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Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Bla bla bla … Bagarre !
Les soeurs Noirvitrail étaient visiblement tombées sur l’un des antagonistes les plus stupides de ce côté-ci de la péninsule. Seuls les idiots profitaient de leur ascendant temporaire sur leurs ennemis pour exposer leurs motivations au lieu de les mettre hors d’état de nuire. Force était de constater que Stromme était un bel idiot et il n’en fallut pas plus aux sœurs Noirvitrail pour débouler à toute berzingue dans son repaire en faisant valdinguer tout ce qui n’était pas fermement rivé au sol.
Briques, madriers et flèches devinrent des projectiles mortels qui, en une bourrasque, vinrent transformer les nagas en charpie et leur briser les os avec force. Dans un torrent d’une violence inouïe, les morceaux du beffroi de Port-Wessex fracassèrent les monstres aquatiques, les éclatèrent au sol et ensevelirent les survivants brisés et agonisant. Les sœurs avancèrent vers les corps éparpillés, maintenant leur concentration sur leur sortilège. Tout ce qui bougeait encore se retrouva immédiatement percuté plusieurs fois par des madriers, de manière violente et totalement disproportionnée. Mais les sœurs ne voulaient prendre aucun risque et il n’y avait que des avantages à frapper plusieurs fois jusqu’à ce que plus rien ne bouge.
L’un des nagas parvint à se relever … à leur grand étonnement. Celui-ci était bien plus gros que ses congénères et paré de quelques verroteries qui signalaient un statut clanique élevé. Athénaïs renifla et rabattit une mèche de cheveux bouclé derrière son oreille. La créature leva les bras, ses griffes fermement refermées sur sa massue. Elle n’eut cependant pas le temps de se montrer bien menaçante qu’un madrier déchiqueté vint la percuter violemment à la base du coup, perforant sa nuque et répandant des flots d’ichor aqueux sur le sol. Elle s’effondra, ses yeux écarquillés, son corps émettant des messages d’alerte tandis que la vie la quittait.
Athénaïs s’avança et se pencha pour murmurer de douces paroles à la créature avant de lui fermer les paupières avec douceur.
” Tu as fait de ton mieux … Tu peux te reposer désormais … ”
Eulalie et Théodora ne perdirent pas plus de temps et vérifièrent à nouveau que leurs adversaires étaient bels et biens décédés afin de pouvoir passer à l’étape suivante. Elles mirent quelques instants avant de reconnaître Rowena au milieu de ce chaos. Rapidement, elles s’approchèrent d’Hava, laissant le cadavre de Stromme se vider de son sang.
« Il faut la ramener à la surface. Avec ce qu’il reste des disparus … notamment leurs biens. » annonça Théodora d’un ton neutre. « Plus vite nous noierons cet endroit et plus vite nous pourrons passer à autre chose. »
Eulalie, quant à elle, prit l’enfant dans ses bras afin de le ramener vers la surface. Il en avait assez vu pour aujourd’hui. D’ailleurs, pourquoi les avaient-il suivies ? Les parois de la grotte souterraine continuaient de ruisseler d’eau, signe que ce n’était plus qu’une question de temps avant que cet endroit ne finisse submergé. Elle repoussa du pied le corps de Stromme et murmura quelques paroles pour son âme avant de fouiller ses poches pour y trouver quelque objet d’importance. Sa fouille effectuée, elle se tourna vers le Limier.
”Remontons vite Rowena …”
La dernière des soeurs, Athénaïs, profita des quelques minutes restantes pour tendre à Rowena une potion de mana. A l’intérieur, le liquide bleuté brillait d’une faible lueur apaisante.
« Avale ça … Cela devrait te faire un peu de bien … »
Les soeurs Noirvitrail étaient visiblement tombées sur l’un des antagonistes les plus stupides de ce côté-ci de la péninsule. Seuls les idiots profitaient de leur ascendant temporaire sur leurs ennemis pour exposer leurs motivations au lieu de les mettre hors d’état de nuire. Force était de constater que Stromme était un bel idiot et il n’en fallut pas plus aux sœurs Noirvitrail pour débouler à toute berzingue dans son repaire en faisant valdinguer tout ce qui n’était pas fermement rivé au sol.
Briques, madriers et flèches devinrent des projectiles mortels qui, en une bourrasque, vinrent transformer les nagas en charpie et leur briser les os avec force. Dans un torrent d’une violence inouïe, les morceaux du beffroi de Port-Wessex fracassèrent les monstres aquatiques, les éclatèrent au sol et ensevelirent les survivants brisés et agonisant. Les sœurs avancèrent vers les corps éparpillés, maintenant leur concentration sur leur sortilège. Tout ce qui bougeait encore se retrouva immédiatement percuté plusieurs fois par des madriers, de manière violente et totalement disproportionnée. Mais les sœurs ne voulaient prendre aucun risque et il n’y avait que des avantages à frapper plusieurs fois jusqu’à ce que plus rien ne bouge.
L’un des nagas parvint à se relever … à leur grand étonnement. Celui-ci était bien plus gros que ses congénères et paré de quelques verroteries qui signalaient un statut clanique élevé. Athénaïs renifla et rabattit une mèche de cheveux bouclé derrière son oreille. La créature leva les bras, ses griffes fermement refermées sur sa massue. Elle n’eut cependant pas le temps de se montrer bien menaçante qu’un madrier déchiqueté vint la percuter violemment à la base du coup, perforant sa nuque et répandant des flots d’ichor aqueux sur le sol. Elle s’effondra, ses yeux écarquillés, son corps émettant des messages d’alerte tandis que la vie la quittait.
Athénaïs s’avança et se pencha pour murmurer de douces paroles à la créature avant de lui fermer les paupières avec douceur.
” Tu as fait de ton mieux … Tu peux te reposer désormais … ”
Eulalie et Théodora ne perdirent pas plus de temps et vérifièrent à nouveau que leurs adversaires étaient bels et biens décédés afin de pouvoir passer à l’étape suivante. Elles mirent quelques instants avant de reconnaître Rowena au milieu de ce chaos. Rapidement, elles s’approchèrent d’Hava, laissant le cadavre de Stromme se vider de son sang.
« Il faut la ramener à la surface. Avec ce qu’il reste des disparus … notamment leurs biens. » annonça Théodora d’un ton neutre. « Plus vite nous noierons cet endroit et plus vite nous pourrons passer à autre chose. »
Eulalie, quant à elle, prit l’enfant dans ses bras afin de le ramener vers la surface. Il en avait assez vu pour aujourd’hui. D’ailleurs, pourquoi les avaient-il suivies ? Les parois de la grotte souterraine continuaient de ruisseler d’eau, signe que ce n’était plus qu’une question de temps avant que cet endroit ne finisse submergé. Elle repoussa du pied le corps de Stromme et murmura quelques paroles pour son âme avant de fouiller ses poches pour y trouver quelque objet d’importance. Sa fouille effectuée, elle se tourna vers le Limier.
”Remontons vite Rowena …”
La dernière des soeurs, Athénaïs, profita des quelques minutes restantes pour tendre à Rowena une potion de mana. A l’intérieur, le liquide bleuté brillait d’une faible lueur apaisante.
