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Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Les trois jeunes femmes finirent de s’équiper de leur arbalète de poing, profitant du fait que la jeune villageoise regarde ailleurs pour les cacher sous leurs manteaux de pluie. Athénaïs écoutait d’une oreille attentive ce qu’il se passait sur le pas de la porte tandis que sa sœur tentait d’apercevoir la procession se diriger vers l’océan. Mais à cette distance, impossible de les retrouver tant la purée de pois qui imprégnait les lieux semblait tenace. Impossible dans ces conditions de se positionner en hauteur en cas de grabuge. Le groupe aurait tôt fait de se retrouver encerclé sans le savoir.
Théodora referma doucement le couvercle de la malle de voyage et ajusta son carquois de carreaux avant de verrouiller le cadenas. Sa sœur ne perdit pas son temps et se faufila entre Rowena et Hava pour attendre dans le couloir humide.
« Rowena, Deurk, … vous pensez sincèrement qu’elle ne risque pas de nous balancer ? Je n’aimerai pas me retrouver avec un couteau dans le dos au réveil …déclara Eulalie sur un ton suspicieux en ouvrant le canal télépathique. »
Ses deux sœurs la rejoignirent dans le couloir et patientèrent quelques instants avant de descendre dans la salle principale de l’auberge, laissant Rowena et Deurk en finir avec la jeune femme.
Théodora referma doucement le couvercle de la malle de voyage et ajusta son carquois de carreaux avant de verrouiller le cadenas. Sa sœur ne perdit pas son temps et se faufila entre Rowena et Hava pour attendre dans le couloir humide.
« Rowena, Deurk, … vous pensez sincèrement qu’elle ne risque pas de nous balancer ? Je n’aimerai pas me retrouver avec un couteau dans le dos au réveil …déclara Eulalie sur un ton suspicieux en ouvrant le canal télépathique. »
Ses deux sœurs la rejoignirent dans le couloir et patientèrent quelques instants avant de descendre dans la salle principale de l’auberge, laissant Rowena et Deurk en finir avec la jeune femme.
Affilié à la République
Koraki Exousia
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crédits : 8505
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Mal en prit au Directeur de la puissante Banque des Chaînes. Si Hava fut initialement d’accord qu’il pose ses mains sur son ventre, malgré le dégoût qu’elle pouvait ressentir envers les gens de cette race, à peine y apposa t-il un doigt qu’elle hurla. Reculant de quelques, elle se laissa aller à la panique, criant à s’en briser la voix que son enfant devait être protégé, se plaquant les mains contre ses tempes et se recroquevillant au sol.
A peine Deurk commença t-il à voir les premières images suite à sa tentative qu'il fut envahit par un torrent de souvenirs chaotiques et violents. Peur, colère, désespoir, espoir, joie, tristesse, tout ce mélangeaient, se regroupaient et s'éloignaient dans un ballet désharmonisé duquel il ne pouvait ressortir aucune information concrète, ce n'était celle que l'on pouvait déduire d'un esprit si perturbé. Un mal de tête s'empara du gobelin, si puissant et vif que ce dernier dût se détourner de la conversation quelques instants pour ne pas tout simplement faillir.
Du fait du lien télépathique qu'Athénaïs avait crée avec ses deux compagnons, elle comme Rowena subir également le contre-coup de ce retour. Si elles n'en furent pas d'égales victimes comme Deurk, une douleur certaine vint rapidement leur transpercer le crâne, les faisant légèrement tressaillir.
Une vérité s’imposa cependant aux trois protagonistes : l’esprit d’Hava était fracturé, certes, mais surtout protégé. Elle avait des informations dont elle ne semblait même pas avoir conscience, alors que son humeur changeait une nouvelle du tout au tout. Pour sa part, elle c’était relevée, semblant ne rien avoir remarqué et se contentant de répondre aimablement aux questions qu'on lui avait posé, comme si sa panique d’il y’ a quelques instants n’avait jamais eut lieu.
- Oh ... Rien de bien spectaculaire, je le crains, dit-elle d'une voix déçue. Des prières, des incantations divines, des Te Deum, le genre de chose que l'on doit sûrement voir à Shoumeï, j'imagine ?
C'était dire l'isolement du Port-Wessex de ces dernières années, pour qu'ils ne soient même pas au courant que la Nation de Shoumeï n'était plus que ruines fumantes et infestées de monstres et de morts. La question de Rowena lui fut absolument délicieuse, car un large sourire s'afficha.
- Oui, vous pourrez le constater par vous même ! Et qui sait ... Peut-être trouverez la Foi, vous aussi ? Venez, je vous y conduit.
Et sans plus attendre, elle tourna les talons pour les mener jusqu’à la plage de Port-Wessex, où c’était regroupé la quasi-totalité du village. Le long de la route qui les y conduisit, les cinq compagnons purent constater que la brume qui recouvrait le village semblait n’être localisée que dans la ville proprement dites. L’Océan, au loin, en semblait parfaitement vierge. La lune s’y reflétait paisiblement, tant et si bien qu’il ne suffirait que de peu de chose pour oublier les mystères et le délabrement de cette ville. Délabrement d’autant plus visible dans sa partie portuaire, car presque tout les navires (si l’on pouvait considérer ces rafiots pourris et transit de vers comme tels) semblaient bien incapable de prendre le large ou d’être d’une quelconque utilité aux marins. La moisissure y était implanté dans les moindres recoins, faisant paraître le bois dont ils étaient fait comme de vulgaire algues.
Cependant, il était un détail qui n’échappa pas aux envoyés du SCAR : les quelques embarcations à côtés desquels ils passaient portaient toutes d’infamantes marque de griffures.
Ils ne purent cependant s’y attarder, car Hava les pressa d’un ton enjoué de se dépêcher s’ils ne voulaient pas manquer la libation.
Finalement, ils arrivèrent sur la plage, occupés par une cinquantaine de villageois. Et là, trônant sur un petit promontoire rocher, sa robe grise ballottée par le vent, Stromme s’adressait à la foule de toute sa splendeur.
- Merci Père-Océan pour notre Communauté, où nous vivons ensemble pour te prier, te louer, te célébrer.
Elle est la présence du grand Temple au cœur de notre ville.
Que notre communauté, sanctifié par notre Mère-des-Abysses, soit la communauté que requiert notre Maître.
Ô Glorieux Père-Océan, Ô Divine Mère-des-Abysses, rassemblez tous les cœurs autour de ce Calice, qu’ils accorde à ta Parole et à l’adoration eucharistique que nous apprêtons à faire la priorité afin de se laisser transformer par vos grâces.
Que notre communauté porte les fruits de vos sainteté. Offrez-lui toujours un prêtre à sa tête …
A tour de rôle, les officiants buvaient le contenant d’un calice en aleurolite, célébrant dans une douce folie religieuse les paroles saintes de cet homme que l’on ne pouvait qualifier de Maire. Les corps de certains tanguaient de gauche et de droite, envahit d’une agréable et dévote frénésie qui les faisait agir comme les marées, espérant par là se rapprocher de cet élément sacré qu’était la Mer. D’autres répétaient en boucle les paroles de Stromme, comme si ce simple fait allait finir par leur révéler le sens profond et divin de ces mots. Quelqu’un en vinrent même à s’évanouir, tant le flux d’émotions qui les assiégeaient était puissant.
Et fendant la foule avec un sourire rayonnant au visage, Hava s’approcha du prêtre avec un respect sacerdotal. Ce fut lui qui l’a remarqua, avant de lever ses yeux en direction des étrangers qu’elle avait conduit jusqu’ici. Son visage se para également d’un sourire, alors qu’il invita la jeune femme enceinte à se le rejoindre sur son rocher, posant paternellement une main sur son ventre et une autre sur son épaule. Elle, pour sa part, enlaça le vieil homme avec affection.
- Mes amis, quand je vous ais dit que nous ne retrouverions demain, je pensais « après le lever du soleil », pas « après minuit ». Mais c’est de ma faute, j’aurais dut être précis … Cela ne fait rien, rejoignez-nous, mes amis, et communiez avec nous. Que puis-je faire pour vous ?
Un petit tapotement vint perturber l’épaule d’Athénaïs, désirant attirer son attention. Si elle y répondait, elle constaterais que ce n’était qu’un enfant qui lui tendait le Calice avec lequel les croyants avaient communiez. Avec insistance, il l’invita à en boire le breuvage, qu’elle remarquerait être de la même couleur que l’océan.
A peine Deurk commença t-il à voir les premières images suite à sa tentative qu'il fut envahit par un torrent de souvenirs chaotiques et violents. Peur, colère, désespoir, espoir, joie, tristesse, tout ce mélangeaient, se regroupaient et s'éloignaient dans un ballet désharmonisé duquel il ne pouvait ressortir aucune information concrète, ce n'était celle que l'on pouvait déduire d'un esprit si perturbé. Un mal de tête s'empara du gobelin, si puissant et vif que ce dernier dût se détourner de la conversation quelques instants pour ne pas tout simplement faillir.
Du fait du lien télépathique qu'Athénaïs avait crée avec ses deux compagnons, elle comme Rowena subir également le contre-coup de ce retour. Si elles n'en furent pas d'égales victimes comme Deurk, une douleur certaine vint rapidement leur transpercer le crâne, les faisant légèrement tressaillir.
Une vérité s’imposa cependant aux trois protagonistes : l’esprit d’Hava était fracturé, certes, mais surtout protégé. Elle avait des informations dont elle ne semblait même pas avoir conscience, alors que son humeur changeait une nouvelle du tout au tout. Pour sa part, elle c’était relevée, semblant ne rien avoir remarqué et se contentant de répondre aimablement aux questions qu'on lui avait posé, comme si sa panique d’il y’ a quelques instants n’avait jamais eut lieu.
- Oh ... Rien de bien spectaculaire, je le crains, dit-elle d'une voix déçue. Des prières, des incantations divines, des Te Deum, le genre de chose que l'on doit sûrement voir à Shoumeï, j'imagine ?
C'était dire l'isolement du Port-Wessex de ces dernières années, pour qu'ils ne soient même pas au courant que la Nation de Shoumeï n'était plus que ruines fumantes et infestées de monstres et de morts. La question de Rowena lui fut absolument délicieuse, car un large sourire s'afficha.
- Oui, vous pourrez le constater par vous même ! Et qui sait ... Peut-être trouverez la Foi, vous aussi ? Venez, je vous y conduit.
Et sans plus attendre, elle tourna les talons pour les mener jusqu’à la plage de Port-Wessex, où c’était regroupé la quasi-totalité du village. Le long de la route qui les y conduisit, les cinq compagnons purent constater que la brume qui recouvrait le village semblait n’être localisée que dans la ville proprement dites. L’Océan, au loin, en semblait parfaitement vierge. La lune s’y reflétait paisiblement, tant et si bien qu’il ne suffirait que de peu de chose pour oublier les mystères et le délabrement de cette ville. Délabrement d’autant plus visible dans sa partie portuaire, car presque tout les navires (si l’on pouvait considérer ces rafiots pourris et transit de vers comme tels) semblaient bien incapable de prendre le large ou d’être d’une quelconque utilité aux marins. La moisissure y était implanté dans les moindres recoins, faisant paraître le bois dont ils étaient fait comme de vulgaire algues.
Cependant, il était un détail qui n’échappa pas aux envoyés du SCAR : les quelques embarcations à côtés desquels ils passaient portaient toutes d’infamantes marque de griffures.
Ils ne purent cependant s’y attarder, car Hava les pressa d’un ton enjoué de se dépêcher s’ils ne voulaient pas manquer la libation.
Finalement, ils arrivèrent sur la plage, occupés par une cinquantaine de villageois. Et là, trônant sur un petit promontoire rocher, sa robe grise ballottée par le vent, Stromme s’adressait à la foule de toute sa splendeur.
- Merci Père-Océan pour notre Communauté, où nous vivons ensemble pour te prier, te louer, te célébrer.
Elle est la présence du grand Temple au cœur de notre ville.
Que notre communauté, sanctifié par notre Mère-des-Abysses, soit la communauté que requiert notre Maître.
Ô Glorieux Père-Océan, Ô Divine Mère-des-Abysses, rassemblez tous les cœurs autour de ce Calice, qu’ils accorde à ta Parole et à l’adoration eucharistique que nous apprêtons à faire la priorité afin de se laisser transformer par vos grâces.
