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Elle me fait rire. Vraiment. Ses manières sont tellement décalées. Elle doit rarement se rendre dans ce genre d’établissement ayant surement l’habitude de mets plus délicats et d’endroits plus classieux. J’engouffre mes deux assiettes de ragoût avec un féroce appétit me permettant même de terminer son assiette dans laquelle elle n’a fait que picorer. Je sais qu’elle s’est déjà nourrie, je peux sentir l’odeur du sang de chevreuil qui vient titiller mes narines sensibles.
Je ris de bon cœur lorsqu’elle insinue que je pourrai la blesser si je bois trop. Je lui lance un sourire taquin après avoir terminé ma quatrième choppe.
- Ce ne sont pas quelques bières qui vont me faire tourner la tête. Et elle est plutôt pas mal oui.
Cela aide surtout à me détendre et à alimenter ma bonne humeur. Je lui lâche d’ailleurs un clin d’œil énigmatique.
- Mais j’ai déjà quelque chose qui me plait encore plus.
Avant que la serveuse ne nous interrompe pour nous montrer la chambre. Elle n’est pas très spacieuse mais fonctionnelle et propre, typique de ce genre d’établissement. En tout cas c’est beaucoup mieux que les dortoirs communs dans lesquels j’ai l’habitude de dormir. Les deux lits semblent confortables, mais ce qui attire mon attention c’est bien le bain fumant qui attend derrière un paravent. Paravent que j’écarte rapidement n’en comprenant pas l’utilité.
Je me déshabille alors sans aucune pudeur, défaisant les boucles de mon armure de cuir. Mes vêtements rejoignent le sol un à un et je me demande si la vampire m’observe ou si elle est en train de se cacher les yeux, outrée par mes manières.
Quoiqu’il en soi ma silhouette aux muscles souples et puissants se dévoile dans toute sa nudité. Mon dos est entièrement couvert de tatouages étranges. Pas de schémas symétriques ou de figures aisément reconnaissables, non, plutôt l’impression qu’une histoire est inscrite sur ma peau, comme une succession d’événements marquants suivant une chronologie complexe.
Je libère aussi mes cheveux qui retombent en une cascade flamboyante sur mes épaules et je m’étire en soupirant d’aise. Est-ce que j’exagère ? Oui, clairement, et j’espère que ma commanditaire apprécie le spectacle. Je n’ai jamais été pudique ou timide et l’alcool me rend joyeuse. Mais surtout la jeune femme me plait avec ses manières que je trouve particulièrement désuètes et charmantes. Sa peau pâle et immaculée, ses cheveux d’un noir profond, la distance qu’elle semble vouloir placer entre nous, tout cela ne fait que me donner envie de la connaître plus intimement.
Je jette un coup d’œil taquin par-dessus mon épaule, exagérant volontairement mon déhanché avant de me glisser dans l’eau chaude en gémissant de plaisir. Il ne manque finalement pas grand-chose pour que tout soit véritablement parfait.
Je me tourne alors vers la vampire.
- Tu viens ?
Je me cale dans une des extrémités de la baignoire.
- Il y a de la place pour deux. L’eau va refroidir si tu attends.
Effectivement, il y a de la place pour deux, mais cela sera difficile de ne pas se toucher. Et c’est exactement ce que je veux…
Je ris de bon cœur lorsqu’elle insinue que je pourrai la blesser si je bois trop. Je lui lance un sourire taquin après avoir terminé ma quatrième choppe.
- Ce ne sont pas quelques bières qui vont me faire tourner la tête. Et elle est plutôt pas mal oui.
Cela aide surtout à me détendre et à alimenter ma bonne humeur. Je lui lâche d’ailleurs un clin d’œil énigmatique.
- Mais j’ai déjà quelque chose qui me plait encore plus.
Avant que la serveuse ne nous interrompe pour nous montrer la chambre. Elle n’est pas très spacieuse mais fonctionnelle et propre, typique de ce genre d’établissement. En tout cas c’est beaucoup mieux que les dortoirs communs dans lesquels j’ai l’habitude de dormir. Les deux lits semblent confortables, mais ce qui attire mon attention c’est bien le bain fumant qui attend derrière un paravent. Paravent que j’écarte rapidement n’en comprenant pas l’utilité.
Je me déshabille alors sans aucune pudeur, défaisant les boucles de mon armure de cuir. Mes vêtements rejoignent le sol un à un et je me demande si la vampire m’observe ou si elle est en train de se cacher les yeux, outrée par mes manières.
Quoiqu’il en soi ma silhouette aux muscles souples et puissants se dévoile dans toute sa nudité. Mon dos est entièrement couvert de tatouages étranges. Pas de schémas symétriques ou de figures aisément reconnaissables, non, plutôt l’impression qu’une histoire est inscrite sur ma peau, comme une succession d’événements marquants suivant une chronologie complexe.
Je libère aussi mes cheveux qui retombent en une cascade flamboyante sur mes épaules et je m’étire en soupirant d’aise. Est-ce que j’exagère ? Oui, clairement, et j’espère que ma commanditaire apprécie le spectacle. Je n’ai jamais été pudique ou timide et l’alcool me rend joyeuse. Mais surtout la jeune femme me plait avec ses manières que je trouve particulièrement désuètes et charmantes. Sa peau pâle et immaculée, ses cheveux d’un noir profond, la distance qu’elle semble vouloir placer entre nous, tout cela ne fait que me donner envie de la connaître plus intimement.
Je jette un coup d’œil taquin par-dessus mon épaule, exagérant volontairement mon déhanché avant de me glisser dans l’eau chaude en gémissant de plaisir. Il ne manque finalement pas grand-chose pour que tout soit véritablement parfait.
Je me tourne alors vers la vampire.
- Tu viens ?
Je me cale dans une des extrémités de la baignoire.
- Il y a de la place pour deux. L’eau va refroidir si tu attends.
Effectivement, il y a de la place pour deux, mais cela sera difficile de ne pas se toucher. Et c’est exactement ce que je veux…
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À table, elle me regardait avec une regard rieur, et elle éclata de rire lorsque je lui parlai de la bière, annonçant qu’elle tenait très bien l’alcool. Et puis elle me fit un clin d’oeil – elle devait avoir l’habitude d’en faire, je ne voyais que ça comme explication – en ajoutant qu’elle avait déjà quelque chose qui lui plaisait encore plus.
Waiiiiiiit…
quelque chose qui lui plaît encore plus, clin d’oeil énigmatique… Elle devait beaucoup aimer le ragoût !
—Tu veux plus de ragoût ? Je sais pas si on a le budget pour ça…
Dis-je en me grattant la tête. Voyant la serveuse hésiter, nous la suivîmes dans jusque dans la chambre. La première chose qu’elle fit : écarter le paravent. Je failli la regarder avec des yeux ronds, mais elle commençait déjà à se déshabiller alors je détournai le regard. J’avais les yeux écarquillés tout au long de son déshabillement, j’entendais son soupir puis son gémissement d’aise… essayait-elle de me faire craquer ?
Elle me demanda alors de la rejoindre. J’étais tendue comme un arc, je sentis le feu me monter aux joues.
- Il y a de la place pour deux. L’eau va refroidir si tu attends.
Machinalement, j’obéis, consciente que cela bafouait toutes les règles de bienséance.
Lentement je défis mes vêtements ; elle devait me regarder, sans se rendre compte que c’était complètement déplacé. Une fois nue je me retournais vers elle – effectivement elle me regardait avec un sourire sur le visage – et, tremblante, j’entrais à mon tour dans le bain.
Rendue plus timide que jamais, je n’osais rien faire. J’étais juste recroquevillée sur moi même, à faire semblant que rien dans tout cela ne me gênait, à attendre que ça passe.
