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Azura Aiwenor
Soren Goldheart
Dorylis de Rockraven
Koraki Exousia
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Affilié à la République
Koraki Exousia
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25 juillet de l'An 4.
Dans une somptueuse salle de réception, une atmosphère de célébration enveloppe l'espace richement décoré. Des lustres scintillants éclairent la pièce où se déroule le dîner en l'honneur d'Azura Aiwenor, nouvellement élue Consule de la République. Un dîner évidemment payé par les impôts de la République.
Parmi eux, Koraki Exousia se tient, élégante mais visiblement peu enjouée. Malgré son déplaisir apparent d'être présente à cet événement, elle s'efforce de le masquer derrière un masque de courtoisie et de charme.
Alors qu'elle se mêle à la foule, Koraki s'efforce de participer aux conversations et aux festivités, échangeant des salutations polies avec les invités. Cependant, son expression trahit un désagrément latent, ses yeux scrutant la salle avec une distance marquée.
Azura, l'invitée d'honneur, est au centre de l'attention. Regardez-là, elle rayonne de confiance et de grâce, reine le temps d'une soirée, entourée de tout le gratin politique de la République. Comme elle voulait la voir morte ...
Malgré tout, Koraki tente de jouer le jeu, engageant des discussions aimables avec les autres convives et participant aux échanges sur des sujets variés, tout en gardant un œil attentif sur l'évolution de la soirée.
La tension entre Koraki et l'ambiance festive est palpable, mais elle s'efforce de demeurer cordiale, consciente des apparences à maintenir dans un tel contexte. Cependant, malgré ses efforts pour dissimuler son déplaisir, son regard distrait trahit son désir de quitter cette célébration mondaine le plus rapidement possible.
Pourquoi Mirelda n'était pas présente à ce diner d'investiture ? La réponse en était fort simple :
- Elle ne veut pas souffrir votre présence. Aussi c'est à moi qu'il appartient de remplir ce rôle avec ... "Plaisir".
Mais officiellement, elle était retenue ailleurs. C'est en tout cas ce que la presse allait décrire.
- Règles du flash-RP:
- Le bût ici, c'est de s'amuser.
- Vous pouvez convier un autre PJ, tant que c'est justifié scénaristiquement.
- Aucun ordre de réponse.
- Je vous prévois quand même quelques petits rebondissements
- Ce flash-rp aura une portée politique.
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Dorylis de Rockraven
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Félicitations Azura
Si Madame la Ministre avait été ravie de voir son amie accéder au poste de Consule, elle devait admettre avoir en travers le retournement de situation en fin de séance. Décidément cette maudite Goldheart n'avait ni attache, ni pitié, ni allégeance envers qui que ce soit hormis son propre nombril... Tout de même aller nommer la Catin au poste de Vice Présidente? Elle se moquait totalement du monde et le criait haut et fort.
Néanmoins la soirée organisée n'était que juste récompense pour la Lumina et son amie Sénatrice et Ministre était venue avec plaisir, ce genre de mondanités lui plaisant il fallait l'admettre. Une longue robe de soierie blanche rehaussée d'or, complétée de nombreux bijoux anciens du même matériaux pour parer son cou et sa coiffe, et elle avançait, déambulait affichant une joie simple, il fallait prendre les victoires pour ce qu'elles étaient. Bien sûr il lui faudrait probablement aller présenter des excuses auprès du Senateur Goldheart, dommage collatéral de cette élection mais il connaissait les règles aussi bien que les autres et savait qu'une main tendue pouvait être retirée sans préavis. Elle avait de son côté le mérite de n'avoir manigancé avec personne et ...trahi personne, elle avait juste surpris en poussant Azura sur le devant de la scène pour qu'elle illumine l'Assemblée de son aura de bienveillance. De son côté, elle avait craché ouvertement à la face de son propre gouvernement, montrant que l'heure de la cohabitation prenait fin et que les prochaines élections ne pourraient pas être "cordiales" ou trouver des terrains d'entente aisément, des visions opposées du monde et de la politique s'affrontaient et elle estimait que l'ère Mirelda devait prendre fin et avec elle ses manigances avec .... cette catin prétentieuse qui se pavanait comme une reine.
Alors que la "Koraki" glissait ses mots doux elle s'avança, un verre en main, rempli d'une liqueur ambrée vers la Vice Présidente.
- Il eut été parfaitement inconvenant que vous ne soyiez pas présente au demeurant. Si nous fêtons avec joie l'élection de Dame Aiwenor nous ne pouvons hélas pas oublier que vous venez vous aussi d'obtenir un nouveau poste et rôle dans ce jeu des châteaux. Félicitations Madame la Vice Présidente.
Aucune sincérité dans les mots ni les apparences, son sourire était narquois et montrait qu'elle pensait le contraire, les faux semblants étaient superflus non?
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CENDRES
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Soren Goldheart
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Félicitations, "Madame la Consule"
feat. les sénateurs, le gouvernement
- Aperçu de la tenue de Soren:
Koraki Exousia vice-présidente, Azura Aiwenor consule. Que de réjouissances à fêter, que d'événements à acclamer... ou pas.
Dans une tenue de blanc et d'or avec de subtiles touches de noir qui ne cache aucunement ses attributs et son charme naturel, Soren balaye de son regard aux yeux semi-fermés si caractéristiques la foule, les convives, les protagonistes de l'événement. L'alcool coule dans son sang comme ses propres globules et une douce fumée parfumée de vanille bourbon s'échappe de sa bouche. Une de ses dernières inventions de pharmacopée à visée récréative: un fin tube de métal chauffé par un prisme généré par sa magie de lumière et un conteneur d'arômes naturels liquéfiés. Avec quelques autres joyeusetés dont vous n'avez pas besoin de connaître l'origine, ni l'effet.
Après le petit discours de Koraki, Soren lève lui aussi un verre après les paroles de la Mécène.
"Félicitations, en effet ! Que d'avenir pour la République se prédit sous nos yeux."
Il émane de lui une aura dorée scintillante. Une aura qui contredit sa légère déception, mais témoigne son amusement. C'est aux côtés de Koraki qu'il se glisse ensuite telle une couleuvre, une odeur de musc et de vanille suivant sa démarche.
"L'issue convient-elle à madame la Vice-Présidente ?" lui adresse-t-il d'un aimable ton. "Quelle ascension sensationnelle, quand on y pense. Pute, maquerelle, mairesse, vice-présidente... Finalement, tes plans de dominations de cette nation se passent à merveille."
Il prend une bouffée de son tube métallique et le souffle en hauteur.
"Tu m'impressionnes. Je dois l'admettre. Quand nous nous sommes rencontrés, tout était bien... différent."
Il se détourna lentement.
"Finalement, c'est peut-être toi que j'aurais dû épouser ?"
Un sourire sur les lèvres, c'est Zelevas qu'il cherche ensuite des yeux, puis Azura. Finalement, il décida simplement de s'adosser en grimaçant à un muret, une douleur aux hanches se réveillant tout à coup. Il se dit que personne ne pouvait le manquer, vu ce qu'il dégageait et comment il dénotait au milieu de cette foule tout aussi richement vêtue, mais certainement un peu plus pudique que lui. Il faudrait certainement qu'il s'entretienne avec la Mécène de Rockraven pour accorder leurs arcs. Les alliances et le choix de son camp vont devenir des enjeux vitaux dans les prochains temps.
#f6efd8
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Azura Aiwenor
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Azura vir GBJA, pour la faire court, avait pour l'occasion revêtit la même robe qu'elle portait lors de la soirée de Messire Poulailler quelques mois plus tôt, alors qu'elle rencontrait Zelevas E. Fraternitas et Soren Goldheart lors de la réception en question. Selon la description que pouvait en faire Zelevas lui-même : « une robe noire simple mais à la taille élégante, une ceinture large en tissu doré et doublée d’une deuxième ceinture en cuir et une chemise blanche pour compléter le tout ».
L'heure était à la sobriété, à l'instar de Dorylis qui n'avait pas fait dans la dentelle, au sens littéral et non figuré, que l'on se comprenne bien. Toutefois, le regard de la Lumina, pénétrant dans la salle de réception, fut attiré par la tenue marmoréenne de Soren qui, lui, avait jugé bon de faire dans le grandiose. Au moins, s'il avait subit une avanie la veille, il gardait son sens de la coquetterie, signe qu'il n'était pas homme à broyer du noir aussi facilement. Cela eu au moins le mérite de rasséréner la Consule qui ôta bien vite son regard de l'ange, sans quoi l'on pourrait penser qu'elle n'observait pas que sa tenue. Et puis Zelevas était présent, il ne faudrait pas voir à créer une esclandre. La tension était déjà assez palpable comme ça... Ah terrible choix de formulation... je ne voulait pas utiliser le verbe palper... euh... passons à la suite !
Aussitôt, une ribambelle de patriciens, qui n'avaient pas encore eu la chance de rencontrer la nouvelle Consule, le firent avec empressement, Azura répondant avec des sourires aimables et des promesses qu'elle tiendrai, elle. Contrairement à d'autres dont on ne citera pas le nom. C'était comme Voldemort, ça portait malheur. Une chance qu'Azura ne soit pas superstitieuse, car elle prononça le nom en question malgré tout.- Madame Exousia, je voulais vous féliciter personnellement, vous et la présidence, pour les amendements éclairés que vous avez apporté à la Loi Égide. Je dois dire que si, dans un premier temps, Monsieur d'Élusie et moi-même furent pris de surprise, il faut reconnaitre que les débats d'hier n'ont été que mélioratifs pour le texte de loi. Elle inclina la tête. Quant à votre nomination, je dois dire que Madame la Présidente a le sens du spectacle, elle devrait s'entretenir d'avantage avec Madame de Rockraven, les échanges culturels qui en découleraient seraient pour le moins... édifiants. Point d'ironie ici, Azura en était incapable.