« Avale ça … Cela devrait te faire un peu de bien … »
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8505
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Ainsi en fut-il.
La puissance de la République s'exprima par le biais de ses agents, dans sa façon la plus brute et la plus sauvage. Dans une orgie de sang et de violence pourtant légale, Athénaïs, Eulalie, Théodora et Rowena firent s'abattre l'implacable et surtout impitoyable justice de la Nation Bleue, elles qui s'arrogèrent à la fois les titres de juges, avocats et bourreaux. Une fois la sentence délivrée, lorsque la poussière du combat se dissipa, que les corps cessèrent de gesticuler, que les armes et la magie se calmèrent, les assaillantes purent constater les résultats de leurs actions.
Entre corps démembrés, sols et murs tachés de sang et d'ichor, victimes gémissantes, tentant de fuir, la salle entière n'était plus qu'une immense parodie des combats auxquels avait participé la limière sur le front shoumeïen, ou des terres Noirvitrail suite au massacre orchestré par le royaume. Les souvenirs de ces évènements, subies pour la première, fantasmés pour la seconde, leur revinrent à l'esprit, alors que la rage du combat s'estompait.
Du groupe de Nagas, il ne restait plus que quelques spécimens isolés dans le tortueux labyrinthe caverneux, fuyant leur nid à présent compromis, emmenant avec eux les couvées qui avaient put y prospérer et abandonnant à leur sort les quelques humains survivants.
Il fallait par ailleurs quelques heures aux quatre femmes pour secourir les rescapés, ainsi que leurs maigres biens, les amenant à cette surface qu'ils n'avaient plus connus depuis des semaines, voir des mois. Traumatisés, frigorifiés, mais reconnaissants, la plupart ne tarirent pas de remerciements à l'encontre des Soeurs et de la Ironsoul, répondant volontiers à leurs questions et constituant ensemble les premiers témoignages qui allaient incriminer les habitants de Port-Wessex. Bien entendu, il allait être difficile de prouver leur culpabilité, tous pouvant invoquer les potions hypnotiques et l'aura du défunt Stromme. Cependant, cela n'était plus du ressort de l'équipe mandatée par la République. Ils avaient fait leur part, et bien plus encore. On les avaient engagés pour découvrir la vérité sur de suspectes disparitions, ils avaient démantelés un culte titaniques implantés depuis trop longtemps.
Hava, pour sa part, sembla se calmer sitôt la mort du chef des Nagas et de Stromme actée, comme s'il avait existés un lien entre eux trois, au dépend de la santé physique et mentale de la jeune femme. Malheureusement pour elle, elle restait enceinte d'un naga et, quand bien même les paroles du prêtre n'était que les élucubrations d'un fou et que la naissance ne signerait pas la renaissance d'un titan, c'était probablement un cas unique dans l'Histoire.
Ainsi, l'équipe qui rejoignit les sœurs, Rowena et Deurk, composée en partie d'agent du SCAR et de membre de la GAR, décida que Hava serait envoyée à l'Université MAGIC pour étude. La pléiades en charge du Cursus de la Médecine Magique, que l'on appelait "la Tisseuse", saurait sûrement l'aider dans cette épreuve. Dans le carrosse qui devait l'emmener jusqu'à ce haut-lieu de l'enseignement magique, la victime des nagas resta un instant à la fenêtre, enfermée dans un mutisme dont elle ne sortait plus. Cependant, elle adressait au gobelin et aux humaines qui l'avaient sauvés un sourire reconnaissant, tandis que quelques larmes coulèrent de ses joues. Elle n'avait pas réussie à le leur demander, mais elle espérait qu'ils, et surtout Rowena, viendrait la voir à Magic de temps en temps. Puis la voiture s'élança sur les routes dégradées, faisant disparaitre la jeune femme des yeux de ses sauveurs.
L'équipe d'intervention captura par la suite l'ensemble des villageois, orchestrant leur transfert dans les différentes prisons et maisons d'arrêt de Courage. Cela allait être une opération longue et compliquée, et les médias allaient sûrement s'en donner à cœur joie de couvrir cet évènement, mais justice serait faites. Telle était la garantie que le chef d'opération donna au groupe.
- Par ailleurs, nous avons trouvés ces petites figurines au cou des hommes que vous avez sauvés. Après analyse, il s'avère que ce sont de petits artefacts magiques qui permettent de survivre sous l'eau. En remerciement de vos efforts, je vous en fait cadeau. Nous en avons suffisamment pour servir de pièces à conviction, donc j'imagine que trois de moins ne seront pas gênants ...
Et l'enfant, me direz-vous ?
Oui, cet enfant qui avait été d'une aide providentielle pour le groupe en révélant inopinément le stratagème de Stromme, en renseignant les Noirvitrail sur l'emplacement de la cachette des nagas, en lui suivant dans le dédale et en observant le massacre ... Cet enfant qui, lorsqu'Eulalie tenta de le prendre dans ses bras, ne se révéla n'être rien d'autre qu'une illusion. Les bras de la sœur passèrent à travers son corps, comme s'il n'avait jamais été rien de plus qu'ombre et fumée. Sans qu'elle n'eut le temps ne serait-ce que de froncer les sourcils face à cette découverte, l'enfant disparu dans un courant d'air et personne ne le revit.
La puissance de la République s'exprima par le biais de ses agents, dans sa façon la plus brute et la plus sauvage. Dans une orgie de sang et de violence pourtant légale, Athénaïs, Eulalie, Théodora et Rowena firent s'abattre l'implacable et surtout impitoyable justice de la Nation Bleue, elles qui s'arrogèrent à la fois les titres de juges, avocats et bourreaux. Une fois la sentence délivrée, lorsque la poussière du combat se dissipa, que les corps cessèrent de gesticuler, que les armes et la magie se calmèrent, les assaillantes purent constater les résultats de leurs actions.
Entre corps démembrés, sols et murs tachés de sang et d'ichor, victimes gémissantes, tentant de fuir, la salle entière n'était plus qu'une immense parodie des combats auxquels avait participé la limière sur le front shoumeïen, ou des terres Noirvitrail suite au massacre orchestré par le royaume. Les souvenirs de ces évènements, subies pour la première, fantasmés pour la seconde, leur revinrent à l'esprit, alors que la rage du combat s'estompait.
Du groupe de Nagas, il ne restait plus que quelques spécimens isolés dans le tortueux labyrinthe caverneux, fuyant leur nid à présent compromis, emmenant avec eux les couvées qui avaient put y prospérer et abandonnant à leur sort les quelques humains survivants.
Il fallait par ailleurs quelques heures aux quatre femmes pour secourir les rescapés, ainsi que leurs maigres biens, les amenant à cette surface qu'ils n'avaient plus connus depuis des semaines, voir des mois. Traumatisés, frigorifiés, mais reconnaissants, la plupart ne tarirent pas de remerciements à l'encontre des Soeurs et de la Ironsoul, répondant volontiers à leurs questions et constituant ensemble les premiers témoignages qui allaient incriminer les habitants de Port-Wessex. Bien entendu, il allait être difficile de prouver leur culpabilité, tous pouvant invoquer les potions hypnotiques et l'aura du défunt Stromme. Cependant, cela n'était plus du ressort de l'équipe mandatée par la République. Ils avaient fait leur part, et bien plus encore. On les avaient engagés pour découvrir la vérité sur de suspectes disparitions, ils avaient démantelés un culte titaniques implantés depuis trop longtemps.
