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Azura Aiwenor
Soren Goldheart
Dorylis de Rockraven
Koraki Exousia
8 participants
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Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
25 juillet de l'An 4.
Les convives étaient nombreux, mais pour elle, ils semblaient flotter dans l'insignifiance, comme des figurines lointaines dans un monde qui ne la concernait que peu. Leurs voix n'étaient qu'un bruissement lointain et leurs mots un blabla sans importance ni consistance. Qu'ils festoient et célèbrent autant qu'ils le désiraient ! Elle, elle était bien loin de cela, son esprit divaguant vers d'autres sujets.
Assise avec une élégance décontractée, son regard perçant balayant la pièce avec une indifférence manifeste. Les rires joyeux et les conversations banales se mêlaient en un bourdonnement indistinct. Isolée dans sa bulle, comme l'avait toujours été son existence, elle s'évertuait à profiter de chaque instant.
À sa table, un somptueux assortiment d'apéritifs et de miniardises était disposé, une symphonie de couleurs et de saveurs conçue pour satisfaire les palais les plus exigeants. Des coupes délicates débordaient de nectars rares, et les petits mets délicats étaient une œuvre d'art culinaire. La désormais Vice-Présidente prit délicatement une flûte de champagne cristalline, observant les bulles danser à la surface dorée. Elle se perdit un instant dans le jeu hypnotique des effervescences, tentant de se soustraire aux banalités qui l'entouraient. De ci, de là, des bouts de conversations lui parvinrent, la forçant à mobiliser toute sa volonté pour ne pas lever les yeux au ciel. "Azura, une bonne personne". "Dorilys, exceptionnelle", ... Quelles sottises.
Même la présence de son remplaçant verdâtre ne suffit pas à attirer plus que de raison son attention.
Les miniardises, semblables à des bijoux comestibles, étaient disposées devant elle, s'offrant comme de jeunes pucelles. D'une main assurée, elle en prit une, étudiant chaque détail avant de l'amener délicatement à ses lèvres. Le mélange complexe de saveurs explosa dans sa bouche, un instant de satisfaction fugace qui semblait effacer les trivialités du banquet.
Les conversations autour d'elle semblaient être en arrière-plan, une cacophonie insignifiante qu'elle préférait ignorer. Koraki se concentrait sur chaque bouchée, chaque gorgée, s'efforçant de transformer ce banquet mondain en un moment de délice solitaire.
Pendant que les autres invités s'engloutissaient dans des discussions sans fin sur des sujets superficiels, (sérieusement, qu'est-ce qu'on avait à foutre des rhumatismes du vieux-croulant ?) elle cherchait l'évasion dans la perfection sensorielle des saveurs exquises. Elle souriait légèrement, satisfaite de trouver un refuge temporaire dans l'art de la dégustation, transformant un événement mondain en une célébration personnelle de l'esthétique et du plaisir gustatif.
Alors que les premiers plats étaient apportés, une procession de serveurs élégamment vêtus avançait avec des plateaux lourds de délices culinaires. Les effluves alléchantes de viandes en sauce parfumaient l'air, créant une symphonie olfactive qui annonçait la splendeur gastronomique à venir. Les serveurs, dans une danse maintes fois répétés, disposèrent les plats devant chaque convive, révélant un tableau somptueux de saveurs et de textures. Les viandes, tendres et juteuses, étaient nappées de sauces délicieusement complexes, tandis que les accompagnements prestigieux ajoutaient une touche de sophistication à chaque assiette.
Rien de plus normal, après tout, c'était elle qui avait minutieusement préparée ce repas.
- Pour ceux qui en ont, comment se portent vos enfants ? Demanda finalement la belle avant de porter un morceau de viande à sa bouche.
Elle adorait les enfants.
Alors qu’il sourit intérieurement de l’espoir qu’entretient encore la petite de Casteille, Zelevas hausse les sourcils en sentant du mouvement sous la table à côté de lui. Il baisse alors subrepticement les yeux pour découvrir la Reine des Catins faire du pieds à son neveu à quelques dizaines de centimètres de lui. Profitant donc de la question d’Hélénaïs, Zelevas appuie avec sa chaussure contre la cheville de la Vice-Présidente pour plaquer son talon contre le sol et faire cesser son avance qui, à défaut d’être déplacée, pouvait se révéler extrêmement dangereuse en fonction de l’instabilité imprévisible du Prévôt. Il répond au gros yeux indignés de l’hybride par un regard chaleureux en prononçant avec une voix exagérée pour que les deux concernés puissent l’entendre:
”Oh, pour mes rhumatismes ne vous en faites pas. J’ai un excellent Docteur. Il fait des miracles.”