Sur ces mots, elle ferma les yeux un instants pour mieux s'enquérir de la présence lumineuse de tous les convives. Il fallait dire que la nouvelle Consule s'était présentée avec un léger retard à la réception, mais elle comptait sur la Vice-Présidente pour accaparer l'attention le temps qu'elle n'arrive, ce que Koraki avait fait à merveille, tant elle rayonnait de milles éclats. Azura n'avait pas besoin de tenues de grands couturiers pour cela, ceci-dit. Et toc.
Le motif de son retard ? Mais la prise de ses nouvelles fonctions voyons ! Elle était levée depuis les aurores, et même avant que le soleil ne se pointe, et avait travaillée d'arrache-pied à marquer sa nouvelle position au sein du paysage politique au travers de nombreuses entrevues et conseils interminables. Par chance, la Lumina bénéficiait d'une stamina considérable, lui permettant de ne pas piquer du nez aussitôt le nuit tombée... contrairement à ce pauvre Zelevas qui risquait de s'endormir sur son canapé si rien ne se passait. Azura se chargea d'éveiller l'intérêt du vieil homme en élevant la voix pour s'adresser aux convives.- Merci à vous tous d'être présents ce soir, cela me touche beaucoup qu'un tel évènement ai été organisé à l'occasion de ma nomination, ça me fait si plaisir de tous vous voir au point que je viendrait voir personnellement chacun d'entre vous pour vous réitérer ma sincère estime. Sourire rayonnant. Mais vous vous attendez surement à ce qu'en tant que nouvelle Consule, je vous fasse un discours un peu plus long et ennuyeux ? Je m'en vais plutôt vous donner quelque chose de concret, à savoir la nomination du Bureau Spécial qui m'épaulera dans la mise en place et la direction des Effraies. En premier lieu, j'aimerai nommer quelqu'un qui me soit cher, à qui je dois beaucoup et que j'aimerai garder près de moi aussi longtemps que possible, à savoir Soren Goldheart que voilà resplendissant comme à son habitude. En second lieu, avec les mêmes espérances, et dans la volonté d'aller de l'avant, dans cet idéal de cohésion et de bonne entente, j'aimerai nominer mon très cher collègue, Monsieur d'Élusie Fraternitas qui, il faut lui reconnaitre le crédit, et le cerveau derrière la Loi Égide. Enfin, pour couronner le tout, j'invite également Madame de Casteille à intégrer le Bureau Spécial à mes côtés. Une œillade fut adressée au trois susnommés. Enfin, je laisse la révérendissime Madame la Vice-Présidente, Koraki Exousia, dévoiler le nom de la dernière tête qui viendra compléter ce Bureau. Ensemble nous ne pourront que mieux instaurer cet outil crucial à la sécurité de notre nation que sont les Effraies.
Tout naturellement, son sourire immuable ne l'avait pas quitté.
Personnages similaires à Azura
Giselle (Enchanted) - Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin) - Margaery Tyrell (Game of Thrones) - Mantis (Guardians of the Galaxy) - Sam Gamgee (Lord of the Rings) - Jaskier (The Witcher)
Thème musical d'Azura
Le vieux d’Élusie avait trouvé sa place sur une banquette en arrivant dans la première vague de convives, accompagné de son neveu Séraphin. Il se sentait exténué d’une difficile journée après avoir assisté à une réunion du Directorat de la Societas Septum Gardianorum en compagnie de ses confrères. La quantité colossale de travail que les Sept Gardiens allaient devoir abattre pour combler le trou béant laissé par la disparition de Kaizoku avait donné un mal de crâne figuratif à Zelevas, qui se voyait déjà abandonner tout espoir d’instant de répit pour les mois à venir. En plus de la période électorale, en plus de son implication nouvelle avec la pègre et le Baron, en plus du Projet Palladium qui finalise ses préparatifs en vue d’une potentielle présentation au public, en plus de…
Les soucis du vieillard s’évanouissent lorsqu’entre dans la salle l’étoile de la soirée. Azura vir Gaïa Braelohn-Jidmasdottir Aiwenor, dont le nom complet était gravé dans la mémoire de Zelevas à force de le lire sur les rapports d’espionnage du PFR, venait tout juste de pousser les portes de la salle de réception. Zelevas affiche un sourire sincère en voyant qu’elle portait la même robe qu’à la soirée qui avait vu la genèse de son alliance politique avec les Réformateurs, une robe noire simple, mais à la taille élégante, une ceinture large en tissus doré et doublée d’une deuxième ceinture en cuir et une chemise blanche pour compléter le tout. Enfin du moins c’est comme ça qu’il la décrirait. Se levant pour aller saluer sa collègue et alliée, Zelevas s’arrête net dans son geste lorsqu’il remarque Madame la Consule entrain de fixer quelque chose, et en suivant la trajectoire à son tour, son sourire disparaît dans les abdominaux de Soren Goldheart. À moitié recourbé puisqu’il était entrain de se lever, Zelevas baisse la tête honteusement, et comme ses yeux se posent donc justement sur son propre corps, il porte machinalement une main nue -les repas étant les seules occasion où ses gants retournent dans sa poche- sur sa veste pour palper son ventre d’un air absent. Défait, il se rassied donc et noie son chagrin dans des toasts au saumon qui avaient le malheur de ne pas être loin.
Peu de temps après, Azura s’essaie à un discours pour inaugurer la soirée d’intronisation, et quand elle commence à énoncer sa sélection pour composer le Bureau Spécial en charge des Effraies, nulle surprise d’y trouver les noms de ses deux alliés Soren et Zelevas. D’ailleurs en parlant d’allié, il était peut-être temps pour le vieillard de s’assurer que Soren en demeurerait un. Son collègue Réformateur ne lui avait toujours pas adressé la parole ni communiqué par écrit une seule fois depuis l’assemblée sénatoriale et après son départ précipité de la séance, le vieux se demandait si l’ange n’avait pas pris ombrage de la tournure des évènements. Il décida donc de se lever et de se mettre en quête de son collègue à travers la valse de convive, tout en cherchant des yeux Soren qui ne fut pas si difficile que ça à repérer. Le jeune sénateur n’était pas parti bien loin et avait élu domicile près d’un muret. En l'approchant, Zelevas remarque que le demi-ange s'est laissé allé aux psychotropes pendant une soirée mondaine, si d'Élusie avait gagné une pièce de bronze à chaque fois que ce fut le cas, il n'aurait eu que deux pièces de bronze, ce qui n'est pas énorme mais c'est déjà étrange que cela soit arrivé deux fois.
”Bonsoir Soren.” Le vieillard tend une main vers son collègue, s'abstenant de son ‘fiston’ usuel qui avait tant agacé l’ange dans le Boudoir des Plumes. ”Comment allez-vous? Du nouveau depuis ces trois derniers jours?”
Il était un peu suspicieux, c’est qu’il s’agissait dans un premier temps de prendre la température du toxicomane.
Les soucis du vieillard s’évanouissent lorsqu’entre dans la salle l’étoile de la soirée. Azura vir Gaïa Braelohn-Jidmasdottir Aiwenor, dont le nom complet était gravé dans la mémoire de Zelevas à force de le lire sur les rapports d’espionnage du PFR, venait tout juste de pousser les portes de la salle de réception. Zelevas affiche un sourire sincère en voyant qu’elle portait la même robe qu’à la soirée qui avait vu la genèse de son alliance politique avec les Réformateurs, une robe noire simple, mais à la taille élégante, une ceinture large en tissus doré et doublée d’une deuxième ceinture en cuir et une chemise blanche pour compléter le tout. Enfin du moins c’est comme ça qu’il la décrirait. Se levant pour aller saluer sa collègue et alliée, Zelevas s’arrête net dans son geste lorsqu’il remarque Madame la Consule entrain de fixer quelque chose, et en suivant la trajectoire à son tour, son sourire disparaît dans les abdominaux de Soren Goldheart. À moitié recourbé puisqu’il était entrain de se lever, Zelevas baisse la tête honteusement, et comme ses yeux se posent donc justement sur son propre corps, il porte machinalement une main nue -les repas étant les seules occasion où ses gants retournent dans sa poche- sur sa veste pour palper son ventre d’un air absent. Défait, il se rassied donc et noie son chagrin dans des toasts au saumon qui avaient le malheur de ne pas être loin.