Que notre communauté porte les fruits de vos sainteté. Offrez-lui toujours un prêtre à sa tête …
A tour de rôle, les officiants buvaient le contenant d’un calice en aleurolite, célébrant dans une douce folie religieuse les paroles saintes de cet homme que l’on ne pouvait qualifier de Maire. Les corps de certains tanguaient de gauche et de droite, envahit d’une agréable et dévote frénésie qui les faisait agir comme les marées, espérant par là se rapprocher de cet élément sacré qu’était la Mer. D’autres répétaient en boucle les paroles de Stromme, comme si ce simple fait allait finir par leur révéler le sens profond et divin de ces mots. Quelqu’un en vinrent même à s’évanouir, tant le flux d’émotions qui les assiégeaient était puissant.
Et fendant la foule avec un sourire rayonnant au visage, Hava s’approcha du prêtre avec un respect sacerdotal. Ce fut lui qui l’a remarqua, avant de lever ses yeux en direction des étrangers qu’elle avait conduit jusqu’ici. Son visage se para également d’un sourire, alors qu’il invita la jeune femme enceinte à se le rejoindre sur son rocher, posant paternellement une main sur son ventre et une autre sur son épaule. Elle, pour sa part, enlaça le vieil homme avec affection.
- Mes amis, quand je vous ais dit que nous ne retrouverions demain, je pensais « après le lever du soleil », pas « après minuit ». Mais c’est de ma faute, j’aurais dut être précis … Cela ne fait rien, rejoignez-nous, mes amis, et communiez avec nous. Que puis-je faire pour vous ?
Un petit tapotement vint perturber l’épaule d’Athénaïs, désirant attirer son attention. Si elle y répondait, elle constaterais que ce n’était qu’un enfant qui lui tendait le Calice avec lequel les croyants avaient communiez. Avec insistance, il l’invita à en boire le breuvage, qu’elle remarquerait être de la même couleur que l’océan.
- Conséquences de la Lecture de l'Esprit échouée ::
Du fait de l'échec critique de Deurk, un mal de crâne vous frappe tout les trois : Fort pour Deurk, Modéré pour Rowena et Athénaïs.
De plus, ce contre-coup n'est pas sans conséquences pour vous :
- Deurk, le mal est suffisamment puissant pour t'empêcher d'utiliser tes magies à ton plein potentiel. Pour l'heure, tes Magies sont bloqués au Palier I.
- Rowena et Athénaïs, vos magies sont également restreinte, mais au Palier II.
Ils vous sera communiqué plus tard lorsque ce mal cessera de vous limiter.
Bonne chance !
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Les trois sœurs sursautèrent lorsque la douleur vint leur transpercer le crâne. S’il ne leur fallut qu’une dizaine de secondes pour reprendre leurs esprits, elles n’eurent besoin que d’une seule seconde pour lancer des regards sombres à Deurk Palpeplatine. Oh, il n’avait pas besoin de jouer l’innocent, elles savaient parfaitement ce qu’il venait de faire, et même si elles n’étaient pas adeptes de cette magie, elles en connaissaient parfaitement les implications. Et ce qu’il venait de faire était répugnant à leurs yeux.
Les sœurs restèrent en retrait pour ne pas perturber la demoiselle plus que de raison. Toute tentative d’en savoir plus aurait créé un blocage encore plus grand et aurait entraîné des répercussions indésirables. Hava avait hurlé, et les trois sœurs prièrent la Lune pour que personne ne l’entende. Il aurait été compliqué d’expliquer … la situation … à ces villageois superstitieux et en colère. Les demoiselles serrèrent les poings et se regardèrent avec la complicité qui les caractérisait. Deurk avait merdé dans les grandes largeurs … et elles ne se feraient pas prier pour le lui faire remarquer.
La villageoise engrossée descendit les marches de l’escalier pour les attendre dans la grande salle. Athénaïs ne perdit pas un seul instant et profita de la disparition momentanée d’Hava pour attraper le gobelin par le col et le repousser dans la chambre. Les trois demoiselles se positionnèrent devant le gobelin et lui passèrent un savon :
« Palpeplatine … Votre comportement est …
- Méprisable.
- Honteux.
- Utiliser la lecture mentale sur une personne non consentante …
- C’est inacceptable.
- Avez-vous pensé à sa vie privée un seul instant ?
- Vous savez pourtant que nous marchons sur des œufs.
- Pour qui vous prenez-vous ?
- L’esprit humain n’est pas quelque chose avec lequel vous pouvez jouer !
- Vous auriez pu la tuer.
- Ou pire !
- J’espère que vous avez perdu quelques neurones mais qu’il vous en reste assez pour imprimer ceci dans votre crâne. Ne touchez pas à l’esprit des gens. Restez en-dehors de leur tête ! »
Les trois demoiselles, furibondes, sortirent de la chambre, passant devant Rowena sans s’attarder et rejoignirent la villageoise. Les lois de la République étaient pourtant claires. Il était parfaitement interdit d’utiliser la magie pour lire les esprits des gens. Cela constituait une violation de la vie privée … et une intrusion pouvant endommager la psyché des individus dans le pire des cas. Athénaïs avait déjà eu à subir ce genre de chose lors de son entrée dans l’armée et lors de ses montées en grade. Devoir s’expliquer sur la présence de ses six sœurs dans sa cervelle n’avait pas été la partie la plus plaisante des entretiens et lui laissait toujours l’impression d’avoir été souillée. Tout le monde avait ses secrets et il était de bon ton de ne pas chercher à sans cesse les déballer aux yeux des autres.
Les sœurs restèrent en retrait pour ne pas perturber la demoiselle plus que de raison. Toute tentative d’en savoir plus aurait créé un blocage encore plus grand et aurait entraîné des répercussions indésirables. Hava avait hurlé, et les trois sœurs prièrent la Lune pour que personne ne l’entende. Il aurait été compliqué d’expliquer … la situation … à ces villageois superstitieux et en colère. Les demoiselles serrèrent les poings et se regardèrent avec la complicité qui les caractérisait. Deurk avait merdé dans les grandes largeurs … et elles ne se feraient pas prier pour le lui faire remarquer.
La villageoise engrossée descendit les marches de l’escalier pour les attendre dans la grande salle. Athénaïs ne perdit pas un seul instant et profita de la disparition momentanée d’Hava pour attraper le gobelin par le col et le repousser dans la chambre. Les trois demoiselles se positionnèrent devant le gobelin et lui passèrent un savon :
« Palpeplatine … Votre comportement est …
- Méprisable.
- Honteux.
- Utiliser la lecture mentale sur une personne non consentante …
- C’est inacceptable.
- Avez-vous pensé à sa vie privée un seul instant ?
- Vous savez pourtant que nous marchons sur des œufs.
- Pour qui vous prenez-vous ?
- L’esprit humain n’est pas quelque chose avec lequel vous pouvez jouer !
- Vous auriez pu la tuer.
- Ou pire !
- J’espère que vous avez perdu quelques neurones mais qu’il vous en reste assez pour imprimer ceci dans votre crâne. Ne touchez pas à l’esprit des gens. Restez en-dehors de leur tête ! »
Les trois demoiselles, furibondes, sortirent de la chambre, passant devant Rowena sans s’attarder et rejoignirent la villageoise. Les lois de la République étaient pourtant claires. Il était parfaitement interdit d’utiliser la magie pour lire les esprits des gens. Cela constituait une violation de la vie privée … et une intrusion pouvant endommager la psyché des individus dans le pire des cas. Athénaïs avait déjà eu à subir ce genre de chose lors de son entrée dans l’armée et lors de ses montées en grade. Devoir s’expliquer sur la présence de ses six sœurs dans sa cervelle n’avait pas été la partie la plus plaisante des entretiens et lui laissait toujours l’impression d’avoir été souillée. Tout le monde avait ses secrets et il était de bon ton de ne pas chercher à sans cesse les déballer aux yeux des autres.
Invité
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Un frisson remonta le long du dos de la Limier qui se raidit et elle failli se fermer en ressentant l'intrusion télépathique. Par miracle conte tenue de sa paranoïa habituelle, elle parvint à entendre la phrase de la façonneuse jusqu'au bout... Comme s'il était question de dormir tous en même temps. C'est vrai qu'elle ne leur avait pas donné les principes de bases, pensant à tord qu'en tant que mage passé par la case armée et volontaire ayant été à Maël, ils avaient un minimum de réflexes de survies en milieu hostile. Elle nota silencieusement la question pour qu'ils en parle une fois qu'ils auraient un peu plus de temps.
... Mal lui en prit. Une douleur vive lui transperça les tempes et elle se ferma immédiatement à la voix... Mais la connexion tenait bon. Elle serra les dents, regrettant amèrement de ne pas avoir attendue d'avoir entièrement récupérer ses capacités psychiques pour accepter cette mission. Si la plupart d'entre elles étaient revenues, la protection mentale lui posait toujours un soucis et ce qui jadis était un solide bouclier n'était plus qu'une feuille aisément franchissable. Quant à la télépathie, ne travaillant que rarement en groupe de plus de deux et n'étant pas quelque chose de couramment utilisé dans les soins, elle n'avait jamais eu besoin de la travailler. Passer les défenses de cette femme sans alerter ce qui la protégeait lui paraissait également largement compromis.
Le hurlement de Hava était cependant plus problématique. Pendant qu'Athénaïs bondissait sur le pauvre gobelin, elle bondit, elle, vers la fenêtre pour jeter un coup d’œil à l'extérieur avant d'étendre ses perceptions pour s'assurer qu'aucune aura - surtout une aura suffisamment puissante pour fracturé ou amurer l'esprit d'une personne à longue distance - ne s'approche d'eux pour leur rendre la monnaie de leur pièce.
Avant qu'elle n'ait pu tenter de calmer la façonneuse, elle avait déjà quitté la pièce et la Limier se faisait la réflexion que d'eux trois - enfin eux cinq - Athénaïs était celle qui lui semblait le plus avoir des réactions de civile. Elle farfouilla plutôt dans son paquetage pour en sortir une petite fiole huileuse et la tendre à Deurk.
- Menthe poivrée. Massez-vous les tempes avec, ça vous fera un peu de bien. J'ai parfois des mots de tête quand j'abuse de mes pouvoirs. ... " Elle n'avait pas pris de saule ce coup-ci... Dommage. Enfin elle n'aurait pas eu le loisir de lui faire une infusion de toute façon. " Si ça n'avait pas été vous, je l'aurais fais. Nous sommes en mission et nous venons d'apprendre quelque chose d'important grâce à vous... Vous tiendrez le coup ?
Passant la dernière pour sortir de leur chambre, elle coinça un fil dans la porte et laissa toujours ses deux compères passer devant.
... Mal lui en prit. Une douleur vive lui transperça les tempes et elle se ferma immédiatement à la voix... Mais la connexion tenait bon. Elle serra les dents, regrettant amèrement de ne pas avoir attendue d'avoir entièrement récupérer ses capacités psychiques pour accepter cette mission. Si la plupart d'entre elles étaient revenues, la protection mentale lui posait toujours un soucis et ce qui jadis était un solide bouclier n'était plus qu'une feuille aisément franchissable. Quant à la télépathie, ne travaillant que rarement en groupe de plus de deux et n'étant pas quelque chose de couramment utilisé dans les soins, elle n'avait jamais eu besoin de la travailler. Passer les défenses de cette femme sans alerter ce qui la protégeait lui paraissait également largement compromis.
Le hurlement de Hava était cependant plus problématique. Pendant qu'Athénaïs bondissait sur le pauvre gobelin, elle bondit, elle, vers la fenêtre pour jeter un coup d’œil à l'extérieur avant d'étendre ses perceptions pour s'assurer qu'aucune aura - surtout une aura suffisamment puissante pour fracturé ou amurer l'esprit d'une personne à longue distance - ne s'approche d'eux pour leur rendre la monnaie de leur pièce.
Avant qu'elle n'ait pu tenter de calmer la façonneuse, elle avait déjà quitté la pièce et la Limier se faisait la réflexion que d'eux trois - enfin eux cinq - Athénaïs était celle qui lui semblait le plus avoir des réactions de civile. Elle farfouilla plutôt dans son paquetage pour en sortir une petite fiole huileuse et la tendre à Deurk.
- Menthe poivrée. Massez-vous les tempes avec, ça vous fera un peu de bien. J'ai parfois des mots de tête quand j'abuse de mes pouvoirs. ... " Elle n'avait pas pris de saule ce coup-ci... Dommage. Enfin elle n'aurait pas eu le loisir de lui faire une infusion de toute façon. " Si ça n'avait pas été vous, je l'aurais fais. Nous sommes en mission et nous venons d'apprendre quelque chose d'important grâce à vous... Vous tiendrez le coup ?
Passant la dernière pour sortir de leur chambre, elle coinça un fil dans la porte et laissa toujours ses deux compères passer devant.
