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    Une mercenaire de compagnie [Ellie ; Thylie] - Page 3 QIZeEX7
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  • Dim 12 Mar - 12:31
    L’onie me rejoignit rapidement, entreprenant de me laver le dos avec douceur. Ce contact chaud ne manqua pas de me rappeler nos nuits autant que nos journées, les unes parfois douces et parfois torrides, et les autres parfois joyeuses et parfois mélancoliques. Elle était étrange. Il lui arrivait de se perdre dans ses pensées, une moue triste sur le visage. J’avais aussi remarqué qu’elle regardait souvent l’âtre de la cheminée, comme si elle voulait y allumer un feu et peut-être le regarder. Elle allumait souvent une flamme entre ses doigts, juste pour la regarder. Elle était silencieuse quand elle le faisait. Et triste. J’aurais aimé en savoir plus, mais je respectai son silence. Peut-être dans une autre vie elle me raconterai ses aventures, mais nos chemins devaient se séparer. Je tentai de cacher la tristesse sur mon visage quand je me retournais, et j’entrepris de lui laver le dos à mon tour. je me rendis alors compte que je me rappellerai de ce dernier échange. J’observais sur son dos les tatouages évoquant une histoire dont je ne faisais pas partie.
    Elle se retourna, chassant mes pensées sombres, pour les remplacer par un discours qui me surprit et qui produisit un tourbillon d’émotions dans mon esprit. Elle m’avoua les raisons de sa mélancolie, que que l’avais marquée et qu’elle voulait tatouer mon souvenir sur sa peau. Je lui avais rendu l’envie d’aimer, et alors qu’elle prononçai ces mots je pouvais sentir son coeur battre, puissant, dans sa poitrine chaude. Jamais on ne m’avait parlé ainsi et je ne sut comment réagir. Je me laissait embrasser, mon œil lâchant une larme douce et amère à la fois. Nous nous étions marquées mutuellement mais nous avions chacune nos vies, elle sans attaches et moi trop attachée.

    —Tu m’as marquée aussi. Peut-être que c’est bête, peut-être que c’est parce que c’est la première fois, mais je me sens libre avec toi, je sens que j’ai le droit au bonheur. Je voudrais que nous ne nous quittions pas. Ou… au moins te revoir. Une fois.

    La gorge serrée, je laissai échapper cette dernière supplication :

    —Reviendras-tu ?

    Je soutint son regard charbonneux, je ne comptais pas détourner les yeux.
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    Anonymous
  • Sam 13 Mai - 21:25
    J’essuie du pouce la larme de sang qui coule sur sa joue. Cela aurait été plus simple si elle n’avait pas été marquée elle aussi par les doux moments passés ensemble, si je n’avais été qu’une douce parenthèse dans sa vie. Mais les Dieux, quels qu’ils soient, avaient décidé de nous jouer un mauvais tour, et mon affection pour elle était partagée…

    — Reviendras-tu ?

    Mon cœur manque un battement, je n’ai pas prévu de revenir, telle est ma vie, je vais là où me mène mes pas, à la recherche de mes origines, refusant de m’attacher trop longtemps à quelqu’un de peur de le perdre et d’en souffrir atrocement de nouveau. Pourtant je hais les séparations, cela me bouleverse et je pressens que celle qui s’annonce va briser mon cœur.

    - Je…

    Je pourrai mentir, lui faire croire qu’un jour je reviendrai pour la voir, la laisser espérer jour après jour, jusqu’à ce que cet espoir meure dans son cœur et qu’elle m’oublie peu à peu. Mais je n’ai pas le droit de lui imposer cette longue souffrance, alors autant être franche.

    Je secoue la tête faiblement en signe de négation.

    - …je ne pense pas.

    Je me perds un instant dans son regard sombre qui se voile, envahit par une amère tristesse.

    - J’avais juste besoin d’argent avant de repartir vers l’ouest pour poursuivre ma quête, essayer de lever le voile sur le mystère de mes origines.

    Ma voix se fait alors souffle douloureux.

    - Je ne supporterai pas de perdre à nouveau quelqu’un qui m’est cher.

    Une larme qui coule sur ma joue.

    - Alors il vaut mieux que nos routes se séparent après cette mission.

    Je sens la fraîcheur de son petit corps frais contre le mien, un corps a qui j’ai donné tant de plaisir et qui m’en a offert autant en retour. Je la serre une dernière fois contre moi, pour lui transmette un peu de ma chaleur corporelle qu’elle aime tant.

    Avant de m’écarter, rompant le doux contact.