Sur ce, sans rompre le contact visuel avec Koraki, Zelevas se permet d’enfourner un petit four dans sa bouche puis de balayer doucement sa lèvre du bout de son doigt avec un air joueur.
”Malheureusement j’ai dû contracter une vilaine bronchite l’autre jour, soit les vents forts en sortant du Sénat dû à la hauteur soit la fumée de ma pipe, je crains que le mélange des deux ne soit pas si bon pour ma santé.”
Ricanant donc intérieurement de son enfantillage, Zelevas s’adresse cette fois pour de bon à la Vice-Présidente, il serait impoli de l’aborder sans l’entretenir d’une réelle conversation.
”Vous ne nous avez pas gratifié d’un discours suite à votre nomination Madame la Vice-Présidente, toutefois je serai curieux de connaître votre avis sur un point: comment comptez-vous naviguer le renforcement de la cohabitation au Gouvernement? La majorité Conservatrice semble avoir connu un sacré bouleversement suite à cette assemblée, et une Consule Humaniste va renforcer le multipartisme de notre institution, avez-vous déjà les grandes lignes d’un programme à nous faire part de façon… non officieuse?”
”Oh, pour mes rhumatismes ne vous en faites pas. J’ai un excellent Docteur. Il fait des miracles.”
Sur ce, sans rompre le contact visuel avec Koraki, Zelevas se permet d’enfourner un petit four dans sa bouche puis de balayer doucement sa lèvre du bout de son doigt avec un air joueur.
”Malheureusement j’ai dû contracter une vilaine bronchite l’autre jour, soit les vents forts en sortant du Sénat dû à la hauteur soit la fumée de ma pipe, je crains que le mélange des deux ne soit pas si bon pour ma santé.”
Ricanant donc intérieurement de son enfantillage, Zelevas s’adresse cette fois pour de bon à la Vice-Présidente, il serait impoli de l’aborder sans l’entretenir d’une réelle conversation.
”Vous ne nous avez pas gratifié d’un discours suite à votre nomination Madame la Vice-Présidente, toutefois je serai curieux de connaître votre avis sur un point: comment comptez-vous naviguer le renforcement de la cohabitation au Gouvernement? La majorité Conservatrice semble avoir connu un sacré bouleversement suite à cette assemblée, et une Consule Humaniste va renforcer le multipartisme de notre institution, avez-vous déjà les grandes lignes d’un programme à nous faire part de façon… non officieuse?”
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Koraki Exousia
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25 juillet de l'An 4.
Elle ne répondit pas de suite, se contentant d'esquisser un sourire qui se voulait innocent à première vue. Seuls ceux qui la connaissaient vraiment pouvaient déceler une lueur taquine dans ses yeux. Son sourire, teinté de malice comme celui d'une enfant espiègle qui s'apprête à lancer une pique bien placée à un camarade de classe, ne la quitta pas alors qu'elle portait son regard vers d'Elusie.Elle prit une pause délibérée, savourant l'instant avant de délivrer sa réplique. Ses yeux pétillaient d'une lueur d'amusement tandis qu'elle élaborait mentalement la pique qui allait suivre. Un silence calculé laissa planer une atmosphère légèrement tendue avant qu'elle ne laisse échapper un rire subtil, comme si elle partageait un secret avec elle-même.
- Vous voyez, c'est pour cela que vos alliances ne durent jamais bien longtemps, Zelevas : vous ne savez jamais quand vous arrêter.
Prononcée avec une douceur feinte, presque insouciante, mais portant néanmoins le poids d'une flèche bien ajustée.
- Toutefois, je vous remercie sincèrement pour votre question pertinente et votre intérêt envers la façon dont je compte diriger le gouvernement. Bien que je n'aie pas encore eu l'occasion de prononcer un discours officiel à ce sujet, je sis que vous mourrez d'impatience d'en apprendre plus à mon sujet. Ma vision pour renforcer la cohabitation reposera sur la collaboration et le dialogue ouvert entre les différentes factions politiques. Pour ce faire, je prévois de mettre en place des comités consultatifs multipartites, où des représentants des divers horizons politiques de notre République pourront discuter de questions clés et élaborer des recommandations. Cela favorisera, je l'espère, une approche inclusive dans la prise de décisions, permettant à chacun de faire entendre sa voix.