Peu de temps après, Azura s’essaie à un discours pour inaugurer la soirée d’intronisation, et quand elle commence à énoncer sa sélection pour composer le Bureau Spécial en charge des Effraies, nulle surprise d’y trouver les noms de ses deux alliés Soren et Zelevas. D’ailleurs en parlant d’allié, il était peut-être temps pour le vieillard de s’assurer que Soren en demeurerait un. Son collègue Réformateur ne lui avait toujours pas adressé la parole ni communiqué par écrit une seule fois depuis l’assemblée sénatoriale et après son départ précipité de la séance, le vieux se demandait si l’ange n’avait pas pris ombrage de la tournure des évènements. Il décida donc de se lever et de se mettre en quête de son collègue à travers la valse de convive, tout en cherchant des yeux Soren qui ne fut pas si difficile que ça à repérer. Le jeune sénateur n’était pas parti bien loin et avait élu domicile près d’un muret. En l'approchant, Zelevas remarque que le demi-ange s'est laissé allé aux psychotropes pendant une soirée mondaine, si d'Élusie avait gagné une pièce de bronze à chaque fois que ce fut le cas, il n'aurait eu que deux pièces de bronze, ce qui n'est pas énorme mais c'est déjà étrange que cela soit arrivé deux fois.
”Bonsoir Soren.” Le vieillard tend une main vers son collègue, s'abstenant de son ‘fiston’ usuel qui avait tant agacé l’ange dans le Boudoir des Plumes. ”Comment allez-vous? Du nouveau depuis ces trois derniers jours?”
Il était un peu suspicieux, c’est qu’il s’agissait dans un premier temps de prendre la température du toxicomane.
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
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Journal du Limier
Liberty, Réception en l'honneur de Madame la Consule
Dans cette grande réception au faste typiquement Républicain, le Limier en tenue d'officier se tenait à l'écart, observant cette scène avec une répugnance à peine dissimulée. Zelevas, son oncle et seul lien avec ce monde d'apparence et de politique, l'avait prestement abandonné après lui avoir scander et simple et pourtant si lourd "Fais bonne figure", avant de s'immerger dans le jeu des alliances et des flatteries en compagnie des autres ruppins de la haute.
Autour de lui, le dîner se déroulait dans une valse de sourires feints et de regards calculateurs. La Grand Mécène Dorylis de Rockraven, l'occulte bâtard Goldheart, la dame de Casteille et évidemment l'éminente dame Exousia fraîchement nommée Vice-Présidente, ils étaient tous là, l'apothéose du gratin Républicain. Les murmures de ses Nevi'im, tels des échos venant d'un autre monde, se faisaient plus insistants et tranchants face à cette mascarade. Phantasme, avait une nouvelle cible en cette nuitée, sifflant des mots acérés contre la nouvelle Consule, Azura Aiwenor, dont la beauté éclatante avait attiré l'attention de son protégé.
... raillait la diablesse.
Le Prévot, entremêlé entre un semblant de poltronnerie et de fascination ne se lassait pourtant point de la vue d'Azura. Malgré son aversion pour ces rassemblements, il ne pouvait nier l'éclat captivant de la Consule. Envie, avec sa malice coutumière, le taquinait sur son trouble apparent.
...gloussait -il.
Cabale, toujours plus pragmatique, rappelait à Seraphin la nature de ce théâtre social.
Nanti du mandement de son oncle et des exhortations de la trinité de démon qui l'habitent, le d'Elusie demeurait pourtant tiraillé entre son désir d'échapper à cet environnement et son devoir de "F-A-I-R-E B-O-N-N-E F-I-G-U-R-E", se sentant plus que jamais comme un étranger dans sa propre peau. Et tandis qu'il luttait contre les chaînes invisibles de ses bourreaux et ses propres pensées, il se demandait comment une soirée pouvait à la fois être si éblouissante et si étouffante. Son regard se posait de nouveau alors sur Azura, avant de dériver vers les ombres à la périphérie de la salle, là où il se sentait le plus chez lui, dans l'obscurité rassurante, loin de la lumière trompeuse des projecteurs de ce monde.
Autour de lui, le dîner se déroulait dans une valse de sourires feints et de regards calculateurs. La Grand Mécène Dorylis de Rockraven, l'occulte bâtard Goldheart, la dame de Casteille et évidemment l'éminente dame Exousia fraîchement nommée Vice-Présidente, ils étaient tous là, l'apothéose du gratin Républicain. Les murmures de ses Nevi'im, tels des échos venant d'un autre monde, se faisaient plus insistants et tranchants face à cette mascarade. Phantasme, avait une nouvelle cible en cette nuitée, sifflant des mots acérés contre la nouvelle Consule, Azura Aiwenor, dont la beauté éclatante avait attiré l'attention de son protégé.
"Regarde-la cette ርልፕጎክ, se pavanant comme une demi-mondaine parmi les régulières et les écornifleurs. Elle brille, mais ce n'est que le reflet d'une lumière empruntée, le temps lui rendra son dû, en espérant que d'ici là un de ses michetons lui aura mis un polichinelle dans le tiroir. Ne te laisse pas éblouir par cette illusion"
... raillait la diablesse.
Le Prévot, entremêlé entre un semblant de poltronnerie et de fascination ne se lassait pourtant point de la vue d'Azura. Malgré son aversion pour ces rassemblements, il ne pouvait nier l'éclat captivant de la Consule. Envie, avec sa malice coutumière, le taquinait sur son trouble apparent.
"Oh, notre "grand" vengeur des ténèbres est-il devenu un doux agneau devant la belle Consule ? Qui l'aurait cru ?"
...gloussait -il.
Cabale, toujours plus pragmatique, rappelait à Seraphin la nature de ce théâtre social.
"Chaque mot, chaque sourire ici est un pas dans une danse de pouvoir. Ne t'y perds pas, ህዐዪ'ኡቹፕⶴዪል, car dans ce ménage, les masques cachent souvent des visages bien plus sombres."
Nanti du mandement de son oncle et des exhortations de la trinité de démon qui l'habitent, le d'Elusie demeurait pourtant tiraillé entre son désir d'échapper à cet environnement et son devoir de "F-A-I-R-E B-O-N-N-E F-I-G-U-R-E", se sentant plus que jamais comme un étranger dans sa propre peau. Et tandis qu'il luttait contre les chaînes invisibles de ses bourreaux et ses propres pensées, il se demandait comment une soirée pouvait à la fois être si éblouissante et si étouffante. Son regard se posait de nouveau alors sur Azura, avant de dériver vers les ombres à la périphérie de la salle, là où il se sentait le plus chez lui, dans l'obscurité rassurante, loin de la lumière trompeuse des projecteurs de ce monde.
- Spoiler:
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
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Hélénaïs de Casteille
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Comme à son habitude, Hélénaïs était sagement installée dans un coin sans déranger personne. Contrairement a l’assemblée, elle n’était accompagnée d’aucune jeune femme et personne ne se penchait sur son épaule pour lui souffler le déroulé du spectacle en face d’elle. Seule sa canne reposait contre sa hanche, le long de sa jambe pour espérer ne déranger personne. Si les hostilités n’avaient pas encore été pleinement lancées, la jeune sénatrice avait déjà fait main basse sur un verre de vin qu’elle se faisait un plaisir de déguster tout en piochant un entremets dont le goût douteux lui fit immédiatement regretter son absence de compagnie.
Bien que Joviale, Hélénaïs n’était pas d’une nature à intervenir dans les conversations. Ainsi, elle s’était contenté d’entrer dans la pièce et de suivre les échanges entre les uns et les autres sans y prendre part, un sourire mutique flottant sur ses lèvres carmines. Ses yeux opaque se posaient de temps à autre sur les convives, comme si cela lui permettait de mieux décrypter leurs mots. Mais elle ne se mêlait pas aux autres. Dans la finalité, elle n’avait pas grand-chose à leur dire -non pas qu'elle ne l'ait pas souhaité- sauf peut-être à Zelevas. Cependant elle n’avait pas eu d’échange avec lui depuis que son vote s’était porté sur Azura et elle n’était pas convaincue que cela n’eut pas été perçu comme un affront. Pour l'heure elle avait surtout prévu de l'éviter soigneusement, au moins le temps de lui laisser avaler la pilule.
Elle était sur le point d’entamer son second verre lorsque la voix d’Azura, qu’elle ne connaissait maintenant que trop bien, lui parvint. Son sourire s’agrandit un peu plus. La consule Aiwenor était sa première grande décision à son nouveau poste de sénatrice et malgré ce que pouvait bien en penser le commun des mortels, Hélénaïs n’en était pas peu fière. Au contraire, elle était intimement convaincue d’avoir fait le bon choix. Ce qui ne l’empêcha pas de manquer de recracher son vin par le nez lorsque cette dernière annonça son intégration au Bureau Spécial. Elle étouffa sa quinte de toux dans un mouchoir avec autant de discrétion qu’il le lui était permis. Cette place valait de l’or, elle en avait bien conscience mais sa nomination tombait comme un cheveux sur la soupe. Bien plus que celle de Soren et Zelevas. D’ailleurs, songea-t-elle, fallait-il encore qu’ils veuillent travailler avec elle. “Bordel de merde”. Vociféra son esprit alors que son faciès, lui, arborait toujours son indécrottable sourire.
Ses doigts se serrèrent doucement autour de sa canne de vision, elle activa son senseur et entreprit de se rapprocher de la voix d’Azura afin d’être aux premières loges. Ne lui restait plus qu’à éviter de cogner quelques tibia.
Bien que Joviale, Hélénaïs n’était pas d’une nature à intervenir dans les conversations. Ainsi, elle s’était contenté d’entrer dans la pièce et de suivre les échanges entre les uns et les autres sans y prendre part, un sourire mutique flottant sur ses lèvres carmines. Ses yeux opaque se posaient de temps à autre sur les convives, comme si cela lui permettait de mieux décrypter leurs mots. Mais elle ne se mêlait pas aux autres. Dans la finalité, elle n’avait pas grand-chose à leur dire -non pas qu'elle ne l'ait pas souhaité- sauf peut-être à Zelevas. Cependant elle n’avait pas eu d’échange avec lui depuis que son vote s’était porté sur Azura et elle n’était pas convaincue que cela n’eut pas été perçu comme un affront. Pour l'heure elle avait surtout prévu de l'éviter soigneusement, au moins le temps de lui laisser avaler la pilule.
