Pouvoirs et objets

Azalea Galewind

Race : Elfe/Fae, race dominante elfique

Sexe : Féminin

Âge : 208 ans, apparence 20 ans

Métier : Distillatrice d’huiles essentielles, massage et bien être

Taille & poids : 1m80 pour 72kg

Alignement : Neutre-Neutre Indécise

Faction : République [Liberty]

Rang : Rang B

Religion : [Le culte des ombres]

Avatar : IA, elfe noire

Pouvoirs et objets

Mage élémentariste
4000 crédits de base reste 650 crédits
⤷ Élément foudre | Niveau expert Palier 3 (-2100 crédits)
⤷ Soins élémentaires [sous spécialité Elémentariste / par 50%] | Palier 1 (-250 crédits) Palier 2 (-500 crédits) Soigne les blessures moyennement profondes, réparer ou "recoudre" un membre s'il n'a pas été détruit
⤷ Vol | Palier 1 (-500 crédits) - Vol de base, permet de voler à basse altitude (~ 50 m)

Description physique et mentale

Qualités ⤷ Passionnée ⤷ Captivante ⤷ Séduisante ⤷ Anthentique ⤷ Dévoué et digne de confiance ⤷ Volubile Défauts ⤷ Dominatrice ⤷ Envahissante ⤷ Insatisfaite ⤷ Obstinée ⤷ Revancharde ⤷ Dédaigneuse ⤷ Rancunière

Flamboyante et éveillée, cette tornade d’assurance fait de la jeune femme une véritable boule d’énergie. Sa soif de connaissance n’a de limite que les frontières de son monde intérieur. Elle paraît un peu perchée avec ses idées rocambolesques et ineffables. Sa connexion avec ses productions et ses idées vont au-delà de la passion et de la raison. Elle doit cette ferveur et cette volonté imbrisable à une inflexibilité tenace qu’elle a acquise jeune. La demoiselle est butée et déterminée. Tant que la brune ne s’est pas cassée la figure d’elle-même, il est compliqué de lui donner des conseils. Sachez qu’elle les recevra mal. Elle n’aime pas qu’on lui impose des avertissements pour l’unique raison de l’expérience ou une espèce d’intelligence mal placée. Ses proches savent qu’il vaut mieux laisser faire la brune, et l’aider à réparer ses pots cassés ensuite. Elle recevra bien mieux des remarques si elle vous ouvre la possibilité de les faire. Une simple interrogation de sa part pour récolter votre avis est une porte ouverte sur de vrais conseils reçus dans le respect et la bonne humeur.

Azalea ressent un besoin profond de tester les limites de ses idées. Les challenges la stimulent et elle affectionne les défis comme s’ils étaient aussi précieux que les rubis. Franche et authentique, elle n’use jamais de perfidie et cherchera à respecter ses principes sans artifice. Elle prend une place incommensurable dans son espace, parle beaucoup, mais sera une personne de confiance à chaque moment de votre vie. Elle ne lâche pas ses proches sans raison et sera attentive à votre bien être. À noter qu’elle est dans l’excès lorsqu’il s’agit de prendre soin de votre personne et de régler les comptes aux pommes pourries. Envahissante, elle ne manquera pas d’empiéter sur l'espace personnel des personnes qu’elle rencontrera, dépassant les limites de la décence ou de la politesse. Son besoin de comprendre son environnement et son entourage la pousse à prendre ses marques partout où elle passe. Il suffit que vous l’intéressez un tant soit peu, et cela suffirait à ce qu’elle retourne votre chambre et vous questionne sur chaque objet bizarre ou insolite qu’elle trouvera. À noter que dans ces moments de balayage extrême de votre vie, Azalea vous adressera ses plus beaux sourires. Ses questions sont maîtrisées et agrémentées par une voix distincte et enjôleuse.
La qualité de son service est une des clefs les plus importantes mais elle est consciente que son charme naturel a contribué à la réussite de son entreprise. Pourtant, une petite voix lui souffle chaque jour qu’elle peut mieux faire, qu’elle est capable d’aller plus loin et d’implanter sa société dans plusieurs villes. Rien n’est jamais assez parfait. Un jour elle peut apprécier une décoration réussie ou une huile de qualité, le lendemain elle lui trouvera des défauts. Ce cercle vicieux dans sa recherche de la perfection lui vient de cette vie aristocratique, et elle a mal fou à s’en détacher. Les petites voix auront toujours raison d’elle.