Bien évidemment, elle se retint de préciser que "entendre" et "prendre ne considération" étaient deux notions bien différentes. Ses gestes, d'habitude mesurés, révélaient une subtile impatience. Un léger tapotement du bout des doigts contre la surface de la table traduisait l'agacement qui bouillonnait en elle et l'envie qui commencait à l'étreindre de lui faire bouffer sa pipe.
Pourtant, alors qu'elle s'adossait plus confortablement dans sa chaise, son sourire poli, presque trop parfait, s'étira.
- Mais cessons de parler de moi. Nous sommes ici pour célébrer Azura, l'auriez vous oubliez ? Ne faites pas la même erreur qu'avec Soren.
Décidemment, c'était une manie chez les vieux de trahir tout ses compagnons ...
- Allez, mangez, l'invita t-elle dans un sourire s'élargissant de plus en plus.
Si le jeu de pieds du vieil homme s’était fait sous la table en toute discrétion, la réplique cinglante de la Vice-Présidente à ce qui paraissait comme une simple question de la part du Z le tout fait devant la quasi-totalité de l’alliance politique Humaniste-Réformatrice ne manqua pas de jeter un froid sur l’assistance. Soren semble amusé par la situation, Azura trahis un léger haussement de sourcil surpris en continuant de se murer dans son mutisme trop poli pour être honnête, Hélénaïs de Casteille aux côtés de Zelevas a l’air encore plus nerveuse qu’avant et le vieux d’Élusie dépose subrepticement une main salvatrice sur le poignet de Séraphin en dessous de la table pour le contenir. Alors qu’Exousia arbore un sourire béant de contentement de sa propre infâmie, un silence de quelques secondes accuse le choc du manque d’étiquette et de formalité dont la nouvelle Vice-Présidente fait preuve. Zelevas hausse les sourcils avec un sourire stupéfait au visage et une hilarité dissimulée, observant la nappe de peur d’éclater de rire s’il croisait le regard de qui que ce soit.
Cependant, lorsqu’à l’issue de ce long blanc dans lequel planne la gêne, le ridicule et la moquerie silencieuse, la Grande Mécène déclare vouloir aller prendre l’air, le vieillard ne peut réprimer un pouffement nasal qui secoue ses épaules par accoups de rire. Il porte une main à sa poche pour ressortir sa pipe après avoir déposé délicatement ses couverts dans son assiette et répond avec une once de frivolité dans la voix:
”La collaboration et le dialogue. Héhéhé, oui oui.” Il s’esclaffe pour de bon en se relevant de sa chaise. ”Ho ho, vous avez l’air en bonne voie en tout cas.”
Sans parvenir à réprimer plus loin le début de fou rire qui le prend, Zelevas s’éloigne en longeant la table tandis qu’il glousse de plus en plus fort, sa pipe aux lèvres. Sur les bords de la salle de réception, il emprunte une des grandes portes-fenêtre ouverte pour accéder au balcon, et il accueille volontier non seulement la fraîcheur de la nuit sur son visage que la légère brise nocturne lui apporte, mais aussi le calme tranchant entre le brouhaha constant des festivités et l’immobilisme totale de Liberty endormie. Il bourre le tabac dans la chambre, tasse une touffe, rebours, applique doucement le plat de son pouce pour s’assurer que les bruns soient à niveau et tire méticuleusement sur la bouche du floc pour vérifier que le pétun ne soit pas trop densément enfoncé pour laisser passer l’air. Il embrase ensuite une allumette au phosphore pour embraser le haut de la chambre et laisse refroidir le tout avant d’enfin profiter de son tabac. La soirée jusqu’ici a décidément été riche en rebondissement, on était loin de l’ambiance plus décontractée d’un dîner en privé avec quelques amis proches, mais c’est aussi l’éternel fardeau des politiciens, où qu’ils soient, quoi qu’ils fassent, ils ne sont jamais autorisés à retirer cette casquette. Il exhale sa fumée en la suivant du regard alors que les volutes filandreuses de grisâtre s’étiolent dans le vent, et c’est en faisant ainsi naviguer son regard au gré du vent que ses yeux se déposent sur la silhouette de de Rockraven. Il n’avait pas fait attention tant il était occupé à rire sous cape, de distinguer la direction dans laquelle était partie la Grande Mécène pour s’aérer, voilà maintenant qu’il se retrouvait à une demie-douzaine de mètres d’elle. Traversant donc le balcon pour la rejoindre, il aborde ainsi la femme avec un salut de la main, un geste qui déroge au traditionnel baise-main qu’il accorderait normalement à une consoeur, mais qui trahit la considération différente qu’il porte à l’élémentaire.
