dont son vis-à-vis était capable. Puissant mage pouvant faire fondre Arès d’un simple regard ou, gamin pauvre et paumé. Pour l’instant, rien n’était sûr.
Une fois de côté, Arès écouta attentivement son interlocuteur, le mirant du coin de l’œil. Bien entendu, Arès ne comptait apporter aucune violence sur le jeune homme, même s’il en avait profondément envie. Contenir sa colère était la meilleure chose pour ne pas se décrédibiliser devant ses hommes.
« Bien entendu, il serait fâcheux de l’abîmer. Et encore pire,nous pourrions avoir de gros problèmes si le prochain Dirigeant de la Nation s’avère être un humaniste. Je préfère éviter un maximum les violences inutiles. Mais, ne vous en faites pas, je suis certain qu’il parlera. » Répondit le Maire, un léger sourire aux lèvres, malgré le ton froid employé.
Le Stormwind disparut de la pièce aussitôt les paroles du Maire prononcé. Toujours avec son expression impassible, Arès, désormais seul avec le prisonnier, s’avança vers celui-ci, d’un pas léger, mais d’une démarche assurée. Clapant ses mains pour attirer l’attention de son nouvel interlocuteur, le bâtard le mira de ses prunelles océaniques.
« Avez-vous soif, jeune homme ? » Interrogea le Maire, mimant une sincérité le dépassant.
Le prisonnier releva la tête, puis regarda, de son unique œil valide, le Maire. Pas un sourire, rien, seulement du mépris se dessinant sur son visage amoché.
« Grey. Je m’appelle Grey. Vous pouvez garder votre eau pour vous, enfoiré d’Optimate. Vous allez dans le sens contraire des valeurs de la République et, vous espérez sincèrement que le peuple vous suivra comme des petits moutons, sans se poser de questions ? » Cracha le jeune homme, détournant tout de suite son regard du Maire.
Arès fit un léger rictus, puis se dirigea vers une petite table se trouvant derrière le prisonnier, là où il ne pouvait regarder. Il y avait une carafe d’eau datant certainement de la veille, déposée sur celle-ci, ainsi que des verres semblant avoir été utilisés. Il commença à verser de l’eau dans un verre, gardant son intention sur celui-ci.
« Pourquoi pensez-vous que le Courant Optimate représente forcément le mauvais côté ? Pensez-vous que, vous vous battez pour le bon côté, quel qu’il soit ? Je ne recherche que le bien de la République et rien d’autre. Je ne compte pas traquer le moindre citoyen vivant dans notre merveilleuse cité, seulement faire de cette ville un bastion de la sécurité. » Argumenta Arès, son interlocuteur n’apportant pas de réponse.
« Croyez-le ou no,, mais les temps changent, Grey. Ce n’est pas parce que je suis un politicien du Courant Optimate que je tolère le moindre fait et geste de celui-ci. Comprenez-vous ? Tout n’est pas noir ou blanc. Avec la montée en force de l’Assemblée et les récents événements survenus à Liberty, nous avons eu la preuve que même la plus grande forteresse de la République n’a pas pu empêcher la mort de la présidente et la destruction partielle de la ville. C’est exactement ce que je veux éviter. C’est pour cela que je renforce la sécurité, même si ça doit créer des mouvements de révolte. Ils comprendront, à terme, l’utilité de tout cela. » Continua-t-il, d’une voix déterminée.
Enfin, il arriva devant son interlocuteur, puis lui tendit un verre rempli d’eau.
« Tenez, buvez. » Fit-il. Son interlocuteur prit le verre, puis attendit quelques secondes. Voyant l’hésitation dans l’œil du jeune homme, Arès continua.
« J’imagine que votre dent contre moi vient de mon nom, parce que vous jugez les autres sans même prendre le temps d’apprendre à les connaître. Oui, je suis un Wessex et j’en suis fier. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Si je suis aujourd’hui Maire du Courant Optimate, c’est justement pour me rapprocher de cette famille qui me renie. Ainsi, j’aurai une plus grande facilité à m’immiscer dans leur système, pour la détruire et faire oublier le nom des Wessex. Ce ne sont que des connards d’elfes consanguins, racistes et arrogants. Je n’en suis pas un. Mon véritable nom n'est pas Wessex et, je ne suis absolument pas un partisan du Courant Optimate. Simplement, c’est le meilleur moyen que j’aie pour parvenir à mes fins. Comprenez-vous ? » Questionna Arès. Un tissu de mensonge, voilà ce qu’il vînt de lui présenter.