Elle était sur le point d’entamer son second verre lorsque la voix d’Azura, qu’elle ne connaissait maintenant que trop bien, lui parvint. Son sourire s’agrandit un peu plus. La consule Aiwenor était sa première grande décision à son nouveau poste de sénatrice et malgré ce que pouvait bien en penser le commun des mortels, Hélénaïs n’en était pas peu fière. Au contraire, elle était intimement convaincue d’avoir fait le bon choix. Ce qui ne l’empêcha pas de manquer de recracher son vin par le nez lorsque cette dernière annonça son intégration au Bureau Spécial. Elle étouffa sa quinte de toux dans un mouchoir avec autant de discrétion qu’il le lui était permis. Cette place valait de l’or, elle en avait bien conscience mais sa nomination tombait comme un cheveux sur la soupe. Bien plus que celle de Soren et Zelevas. D’ailleurs, songea-t-elle, fallait-il encore qu’ils veuillent travailler avec elle. “Bordel de merde”. Vociféra son esprit alors que son faciès, lui, arborait toujours son indécrottable sourire.
Ses doigts se serrèrent doucement autour de sa canne de vision, elle activa son senseur et entreprit de se rapprocher de la voix d’Azura afin d’être aux premières loges. Ne lui restait plus qu’à éviter de cogner quelques tibia.
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Koraki Exousia
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Rang: D
Que de beau monde en cette soirée, à croire que tout les avatars de la déliquescence républicaine c'étaient concertés pour participer à cette autocongratulation. D'une politesse froide, elle répondit tout d'abord à Dorylis :
- Une joie, oui. La République ce dote de deux femmes puissantes pour la mener dans cette crise. Quant à ma nomination, je vous en remercie, Madame de Rockraven. Permettez que je ne vous appelle pas "Madame la Ministre", puis qu'il n'est pas dit que vous le soyez encore d'ici la fin de la semaine ... Excusez moi.
Et sans plus de cérémonie, elle quitta la Grande-Mécène pour se diriger en direction de Soren, espérant bien que sa présence et sa conversation serait plus agréable que celle de la représentante de gauche. Sa simple vision était en elle-même un plaisir dont la Vice-Présidente se délectait sans gêne, son regard ne s'attardant que fort peu sur son visage, mais venant l'admirer et le déshabiller.
De doux souvenirs lui revinrent en mémoire, lui arrachant un sourire aussi lubrique que sincère.
Tout ça pour se faire accueillir à coup de "pute". Magnifique. C'était sa soirée, on dirait.
- Evidemment que c'est moi que t'aurais dut épouser. J'ai beau être une pute, comme tu le dis si bien, au moins moi je suis fidèle, pas comme tes alliés. Et de terminer cette petite pique par son habituel sourire, qu'elle perdit néanmoins rapidement lorsque la vision d'un sénateur barbu lui apparu soudain, se dirigeant en leur direction à tout deux. Quand on parle du loup ...
Saluant poliment l'arrivée de Zelevas d'un élégant signe de tête, elle s'éloigna cependant.
- Je vous laisse, je ne suis pas friand de scène de ménage. Néanmoins Soren, je t'interdis de disparaitre sans me présenter à nouveau tes sextuplés. J'ai pas fini de leur parler.
Lorsque Azura, d'une voix autoritaire et empreinte d'une confiance inébranlable, prit la parole, Koraki ne put réprimer une expression de dédain. Elle leva les yeux au ciel, prêtant toutefois une oreille vaguement attentive au discours de la Lumina et ... Oh bordel ... C'est qu'elle n'avait pas QUE l'air niais, elle l'était vraiment ! Son verre à la main, la Mairesse en but le contenu d'une traite, espérant que cette soirée tortueuse et pénible se termine rapidement.
Seulement, c'est à peu près à ce moment là que la nouvelle Consule invita la nouvelle Vice-Présidente à elle aussi s'adresser à la foule.
"C'est qu'elle se fout de ma gueule en plus, la connasse !"
- Je vous remercie, Madame la Consule. Malheureusement, étant donné que je ne suis pas Présidente, je ne peux choisir le dernier représentant du Bureau. Je vous remercie cependant de me prêter cette image. si j'avais sut que les Humanistes m'aurait donnés leurs voix, alors peut-être me serais je présentée aux Primaires, ha ha !
"Bouffonne, va ..."
Vice-Président de La République
Soren Goldheart
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Félicitations, "Madame la Consule"
feat. les sénateurs, le gouvernement
Lorsque la sobre Azura prend la parole, la voix sans faille et la mine toute aussi avenante et naïve qui lui est bien propre, elle entame un discours classique de gagnant avant de parler de ce fameux Bureau Spécial qui l'épaulera sur la lourde tâche qui l'attend. Évidemment, elle nomme Soren, comme un pardon à la semi-humiliation qu'il avait subi, mais l'ange accepte le compliment resplendissant qui, il trouve, lui va très bien et lève son verre tout en faisant un signe de tête vers le bas à la nouvelle Consule.
"Un grand honneur que vous me faites là, Aiwenor. Je suis certain que nous saurons nous épauler efficacement afin d'œuvrer pour le bien commun de cette République. De lourdes tâches nous attendent.
Finalement, le rôle qu'il occupe-là n'est pas plus mal. Sa voix comptera et il se débarrasse des désagréments administratifs et des responsabilités ennuyeuses que sa collègue endossera bien gracieusement avec sa gentillesse inébranlable et son sérieux indéniable. Assez loin de sa personne à lui, ange dédaigneux qui s'est issé au pouvoir du plus bas de la chaîne.
Koraki dévore Soren du regard. Celui-ci n'a pas fait son choix de tenue par hasard.
"Mes alliés, oui... Ne t'inquiètes pas, je ne compte pas m'éloigner. Je profite d'une superbe vue d'ici. Même l'aveugle est venue," dit-il en désignant de Casteille, celle-ci offrant son sourire figé comme une statue de marbre
Le vieux Zelevas daigne enfin se montrer. Soren le toise quelques instants avant de lui répondre, le regardant de la tête aux pieds en levant un sourcil.
"Que voulez-vous qu'il se passe en trois jours, Zelevas ? Vous avez préféré jouer la carte du loup ambitieux et solitaire qui veut assouvir sa petite fantaisie plutôt que de me soutenir pour faire gagner le mouvement réformateur. Mais enfin, je peux vous comprendre: c'est votre loi qui était au débat et c'était le poste que vous visiez. Un petit jeune, sénateur débutant, n'était certainement pas le choix qui vous accomodait le plus." Il but une gorgée. "Demi-victoire, demi-défaite. Aiwenor a pris le poste. Perso, je trouve ça stratégiquement agréable. Elle a l'esprit doux et malléable."
Il éprouve pourtant une sincère sympathie à son égard, mais le pouvoir qu'elle lui donne saura être usé à bon escient par l'ange en temps venu.
Il toise alors un jeune garçon à l'air tourmenté, fourré dans un coin de la pièce. Le scientifique ne manque pas ce teint blafard et maladif, cette mine déconfite et ce malaise apparaît dont l'individu fait preuve.
"Vous le connaissez?" demande-t-il à Zelevas. "Souffre-t-il de troubles mentaux? Il n'a pas l'air bien en tout cas."
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Félicitations Azura
La Ministre connaissait parfaitement le jeu de la République, une partie d'échecs menée de longue date.
- Je suis parfaitement sincère en effet quand je vous félicite Dame Exousia. Quand à mon avenir au sein du gouvernement je ne doute pas que vous allez tout faire pour me renvoyer et montrer que vous craignez ainsi la montée en puissance des idéaux humanistes. Je sais jouer aux échecs et que je sois le pion sacrifié du jeu ne me dérange pas c'est ainsi que se jouent les parties. Mais mes choix ont poussé pour la première fois une humaniste sur le devant de la scène avec un rôle politique indéniablement puissant à l'heure ou nous avons validé la création des Effraies. Les susceptibilités et ego de mes confrères politiciens se remettront de mes actes et choix quand ils auront assimilé que leur loi a gardé l'essence la plus importante et que Dame Aiwenor saura les rapprocher de son aura de pouvoir. Si je dois rester dans leur ombre ensuite qu'il en soit ainsi.
Elle ne craignait pas de perdre sa place au sein du Parti Fraternitas quand bien même elle n'avait pas voté la loi egide en suivant aveuglément une demande de Wendell, il la connaissait de longue date, elle était plus ancienne que tous ces humains et ne se laissait pas facilement manipulé, elle avait son libre arbitre et pour l'heure personne n'avait réussi à la faire chanter. La droiture évitait ce genre de déconvenue et le matin même elle s'était entretenu avec le chef du parti qui l'avait félicité, nul autre choix dans le fond vu que Azura était devenue Consule et que les choix de leur parti étaient ainsi mis sur le devant de la scène.