Hava, pour sa part, sembla se calmer sitôt la mort du chef des Nagas et de Stromme actée, comme s'il avait existés un lien entre eux trois, au dépend de la santé physique et mentale de la jeune femme. Malheureusement pour elle, elle restait enceinte d'un naga et, quand bien même les paroles du prêtre n'était que les élucubrations d'un fou et que la naissance ne signerait pas la renaissance d'un titan, c'était probablement un cas unique dans l'Histoire.
Ainsi, l'équipe qui rejoignit les sœurs, Rowena et Deurk, composée en partie d'agent du SCAR et de membre de la GAR, décida que Hava serait envoyée à l'Université MAGIC pour étude. La pléiades en charge du Cursus de la Médecine Magique, que l'on appelait "la Tisseuse", saurait sûrement l'aider dans cette épreuve. Dans le carrosse qui devait l'emmener jusqu'à ce haut-lieu de l'enseignement magique, la victime des nagas resta un instant à la fenêtre, enfermée dans un mutisme dont elle ne sortait plus. Cependant, elle adressait au gobelin et aux humaines qui l'avaient sauvés un sourire reconnaissant, tandis que quelques larmes coulèrent de ses joues. Elle n'avait pas réussie à le leur demander, mais elle espérait qu'ils, et surtout Rowena, viendrait la voir à Magic de temps en temps. Puis la voiture s'élança sur les routes dégradées, faisant disparaitre la jeune femme des yeux de ses sauveurs.
L'équipe d'intervention captura par la suite l'ensemble des villageois, orchestrant leur transfert dans les différentes prisons et maisons d'arrêt de Courage. Cela allait être une opération longue et compliquée, et les médias allaient sûrement s'en donner à cœur joie de couvrir cet évènement, mais justice serait faites. Telle était la garantie que le chef d'opération donna au groupe.
- Par ailleurs, nous avons trouvés ces petites figurines au cou des hommes que vous avez sauvés. Après analyse, il s'avère que ce sont de petits artefacts magiques qui permettent de survivre sous l'eau. En remerciement de vos efforts, je vous en fait cadeau. Nous en avons suffisamment pour servir de pièces à conviction, donc j'imagine que trois de moins ne seront pas gênants ...
Et l'enfant, me direz-vous ?
Oui, cet enfant qui avait été d'une aide providentielle pour le groupe en révélant inopinément le stratagème de Stromme, en renseignant les Noirvitrail sur l'emplacement de la cachette des nagas, en lui suivant dans le dédale et en observant le massacre ... Cet enfant qui, lorsqu'Eulalie tenta de le prendre dans ses bras, ne se révéla n'être rien d'autre qu'une illusion. Les bras de la sœur passèrent à travers son corps, comme s'il n'avait jamais été rien de plus qu'ombre et fumée. Sans qu'elle n'eut le temps ne serait-ce que de froncer les sourcils face à cette découverte, l'enfant disparu dans un courant d'air et personne ne le revit.
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Le sauvetage des disparus, du moins, ceux qui avaient survécu, laissait place à de nouveaux mystères, que les trois sœurs avaient bien du mal à démêler. Tout d’abord, il y avait la question de cette illusion, cet enfant qui les avaient guidées au travers de ces embuches. Le fait qu’il soit une illusion laissait place à bien des questions sur l’identité de son invocateur, car il faisait partie de cette procession qui avait tenté de les tuer. Après tout, il portait lui-même la coupe qui avait servi à droguer les participants. L’implication de cette illusion dans toute cette affaire de secte était donc hautement probable. Restait à savoir pourquoi l’invocateur, ou l’invocatrice, avait subitement retourné sa veste pour les aider. Les sœurs avaient bien des scénarios en tête, mais aucun ne semblait véritablement coller avec ce qu’il venait de se passer. L’organisation d’un culte autour du titan de l’océan et l’implication des nagas, puis la destruction dudit culte par celui ou celle qui pouvait être le propre instigateur de cette secte restait une hypothèse particulièrement étrange.
Les demoiselles aidèrent du mieux qu’elles purent les autorités locales débarquées fraichement pour l’occasion. Il n’en restait pas moins que cette situation les travaillait énormément. Les agents du SCAR et de la GAR devraient probablement tirer ça au clair, mais il était certain que la soudaine apparition de cultes liés au titan de l’océan sur les côtes républicaines ne pouvait présager rien de bon pour l’avenir de la République. Pour chaque Stromme, combien d’Hava ?
En l’état, Port-Wessex n’était plus que l’ombre de ce que la ville avait été. Il n’y avait plus vraiment d’intérêt à garder cet endroit en l’état, d’autant que la corruption qui s’était étendue dans la ville et dans les esprits laissait présager d’un retour en force des cultes des profondeurs si les autorités ne sévissaient pas. La question était de savoir si la République oserait passer cet endroit par le feu pour tout rebâtir sur des bases saines, ou le laisserait sombrer dans l’océan. A vue de nez, la seconde option était plus que probable, Port-Wessex n’ayant aucun intérêt pour les intérêts économiques de la République, d’autant que la présence de nagas dans les eaux risquait de refroidir les ardeurs des pécheurs les plus aguerries. Peu de gens appréciaient finir dans le ventre d’une créature plus grosse qu’eux.
Athénaïs, Eulalie et Théodora étaient épuisées, mais heureuses que tout se soit bien terminé. A mesure que les services de la République finissaient de nettoyer derrière eux, les jeunes femmes remballaient leur matériel et examinaient avec curiosité les petites figurines que les équipes d’intervention leur avait laissé. Ces petites figurines étaient de nacre et de corail sec. Elles représentaient toutes un symbole lié à l’océan et semblaient toutes affectées par le même enchantement. Les demoiselles reconnurent superficiellement les enchantements réalisés dessus, mais ces derniers présentaient des circonvolutions et une profondeur qui laissait entendre que les mains qui les avaient enchantées étaient loin d’être totalement humaines. Il y avait dans ces figurines une magie étrange que les sœurs pouvaient clairement identifier comme étrangère à la République. Les Républicains ne travaillaient pas ce type d’enchantements …
Les demoiselles prirent les objets et se promirent de les tester en sécurité …
Elles n’hésitèrent cependant pas une seule seconde à prendre Rowena dans leurs bras. Le Limier avait échappé de peu à la mort et le simple fait de la savoir en vie les rassurait. Athénaïs, Eulalie et Théodora proposèrent à Rowena d’arroser l’évènement, maintenant que tout était terminé … et elles se gardaient l’initiative de la questionner sur ses étranges pouvoirs une fois que celle-ci serait ivre … Et les étoiles savaient que les demoiselles avaient des questions à lui poser !