Il y avait du savon sur un tabouret. Je le pris après uns longue hésitation et commença à me le frotter sur mes bras, plus pour occuper le silence gênant que pour me laver.
Waiiiiiiit…
quelque chose qui lui plaît encore plus, clin d’oeil énigmatique… Elle devait beaucoup aimer le ragoût !
—Tu veux plus de ragoût ? Je sais pas si on a le budget pour ça…
Dis-je en me grattant la tête. Voyant la serveuse hésiter, nous la suivîmes dans jusque dans la chambre. La première chose qu’elle fit : écarter le paravent. Je failli la regarder avec des yeux ronds, mais elle commençait déjà à se déshabiller alors je détournai le regard. J’avais les yeux écarquillés tout au long de son déshabillement, j’entendais son soupir puis son gémissement d’aise… essayait-elle de me faire craquer ?
Elle me demanda alors de la rejoindre. J’étais tendue comme un arc, je sentis le feu me monter aux joues.
- Il y a de la place pour deux. L’eau va refroidir si tu attends.
Machinalement, j’obéis, consciente que cela bafouait toutes les règles de bienséance.
Lentement je défis mes vêtements ; elle devait me regarder, sans se rendre compte que c’était complètement déplacé. Une fois nue je me retournais vers elle – effectivement elle me regardait avec un sourire sur le visage – et, tremblante, j’entrais à mon tour dans le bain.
Rendue plus timide que jamais, je n’osais rien faire. J’étais juste recroquevillée sur moi même, à faire semblant que rien dans tout cela ne me gênait, à attendre que ça passe.
Il y avait du savon sur un tabouret. Je le pris après uns longue hésitation et commença à me le frotter sur mes bras, plus pour occuper le silence gênant que pour me laver.
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La vampire s’exécute sans rien dire. Sincèrement j’aurai pensé qu’elle allait trouver une excuse pour essayer de se soustraite à ma proposition. Surtout vu le ton et l’attitude autoritaires qu’elle a adoptée depuis le début de notre périple. Mais il faut croire que dans l’intimité de cette chambre, les rôles sont inversés…
Est-ce que je la regarde se déshabiller ? Oui, sans aucune pudeur je ne perds pas une miette du spectacle qui s’offre à moi. Elle est fine, pas très grande, des muscles déliés et souples. Il se dégage de sa silhouette une apparence de fragilité qui donne envie de la prendre dans ses bras pour la protéger. Sa peau est pâle, même si plus rose qu’à l’habitude, sûrement parce qu’elle s’est nourrie récemment.
Elle approche avec une timidité troublante, tremblant légèrement signe qu’elle n’est pas habituée à se montrer nue à des yeux étrangers. Son éducation doit jouer aussi, très différente de la mienne. Une éducation où pudeur et bienséance sont élevées au rang de règles strictes à respecter. Cela me rend presque triste, cacher une beauté aussi pure au prétexte que ce n’est pas correct est réellement stupide. Elle se glisse dans l’eau lentement, se recroquevillant dans son coin pour éviter un contact impudique avec moi.
Je la regarde avec tendresse, n’osant pas à mon tour lui forcer la main. Elle me donne l’impression d’être une fleur fragile qu’il ne faut pas brusquer, qu’il faut manipuler avec beaucoup de précaution. C’est elle qui rompt ce moment étranger, visiblement gênée par le silence qui s’est installé. Elle s’empare du savon et commence à se laver les bras sans oser me regarder.
Ma voix s’élève enfin.
- Attends je vais t’aider.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre, m’emparant doucement du savon pour commencer à lui laver les bras. Je laisse mes mains puissantes courir sur sa peau pâle, caressant ses mains et ses bras tout en les savonnant. Puis mes mains remontent jusqu’à ses épaules, massent ses trapèzes et glissent sur son cou gracile.
Un sourire.
- Tu es toute tendue.
J’insiste sur ses muscles que je sens trop rigide sous mes doigts. La fatigue du voyage sans nul doute, mais c’est surtout cette situation qui la perturbe. Pourtant j’ai l’impression que son corps réagit favorablement à mes caresses, qu’il s’éveille peu à peu à un désir refoulé que la jolie vampire lui refuse au nom de la bienséance et des bonnes manières…
- Lève-toi.
Je sens de nouveau son trouble, pourtant elle s’exécute m’offrant une vue privilégiée sur son corps si fragile. J’ai brusquement envie de l’enlacer, de la prendre contre moi, mais je me retiens. Je me mets à genoux devant elle pour pouvoir la laver plus facilement.
Habituellement on dit qu’il ne faut pas mêler les relations professionnelles et personnelles. Finalement c’est mon employeur et un faux pas pourrait vouloir dire que je me fais virer. Mais à vrai dire je m’en fiche complètement. Je suis un esprit libre, libertine diront certains. Surtout j’aime la vie et je sais qu’elle peut être courte, trop courte. Les miens ont tous été décimés par la fureur aveugle d’un titan. Alors lorsqu’une occasion se présente de pouvoir profiter de cette vie qui s’échappe à chaque instant qui passe, alors je le fais.
Mon visage s’approche du sien et mes lèvres cherchent les siennes pour venir les croquer délicatement si elle accepte de s’abandonner au désir…
Est-ce que je la regarde se déshabiller ? Oui, sans aucune pudeur je ne perds pas une miette du spectacle qui s’offre à moi. Elle est fine, pas très grande, des muscles déliés et souples. Il se dégage de sa silhouette une apparence de fragilité qui donne envie de la prendre dans ses bras pour la protéger. Sa peau est pâle, même si plus rose qu’à l’habitude, sûrement parce qu’elle s’est nourrie récemment.
Elle approche avec une timidité troublante, tremblant légèrement signe qu’elle n’est pas habituée à se montrer nue à des yeux étrangers. Son éducation doit jouer aussi, très différente de la mienne. Une éducation où pudeur et bienséance sont élevées au rang de règles strictes à respecter. Cela me rend presque triste, cacher une beauté aussi pure au prétexte que ce n’est pas correct est réellement stupide. Elle se glisse dans l’eau lentement, se recroquevillant dans son coin pour éviter un contact impudique avec moi.
Je la regarde avec tendresse, n’osant pas à mon tour lui forcer la main. Elle me donne l’impression d’être une fleur fragile qu’il ne faut pas brusquer, qu’il faut manipuler avec beaucoup de précaution. C’est elle qui rompt ce moment étranger, visiblement gênée par le silence qui s’est installé. Elle s’empare du savon et commence à se laver les bras sans oser me regarder.
Ma voix s’élève enfin.
- Attends je vais t’aider.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre, m’emparant doucement du savon pour commencer à lui laver les bras. Je laisse mes mains puissantes courir sur sa peau pâle, caressant ses mains et ses bras tout en les savonnant. Puis mes mains remontent jusqu’à ses épaules, massent ses trapèzes et glissent sur son cou gracile.
Un sourire.
- Tu es toute tendue.
J’insiste sur ses muscles que je sens trop rigide sous mes doigts. La fatigue du voyage sans nul doute, mais c’est surtout cette situation qui la perturbe. Pourtant j’ai l’impression que son corps réagit favorablement à mes caresses, qu’il s’éveille peu à peu à un désir refoulé que la jolie vampire lui refuse au nom de la bienséance et des bonnes manières…
- Lève-toi.
Je sens de nouveau son trouble, pourtant elle s’exécute m’offrant une vue privilégiée sur son corps si fragile. J’ai brusquement envie de l’enlacer, de la prendre contre moi, mais je me retiens. Je me mets à genoux devant elle pour pouvoir la laver plus facilement.