Aucune de ses paroles n’étaient vraies. Mais, elles passaient, au vu de l’état dégradé du garçon, qui avait certainement envie de sortir d’ici au plus vite.
Grey lui fit un signe de la tête, montrant son accord et sa compréhension, puis il but le liquide. Les prunelles amochées du garçon vinrent capter le regard d’Arès, accompagné d’un signe de la tête en guise de remerciement, puis le Wessex continua.
« Malédiction, j’imagine ? C’est fâcheux, pour un jeune garçon comme toi. Je me doute bien que tu ne peux pas me parler librement, comme bon te semble. Mais, comprend bien que ton groupe se trompe et, que je ne suis en rien un ennemi de la République. Ce n’est que temporaire. Je souhaite sincèrement vous aider dans votre quête, mais pour ça, j’ai besoin d’être libre de mes mouvements et surtout, de ne pas être dérangé. » Continua-t-il, dans tous ses mensonges. Son interlocuteur buvait ses paroles et semblait changer d’avis sur lui, mais malheureusement, les choses n’étaient pas aussi simples.
« Je suis désolé Monsieur Wessex, mais comme vous l’avez compris, je ne peux rien vous dire. Mis à part peut-être une chose. Là où les navires meurent. » Déclara Grey, sans en dire plus sur la situation.
Arès esquissa un sourire satisfait, puis retourna vers la porte de la Cellule. Sans regarder son interlocuteur, il conclut cet échange avec ses quelques mots.
« Je te remercie, Grey. Il n’arrivera rien à tes amis et, je tâcherai de te faire gracier pour ce service rendu. Seulement, je ne peux pas éviter le procès, mais ça, je suis certain que tu le comprends. » Termina le bâtard des Wessex, tout en sortant de la Cellule. Des mensonges, que des mensonges, voilà ce qui venait de se passer. Voilà pourquoi Arès était un bon homme politique. Il savait mentir et convaincre. Après, le jeune terroriste était naïf et crédule, c’était une chance.
S’approchant du Stormwind, le Maire garda son expression sérieuse, ne laissant même pas un bref sourire lui échapper. L’usage du poison et de l’illusion aurait certainement fonctionné, mais, il était important de ne pas contrarier plus ce groupuscule qu’il ne l’était déjà.
« Malheureusement, je n’ai pas grand-chose de croustillant. La malédiction l’a totalement empêché de parler. Il m’a simplement dit « Là où les navires meurent. ». J’imagine qu’il parle des cimetières navals qui sont en dehors de la ville. Mais, ça me semble trop loin pour que les assaillants y soient déjà et, ce n’est certainement pas leur seule planque. Ils en ont forcément une plus proche d’ici. » Affirma le Maire. Directement, il pivota vers l’un des Officiers gardant la Cellule, le regard sombre.
« Gardez-le ici jusqu’à nouvel ordre. Il va finir à l’ombre pour un bon moment, il est hors de question qu’il ressorte un jour de prison. » Ordonna-t-il, les paroles froides et impartiales. Bien sûr, il allait être jugé, mais les terroristes ne faisaient jamais long feu à Courage.
Les prunelles océaniques du directeur de Wessex Maritime glissèrent jusqu’au regard du Centurion. Il fit un signe de la tête pour indiquer qu’il était d’accord avec les dernières paroles de son interlocuteur.
« Très bien, je vous suis Sieur Stormwind. Ce ne sera pas compliqué de les retrouver. » Indiqua-t-il, tout en se mettant en marche en direction de la sortie du bâtiment nouvellement inauguré.
Une fois dehors, Arès grimpa sur l’un des chevaux tirant plus tôt sa diligence, puis les protagonistes se mirent en route, suivant la piste des hommes du Centurion et de l’Office Républicaine. Ainsi, ils fendirent les ruelles de la cité portuaire, à la recherche de Marcus et du reste de la bande. Ce n’était qu’après quelques minutes, dans un embranchement entre deux ruelles, gardées par l’Armée, qu’Arès et Arakyel tombèrent sur leurs hommes.