Elle renie l’étiquette et la bienséance au point qu’elle refuse toutes les invitations que peuvent envoyer ses parents. Aza ne souhaite plus rester enfermée dans cette bulle de pudeur et d’hypocrisie. L’elfe veut prendre toute la place qui lui est due, et sa voix gronde. Elle exprime avec clarté ses opinions, cela même si cela va à contre-courant avec l’opinion dominante. Elle ne craint pas les vagues de haine et attend de pied ferme pour les recevoir.

Les blessures psychiques et physiques qu’on lui occasionne restent ancrées en elle. Elle remue, retourne, marmonne. Elle ne lâchera rien et fera tout pour que vous mordiez la poussière. Ne tentez pas de la rabaisser ou de l’humilier car la vengeance est monnaie courante chez elle. Elle se fiche de savoir que ce comportement n’est pas empli de sagesse. Elle souhaite que ses ennemis paient pour qu’ils s’épanouissent dans la souffrance.

Son teint est aussi sombre que les pétales d'une rose noire, une rareté dans un monde de couleurs vives. Ses perles orangées brillent et scintillent, attentives à tous ceux qui l’entourent pour ne rien perdre du pire comme du meilleur. Le blanc de ses yeux a une couleur orange légère. Cette particularité rend son regard unique et intense. Chaque détail de son visage est minutieusement travaillé, ses pommettes hautes et délicates, et ses lèvres pleines fascinent. Son allure est élégante et gracieuse, sa silhouette semble flotter dans les airs avec une grâce féline. Ses hanches sont larges et voluptueuses, s'évasant avec une grâce naturelle.
Azalea met en valeur sa peau nuit par des tatouages éphémères blancs qu’elle dessine sur son propre corps. L’encre tient environ une semaine. Pour ceux qui s’en inquiètent, elle se lave, la couleur part après plusieurs nettoyages. La belle dessine des fleurs, des lignes, des arabesques, des courbes symétriques. Son corps est une œuvre d’art qu’elle apprécie couvrir de marques blanches ou noires. Cette fantaisie lui permet de revendiquer l’originalité de ses traits qu’elle n’a jamais reniés. La belle porte des vêtements collés au corps. Pantalons, jupes, corsets, chemises, haut court. Son style n’est pas défini, elle porte ce qui lui sied et ses goûts changent en fonction des saisons.

Histoire ou test-rp

Son regard brillait d'une lueur orangée intense, tel un feu intérieur qui illuminait son âme. La petite ouvrait sa bouche pour y apposer un pigment coloré. Ses lèvres devenues carmines se pinçaient. Le miroir renvoyait son reflet avec intensité. Elle ne ressemblait ni à son père ni à sa mère. Un élément clochait dans l’équation et personne n’était disposé à lui confier cette information. Son paternel semblait avoir payé ou menacé chaque être susceptible de vendre ce secret qu’elle trouvait mal gardé. Tout le monde murmurait que les deux rejetons ne faisaient pas partie de la famille. Cette donnée crevait les yeux. La mère était blanche comme une perle nacrée. Le père avait une peau chocolat noire. Leurs longues oreilles étaient l’unique ressemblance qu’elle trouvait chez eux. Le menton de son frère suprême ressemblait assez à celui du père. La petite approchait de sa trentième année. Physiquement, elle avait l’apparence d’une petite de six ans. Sa vivacité d’esprit lui valait une attention singulière de la part de son père, Finrod Galewind qui estimait chacune de ses idées pour ne pas participer aux dînés de famille ennuyeux. Sa cachette préféré restait les cuisines. Chaque placard coulissait facilement, et son petit corps gracile s’y engouffrait à la perfection. Pendant qu’elle admirait son reflet et qu’elle s’imaginait grande, une frappe violente interrompit ses pensées. Le coup sur son bras lui fit perdre le tube pigmenté. Le matériel s’écrasa et teinta le sol sous le regard ébahit de la petite. Automatiquement, ses sourcils se froncèrent de rage. Un regard insolent lancé à cette mère aliénante, elle lui cracha toute sa colère et son dégoût. En réponse à cette avalanche de grossièretés envers Dame Amarie, une claque bruyante frappa sa joue encre. Aucuns sévices ne se voyaient sur sa peau sombre. Les marques prenaient une teinte à peine plus foncée. 〔 Je te hais, je vais te le faire payer. 〕 Il ne se passa pas une seule seconde pour que cette personne qu’elle devait appelée mère soit bombardée par ses idées maléfiques d’enfant colérique. Son vice préféré était de trouver le meilleur stratagème pour détériorer sa robe en pleine réception. Elle s’amusait à planquer des affaires précieuses. Le petit démon au regard brûlant faisait payer chaque coup de Dame Amarie par une vengeance bien orchestrée. Pour une enfant de son âge, chaque situation la rendait toujours plus fière. Lorsque le père découvrait ses méfaits, son regard dur était la seule chose qui lui faisait craindre l’autorité.