Elle avait laissé la femme corbeau aller se saisir d'une nouvelle proie, pauvre Soren Goldheart qui se voyait ainsi agrippé par des serres les plus déplaisantes de République... Epouser une telle femme? Elle en frissonnait littéralement de dégoût même si elle savait dans le fond que la nature d'hybride de Koraki n'était que le fruit de la folie et déviance de ses géniteurs... Mais n'y avait-elle pas succombé? Comme une nation comme la République pouvait supporter un être si abject en porte parole et maintenant en Vice Présidente? Il fallait que la Présidente soit bien à cours d'idées et de soutiens non? Le monde avait cessé de bien tourné et Kaizoku n'était que le premier écueil.
La Rockraven s'était donc ensuite dirigée vers Azura et Helénaïs. Elle avait écouté le discours de sa "jeune" amie et levé son verre en son honneur.
- Dame de Casteille, comment allez vous en cette soirée de victoire pour notre courant de pensée? Félicitations à vous pour votre nomination au sein du Bureau, nul doute que vous y ferez des merveilles ! Azura sait parfaitement s'entourer.
Message 2
CENDRES
Acerbe, comme à son habitude le Sénateur Goldheart ne prend de pincettes que dans l’exercice de ses fonctions de praticien. Zelevas n’en prend pas particulièrement outrage, déjà parce que le jeune Goldheart a tout à fait le droit d’être indigné suite au déroulement de l’assemblée sénatoriale il y a trois jours, ensuite parce qu’il est habitué, après plusieurs mois de campagne en sa compagnie, au ton désobligeant de son collègue. Le vieillard se contente donc de hausser les épaules avec une moue d’approbation face aux dires mi-figue mi-raisin de Soren et sort également sa pipe pour fumer à ses côtés; bien que le tabac qu’il n’y mette soit rustre et coriace, il reste probablement bien moins psychotrope que le liquide qui frémit dans l’étrange outil du demi-ange. Une fois l’allumette craquée et la chambre de la pipe embrasée, Zelevas tire légèrement sur le floc une première bouffée et l’exhale en sentant la pression retomber quelques peu. Il est l’heure de se dire les choses franchement, et il sait qu’avec Soren, il peut, non, il doit même laisser de côté le jeu de bienséance usuellement requis pour s’adresser aux autres confrères. Il répond d’abord à l’interrogation anodine de Soren sur le fameux tourmenté déconfit et blafard, histoire de détendre un peu l’atmosphère et de bien faire comprendre à Soren qu’il n’est pas là pour envenimer les choses:
”Oui je le connais c’est mon neveu, Séraphin d’Élusie, et oui il est un peu atteint, il est né au Razkaal.”
Puis il ose enfin croiser le regard de son confrère.
”J’ai fait une erreur à l’assemblée en maintenant ma propre candidature oui, le moment n’était plus adéquat dès lors que de Rockraven a fait une entorse au protocole de la séance.” Il reprend une bouffée de plus, marquant une pause brève avant de reprendre. ”Soren, je le pense du fond de mes tripes que vous auriez fait un bon Consul, mais pas avec Mirelda au-dessus de vous.” Il y a des choses qu’il n’avait pas pu dire même dans l’intimité du Boudoir des Plumes. ”Je l’ai vu à l’oeuvre depuis toujours, elle et moi avons le même âge. Je l’ai vu détruire le marché de l’immobilier, je l’ai vu écraser la concurrence du marché avec autant de délicatesse que les Titans n’ont traité Bénédictus. J’ai été aux premières loges pour la regarder génocider, parce que je n’ai pas d’autre termes, la Famille Génova. Alors je veux bien être mal avisé quand je dis que plus loin vous et vos enfants vous tenez de l’influence de cette garce mieux vous vous porterez, mais par pitié vous me connaissez, ne me pensez pas mal intentionné. Pas envers vous Soren.”
Il expire la fumée de sa bouffée et tapote la chambre un peu trop chaude de la pipe au dessus d’un cendrier pour évacuer le trop plein de braises.
”Oui je le connais c’est mon neveu, Séraphin d’Élusie, et oui il est un peu atteint, il est né au Razkaal.”
Puis il ose enfin croiser le regard de son confrère.
”J’ai fait une erreur à l’assemblée en maintenant ma propre candidature oui, le moment n’était plus adéquat dès lors que de Rockraven a fait une entorse au protocole de la séance.” Il reprend une bouffée de plus, marquant une pause brève avant de reprendre. ”Soren, je le pense du fond de mes tripes que vous auriez fait un bon Consul, mais pas avec Mirelda au-dessus de vous.” Il y a des choses qu’il n’avait pas pu dire même dans l’intimité du Boudoir des Plumes. ”Je l’ai vu à l’oeuvre depuis toujours, elle et moi avons le même âge. Je l’ai vu détruire le marché de l’immobilier, je l’ai vu écraser la concurrence du marché avec autant de délicatesse que les Titans n’ont traité Bénédictus. J’ai été aux premières loges pour la regarder génocider, parce que je n’ai pas d’autre termes, la Famille Génova. Alors je veux bien être mal avisé quand je dis que plus loin vous et vos enfants vous tenez de l’influence de cette garce mieux vous vous porterez, mais par pitié vous me connaissez, ne me pensez pas mal intentionné. Pas envers vous Soren.”
Il expire la fumée de sa bouffée et tapote la chambre un peu trop chaude de la pipe au dessus d’un cendrier pour évacuer le trop plein de braises.
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- "Navrée de devoir te faire gâcher un peu de ton temps de la sorte, mais nous ne nous attarderons pas outre mesure... Liberty ne manque pas de meilleurs endroits où passer la soirée, mais hélas, je dois faire acte de présence ici."
Alors que le couple arrivait devant la porte de la salle de réception qu'on ouvrait pour eux, Perséis jeta un regard au bel elfe à son bras, avec un sourire légèrement enjôleur. Elle était sincèrement désolée de l'emmener dans cette mascarade, mais elle devait s'y rendre elle-même, aussi brièvement que ce soit, et sa compagnie rendrait assurément ces instants plus tolérables.
- "Au moins cela me fera quelque chose d'agréable sur quoi poser les yeux..."
Ils entrèrent dans la grande salle, aussi richement décorée que, ce soir, pauvrement fréquentée. Parée de ses couleurs habituelles que sont le noir et l'or, et particulièrement apprêtée, leur arrivée ne passa pas inaperçue, d'autant plus grâce à l'invité qui marchait avec elle, aussi sublime que réputé dans ces milieux républicains où la richesse devenait une évidence et où c'était le bon goût qui différenciait ses acteurs. Il détonnait à ses côtés bien sûr, autant par ses atours que par son port et son caractère, mais s'il y avait une chose qui devrait frapper même le plus rustre des gueux, c'était bien l'impeccable raffinement qu'ils incarnaient ce soir. Après tout, comment pouvait-il en être autrement quand tous deux portaient ses créations...
D'un claquement sec des doigts de sa main libre, Perséis attira l'attention d'un serveur qui passait par là en portant un plateau contenant quelques coupes d'un vin effervescent typique de ces soirées mondaines. Elle en saisit une avant de laisser l'occasion à son partenaire d'en faire de même, et la porta à ses lèvres pour en goûter le contenu.
- "Acceptable, pour une gargote peut-être..." Elle reprit à une voix légèrement plus basse, à l'attention de son compagnon. Une des raisons pour lesquelles j'abhorre ces soirées politiques. La plupart de ceux qui les fréquentent sont dotés du palais d'un molosse, et n'en ont probablement même pas la moitié du raffinement. Ils jubilent simplement de fouler un étalement de richesse en leur honneur..." Elle leva les yeux sur la décoration de la salle, les victuailles qui couvraient les tables, et les serveurs errants parmi les convives. "Si seulement l'opulence et la surenchère pouvaient passer pour du bon goût... Mais Mirelda est capable de bien mieux que ça. Tout ceci n'est rien de plus qu'une avanie de sa part envers la « reine » de la soirée, et ses partisans. Je me demande combien d'entre eux s'en rendent seulement compte..."
Et en parlant du loup, la voilà qui se lançait dans un discours à l'intérêt aussi discutable que la prestance qu'il dégageait pour sa première prise de parole à son nouveau rôle. La sirène poussa un léger soupir avant de reprendre une gorgée de vin, non sans une légère grimace de dégoût. Pour le vin, naturellement. Pas pour la consule, quelle idée...
L'écoutant d'une oreille, elle parcourut l'assistance du regard. Elle salua d'un signe de tête quelques confrères conservateurs, et serra la main de Kayel Genova qui passait par là. Aldobrandini se tenait, seule, quelque peu en marge de l'assistance. Son dernier choix en date venait de condamner sa carrière politique à long terme. C'était, aux yeux de tous et à tout jamais, la conservatrice responsable de la première grande défaite de son courant. Trop conservatrice pour mériter l'attention des politiciens de gauche, en dehors des rares qui seront suffisamment hypocrites pour la saluer avec un sourire et échanger quelques mots avec elle. Trop indigne de confiance pour les conservateurs qui se méfieront d'elle comme de la peste... Un choix discutable pour un enjeu qui, de toute manière, n'aura qu'un impact minime car même sous un consulat humaniste, la majorité restait en faveur du courant présidentiel, et l'emprise de Mirelda, et de sa nouvelle vice-présidente, s'étendait de toute façon bien trop loin pour être si facilement mise en péril.