Les demoiselles aidèrent du mieux qu’elles purent les autorités locales débarquées fraichement pour l’occasion. Il n’en restait pas moins que cette situation les travaillait énormément. Les agents du SCAR et de la GAR devraient probablement tirer ça au clair, mais il était certain que la soudaine apparition de cultes liés au titan de l’océan sur les côtes républicaines ne pouvait présager rien de bon pour l’avenir de la République. Pour chaque Stromme, combien d’Hava ?
En l’état, Port-Wessex n’était plus que l’ombre de ce que la ville avait été. Il n’y avait plus vraiment d’intérêt à garder cet endroit en l’état, d’autant que la corruption qui s’était étendue dans la ville et dans les esprits laissait présager d’un retour en force des cultes des profondeurs si les autorités ne sévissaient pas. La question était de savoir si la République oserait passer cet endroit par le feu pour tout rebâtir sur des bases saines, ou le laisserait sombrer dans l’océan. A vue de nez, la seconde option était plus que probable, Port-Wessex n’ayant aucun intérêt pour les intérêts économiques de la République, d’autant que la présence de nagas dans les eaux risquait de refroidir les ardeurs des pécheurs les plus aguerries. Peu de gens appréciaient finir dans le ventre d’une créature plus grosse qu’eux.
Athénaïs, Eulalie et Théodora étaient épuisées, mais heureuses que tout se soit bien terminé. A mesure que les services de la République finissaient de nettoyer derrière eux, les jeunes femmes remballaient leur matériel et examinaient avec curiosité les petites figurines que les équipes d’intervention leur avait laissé. Ces petites figurines étaient de nacre et de corail sec. Elles représentaient toutes un symbole lié à l’océan et semblaient toutes affectées par le même enchantement. Les demoiselles reconnurent superficiellement les enchantements réalisés dessus, mais ces derniers présentaient des circonvolutions et une profondeur qui laissait entendre que les mains qui les avaient enchantées étaient loin d’être totalement humaines. Il y avait dans ces figurines une magie étrange que les sœurs pouvaient clairement identifier comme étrangère à la République. Les Républicains ne travaillaient pas ce type d’enchantements …
Les demoiselles prirent les objets et se promirent de les tester en sécurité …
Elles n’hésitèrent cependant pas une seule seconde à prendre Rowena dans leurs bras. Le Limier avait échappé de peu à la mort et le simple fait de la savoir en vie les rassurait. Athénaïs, Eulalie et Théodora proposèrent à Rowena d’arroser l’évènement, maintenant que tout était terminé … et elles se gardaient l’initiative de la questionner sur ses étranges pouvoirs une fois que celle-ci serait ivre … Et les étoiles savaient que les demoiselles avaient des questions à lui poser !
Invité
Invité
La mort s'était abattue partout autour d'elles, l'eau de mer se mélnageait aux ichors putrides relâchés par les cadavres et l'air était saturé de cette odeur particulière des charniers. Dès qu'il avait été clair que les soeurs Noirvitrail étaient en parfait contrôle de ce qui avait lieu, Rowena s'était jeté à genoux près d'Hava, soulageant sa douleur et vérifiant son état. Si on lui avait dit que les cours basiques d'obstétriques lui seraient utiles dans le cadre de son travail, elle aurait bien rit. Aujourd'hui, cependant, elle n'en avait pas envie. Alors qu'elle était en pleine action, sa magie vérifiant l'esprit de la jeune femme, elle sent quelque chose vibrer et se briser en elle. Un bruit de cristal en miette. La douleur qui explose et un feu glacial qui brûle la peau de son visage, son oeil, jusqu'à lui percer le cerveau de coups de couteau chauffés à blanc.Sonnée, elle n'avait pas crié et n'était pas tombée. Mais elle avait entendu le dernier soupire de Stromme comme si c'était le sien.
Heureusement, Athénaïs rendait un dernier hommage au chef Naga et ne l'avait pas vu se décomposée. Grâce à la potion offerte par Athénaïs, elle put stabiliser la jeune fille suffisament pour la déplacer à l'extérieur et aller sauver les rescapés sans avoir peur qu'elle s'effondre pendant qu'elle n'était pas là. La douleur et le froid étaient toujours là, mais elle en avait déjà trop connu pour les trouver insupportable.
Inconsciente de l'implication de l'illusion enfantine, Rowena s'était concentré sur les questions les plus urgentes : Ou était Deurk ? Qui pouvaient-elles sauver ? Combien de couvées de naga pouvaient-elles détruires avant que leurs aînés ne les emportent dans l'Océan ? Déjà, les réponses à ces trois questions étaient plutôt simples, mais longues à vérifier.
Une fois les autorités arrivées, Rowena passa la main, se contentant d'un rapport détaillé et pragmatique que l'état de santé de chaque victime ainsi que de leur camarade qui avait su gérer les nagas de l'auberge. Après cela, elle s'était faite curieusement discrète. Près du beffroi détruit, elle avait regardé le soleil se levé sur l'océan grouillant de ces monstruosités bestiales. Port Wessex disparaitrait de toute façon... Sauf si Dardane se mettait en tête d'en faire un avant poste des Ironsouls juste pour embêter leurs rivaux armuriers, ce qui pouvait encore très bien se produire. Enfin... Il disparaitrait aussi dans ce cas, rasé par les flammes et les mages de la terre pour reconstruire quelque chose de décent. Sinon l'océan s'en chargerait et son nom serait oublié... A l'exception de cette babiole qu'on lui avait remis, un souvenir de tout ce qui s'était joué ici... Et sans doute de la magie des Naga. Elle poserait des questions à Athénaïs concernant son origine, mais ça ne pressait pas.
Heureuse ? Soulagée ? Ni l'un ni l'autre. la sirène se sentait vide... Et poisseuse du sang qui lui collait encore à la peau. Les choses s'étaient "bien terminées" et pourtant, comme toujours dans sa carrière de Limier, l'horreur était présente partout. Ce à quoi elle avait échappé lui était moins abjecte que ce qu'elle avait vu. Lorsque Hava avait été emmenée, elle avait passé encore un bon moment avec elle, même si elle ne prononçait pas un mot. Elle lui avait promis de la rejoindre à Magic dès qu'elle en aurait fini avec les rapports et autres tâches officielles. Ce serait de toute façon une nécessité.
Elle regardait son reflet fractionné dans les rubans de métal consitutant le masque de Limier qu'on lui avait restitué, lorsqu'Eulalie était apparue comme par magie pour la serrer dans ses bras, suivi de deux autres paires de mains, tout aussi légères et puissante que les ailes d'un poussin. Laissant là le masque et la morosité, Rowena s'était fendu d'un sourire et de milles remerciements.
- Je ne sais pas ce que j'aurais fait si vous n'étiez pas apparues !
Quant à la nuit de beuvrie qui suivi leur retour à Liberty... C'est une toute autre histoire.
Heureusement, Athénaïs rendait un dernier hommage au chef Naga et ne l'avait pas vu se décomposée. Grâce à la potion offerte par Athénaïs, elle put stabiliser la jeune fille suffisament pour la déplacer à l'extérieur et aller sauver les rescapés sans avoir peur qu'elle s'effondre pendant qu'elle n'était pas là. La douleur et le froid étaient toujours là, mais elle en avait déjà trop connu pour les trouver insupportable.