Tous étaient regroupés autour d’une chose que le demi-elfe ne pouvait voir, les armes dressées vers le sol. Ils semblaient avoir fait une prise, c’était plutôt une bonne chose. Pour dire vrai, le Wessex n’en attendait pas moins de la part des forces de l’ordre. De l’efficacité, même dans les moments de faiblesse comme celui qu’ils vinrent de vivre.
Marcus, de son regard brun, observa l’arrivée des deux hommes puis, il s’inclina légèrement, en signe de respect envers son supérieur ainsi qu’envers le Centurion. Il se racla un instant la gorge, avant de s’approcher des protagonistes.
« Monsieur le Maire. Centurion. Nous avons réussi à rattraper deux d’entre eux. L’un des officiers a été gravement blessé par un projectile magique, la moitié de son visage est brûlée. Les secours ont été prévenus, ils ne devraient pas tarder. » Avoua le chef des Protecteurs. Un soupir lui échappa, tandis qu’il fit un quart de cercle pour regarder en direction du troupeau.
« Que doit-on faire d’eux, Sieur Wessex ? » Questionna Marcus, se raclant de nouveau la gorge.
Arès descendit de sa monture. La colère commençait à doucement s’emparer de lui, mais il luttait pour garder son calme. Il ne devait pas flancher devant tant de personnes et surtout, les civils un peu trop curieux qui regardait de loin. Ses prunelles océaniques du Maire miraient Marcus, tandis qu’il se rapprochât de lui pour parler à voix basse.
« Déjà, débarrasse-toi des curieux et des journalistes. On n'a pas le temps d’extraire les terroristes d’ici. J’ai besoin de réponses et je les veux maintenant. Déploie les escouades des Protecteurs pour qu’ils aillent fouiller le cimetière naval, tout de suite. » Ordonna Arès, froidement, comme à son habitude.
Se retournant cette fois-ci en direction du Centurion, Arès lui fit un signe de la tête pour lui indiquer d’approcher et, de nouveau, une fois que son interlocuteur fût suffisamment proche de lui, le bâtard reprit la parole.
« Centurion, si vous pouviez demander à vos hommes de surveiller les entrées de la ruelle, ce serait parfait. Nous allons interroger ces deux-là et, je ne veux pas que les curieux viennent mettre leur nez là-dedans. Une fois que nous aurons les réponses à nos questions, ils seront transférés à l’Office la plus proche. » Avoua Arès, ses azurites rivées dans le regard de son interlocuteur. La situation pouvait paraître critique sous certain point et il était tout à fait impensable que quoi que ce soit n’échappât à Arès aujourd’hui. Tout devait rester sous contrôle, c’était le plus important.
Arès le savait et, il ne reculerait devant rien pour parvenir à ses fins, et encore moins devant un groupe de pseudo-terroristes à deux balles. Il n’avait pas peur, il savait qu’il avait les protections nécessaires pour rester en vie. Et puis, s'ils continuaient, alors toutes les autorités de la ville se mettraient à les pourchasser, pour les éliminer jusqu’au dernier.
Beaucoup s’accordaient à dire que, pour imposer son pouvoir, le meurtre n’était pas nécessaire. Arès était même le premier à le penser. Seulement, raisonner des extrémistes relevaient d’une mission purement impossible. Les personnes comme celles-ci ne vivaient que pour atteindre leurs objectifs, au péril de leur vie. Ainsi étaient construites la plupart des groupes extrémistes, comme les anti-opti.
Regardant son interlocuteur avec un regard sérieux et déterminé, le Maire ne flancha pas. A vrai dire, il ne ressentait aucun stress malgré ce qu’il vînt de vivre. Ce n’était pas la première fois qu’il frôlait la mort et, ce n’était certainement pas la dernière.