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Deurk avait pour optique de pouvoir découvrir quelques secrets et comprendre un peu plus les différents enjeux qui pouvaient se tramer en ces lieux, il ne souhaitait pas aller très loin dans la psyché de la jeune femme, juste pouvoir visualiser un rituel et le comprendre. Le gobelin craignait de plus en plus qu’il s’agisse de prières à destination soit d’un titan soit d’un de ces sbires.
Au moment où il posa ses doigts la demoiselle commença à se mettre à hurler que son enfant devait être protégé. C’était un phénomène étrange qui inquiéta profondément Deurk en effet celui-ci n’avait essayé que de lire les pensées les plus vives de la demoiselle, il n’était pas rentré suffisamment profondément dans sa psyché pour que cela l’affecte. Alors pourquoi une telle réaction ? La douleur que Deurk avait ressentie était comme un système défensif pour éviter l’intrusion dans la psyché de la demoiselle ? S’il était allé aussi profondément, il aurait compris mais là, c’était totalement illogique. Il avait utilisé cette magie à de nombreuses reprises et jamais elle n’avait eu cet effet.
Alors que Deurk sentait son mal de tête et qu’il avait écarté son contact, il essaya de se concentrer sur les dernières informations donné par Hava. Des prières et des incantations, rien de ce que le banquier appréciait vraiment, il n’aimait pas trop la tournure que les choses prenaient et il sentait de plus en plus un sentiment de danger autour de lui, il avait toujours l’impression de sentir un peu plus la présence des titans. Ces propos sur Shoumei n’attirèrent guère plus d’espoir au gobelin, quand on voyait comment le pays avait fini, leur but était justement d’éviter que la république ne subisse le même sort.
Dès que la villageoise fût partie, il eut la désagréable surprise de voir les trois sœurs fondèrent sur lui tel des vautours affamés. Ces idiotes l’apostrophèrent sur le fait qu’il est utilisé une magie mentale sans consentement. Il ne savait pas où elles étaient allées ces trois dernières années mais elles n’avaient visiblement pas conscience de ce qu’était ce monde. La république avait été attaquée par des terroristes, si quelqu’un avait fouillé dans le bon cerveau au bon moment, nous aurions pu éviter ces nombreux morts. Aujourd’hui, les titans étaient de retour et il ne manquerait pas d’asservir l’ensemble des races, contre eux aussi elle irait dire que c’est pas bien ? C’est sûr qu’il était facile de s’en prendre à trois sur un gobelin de même pas un mètre de haut. Il avait hâte de les voir contre les titans de 5 mètres. Les humains toujours à prendre les petites races de haut et à user de la violence dès qu’on ne va pas dans leur sens.
Pour pouvoir réussir cette mission, il faudrait probablement se salir les mains. C’est pour ça qu’eux avaient été choisis. Alors que les trois sœurs étaient partit, Rowena fît preuve d’une grande compassion en lui offrant de la menthe poivré pour sa tempe afin de soigner ces migraines. Elle lui indiqua également qu’elle comprenait son geste ce qui remonta le moral de Deurk.
-Merci Rowena, ça va aller.
Maintenant qu’il y repensait les sœurs de Noirvitrail avaient déjà failli les mettre dans une position compromettante dans l’auberge et voilà qu’elle disait à haute voix que le gobelin avait utilisé la magie de lecture des pensées. Y avait-il une chance qu’elle roule avec les titans et qu’elles soient là pour tout faire foirer.
Il marcha pour descendre les escaliers et voir ce fameux rituels qui selon lui n’augurait rien de bon.
Au moment où il posa ses doigts la demoiselle commença à se mettre à hurler que son enfant devait être protégé. C’était un phénomène étrange qui inquiéta profondément Deurk en effet celui-ci n’avait essayé que de lire les pensées les plus vives de la demoiselle, il n’était pas rentré suffisamment profondément dans sa psyché pour que cela l’affecte. Alors pourquoi une telle réaction ? La douleur que Deurk avait ressentie était comme un système défensif pour éviter l’intrusion dans la psyché de la demoiselle ? S’il était allé aussi profondément, il aurait compris mais là, c’était totalement illogique. Il avait utilisé cette magie à de nombreuses reprises et jamais elle n’avait eu cet effet.
Alors que Deurk sentait son mal de tête et qu’il avait écarté son contact, il essaya de se concentrer sur les dernières informations donné par Hava. Des prières et des incantations, rien de ce que le banquier appréciait vraiment, il n’aimait pas trop la tournure que les choses prenaient et il sentait de plus en plus un sentiment de danger autour de lui, il avait toujours l’impression de sentir un peu plus la présence des titans. Ces propos sur Shoumei n’attirèrent guère plus d’espoir au gobelin, quand on voyait comment le pays avait fini, leur but était justement d’éviter que la république ne subisse le même sort.
Dès que la villageoise fût partie, il eut la désagréable surprise de voir les trois sœurs fondèrent sur lui tel des vautours affamés. Ces idiotes l’apostrophèrent sur le fait qu’il est utilisé une magie mentale sans consentement. Il ne savait pas où elles étaient allées ces trois dernières années mais elles n’avaient visiblement pas conscience de ce qu’était ce monde. La république avait été attaquée par des terroristes, si quelqu’un avait fouillé dans le bon cerveau au bon moment, nous aurions pu éviter ces nombreux morts. Aujourd’hui, les titans étaient de retour et il ne manquerait pas d’asservir l’ensemble des races, contre eux aussi elle irait dire que c’est pas bien ? C’est sûr qu’il était facile de s’en prendre à trois sur un gobelin de même pas un mètre de haut. Il avait hâte de les voir contre les titans de 5 mètres. Les humains toujours à prendre les petites races de haut et à user de la violence dès qu’on ne va pas dans leur sens.
Pour pouvoir réussir cette mission, il faudrait probablement se salir les mains. C’est pour ça qu’eux avaient été choisis. Alors que les trois sœurs étaient partit, Rowena fît preuve d’une grande compassion en lui offrant de la menthe poivré pour sa tempe afin de soigner ces migraines. Elle lui indiqua également qu’elle comprenait son geste ce qui remonta le moral de Deurk.
-Merci Rowena, ça va aller.
Maintenant qu’il y repensait les sœurs de Noirvitrail avaient déjà failli les mettre dans une position compromettante dans l’auberge et voilà qu’elle disait à haute voix que le gobelin avait utilisé la magie de lecture des pensées. Y avait-il une chance qu’elle roule avec les titans et qu’elles soient là pour tout faire foirer.
Il marcha pour descendre les escaliers et voir ce fameux rituels qui selon lui n’augurait rien de bon.
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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crédits : 385
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Une fois arrivées sur la plage – non pas abandonnée, mais belle et bien bondée – les trois sœurs découvrirent l’étrange rituel qui se tramait sur le littoral poisseux de l’est républicain. Dame Lune brillait haut dans le ciel, mais étrangement, pour la première fois depuis des années, Athénaïs et ses sœurs ne ressentirent pas sa lumière apaisante faire vibrer leurs os. La clarté de l’astre lunaire était usurpée par une autre présence, plus inquiétante que tout ce que les sœurs avaient jusqu’à présent connu. Elles ne pouvaient mettre un nom sur cette inquiétante étrangeté qui raidissait leurs muscles et alourdissait leurs pas, mais si elles avaient eu cette capacité, elles auraient vite compris qu’il leur fallait détaler au plus vite.
Les embarcations sur la plage formaient une étrange cathédrale de bois pourri. Un écrin parfait pour un culte déliquescent, pensèrent les triplettes. Il ne fallait pas être bien devin pour comprendre que tout ce qu’il se passait sur cette plage relevait de l’hérésie pure et simple. Il ne fallait pas non plus être un fin théologien pour comprendre que ce qui se tenait devant le groupe avait plus de similitude avec une secte apocalyptique qu’avec la liturgie diviniste. Les triplettes frissonnèrent en voyant ce spectacle : même les plus orthodoxes des Shieraks savaient donner de la dignité à leurs prières et aux vœux adressés aux astres. Ici, il n’y avait qu’une forme dégénérée d’adoration envers …
Envers quoi ?
Un Père Océan ? Une Mère des Abysses ? Un simulacre de panthéon ? Il y avait là un mystère à élucider. Il n’était pas rare que les marins prient Kaiyo, le seigneur des océans, l’invoquant et lui faisant des offrandes pour qu’il épargne les navires des tempêtes. Une vénération par la crainte plus que par l’affection en somme … mais les titans étaient clairement des entités qui inspiraient la crainte plus que l’admiration et tiraient parti de cette peur. En revanche, la communion à laquelle assistaient les trois sœurs n’avait visiblement pas grand-chose à voir avec la vénération craintive du titan des océans. Il était intéressant de constater qu’à ce culte du Père Océan s’adossait la vénération d’une divinité féminine. Athénaïs imagina un instant la femme qu’aurait pu trouver Kaiyo, à supposer que ce simulacre de prière collective lui soit adressé.
Il n’était pourtant pas certain que toute cette agitation nocturne fut le fait d’un prédicateur de Kaiyo. En effet, les cultes les plus bizarres avaient fleuri depuis le réveil des titans. Beaucoup voyaient dans leur réveil la preuve que leurs propres divinités étaient elles-aussi bien réelles. Après tout … pourquoi pas ? Le Sekai était l’univers de tous les possibles. L’émergence des prédicateurs les plus dérangés avait suivi l’éveil des titans. La thématique la plus récurrente était l’arrivée prochaine de l’apocalypse. C’était un argument de vente assez puissant que de vendre la rédemption des fautes pendant que les titans piétinaient les armées du Reike. Il y avait là un marché que les plus cyniques des prédicateurs républicains n’avaient pas tardé à exploiter … promettant à des crédules une après-vie de lait et de miel … en échange d’une dévotion éternelle à leurs sombres et jalouses divinités.
Toutefois, qu’il s’agisse d’une version pervertie du seigneur des océans ou d’un culte nouveau ne changeait rien. Le prédicateur qu’était Stromme était définitivement dangereux, et menait toute sa communauté dans le mur …
C’est alors qu’Athénaïs sentit une main enfantine lui tapoter son épaule. Un enfant, à peine moins grand qu’elle, vêtu de toile de lin mal coupée, lui tendit le Calice dans lequel elle avait vu les villageois boire. D’un geste doux mais ferme, elle repoussa la main de l’enfant et toisa Stromme. Le sourire de la jeune femme cachait habilement une expression de dégout profond devant ce porc qui engrossait de la paysanne comme un marin troussait de la ribaude.
« Les rayons du Soleil, la clarté de la Lune et le scintillement des Etoiles sont mes seuls guides, prédicateur. Si vous nous le permettez, nous ne ferons qu’observer vos … célébrations. »
Doucement Athénaïs … On observe … et si ça dérape … on crie très fort …
Les embarcations sur la plage formaient une étrange cathédrale de bois pourri. Un écrin parfait pour un culte déliquescent, pensèrent les triplettes. Il ne fallait pas être bien devin pour comprendre que tout ce qu’il se passait sur cette plage relevait de l’hérésie pure et simple. Il ne fallait pas non plus être un fin théologien pour comprendre que ce qui se tenait devant le groupe avait plus de similitude avec une secte apocalyptique qu’avec la liturgie diviniste. Les triplettes frissonnèrent en voyant ce spectacle : même les plus orthodoxes des Shieraks savaient donner de la dignité à leurs prières et aux vœux adressés aux astres. Ici, il n’y avait qu’une forme dégénérée d’adoration envers …
Envers quoi ?
Un Père Océan ? Une Mère des Abysses ? Un simulacre de panthéon ? Il y avait là un mystère à élucider. Il n’était pas rare que les marins prient Kaiyo, le seigneur des océans, l’invoquant et lui faisant des offrandes pour qu’il épargne les navires des tempêtes. Une vénération par la crainte plus que par l’affection en somme … mais les titans étaient clairement des entités qui inspiraient la crainte plus que l’admiration et tiraient parti de cette peur. En revanche, la communion à laquelle assistaient les trois sœurs n’avait visiblement pas grand-chose à voir avec la vénération craintive du titan des océans. Il était intéressant de constater qu’à ce culte du Père Océan s’adossait la vénération d’une divinité féminine. Athénaïs imagina un instant la femme qu’aurait pu trouver Kaiyo, à supposer que ce simulacre de prière collective lui soit adressé.