Inconsciente de l'implication de l'illusion enfantine, Rowena s'était concentré sur les questions les plus urgentes : Ou était Deurk ? Qui pouvaient-elles sauver ? Combien de couvées de naga pouvaient-elles détruires avant que leurs aînés ne les emportent dans l'Océan ? Déjà, les réponses à ces trois questions étaient plutôt simples, mais longues à vérifier.
Une fois les autorités arrivées, Rowena passa la main, se contentant d'un rapport détaillé et pragmatique que l'état de santé de chaque victime ainsi que de leur camarade qui avait su gérer les nagas de l'auberge. Après cela, elle s'était faite curieusement discrète. Près du beffroi détruit, elle avait regardé le soleil se levé sur l'océan grouillant de ces monstruosités bestiales. Port Wessex disparaitrait de toute façon... Sauf si Dardane se mettait en tête d'en faire un avant poste des Ironsouls juste pour embêter leurs rivaux armuriers, ce qui pouvait encore très bien se produire. Enfin... Il disparaitrait aussi dans ce cas, rasé par les flammes et les mages de la terre pour reconstruire quelque chose de décent. Sinon l'océan s'en chargerait et son nom serait oublié... A l'exception de cette babiole qu'on lui avait remis, un souvenir de tout ce qui s'était joué ici... Et sans doute de la magie des Naga. Elle poserait des questions à Athénaïs concernant son origine, mais ça ne pressait pas.
Heureuse ? Soulagée ? Ni l'un ni l'autre. la sirène se sentait vide... Et poisseuse du sang qui lui collait encore à la peau. Les choses s'étaient "bien terminées" et pourtant, comme toujours dans sa carrière de Limier, l'horreur était présente partout. Ce à quoi elle avait échappé lui était moins abjecte que ce qu'elle avait vu. Lorsque Hava avait été emmenée, elle avait passé encore un bon moment avec elle, même si elle ne prononçait pas un mot. Elle lui avait promis de la rejoindre à Magic dès qu'elle en aurait fini avec les rapports et autres tâches officielles. Ce serait de toute façon une nécessité.
Elle regardait son reflet fractionné dans les rubans de métal consitutant le masque de Limier qu'on lui avait restitué, lorsqu'Eulalie était apparue comme par magie pour la serrer dans ses bras, suivi de deux autres paires de mains, tout aussi légères et puissante que les ailes d'un poussin. Laissant là le masque et la morosité, Rowena s'était fendu d'un sourire et de milles remerciements.
- Je ne sais pas ce que j'aurais fait si vous n'étiez pas apparues !
Quant à la nuit de beuvrie qui suivi leur retour à Liberty... C'est une toute autre histoire.
Affilié à la République
Koraki Exousia
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Ainsi cette mission s'acheva t-elle. Les cinq comparses quittèrent Port-Wessex, n'emportant avec eux que les souvenirs d'une nuit trop longue et trop intense, les remerciements de quelques officiels du SCAR et de la GAR, ainsi qu'une petite statuette dont ils ignoraient tout. Dans la calèche qui les emmenait en direction de Courage, où ils récupèreraient leur solde, ils purent apercevoir une dernière fois les bâtiments de la ville. En effet, depuis la mort de Stromme et le départ des Nagas, la brume qui encerclait la cité c'était enfin levée, permettant au soleil de réchauffer pour la premières fois depuis des années le bois vermoulus des habitations.
Le destin de la cité était incertain ... Nuls doutes qu'il faudrait du temps pour effacer des mémoires et des lieux les marques de cette infamant épisode. Cependant, certains villageois restaient optimistes. A présent libérés du joug du prédicateur fou, ils voyaient enfin clair pour la première fois depuis des lustres. Ils voulaient croire en la possibilité d'un avenir meilleur pour Port-Wessex.
Qui sait ? Peut-être le temps leur donnera t-il raison, une fois leur pénitence accompli. Après tout, la République était la nation de tout les possibles. Un peu de travail, un peu de chance, et toutes les opportunités s'offraient à vous.
Les cinq aventuriers pouvaient partir le cœur léger. Hava était sauve, déjà entre les mains des Pléïades de MAGIC, la secte était anéantis, les nagas partie sur d'autres rives et la cité, du moins ce qu'il en restait depuis le passage des Noirvitrail, sauve.
Ils avaient accomplis leur mission et bien plus encore. Ils pouvaient être fiers d'eux-même.
Petite explication :
- Rowena, Deurk et Athénaïs, vous gagnez en récompense en petite statuette à porter autour du coup, représentant Kaiyo.
Dans le cas de Deurk et Athénaïs, cette statuette vous octroi aisance aquatique, vous permettant de respirer sous l'eau, pour une durée d'une heure, uniquement si porté (a préciser en début de RP).
Dans le cas de Rowena, tu dispose déjà de cette capacité. Ainsi, la statuette réagit différent sur toi, t'accordons un "semi-don de métamorphose", si je puis dire. Tu peux acquérir les attributs de nagas de style griffes, crocs, etc ... Cela n'accorde pas de palier en terme de vitesse ou de force, mais je te fais confiance pour réussir à t'en servir efficacement si besoin est
Vous pouvez dès à présent poster la validation de cette PA, elle est officiellement TERMINEE.
Merci à vous trois pour cette aventure. C'était la première que j'orchestrais, j'espère donc qu'elle vous aura plus <3. Pour moi, cela aura été un véritable plaisir de vous avoir, vous m'aurez bien faire rien Même si je dois avouer que j'ai du le tordre l'esprit pour contrer vos actions x)
Vous pensiez que c'était terminé ? Allons ... Chaque bonne histoire s'achève toujours par un épilogue.
Alors que les agents du SCAR et de la GAR passaient au peigne fin les masures misérables de Port-Wessex, en quête de quelques autres cultistes ayant échappés à l'emprisonnement des Sœurs Noirvitrail, l'un d'entre eux courrait à travers la forêt qui bordait le village. Les sœurs auraient put facilement l'identifier, c'était celui qui lui avait craché dessus un peu plus tôt dans la soirée, puis qui avait refusé de leur livrer la moindre informations, une fois la tête dans le sable. Ayant réussi à se défaire de sa prison de sable par on ne sait quel miracle, il avait abandonné ses comparses, fuyant pour échapper à la justice de la République.
Ecartant buissons et branches sur son passages, il s'enfonça plus profondément encore dans la futaies, ignorant exactement vers quel destination il se dirigeait. Tout ce qui comptait, pour l'heure, c'était de mettre le plus de distance possible entre lui et les agents de la nation bleue.
Puis, au détour d'un chemin isolé, il tomba sur ... L'Enfant ?
Les yeux écarquillés, il l'observa quelques instants, alors que ce dernier s'amusait à danser et chanter autour d'un vieil arbre mort. Et dans le creux de cet arbre se trouvait ... La tête de Stromme ?! De sa petite voix fluette, le môme déclamait les vers d'une comptine anodine que chaque marmot de la République connaissait parfaitement.
- A la ronde, jolie ronde. Des bouquets pleins les poches. Cendres et cendres, nous tombons tous ...