”Rockraven.” Il se retourne pour s’adosser à la rambarde du balcon. ”Vous savez, parfois je vous envie, je me dis que votre longévité transformera inévitablement l’acariâtre attitude de…” Il désigne la Vice-Présidente à travers un carreau en la pointant du manche de sa pipe. ”... en une anecdote oubliable sur un pieds de page de votre mémoire. Et puis, ensuite je me souviens que plus je me rapproche du trépas, moins j’aurai à passer de temps en sa compagnie.” Son regard croise celui de la Mécène et il ricane avec légèreté. ”Enfin, nous serons tous voués à n’être que des anecdotes devant l’écrasante immensité de votre vie n’est-ce pas? À vous et à Aiwenor… seule la République est peut-être éternelle, mais je dois avouer que la laisser en votre compagnie à toute les deux… ce n’est peut-être pas une idée qui me déplairait tant que ça.” Dit-il avec un sourire.
Cependant, lorsqu’à l’issue de ce long blanc dans lequel planne la gêne, le ridicule et la moquerie silencieuse, la Grande Mécène déclare vouloir aller prendre l’air, le vieillard ne peut réprimer un pouffement nasal qui secoue ses épaules par accoups de rire. Il porte une main à sa poche pour ressortir sa pipe après avoir déposé délicatement ses couverts dans son assiette et répond avec une once de frivolité dans la voix:
”La collaboration et le dialogue. Héhéhé, oui oui.” Il s’esclaffe pour de bon en se relevant de sa chaise. ”Ho ho, vous avez l’air en bonne voie en tout cas.”
Sans parvenir à réprimer plus loin le début de fou rire qui le prend, Zelevas s’éloigne en longeant la table tandis qu’il glousse de plus en plus fort, sa pipe aux lèvres. Sur les bords de la salle de réception, il emprunte une des grandes portes-fenêtre ouverte pour accéder au balcon, et il accueille volontier non seulement la fraîcheur de la nuit sur son visage que la légère brise nocturne lui apporte, mais aussi le calme tranchant entre le brouhaha constant des festivités et l’immobilisme totale de Liberty endormie. Il bourre le tabac dans la chambre, tasse une touffe, rebours, applique doucement le plat de son pouce pour s’assurer que les bruns soient à niveau et tire méticuleusement sur la bouche du floc pour vérifier que le pétun ne soit pas trop densément enfoncé pour laisser passer l’air. Il embrase ensuite une allumette au phosphore pour embraser le haut de la chambre et laisse refroidir le tout avant d’enfin profiter de son tabac. La soirée jusqu’ici a décidément été riche en rebondissement, on était loin de l’ambiance plus décontractée d’un dîner en privé avec quelques amis proches, mais c’est aussi l’éternel fardeau des politiciens, où qu’ils soient, quoi qu’ils fassent, ils ne sont jamais autorisés à retirer cette casquette. Il exhale sa fumée en la suivant du regard alors que les volutes filandreuses de grisâtre s’étiolent dans le vent, et c’est en faisant ainsi naviguer son regard au gré du vent que ses yeux se déposent sur la silhouette de de Rockraven. Il n’avait pas fait attention tant il était occupé à rire sous cape, de distinguer la direction dans laquelle était partie la Grande Mécène pour s’aérer, voilà maintenant qu’il se retrouvait à une demie-douzaine de mètres d’elle. Traversant donc le balcon pour la rejoindre, il aborde ainsi la femme avec un salut de la main, un geste qui déroge au traditionnel baise-main qu’il accorderait normalement à une consoeur, mais qui trahit la considération différente qu’il porte à l’élémentaire.
”Rockraven.” Il se retourne pour s’adosser à la rambarde du balcon. ”Vous savez, parfois je vous envie, je me dis que votre longévité transformera inévitablement l’acariâtre attitude de…” Il désigne la Vice-Présidente à travers un carreau en la pointant du manche de sa pipe. ”... en une anecdote oubliable sur un pieds de page de votre mémoire. Et puis, ensuite je me souviens que plus je me rapproche du trépas, moins j’aurai à passer de temps en sa compagnie.” Son regard croise celui de la Mécène et il ricane avec légèreté. ”Enfin, nous serons tous voués à n’être que des anecdotes devant l’écrasante immensité de votre vie n’est-ce pas? À vous et à Aiwenor… seule la République est peut-être éternelle, mais je dois avouer que la laisser en votre compagnie à toute les deux… ce n’est peut-être pas une idée qui me déplairait tant que ça.” Dit-il avec un sourire.