Il n’était pourtant pas certain que toute cette agitation nocturne fut le fait d’un prédicateur de Kaiyo. En effet, les cultes les plus bizarres avaient fleuri depuis le réveil des titans. Beaucoup voyaient dans leur réveil la preuve que leurs propres divinités étaient elles-aussi bien réelles. Après tout … pourquoi pas ? Le Sekai était l’univers de tous les possibles. L’émergence des prédicateurs les plus dérangés avait suivi l’éveil des titans. La thématique la plus récurrente était l’arrivée prochaine de l’apocalypse. C’était un argument de vente assez puissant que de vendre la rédemption des fautes pendant que les titans piétinaient les armées du Reike. Il y avait là un marché que les plus cyniques des prédicateurs républicains n’avaient pas tardé à exploiter … promettant à des crédules une après-vie de lait et de miel … en échange d’une dévotion éternelle à leurs sombres et jalouses divinités.
Toutefois, qu’il s’agisse d’une version pervertie du seigneur des océans ou d’un culte nouveau ne changeait rien. Le prédicateur qu’était Stromme était définitivement dangereux, et menait toute sa communauté dans le mur …
C’est alors qu’Athénaïs sentit une main enfantine lui tapoter son épaule. Un enfant, à peine moins grand qu’elle, vêtu de toile de lin mal coupée, lui tendit le Calice dans lequel elle avait vu les villageois boire. D’un geste doux mais ferme, elle repoussa la main de l’enfant et toisa Stromme. Le sourire de la jeune femme cachait habilement une expression de dégout profond devant ce porc qui engrossait de la paysanne comme un marin troussait de la ribaude.
« Les rayons du Soleil, la clarté de la Lune et le scintillement des Etoiles sont mes seuls guides, prédicateur. Si vous nous le permettez, nous ne ferons qu’observer vos … célébrations. »
Doucement Athénaïs … On observe … et si ça dérape … on crie très fort …
Invité
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Dehors, l'air marin fit sourire Rowena derrière son masque. Elle n'avait jamais été particulièrement chez elle dans la mer. Née dans un Lac, habitant depuis toujours à côté de Rebirth, elle avait bien plus l'habitude de l'eau douce. Mais l'immensité d'eau que représentait l'océan était quelque chose de beau, d'apaisant... et d'anciennement spirituel. Entre les attaches de son masque, ses courts cheveux immaculés se paraient de reflets irisés sous la lumière du croissant de lune, mais elle ne sentait plus le même apaisement à cette caresse éthérée, ni le même soutien de la Chasseresse.
Des contes pour bercer ceux qui avaient besoin de croire à une puissance supérieure.
Depuis Sancta, la foi de la sirène avait rué, grondé, hurlé, puis s'était éteinte en un charbon inerte ou brasillait par moment l'amertume. Les âmes se réincarnaient. Les Titans étaient issus du monde comme les fées ou les elfes. Le monde tournait ainsi, fait de matière et d'espoirs. Et c'était tout. Il n'y avait pas d'aide à demander. Pas de dieux à implorer. Seulement des créatures puissantes qu'on pouvait amadouées en cédant à leurs caprices, comme on s'attire les faveurs des riches et des puissants.
Et il semblait que ceux là avaient trouver un être suffisamment narcissique pour leur demander de jouer à imiter les vagues sous l'influence d'une substance étrange...
Elle n'avait pas grand chose à faire de l'identité de la créature qu'ils priaient ou invoquaient. Leur enquête concernait les disparitions. Tant que les locaux ne contrevenaient pas à la loi, ils pouvaient bien se bourrer la gueule en hurlant nu dans des danses rituelles autour d'un feu, elle n'en avait strictement rien à foutre. Si ça les aidait à survivre tant mieux pour eux. Le fait que l'emprise d'un culte ne permettait surement pas à cette communauté de sortir du marasme n'était pour l'heure par à l'ordre du jour. Mais il y avait quelque chose de louche dans tout ça et même si elle ne voulait pas faire de la persécution gratuite, ils devraient interroger ce Stromme avec beaucoup de doigté. La protection de Hava avait de grandes chances de venir de lui, ou des créatures qu'il priait comme un dieu.
- Nous ne voulons pas vous presser. Nous pourrons parler de la raison de notre venue demain. Nous venons assister à vos libations. Nous aimerions comprendre comment vous avez survécus si loin de tout. " lança Rowena en s'approchant cette fois plus frontalement, dépassant les trois sœurs en refusant d'un geste poli le calice à porté de main. " Votre femme nous a parlé de votre foi et j'en suis curieuse. Je n'ai jamais entendu parlé du Père Océan et de la Mère-des-Abysses. Ce sont des Titans ? Des Gardiens ? "
Restant parfaitement professionnelle, le plus grand regret de la sirène ce soir était sans doute de ne pas pouvoir enfouir ses pieds nus dans le sable frais de la plage.
Des contes pour bercer ceux qui avaient besoin de croire à une puissance supérieure.
Depuis Sancta, la foi de la sirène avait rué, grondé, hurlé, puis s'était éteinte en un charbon inerte ou brasillait par moment l'amertume. Les âmes se réincarnaient. Les Titans étaient issus du monde comme les fées ou les elfes. Le monde tournait ainsi, fait de matière et d'espoirs. Et c'était tout. Il n'y avait pas d'aide à demander. Pas de dieux à implorer. Seulement des créatures puissantes qu'on pouvait amadouées en cédant à leurs caprices, comme on s'attire les faveurs des riches et des puissants.
Et il semblait que ceux là avaient trouver un être suffisamment narcissique pour leur demander de jouer à imiter les vagues sous l'influence d'une substance étrange...
Elle n'avait pas grand chose à faire de l'identité de la créature qu'ils priaient ou invoquaient. Leur enquête concernait les disparitions. Tant que les locaux ne contrevenaient pas à la loi, ils pouvaient bien se bourrer la gueule en hurlant nu dans des danses rituelles autour d'un feu, elle n'en avait strictement rien à foutre. Si ça les aidait à survivre tant mieux pour eux. Le fait que l'emprise d'un culte ne permettait surement pas à cette communauté de sortir du marasme n'était pour l'heure par à l'ordre du jour. Mais il y avait quelque chose de louche dans tout ça et même si elle ne voulait pas faire de la persécution gratuite, ils devraient interroger ce Stromme avec beaucoup de doigté. La protection de Hava avait de grandes chances de venir de lui, ou des créatures qu'il priait comme un dieu.
- Nous ne voulons pas vous presser. Nous pourrons parler de la raison de notre venue demain. Nous venons assister à vos libations. Nous aimerions comprendre comment vous avez survécus si loin de tout. " lança Rowena en s'approchant cette fois plus frontalement, dépassant les trois sœurs en refusant d'un geste poli le calice à porté de main. " Votre femme nous a parlé de votre foi et j'en suis curieuse. Je n'ai jamais entendu parlé du Père Océan et de la Mère-des-Abysses. Ce sont des Titans ? Des Gardiens ? "
Restant parfaitement professionnelle, le plus grand regret de la sirène ce soir était sans doute de ne pas pouvoir enfouir ses pieds nus dans le sable frais de la plage.
Invité
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Le gobelin était encore un peu bougon du dérouler des évènements, il n’avait pas réussi à en apprendre plus et il avait mal à la tête, cela n’allait pas être facile de suivre avec attention tous ces élucubrations. Franchement si ce rituel pouvait améliorer la vie des gens, cela ne sentirait pas aussi mauvais. Ils avaient l’air de louer une entité cosmique comme le père océan et la mère des abysses. Cela pouvait sembler abrcadabran mais après tout, il y avait bien une religion très populaire sur le soleil et la lune donc pourquoi pas. La partie où ils allaient être transformés par la grâce lui semblait particulièrement inquiétante.
Vu comment le vieil homme avait touché le ventre d’Hava, il commença à se demander si ce stromme n’était pas le père de l’enfant, après tout un chef de village qui abuse de sa position, cela ne serait pas une première. Il avait l’air de se comporter un peu comme un prêtre et les prêtres avaient toujours été proches des enfants après tout.
La précision sur le demain après l’aube plutôt que après minuit fît sourire intérieurement le gobelin. Visiblement il nous prenait pour des cons ce chef de village peut être que cela pourrait endormir sa méfiance.
-Je veux bien essayer de le rituel, et boire ce truc, il faut faire un vœu avant ou réciter une formule ?
Deurk regarda le chef du village avec l’air le plus naïf et le plus enfantin qu’il pouvait faire. Il y avait de grande chance que cela est pour effet de le faire puer du bec comme port Wessex. Cependant si par malchance ce village étaient remplit d’adorateurs de titans comme le pensait le banquier. Et surtout, si ils avaient prévu de sacrifier quelqu’un au moins se serait pas lui.
Vu comment le vieil homme avait touché le ventre d’Hava, il commença à se demander si ce stromme n’était pas le père de l’enfant, après tout un chef de village qui abuse de sa position, cela ne serait pas une première. Il avait l’air de se comporter un peu comme un prêtre et les prêtres avaient toujours été proches des enfants après tout.
La précision sur le demain après l’aube plutôt que après minuit fît sourire intérieurement le gobelin. Visiblement il nous prenait pour des cons ce chef de village peut être que cela pourrait endormir sa méfiance.
-Je veux bien essayer de le rituel, et boire ce truc, il faut faire un vœu avant ou réciter une formule ?
Deurk regarda le chef du village avec l’air le plus naïf et le plus enfantin qu’il pouvait faire. Il y avait de grande chance que cela est pour effet de le faire puer du bec comme port Wessex. Cependant si par malchance ce village étaient remplit d’adorateurs de titans comme le pensait le banquier. Et surtout, si ils avaient prévu de sacrifier quelqu’un au moins se serait pas lui.
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Le rire.
En tout et pour tout, ce fut là la seule réponse qu'eurent les cinq étrangers de la part du prêtre, aussitôt reprit par tout les habitants. La seule exception en fut Hava, qui se contenta de sourire paisiblement, comme attendrie par une idiotie dites par un enfant trop curieux. Et en soi, c'est ce qu'étaient les envoyés du SCAR : des ignorants. Ils venaient là, avec leur questions, leurs exigences, leurs belles parures, leurs armes, leurs pouvoirs ... Ils prenaient probablement les habitants de Port-Wessex pour de vulgaires gueux qui ne méritaient qu'une totale et abjecte condescendance, eux qui n'arrivaient même plus à subvenir à leurs propres besoins et étaient obligés de se tourner vers l'adoration de l'Océan pour assurer leur survie.
Oui ... C'était sûrement ce que pensaient ces quatre femmes et ce gobelin. Des nantis emplit d'arrogance et ivre de privilège. Ils ne méritaient pas de connaitre la béatitude de Père Océan. Ils ne méritaient pas d'être illuminés par la sagesse de la Mère des Abysses. Ils ne méritaient pas de vivre, car ils avaient perdus ce privilège en abandonnant Port-Wessex, en abandonnant les leurs ! Ils méritaient la mort.
Les tuer. Elle voulait les tuer elle-même ! Voir leur cadavres pourrirent sur la plage, dévorés par les crabes et les mouettes, loin de dignes sépultures ! Elle voulait ...
Elle posa subitement sa main sur tempe, en proie à un fulgurant, mais très bref, mal de tête. Le souffle court, Hava reprit ses esprits. Cela ne lui ressemblait pas de penser à de telles choses. Que lui arrivait-il ? Un petit coup donné à l'intérieur de son ventre lui apporta la réponse. Cette grossesse était véritablement difficile. Bien plus que les autres.
Aveugle à ce petit changement d'humeur de la part de la jeune femme, Stromme cessa finalement de rire, avant de daigner réponse :
- Un shierak'ki en République ? Voila qui est inhabituelle, déclara t-il à Athénaïs. Je suis heureux de voir que l'Océan à sut attiser votre curiosité. Peut-être comprendrez-vous l'étendue de l'erreur qu'est la votre, à suivre des lueurs dans le ciel et à vénérer des fils et filles de Dragon.
Autour de l'héritière des Noirvitrail, quelques personnes crachèrent à ses pieds, montrant par là le respect qu'ils avaient envers ceux qui vénérait les Astres Divins. Pourquoi s'entêter à tourner son regard vers le firmament quand il suffisait de contempler l'horizon infini pour y percevoir le divin ? Cette femme, et probablement ses deux sœurs, ne méritaient rien de plus que leur mépris le plus total. Ce fourvoyer ainsi dans un aspect aussi cruciale que sa foi était, pour eux, une preuve amplement suffisante de l'entendue de sa bêtise. L'un d'entre eux fut si virulent qu'il fit de grands gestes obscènes à son encontre et, ce faisant, ne fit pas attention à l'enfant, renversant par un de ses mouvements le récipient et répandant sur le sable son contenu.
L'enfant le ramassa prestement, avant de le redonner au prêtre qui, se tournant vers Rowena, continua.
