Certains pourraient venir dire qu'Orifa est calme et douce alors que d’autres diraient d’elle que c’est un tyran sans pitié, ces deux descriptions sont vraies et parlent de la même personne. En fonction de la situation et de la personne, sa manière de réagir peut complètement changer.

Pour un collègue qu’elle vient de rencontrer ou qu'elle côtoie régulièrement, la vision globale qu’ils vont avoir c’est qu'Orifa est charmante, bienveillante qui peut rapidement faire ami ami. Mais elle accepte très mal l’échec aussi bien le sien que celui des autres.

Dans le monde de l’ombre, c’est un tyran qui ne comprend que la force, un chien enragé qui ne démord pas tant qu’elle n’aura pas eu ce qu’elle veut. Même si cela peut prendre des jours, des semaines ou même des mois, elle fera plier toute personne qui lui tient tête. C'est le genre de personne qu’il vaut mieux avoir de son côté.

La seule chose dont on ne peut pas douter de la part d'Orifa c'est de sa loyauté en vers l'empire, c'est peut-être étrange de la part d'une personne capable de tuer femme, enfant et vieillard sans sourciller une telle dévotion. Qu'importe la personne au pouvoir tant que celle-ci siège à la tête de l'empire, elle peut s'assurer de sa loyauté.

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Orifa est encore jeune pour une Valkyrie mais son physique est suffisamment développé pour attirer le regard de bon nombre d'hommes. Normalement elle a une chevelure blonde mais elle les teint en noir pour pouvoir passer plus inaperçu. Régulièrement elle les coiffe en tresse pour les laisser tomber le long de son dos mais il peut arriver en fonction des situation qu’elle défasse leur lien. Ses pupilles rubis peuvent parfois donner l'impression de s'enflammer quand elle fixe une personne, celle-ci en fonction de ces capacités de discernement peut avoir l’impression d’être scruté sous tous les angles pour discerner la moindre faiblesse. Malgré le rude entraînement qu’elle a pu subir à l'institut, elle ne possède aucune cicatrice sur son corps. Au niveau de ses tenues cela peut vraiment être différent en fonction de ces affectations.

Le nom des valkyries résonne encore des milliers d’années après les combats contre les titans, ces farouches guerriers qui malgré leurs haines viscérales des mâles en tout genre avaient accepté de ronger leurs chaînes pour trahir leurs anciens maîtres. Orifa avait toujours gardé en tête que les valkyries était un peuple qui, bien qu' en déclin, était tout à fait en mesure de changer la donne du fait de leur pragmatisme. En étant venu au monde dans l’un des derniers instituts encore actifs. Ses institutrices avaient rapidement pu remarquer le caractère Loyal de Orifa mais en même temps elles pouvaient sentir qu’ils n'émanent pas du bon d’elle contrairement à ses sœurs, elle était donatrice voire même tyrannique elle pouvait même se montrer hostile envers celles qui étaient inférieures hiérarchiquement à elle. Mais du fait de ces bons résultats elle avait pu continuer l'entraînement. Toutes espéraient que celui-ci allait lui faire reprendre le droit chemin, mais elles avaient tort…

Bien que la bienveillance et la patience de ses sœurs étaient permissives, Orifa avait réussi à atteindre ces limites au point que plus personne n’était de son côté. Elle n’était pas foncièrement méchante, mais elle pensait que tous les moyens étaient bons pour atteindre ses objectifs quels qu’ils soient.
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Quand elle avait atteint les 50 ans elle était devenue une guerrière redoutable aussi bien au combat que dans sa capacité à utiliser tout ce qui était en sa possession pour gagner.Quitte à utiliser des stratégies que l’on peut définir de disgracieuse et loin d’être chevaleresque. Maintenant qu’elle est devenue une véritable guerrière active de son institut elle avait pour objectif de maintenir la paix autour dans leur zone d'influence. Des petits villages s’y trouvaient et parfois ils avaient besoin d’aide et en échange de vivre l’institut leur offrait leur protection. Bien que fort les humains restaient faibles physiquement comparé aux valkyries. De plus en plus d'habitants d’une ville proche avaient remonté que certaines de leurs granges se faisaient voler. Chaque année à la même époque un petit groupe bien connu revenait pour pouvoir prendre ce qu’ils ne voulaient pas faire eux même. Il n’était pas bien difficile de les attraper et l'année dernière les habitants avaient réussi à les repousser mais cette année ils avaient assez de fonds pour pouvoir s’acheter des armes ce le conflit devenait bien plus dangereux c’était donc aux Valkyries d’intervenir. Un petit groupe avait été dépêché la nuit pour pouvoir y remédier pour les nouvelles recrues, c'était une sorte de rite de passage pour avoir des missions en solo pour les patriarches, elles étaient simplement là pour vérifier que le travail était bien fait.