- Érotisme:
- Je savonne mes mains avant de les poser délicatement sur ses hanches. Mains qui remontent sur ses flancs en suivant les courbes délicates de son corps avant d’explorer son ventre, le creux de ses reins, son dos, puis sa poitrine aux seins ronds et moelleux sur lesquels je m’attarde tant cela est agréable.
Je me redresse, toujours à genoux, et je suis presque aussi grande qu’elle. Je pose mon regard charbonneux sur elle, un regard brûlant d’envie, un sourire mutin sur les lèvres.
- Je n’ai jamais fait l’amour avec une vampire.
Une de mes mains se glisse entre ses cuisses, caressant sa peau bien plus fine et sensible à cet endroit.
- Et j’ai très envie de toi.
Habituellement on dit qu’il ne faut pas mêler les relations professionnelles et personnelles. Finalement c’est mon employeur et un faux pas pourrait vouloir dire que je me fais virer. Mais à vrai dire je m’en fiche complètement. Je suis un esprit libre, libertine diront certains. Surtout j’aime la vie et je sais qu’elle peut être courte, trop courte. Les miens ont tous été décimés par la fureur aveugle d’un titan. Alors lorsqu’une occasion se présente de pouvoir profiter de cette vie qui s’échappe à chaque instant qui passe, alors je le fais.
Mon visage s’approche du sien et mes lèvres cherchent les siennes pour venir les croquer délicatement si elle accepte de s’abandonner au désir…
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—Attends, je vais t’aider.
… Quoi ?
Elle voulait m’aider à me laver ? Elle s’exécuta rapidement, prenant le savon pour me laver les bras. Je me tendis encore plus tellement j’étais désemparée. Ses mains remontèrent jusqu’à mes épaules, massant mes trapèzes comme si j’en avais besoin, puis glissent sur mon cou comme si elle voulait m’embrasser. Elle me sourit.
—Tu es toute tendue.
Et ce n’était que le début ! Une telle audace, une telle indécence que je… Malgré moi je me penchais légèrement en avant.
— Lève-toi.
—Et j’ai très envie de toi.
Elle approcha dangereusement ses lèvres des miennes et soudainement le danger ne m’avait jamais paru aussi désirable.
Elle s’arrêta, semblant attendre quelque chose, et je réalisai que c’était mon consentement. Pour occuper le temps que je mis à prendre ma décision, une des plus importantes de ma vie, je posai une main tremblante sur son cou. J’en avais conscience à présent, j’avais terriblement envie d’elle, moi aussi. Elle était puissante, mais aussi sauvage et indomptable. Autant de défauts qui me feraient regretter d’avoir accepté ses avances, si ce que nous nous apprêtions à faire venait à être divulgué. Mon honneur, ainsi que celui de la Présidente, étaient en jeu. Mon autre main vint entourer son corps au niveau de sa taille. Je m’apprêtait à lui supplier de garder le secret sur ce qu’il allait se passer, je n’en eu pas le courage et déposa mes lèvres sur les siennes, lèvres qu’elle se mit à délicatement mordiller après notre premier baiser. Mon désir redoublant d’intensité, j’allais chercher sa langue avec la mienne et nous les enroulâmes tendrement pendant quelques secondes. Des larmes coulèrent sur mes joues. Il était trop tard, mon honneur et ma vie étaient condamnés, et à la fois pas tout à fait. D’une voix tremblante, n’osant la regarder, je murmurait alors, comme une supplique à son sens de l’honneur :
—Ce qu’il va se passer ce soir, tu ne dois jamais le dire à personne. Promets-le moi.
… Quoi ?
Elle voulait m’aider à me laver ? Elle s’exécuta rapidement, prenant le savon pour me laver les bras. Je me tendis encore plus tellement j’étais désemparée. Ses mains remontèrent jusqu’à mes épaules, massant mes trapèzes comme si j’en avais besoin, puis glissent sur mon cou comme si elle voulait m’embrasser. Elle me sourit.
—Tu es toute tendue.
Et ce n’était que le début ! Une telle audace, une telle indécence que je… Malgré moi je me penchais légèrement en avant.
— Lève-toi.
—Et j’ai très envie de toi.
Elle approcha dangereusement ses lèvres des miennes et soudainement le danger ne m’avait jamais paru aussi désirable.
Elle s’arrêta, semblant attendre quelque chose, et je réalisai que c’était mon consentement. Pour occuper le temps que je mis à prendre ma décision, une des plus importantes de ma vie, je posai une main tremblante sur son cou. J’en avais conscience à présent, j’avais terriblement envie d’elle, moi aussi. Elle était puissante, mais aussi sauvage et indomptable. Autant de défauts qui me feraient regretter d’avoir accepté ses avances, si ce que nous nous apprêtions à faire venait à être divulgué. Mon honneur, ainsi que celui de la Présidente, étaient en jeu. Mon autre main vint entourer son corps au niveau de sa taille. Je m’apprêtait à lui supplier de garder le secret sur ce qu’il allait se passer, je n’en eu pas le courage et déposa mes lèvres sur les siennes, lèvres qu’elle se mit à délicatement mordiller après notre premier baiser. Mon désir redoublant d’intensité, j’allais chercher sa langue avec la mienne et nous les enroulâmes tendrement pendant quelques secondes. Des larmes coulèrent sur mes joues. Il était trop tard, mon honneur et ma vie étaient condamnés, et à la fois pas tout à fait. D’une voix tremblante, n’osant la regarder, je murmurait alors, comme une supplique à son sens de l’honneur :
—Ce qu’il va se passer ce soir, tu ne dois jamais le dire à personne. Promets-le moi.
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Parfois les secondes semblent durer une éternité…
Mes yeux sont plongés dans les siens, à l’affut de sa réaction à la suite de ma déclaration indécente. Je sens sa main qui vient se poser timidement sur mon cou et mon cœur manque un battement avant de reprendre de plus belle lorsque ses lèvres se posent sur les miennes. Je ferme les yeux, pour profiter de l’instant, pour apprécier le contact de ses lèvres soyeuses et fraîches. Ma main libre glisse dans le creux de ses reins pour l’attirer à moi et lui offrir la chaleur vive du corps d’une fille de la flamme.
Notre baiser se fait plus passionné lorsque sa langue viole la barrière de mes lèvres pour se mêler à la mienne. Caresses humides qui ne font qu’attiser mon désir et mon envie alors que je m’imprègne du goût de sa bouche, un goût unique où je peux percevoir, celui, métallique, du sang.
Elle se détache et je ne peux réprimer un gémissement de frustration avant d’ouvrir les yeux et de voir les larmes couler sur ses joues pâles. Je ne comprends pas tout de suite ce que cela signifie avant qu’elle ne me demande de lui promettre de ne jamais en parler à personne. Je reste un instant démuni face à ses pleurs imprévus avant de percevoir la cause de son trouble. Sa raison lui crie de ne pas se laisser aller à ces étreintes passionnées, son dévouement têtu pour la présidente de la République ayant jusqu’à présent occulté les désirs de son corps, sacrifiant sa libido sur l’autel de son devoir envers celle qu’elle sert. Pourtant je peux sentir le frémissement d’envie de son corps sous mes caresses, je perçois le désir brûlant dans ses yeux et j’ai partagé une passion vorace dans un baiser trop court. Car son instinct la pousse à s’abandonner dans mes bras, luttant contre cette raison qui veut lui imposer une chasteté douloureuse de peur qu’elle cède à la tentation…
- Je…
J’hésite un instant à la lâcher pour ne pas lui imposer d’avoir à faire ce choix qui la déchire. Mais je n’y arrive plus, les sensations que j’éprouve au contact de son corps si frêle sont si intenses que je ne peux me résoudre à l’abandonner malgré les conséquences.
- …te le promets.
Je lui souris tendrement avant d’essuyer les larmes de sang sur ses joues. Elle semble si fragile en cet instant que je sens mon cœur fondre comme neige au soleil.