- Titans, Gardiens, quelle importance, mon enfant ? Si je vous disais que le Seigneur Kaiyo à bénie notre bonne ville de Ses bienfaits, que ferriez-vous ? Vous viendrez sûrement me dire que là n'est pas la place que la République accorde à la Foi Véritable, que je devrais cesser mes rituels et mes prières et laisser la froide et implacable administration républicaine continuer de négliger ses propres enfants. Ne me mentez pas, c'est ce que vous pensez, Madame. C'est que vous pensez tous : que je ne suis qu'un charlatan, un "prédicateur" selon vos terme. Or, moi, j'apporte l'espoir à cette communauté. Qu'a apporté la République, dites moi ? Qu' a t-elle fait pour Port-Wessex, pendant que Kaiyo nourrissait les affamés ?
Le ton n'était ni enflammé, ni colérique, ni même réprobateur. Il ne faisait là que poser des faits et questionner, sans rancunes aucunes.
- La vérité, c'est qu'Il m'a gratifié d'une vision, voila quatre années. Peu avant la glorieuse invasion, il m'a envoyé les visions de cette terre à l'abandon. J'ai sut alors que je devais quitter les fonctions qu'étaient les miennes à Shoumeï et migrer jusqu'à Port-Wessex. Ici, j'ai accomplit sa volonté et sauver les corps et les âmes de tous les habitants. Pouvez-vous seulement le comprendre, madame ... qu'elle est votre nom, déjà ?
Se détournant des étrangers, il passa devant Hava, qui lui souffla rapidement le nom de la dame en question. Il s'arrêta quelques instants, en proie à une profonde réflexion. Une Ironsoul ? Ici. Voila qui était ... Intéressant.
- Quant à cette douce enfant, ce n'est pas ma femme. C'est une Enfant Bénie, voyez-vous ?
Doucement, il apposa ses mains sur son ventre rebondi, accordant une prière silencieuse à l'enfant à naître. Puis il s'éloigna d'Hava, s'approchant d'un petit autel en pierre sur lequel reposait le bol et le remplit à nouveau d'eau de mer. Puis, de la besace qui trainait là, il sortit deux plantes, qu'il plongea dans le récipient. La première était une fleur de la passion et la seconde un champignon étoilé.
Deurk étant un gobelin, Stromme se doutait bien qu'il devait être bien incapable de reconnaitre ces plantes. Après tout, la seule chose qui intéressait les gens de son espèce, c'était les métaux précieux, surtout lorsqu'ils étaient de couleur doré. C'était là la faiblesse de cette race verte : ne s'intéresser qu'à ce qui brille et non à ce qui pousse.
Une fois le mélange achevé, il s'approcha du banquier, lui tendant la coupe.
- Mr Deurk, je suis heureux de vous voir faire le premier pas. Nul besoin de formules, de prières ou de litanies. Fermez simplement les yeux pendant que vous buvez et laissez vous porter par la Foi et la Ferveur qui naitrons en vous.
En tout et pour tout, ce fut là la seule réponse qu'eurent les cinq étrangers de la part du prêtre, aussitôt reprit par tout les habitants. La seule exception en fut Hava, qui se contenta de sourire paisiblement, comme attendrie par une idiotie dites par un enfant trop curieux. Et en soi, c'est ce qu'étaient les envoyés du SCAR : des ignorants. Ils venaient là, avec leur questions, leurs exigences, leurs belles parures, leurs armes, leurs pouvoirs ... Ils prenaient probablement les habitants de Port-Wessex pour de vulgaires gueux qui ne méritaient qu'une totale et abjecte condescendance, eux qui n'arrivaient même plus à subvenir à leurs propres besoins et étaient obligés de se tourner vers l'adoration de l'Océan pour assurer leur survie.
Oui ... C'était sûrement ce que pensaient ces quatre femmes et ce gobelin. Des nantis emplit d'arrogance et ivre de privilège. Ils ne méritaient pas de connaitre la béatitude de Père Océan. Ils ne méritaient pas d'être illuminés par la sagesse de la Mère des Abysses. Ils ne méritaient pas de vivre, car ils avaient perdus ce privilège en abandonnant Port-Wessex, en abandonnant les leurs ! Ils méritaient la mort.
Les tuer. Elle voulait les tuer elle-même ! Voir leur cadavres pourrirent sur la plage, dévorés par les crabes et les mouettes, loin de dignes sépultures ! Elle voulait ...
Elle posa subitement sa main sur tempe, en proie à un fulgurant, mais très bref, mal de tête. Le souffle court, Hava reprit ses esprits. Cela ne lui ressemblait pas de penser à de telles choses. Que lui arrivait-il ? Un petit coup donné à l'intérieur de son ventre lui apporta la réponse. Cette grossesse était véritablement difficile. Bien plus que les autres.
Aveugle à ce petit changement d'humeur de la part de la jeune femme, Stromme cessa finalement de rire, avant de daigner réponse :
- Un shierak'ki en République ? Voila qui est inhabituelle, déclara t-il à Athénaïs. Je suis heureux de voir que l'Océan à sut attiser votre curiosité. Peut-être comprendrez-vous l'étendue de l'erreur qu'est la votre, à suivre des lueurs dans le ciel et à vénérer des fils et filles de Dragon.
Autour de l'héritière des Noirvitrail, quelques personnes crachèrent à ses pieds, montrant par là le respect qu'ils avaient envers ceux qui vénérait les Astres Divins. Pourquoi s'entêter à tourner son regard vers le firmament quand il suffisait de contempler l'horizon infini pour y percevoir le divin ? Cette femme, et probablement ses deux sœurs, ne méritaient rien de plus que leur mépris le plus total. Ce fourvoyer ainsi dans un aspect aussi cruciale que sa foi était, pour eux, une preuve amplement suffisante de l'entendue de sa bêtise. L'un d'entre eux fut si virulent qu'il fit de grands gestes obscènes à son encontre et, ce faisant, ne fit pas attention à l'enfant, renversant par un de ses mouvements le récipient et répandant sur le sable son contenu.
L'enfant le ramassa prestement, avant de le redonner au prêtre qui, se tournant vers Rowena, continua.
- Titans, Gardiens, quelle importance, mon enfant ? Si je vous disais que le Seigneur Kaiyo à bénie notre bonne ville de Ses bienfaits, que ferriez-vous ? Vous viendrez sûrement me dire que là n'est pas la place que la République accorde à la Foi Véritable, que je devrais cesser mes rituels et mes prières et laisser la froide et implacable administration républicaine continuer de négliger ses propres enfants. Ne me mentez pas, c'est ce que vous pensez, Madame. C'est que vous pensez tous : que je ne suis qu'un charlatan, un "prédicateur" selon vos terme. Or, moi, j'apporte l'espoir à cette communauté. Qu'a apporté la République, dites moi ? Qu' a t-elle fait pour Port-Wessex, pendant que Kaiyo nourrissait les affamés ?
Le ton n'était ni enflammé, ni colérique, ni même réprobateur. Il ne faisait là que poser des faits et questionner, sans rancunes aucunes.
- La vérité, c'est qu'Il m'a gratifié d'une vision, voila quatre années. Peu avant la glorieuse invasion, il m'a envoyé les visions de cette terre à l'abandon. J'ai sut alors que je devais quitter les fonctions qu'étaient les miennes à Shoumeï et migrer jusqu'à Port-Wessex. Ici, j'ai accomplit sa volonté et sauver les corps et les âmes de tous les habitants. Pouvez-vous seulement le comprendre, madame ... qu'elle est votre nom, déjà ?
Se détournant des étrangers, il passa devant Hava, qui lui souffla rapidement le nom de la dame en question. Il s'arrêta quelques instants, en proie à une profonde réflexion. Une Ironsoul ? Ici. Voila qui était ... Intéressant.
- Quant à cette douce enfant, ce n'est pas ma femme. C'est une Enfant Bénie, voyez-vous ?
Doucement, il apposa ses mains sur son ventre rebondi, accordant une prière silencieuse à l'enfant à naître. Puis il s'éloigna d'Hava, s'approchant d'un petit autel en pierre sur lequel reposait le bol et le remplit à nouveau d'eau de mer. Puis, de la besace qui trainait là, il sortit deux plantes, qu'il plongea dans le récipient. La première était une fleur de la passion et la seconde un champignon étoilé.
Deurk étant un gobelin, Stromme se doutait bien qu'il devait être bien incapable de reconnaitre ces plantes. Après tout, la seule chose qui intéressait les gens de son espèce, c'était les métaux précieux, surtout lorsqu'ils étaient de couleur doré. C'était là la faiblesse de cette race verte : ne s'intéresser qu'à ce qui brille et non à ce qui pousse.
Une fois le mélange achevé, il s'approcha du banquier, lui tendant la coupe.
- Mr Deurk, je suis heureux de vous voir faire le premier pas. Nul besoin de formules, de prières ou de litanies. Fermez simplement les yeux pendant que vous buvez et laissez vous porter par la Foi et la Ferveur qui naitrons en vous.
Invité
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Penser, est un acte libre de toute contrainte. Penser est la base de l'esprit de chacun, du monde de chacun, de l'intérêt individuel de chaque vie humaine et de la richesse qu'elle représente. Penser amenait à rencontre l'étrange et à partager pour agrandir ses horizons. La source de toute création. C'était un acte anodin d'une profonde beauté.
Aussi, Rowena avait absolument horreur que quelqu'un d'autre pense à sa place.
Ok... Ces gens les prenait non seulement pour des jambons, mais en plus pour des âmes damnés de la république sans la moindre humanité ni la moindre expérience. Comme s'ils étaient des objets sortis d'un placard pour l'occasion. Elle résista à l'envie de casser des gueules et posa une main qui signifiait à la fois le soutien et la retenue sur l'épaule d'Athénaïs. En un sens, et malgré le côté profondément désagréable de la chose, le monologue que Stromme était exactement ce que la Limier espérait. Bien bien... Il se rapprochait du divinisme mais avec une façon de pensé bien à lui et soit la Murmureuse aimait bien envoyé des prêtres en vacances dans des coins particulièrement glauques avant d'être enchainée, soit l'homme était un chef de secte qui jouait dans son troupeau de brebis comme il y en avait tant d'autres.
Sérieusement... aucune entité normalement constituée n'aurait demandé à ses adeptes de l'adorer à coup de filtre d'amour et de drogues récréatives. C'était plus l’œuvre d'un pervers que d'une puissance supérieur... ou alors la puissance ressemblait beaucoup à Halewyn et faisait d'un coup beaucoup moins peur. Elle doutait franchement que le champignon qu'elle voyait là était dosé de façon à atténuer le mal de dos ou à soulager les crises d'angoisse...
Non... Celle qui, paradoxalement, lui faisait l'effet le plus étrange, c'était Hava. La seule à ne pas avoir rit à l'unisson. La seule à ne pas gouter au calice. Une enfant bénie... par qui ? Par quoi ? Le contre-coup de la tentative de Deurk un peu plus tôt lui paraissait de plus en plus louche et si son premier instinct avait été de protéger la jeune mère, elle lui inspirait à présent beaucoup moins confiance. L'éloignée de cet endroit paraissait une très bonne idée pour de très nombreuses raisons... Mais avant de tirer ça au clair, elle avait deux choses particulièrement importante à faire.
- A moins que tu ne veuille tomber amoureux de cet homme je te déconseille la potion, Deurk. C'est un philtre puissant. " lança-t-elle sans ce cacher le moins du monde. Au vu de la diatribe que venait de leur servir le prédicateur, il n'y avait aucune chance qu'ils les aident. Ils les surveillaient déjà, leur animosité ne pouvait donc pas entraver davantage leur enquête à moins de s'en prendre directement à eux... Et s'ils n'étaient pas complètement stupide, s'en prendre aux personnes chargées d'enquêter sur des meurtre c'était risque de voir arriver bien pire dans les environs... Comme l'armée par exemple. Autant jouer franc jeu, donc. " Pardonnez mon scepticisme, Maître Stromme, mais je n'ai vu ni fleur de la passion ni champignon étoilé pousser dans les fonds marins. Adorez ce qu'il vous plait sous le nom de votre choix, je sais à quoi ressemble les profondeurs de l'océan et ce ne sont pas ces gens qu'elles accueillent et nourrissent " laissa échapper la voix liquide d'une froideur glaciale... La gifle religieuse lui était sortie toute seule, ayant du mal à laisser impunément des connards s'en prendre à un membre de son équipe. Il voulait un rapport de force... Il allait en avoir un. " Nous sommes bien ici par la volonté de la République et je préfère vous avertir que nous sommes la solution pacifique. Si nous n'aboutissons pas, la prochaine étape c'est l'armée. Coopérez et vous serez bien plus vite débarrasser de notre curiosité. Crachez nous encore dessus, ou ne faites même que mine de nous menacer à nouveau, et je fais en sorte que vous ne pussiez jamais approcher du joli pavillon de ville, très loin de la mer, dans lequel j'aurai emmené votre Enfant Bénie. "
Aussi, Rowena avait absolument horreur que quelqu'un d'autre pense à sa place.