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Dorylis de Rockraven
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Assise, la grande Mécène écoutait d'abord d'une oreille attentive les diverses conversations qui se tissaient, se nouaient autour d'elle. Spectatrice à l'écoute, elle souriait parfois, c'était amusant que de voir tout ce monde qui s'agitait. Et en cette soirée qui aurait du être celle de sa chère amie Azura, elle la trouvait mutique, visiblement elle avait du être chagrinée par une phrase d'un membre de l'assemblée disparate et pour le coup, nul besoin d'être un génie pour envisager que cela devait être le fruit d'une pique savamment distillée par la reine des vipères ou catins, bref notre chère nouvelle Vice Présidente qui pérorait à n'en plus pouvoir? Pouvait-elle avoir un orgasme d'auto-satisfaction? La question méritait d'être posée.
La question ensuite posée à table la fit littéralement, soupirer, les enfants... L'hybride ne pouvait en avoir, utérus stérile inhérente à sa race, au moins une bonne chose faite par la nature en ce qui la concernait elle.
- Ma soeur a trois magnifiques élémentaires de sable, notre lignée se porte à merveille, je peux naturellement me consacrer à ce qui m'importe.
Elle picorait de son côté, buvant un peu mais elle peinait à cacher son ennui manifeste.
Aussi sans autre forme de préavis, à la fin du place, elle quitta sa place pour aller prendre l'air sur un des balcons et ne plus avoir à respirer les effluves de cette soirée trop longue. Elle fut surprise mais intéressée par la venue du Senateur Zelevas. L'accueillant d'un sourire alors qu'il refermait les portes laissant leurs conversation à leurs seules oreilles.
- Ah je comprends ce que vous dites mais parfois je me sens par trop détachée par les... facéties de certaines personnes. Ma longévité est aussi un danger, je crains de regarder les choses de loin et sans y mettre l'affect dont la situation aurait besoin. De ce point de vue j'envie l'étincelle flamboyante des vies humaines. Vous avez tendance à briller bien plus fort que je ne saurais jamais le faire en réalité.
Appuyée sur la rambarde, elle se dit que c'était une aubaine ce tête à tête.
- La vie est une succession d'anecdotes au final voyez vous, à nous de savoir les lier avec intérêt pour donner du sens à la trame globale. Vous avez déjà marqué l'histoire actuelle Zelevas n'en doutez point, Limier, Juge, Senateur et maintenant membre d'un bureau nouveau, votre nom aura la postérité qu'il mérite. J'espère que nous aurons avec Azura le temps de voir fleurir d'autres personnes dignes de ce nom et pour cela il faut espérer que les prochaines élections soient celles qui verront la fin du règle des coeurs dorés et surtout pas l'avènement d'une femme encore plus dangereuse car elle en veut à la vie de l'avoir fait naitre ainsi.
Pour Dorylis, le problème de Koraki était simple, elle détestait sa condition d'hybride et la refusait avec hargne et haine qu'elle déversait sur le monde entier.
La question ensuite posée à table la fit littéralement, soupirer, les enfants... L'hybride ne pouvait en avoir, utérus stérile inhérente à sa race, au moins une bonne chose faite par la nature en ce qui la concernait elle.
- Ma soeur a trois magnifiques élémentaires de sable, notre lignée se porte à merveille, je peux naturellement me consacrer à ce qui m'importe.
Elle picorait de son côté, buvant un peu mais elle peinait à cacher son ennui manifeste.
- Mécène en souffrance:
Aussi sans autre forme de préavis, à la fin du place, elle quitta sa place pour aller prendre l'air sur un des balcons et ne plus avoir à respirer les effluves de cette soirée trop longue. Elle fut surprise mais intéressée par la venue du Senateur Zelevas. L'accueillant d'un sourire alors qu'il refermait les portes laissant leurs conversation à leurs seules oreilles.
- Ah je comprends ce que vous dites mais parfois je me sens par trop détachée par les... facéties de certaines personnes. Ma longévité est aussi un danger, je crains de regarder les choses de loin et sans y mettre l'affect dont la situation aurait besoin. De ce point de vue j'envie l'étincelle flamboyante des vies humaines. Vous avez tendance à briller bien plus fort que je ne saurais jamais le faire en réalité.
Appuyée sur la rambarde, elle se dit que c'était une aubaine ce tête à tête.
- La vie est une succession d'anecdotes au final voyez vous, à nous de savoir les lier avec intérêt pour donner du sens à la trame globale. Vous avez déjà marqué l'histoire actuelle Zelevas n'en doutez point, Limier, Juge, Senateur et maintenant membre d'un bureau nouveau, votre nom aura la postérité qu'il mérite. J'espère que nous aurons avec Azura le temps de voir fleurir d'autres personnes dignes de ce nom et pour cela il faut espérer que les prochaines élections soient celles qui verront la fin du règle des coeurs dorés et surtout pas l'avènement d'une femme encore plus dangereuse car elle en veut à la vie de l'avoir fait naitre ainsi.