« Je suis certain que vos hommes comme les miens seront capables de faire parler les petits fumiers que vous avez réussis à coincer, Stormwind. Pour tout vous dire, je n’en attends pas moins. J’espère simplement que les menaces de torture suffiront et, que ni vous ni moi n’aurons besoin de véritablement passer à l’acte. » Répondit le bâtard, d’un ton sérieux et légèrement plus froid qu’auparavant.
Dans le pire des cas, l’isolement ou le Razkaal finiront bien par avoir raison des prisonniers, si d’aventure ils refusaient à parler.
Le demi-elfe se leva présentement, se redressant sur toute sa hauteur. Il joignit ses deux mains dans son dos, bomba le torse, puis suivit le Centurion, qui le guidait dans les couloirs du nouvel Office Républicains, jusqu’aux prisons où étaient retenus les assaillants. Il serait sans pitié avec eux. Enfin, dans la limite de l’acceptable. Il avait beau être Maire et, fasciste qui plus est, il devait répondre aux règles du gouvernement de la République qui, malgré tout, pouvait apporter certaines contraintes.
Arès suivit le Centurion dans la cellule et, malgré sa demande de garder une certaine distance, il n’en fit rien, enfin pas totalement, il gardait une certaine distance. Il n’avait pas peur et, il voulait le montrer. Arès avait beau être un homme politique paraissant soigné, son passé lui procurait une certaine assurance envers ce genre de menace. Il ne fallait pas non plus faire trop le malin, il ne savait pas ce dont son vis-à-vis était capable. Puissant mage pouvant faire fondre Arès d’un simple regard ou, gamin pauvre et paumé. Pour l’instant, rien n’était sûr.
Une fois de côté, Arès écouta attentivement son interlocuteur, le mirant du coin de l’œil. Bien entendu, Arès ne comptait apporter aucune violence sur le jeune homme, même s’il en avait profondément envie. Contenir sa colère était la meilleure chose pour ne pas se décrédibiliser devant ses hommes.
« Bien entendu, il serait fâcheux de l’abîmer. Et encore pire,nous pourrions avoir de gros problèmes si le prochain Dirigeant de la Nation s’avère être un humaniste. Je préfère éviter un maximum les violences inutiles. Mais, ne vous en faites pas, je suis certain qu’il parlera. » Répondit le Maire, un léger sourire aux lèvres, malgré le ton froid employé.
Le Stormwind disparut de la pièce aussitôt les paroles du Maire prononcé. Toujours avec son expression impassible, Arès, désormais seul avec le prisonnier, s’avança vers celui-ci, d’un pas léger, mais d’une démarche assurée. Clapant ses mains pour attirer l’attention de son nouvel interlocuteur, le bâtard le mira de ses prunelles océaniques.
« Avez-vous soif, jeune homme ? » Interrogea le Maire, mimant une sincérité le dépassant.
Le prisonnier releva la tête, puis regarda, de son unique œil valide, le Maire. Pas un sourire, rien, seulement du mépris se dessinant sur son visage amoché.
« Grey. Je m’appelle Grey. Vous pouvez garder votre eau pour vous, enfoiré d’Optimate. Vous allez dans le sens contraire des valeurs de la République et, vous espérez sincèrement que le peuple vous suivra comme des petits moutons, sans se poser de questions ? » Cracha le jeune homme, détournant tout de suite son regard du Maire.
Arès fit un léger rictus, puis se dirigea vers une petite table se trouvant derrière le prisonnier, là où il ne pouvait regarder. Il y avait une carafe d’eau datant certainement de la veille, déposée sur celle-ci, ainsi que des verres semblant avoir été utilisés. Il commença à verser de l’eau dans un verre, gardant son intention sur celui-ci.
« Pourquoi pensez-vous que le Courant Optimate représente forcément le mauvais côté ? Pensez-vous que, vous vous battez pour le bon côté, quel qu’il soit ? Je ne recherche que le bien de la République et rien d’autre. Je ne compte pas traquer le moindre citoyen vivant dans notre merveilleuse cité, seulement faire de cette ville un bastion de la sécurité. » Argumenta Arès, son interlocuteur n’apportant pas de réponse.