Ok... Ces gens les prenait non seulement pour des jambons, mais en plus pour des âmes damnés de la république sans la moindre humanité ni la moindre expérience. Comme s'ils étaient des objets sortis d'un placard pour l'occasion. Elle résista à l'envie de casser des gueules et posa une main qui signifiait à la fois le soutien et la retenue sur l'épaule d'Athénaïs. En un sens, et malgré le côté profondément désagréable de la chose, le monologue que Stromme était exactement ce que la Limier espérait. Bien bien... Il se rapprochait du divinisme mais avec une façon de pensé bien à lui et soit la Murmureuse aimait bien envoyé des prêtres en vacances dans des coins particulièrement glauques avant d'être enchainée, soit l'homme était un chef de secte qui jouait dans son troupeau de brebis comme il y en avait tant d'autres.
Sérieusement... aucune entité normalement constituée n'aurait demandé à ses adeptes de l'adorer à coup de filtre d'amour et de drogues récréatives. C'était plus l’œuvre d'un pervers que d'une puissance supérieur... ou alors la puissance ressemblait beaucoup à Halewyn et faisait d'un coup beaucoup moins peur. Elle doutait franchement que le champignon qu'elle voyait là était dosé de façon à atténuer le mal de dos ou à soulager les crises d'angoisse...
Non... Celle qui, paradoxalement, lui faisait l'effet le plus étrange, c'était Hava. La seule à ne pas avoir rit à l'unisson. La seule à ne pas gouter au calice. Une enfant bénie... par qui ? Par quoi ? Le contre-coup de la tentative de Deurk un peu plus tôt lui paraissait de plus en plus louche et si son premier instinct avait été de protéger la jeune mère, elle lui inspirait à présent beaucoup moins confiance. L'éloignée de cet endroit paraissait une très bonne idée pour de très nombreuses raisons... Mais avant de tirer ça au clair, elle avait deux choses particulièrement importante à faire.
- A moins que tu ne veuille tomber amoureux de cet homme je te déconseille la potion, Deurk. C'est un philtre puissant. " lança-t-elle sans ce cacher le moins du monde. Au vu de la diatribe que venait de leur servir le prédicateur, il n'y avait aucune chance qu'ils les aident. Ils les surveillaient déjà, leur animosité ne pouvait donc pas entraver davantage leur enquête à moins de s'en prendre directement à eux... Et s'ils n'étaient pas complètement stupide, s'en prendre aux personnes chargées d'enquêter sur des meurtre c'était risque de voir arriver bien pire dans les environs... Comme l'armée par exemple. Autant jouer franc jeu, donc. " Pardonnez mon scepticisme, Maître Stromme, mais je n'ai vu ni fleur de la passion ni champignon étoilé pousser dans les fonds marins. Adorez ce qu'il vous plait sous le nom de votre choix, je sais à quoi ressemble les profondeurs de l'océan et ce ne sont pas ces gens qu'elles accueillent et nourrissent " laissa échapper la voix liquide d'une froideur glaciale... La gifle religieuse lui était sortie toute seule, ayant du mal à laisser impunément des connards s'en prendre à un membre de son équipe. Il voulait un rapport de force... Il allait en avoir un. " Nous sommes bien ici par la volonté de la République et je préfère vous avertir que nous sommes la solution pacifique. Si nous n'aboutissons pas, la prochaine étape c'est l'armée. Coopérez et vous serez bien plus vite débarrasser de notre curiosité. Crachez nous encore dessus, ou ne faites même que mine de nous menacer à nouveau, et je fais en sorte que vous ne pussiez jamais approcher du joli pavillon de ville, très loin de la mer, dans lequel j'aurai emmené votre Enfant Bénie. "
Invité
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Deurk s’était décidé à tester le fameux breuvage que se mettait à boire les habitants, cela était une façon de comprendre ce qui pouvait se passer en ces lieux. Si il le faisait, c’était avant tout pour la mission, le fait qu’on l’épargne dans son sommeil était aussi une raison acceptable mais pour le moment, il valait mieux éviter d’en parler. Cependant la longue litanie qu’avait faite le chef de village à l’attention de Rowena n’avait en rien rassuré le gobelin, cela provoquait même l’effet inverse. Le fait qu’il évoque directement le titan Kaiyo montrait clairement que cet homme s’était désolidarisé du peuple. Il semblait voir la république comme un ennemi qui avait abandonné les gens à leur sort.
Visiblement le chef Stromme avait une incroyable foi envers les titans puisqu’il n’avait pas peur de déclarer que les Kaiyo lui avait envoyé une vision divine et avait guidé ses choix. Vu comment avait fini Shoumei, le gobelin n’était pas spécialement chaud pour laisser cet homme agir de la sorte mais il craignait quelque peu sa puissance. Le blocage psychique qu’il avait mis sur Hava avait réussi à repousser Deurk et encore maintenant il sentait ses pouvoirs atténués.
Le corps de de Deurk se refroidit d’un coup quand il entendit Stromme dire que Hava était l’enfant bénie et ses poils se hérissèrent. L’ancien apothicaire avait pendant de nombreuses années étudiées le commerce. Il s’était spécialisé dans tout ce qui était historique notamment. Il savait que du temps des titans, certains d’entre eux, c’était accoupler avec des humains pour former des demi titans qui bénéficiaient de pouvoirs surnaturelles. Après que le reike ait vaincu le titan forgeron était-il possible que Kaiyo décide de se construire une armée en s’accouplant avec des jeunes femmes de la république ?
Allait-il vraiment boire dans ce calice ? Les doutes de Deurk se dissipèrent quand il vit le « maire » du village utilisé des plantes qui normalement n’était pas très bonne pour la santé. Il le savait car des plantes comme celle-ci valaient quand même un peu d’argent et la créature à la peau verte avait l’habitude de traiter de ce genre de cas.
Rowena en bonne limière qu’elle était, avait également remarqué le manège en question et l’utilisation des plantes.
-Je vais éviter de boire dans cas.
Pendant que Rowena faisait l’interrogatoire de Stromme, le gobelin se glissa doucement vers Hava.
-Au fait le père de votre enfant, devrait être présent pour vous aider. Est-il parmi ceux-là ?
Visiblement le chef Stromme avait une incroyable foi envers les titans puisqu’il n’avait pas peur de déclarer que les Kaiyo lui avait envoyé une vision divine et avait guidé ses choix. Vu comment avait fini Shoumei, le gobelin n’était pas spécialement chaud pour laisser cet homme agir de la sorte mais il craignait quelque peu sa puissance. Le blocage psychique qu’il avait mis sur Hava avait réussi à repousser Deurk et encore maintenant il sentait ses pouvoirs atténués.
Le corps de de Deurk se refroidit d’un coup quand il entendit Stromme dire que Hava était l’enfant bénie et ses poils se hérissèrent. L’ancien apothicaire avait pendant de nombreuses années étudiées le commerce. Il s’était spécialisé dans tout ce qui était historique notamment. Il savait que du temps des titans, certains d’entre eux, c’était accoupler avec des humains pour former des demi titans qui bénéficiaient de pouvoirs surnaturelles. Après que le reike ait vaincu le titan forgeron était-il possible que Kaiyo décide de se construire une armée en s’accouplant avec des jeunes femmes de la république ?
Allait-il vraiment boire dans ce calice ? Les doutes de Deurk se dissipèrent quand il vit le « maire » du village utilisé des plantes qui normalement n’était pas très bonne pour la santé. Il le savait car des plantes comme celle-ci valaient quand même un peu d’argent et la créature à la peau verte avait l’habitude de traiter de ce genre de cas.
Rowena en bonne limière qu’elle était, avait également remarqué le manège en question et l’utilisation des plantes.
-Je vais éviter de boire dans cas.
Pendant que Rowena faisait l’interrogatoire de Stromme, le gobelin se glissa doucement vers Hava.
-Au fait le père de votre enfant, devrait être présent pour vous aider. Est-il parmi ceux-là ?
Affilié à la République
Koraki Exousia
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Info personnage
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Athénaïs ne réagit pas aux injures et aux crachats, se contentant de s'écarter des civils pour se rapprocher de ses collègues. Elle-même appuya les dires de Rowena en prélevant Deurk de ne pas boire cette mixture, ce qui montra a Stromme qu'il c'était trompé sur les cinq individus. Tous avaient des connaissances poussés en herboristerie, semblerait-il.
Mais ce n'était pas grave, il ne s'en souciait plus vraiment. Un flot de pensée s'imposa à son esprit, le coupant momentanément de la conversation.
Deurk pouvait toujours essayer de s'approcher doucement d'Hava, son déplacement n'échappa pas au regard de Stromme qui, dans un sourire apaisé, n'émit qu'un simple claquement de doigt. Aussitôt, trois hommes s'interposèrent entre le gobelin et la jeune femme, lui interdisant tout nouveau contact physique. Aux vus de ce qu'il c'était passé la dernière fois, peut-être était-ce mieux pour le banquier ? Les trois sbires ne furent d'ailleurs pas les seuls à réagir, car à peine Rowena eut-elle achevée de prononcer ses menaces que tout les autres habitants, qu'ils soit hommes, femmes, enfants ou vieillards, s'agitèrent, en proie à une colère légitime. Après tout, la Limier venait de menacer leur chef de la manière la plus agressive qui soit, tout en prétendant être la solution pacifique. Tous se établirent un mur entre les cinq étrangers, Hava et Stromme, ce dernier ne faisant que ce tourner vers l'Océan, en quête de réponse.
Les deux groupes se firent face un petit moment, dans un silence qui ne présageaient rien de bon. Athénaïs, Rowena et Deurk étaient des combattants. Ils avaient connus et goûtés au sang de leur ennemis lors de nombreux affrontements. Ils savaient que plus le temps passait, plus la tension s'exacerbait entre les deux groupes. le prêtre lui-même ne pouvait l'ignorer et pourtant, il continuait de rester sourd et aveugle à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il repensait aux dernières paroles de la femme ... Ce pourrait-il ... ? Non, ce serait bien trop beau. Serait-ce possible que cette Ironsoul, cette sang noble, soit également une sirène ?
Cette déduction lui arracha un sourire béat, alors qu'il levait les bras en signe de reconnaissance pour le Père-Océan et la Mère-des-Abysses. Une larme en vint même à perler, lui qui voyait peut-être la fin de son voyage et l'accomplissement de son rêve. Il rit. D'abord un simple souffle, puis de plus en plus franc, jusqu'à en être délirant. Oui, tout s'accordait parfaitement ! Au loin, comme un confirmation de ses conclusions, des nuages s'amoncelèrent, grondant et menaçant, alors qu'ils s'approchaient peu à peu de la côte. Se saisissant d'une conque qui pendait à sa taille, il y souffla puissamment, à la manière d'une corne de brume. Le son résonna longtemps au dessus des vagues, avant de se taire enfin.
Une tempête approchait et avec elle les Emissaires du Père-Océan.
A travers les vagues, ceux parmi les étrangers qui en étaient capable purent apercevoir des formes reptiliennes surgirent, calmes et menaçantes, s'approchant du rivage. En peu de temps, une vingtaine de Nagas posèrent pied, ou en l'occurrence tronc, sur la plage. Trois d'entres eux tenaient, entre leurs mains, des filets de pêches débordant de poissons, qu'ils posèrent à même le sol. En réponse, trois des habitants de Port-Wessex les prirent avec déférence, s'inclinant respectueusement devant les créatures aquatiques, avant de s'en aller avec leur précieux butins. Voila qui devrait permettre de nourrir la population pendant encore quelques jours.
Les autres nagas se positionnèrent derrière la foule des villageois, dardant sur le groupe de Rowena, Deurk et Athénaïs un regard bestiale, pendant que celui qui devait être leur chef, au vu de sa taille imposante et des décorations tribales qu'il arborait, se dirigea vers Stromme et Hava. Sa gueule immense surplomba un instant la jeune femme, avant de la humer. Puis il s'abaissa en direction de son ventre proéminent, le caressant doucement du bout de ses narines.
Comme le faisaient les animaux devant la grossesse de leur femelle.