La nouvelle consule en vint à nommer ses fidèles sbires qui viendraient l'épauler au Bureau Spécial des Effraies... Oui, on le sait, tout le monde le sait déjà, les noms sont des plus prévisibles. Soren Goldheart, Zelevas d'Elusie, Doril... De Casteille ? Perséis ne put s'empêcher de lever un sourcil, incrédule, avant de chercher du regard la concernée, qui visiblement, était encore plus surprise que la sirène. C'est une nomination à laquelle elle ne s'attendait pas... Elle décida d'aller, au cours de la soirée, s'entretenir au moins brièvement avec elle, entre jeunes sénatrices fraîchement nommées qui, néanmoins, grimpaient les échelons à une vitesse effarante. Elle n'avait encore jamais eu l'occasion de se présenter à la cadette du Sénat, et il était temps d'y remédier. Mais plus tard. Trop d'attention était tournée sur elle pour l'heure.
Continuant son inspection de la foule, Perséis repéra celle qui, parmi les invités de ce soir, était probablement la seule autre figure politique conservatrice digne d'intérêt à ses yeux. Les autres n'étaient pour l'instant que des pions, qu'ils appartiennent à la (vice-)présidence ou à elle-même après son ascension aussi fulgurante que fortuite... Ou une simple nuisance, pour certains. Ou certaines.
Hélas, la Mairesse était en compagnie d'un autre individu au centre de l'attention ces jours-ci : Soren Goldheart. Ayant ouï quelques informations sulfureuses à leur sujet, et n'ayant pas particulièrement le souhait ce soir d'aller s'entretenir avec son rival autant sur la scène politique que dans le milieu des affaires, elle salua la Mairesse, quand leurs regards se croisèrent, d'un hochement de tête et d'un léger sourire de compassion pour la peine qu'elle pouvait lire sur son visage d'être elle aussi contrainte d'assister, pire, de prendre part, à ce simulacre de célébration.
Elle se tourna à nouveau vers l'elfe qui l'accompagnait, avec un sourire quelque peu charmeur.
- "Que penses-tu de ce singulier théâtre, mon cher ? Quel dommage que tu n'en aies pas conçu tous les costumes... Mes yeux sont mis à rude épreuve." Elle se pencha vers son oreille. "Mais tu leur offres un répit fort bienvenu."
Alors que le couple arrivait devant la porte de la salle de réception qu'on ouvrait pour eux, Perséis jeta un regard au bel elfe à son bras, avec un sourire légèrement enjôleur. Elle était sincèrement désolée de l'emmener dans cette mascarade, mais elle devait s'y rendre elle-même, aussi brièvement que ce soit, et sa compagnie rendrait assurément ces instants plus tolérables.
- "Au moins cela me fera quelque chose d'agréable sur quoi poser les yeux..."
Ils entrèrent dans la grande salle, aussi richement décorée que, ce soir, pauvrement fréquentée. Parée de ses couleurs habituelles que sont le noir et l'or, et particulièrement apprêtée, leur arrivée ne passa pas inaperçue, d'autant plus grâce à l'invité qui marchait avec elle, aussi sublime que réputé dans ces milieux républicains où la richesse devenait une évidence et où c'était le bon goût qui différenciait ses acteurs. Il détonnait à ses côtés bien sûr, autant par ses atours que par son port et son caractère, mais s'il y avait une chose qui devrait frapper même le plus rustre des gueux, c'était bien l'impeccable raffinement qu'ils incarnaient ce soir. Après tout, comment pouvait-il en être autrement quand tous deux portaient ses créations...
- Spoiler:
D'un claquement sec des doigts de sa main libre, Perséis attira l'attention d'un serveur qui passait par là en portant un plateau contenant quelques coupes d'un vin effervescent typique de ces soirées mondaines. Elle en saisit une avant de laisser l'occasion à son partenaire d'en faire de même, et la porta à ses lèvres pour en goûter le contenu.
- "Acceptable, pour une gargote peut-être..." Elle reprit à une voix légèrement plus basse, à l'attention de son compagnon. Une des raisons pour lesquelles j'abhorre ces soirées politiques. La plupart de ceux qui les fréquentent sont dotés du palais d'un molosse, et n'en ont probablement même pas la moitié du raffinement. Ils jubilent simplement de fouler un étalement de richesse en leur honneur..." Elle leva les yeux sur la décoration de la salle, les victuailles qui couvraient les tables, et les serveurs errants parmi les convives. "Si seulement l'opulence et la surenchère pouvaient passer pour du bon goût... Mais Mirelda est capable de bien mieux que ça. Tout ceci n'est rien de plus qu'une avanie de sa part envers la « reine » de la soirée, et ses partisans. Je me demande combien d'entre eux s'en rendent seulement compte..."
Et en parlant du loup, la voilà qui se lançait dans un discours à l'intérêt aussi discutable que la prestance qu'il dégageait pour sa première prise de parole à son nouveau rôle. La sirène poussa un léger soupir avant de reprendre une gorgée de vin, non sans une légère grimace de dégoût. Pour le vin, naturellement. Pas pour la consule, quelle idée...
L'écoutant d'une oreille, elle parcourut l'assistance du regard. Elle salua d'un signe de tête quelques confrères conservateurs, et serra la main de Kayel Genova qui passait par là. Aldobrandini se tenait, seule, quelque peu en marge de l'assistance. Son dernier choix en date venait de condamner sa carrière politique à long terme. C'était, aux yeux de tous et à tout jamais, la conservatrice responsable de la première grande défaite de son courant. Trop conservatrice pour mériter l'attention des politiciens de gauche, en dehors des rares qui seront suffisamment hypocrites pour la saluer avec un sourire et échanger quelques mots avec elle. Trop indigne de confiance pour les conservateurs qui se méfieront d'elle comme de la peste... Un choix discutable pour un enjeu qui, de toute manière, n'aura qu'un impact minime car même sous un consulat humaniste, la majorité restait en faveur du courant présidentiel, et l'emprise de Mirelda, et de sa nouvelle vice-présidente, s'étendait de toute façon bien trop loin pour être si facilement mise en péril.
La nouvelle consule en vint à nommer ses fidèles sbires qui viendraient l'épauler au Bureau Spécial des Effraies... Oui, on le sait, tout le monde le sait déjà, les noms sont des plus prévisibles. Soren Goldheart, Zelevas d'Elusie, Doril... De Casteille ? Perséis ne put s'empêcher de lever un sourcil, incrédule, avant de chercher du regard la concernée, qui visiblement, était encore plus surprise que la sirène. C'est une nomination à laquelle elle ne s'attendait pas... Elle décida d'aller, au cours de la soirée, s'entretenir au moins brièvement avec elle, entre jeunes sénatrices fraîchement nommées qui, néanmoins, grimpaient les échelons à une vitesse effarante. Elle n'avait encore jamais eu l'occasion de se présenter à la cadette du Sénat, et il était temps d'y remédier. Mais plus tard. Trop d'attention était tournée sur elle pour l'heure.
Continuant son inspection de la foule, Perséis repéra celle qui, parmi les invités de ce soir, était probablement la seule autre figure politique conservatrice digne d'intérêt à ses yeux. Les autres n'étaient pour l'instant que des pions, qu'ils appartiennent à la (vice-)présidence ou à elle-même après son ascension aussi fulgurante que fortuite... Ou une simple nuisance, pour certains. Ou certaines.
Hélas, la Mairesse était en compagnie d'un autre individu au centre de l'attention ces jours-ci : Soren Goldheart. Ayant ouï quelques informations sulfureuses à leur sujet, et n'ayant pas particulièrement le souhait ce soir d'aller s'entretenir avec son rival autant sur la scène politique que dans le milieu des affaires, elle salua la Mairesse, quand leurs regards se croisèrent, d'un hochement de tête et d'un léger sourire de compassion pour la peine qu'elle pouvait lire sur son visage d'être elle aussi contrainte d'assister, pire, de prendre part, à ce simulacre de célébration.
Elle se tourna à nouveau vers l'elfe qui l'accompagnait, avec un sourire quelque peu charmeur.
- "Que penses-tu de ce singulier théâtre, mon cher ? Quel dommage que tu n'en aies pas conçu tous les costumes... Mes yeux sont mis à rude épreuve." Elle se pencha vers son oreille. "Mais tu leur offres un répit fort bienvenu."
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Narcisse détestait la politique. Cela n'était un secret pour personne, encore moins pour Mirabel qui le regardait s'affubler d'une de ses plus belles créations afin d'aller se pavaner auprès de l'alchimiste la plus réputée de la République. Si l'Elfe au teint hâlé ne voyait pas d'un bon œil la relation sordide que ces deux-là entretenaient, elle n'osa pas pour autant se plaindre de voir son congénère montrer le bout de son nez en public. Elle se contenta simplement d'espérer silencieusement qu'il ne cause aucun grabuge, car ; et il le savait pertinemment ; s'il venait à associer leur Maison de Couture à un courant quelconque, cela leur retomberait inévitablement dessus. Les yeux rivés sur son miroir en pied, à l'affût de la moindre couture qui aurait échappé à son regard expert lors de la fabrication de son costume, le couturier arborait un sourire somme toute contenu. Cette soirée ne l'enchantait guère, et si au début de sa carrière, il aurait bondi de joie d'y être invité, la réalité était aujourd'hui bien différente et surtout bien plus amère. Posant ses mains sur ses hanches, se penchant doucement en avant, Narcisse fit volte face et épousseta ses épaulières, attendant que Mirabel l'inspecte également. Sans trouver quoi que ce soit à redire sur la tenue de son codirecteur, elle haussa les épaules avant de baisser les yeux. « Tiens-toi tranquille. ». Il ne lui répondit que par un petit rire sournois. En était-il seulement capable ? L'avenir le dirait bien assez vite.