« Croyez-le ou no,, mais les temps changent, Grey. Ce n’est pas parce que je suis un politicien du Courant Optimate que je tolère le moindre fait et geste de celui-ci. Comprenez-vous ? Tout n’est pas noir ou blanc. Avec la montée en force de l’Assemblée et les récents événements survenus à Liberty, nous avons eu la preuve que même la plus grande forteresse de la République n’a pas pu empêcher la mort de la présidente et la destruction partielle de la ville. C’est exactement ce que je veux éviter. C’est pour cela que je renforce la sécurité, même si ça doit créer des mouvements de révolte. Ils comprendront, à terme, l’utilité de tout cela. » Continua-t-il, d’une voix déterminée.
Enfin, il arriva devant son interlocuteur, puis lui tendit un verre rempli d’eau.
« Tenez, buvez. » Fit-il. Son interlocuteur prit le verre, puis attendit quelques secondes. Voyant l’hésitation dans l’œil du jeune homme, Arès continua.
« J’imagine que votre dent contre moi vient de mon nom, parce que vous jugez les autres sans même prendre le temps d’apprendre à les connaître. Oui, je suis un Wessex et j’en suis fier. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Si je suis aujourd’hui Maire du Courant Optimate, c’est justement pour me rapprocher de cette famille qui me renie. Ainsi, j’aurai une plus grande facilité à m’immiscer dans leur système, pour la détruire et faire oublier le nom des Wessex. Ce ne sont que des connards d’elfes consanguins, racistes et arrogants. Je n’en suis pas un. Mon véritable nom n'est pas Wessex et, je ne suis absolument pas un partisan du Courant Optimate. Simplement, c’est le meilleur moyen que j’aie pour parvenir à mes fins. Comprenez-vous ? » Questionna Arès. Un tissu de mensonge, voilà ce qu’il vînt de lui présenter.
Aucune de ses paroles n’étaient vraies. Mais, elles passaient, au vu de l’état dégradé du garçon, qui avait certainement envie de sortir d’ici au plus vite.
Grey lui fit un signe de la tête, montrant son accord et sa compréhension, puis il but le liquide. Les prunelles amochées du garçon vinrent capter le regard d’Arès, accompagné d’un signe de la tête en guise de remerciement, puis le Wessex continua.
« Malédiction, j’imagine ? C’est fâcheux, pour un jeune garçon comme toi. Je me doute bien que tu ne peux pas me parler librement, comme bon te semble. Mais, comprend bien que ton groupe se trompe et, que je ne suis en rien un ennemi de la République. Ce n’est que temporaire. Je souhaite sincèrement vous aider dans votre quête, mais pour ça, j’ai besoin d’être libre de mes mouvements et surtout, de ne pas être dérangé. » Continua-t-il, dans tous ses mensonges. Son interlocuteur buvait ses paroles et semblait changer d’avis sur lui, mais malheureusement, les choses n’étaient pas aussi simples.
« Je suis désolé Monsieur Wessex, mais comme vous l’avez compris, je ne peux rien vous dire. Mis à part peut-être une chose. Là où les navires meurent. » Déclara Grey, sans en dire plus sur la situation.
Arès esquissa un sourire satisfait, puis retourna vers la porte de la Cellule. Sans regarder son interlocuteur, il conclut cet échange avec ses quelques mots.
« Je te remercie, Grey. Il n’arrivera rien à tes amis et, je tâcherai de te faire gracier pour ce service rendu. Seulement, je ne peux pas éviter le procès, mais ça, je suis certain que tu le comprends. » Termina le bâtard des Wessex, tout en sortant de la Cellule. Des mensonges, que des mensonges, voilà ce qui venait de se passer. Voilà pourquoi Arès était un bon homme politique. Il savait mentir et convaincre. Après, le jeune terroriste était naïf et crédule, c’était une chance.
S’approchant du Stormwind, le Maire garda son expression sérieuse, ne laissant même pas un bref sourire lui échapper. L’usage du poison et de l’illusion aurait certainement fonctionné, mais, il était important de ne pas contrarier plus ce groupuscule qu’il ne l’était déjà.
« Malheureusement, je n’ai pas grand-chose de croustillant. La malédiction l’a totalement empêché de parler. Il m’a simplement dit « Là où les navires meurent. ». J’imagine qu’il parle des cimetières navals qui sont en dehors de la ville. Mais, ça me semble trop loin pour que les assaillants y soient déjà et, ce n’est certainement pas leur seule planque. Ils en ont forcément une plus proche d’ici. » Affirma le Maire. Directement, il pivota vers l’un des Officiers gardant la Cellule, le regard sombre.