Mes yeux sont plongés dans les siens, à l’affut de sa réaction à la suite de ma déclaration indécente. Je sens sa main qui vient se poser timidement sur mon cou et mon cœur manque un battement avant de reprendre de plus belle lorsque ses lèvres se posent sur les miennes. Je ferme les yeux, pour profiter de l’instant, pour apprécier le contact de ses lèvres soyeuses et fraîches. Ma main libre glisse dans le creux de ses reins pour l’attirer à moi et lui offrir la chaleur vive du corps d’une fille de la flamme.
Notre baiser se fait plus passionné lorsque sa langue viole la barrière de mes lèvres pour se mêler à la mienne. Caresses humides qui ne font qu’attiser mon désir et mon envie alors que je m’imprègne du goût de sa bouche, un goût unique où je peux percevoir, celui, métallique, du sang.
Elle se détache et je ne peux réprimer un gémissement de frustration avant d’ouvrir les yeux et de voir les larmes couler sur ses joues pâles. Je ne comprends pas tout de suite ce que cela signifie avant qu’elle ne me demande de lui promettre de ne jamais en parler à personne. Je reste un instant démuni face à ses pleurs imprévus avant de percevoir la cause de son trouble. Sa raison lui crie de ne pas se laisser aller à ces étreintes passionnées, son dévouement têtu pour la présidente de la République ayant jusqu’à présent occulté les désirs de son corps, sacrifiant sa libido sur l’autel de son devoir envers celle qu’elle sert. Pourtant je peux sentir le frémissement d’envie de son corps sous mes caresses, je perçois le désir brûlant dans ses yeux et j’ai partagé une passion vorace dans un baiser trop court. Car son instinct la pousse à s’abandonner dans mes bras, luttant contre cette raison qui veut lui imposer une chasteté douloureuse de peur qu’elle cède à la tentation…
- Je…
J’hésite un instant à la lâcher pour ne pas lui imposer d’avoir à faire ce choix qui la déchire. Mais je n’y arrive plus, les sensations que j’éprouve au contact de son corps si frêle sont si intenses que je ne peux me résoudre à l’abandonner malgré les conséquences.
- …te le promets.
Je lui souris tendrement avant d’essuyer les larmes de sang sur ses joues. Elle semble si fragile en cet instant que je sens mon cœur fondre comme neige au soleil.
- ATTENTION 18+:
- Ma main dans son dos remonte le long de sa colonne avant de terminer sa course délicatement sur sa nuque. Je me rends compte brusquement que j’ai envie d’elle plus que je ne l’aurai imaginé, envie de lui offrir du plaisir, envie de la faire jouir pour satisfaire un corps trop longtemps frustré.
Mes lèvres rejoignent de nouveau les siennes. Le baiser est encore plus appuyé, exprimant la force de la passion qui nous unit en cet instant. Nos langues se lient de nouveau dans une danse à la fois sauvage et tendre qui me fait frémir. Ma main entre ses cuisses remonte lentement jusqu’à ce que mes doigts viennent presser doucement ses lèvres intimes. Je les parcours lentement d’avant en arrière pour en apprécier le moelleux avant de glisser mon majeur le long de sa fente délicate. Je m’empare alors de son sexe, la paume de ma main couvrant son pubis et son mont de vénus pour venir les presser fermement. Mes doigts quant à eux continuent de découvrir son intimité avant que mon index ne se glisse enfin dans sa cavité intime. Je l’insère lentement avec une extrême douceur. Je veux qu’elle ressente pleinement le plaisir que cette pénétration peut procurer. Je veux que son corps redécouvre le fait qu’il peut avoir le droit de jouir, qu’elle oublie pour un temps son devoir pour être à moi...
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—Je…
Elle sembla hésiter.
—...te le promets.
Elle me souris tendrement avant d’essuyer les larmes sur mes joues d’un geste tout aussi tendre, et je tourne mon visage vers cette main chaude qui me plaît tant.
Sa main dans mon dos remonte jusqu’à ma nuque en une douce caresse, et je me laisse embrasser passionnément ; nos langues se lient de nouveau et je sens dans mon ventre et sur mes joues une chaleur intense.
En cet instant, j’étais heureuse. Pleine de joie et d’une certaine excitation. J’en voulais plus, mais comment le lui demander ?
Elle sembla hésiter.
—...te le promets.
Elle me souris tendrement avant d’essuyer les larmes sur mes joues d’un geste tout aussi tendre, et je tourne mon visage vers cette main chaude qui me plaît tant.
Sa main dans mon dos remonte jusqu’à ma nuque en une douce caresse, et je me laisse embrasser passionnément ; nos langues se lient de nouveau et je sens dans mon ventre et sur mes joues une chaleur intense.
En cet instant, j’étais heureuse. Pleine de joie et d’une certaine excitation. J’en voulais plus, mais comment le lui demander ?
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- ATTENTION 18+:
- Son corps réagit instantanément à l’insertion de mon index. Elle se serre contre moi comme pour se rassurer et je me demande brusquement si ce n’est pas la première fois…
J’hésite un instant avant de la sentir frissonner dans mes bras et je commence à le faire glisser d’avant en arrière lentement dans sa cavité intime. Je sens qu’elle se détend doucement, accueillant avec de plus en plus de plaisir ce doigt aventureux. Elle se détache légèrement de moi, un sourire timide illuminant son beau visage. Ses lèvres rejoignent alors les miennes pour m’offrir un nouveau baiser humide, comme un encouragement à lui en offrir plus.
Elle s’écarte de nouveau et je vois son regard qui observe mes seins avec gourmandise. Elle hésite un instant, avant de laisser ses mains se poser sur ma poitrine pour venir les toucher timidement avant qu’enfin ses mains les entourent pour les masser plus fermement et m’arracher un petit soupir de satisfaction. Mon visage glisse alors le long du sien et je murmure à son oreille.
- Tu peux me toucher, je ne suis pas en sucre. Fais-toi plaisir.
Je donne un coup de langue sur son oreille, mon souffle brûlant venant s’insinuer dans son conduit auditif alors que j’ajoute malicieusement.
- Fais comme moi.
Je m’écarte légèrement, saisissant une de ses mains pour la porter entre mes cuisses. J’insère alors un deuxième doigt dans son intimité, toujours avec autant de douceur et de tendresse, rencontrant une légère résistance signe qu’elle n’est vraiment pas habituée à ce genre de caresses. Cela me choque presque, je ne comprends pas que l’on puisse se priver de plaisir quelle qu’en soit la raison. La vie est trop courte et pleine de danger pour ne pas jouir pleinement de chaque instant.
Ma main libre vient se poser sur un de ses seins. Elle a une poitrine menue aux pointes délicieuses avec lesquelles je viens jouer du bout des doigts. Son corps réagit de plus en plus à mes caresses impudiques alors qu’il découvre de nouveaux plaisirs, signe aussi qu’il était véritablement frustré.
Je sens qu’elle cherche à suive mes mouvements. Elle est un peu maladroite et hésitante, mais je trouve cela charmant et terriblement touchant alors qu’elle découvre ce que signifie de partager de tendres attentions avec une autre. Et malgré tout, je me surprends à beaucoup aimer ça, à apprécier son corps fragile et si sensible, à savourer les doigts frais et agiles qui naviguent en moi. Tellement différent de mes autres relations.
Ma bouche cherche de nouveau la sienne, nos corps semblent trouver un rythme commun et nos caresses se font beaucoup plus appuyées et fébriles. Je sens le plaisir monter doucement, prenant le temps de profiter de chaque instant, de chaque soupir, de chaque gémissement. Son corps en réclame toujours plus et le mien n’est pas en reste, nos baisers devenant de plus en plus sauvages et passionnés.