〔 J’ai besoin de comprendre pourquoi je suis différente. Des citoyens nous dévisagent comme si nous étions du vomi. 〕 Le regard ne flanchait pas. Dès son plus jeune âge, ce regard aiguisé frappait son entourage. Elle avait du mal à se taire. Exprimait haut et fort la raison de sa colère. Tout le contraire d’Arion, son frère jumeau, son identique, à quelques points près. Son visage était plus marqué que le sien, son regard plus doux. En apparence, ils approchaient de leur dixième année. En plein diné, la belle avait fait tomber bruyamment ses couverts dans l’assiette. Le dos droit, le regard déterminé, elle avait demandé à son père sans le quitter des yeux. 〔 Ce qui n’est pas concevable, c’est d’étouffer la vérité. Tous les murmures arrivent à mes oreilles. Ils savent. Je ne sais pas. Je n’ai pas peur d’assumer la vérité, contrairement à vous père. 〕 Elle exigeait des réponses, et le malaise que provoquait les questions en plein dîné l’emplissait de joie. Finrod, bouche bée l’inspectait avant de siffler que ce n’était guère le moment de parler d’un tel sujet. Les bouches s’étaient cousues, mais elle avait insisté pour avoir une réponse. Le bruit insupportable de ses couverts retombait inlassablement dans son assiette. Strident et insupportable. Tout comme elle et ses questions, qui n’en finissaient plus de tourner dans sa tête. Elle savait que son existence ne resterait pas à mystère. Elle l’aurait à l’usure. Elle ferait parler de ces dinés dans tous les couloirs de leurs appartements et dans toutes les rues de Justice.

“ Elle m’a demandé de vous reconnaître, Azalea et Arion sont des noms qu’elle vous a donné à votre naissance. C’est l’identité qu’elle vous a choisi, son choix. Cette fae vous a donné une partie d’elle à sa façon. J’ai respecté sa volonté et elle a disparu sans laisser de traces. Votre mère, celle qui vous a élevé et éduqué, n’était pas ravie que ce passé ressurgisse. Je n’ai jamais caché cette aventure avec Aredhel. Une femme sublime, aux atours et à l’extravagance farouche mais indéniablement une femme attachée à la nature et à sa liberté. La vie aristocratique l’aurait tué. Aussi, son rang ne permettait pas d’ébruiter notre relation. Nous avions fait le choix de ne pas parler de cette liaison et de l’étouffer. Jusqu’à ce qu’elle n’arrive avec vous deux dans un panier fait d’osier et recouvert de soie. Non, vous n’êtes pas des batards. N’utilise pas ce mot Azalea. Je vous ai reconnu et vous êtes ma chair et mon sang. Vous avez obtenu les mêmes titres que vos frères. Peu importe ce que les gens en pensent et la jalousie que leur procure votre titre, il ne faut pas goûter à leur venin. Laissez le couler au coin de leurs lèvres. Vous êtes mes enfants et Aredhel voulait vous mettre en sécurité. Ses finances ne lui permettaient pas de vous offrir une vie digne. À votre majorité, vous ferez le choix de tenter de la retrouver, je ne vous en empêcherais pas. ” Les questions pleuvaient. Le physique de la femme était étonnant. Sa peau avait une jolie teinte rosée, tâchée de petite forme noire. La fae avait une carnation si singulière qu’elle était connue dans la réserve à coté de Liberty. Protectrice et investie, elle était obnubilée par sa tâche de protéger toutes formes de vie positive sur les terres qu’elle occupait. Elle en oubliait de vivre pour elle.
Azalea en avait tant appris que ses rêves débordaient du visage de cette mère inconnue. Elle la voyait parfaite, intense, franche et épanouie. Une force de la nature prête à donner son corps à cette dernière pour la protéger. Elle idéalisait tant sa mère qu’il était inconcevable pour elle de ne pas la rencontrer un jour. Le calendrier de sa vie d’adolescente était gribouillée de remarques, de dates, et de chiffres. Elle savait exactement le nombre de jours qui restaient avant sa majorité.