    - Il faut y aller maintenant…
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    Anonymous
  • Dim 14 Mai - 17:52
    Thylie marqua une hésitation, et bien qu’il ne bâta pas, mon cœur se serra. Et puis j’entendis les mots les plus déchirants de ma vie. Mon regard se perdit dans ma tristesse alors qu’elle me regardait avec la même émotion dévorante. Nous ne nous reverrions plus.
    Elle avait effectivement une quête bien à elle, celle de pourchasser ses origines. Et moi ma vocation.
    La magnifique onie ajouta qu’elle ne supporterai pas de perdre à nouveau quelqu’un qui lui était cher. Et qu’il valait donc mieux que nos routes se séparent après la mission. Elle eut la délicatesse de m’accorder une dernière étreinte brûlante de notre amour vaincu. Puis nous nous séparions. Nous finîmes de nous laver et de nous préparer dans un silence glacial, et ce silence perdura jusqu’au lieu de la mission. Nous n’avions plus rien à nous dire. Nous parvînmes tout de même à effectuer ladite mission tout à fait professionnellement. Notre sujet nous attendait en effet, et il était prêt à se défendre, avec ses hommes de main. Dans ma tristesse je n’avais cure de ceux-ci. Ils tentèrent de m’arrêter, mais je passais entre eux avec une vitesse et une agilité qui les laissait démunis, et quelques minutes plus tard nous sortîmes de l’endroit avec notre travail accompli. Personne n’était mort, ni même gravement blessé ; nous avions suffisamment intimidé tout le monde pour que cet homme ne soit plus un problème.
    La tête basse, je défaisait les deux bourses que j’avais, l’une à la ceinture qui contenait l’argent de la mission, l’autre cachée qui contenait mon argent personnel, et donnait les deux à celle que j’aimais. Je lui avait promis d’être grassement payée à notre retour, mais nos chemins se séparaient là, alors je devais grassement la payer maintenant, et je le faisais sans regrets. Je lui assurai que je me rembourserai auprès de la présidente quand je rentrerai et que ça ne me dérangeai pas de dormir à la belle étoile pour le retour.
    Avec un dernier regard nous nous séparions et je la regardai poursuivre son chemin un moment avant de moi-même poursuivre le mien.
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    Anonymous
  • Dim 14 Mai - 21:44
    Pourquoi cela est-il si difficile ? Pourquoi ne puis-je pas seulement tourner la page, l’oublier pour la classer dans le chapitre des « merveilleux moments » de ma vie sans me poser plus de questions ? Je ne sais pas, ou plutôt, si, je crains de savoir et cela m’effraie…

    Je pense qu’aucune de nous deux n’avait la force de parler, de peur de laisser des émotions parasites s’emparer de nos esprits attristés par la séparation. Heureusement nous avions cette mission à accomplir pour nous concentrer sur un objectif clair et précis, celui que la présidente avait confié à sa dévouée servante. Trop dévouée à mon goût, car cette obligation l’éloignait de moi…

    Le plan était assez simple, nous avions eu le temps d’en discuter longuement lors de notre périple. Ma force et ma résistance servirait à attirer l’attention sur moi, pendant que l’agilité et la vitesse surnaturelle de mon amante ferait le reste. A bien y penser, ils n’avaient absolument aucune chance, la relation que nous avions établi entre nous était tellement fusionnelle que j’avais l’impression de deviner à l’avance ses prochaines actions et elle les miennes. Nous étions complémentaires, tout simplement, comme deux pièces d’un puzzle faites pour s’emboiter parfaitement l’une dans l’autre, au sens propre, comme au sens figuré.

    Nos opposants avaient dû rapidement s’avouer vaincus devant la puissance de notre duo, et nous les avions laissés tremblant et suppliant de les épargner, ce que la jolie vampire leur avait accordé dans un geste de fausse mansuétude. Nous n’étions pas là pour tuer, mais bien pour les intimider et leur faire passer l’envie de remettre en cause l’autorité de la présidente à l’avenir. Sur ce point, cette mission était un véritable succès.

    Elle m’avait remis la récompense convenue, un beau paquet d’argent pour une mercenaire telle que moi qui me permettrait de reprendre sereinement ma quête pour mes origines et m’équiper convenablement. Mais elle avait glissé dans ma main une seconde bourse, prise sur ses deniers personnels. J’ai refusé dans un premier temps, je n’avais pas gagné cet argent mais je me suis rendu compte à cet instant que j’étais incapable de résister à ses grands yeux noirs, si expressifs, si tristes que me plonger dedans me brisait littéralement le cœur. Alors j’ai accepté, en la remerciant d’un simple merci, refoulant l’envie vorace de la prendre dans mes bras pour l’embrasser avec passion. Si je l’avais fait, je sais que je n’aurai pas pu la quitter.

    C’est là que nos routes se sont séparées. J’avais l’impression qu’un poids immense pesait sur mes épaules, m’empêchant de me mouvoir normalement alors que chaque pas m’éloignait de celle qui s’était immiscée dans mon cœur sans que je m’en rende vraiment compte.

    Car je l’aimais, c’était certain maintenant. Mon cœur n’avait jamais été aussi froid depuis la mort des miens alors que je quittais celle qui l’avait enflammé…

    FIN
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