Pour Dorylis, le problème de Koraki était simple, elle détestait sa condition d'hybride et la refusait avec hargne et haine qu'elle déversait sur le monde entier.
Un vent faible passe dans ses cheveux gris, faisant se balancer quelques mèches que la gomme ne tenait plus en place au fil de la soirée. Zelevas sourit à l’élémentaire de sable en tournant la tête vers elle d’un regard amusé, il baisse ensuite les yeux en faisant un petit rire flatté:
”Je vous remercie de la considération que vous me portez de Rockraven.” Un silence de quelques secondes s’ensuit pendant lequel les deux personnalités profitent encore un peu de la fraîcheur de la nuit débutante. ”Mais franchement… qu’est-ce que j’en ai à faire de laisser mon nom dans les livres d’histoire.” Ça l’intéressait tellement peu qu’il avait accepté depuis tout petit de mener sa carrière sous un nom qui n’était pas le sien et qui le répugnait, mais c’était le prix à payer pour jouir des portes qu’il lui ouvrait. Le vieillard tire une bouffée de sa pipe après cette familiarité marquée, puis apporte bien vite la raison de son écart à l’étiquette. ”Il n’y a que la pérennité du pays qui m’intéresse, la gloire ne protègera pas le peuple ni les valeurs que nous incarnons, pas plus qu’elle ne servira aux générations futures. J’aime beaucoup les contes pour enfant de Rockraven, je suis un rêveur dans l’âme.” Ses pattes d’oies se plient sous le sourire empreint de nostalgie qu’il lui adresse. ”Mais ce pays n’a pas besoin d’un héro en armure dorée, vous et moi nous sommes avec Sigfried les derniers de la vieille garde n’est-ce pas? Nous savons qu’il y a… des décisions difficiles à prendre pour redresser la barre après la disparition de Shoumeï et pour ramasser la merde que la Présidente a semé ces dernières années. Honnêtement, si c’est pour servir la République, ça ne me dérangera pas d’endosser le mauvais rôle, quel plus beau cadeau pourrai-je m’offrir que celui d’avoir préservé notre beau pays?”
Il se redresse pour se masser légèrement le bas du dos en grimaçant, puis il se poste aux côtés de la Mécène sur la rambarde, ensemble, ils regardent le boulevard de leur Liberty bien-aimée.
”Je ne vous cache pas que pour la question des présidentielles, je ne peux faire autrement que prêcher ma propre paroisse” fait-il en ricanant. ”Les Primaires me sont favorables devant-même Sigfried, je ne crois pas qu’il y aura beaucoup de surprise chez les Réformateurs, depuis que les Ironsouls m’ont exprimé publiquement leur soutien à l’Assemblée je fais l’unanimité à Justice, l’électorat réformateur de Courage penche également en ma faveur et il ne me reste plus qu’à faire campagne dans les circonscriptions de Liberty pour ces prochains mois.” Il s’amuse à supposer d’une voix un peu joueuse, ”Ce sera sans doute Azura à la tête des Huma, avec moi devant les Réf, je suppose que la vieille peau ne laissera personne d’autre représenter les Conservateurs étant donné que le parti Génova est miné par cette vaurien de d’Oreithye… quant aux Opti ce sera déjà un miracle qu’ils se mettent d’accord sur un candidat, peut-être Highgate? Aucune idée. Nous avons beaucoup d’efforts à fournir pour pouvoir détrôner le Conservatisme cette année…”
Il est coupé dans sa phrase par une soudaine agitation qui s'empare des convives d'une tablée annexe du banquet. Une femme se met à hurler tandis qu'un petit groupe de personnes accourent pour porter secours à un invité, apparemment d'après ce que Zelevas à l'écart sur le balcon parvient à saisir du soudain brouhaha, il s'agit d'un des invités, un elfe, qui vient d'être la maleureuse victime d'un accident vasculaire.
”J'espère pour ce pauvre homme que Soren n'est pas encore trop aviné pour user de sa magie.”