La priorité de sa famille était de s’élever. Des accords commerciaux avaient été signés avec la banque des chaînes à Courage pour consolider leur affaire. Son père veillait à maintenir sa famille adorée à l’abri du besoin. Cette affaire leur permettait de respecter les traditions familiales et sociales, et de préserver l'héritage culturel et historique de la République en premier et du culte des ombres en deuxième.
Dans l’ombre, Arion son frère jumeau, nourrissait des désirs de liberté et de découverte. L’image de la famille pourrait se fissurer à la moindre secousse. Arion souhaitait pousser les frontières pour découvrir des régions cachées. Il partageait avec sa sœur tout ce qui passait dans son esprit. Fidèle à son lien le plus précieux, elle buvait ses paroles et les gardaient sous scellées. L’amour qu’elle lui portait été profond et sincère. Avec lui, elle avait appris à connaître toutes les cachettes possibles des appartements des Galewind. Elle avait appris par cœur la carte du monde. Elle était capable sans mal de pointer du doigt les villes et de raconter l’histoire d’une bataille.
Elle savait qu’il pouvait lui offrir une confiance aveugle. Un soir, il avait exprimé le fait de pouvoir échapper aux us et coutumes de la famille. Au fond d’elle, elle voulait le garder dans cet endroit. Elle n’avait pas conscientisé le fait qu’il voulait concrétiser ce rêve. Blottis dans ses bras, elle s’assoupissait déjà, écoutant la douce voix grave de son frère parler d’aventure en mer et sur terre. Depuis tout petit, il s’était plongé dans des histoires de découvertes et de trésors. Il espérait, par la force de sa volonté et de sa magie, pouvoir rendre cela possible. Il souhaitait aider à écrire de nouveaux points sur la carte et apporter des trésors inestimables venues d’ailleurs. Arion était un passionné et sa sœur l’admirait pour ça.

Entre éducation et savoir-vivre, elle développait une posture raffinée et complète. Elle apprenait les langues, l’art, la musique, la danse. Elle reproduisait en mieux l’attitude de sa demi-sœur et de sa belle-mère. Les prunelles étranges de la belle assimilait chaque détail avec une attention et une fascination exacerbée. Sa demi-sœur et son demi-frère murmuraient sur son passage, des insultes de bas étage qu’elle ne manqua pas de leur renvoyer d’une bien autre manière. Quelques blagues de mauvais goût fonctionnaient bien mieux que la sournoiserie de leurs langages venimeux. Grâce à Azalea, la monotonie de la vie d’artistocrate se transformait en terrain de jeu. Un plat salé à l'excès, des inversions de produits capillaires, des disparitions de bijoux. Des petits jeux qui l’amusèrent à ses débuts. Jusqu’à ce que son père la martèle de sermon sur le respect des traditions, le maintien de l’honneur et de leur réputation.

Payer les servantes pour l’aider dans son œuvre de maudire ses frères et soeurs n'étaient pas convenables pour une fille de son statut. Trainer avec le fils d’une servante et lui faire les yeux doux n’étaient pas envisageable non plus. Elle ne pouvait vivre son adolescence comme elle l’entendait. Sa vie était dictée par des règles et un style de vie cadrée et sophistiquée. Azalea commença peu à peu à étouffer. Elle continua à maintenir son contact avec le peuple, dans une discrétion discutable. Au fur et à mesure des années, la jeune fille soupçonnait son père de fermer les yeux par commodité sur ses disparitions nocturnes. Sa belle-mère et ses rejetons qui les haïssaient tant ne purent jamais prouver ses écarts. Son intelligence était clairement au-dessus de ses personnes, cela n’avait pas été difficile de tromper leur vigilance extrême. Son calendrier et ses rendez-vous étaient notés à l’envers et dans un langage codé que seul Wealan et elle connaissait.