« Gardez-le ici jusqu’à nouvel ordre. Il va finir à l’ombre pour un bon moment, il est hors de question qu’il ressorte un jour de prison. » Ordonna-t-il, les paroles froides et impartiales. Bien sûr, il allait être jugé, mais les terroristes ne faisaient jamais long feu à Courage.
Les prunelles océaniques du directeur de Wessex Maritime glissèrent jusqu’au regard du Centurion. Il fit un signe de la tête pour indiquer qu’il était d’accord avec les dernières paroles de son interlocuteur.
« Très bien, je vous suis Sieur Stormwind. Ce ne sera pas compliqué de les retrouver. » Indiqua-t-il, tout en se mettant en marche en direction de la sortie du bâtiment nouvellement inauguré.
Une fois dehors, Arès grimpa sur l’un des chevaux tirant plus tôt sa diligence, puis les protagonistes se mirent en route, suivant la piste des hommes du Centurion et de l’Office Républicaine. Ainsi, ils fendirent les ruelles de la cité portuaire, à la recherche de Marcus et du reste de la bande. Ce n’était qu’après quelques minutes, dans un embranchement entre deux ruelles, gardées par l’Armée, qu’Arès et Arakyel tombèrent sur leurs hommes.
Tous étaient regroupés autour d’une chose que le demi-elfe ne pouvait voir, les armes dressées vers le sol. Ils semblaient avoir fait une prise, c’était plutôt une bonne chose. Pour dire vrai, le Wessex n’en attendait pas moins de la part des forces de l’ordre. De l’efficacité, même dans les moments de faiblesse comme celui qu’ils vinrent de vivre.
Marcus, de son regard brun, observa l’arrivée des deux hommes puis, il s’inclina légèrement, en signe de respect envers son supérieur ainsi qu’envers le Centurion. Il se racla un instant la gorge, avant de s’approcher des protagonistes.
« Monsieur le Maire. Centurion. Nous avons réussi à rattraper deux d’entre eux. L’un des officiers a été gravement blessé par un projectile magique, la moitié de son visage est brûlée. Les secours ont été prévenus, ils ne devraient pas tarder. » Avoua le chef des Protecteurs. Un soupir lui échappa, tandis qu’il fit un quart de cercle pour regarder en direction du troupeau.
« Que doit-on faire d’eux, Sieur Wessex ? » Questionna Marcus, se raclant de nouveau la gorge.
Arès descendit de sa monture. La colère commençait à doucement s’emparer de lui, mais il luttait pour garder son calme. Il ne devait pas flancher devant tant de personnes et surtout, les civils un peu trop curieux qui regardait de loin. Ses prunelles océaniques du Maire miraient Marcus, tandis qu’il se rapprochât de lui pour parler à voix basse.
« Déjà, débarrasse-toi des curieux et des journalistes. On n'a pas le temps d’extraire les terroristes d’ici. J’ai besoin de réponses et je les veux maintenant. Déploie les escouades des Protecteurs pour qu’ils aillent fouiller le cimetière naval, tout de suite. » Ordonna Arès, froidement, comme à son habitude.
Se retournant cette fois-ci en direction du Centurion, Arès lui fit un signe de la tête pour lui indiquer d’approcher et, de nouveau, une fois que son interlocuteur fût suffisamment proche de lui, le bâtard reprit la parole.
« Centurion, si vous pouviez demander à vos hommes de surveiller les entrées de la ruelle, ce serait parfait. Nous allons interroger ces deux-là et, je ne veux pas que les curieux viennent mettre leur nez là-dedans. Une fois que nous aurons les réponses à nos questions, ils seront transférés à l’Office la plus proche. » Avoua Arès, ses azurites rivées dans le regard de son interlocuteur. La situation pouvait paraître critique sous certain point et il était tout à fait impensable que quoi que ce soit n’échappât à Arès aujourd’hui. Tout devait rester sous contrôle, c’était le plus important.
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