S'il ne pipait pas mot, le jeune homme devinait à l'expression pincée de sa compagne qu'elle aurait préféré passer la soirée dans de toutes autres circonstances. Pourtant, quand des excuses franchirent ses lèvres rougies, il ne put s'empêcher de hausser un sourcil. Les démonstrations d'affection de la sirène ne l'étonnaient plus, néanmoins l'expression de sa gratitude lui allait droit au cœur. Son sourire s'élargit doucement et juste avant de passer les portes, il prit sa main droite dans la sienne pour y déposer un baiser. « Je ne t'envie pas, mais je connais le poids des responsabilités qui t'incombe. ». Un de ses doigts alla chatouiller la paume de sa main. « Si un jour, tu désires ne plus les assumer, tu es en présence d'un expert en la matière. ». Là où Perséis s'enfonçait dans la sévérité, Narcisse tentait maigrement d'équilibrer en apportant un peu de spontanéité dans leurs échanges. Les portes s'ouvrirent dans un grincement caractéristique des anciens bâtiments, ce qui fit passer un frisson désagréable dans l'échine du couturier avant qu'il n'avance aux côtés de la sirène. Rayonnant, l'Elfe suivit la politicienne, elle qui connaissait mieux cette scène que personne, bien conscient du rôle qui était le sien. Ce que pouvaient bien penser les autres, cela lui importait peu. Après tout, il ne serait jamais devenu ce qu'il était aujourd'hui si le regard d'autrui l'avait un jour intéressé. Le seul auquel il daignait accorder de l'importance débordait de confiance et de reconnaissance, un sentiment qu'il aurait aimé lui rendre. Sans doute un jour.
Alors que le vin franchissait ses lèvres, l'Elfe passa sa main dans le dos de celle qui incarnait aujourd'hui le mouvement conservateur, posant ses doigts sur la courbure de ses côtes, entre la fierté et la possessivité. Son ton acerbe lui fit échapper un rire et il toussota doucement. « Nous aurons tout le temps du monde pour en déguster de bien meilleurs en fin de soirée. ». Ce ne serait pas ici. Dans les quartiers de la sirène ou dans les siens, peu lui importait. Là était l'avantage de pouvoir se pavaner aux bras de Perséis, même si Narcisse ne faisait que rarement les choses pour qu'on lui en soit redevable. Le discours qui suivit ne lui fit ni chaud ni froid. Comment pouvait-il avoir un avis, lui qui restait le plus éloigné possible de ces débats sans queue ni tête, de cette course au pouvoir qui ressemblait plus à un crêpage de chignons ? Il avait eu les tenants et les aboutissants de l'assemblée sénatoriale dans un rapport lu en diagonale avant la soirée, et si la lecture seule lui avait donné envie de sombrer dans les bras de Morphée, il n'imaginait pas y être. Sans un mot, Narcisse serra les mains qui lui étaient tendues, gratifiant les quelques figures qu'il reconnaissait d'un clin d'œil. Son regard s'arrêta sur la vice-présidente durant plusieurs secondes avant de se reporter sur Dame de Casteille, à laquelle il adressa un sourire de courtoisie. Un signe d'amitié qu'elle serait incapable de voir, mais dont il n'avait absolument pas conscience. La surprise était palpable, même pour un inconnu au bataillon, et cela l'amusait particulièrement.
« J'aurais bien mieux choisi mes modèles, quitte à concevoir les costumes. ». Il fallait reconnaître que le Sénat n'était pas véritablement… À son goût. Narcisse avait toujours été un homme difficile à satisfaire pleinement, aussi cela ne l'étonnait pas réellement. Le compliment de la sirène fit rougir le bout de ses oreilles pointues, et un de ses doigts alla se perdre dans sa chevelure noire, replaçant une boucle derrière l'oreille de l'alchimiste. « Si j'étais stupide, je te dirais que la place te revenait de plein droit. ». Son regard erra sur la pièce qui grouillait. « Mais tu appartiens à un autre monde, et tu perds ton temps ici, avec ces gens… ». Un soupir franchit ses lèvres, et sa voix s'éleva à nouveau. « Ce n'est pas digne de Perséis d'Oreithye. ». Sa main glissa sous son menton qu'il releva tendrement avant d'y déposer un chaste baiser. Il n'était ni le moment ni l'endroit de s'adonner à des démonstrations d'affection outrageuses, néanmoins Narcisse aurait été un goujat de refuser son soutien à celle qui le réclamait autant physique que psychologique. Il n'exprima aucune agressivité auprès de la consule et de ses partisans, gratifiant d'un sourire tous ceux qui venaient à croiser son regard. Après tout, chacun sa place. Eux à essayer de tenir la barre d'un navire qu'ils avaient eux-mêmes sabordé. Perséis et lui à danser sur le quai, les pieds sur la terre ferme.
S'il ne pipait pas mot, le jeune homme devinait à l'expression pincée de sa compagne qu'elle aurait préféré passer la soirée dans de toutes autres circonstances. Pourtant, quand des excuses franchirent ses lèvres rougies, il ne put s'empêcher de hausser un sourcil. Les démonstrations d'affection de la sirène ne l'étonnaient plus, néanmoins l'expression de sa gratitude lui allait droit au cœur. Son sourire s'élargit doucement et juste avant de passer les portes, il prit sa main droite dans la sienne pour y déposer un baiser. « Je ne t'envie pas, mais je connais le poids des responsabilités qui t'incombe. ». Un de ses doigts alla chatouiller la paume de sa main. « Si un jour, tu désires ne plus les assumer, tu es en présence d'un expert en la matière. ». Là où Perséis s'enfonçait dans la sévérité, Narcisse tentait maigrement d'équilibrer en apportant un peu de spontanéité dans leurs échanges. Les portes s'ouvrirent dans un grincement caractéristique des anciens bâtiments, ce qui fit passer un frisson désagréable dans l'échine du couturier avant qu'il n'avance aux côtés de la sirène. Rayonnant, l'Elfe suivit la politicienne, elle qui connaissait mieux cette scène que personne, bien conscient du rôle qui était le sien. Ce que pouvaient bien penser les autres, cela lui importait peu. Après tout, il ne serait jamais devenu ce qu'il était aujourd'hui si le regard d'autrui l'avait un jour intéressé. Le seul auquel il daignait accorder de l'importance débordait de confiance et de reconnaissance, un sentiment qu'il aurait aimé lui rendre. Sans doute un jour.
Alors que le vin franchissait ses lèvres, l'Elfe passa sa main dans le dos de celle qui incarnait aujourd'hui le mouvement conservateur, posant ses doigts sur la courbure de ses côtes, entre la fierté et la possessivité. Son ton acerbe lui fit échapper un rire et il toussota doucement. « Nous aurons tout le temps du monde pour en déguster de bien meilleurs en fin de soirée. ». Ce ne serait pas ici. Dans les quartiers de la sirène ou dans les siens, peu lui importait. Là était l'avantage de pouvoir se pavaner aux bras de Perséis, même si Narcisse ne faisait que rarement les choses pour qu'on lui en soit redevable. Le discours qui suivit ne lui fit ni chaud ni froid. Comment pouvait-il avoir un avis, lui qui restait le plus éloigné possible de ces débats sans queue ni tête, de cette course au pouvoir qui ressemblait plus à un crêpage de chignons ? Il avait eu les tenants et les aboutissants de l'assemblée sénatoriale dans un rapport lu en diagonale avant la soirée, et si la lecture seule lui avait donné envie de sombrer dans les bras de Morphée, il n'imaginait pas y être. Sans un mot, Narcisse serra les mains qui lui étaient tendues, gratifiant les quelques figures qu'il reconnaissait d'un clin d'œil. Son regard s'arrêta sur la vice-présidente durant plusieurs secondes avant de se reporter sur Dame de Casteille, à laquelle il adressa un sourire de courtoisie. Un signe d'amitié qu'elle serait incapable de voir, mais dont il n'avait absolument pas conscience. La surprise était palpable, même pour un inconnu au bataillon, et cela l'amusait particulièrement.
« J'aurais bien mieux choisi mes modèles, quitte à concevoir les costumes. ». Il fallait reconnaître que le Sénat n'était pas véritablement… À son goût. Narcisse avait toujours été un homme difficile à satisfaire pleinement, aussi cela ne l'étonnait pas réellement. Le compliment de la sirène fit rougir le bout de ses oreilles pointues, et un de ses doigts alla se perdre dans sa chevelure noire, replaçant une boucle derrière l'oreille de l'alchimiste. « Si j'étais stupide, je te dirais que la place te revenait de plein droit. ». Son regard erra sur la pièce qui grouillait. « Mais tu appartiens à un autre monde, et tu perds ton temps ici, avec ces gens… ». Un soupir franchit ses lèvres, et sa voix s'éleva à nouveau. « Ce n'est pas digne de Perséis d'Oreithye. ». Sa main glissa sous son menton qu'il releva tendrement avant d'y déposer un chaste baiser. Il n'était ni le moment ni l'endroit de s'adonner à des démonstrations d'affection outrageuses, néanmoins Narcisse aurait été un goujat de refuser son soutien à celle qui le réclamait autant physique que psychologique. Il n'exprima aucune agressivité auprès de la consule et de ses partisans, gratifiant d'un sourire tous ceux qui venaient à croiser son regard. Après tout, chacun sa place. Eux à essayer de tenir la barre d'un navire qu'ils avaient eux-mêmes sabordé. Perséis et lui à danser sur le quai, les pieds sur la terre ferme.