Azalea se privait de sorties, d’expériences insolites ou d’aventures extraordinaires. Du moins, c’est ainsi que ses proches amis nommaient leurs expériences. Elle comprenait leur mécontentement mais ne s’imprégnait en aucun cas de cette vague de contrariété. Azalea souhaitait réaliser d’autres projets. Elle voyait au-delà de ses expériences. Son frère lui avait mis des rêves plein la tête. L’argent reçue chaque mois entrait dans ses enveloppes soigneusement dissimulées entre les pages jaunies de son livre favori. Le relié était épais, elle pourrait découper son intérieur pour créer un repaire fiable. Or, jamais cette idée ne lui traversera l’esprit. Puisqu’elle affectionnait cet ouvrage.
Elle n’en disait mot, craignant qu’on ne lui vole ses brides de rêves. Secret bien gardée, elle conservait un sourire amusé et plein d’entrain dédié à ses amis. Au fur et à mesure des années au sein de l’Université Magic, le livre devenait une cachette dangereuse. L’ouvrage ainsi que ses économies s’épaississait à vue d’œil.
En parallèle, ses résultats attisaient jalousie et fascination. Deux camps se prélassaient en face de son minois gracile. Ceux qui la haïssaient pour ce qu’elle représentait. Une batarde à laquelle on avait donné un titre et un enseignement. Et ceux qui la chérissait et voyait en elle une battante capable d’atteindre le haut du panier avec travail et détermination. Contrairement à son frère, la belle avait des facilités. Selon certains de ses professeurs, elle pourrait être capable de finaliser plusieurs cursus à Magic. Elle le devait à sa mémoire infaillible qu’elle entraînait chaque jour. Mémorisant des suites de chiffre pour venir les piocher dix jours plus tard dans son esprit, évoquant chaque prénom important de l’école ainsi que leur fonction. Intéressé par la singularité de chacun, la brune s’amusait à mémoriser les préférences des élèves pour leur apporter lors des élections ce qu’ils aimaient le plus. Elle se présentait, pour montrer ce dont elle était capable. Développant des discours accès sur le parti du peuple ce qui déplaisait à certains vils serpents. Elle savait comment acheter d’autres cœurs, et elle trouva cela drôlement facile. Amusé, elle déclina sa chance d’intégrer le poste de délégué. Elle agit de la sorte deux années de suite, où elle refusa promptement cette place, esquissant un bref sourire face à la sidération de ses plus proches amis. Contrairement à certain, elle préférait que père et belle-mère déboursent l’argent nécessaire au frais de son année.
Elle avait maintenu si bien l’illusion d’exceller dans la pratique de sa magie et des théories, que ses parents ne virent pas son abandon arriver. Son frère et lui échangeait toujours, il choisit de quitter son école de son coté au même moment.
Après une entrevue avec des professeurs puis la Dame, Azalea quitta les bancs de l’école après avoir terminé son voyage d’étain dans le cursus théories fondamentales de la magie et avoir entamer deux ans dans le cursus d’artisanats, finances et forges magiques. Son paternel en eut des cheveux blancs et ne s’en remit surement jamais.

Les chemins se séparaient. Elle était préparée à cela. Après avoir rempli des dossiers, fournis les fond nécessaire, elle avait acheté ce magasin fétide et poussiéreux. Le premier au courant avait été son frère. Dans l’intensité du moment, elle n’avait guère vu l’expression de retenue d’Arion. Sa joie aurait dû transparaître, mais Azalea ne se focalisa que sur sa propre énergie. Virevoltant dans la poussière, arrachant ses poumons dans une quinte de toux, elle ne percevait pas toute la tristesse qu’il était en train de trainer derrière lui. Le bougre finit par ouvrir la bouche, exprimant ses pensées clairement. Les sons furent discordant pour l’elfe-fae. Elle pinça durement les lèvres, le regard noir. 〔 T’es en train de me dire que tu vas prendre le large, me lâcher à ce moment crucial de ma vie ? Tu crois que c’est le moment ? J’ai besoin de toi, de ta présence, de tes pas dans le mien avec ce que je vais entreprendre. On s’était promis d’être là l’un pour l’autre. 〕 Égoïste. Sur l’instant, elle ne se rendait pas compte du poids des mots. Son frère elle le connaissait bien, et sa colère pure l’avait fait réagir. Il lui expliquait que c’était son unique chance. Le bateau partait demain. Il craignait sa réaction et il avait repoussé la révélation jusqu’à ce jour. Quel imbécile. S’il craignait ses réactions, celles d’être prise de court la veille du départ de l’être qu’elle chérissait le plus au monde était bien pire.
Elle relâcha toute sa colère. Son bonheur disparut aussitôt alors qu’elle laissait couler sur lui un flot d’insultes et de reproches, retournant ce qu’il restait à retourner. Donner des coups de pied violent dans ce qui était à sa portée. Des éclairs zébrèrent le puit de lumière au-dessus d’eux. L’électricité fit hérisser les cheveux des deux jumeaux. Elle s’en fichait, elle déployait sa frustration et était à deux doigts de foudroyer cet imbécile sur place. À bout de souffle, elle finit par se laisser choir sur un tabouret intacte. 〔 Je ne devrais pas te balancer ce genre de chose. Tu as autant sacrifié que moi. Je suis désolé, je ne vais pas briser ton rêve avec un peu de poussière. Tu visites avec moi au moins ? Je t’accompagnerais demain, promis. Je vais pas louper le départ de mon homologue sur les flots... 〕 Un soupire triste s’échappa de sa bouche. Une part d’elle-même partait, mais elle avait décidé de garder ses deux pieds sur la terre ferme.
Elle vit disparaître son frère et elle reçut des nouvelles occasionnellement.