”Je vous remercie de la considération que vous me portez de Rockraven.” Un silence de quelques secondes s’ensuit pendant lequel les deux personnalités profitent encore un peu de la fraîcheur de la nuit débutante. ”Mais franchement… qu’est-ce que j’en ai à faire de laisser mon nom dans les livres d’histoire.” Ça l’intéressait tellement peu qu’il avait accepté depuis tout petit de mener sa carrière sous un nom qui n’était pas le sien et qui le répugnait, mais c’était le prix à payer pour jouir des portes qu’il lui ouvrait. Le vieillard tire une bouffée de sa pipe après cette familiarité marquée, puis apporte bien vite la raison de son écart à l’étiquette. ”Il n’y a que la pérennité du pays qui m’intéresse, la gloire ne protègera pas le peuple ni les valeurs que nous incarnons, pas plus qu’elle ne servira aux générations futures. J’aime beaucoup les contes pour enfant de Rockraven, je suis un rêveur dans l’âme.” Ses pattes d’oies se plient sous le sourire empreint de nostalgie qu’il lui adresse. ”Mais ce pays n’a pas besoin d’un héro en armure dorée, vous et moi nous sommes avec Sigfried les derniers de la vieille garde n’est-ce pas? Nous savons qu’il y a… des décisions difficiles à prendre pour redresser la barre après la disparition de Shoumeï et pour ramasser la merde que la Présidente a semé ces dernières années. Honnêtement, si c’est pour servir la République, ça ne me dérangera pas d’endosser le mauvais rôle, quel plus beau cadeau pourrai-je m’offrir que celui d’avoir préservé notre beau pays?”
Il se redresse pour se masser légèrement le bas du dos en grimaçant, puis il se poste aux côtés de la Mécène sur la rambarde, ensemble, ils regardent le boulevard de leur Liberty bien-aimée.
”Je ne vous cache pas que pour la question des présidentielles, je ne peux faire autrement que prêcher ma propre paroisse” fait-il en ricanant. ”Les Primaires me sont favorables devant-même Sigfried, je ne crois pas qu’il y aura beaucoup de surprise chez les Réformateurs, depuis que les Ironsouls m’ont exprimé publiquement leur soutien à l’Assemblée je fais l’unanimité à Justice, l’électorat réformateur de Courage penche également en ma faveur et il ne me reste plus qu’à faire campagne dans les circonscriptions de Liberty pour ces prochains mois.” Il s’amuse à supposer d’une voix un peu joueuse, ”Ce sera sans doute Azura à la tête des Huma, avec moi devant les Réf, je suppose que la vieille peau ne laissera personne d’autre représenter les Conservateurs étant donné que le parti Génova est miné par cette vaurien de d’Oreithye… quant aux Opti ce sera déjà un miracle qu’ils se mettent d’accord sur un candidat, peut-être Highgate? Aucune idée. Nous avons beaucoup d’efforts à fournir pour pouvoir détrôner le Conservatisme cette année…”
Il est coupé dans sa phrase par une soudaine agitation qui s'empare des convives d'une tablée annexe du banquet. Une femme se met à hurler tandis qu'un petit groupe de personnes accourent pour porter secours à un invité, apparemment d'après ce que Zelevas à l'écart sur le balcon parvient à saisir du soudain brouhaha, il s'agit d'un des invités, un elfe, qui vient d'être la maleureuse victime d'un accident vasculaire.
”J'espère pour ce pauvre homme que Soren n'est pas encore trop aviné pour user de sa magie.”
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Félicitations Azura
L’air était plus frais dehors, un régal après l’ambiance compassée et renfermée du salon de fêtes.
- Il faut savoir reconnaitre la valeur des gens, méjuger un adversaire surtout en politique serait une erreur de débutante mon cher.
Elle bu une gorgée de sa coupe d’alcool avant d’esquisser un sourire. Elle pourrait réussir à l’apprécier ce vieil homme, il avait bien des défauts mais il était dévoué à la République c’était un fait indéniable.
- Le but n’est pas de travailler dans le but de laisser son nom dans la postérité si l’on agit ainsi on va échouer. Alors que si on dédie sa vie, son oeuvre à faire progresser le monde qui nous entoure, alors on laissera notre marque dans l’histoire et notre nom passera à la postérité en un retour naturel des choses.
La comparaison avec les héros des contes passés l'amuse.
- Vous êtes cependant mon petit fils dans ces contes eut égard votre jeunesse. Par contre croyez le ou non, si vous venez à vous présenter contre la Présidente sortante croyez le ou non il est possible que nous puissions trouver un terrain d’entente vous et moi, je n’ai pas été particulièrement fairplay lors du vote je le concède. Mais parfois nous le savons la fin justifie les moyens et je pense que mettre Azura sur le devants de la scène est ce qu’il fallait pour l’image politique républicain. Notre Consul reste jeune et naïve sous certains côtés mais son aura lumineuse et ses idéaux doivent pouvoir briller et donner de l’espoir à nos concitoyens ainsi qu’au réfugiés qui demain seront républicains eux aussi.