Hava sembla soudainement partir ailleurs, son regard agar s'abandonnant au loin. Quelques spasmes musculeux lui traversèrent le visage, comme si elle essayait de lutter contre de sombres pensées et qu'elle y échouait.
Ce n'est qu'alors que le prêtre se décida enfin à se retourner en direction des étrangers.
- Maitre Palpeplatine, je vous serait gré de ne pas importuner ma douce Hava avec vos questions, déclara t-il d'une voix soudainement plus froide, tout en jetant un regard mauvais en direction du gobelin. Madame Ironsoul, si vous êtes ici par la volonté de la République, je suis ici par une volonté plus grande encore ! Une volonté si grande qu'elle va à mené jusqu'à nous pour parfaire notre Œuvre.
Ce n'est plus une simple impression, les sœurs Noirvitrail et le directeur Palpeplatine ne semblaient plus exister à ses yeux. Il n'y avait plus que Rowena qui comptait. Il tendit une main en sa direction, l'invitant à le rejoindre.
- C'est à mon tour de vous faire une proposition à l'allure de menace : rendez-vous, Madame Ironsoul. Rejoignez-moi ou je n'hésiterais pas à employer la force. Si vous acceptez, je jure par les Titans que vos "amis" seront libres de quitter Port-Wessex en tout sécurité.
Nul n'était besoin de préciser qu'ils étaient en infériorité numérique. Ils étaient 5, tandis qu'en face se tenaient une cinquantaine de villageois, prêt à donner leur vie pour la cause de leur prêtre, ainsi qu'une vingtaine de nagas. Leur chef émit un puissant rugissement d'intimidation en direction des envoyés de la République, tandis que ses frères reptiliens serrèrent plus fortement leurs armes de pierre et d'os en grognant.
Pourtant, malgré ce déséquilibre évident, le groupe d'aventurier put se rendre compte d'une chose qui jouait en leur faveur : hormis Stromme et potentiellement le chef naga, aucun de leurs adversaires ne semblaient être capable de manipuler la magie.
Mais ce n'était pas grave, il ne s'en souciait plus vraiment. Un flot de pensée s'imposa à son esprit, le coupant momentanément de la conversation.
Deurk pouvait toujours essayer de s'approcher doucement d'Hava, son déplacement n'échappa pas au regard de Stromme qui, dans un sourire apaisé, n'émit qu'un simple claquement de doigt. Aussitôt, trois hommes s'interposèrent entre le gobelin et la jeune femme, lui interdisant tout nouveau contact physique. Aux vus de ce qu'il c'était passé la dernière fois, peut-être était-ce mieux pour le banquier ? Les trois sbires ne furent d'ailleurs pas les seuls à réagir, car à peine Rowena eut-elle achevée de prononcer ses menaces que tout les autres habitants, qu'ils soit hommes, femmes, enfants ou vieillards, s'agitèrent, en proie à une colère légitime. Après tout, la Limier venait de menacer leur chef de la manière la plus agressive qui soit, tout en prétendant être la solution pacifique. Tous se établirent un mur entre les cinq étrangers, Hava et Stromme, ce dernier ne faisant que ce tourner vers l'Océan, en quête de réponse.
Les deux groupes se firent face un petit moment, dans un silence qui ne présageaient rien de bon. Athénaïs, Rowena et Deurk étaient des combattants. Ils avaient connus et goûtés au sang de leur ennemis lors de nombreux affrontements. Ils savaient que plus le temps passait, plus la tension s'exacerbait entre les deux groupes. le prêtre lui-même ne pouvait l'ignorer et pourtant, il continuait de rester sourd et aveugle à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il repensait aux dernières paroles de la femme ... Ce pourrait-il ... ? Non, ce serait bien trop beau. Serait-ce possible que cette Ironsoul, cette sang noble, soit également une sirène ?
Cette déduction lui arracha un sourire béat, alors qu'il levait les bras en signe de reconnaissance pour le Père-Océan et la Mère-des-Abysses. Une larme en vint même à perler, lui qui voyait peut-être la fin de son voyage et l'accomplissement de son rêve. Il rit. D'abord un simple souffle, puis de plus en plus franc, jusqu'à en être délirant. Oui, tout s'accordait parfaitement ! Au loin, comme un confirmation de ses conclusions, des nuages s'amoncelèrent, grondant et menaçant, alors qu'ils s'approchaient peu à peu de la côte. Se saisissant d'une conque qui pendait à sa taille, il y souffla puissamment, à la manière d'une corne de brume. Le son résonna longtemps au dessus des vagues, avant de se taire enfin.
Une tempête approchait et avec elle les Emissaires du Père-Océan.
- L'Ombre s'étend:
A travers les vagues, ceux parmi les étrangers qui en étaient capable purent apercevoir des formes reptiliennes surgirent, calmes et menaçantes, s'approchant du rivage. En peu de temps, une vingtaine de Nagas posèrent pied, ou en l'occurrence tronc, sur la plage. Trois d'entres eux tenaient, entre leurs mains, des filets de pêches débordant de poissons, qu'ils posèrent à même le sol. En réponse, trois des habitants de Port-Wessex les prirent avec déférence, s'inclinant respectueusement devant les créatures aquatiques, avant de s'en aller avec leur précieux butins. Voila qui devrait permettre de nourrir la population pendant encore quelques jours.
Les autres nagas se positionnèrent derrière la foule des villageois, dardant sur le groupe de Rowena, Deurk et Athénaïs un regard bestiale, pendant que celui qui devait être leur chef, au vu de sa taille imposante et des décorations tribales qu'il arborait, se dirigea vers Stromme et Hava. Sa gueule immense surplomba un instant la jeune femme, avant de la humer. Puis il s'abaissa en direction de son ventre proéminent, le caressant doucement du bout de ses narines.
Comme le faisaient les animaux devant la grossesse de leur femelle.
Hava sembla soudainement partir ailleurs, son regard agar s'abandonnant au loin. Quelques spasmes musculeux lui traversèrent le visage, comme si elle essayait de lutter contre de sombres pensées et qu'elle y échouait.
Ce n'est qu'alors que le prêtre se décida enfin à se retourner en direction des étrangers.
- Maitre Palpeplatine, je vous serait gré de ne pas importuner ma douce Hava avec vos questions, déclara t-il d'une voix soudainement plus froide, tout en jetant un regard mauvais en direction du gobelin. Madame Ironsoul, si vous êtes ici par la volonté de la République, je suis ici par une volonté plus grande encore ! Une volonté si grande qu'elle va à mené jusqu'à nous pour parfaire notre Œuvre.
Ce n'est plus une simple impression, les sœurs Noirvitrail et le directeur Palpeplatine ne semblaient plus exister à ses yeux. Il n'y avait plus que Rowena qui comptait. Il tendit une main en sa direction, l'invitant à le rejoindre.
- C'est à mon tour de vous faire une proposition à l'allure de menace : rendez-vous, Madame Ironsoul. Rejoignez-moi ou je n'hésiterais pas à employer la force. Si vous acceptez, je jure par les Titans que vos "amis" seront libres de quitter Port-Wessex en tout sécurité.
Nul n'était besoin de préciser qu'ils étaient en infériorité numérique. Ils étaient 5, tandis qu'en face se tenaient une cinquantaine de villageois, prêt à donner leur vie pour la cause de leur prêtre, ainsi qu'une vingtaine de nagas. Leur chef émit un puissant rugissement d'intimidation en direction des envoyés de la République, tandis que ses frères reptiliens serrèrent plus fortement leurs armes de pierre et d'os en grognant.
Pourtant, malgré ce déséquilibre évident, le groupe d'aventurier put se rendre compte d'une chose qui jouait en leur faveur : hormis Stromme et potentiellement le chef naga, aucun de leurs adversaires ne semblaient être capable de manipuler la magie.
- Quelques précisions:
Si vous décidez de vous battre, sachez que vous aurez une condition à respecter : vous devrez faire le moins de victimes possibles parmi les citadins. En effet, si la République vous pardonnera aisément la mort de quelques nagas, elle sera beaucoup moins conciliante concernant des administrés, sachant que votre mission était, avant tout, de découvrir ce qui se tramait et non de résoudre le problème. Un ou de mort restera justifiable au vu du contexte, mais plus vous expose aux remontrances pénales de la République.
Si vous acceptez, alors vous livrez Rowena aux délires du prêtre. Deurk et Athénaïs pourront partir, Stromme respectera sa parole.
La fuite est également possible, mais en ce cas, je ne peux garantir votre intégrité physique, car Stromme veut vraiment, vraiment, VRAIMENT Rowena.
Faites votre choix.
Et bonne chance <3
Invité
Invité
Il en fallait beaucoup pour vraiment attirer l'attention d'un Limier. Sans parler d'être horrifier, Rowena sentit sa gorge sa poitrine se serrer. Peut-être commençait-elle à être usée ou c'était simplement le fait de ne pas avoir été briefée sur les ignominies qu'ils rencontreraient pendant la mission, mais le prêtre, les nagas et chaque membre du culte qui avait laissé une gamine se faire engrosser par une ces monstres marins était définitivement catégorisé comme rebu de la société devant être signalé aux autorités pour être traduits en justice et qu'une sentence à la hauteur de leur crime ne soit décidé.
Sentence dont elle serait le bras armée avec grand plaisir.
Hava devait être emmenée dans un hôpital de ville et vite... Ou même à Magic. Parce que si ce qui croissait dans son ventre était viable, elle et l'enfant devraient être pris en charge et protégés des malades dans le genre de ceux qu'elle avait sous les yeux... Un hybride de Naga...
Mais bien avant cette réflexion, lorsque les nagas avaient commencés à approcher du rivage, un instinct issu du fond des âges avait hérissé le dos de la sirène. Une odeur... Un échos dans le ressac indescriptible avec des mots de terrestres. Et lorsqu'ils s'étaient extirpés sur le sable, alors même qu'elle n'en avait jamais vu ailleurs que dans les livres, elle sut au plus profond d'elle-même, qu'elle était face à quelque chose de mauvais.
Elle n'avait pas pris ses jambes à son cou, mais elle s'était seulement rapprochée d'Athénaïs dans un mouvement parallèle au sien, comme fasciné par les créatures repoussantes qui s'extrayaient de l'eau avec si peu de grâce, comme un reflet bestial et corrompu de ce qu'étaient les siréniens.
A travers son masque dont les remous d'argent avaient jadis été conçus pour évoquer une tempête dans laquelle on ne sait ou poser le regard, elle n'avait détourner les yeux de cette marée d'écaille que pour observer l'énorme reptile serpenter vers Hava. L'image l'avait révulsée. Puis elle était revenue à Stromme. Plus froid.
Plus fou.
Et enfin sa proposition. Un nouveau frisson remonta le long du dos de la sirène. Il savait qui elle était. Il savait à présent qu'elle était une sirène et cela ne pouvait être que particulièrement mauvais pour elle. Cet ultimatum la conduirait au mieux au sort d'Hava, au pire à la destruction définitive de son âme. Elle lança un regard à Deurk, courageux et à la ruse fine mais loin d'être une arme de destruction massive. Puis à Athénaïs et ses sœurs... Elles étaient douées mais la Limier ne voulaient pas les voir faire couler le sang plus que nécessaire. C'était une amie qui avait déjà montré ce soir la pureté de ses convictions. Elle ne voulait pas la voir sombré comme ça avait été son cas, ou pire, la voir tuée.
Doucement, elle se tourna vers elle et défit les attaches de son masque pour dévoiler son visage pâle craquelé de noir. Elle lui remit, et en se penchant vers elle, souffla tout bas en un murmure à peine perceptible.
- Bouchez vous les oreilles et courrez.
Il n'y avait aucune tension dans sa voix. Dans ce genre de situation, mieux valait garder son sang froid.
Le visage entièrement visible cette fois, elle s'approcha pas à pas de la foule qui s'était constituée, les mains bien en évidences, mettant le maximum de distance entre elle et ses alliés tout en fixant les yeux de Stromme de son regard asymétrique. Arrivée à une longueur de bras du premier villageois, elle ouvrit la bouche... Mais ce n'était pas pour donner sa reddition.
De sa gorge s'échappèrent quelques notes mélancoliques qui semblaient se calquer sur le rythme des vagues. Une mélodie qu'Athénaïs connaissait bien pour avoir entendu le Roitelet la fredonner dès qu'il se mettait à travailler. Mais cette version, portée par la brise marine était chargé d'un pouvoir autrement plus intimidant que la sinistre complainte qui résonnait dans le Razkaal... Et si ses camarades n'avaient pas bien suivis ses consignes, ils ressentiraient le même allant qui tournerait leur être vers Rowena, attirés par la félicité indicible que la mélodie leur promettait.