D’un coup de crayon, un ami l’aidait à façonner cet endroit à son image. Elle bricola, fit s’effondrer des choses, et mit un temps fou à accueillir ses premiers clients.
Contrairement aux riches marchands de Liberty, elle n’avait pas d’annonceur pour lequel débourser des milles et des cents. Ses économies étaient parties en fumée, et elle peinait à se nourrir. Elle choisit de laisser porter sa voix elle-même chaque fin de semaine et de créer des animations lors de festival. Elle tenta de recontacter son père, qui réticent, finit tout de même par nourrir son projet.
Projet qui prit feu deux ans plus tard, et qui manqua de faire plonger Azalea dans une spirale de rage. Un tourment d’émotions l’anima, et une lettre de son frère et de ce voyage périlleux lui donna une impulsion de tout reprendre à zéro.
Des ruptures chez ses fournisseurs la poussèrent à créer au sous-sol sa propre distillerie. Ses affaires commencèrent à profiler, elle dût prendre plusieurs stagiaires et hésita à prendre un ou une employée. D’une parce qu’elle s’était faites voler par l’une d’elle une année plus tôt, et de deux parce qu’elle était imbuvable. Son comportement avec ses clients étaient radicalement différents. Lorsqu’elle travaillait avec un collègue, le moindre dérangement, la moindre question bête, l’agaçait. Ses méthodes de rangement devaient rester inchangées, et elle avait du mal à accepter l’avis de quelqu’un d’autres. Sa vision était incontestablement au-dessus. Elle avait étudier pour perfectionner son art du commerce, l’autre non. Donc, employé quelqu’un faisait que la balance pesait le même poids des deux côtés et la brune était tout à fait incapable de prendre une décision pour le moment.