Noble du Reike
Genryusai
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crédits : 938
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
Félicitations, "Madame la Consule"
Feat. La classe politique
AH ! Douce République ! Que soit louée soit la liberté de tous, que tu défends au travers de la démocratie ! Que soit ferme la justice que tu réserves à ceux qui souhaiteraient nous causer du tort ! Que soit applaudi le courage que tu nous donnes pour pénétrer dans cette fosse aux serpents que l’on appelle la politique !
Une pensée qui emplissait l’esprit de l’ambassadeur Qrupp, rentré quelque jour plus tôt du Reike pour assister à l’assemblée sénatoriale. A bien y réfléchir, assemblée était un mot trop faible pour qualifier la joute politique magistrale qui avait eu lieu ! Les arguments s’étaient entrechoqués telles des lances pointées vers le cœur de l’adversaire, et maintenant que la poussière était retombée, le temps des courbettes hypocrites et des premières manigances était arrivé.
Le magnifique Gobelin se présenta à la réception donnée en l’honneur de la Consule nouvellement élue avec un retard politiquement correct, juste à temps pour assister au discours de cette dernière. Simple, allant droit au but, un peu comme un soufflet allant à la rencontre d’une joue tendue. Une nouvelle partie d’échec venait de débuter, et chaque joueur avait sans doute d’ores et déjà préparés leurs cinq prochains coups. Le gratin des Réformateurs, la crème des Conservateurs, tous réunis pour assister au début d’une cohabitation politique. Un gigantesque panier à crabes !
Quant à Qrupp ? Ah ! Un serviteur de la République qui composait le plus souvent avec des vipères plus … exotiques ! Celles que l’on trouvait au sein d’un Empire perdu dans le désert. Néanmoins, les événements comme ceux-ci étaient l’occasion parfaite de se montrer, de rencontrer les personnalités les plus intéressantes de la scène politique, et de se rappeler à leur bon souvenir. Peut-être y aurait-il des occasions à saisir pour l’ambassadeur ? Vu comme la nouvelle Consule distribuait les nominations telle une marchande de poisson agitant une anguille puante, il n’était pas idiot de penser que la cause conservatrice s’intéresse également à abattre ses propres cartes.
Une chose était sûre, cette soirée promettait d’être riche en intrigues !
CENDRESUne pensée qui emplissait l’esprit de l’ambassadeur Qrupp, rentré quelque jour plus tôt du Reike pour assister à l’assemblée sénatoriale. A bien y réfléchir, assemblée était un mot trop faible pour qualifier la joute politique magistrale qui avait eu lieu ! Les arguments s’étaient entrechoqués telles des lances pointées vers le cœur de l’adversaire, et maintenant que la poussière était retombée, le temps des courbettes hypocrites et des premières manigances était arrivé.
Le magnifique Gobelin se présenta à la réception donnée en l’honneur de la Consule nouvellement élue avec un retard politiquement correct, juste à temps pour assister au discours de cette dernière. Simple, allant droit au but, un peu comme un soufflet allant à la rencontre d’une joue tendue. Une nouvelle partie d’échec venait de débuter, et chaque joueur avait sans doute d’ores et déjà préparés leurs cinq prochains coups. Le gratin des Réformateurs, la crème des Conservateurs, tous réunis pour assister au début d’une cohabitation politique. Un gigantesque panier à crabes !
Quant à Qrupp ? Ah ! Un serviteur de la République qui composait le plus souvent avec des vipères plus … exotiques ! Celles que l’on trouvait au sein d’un Empire perdu dans le désert. Néanmoins, les événements comme ceux-ci étaient l’occasion parfaite de se montrer, de rencontrer les personnalités les plus intéressantes de la scène politique, et de se rappeler à leur bon souvenir. Peut-être y aurait-il des occasions à saisir pour l’ambassadeur ? Vu comme la nouvelle Consule distribuait les nominations telle une marchande de poisson agitant une anguille puante, il n’était pas idiot de penser que la cause conservatrice s’intéresse également à abattre ses propres cartes.
Une chose était sûre, cette soirée promettait d’être riche en intrigues !
Noble de La République
Hélénaïs de Casteille
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Hélénaïs s’arrêta avant d’avoir atteint Azura, visiblement le dernier membre du bureau n’avait pas encore été nommé et elle ne tenait pas à s’immiscer entre ces deux femmes. Surtout Koraki dont elle préférait éviter l’attention. Plantée là, elle ignorait ce qui devait advenir par la suite. Devait-elle rester immobile en attendant que l’on vienne s’adresser à elle ? Se féliciter ? Ou continuer sa soirée comme si de rien était ? Par les ombres que tout ceci était compliqué ! Et la jeune De Casteille aurait préféré se trouver n’importe où ailleurs qu’ici. Il y avait un monde fou, bien plus que ce à quoi elle s’était attendu et si en temps normal cela ne la dérangeait, l’annonce changeait quelque peu la donne. Sans parler de son senseur qui ne savait plus vraiment où donner de la tête. Ou peut-être était-ce elle, qui n’arrivait plus à distinguer de qui ou de quoi provenait telle ou telle source de magie.
En tout cas, elle perçut la présence de Dorylis avant de l’entendre et elle délaissa son sourire de façade pour quelque chose de plus franc. Elles ne se connaissaient pas bien, tout au plus la jeune femme avait-elle pu connaître son père qui avait autrefois occupé la même place qu’elle mais cela remontait à suffisamment longtemps pour qu’Hélénaïs en doute. Cependant et durant toute l’assemblée, la sénatrice de Rockraven lui était apparu bienveillante et encore au-delà de ça, partageant les mêmes idées qu’elle - ce qui était jusqu'ici normal-. En somme, Dorylis était ce qui se rapprochait le plus d’une amie ici-bas. Lorsqu’elle fut à ses côtés, elle abandonna son senseur.
- Bien et vous même ? Demanda-t-elle alors que la réponse adéquate eut été “trop sobre”. - Je vous remercie. Son sourire perdit toutefois de son éclat lorsque l’incertitude s'immisça dans son esprit. Nul doute que ces paroles auraient dû rester dans le tombeau de son esprit mais, hélas, Hélénaïs avait toujours été d’un naturel franc. Peut-être un peu trop. - Mais ne serait-ce pas vous qui auriez dû être à ma place ? Demanda-t-elle à voix basse après s’être penché légèrement vers son vis-a-vis. Enfin, elle se redressa et tendit l’oreille pour tenter de situer les différentes personnes autour d’elle. Sans peine, elle reconnut le timbre grave de Soren auquel se mêlait celui plus rugueux de Zelevas. Son attention revint bien vite à la sénatrice à ses côtés. - La nomination de la sénatrice Aiwenor était inattendue. Mais je suis contente que vous l’ayez fait. Le compliment manquait certes de forme, mais au moins avait-il le mérite d’être honnête. Enfin, elle se tourna vers le reste dans la foule qu’elle percevait sans la voir. - Je sens que ce soir va être amusant. Vous ne pensez pas ? Puis elle porta son verre à ses lèvres et bu une rasade de vin qui la détendit encore un peu.
En tout cas, elle perçut la présence de Dorylis avant de l’entendre et elle délaissa son sourire de façade pour quelque chose de plus franc. Elles ne se connaissaient pas bien, tout au plus la jeune femme avait-elle pu connaître son père qui avait autrefois occupé la même place qu’elle mais cela remontait à suffisamment longtemps pour qu’Hélénaïs en doute. Cependant et durant toute l’assemblée, la sénatrice de Rockraven lui était apparu bienveillante et encore au-delà de ça, partageant les mêmes idées qu’elle - ce qui était jusqu'ici normal-. En somme, Dorylis était ce qui se rapprochait le plus d’une amie ici-bas. Lorsqu’elle fut à ses côtés, elle abandonna son senseur.
- Bien et vous même ? Demanda-t-elle alors que la réponse adéquate eut été “trop sobre”. - Je vous remercie. Son sourire perdit toutefois de son éclat lorsque l’incertitude s'immisça dans son esprit. Nul doute que ces paroles auraient dû rester dans le tombeau de son esprit mais, hélas, Hélénaïs avait toujours été d’un naturel franc. Peut-être un peu trop. - Mais ne serait-ce pas vous qui auriez dû être à ma place ? Demanda-t-elle à voix basse après s’être penché légèrement vers son vis-a-vis. Enfin, elle se redressa et tendit l’oreille pour tenter de situer les différentes personnes autour d’elle. Sans peine, elle reconnut le timbre grave de Soren auquel se mêlait celui plus rugueux de Zelevas. Son attention revint bien vite à la sénatrice à ses côtés. - La nomination de la sénatrice Aiwenor était inattendue. Mais je suis contente que vous l’ayez fait. Le compliment manquait certes de forme, mais au moins avait-il le mérite d’être honnête. Enfin, elle se tourna vers le reste dans la foule qu’elle percevait sans la voir. - Je sens que ce soir va être amusant. Vous ne pensez pas ? Puis elle porta son verre à ses lèvres et bu une rasade de vin qui la détendit encore un peu.
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