Elle a ensuite assisté à l’accident vasculaire improbable de l’elfe en soupirant.
- Allergique à certains aliments à ce que je sais, cela lui provoque des réactions compulsives. En général il les évite à moins que...
La nuit était claire et le brouhaha de la salle ne lui donnait nulle envie d’y retourner, elle regarda son verre presque terminé et ajouta.
- Je crois que je vais m'éclipser une fois ce verre terminé Zelevas, cette soirée n’est pas la mienne et Azura ne semble même pas en profiter.
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CENDRES
Noble de La République
Azura Aiwenor
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Tout le monde savait qui était véritablement aux commandes de la République, tous étaient bien au fait que Mirelda n'était qu'un pantin à la botte de la nouvelle Vice-présidente. C'était un secret de polichinelle. Alors que Koraki Exousia prétende ne pas être en mesure de se prononcer au nom de Mirelda était un non-sens ostentatoirement provocateur. Tous le savaient, mais personne ne se risqua à le relever, tant pis, la dernière nomination attendrais que son nom soit susurré à l'oreille de Mirelda par sa Vice-présidente, juste pour le répéter officiellement. Allons, Koraki n'était pas présidente elle-même uniquement parce qu'elle avait décidé de ne pas l'être tout de suite. Juste pour faire durer le plaisir.
Quant à la table, elle était tout bonnement impressionnante, les pages avaient apportés deux sanglier rôtis, farcis de saucisses et de viande de porc ; trois cerfs, trois chevreuils, six cochons de lait, et toute une ribambelle de coqs de bruyère, de jambon, lard, boudin et de magret d'oie fumé. Quant au veau rôti à la broche, il était accompagné de poivrons et pommes de terres marinées, il y avait bien quelques anchois bien que peu y touchèrent. Une quantité non négligeable de riz, porridge et de bigos fut apportée dans des plats en étain étincelants. Quand au pain, il y en avait à foison et de toutes farines, disposés sur des plateaux en argent.
Quant à Azura, elle s'était tût depuis un moment, préférant écouter que parler, faisant osciller son regard entre les différents convives. Et pour ce qui était de l'animation, la Vice-présidente, point avide en paroles, se chargeait d'alimenter des discussions toutes plus truculentes les unes que les autres. Contrairement à Azura - bien qu'elle appréciait grandement les soirées mondaines, au même titre que les fêtes de village champêtre - qui aimait à observer les échanges plutôt qu'y participer. Elle parlait suffisamment au sein du sénat pour s'autoriser des moments de silence en dehors de celui-ci.
Pour ce qui était de sa nouvelle nomination, elle était bien heureuse de s'y voir à la place d'un individu plus radical tel que Zelevas ou Perséis. De la sorte elle veillerait à ce que les Effraies n'empiètent en rien sur la liberté du peuple ou sur la paix entre les nations. Toutefois, elle avait passé toute sa première journée à se heurter à tous les effets indésirables du poste tant convoité. On lui avait collé un Responsable Image, la personne chargée de choisir ses tenues pour les apparitions publiques entre autres. Et si ce dernier lui avait proposé une robe de soie blanche particulièrement légère et affriolante, Azura avait opté, contre les objurgations du Responsable Image, une mise bien plus simple, quoiqu'officielle, avec cette tunique noire et blanche festonnée d'orfroi. De plus, elle n'aimait guère la soie. Elle l'avait depuis longtemps, certe, mais c'était un avantage de ne pas avoir un corps qui évoluait avec le temps : Elle pouvait garder les mêmes ensembles tout au long de sa vie.
On lui avait également présenté une coach en étiquette, une vieille dame issue de la noblesse qui devait s'assurer qu'elle sache se tenir. Azura l'avait congédié, n'ayant nullement besoin de quelqu'un pour lui apprendre à tenir ses couverts et lesquels utiliser... elle avait deux-cent ans passés quand même !
Pour ce qui était de ses couverts, elle en usait à merveille quoiqu'avec parcimonie, mangeant peu pour ne pas paraitre goulue, bien que le repas fut somptueux. Il y avait d'ailleurs bien trop de mets pour les convives présents. Elle nota mentalement de donner l'ordre que les restes soient distribués aux nécessiteux des quartiers pauvres après ça. Elle observait avec la plus grande des attentions le manège politique de Koraki et de ses pairs, souriant à chaque regard qu'elle croisait.
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