Cette perle à la peau noire évoluait. Elle aménagea une deuxième salle pour recevoir un autre type de clientèle. Dans la rue, elle se mit à piocher au hasard des personnes qu’elle accueillit dans cet endroit. Elle leur offrit bain, massage et repas gratuit. Elle ne souhaitait pas que son service bien-être ne soit uniquement destiné à ceux qui possédaient de l’argent. Ce choix fut très mal vu par certains nobles les plus conservateurs. Elle laissa les nouvelles se dessiner, perdit de l’argent mais d’autres faits divers étouffèrent cette affaire. Des violentes attaques pendant le festival avaient fait souffrir des innocents... Tout allait très vite à Liberty. Consciente que rien n’était rose, elle veillait toujours à protéger son affaire. Elle restait aux aguets, aménageant sa pièce de vie à l’étage. De cette façon, elle pourrait surveiller le moindre bruissement. Chaque entrées et fenêtres avaient sa petite fantaisie. Un tas de pièces scintillantes sur le bord des fenêtres, des carillons sur le haut de ses portes. Elle comptait protéger ce havre de paix et sérénité comme une louve protège ses petits. Étrange, dit comme ça. Azalea le pensait sincèrement. Elle ajouta des cages suspendues dans lequel elle y logea des oiseaux aux milles couleurs. Oiseaux qu’elle libérait dans son intérieur quand le soir venait. Cette petite touche fut appréciée par sa riche clientèle, moins par les défavorisés. Les petits chardonnerets élégants s’entendaient bien avec les perruches qu’elle avait adopté. Les petites bêtes ailées lui rappelaient ces ailes dont elle était dépossédée. Elle ne volait pas aussi gracieusement qu’eux, et devait s’aider de la foudre pour se déplacer à sa convenance.
Alors qu’elle vivait son rêve concrétisé à pleins temps et qu’elle n’avait que peu de temps pour respirer ou se déplacer de cet endroit qu’elle avait agrémenté et embelli, elle reçue un colis. La signature et la marque provenait de son frère, et elle attira le colis à l’intérieur, heureuse de pouvoir recevoir des nouvelles après un long mois sans rien. Le sourire aux lèvres, elle déposa le carton sur le comptoir, ses paroles allaient à sa cliente du début d’après-midi. Curieuse, Melody s’approcha à son tour. Azalea exprima sa joie en déchirant le haut du carton. Son sang se glaça en découvrant le contenu et une lettre tâchée. Melody laissa un cri s’échapper de sa bouche. Étouffé bien vite par ses doigts fins, Melody tentait de reculer et d’interpeller Azalea. Le visage figé par l’effroi, la brune à la peau sombre sentait le crépitement de l’orage gronder au-dessus de sa boutique. Écrit dans une jolie écriture cursive, elle lisait :
Le soleil coule sur les flots, le sang sur les lames. Rien ne pèse autant qu’un secret bien gardé et qu’un doigt bien ganté. Le malheureux a insisté pour que nous vous envoyons des nouvelles. Bonne comme mauvaise. Les voici. Avec nos sincères excuses. Son regard orangé glissa sur l'auriculaire collé dans du sang séché.

La colère et la tristesse sont deux émotions puissantes. Elles l'accablent. Elles la rendent folles. Partagée, elle se plongea dans une chasse obsédante. La crainte de voir le bout du chemin, de connaître la vérité ou de fouiller dans l'horreur la submerge. Mais elle ne veut pas se laisser désemparer. Tout ce en quoi elle croit s'effondre, s'effrite. Elle n'est pas si faible pour tout laisser tomber. Mais sa frustration se mélange à son sentiment d'impuissance. La situation est difficile, injuste, incompréhensible. Elle passe de la rage aux larmes. Elles se mélangeant à ce désespoir. Le jour d'après elle se relève, elle prend une décision, un tournant dans sa vie. Un doigt n'est pas un corps. Son frère n'est peut être pas mort.

Groupes d'intérêts

✦ Le culte des ombres ✦ Les prières pour l’équilibre ne l’ont jamais quitté. Malgré la cassure entre sa famille pratiquante et sa nouvelle vie, elle conserve une fascination et une attirance toute particulière pour les gardiens de l’ordre et du chaos.
✦ Piraterie ✦ Son frère jumeau a quitté ses fonctions et liberty pour vivre son rêve de liberté, elle ne l’a plus jamais revu depuis. Elle cherche désespérément des informations à son sujet et débourse de l’argent pour récupérer ces données.
✦ Université Magic ✦ Elle excellait dans la maîtrise de sa magie et ses notes lui promettaient un avenir radieux, elle aurait pu devenir une mage d’état et suivre ce chemin tout tracé. La volonté de se défaire de l’emprise de ses pairs tout comme son jumeau lui a donné quelques idées de liberté. Elle a abandonné au bout de sa huitième année d’étude pour ouvrir son propre commerce.

derrière l'écran

Pseudo : Megumi

Comment avez-vous connu le forum ? DC de Dimitri

Avis sur le forum : Génial

Fréquence de connexion : Tous les jours, réponse une à deux fois par semaine

Bonsoir !! Je suis arrivée au bout de cette fiche, en espérant que la lecture vous plaira !
Je me tiens prêt pour d'éventuelles modifications What a Face

Hello et rebienvenue sur Cendres avec ce nouveau perso !

Ma foi, il m'a été fort agréable de découvrir l'histoire de cette demie-elfe républicaine

J'ai trouvé son parcours très intéressant, entre son souhait d'indépendance, ses études à Magic et la complexité de sa relation avec son frère. Au final, cette chère Azalea semble avoir trouvée sa voie en offrant des services bien particuliers, mais j'ai comme l'impression que tout cela va finir par évoluer, héhé ~

Sur ce, je pense que cette fiche est conforme !

Sans plus tarder, je te valide ! Very Happy

Bon rp !!