Il ne sut pourquoi, mais des que ces premiers mots vinrent siffler dans son esprit, le villageois ne put plus défaire son regard de cette scène. En pleine tétanie, tout ce qu'il put faire, c'est écouter, encore, encore et encore, la comptine, tandis que les battements de son cœur s'amplifiaient. Peu à peu, les palpitations s'amplifièrent, jusqu'à ce qu'elles en viennent à camoufler le chant. Du coin de l'œil, il crut voir une silhouette à la crinière blonde passer à travers les arbres. Un rire vint percer la canopée, semblant distant et éthéré, et pourtant terriblement proche.
- Salut Billy, dit soudainement une voix à son oreille.
Le charme se rompit dans son cri, alors qu'il s'écriait de peur tout en tombant au sol, sa chute n'étant accompagnée que du rire joyeux de la soudaine apparition. Cette dernière, beauté divine à la peau de nacre, disposait pourtant, dans son regard, d'un brin de folie mortel qui pétrifiait sur le coup le cœur du villageois.
Elle s'approcha de lui, lentement, se mordillant légèrement les lèvres, comme si elle devait lutter contre une pulsion qui la dévorait de l'intérieur et qui, pourtant, lui procurait une intense satisfaction.
- On part en ballade ? Tu n'avais plus envie de me revoir ?
- Non ! Bien sur que non, madame ...
- Pourtant ... Tu sais très bien que notre petite maison se situe dans le sens inverse.
- Je ...
- Billy. Tu sais très bien que je déteste quand on me ment. Alors ... Ses yeux virèrent au rouge le plus carmin. DIS-MOI LA VERITE !
Les membres secoués de spasmes incontrôlable, Billy ne put rien faire alors que la belle apparition extirpait l'information de son cerveau, manœuvre visible à travers le filet de sang qui venait couler de ses narines. Il ne faisait aucun doute que l'opération ne se faisait pas de la manière la plus délicate possible et que, si pour obtenir les informations désirées, la femme devait le tuer, elle ferrait.
Heureusement pour la villageois, tout ce stoppa lorsqu'une nouvelle voix perça à travers les arbres.
- Mormo, ca suffit !
Un petit gémissement de déception plus tard, et l'homme fut libéré de l'emprise malsaine de la blonde. Dès lors, il put observer sa sauveuse. Ou plutôt, ses sauveuses : deux autres femmes qui semblaient partager un lien de parenté avec la blonde. Celle qui avait pris la parole, une allégorie de dignité et de prestance à la chevelure rousse, s'approcha de lui, comme le ferrait un bourreau avec un coupable.
- Répond à la question de ma sœur : où allais-tu ? Réclama t-elle d'un ton impérieux.
- Je ... Je ne sais pas vraiment. J'ai crut entendre Maitre Stromme parler une fois d'un "Nouvel Ordre". Je me disais ... Que je pourrais peut-être les prévenir ?
Derrière la rousse, la troisième sœur, une brune imposante, siffla de colère, vite rejointe par la blonde. Toutes deux désapprouvaient cette idée. Cela semblait également être le cas de la rousse, dont les yeux se figèrent dans une expression de dégout.
- Certainement pas, déclara t-elle. Le Nouvel Ordre ne doit rien savoir de ce que nous faisons. Ils n'ont jamais rien sut et ne saurons jamais rien ! Ils pourraient être tenté d'en informer la Maison Bleue. Non, non, non, tout cela restera entre nous.
- Mimie, que faisons-nous, alors ? Lui demanda sa sœur brune d'une voix attristée. Stromme devait nous donner les clés pour comprendre !
- Et il a lamentablement échoué, Empusa ! Pesta la rousse. Dire qu'il a réellement fini par croire aux mensonges qu'il a lui même inventé ... Comme quoi, "elle" avait raison : ne jamais laisser un shouméïen faire le travail qu'un républicain pourrait accomplir. Tu as bien fait de t'occuper de son cas, Mormo.
Dans un sourire magistral, la blonde s'inclina devant sa grande sœur, heureuse que son initiative lui ait attiré les félicitations de sa chère Mimie. A ses côtés, l'Enfant apparu, ce qu'elle accueillit en lui offrant une tape maternelle sur le crâne. Cependant, son sourire s'assombrit bien vite, alors qu'elle se devait de lui révéler une information des plus déplaisante.
- Ils vont transférer Hava à Magic, Lamia ...
L'ainée se stoppa net, se poing se crispant peu à peu alors qu'elle digérait l'information. Voila qui était ... Contrariant. Les cieux se couvrirent d'un lourd manteau noir, tandis que le tonnerre grondait au loin.
- Il va falloir la mettre au courant ... Finit-elle par dire, d'un ton particulièrement agacé, aussitôt accompagnée par les sifflements de ses soeurs. Mormo, peux-tu ... ?
Désireuse de faire plaisir à sa sœur, la blonde accepta immédiatement dans un franc éclat de rire et se baissa pour chuchoter à l'oreille de l'enfant. Dès qu'elle eu fini de lui donner ses ordres, l'illusion infantile disparu dans un souffle d'air.
- Il reste encore à s'occuper de Port-Wessex, susurra Lamia dans un sourire malsain.
Gloussante de plaisir, les deux autres sœurs se joignirent à elle, posant chacun une main sur une des épaules de l'ainée. Tout en commençant à ce balancer de gauche et de droite, Mormo et Empousa tinrent chacun une note différente, alors que Lamia, pour sa part, porta simplement sa paume à sa bouche.
- Va et accomplis ton œuvre.
Un simple souffle et un vent verdâtre s'envola de sa main, en direction de Port-Wessex. Immédiatement, les trois sœurs éclatèrent de rire. Ces rires, ce furent les dernières sons que purent entendre toutes les âmes se trouvant à Port-Wessex. Un nuage poisseux, olivâtre et acide s'abattit sur le village, transportant avec lui les germes de centaines de maladies. Durant quelques instants, seuls les cris de peur et de douleur percèrent la brume factice. Peu à peu, leur intensité diminua, jusqu'à n'être que de simples gémissements qui, inéluctablement, finissait par s'arrêter, eux-aussi. En à peine quelques minutes, l'ensemble des habitants de Port-Wessex, hommes, femmes, enfants, vieillards, civils, militaires, agents du SCAR ... Tous périrent, sans la moindre exception.
L'équipe suivante qui serait envoyée découvrirait rapidement la nature du mal pesant sur la cité portuaire. Elle en informerait la Maison Bleue, qui y enverrait des agents de MAGIC. Ces derniers établiraient l'impossibilité de pénétrer le périmètre, ainsi la République établirait une zone de quarantaine autour de ce qui fut, jadis, une ville prospère, la condamnant à l'oubli.
Les trois sœurs, pour leur part, se réjouissaient bruyamment, les deux cadettes félicitant l'ainée.
- Je n'ai rien perdu de mon talent, mes sœurs !
- Tu as toujours été la plus puissante d'entre nous, je suis jalouse, lui déclara la brune.
L'Enfant réapparu au côté de la blonde. Celle-ci n'eut qu'à le regarder et elle comprit.