Orifa avait été désignée comme chef d’équipe pour cette opération avec 3 membres dans son équipe et 4 granges à couvrir il n’était pas bien difficile d’établir un plan. Chacune couvrait un lieu pendant la nuit et en cas de besoin elles pouvaient faire appel aux autres. Orifa s’était désignée la grange qui avait eu le moins d’attaque, de son point de vue il y avait d’autant plus de chance qu’elle se fasse attaquer cette nuit et elle eut raison. Pourtant la nuit fut calme, aucun bruit, aucune clameur, aucun entrechoquement de métal. Le matin les patriarches étaient passés pour vérifier les 4 lieux et trouvèrent Orifa allongé dans la paille.

- Orifa est ce qu’il s’est passé quelque chose ici ?

- Oui patriarche, mais vous n’avez plus à vous inquiéter les voleurs ne reviendront plus jamais embêter les habitants de cette ville.

- Qu’est ce que ce tu dis ?

- Ils sont tous morts je m’en suis assuré moi même et j’ai fait parlé l’un de ceux qui venaient pour piller et il m’a … Gentillement donné l’emplacement de leur camp. Du coup je les ai tous tués et j’ai déjà brûlé leurs corps pour enterrer les restes. Il n’y aura plus de problème avec eux, je vous l’assure.

- TU AS FAIT QUOI ?!

Le problème était que les voleurs n’avaient jamais tué personne parfois quelque joutes à l’épée ou alors quelque frayeur mais jamais plus. Certes, ils revenaient chaque année mais leur butin était minime. Le sang appelle le sang … Si les Walkyries étaient en mesure de se protéger d’attaque extérieure les petits villages n’y étaient pas prêts et même si la solution dans la tête de Orifa était simple, c’était de continuer à les tuer. Combien de villageois allaient en payer le prix ?

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Peut-être que dans d’autres instituts elle aurait pu trouver sa place et des sœurs partageant les mêmes dessins, mais pas dans celui dans lequel elle était venue au monde dont elle fut bannie. Le pragmatisme des Valkyries avait fait une fois de plus leur office, Orifa pouvait revenir à une seule condition, être enceinte et repartir une fois que son enfant serait venu au monde pour qu’il soit éduqué. Le jour de son départ, personne n’était venu pour elle, personne pour la pleurer… Elle avait fait des choix difficiles, mais qui étaient nécessaires pour l’avenir de son institut et personne n’arrivait à la comprendre.

Haute de ses 50 ans, elle avait pu parfaire l'entraînement de son peuple mais elle n'avait pas encore atteint le niveau lui permettant de développer ses ailes. Dans sa tête, il y avait une vision faussée de ce qu’était le monde qui l’entourait. Du fait de sa force, elle pensait qu’il lui serait facile d’être une aventurière pour réaliser des missions et gagner de l’argent. Il lui était également possible de rentrer dans l’armée ou même la police, la république serait sûrement le meilleur endroit pour elle comme nouveau départ. Les 53 années qui ont suivi lui prouveront le contraire, préférant ne pas penser au lendemain qu'elle ne voyait en la vie qu’un amusement testant tout ce qui était possible ou imaginable. Mais elle passa surtout le plus clair de son temps dans la ville de Courage, grande ville portuaire qui lui permettait toutes ses folies. Ce qui la mena au désastre ? Cela est  peut-être dû au fait qu’elle était trop fière et qu’elle ne voyait en ses collègues personne avec assez de force pour pouvoir l’encadrer correctement, elle avait enchaîné les bavures. Utilisant le peu de pouvoir qu’elle possédait pour avoir ce qu’elle désirait, meurtre, vol, fraude, blanchiment, drogue en tout genre, … La liste de ses crimes semblait être sans fin et alors qu’elle vivait sur le fil du rasoir, ses crimes finirent par apparaître aux yeux du monde et à moins grande mesure aux yeux de ses supérieurs. Elle aurait pu nier, mentir et mettre la faute sur d’autres, mais ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne se fasse attraper maintenant que la boîte de Pandore était ouverte. Le réseau qu’elle avait créé dans le but d’efficacité avait fini par l'amener à sa perte et au cachot sa dernière demeure avant la peine de mort. Elle n’avait jamais été comprise de toute sa courte vie, elle pensait à son propre bien évidemment, mais en même temps tout ce qu’elle avait fait c’était parce qu’il fallait que ce soit fait …