Je stoppe un instant, plongeant mon regard brûlant dans le sien, mes doigts profondément ancrés en elle.
- Tu te débrouilles très bien.
Je pince un de ses tétons si sensible pour la faire réagir.
- Et j’adore ton corps. Il est…
Je bouge mes doigts à l’intérieur de son antre pour la faire couiner et trembler de plaisir.
- …magnifique.
Ma bouche de nouveau qui trouve la sienne et j’accélère franchement le rythme, naviguant en elle tout en pressant son pubis et son clitoris que je sens bien gonflé dans ma paume.
J’espère secrètement que ce sera sa première jouissance de la main d’une autre et qu’elle s’en souviendra toute sa vie…
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- ATTENTION 18+:
- Je lâche une petite exclamation de surprise, lorsque la vampire glisse en arrière dans la baignoire en m’entraînant avec elle, provoquant un mini-raz de marée qui projette de l’eau sur le sol. Son corps blanc a presque entièrement disparu dans l’eau chaude telle une jolie naïade de conte de fée. Je reste un instant immobile, laissant mon regard se perdre dans le sien. J’y vois du désir et de l’envie, et cela ne fait qu’attiser encore le brasier de la passion qui s’est emparée de moi.
Mes doigts sont encore profondément ancrés dans sa cavité intime chaude et maintenant humide. Je recommence à les bouger lentement et elle fait de même avec moi m’arrachant un gémissement de pur plaisir. Je navigue doucement en elle, flattant avec expertise ses parois internes à la recherche des endroits les plus sensibles de son temple intime pour m’y attarder un peu plus. L’entendre gémir et couiner ne fait que rendre les choses encore plus délicieuses pour moi, j’aime que mes amantes expriment ce qu’elles ressentent, cela m’encourage à leur en offrir encore plus. Quand mes doigts sont bien enfoncés en elle, je presse fermement son pubis, son mont de vénus et son clitoris maintenant gonflé pour qu’elle découvre comment son corps peut réagir à ce genre de caresses indécentes. Quant à mon autre main, elle joue avec les tétons fiers, tirant sur les pointes pour mieux pouvoir les faire rouler entre mes doigts experts. Je me rends compte que j’aime vraiment beaucoup son corps gracile et qu’il a encore énormément à offrir si elle me permet de continuer de le découvrir avec elle.
Ma respiration se fait plus lourde alors que je sens moi aussi le plaisir qui grimpe en flèche. Ses doigts sont fins, mais agiles et très taquins. Surtout je sens en elle la volonté de bien faire, de donner le maximum d’elle-même, comme elle doit le faire tous les jours de sa vie. Mais ce soir, dans cette chambre d’auberge, c’est moi qu’elle sert avec dévouement pour me donner un maximum de plaisir.
Et ça marche.
Ma bouche rejoint encore la sienne, répondant à une irrésistible attraction. Nos baisers sont brûlants, sauvages, humides et passionnés. Je me détache uniquement de ses lèvres pour pouvoir reprendre mon souffle ou lâcher un couinement sonore sans me soucier de l’épaisseur des murs ou de la sensibilité auditive des voisins. Le temps semble suspendre son vol et il n’y a bientôt plus que nous deux, nos corps liés dans une envie commune, celle de faire jouir l’autre.
Je lâche dans un souffle brûlant.
- Je veux jouir avec toi.
Partager cet instant pour qu’il reste gravé à jamais dans nos mémoires…
Invité
Invité
- ATTENTION 18+:
- Elle jouit dans un cri et je me joins à elle dans ce délicieux instant de communion. Donner du plaisir et très satisfaisant, en recevoir tout autant, mais pouvoir partager une même jouissance a quelque chose d’unique qui me transporte très haut dans le plaisir. Nous restons liées un moment, nos doigts continuant à joueur lentement dans nos cavités intimes pour accompagner les vagues de plaisir qui ne semblent pas vouloir cesser. Elle rouvre les yeux le sourire aux lèvres et je ressens une forme de fierté égoïste de l’avoir aidé à atteindre l’orgasme pour la première fois. Elle se love alors dans mes bras, contre mon corps brûlant et je l’accueille avec plaisir, la serrant longuement contre moi.
L’eau commence à fraîchir et elle entreprend de me laver. Je ne peux retenir un rire, mais je me laisse faire avec plaisir, savourant les caresses de mains toujours aussi aventureuses. La jolie vampire semble libérée, tellement différente de celle que j’ai connu jusqu’à présent, stricte, autoritaire et un poil coincée. Mais là, dans l’intimité de cette chambre, elle se fait joueuse et taquine ce qui me ravit. Je prends le relais lorsqu’elle a terminé, mas mains courant sur sa peau pâle en suivant les courbes délicates d’un corps que je commence à apprécier follement. Mes doigts aventureux viennent de nouveau flatter son sexe et le frisson qui la parcourt alors laisse entrevoir une longue nuit de jouissance. Mais pour l’instant la fraîcheur de l’eau se fait désagréable, alors je sors de la baignoire avec elle pour m’emparer d’une serviette et nous frictionner énergiquement pour réchauffer nos corps.
Je l’entraîne ensuite jusqu’à un des lits, refusant de l’abandonner. Je cherche de nouveau sa bouche alors que nous basculons sur le matelas pour nous glisser sous les couvertures. De nouveau je sens la fièvre s’emparer de moi, le désir s’inviter dans mon bas-ventre et l’envie, vorace, d’elle ressurgit d’un seul coup. Nos corps se lient dans de délicieuses caresses, nos baisers sont humides et sauvages, notre première jouissance ne semble qu’avoir éveillé de nouvelles envies en nous, des envies de plus, beaucoup plus.
***********
Un rayon de soleil joueur m’arrache un grognement. Mais celui-ci s’efface rapidement quand je sens la présence d’un corps souple et frais contre le mien. Je ne me souviens plus vraiment du nombre de fois où j’ai joui avant que nous soyons complètement rassasiées, mais ce qui est certain c’est que je ne pensais pas que la jolie vampire serait aussi coquine et avide… A vrai dire cela n’est pas pour me déplaire, j’aime profiter de la vie et elle m’a offert une nuit que je risque de ne pas oublier de sitôt.
Je viens caresser ses cheveux noirs avant de déposer un baiser sur son front. Elle a l’air si petite et fragile dans mes bras que je ressens une forme d’affection étrange et inhabituelle qui va au-delà du simple désir physique. Je soupire en m’étirant, chassant cette idée. Ce n’est pas le moment de m’attacher à quelqu’un et puis nous avons une mission à accomplir.
Mais avant toute chose…
- J’ai faim. Pas toi ?
Avant qu’elle ne réponde je viens chercher ses lèvres pour l’embrasser longuement. Décidément, j’aime vraiment le goût de sa bouche…
Invité
Invité
Nous sortîmes de la baignoire et elle me prit par la main pour m’entraîner jusqu’à un des lit, me noyant sous les baisers. Encore une fois j’étais aux anges. Elle semblait en vouloir plus, beaucoup plus, et moi… Je finissais la soirée épuisée mais satisfaite.
***********
Entendre son grognement ne me dérangea pas. J’émergeais doucement de rêves tous plus humides les uns que les autres, dans lesquels me suivait une grande rousse cornue envers qui mes envies débordaient. Ainsi, sentir son corps chaud contre le mien ne me fit pas sursauter. Elle caressa mes cheveux et j’ouvris doucement les yeux. Elle s’étira et je l’imitai.
— J’ai faim, pas toi ?
Me demanda-t-elle d’une voix désormais réveillée. Avant que je ne puisse répondre que j’avais faim de ses lèvres elle m’embrassa à pleine bouche pendant autant de temps qu’il ne le fallait pour me satisfaire. Je sentis alors une certaine chaleur dans mon bas ventre, mais il était temps de nous remettre en route. À vrai dire nous avions trop tardé, déjà.