- Mes Sœurs ... "Elle" désire nous voir. Maintenant.
Empousa accueillit cette annonce dans un grognement inhumain, tandis que Lamia se contenta de serrer les dents.
- Très bien. Allons-y.
- Et que faisons-nous de lui ? Lui demanda la brune tout en désignant Billy du doigt.
Totalement surprise, l'ainée tourna son visage en direction du villageois, qui n'avait pas bouché tout ce temps, bien trop terrifié par les sœurs.
- Ciel ! Je l'avais oublié, celui-là. On a plus le temps de s'amuser, donc je te le donne, Pusa. Momo, suis-moi.
La Blonde et la Rousse s'éloignèrent alors, laissant leur sœur se rapprocher doucement du tavernier. Ce dernier, les membres tremblants de plus en plus fort, ne put que constater avec une terreur grandissante que plus Empusa s'approchait de lui, plus le sourire qui lui barrait le visage s'agrandissait, jusqu'à littéralement fendre ses joues. Et plus elle s'approchait, plus il pouvait distinguer les crocs qui avaient prit la place de ses dents.
- Tu te souviens toujours du chemin pour la Mairie ? Demanda Lamia à Mormo.
- Evidemment, que crois-tu ?
Un dernier cri perça la canopée, celui de Billy le Tavernier, dont on ne retrouva qu'un corps disloqué, une expression de terreur intense peinte sur le visage. Parfaitement indifférentes, elles continuèrent à discuter.
- J'en crois que tu connais un peu trop le chemin de son bureau. Cette garce te fait tourner de l'œil.
- Ma soeur ! S'insurgea la blonde. Laisses-moi en profiter. Ce n'est pas tout les jours que je peux aller rencontrer une Mairesse !
Le destin de la cité était incertain ... Nuls doutes qu'il faudrait du temps pour effacer des mémoires et des lieux les marques de cette infamant épisode. Cependant, certains villageois restaient optimistes. A présent libérés du joug du prédicateur fou, ils voyaient enfin clair pour la première fois depuis des lustres. Ils voulaient croire en la possibilité d'un avenir meilleur pour Port-Wessex.
Qui sait ? Peut-être le temps leur donnera t-il raison, une fois leur pénitence accompli. Après tout, la République était la nation de tout les possibles. Un peu de travail, un peu de chance, et toutes les opportunités s'offraient à vous.
Les cinq aventuriers pouvaient partir le cœur léger. Hava était sauve, déjà entre les mains des Pléïades de MAGIC, la secte était anéantis, les nagas partie sur d'autres rives et la cité, du moins ce qu'il en restait depuis le passage des Noirvitrail, sauve.
Ils avaient accomplis leur mission et bien plus encore. Ils pouvaient être fiers d'eux-même.
Petite explication :
- Rowena, Deurk et Athénaïs, vous gagnez en récompense en petite statuette à porter autour du coup, représentant Kaiyo.
Dans le cas de Deurk et Athénaïs, cette statuette vous octroi aisance aquatique, vous permettant de respirer sous l'eau, pour une durée d'une heure, uniquement si porté (a préciser en début de RP).
Dans le cas de Rowena, tu dispose déjà de cette capacité. Ainsi, la statuette réagit différent sur toi, t'accordons un "semi-don de métamorphose", si je puis dire. Tu peux acquérir les attributs de nagas de style griffes, crocs, etc ... Cela n'accorde pas de palier en terme de vitesse ou de force, mais je te fais confiance pour réussir à t'en servir efficacement si besoin est
Vous pouvez dès à présent poster la validation de cette PA, elle est officiellement TERMINEE.
Merci à vous trois pour cette aventure. C'était la première que j'orchestrais, j'espère donc qu'elle vous aura plus <3. Pour moi, cela aura été un véritable plaisir de vous avoir, vous m'aurez bien faire rien Même si je dois avouer que j'ai du le tordre l'esprit pour contrer vos actions x)
Vous pensiez que c'était terminé ? Allons ... Chaque bonne histoire s'achève toujours par un épilogue.
Alors que les agents du SCAR et de la GAR passaient au peigne fin les masures misérables de Port-Wessex, en quête de quelques autres cultistes ayant échappés à l'emprisonnement des Sœurs Noirvitrail, l'un d'entre eux courrait à travers la forêt qui bordait le village. Les sœurs auraient put facilement l'identifier, c'était celui qui lui avait craché dessus un peu plus tôt dans la soirée, puis qui avait refusé de leur livrer la moindre informations, une fois la tête dans le sable. Ayant réussi à se défaire de sa prison de sable par on ne sait quel miracle, il avait abandonné ses comparses, fuyant pour échapper à la justice de la République.
Ecartant buissons et branches sur son passages, il s'enfonça plus profondément encore dans la futaies, ignorant exactement vers quel destination il se dirigeait. Tout ce qui comptait, pour l'heure, c'était de mettre le plus de distance possible entre lui et les agents de la nation bleue.
Puis, au détour d'un chemin isolé, il tomba sur ... L'Enfant ?
Les yeux écarquillés, il l'observa quelques instants, alors que ce dernier s'amusait à danser et chanter autour d'un vieil arbre mort. Et dans le creux de cet arbre se trouvait ... La tête de Stromme ?! De sa petite voix fluette, le môme déclamait les vers d'une comptine anodine que chaque marmot de la République connaissait parfaitement.
- A la ronde, jolie ronde. Des bouquets pleins les poches. Cendres et cendres, nous tombons tous ...
Il ne sut pourquoi, mais des que ces premiers mots vinrent siffler dans son esprit, le villageois ne put plus défaire son regard de cette scène. En pleine tétanie, tout ce qu'il put faire, c'est écouter, encore, encore et encore, la comptine, tandis que les battements de son cœur s'amplifiaient. Peu à peu, les palpitations s'amplifièrent, jusqu'à ce qu'elles en viennent à camoufler le chant. Du coin de l'œil, il crut voir une silhouette à la crinière blonde passer à travers les arbres. Un rire vint percer la canopée, semblant distant et éthéré, et pourtant terriblement proche.
- Salut Billy, dit soudainement une voix à son oreille.
Le charme se rompit dans son cri, alors qu'il s'écriait de peur tout en tombant au sol, sa chute n'étant accompagnée que du rire joyeux de la soudaine apparition. Cette dernière, beauté divine à la peau de nacre, disposait pourtant, dans son regard, d'un brin de folie mortel qui pétrifiait sur le coup le cœur du villageois.
Elle s'approcha de lui, lentement, se mordillant légèrement les lèvres, comme si elle devait lutter contre une pulsion qui la dévorait de l'intérieur et qui, pourtant, lui procurait une intense satisfaction.
- On part en ballade ? Tu n'avais plus envie de me revoir ?
- Non ! Bien sur que non, madame ...
- Pourtant ... Tu sais très bien que notre petite maison se situe dans le sens inverse.
- Je ...
- Billy. Tu sais très bien que je déteste quand on me ment. Alors ... Ses yeux virèrent au rouge le plus carmin. DIS-MOI LA VERITE !