Alors que le monde l’avait déjà oublié et qu’elle n’avait aucune échappatoire, c'est là que son avenir avait décidé de lui tendre la main. Tard dans la nuit alors que les gardes avaient fermé les yeux volontairement sûrement grâce aux quelques piécettes tombées par terre non loin d’eux. Orifa vit la nouvelle présidente de la République lui faire face, pensant que c’était un mirage ou alors qu’elle était là pour lui donner les derniers mots avant son exécution publique. Il n’en fut rien. La présidente avait en tête un tout autre dessin, celui de donner un avenir à la république, un avenir qui ne pouvait se faire sans qu’il n'y ait des sales besognes à faire, qui ne pouvait pas être fait par la police ou l’armée. Une femme aussi puissante qu’elle avait sûrement déjà des personnes capables de réaliser les tâches les plus ingrates pour elle …. Mais elle était là, à lui tendre la main sachant pertinemment ce qu’elle était capable de faire au vue son casier judiciaire. Orifa avait hésité quelques instants, Mirelda, ne semblait pas être le gendre de femme à faire passer ses sentiments avant ses intérêts. Peut-être qu’elle serait même capable de l’utiliser pour une mission avant de la jeter aux forces de l’ordre ? Après toutes ces années, quelqu’un était venu à elle pour lui demander ses services et il n’était pas question de laisser filer cette chance, quels que soient les dessins de cette femme Orifa en ferrait son objectif premier.

Comme lui avait promis la présidente, Orifa eu une nouvelle identité, évidemment, elle dut quitter Courage pour que l’on ne la démasque pas. Son ancienne identité était morte sur l'échafaud maintenant elle avait un nouvel avenir à Liberty. Dans un premier temps elle avait passé une année à créer son réseau dans les sombres côtés de la ville, c’était le seul moyen de pouvoir réellement avoir des informations fiables. Un an c’était le temps qu’il fallait pour la présidente de lui fournir les papiers pour pouvoir rentrer dans la Force Républicaine  (F.R) de la ville. Pour pouvoir avoir un maximum de liberté dans ses mouvements et actions Mirelda avait réussi à lui obtenir le rôle d’enquêtrice. C’était beaucoup plus facile pour lui permettre de se déplacer entre les villes et de pouvoir investiguer dans les bas-fonds de la ville. En échange, Orifa tuée, volée et récupérée ce que voulait la présidente toute demande était un ordre qu’elle ne pouvait en aucun cas rater ou refuser maintenant qu’elle était officiellement  dans la SCAR.

En étant là depuis le début du SCAR, Orifa s’était beaucoup investi dans le recrutement et la formation des membres, à son échelle peut-être que ça n'avait pas vraiment de valeur pourtant l’objectif, c’était qu’un maximum de membres connaisse son nom. Dans ce genre de situation, il valait mieux avoir un excès de zèle plutôt que de se la couler douce, contrairement aux autres membres la Valkyrie n’avait pas le droit à l’erreur. La république, par l’intermédiaire de Mirelda, lui avait donné une seconde chance et il n’était pas question de la gâcher. Orifa était comme un chien de garde dont la laisse passait de main en main en fonction de qui était à la tête de la république, le pouvoir, l’argent, le mérite ou même l’honneur. Toutes ces choses n’avaient de valeur que si cela n’avait aucun impact sur le remboursement de sa tête en vers la république alors les pots-de-vin n’avaient aucune utilité autre que pour dévoiler un traître cherché à porter atteinte à l’intégrité du SCAR.

Parmi ses faits d’armes, les plus importants étaient lors du débat mené par Mirelda, celui qui a presque réussi à mener la république à sa perte. En ayant comme couverture son rôle d’inspectrice, elle avait été envoyée pour pouvoir fouiller des lieux pouvant contenir des informations importantes sans que personne ne sache réellement de quoi il s'agissait. Mais alors que l’on commençait à peine à trouver la solution, en plein débat national Liberty fut attaqué. Bien qu’elle n’avait pas forcément brillé dans l’enquête, sur le champ de bataille, elle était tout simplement radieuse et le résultat était considérable :

- 6 morts
- Un berserker mourant de sa lame
- Une participation active au trépas du nécromancien.

Elle reçut une médaille, et même un accès à une résidence de Mirelda, mais ses faits d’armes étaient beaucoup plus importants pour elle. De plus, lors de cet événement, elle avait pu faire connaissance avec de potentiels futurs compagnons d’armes. Face à quelque chose d’aussi reluisant, il est difficile de pouvoir réaliser quelque chose qui pourrait s’y comparer et ce ne fut pas le cas. Elle se fit remarquer pour quelques meurtres sans laisser de traces, trouvant également des complots et corruption un peu partout dans la république, mais surtout elle prouve une fois de plus l’importance de son réseau de l’ombre.

Groupe d'intérêt : SCAR, Purification de l'Arbre-Monde, Pègre