— Allons manger, déclarais-je alors.
Après s’être rhabillées, non sans se reluquer l’une l’autre, nous descendîmes dans la salle commune de la taverne et dûmes supporter les regards en biais des autres résidents. Toute honteuse je n’osait les regarder en retour et, les joues rouges, je m’assis à une table en attendant le serveur. Au vu de son attitude, il était au courant de nos activités nocturnes et je n’en étais que plus honteuse. Je commandai un simple petit déjeuner, et commençai à manger vite mais en silence pour sortir de cette situation le plus vite possible. Je réfléchissais tout de même : je voulais reprendre nos activités nocturnes le soir même, et cela allait immanquablement faire du bruit, je devrais donc supporter les regards des autres résidents de toutes les tavernes que nous allions traverser durant ce voyage. J’en étais écrasée d’embarras, mais il fallait que je m’y fasse, ou je ne pourrais pas profiter pleinement de ce voyage.
***********
Entendre son grognement ne me dérangea pas. J’émergeais doucement de rêves tous plus humides les uns que les autres, dans lesquels me suivait une grande rousse cornue envers qui mes envies débordaient. Ainsi, sentir son corps chaud contre le mien ne me fit pas sursauter. Elle caressa mes cheveux et j’ouvris doucement les yeux. Elle s’étira et je l’imitai.
— J’ai faim, pas toi ?
Me demanda-t-elle d’une voix désormais réveillée. Avant que je ne puisse répondre que j’avais faim de ses lèvres elle m’embrassa à pleine bouche pendant autant de temps qu’il ne le fallait pour me satisfaire. Je sentis alors une certaine chaleur dans mon bas ventre, mais il était temps de nous remettre en route. À vrai dire nous avions trop tardé, déjà.
— Allons manger, déclarais-je alors.
Après s’être rhabillées, non sans se reluquer l’une l’autre, nous descendîmes dans la salle commune de la taverne et dûmes supporter les regards en biais des autres résidents. Toute honteuse je n’osait les regarder en retour et, les joues rouges, je m’assis à une table en attendant le serveur. Au vu de son attitude, il était au courant de nos activités nocturnes et je n’en étais que plus honteuse. Je commandai un simple petit déjeuner, et commençai à manger vite mais en silence pour sortir de cette situation le plus vite possible. Je réfléchissais tout de même : je voulais reprendre nos activités nocturnes le soir même, et cela allait immanquablement faire du bruit, je devrais donc supporter les regards des autres résidents de toutes les tavernes que nous allions traverser durant ce voyage. J’en étais écrasée d’embarras, mais il fallait que je m’y fasse, ou je ne pourrais pas profiter pleinement de ce voyage.
Invité
Invité
Je la suis jusque dans la salle commune après m’être lavée succinctement et habillée. Je peux sentir les regards pleins de reproches qui se posent sur nous mais à l’inverse de ma compagne je ne ressens aucune gêne, soutenant même les regards des plus audacieux jusqu’à ce qu’ils se détournent. La jolie vampire mange bien vite et je pose une main sur la sienne pour la stopper.
- Hey, il n’y a pas de honte à avoir.
Je pouffe en me penchant vers elle.
- Tu sais quoi ? Ils sont tous jaloux de moi parce que j’ai trouvé un magnifique joyau dans un écrin apparemment austère. Et le fait que deux jolies filles puissent crier autant de plaisir cela doit heurter leur fierté de mâles.
Ma main glisse alors derrière sa nuque et je l’embrasse à pleine bouche, mêlant nos langues dans un baiser humide et passionné qui me fait frissonner d’envie.
Je m’écarte alors en lui faisant un clin d’œil.
- Excuse-moi, j’en avais vraiment trop envie. Je crois que je ne peux plus me passer du goût de ta bouche...
***************
Non, décidément je n’arrive pas à m’en passer.
Je ne sais plus combien de fois je l’ai embrassé, mais ce qui est sûr c’est que c’est devenu une véritable addiction. Je n’aurai jamais pensé autant aimer embrasser quelqu’un, surtout après lui avoir fait l’amour, lorsque nos lèvres portent encore le goût de nos intimités respectives. Nous avons découvert ensemble son anatomie et ses secrets, et je suis émerveillée par la sensibilité incroyable de ce petit corps à l’apparence si fragile. J’aie aussi abandonné mon corps comme terrain d’expérimentation pour qu’elle assouvisse ses propres envies et je dois dire qu’elle a fait à plusieurs reprises preuve d’une imagination surprenante. J’ai joui, souvent, partageant avec elle des moments rares qui me font frissonner rien qu’en y repensant.
Mais il y a plus que cela. Au-delà de la parfaite adéquation physique de nos deux corps, j’ai parfois juste envie de la sentir contre moi, sentir sa peau fraîche contre la mienne bien plus chaude, laisser mes mains se perdre dans ses cheveux noirs. J’ai juste envie de partager des moments simples de tendresse qui sont très inhabituels pour moi.
Car cela signifie que je m’attache à elle et je ne peux pas me le permettre…
Depuis que j’ai perdu mon peuple, massacré par la colère d’un titan, je me suis jurée de ne plus ressentir d’affection profonde pour quelqu’un, de peur de perdre de nouveau une personne que je chérirai. Alors mes aventures sentimentales sont souvent brèves et intenses, se terminant par des remerciements sincères pour avoir passé un bon moment. Mais là c’est différent, je n’arrive pas à m’imposer le détachement nécessaire pour ne pas dormir près d’elle, pour ne pas la serrer, lovée tout contre moi, même après avoir satisfait mes besoins sexuels. Car j’ai envie de la protéger, de la chérir, de l’embrasser quand j’en aie envie.
Je soupire en m’étirant avant de venir déposer un chaste baiser sur ses lèvres. Nos deux corps nus sont enlacés après une dernière nuit de délicieux ébats.
- Bonjour, vous.
Un sourire moins lumineux qu’à l’habitude car nous sommes arrivées à destination et c’est aujourd’hui que nous devons agir pour mener à bien la mission qui a été confiée à la vampire. Ce qui veut dire que cela risque d’être notre dernière nuit passée ensemble, car une fois cela terminé, nous partirons chacune de notre côté, elle vers son devoir, moi en quête de mes origines.
Et cela me fait mal au cœur rien que d’y penser.
Pourtant je n’arrive pas à lui dire ce que j’ai réellement au fond de moi. Finalement c’est surement mieux pour toutes les deux que cela s’achève de cette manière car nos modes de vie sont trop différents pour être compatibles. Nous avons profité l’une de l’autre, atteint l’orgasme plusieurs fois et le souvenir de ces moments restera gravé dans ma mémoire jusqu’à ma mort. C'est déjà plus que bien.
J’aimerai que ma voix soit plus assurée, mais elle tremble légèrement.
- C’est le grand jour.
Le jour de notre séparation qui sera douloureuse pour moi.
Mais oui, c’est surement beaucoup mieux ainsi.
- Hey, il n’y a pas de honte à avoir.
Je pouffe en me penchant vers elle.
- Tu sais quoi ? Ils sont tous jaloux de moi parce que j’ai trouvé un magnifique joyau dans un écrin apparemment austère. Et le fait que deux jolies filles puissent crier autant de plaisir cela doit heurter leur fierté de mâles.
Ma main glisse alors derrière sa nuque et je l’embrasse à pleine bouche, mêlant nos langues dans un baiser humide et passionné qui me fait frissonner d’envie.
Je m’écarte alors en lui faisant un clin d’œil.
- Excuse-moi, j’en avais vraiment trop envie. Je crois que je ne peux plus me passer du goût de ta bouche...