Les membres secoués de spasmes incontrôlable, Billy ne put rien faire alors que la belle apparition extirpait l'information de son cerveau, manœuvre visible à travers le filet de sang qui venait couler de ses narines. Il ne faisait aucun doute que l'opération ne se faisait pas de la manière la plus délicate possible et que, si pour obtenir les informations désirées, la femme devait le tuer, elle ferrait.
Heureusement pour la villageois, tout ce stoppa lorsqu'une nouvelle voix perça à travers les arbres.
- Mormo, ca suffit !
Un petit gémissement de déception plus tard, et l'homme fut libéré de l'emprise malsaine de la blonde. Dès lors, il put observer sa sauveuse. Ou plutôt, ses sauveuses : deux autres femmes qui semblaient partager un lien de parenté avec la blonde. Celle qui avait pris la parole, une allégorie de dignité et de prestance à la chevelure rousse, s'approcha de lui, comme le ferrait un bourreau avec un coupable.
- Répond à la question de ma sœur : où allais-tu ? Réclama t-elle d'un ton impérieux.
- Je ... Je ne sais pas vraiment. J'ai crut entendre Maitre Stromme parler une fois d'un "Nouvel Ordre". Je me disais ... Que je pourrais peut-être les prévenir ?
Derrière la rousse, la troisième sœur, une brune imposante, siffla de colère, vite rejointe par la blonde. Toutes deux désapprouvaient cette idée. Cela semblait également être le cas de la rousse, dont les yeux se figèrent dans une expression de dégout.
- Certainement pas, déclara t-elle. Le Nouvel Ordre ne doit rien savoir de ce que nous faisons. Ils n'ont jamais rien sut et ne saurons jamais rien ! Ils pourraient être tenté d'en informer la Maison Bleue. Non, non, non, tout cela restera entre nous.
- Mimie, que faisons-nous, alors ? Lui demanda sa sœur brune d'une voix attristée. Stromme devait nous donner les clés pour comprendre !
- Et il a lamentablement échoué, Empusa ! Pesta la rousse. Dire qu'il a réellement fini par croire aux mensonges qu'il a lui même inventé ... Comme quoi, "elle" avait raison : ne jamais laisser un shouméïen faire le travail qu'un républicain pourrait accomplir. Tu as bien fait de t'occuper de son cas, Mormo.
Dans un sourire magistral, la blonde s'inclina devant sa grande sœur, heureuse que son initiative lui ait attiré les félicitations de sa chère Mimie. A ses côtés, l'Enfant apparu, ce qu'elle accueillit en lui offrant une tape maternelle sur le crâne. Cependant, son sourire s'assombrit bien vite, alors qu'elle se devait de lui révéler une information des plus déplaisante.
- Ils vont transférer Hava à Magic, Lamia ...
L'ainée se stoppa net, se poing se crispant peu à peu alors qu'elle digérait l'information. Voila qui était ... Contrariant. Les cieux se couvrirent d'un lourd manteau noir, tandis que le tonnerre grondait au loin.
- Il va falloir la mettre au courant ... Finit-elle par dire, d'un ton particulièrement agacé, aussitôt accompagnée par les sifflements de ses soeurs. Mormo, peux-tu ... ?
Désireuse de faire plaisir à sa sœur, la blonde accepta immédiatement dans un franc éclat de rire et se baissa pour chuchoter à l'oreille de l'enfant. Dès qu'elle eu fini de lui donner ses ordres, l'illusion infantile disparu dans un souffle d'air.
- Il reste encore à s'occuper de Port-Wessex, susurra Lamia dans un sourire malsain.
Gloussante de plaisir, les deux autres sœurs se joignirent à elle, posant chacun une main sur une des épaules de l'ainée. Tout en commençant à ce balancer de gauche et de droite, Mormo et Empousa tinrent chacun une note différente, alors que Lamia, pour sa part, porta simplement sa paume à sa bouche.
- Va et accomplis ton œuvre.
Un simple souffle et un vent verdâtre s'envola de sa main, en direction de Port-Wessex. Immédiatement, les trois sœurs éclatèrent de rire. Ces rires, ce furent les dernières sons que purent entendre toutes les âmes se trouvant à Port-Wessex. Un nuage poisseux, olivâtre et acide s'abattit sur le village, transportant avec lui les germes de centaines de maladies. Durant quelques instants, seuls les cris de peur et de douleur percèrent la brume factice. Peu à peu, leur intensité diminua, jusqu'à n'être que de simples gémissements qui, inéluctablement, finissait par s'arrêter, eux-aussi. En à peine quelques minutes, l'ensemble des habitants de Port-Wessex, hommes, femmes, enfants, vieillards, civils, militaires, agents du SCAR ... Tous périrent, sans la moindre exception.
L'équipe suivante qui serait envoyée découvrirait rapidement la nature du mal pesant sur la cité portuaire. Elle en informerait la Maison Bleue, qui y enverrait des agents de MAGIC. Ces derniers établiraient l'impossibilité de pénétrer le périmètre, ainsi la République établirait une zone de quarantaine autour de ce qui fut, jadis, une ville prospère, la condamnant à l'oubli.
Les trois sœurs, pour leur part, se réjouissaient bruyamment, les deux cadettes félicitant l'ainée.
- Je n'ai rien perdu de mon talent, mes sœurs !
- Tu as toujours été la plus puissante d'entre nous, je suis jalouse, lui déclara la brune.
L'Enfant réapparu au côté de la blonde. Celle-ci n'eut qu'à le regarder et elle comprit.
- Mes Sœurs ... "Elle" désire nous voir. Maintenant.
Empousa accueillit cette annonce dans un grognement inhumain, tandis que Lamia se contenta de serrer les dents.
- Très bien. Allons-y.
- Et que faisons-nous de lui ? Lui demanda la brune tout en désignant Billy du doigt.
Totalement surprise, l'ainée tourna son visage en direction du villageois, qui n'avait pas bouché tout ce temps, bien trop terrifié par les sœurs.
- Ciel ! Je l'avais oublié, celui-là. On a plus le temps de s'amuser, donc je te le donne, Pusa. Momo, suis-moi.
La Blonde et la Rousse s'éloignèrent alors, laissant leur sœur se rapprocher doucement du tavernier. Ce dernier, les membres tremblants de plus en plus fort, ne put que constater avec une terreur grandissante que plus Empusa s'approchait de lui, plus le sourire qui lui barrait le visage s'agrandissait, jusqu'à littéralement fendre ses joues. Et plus elle s'approchait, plus il pouvait distinguer les crocs qui avaient prit la place de ses dents.
- Tu te souviens toujours du chemin pour la Mairie ? Demanda Lamia à Mormo.
- Evidemment, que crois-tu ?
Un dernier cri perça la canopée, celui de Billy le Tavernier, dont on ne retrouva qu'un corps disloqué, une expression de terreur intense peinte sur le visage. Parfaitement indifférentes, elles continuèrent à discuter.
- J'en crois que tu connais un peu trop le chemin de son bureau. Cette garce te fait tourner de l'œil.
- Ma soeur ! S'insurgea la blonde. Laisses-moi en profiter. Ce n'est pas tout les jours que je peux aller rencontrer une Mairesse !
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