Attentive, elle scrutait les bêtes, les hommes, Hava et Stromme, espérant qu'aucun ne serait protégé... Mais sans grand espoir malgré tout.
Sentence dont elle serait le bras armée avec grand plaisir.
Hava devait être emmenée dans un hôpital de ville et vite... Ou même à Magic. Parce que si ce qui croissait dans son ventre était viable, elle et l'enfant devraient être pris en charge et protégés des malades dans le genre de ceux qu'elle avait sous les yeux... Un hybride de Naga...
Mais bien avant cette réflexion, lorsque les nagas avaient commencés à approcher du rivage, un instinct issu du fond des âges avait hérissé le dos de la sirène. Une odeur... Un échos dans le ressac indescriptible avec des mots de terrestres. Et lorsqu'ils s'étaient extirpés sur le sable, alors même qu'elle n'en avait jamais vu ailleurs que dans les livres, elle sut au plus profond d'elle-même, qu'elle était face à quelque chose de mauvais.
Elle n'avait pas pris ses jambes à son cou, mais elle s'était seulement rapprochée d'Athénaïs dans un mouvement parallèle au sien, comme fasciné par les créatures repoussantes qui s'extrayaient de l'eau avec si peu de grâce, comme un reflet bestial et corrompu de ce qu'étaient les siréniens.
A travers son masque dont les remous d'argent avaient jadis été conçus pour évoquer une tempête dans laquelle on ne sait ou poser le regard, elle n'avait détourner les yeux de cette marée d'écaille que pour observer l'énorme reptile serpenter vers Hava. L'image l'avait révulsée. Puis elle était revenue à Stromme. Plus froid.
Plus fou.
Et enfin sa proposition. Un nouveau frisson remonta le long du dos de la sirène. Il savait qui elle était. Il savait à présent qu'elle était une sirène et cela ne pouvait être que particulièrement mauvais pour elle. Cet ultimatum la conduirait au mieux au sort d'Hava, au pire à la destruction définitive de son âme. Elle lança un regard à Deurk, courageux et à la ruse fine mais loin d'être une arme de destruction massive. Puis à Athénaïs et ses sœurs... Elles étaient douées mais la Limier ne voulaient pas les voir faire couler le sang plus que nécessaire. C'était une amie qui avait déjà montré ce soir la pureté de ses convictions. Elle ne voulait pas la voir sombré comme ça avait été son cas, ou pire, la voir tuée.
Doucement, elle se tourna vers elle et défit les attaches de son masque pour dévoiler son visage pâle craquelé de noir. Elle lui remit, et en se penchant vers elle, souffla tout bas en un murmure à peine perceptible.
- Bouchez vous les oreilles et courrez.
Il n'y avait aucune tension dans sa voix. Dans ce genre de situation, mieux valait garder son sang froid.
Le visage entièrement visible cette fois, elle s'approcha pas à pas de la foule qui s'était constituée, les mains bien en évidences, mettant le maximum de distance entre elle et ses alliés tout en fixant les yeux de Stromme de son regard asymétrique. Arrivée à une longueur de bras du premier villageois, elle ouvrit la bouche... Mais ce n'était pas pour donner sa reddition.
De sa gorge s'échappèrent quelques notes mélancoliques qui semblaient se calquer sur le rythme des vagues. Une mélodie qu'Athénaïs connaissait bien pour avoir entendu le Roitelet la fredonner dès qu'il se mettait à travailler. Mais cette version, portée par la brise marine était chargé d'un pouvoir autrement plus intimidant que la sinistre complainte qui résonnait dans le Razkaal... Et si ses camarades n'avaient pas bien suivis ses consignes, ils ressentiraient le même allant qui tournerait leur être vers Rowena, attirés par la félicité indicible que la mélodie leur promettait.
Attentive, elle scrutait les bêtes, les hommes, Hava et Stromme, espérant qu'aucun ne serait protégé... Mais sans grand espoir malgré tout.
- Résumé:
Rowena prévient Athé de se barrer en se bouchant les oreilles dans l'espoir qu'elle le transmette aux autres grâce à la télépathie.
Puis elle fait semblant de se rendre, approchant au plus près des villageois avant de commencer à chanter, espérant que ses compagnons ne succomberaient pas à l'envoutement.
Invité
Invité
L’un après l’autre, les doutes du gobelin semblait se confirmer de plus en plus, il devait faire face une nouvelle fois à un puissant ennemi celui-ci avait déjà bloqué en partie les pouvoirs de Deurk, autant dire que le gobelin n’allait pas servir à grand-chose dans cette histoire. Le chef du village avait rapidement montré son vrai visage en dévoilant d’un coup qu’il avait le contrôle de l’endroit et qu’il souhaitait assujettir les lieux. Il semblait pour une quelconque raison plus attiré par Rowena que par les autres. Autant dire que ce gars à la solde des titans avait mal choisit sa cible. S’il avait décidé de garder Athénais, le banquier aurait peut-être réfléchit à l’offre mais il se sentait plutôt proche de Rowena et n’avait pas l’intention de l’abandonné.
Il observait avec une certaine froideur, l’arrivé des nagas et le fait que le village se retourne entièrement contre eux. Deurk était un gobelin depuis toujours dans des situations comme-ci, il ne paniquait pas et se préparait à faire face à l’ennemi. Tuer des ennemis n’étaient pas un soucis non plus pour l’ancien antiquaire. La race humaine dans son ensemble était la plus prolifique et plutôt hautaine, quelques vies en moins ne ferait pas grande différence.
De plus, ils avaient choisis de se rallier à un titan que de suivre les représentants de leur propre partie, toutes personnes qui les attaqueraient eux, représentaient des forces de l’ordre venu enquêter pouvait légitiment mourir. Deurk ne les voyait plus comme des citoyens de la république mais comme des traitres à la nation. En tous les cas, le gobelin étaient prêt à laisser un grand nombre de mort dans son sillage.
Il était déjà prêt à s’élancer pour semer la mort quand il entendit une voix lui dire de se boucher les oreilles et de fuir.
Deurk lâcha donc ses shurikens par terre et commença à reculer les mains sur la tête afin de pouvoir respecter les directives qui lui étaient données, il concentra sa magie sur ces deux shurikens, ceux-ci commencèrent à voler en deux directions différentes vers Stomme. Cela ne suffirait certainement pas à l’arrêter mais au moins il pourrait le déstabiliser.
Il observait avec une certaine froideur, l’arrivé des nagas et le fait que le village se retourne entièrement contre eux. Deurk était un gobelin depuis toujours dans des situations comme-ci, il ne paniquait pas et se préparait à faire face à l’ennemi. Tuer des ennemis n’étaient pas un soucis non plus pour l’ancien antiquaire. La race humaine dans son ensemble était la plus prolifique et plutôt hautaine, quelques vies en moins ne ferait pas grande différence.
De plus, ils avaient choisis de se rallier à un titan que de suivre les représentants de leur propre partie, toutes personnes qui les attaqueraient eux, représentaient des forces de l’ordre venu enquêter pouvait légitiment mourir. Deurk ne les voyait plus comme des citoyens de la république mais comme des traitres à la nation. En tous les cas, le gobelin étaient prêt à laisser un grand nombre de mort dans son sillage.
Il était déjà prêt à s’élancer pour semer la mort quand il entendit une voix lui dire de se boucher les oreilles et de fuir.
Deurk lâcha donc ses shurikens par terre et commença à reculer les mains sur la tête afin de pouvoir respecter les directives qui lui étaient données, il concentra sa magie sur ces deux shurikens, ceux-ci commencèrent à voler en deux directions différentes vers Stomme. Cela ne suffirait certainement pas à l’arrêter mais au moins il pourrait le déstabiliser.
- Spoiler:
- Deurk à les mains sur la tête, Deux shurikens volent vers Stromme, ils sont controlé par télépathie donc si Hava s'interpose , les shurikens l'esquiveront
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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Ce fut à peu près à ce moment que les choses commencèrent à déraper.
« On est d’accord qu’ils sont devenus hostiles là !? Théo, on fait quoi ? cria Eulalie par-dessus le tumulte des vagues et des voix.
- Athénaïs ! Permission de tirer dans le tas ? l’interpela Théodora, braquant son arbalète de poing sur l’un des nagas et tirant une épée courte des pans de sa robe.
La magicienne n’eut cependant pas le temps de donner l’ordre de tirer que Rowena sonnait la retraite. Les triplettes se bouchèrent les oreilles et détalèrent de la plage, non sans vider sur le sable les sacs de chausse-trappes pour couvrir leur fuite. Les villageois étant pour la plupart pieds-nus ou dotés de sandales fines, ces petites saletés feraient leur office en transperçant la plante de leur pied. Cela les immobiliserait suffisamment longtemps pour qu’elles puissent se replier avec maître Palpeplatine.
Remontant vers l’orée de la plage, les triplettes, les oreilles toujours bouchées, cherchèrent un endroit en surplomb, avec un muret de pierre, afin de pouvoir s’y abriter le temps de se regrouper. Deurk courrait à leurs côtés, d’une rapidité folle, malgré ses courtes pattes. Athénaïs finit par trouver un muret de pierre suffisamment grand pour pouvoir tous les abriter. D’un bond, elle se jeta par-dessus le muret et se plaqua contre la pierre humide.
Le chant semblait ne pas porter jusqu’ici …
Immédiatement, les sœurs sortirent leur équipement de combat et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, le muret devint une véritable forteresse hérissée de chausse-trappes et de nids d’arbalètes prêtes à faire pleuvoir la mort sur quiconque tenterait de sortir de la plage. Les triplettes visaient les rotules ! Ça fait très mal … un carreau dans les rotules.
« Ne tuez pas les villageois, visez les tissus mous. Un carreau dans la jambe devrait les mettre hors de combat. Pour les nagas, permission de tuer. Cible prioritaire.
- Oui chef, répondirent les deux sœurs en chœur. »
Athénaïs commença à se concentrer et en appela à la magie qui coulait en elle. Le sable de la plage pouvait se révéler être un précieux allié. Ensevelir les villageois dans le sable pourrait leur permettre de résoudre ce conflit sans avoir à blesser des citoyens républicains. Pour les nagas en revanche … et pour Stromme … pas de pitié.
Dame Lune, sois témoin.
« On est d’accord qu’ils sont devenus hostiles là !? Théo, on fait quoi ? cria Eulalie par-dessus le tumulte des vagues et des voix.
- Athénaïs ! Permission de tirer dans le tas ? l’interpela Théodora, braquant son arbalète de poing sur l’un des nagas et tirant une épée courte des pans de sa robe.
La magicienne n’eut cependant pas le temps de donner l’ordre de tirer que Rowena sonnait la retraite. Les triplettes se bouchèrent les oreilles et détalèrent de la plage, non sans vider sur le sable les sacs de chausse-trappes pour couvrir leur fuite. Les villageois étant pour la plupart pieds-nus ou dotés de sandales fines, ces petites saletés feraient leur office en transperçant la plante de leur pied. Cela les immobiliserait suffisamment longtemps pour qu’elles puissent se replier avec maître Palpeplatine.
Remontant vers l’orée de la plage, les triplettes, les oreilles toujours bouchées, cherchèrent un endroit en surplomb, avec un muret de pierre, afin de pouvoir s’y abriter le temps de se regrouper. Deurk courrait à leurs côtés, d’une rapidité folle, malgré ses courtes pattes. Athénaïs finit par trouver un muret de pierre suffisamment grand pour pouvoir tous les abriter. D’un bond, elle se jeta par-dessus le muret et se plaqua contre la pierre humide.
Le chant semblait ne pas porter jusqu’ici …
Immédiatement, les sœurs sortirent leur équipement de combat et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, le muret devint une véritable forteresse hérissée de chausse-trappes et de nids d’arbalètes prêtes à faire pleuvoir la mort sur quiconque tenterait de sortir de la plage. Les triplettes visaient les rotules ! Ça fait très mal … un carreau dans les rotules.
« Ne tuez pas les villageois, visez les tissus mous. Un carreau dans la jambe devrait les mettre hors de combat. Pour les nagas, permission de tuer. Cible prioritaire.
- Oui chef, répondirent les deux sœurs en chœur. »
Athénaïs commença à se concentrer et en appela à la magie qui coulait en elle. Le sable de la plage pouvait se révéler être un précieux allié. Ensevelir les villageois dans le sable pourrait leur permettre de résoudre ce conflit sans avoir à blesser des citoyens républicains. Pour les nagas en revanche … et pour Stromme … pas de pitié.
Dame Lune, sois témoin.
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