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Non, décidément je n’arrive pas à m’en passer.
Je ne sais plus combien de fois je l’ai embrassé, mais ce qui est sûr c’est que c’est devenu une véritable addiction. Je n’aurai jamais pensé autant aimer embrasser quelqu’un, surtout après lui avoir fait l’amour, lorsque nos lèvres portent encore le goût de nos intimités respectives. Nous avons découvert ensemble son anatomie et ses secrets, et je suis émerveillée par la sensibilité incroyable de ce petit corps à l’apparence si fragile. J’aie aussi abandonné mon corps comme terrain d’expérimentation pour qu’elle assouvisse ses propres envies et je dois dire qu’elle a fait à plusieurs reprises preuve d’une imagination surprenante. J’ai joui, souvent, partageant avec elle des moments rares qui me font frissonner rien qu’en y repensant.
Mais il y a plus que cela. Au-delà de la parfaite adéquation physique de nos deux corps, j’ai parfois juste envie de la sentir contre moi, sentir sa peau fraîche contre la mienne bien plus chaude, laisser mes mains se perdre dans ses cheveux noirs. J’ai juste envie de partager des moments simples de tendresse qui sont très inhabituels pour moi.
Car cela signifie que je m’attache à elle et je ne peux pas me le permettre…
Depuis que j’ai perdu mon peuple, massacré par la colère d’un titan, je me suis jurée de ne plus ressentir d’affection profonde pour quelqu’un, de peur de perdre de nouveau une personne que je chérirai. Alors mes aventures sentimentales sont souvent brèves et intenses, se terminant par des remerciements sincères pour avoir passé un bon moment. Mais là c’est différent, je n’arrive pas à m’imposer le détachement nécessaire pour ne pas dormir près d’elle, pour ne pas la serrer, lovée tout contre moi, même après avoir satisfait mes besoins sexuels. Car j’ai envie de la protéger, de la chérir, de l’embrasser quand j’en aie envie.
Je soupire en m’étirant avant de venir déposer un chaste baiser sur ses lèvres. Nos deux corps nus sont enlacés après une dernière nuit de délicieux ébats.
- Bonjour, vous.
Un sourire moins lumineux qu’à l’habitude car nous sommes arrivées à destination et c’est aujourd’hui que nous devons agir pour mener à bien la mission qui a été confiée à la vampire. Ce qui veut dire que cela risque d’être notre dernière nuit passée ensemble, car une fois cela terminé, nous partirons chacune de notre côté, elle vers son devoir, moi en quête de mes origines.
Et cela me fait mal au cœur rien que d’y penser.
Pourtant je n’arrive pas à lui dire ce que j’ai réellement au fond de moi. Finalement c’est surement mieux pour toutes les deux que cela s’achève de cette manière car nos modes de vie sont trop différents pour être compatibles. Nous avons profité l’une de l’autre, atteint l’orgasme plusieurs fois et le souvenir de ces moments restera gravé dans ma mémoire jusqu’à ma mort. C'est déjà plus que bien.
J’aimerai que ma voix soit plus assurée, mais elle tremble légèrement.
- C’est le grand jour.
Le jour de notre séparation qui sera douloureuse pour moi.
Mais oui, c’est surement beaucoup mieux ainsi.
Invité
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Thylie me prit la main et me déclara doucement qu’il n’y avait pas de honte à avoir, avant de pouffer et de se pencher vers moi :
—Tu sais quoi ? Ils sont tous jaloux de moi parce que j’ai trouvé un magnifique joyau dans un écrin apparemment austère. Et le fait que deux jolies filles puissent crier autant de plaisir cela doit heurter leur fierté de mâles.
Le compliment m’allait droit au coeur et j’oubliais un instant ma pudeur tandis qu’elle me prenait par la nuque et m’embrassait.
—Excuse-moi, dit-elle quand nos lèvres furent séparées, j’en avais vraiment trop envie. Je crois que je ne peux plus me passer du goût de ta bouche…
**************
J’avais moi-même espéré ne pas m’attacher, pour quand nous reviendrons à nos vies respectives. Hélas, cet espoir fut vain. Elle se montra source intarissable et mes années de célibat m’avaient laissée desséchée.Je but à sa source d’innombrables délicieuses fois et elle sut transformer le désert qu’étais ma vie en étang merveilleux et féerique, plein de joie et de sérénité.
Hélas, déjà, c’était me matin de notre mission. Fait étonnant, personne ne nous avait attaquées tout au long du voyage, à croire que ma « cible » ne savait pas que nous venions. Mais même aucun bandit ne nous avait barré la route ou tenté de nous voler dans notre sommeil. Ce voyage avait été… le meilleur de ma vie.
—Bonjour, vous, Me salua simplement Thylie, après encore une nuit délicieuse.C’est le grand jour.
Sa voix était tremblante et je me demandais ce que cela pouvait signifier. Peut-être était-elle nerveuse quand à notre mission ? Même les plus aguerris pouvaient stresser à l’approche d’un combat.
—Ne t’en fais pas, tout ira bien. Tu es une grande guerrière et puis… je serais à tes côtés.
Cette dernière phrase me fit rougir. C’était exactement le type de phrase que je ne devais pas dire pour éviter que l’on ne s’attache trop elle et moi. Mais je m’en rendais bien compte, j’étais attachée à elle. Trop. Je me blottit contre elle pour chasser les pensées de son départ de ma vie, cela ne fonctionna pas.
Caressant ses courbes musculeuses et élancées, Je m’en remis à l’évidence, notre histoire s’achèverait là, dans quelques heures. Je profitais un dernier instant de sa présence contre moi, et puis, un sourire désolé sur les lèvres, je me levai et me dirigeai vers le bain. Je me devais d’être propre pour ma rencontre avec celui que nous étions venues voir, et la mercenaire aussi. Je commençai donc à me laver, sans conviction.
—Tu sais quoi ? Ils sont tous jaloux de moi parce que j’ai trouvé un magnifique joyau dans un écrin apparemment austère. Et le fait que deux jolies filles puissent crier autant de plaisir cela doit heurter leur fierté de mâles.
Le compliment m’allait droit au coeur et j’oubliais un instant ma pudeur tandis qu’elle me prenait par la nuque et m’embrassait.
—Excuse-moi, dit-elle quand nos lèvres furent séparées, j’en avais vraiment trop envie. Je crois que je ne peux plus me passer du goût de ta bouche…
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J’avais moi-même espéré ne pas m’attacher, pour quand nous reviendrons à nos vies respectives. Hélas, cet espoir fut vain. Elle se montra source intarissable et mes années de célibat m’avaient laissée desséchée.Je but à sa source d’innombrables délicieuses fois et elle sut transformer le désert qu’étais ma vie en étang merveilleux et féerique, plein de joie et de sérénité.
Hélas, déjà, c’était me matin de notre mission. Fait étonnant, personne ne nous avait attaquées tout au long du voyage, à croire que ma « cible » ne savait pas que nous venions. Mais même aucun bandit ne nous avait barré la route ou tenté de nous voler dans notre sommeil. Ce voyage avait été… le meilleur de ma vie.
—Bonjour, vous, Me salua simplement Thylie, après encore une nuit délicieuse.C’est le grand jour.
Sa voix était tremblante et je me demandais ce que cela pouvait signifier. Peut-être était-elle nerveuse quand à notre mission ? Même les plus aguerris pouvaient stresser à l’approche d’un combat.
—Ne t’en fais pas, tout ira bien. Tu es une grande guerrière et puis… je serais à tes côtés.
Cette dernière phrase me fit rougir. C’était exactement le type de phrase que je ne devais pas dire pour éviter que l’on ne s’attache trop elle et moi. Mais je m’en rendais bien compte, j’étais attachée à elle. Trop. Je me blottit contre elle pour chasser les pensées de son départ de ma vie, cela ne fonctionna pas.
Caressant ses courbes musculeuses et élancées, Je m’en remis à l’évidence, notre histoire s’achèverait là, dans quelques heures. Je profitais un dernier instant de sa présence contre moi, et puis, un sourire désolé sur les lèvres, je me levai et me dirigeai vers le bain. Je me devais d’être propre pour ma rencontre avec celui que nous étions venues voir, et la mercenaire aussi. Je commençai donc à me laver, sans conviction.
Invité
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Elle se blottit une dernière fois contre moi et lorsqu’elle s’écarte je ressens une forme de manque douloureuse et vicieuse. Je me suis tellement habituée à la fraîche douceur de sa peau contre la mienne, bien plus chaude, qu’un vide s’installe brutalement dans mon cœur. Mon regard se perd sur les courbes délicates de son corps frêle et pâle alors qu’elle va se laver. Je crois que je l’aurai croisé dans la rue par hasard, je ne l’aurai sûrement pas remarqué, mais après cette semaine de délicieux ébats, je la trouve plus belle et désirable que toutes les femmes du Sekaï.
Je soupire en m’étirant pour la rejoindre.
- Attend.
Je m’empare du savon et je lave son dos avec application. Mes gestes sont tendres et lents, mais ils n’ont pas grand-chose à voir avec les étreintes torrides que nous avons partagées. Comme si j’avais accepté de tourner la page, de redevenir une simple mercenaire aux ordres de ma commanditaire. Cela devrait être simple pourtant, ce n’est pas la première fois que j’abandonnerai une délicieuse amante pour suivre ma route sans attaches.
Je me rends brusquement compte que cela est bien trop long, sortant de mes pensées en m’excusant de mon manque d’entrain. Je lui laisse le savon pour qu’elle m’aide à son tour à me laver le dos. Un dos couvert de tatouages alors que le reste de mon corps en est dénué. Des tatouages qui attirent invariablement le regard, bien différents de ceux qu’on a l’habitude de voir. Pas de schémas symétriques ou de figures isolées aisément reconnaissables. Non, mais l’impression d’un ensemble de scènes qui s’enchaînent avec une étonnante fluidité, comme si on pouvait y lire une histoire…
La naissance d’abord, sur mon épaule gauche, symbolisée par le cri, le souffle de vie qui anime notre flamme. Suivent d’autres scènes qui s’enchaînent dans un ordre chronologique, la première fois où j’ai généré du feu, le jour où j’ai vaincu un ours à mains nues pour entrer dans l’âge adulte et puis le néant qui se traduit par la rupture nette d’une histoire inachevée sur mon flanc droit. Je sens ses doigts qui effleurent ma peau comme les miens avant elle. Je sens la tendresse qui s’en dégage, la tristesse aussi de ces derniers contacts intimes. Tout cela me trouble bien plus que je l’aurai cru.
Trop.
Je me tourne alors vers elle le regard embué de larmes. Mes mains chaudes s’emparent de ses joues fraîches.
- Je ne t’oublierai jamais.
Une de mes mains qui prend l’une des siennes que je pose sur mon ventre.
- Dans ma culture, nous inscrivons sur nos peaux les moments, les lieux et les personnes qui nous ont marqué à jamais. J’ai cru que mon histoire devait s’achever dans l’assouvissement de la vengeance contre ceux qui ont tué les miens. Même si cela devait me mener jusqu’à la mort. Mais quelqu’un m’a fait comprendre que cette quête était vaine et vide de sens, que je n’avais pas le droit de sacrifier ma vie.
Je souris faiblement.
- J’ai bien fait de l’écouter car sinon nous ne nous serions jamais croisées.
Je m’approche, mon souffle brûlant venant caresser sa peau si douce.
- Tu m’as marquée Ellie. Je n’aurai pas cru cela possible. Alors…
Ma main qui presse la sienne sur mon ventre.
- …je veux inscrire le souvenir de toi sur ma peau, que tu fasses partie de moi à jamais.
Un mince sourire étire mes lèvres.
- Cela peut paraître stupide, mais tu m’as rendu l’envie d’aimer. Quelque chose que j’avais perdu après le massacre des miens.
Je remonte sa main jusqu’à ma poitrine, là où bat mon cœur.
- C'est pour cette raison que je ne t’oublierai jamais.
Et mes lèvres rejoignent les siennes dans un baiser chargé d’une intense émotion…
Je soupire en m’étirant pour la rejoindre.
- Attend.
Je m’empare du savon et je lave son dos avec application. Mes gestes sont tendres et lents, mais ils n’ont pas grand-chose à voir avec les étreintes torrides que nous avons partagées. Comme si j’avais accepté de tourner la page, de redevenir une simple mercenaire aux ordres de ma commanditaire. Cela devrait être simple pourtant, ce n’est pas la première fois que j’abandonnerai une délicieuse amante pour suivre ma route sans attaches.
Je me rends brusquement compte que cela est bien trop long, sortant de mes pensées en m’excusant de mon manque d’entrain. Je lui laisse le savon pour qu’elle m’aide à son tour à me laver le dos. Un dos couvert de tatouages alors que le reste de mon corps en est dénué. Des tatouages qui attirent invariablement le regard, bien différents de ceux qu’on a l’habitude de voir. Pas de schémas symétriques ou de figures isolées aisément reconnaissables. Non, mais l’impression d’un ensemble de scènes qui s’enchaînent avec une étonnante fluidité, comme si on pouvait y lire une histoire…
La naissance d’abord, sur mon épaule gauche, symbolisée par le cri, le souffle de vie qui anime notre flamme. Suivent d’autres scènes qui s’enchaînent dans un ordre chronologique, la première fois où j’ai généré du feu, le jour où j’ai vaincu un ours à mains nues pour entrer dans l’âge adulte et puis le néant qui se traduit par la rupture nette d’une histoire inachevée sur mon flanc droit. Je sens ses doigts qui effleurent ma peau comme les miens avant elle. Je sens la tendresse qui s’en dégage, la tristesse aussi de ces derniers contacts intimes. Tout cela me trouble bien plus que je l’aurai cru.
Trop.
Je me tourne alors vers elle le regard embué de larmes. Mes mains chaudes s’emparent de ses joues fraîches.
- Je ne t’oublierai jamais.
Une de mes mains qui prend l’une des siennes que je pose sur mon ventre.
- Dans ma culture, nous inscrivons sur nos peaux les moments, les lieux et les personnes qui nous ont marqué à jamais. J’ai cru que mon histoire devait s’achever dans l’assouvissement de la vengeance contre ceux qui ont tué les miens. Même si cela devait me mener jusqu’à la mort. Mais quelqu’un m’a fait comprendre que cette quête était vaine et vide de sens, que je n’avais pas le droit de sacrifier ma vie.
Je souris faiblement.
- J’ai bien fait de l’écouter car sinon nous ne nous serions jamais croisées.
Je m’approche, mon souffle brûlant venant caresser sa peau si douce.
- Tu m’as marquée Ellie. Je n’aurai pas cru cela possible. Alors…
Ma main qui presse la sienne sur mon ventre.
- …je veux inscrire le souvenir de toi sur ma peau, que tu fasses partie de moi à jamais.
Un mince sourire étire mes lèvres.
- Cela peut paraître stupide, mais tu m’as rendu l’envie d’aimer. Quelque chose que j’avais perdu après le massacre des miens.
Je remonte sa main jusqu’à ma poitrine, là où bat mon cœur.
- C'est pour cette raison que je ne t’oublierai jamais.
Et mes lèvres rejoignent les siennes dans un baiser chargé d’une intense émotion…
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