Camélia avait tout de l’étudiante modèle. Studieuse, douée, discrète mais présente en cas de besoin, dévouée…

Avait.

Il fallait dire que depuis une attaque à sa clinique familiale, elle y a perdu des parents, des collègues, et des amis, soudainement. Une histoire classique, vue et revue.. Mais c’était peut-être quelque chose de plus… Depuis ces événements, elle avait l’air fausse, changée en son opposée qui essayait de se faire passer pour elle. L’illusion pouvait fonctionner pour ceux la connaissant à peine, la chute de ses résultats scolaires était évidente vu les épreuves qu’elle avait traversées, non? Mais pour ceux plus proches, cela ne faisait aucun doute : Quelque chose était différent, quelque chose qui allait au-delà d’un simple deuil.

Différente, parce-que ce n’est plus vraiment elle.

Une autre histoire, un autre caractère.

Élevée dans la rue et la misère, elle avait une lumière, quelque chose qui la rendait heureuse, jour après jour, dans un monde qu’elle détestait autant que ses frères et sœurs. Jusqu’à ce que cette lumière n’ai été subitement éteinte.

Alors elle essayait.

Essayait de recoller les morceaux de son âme brisée. Essayait de ranimer cette flamme, de continuer de faire vivre ses anciens idéaux à elle et à cette personne à qui elle tenait plus que tout. Essayait de faire disparaître cette grise fadeur sur la moindre de ses actions. Essayait de trouver des réponses et des solutions à ses tourments. Sans jamais vraiment y arriver. Dans une errance éternelle. Dans un monde que, définitivement, elle détestait, corps et âme.

Alors, oui, elle pouvait maintenant se regarder dans un miroir sans vomir, avec ses long cheveux d’un bleu clair, ses ridicules cornes de dragon pointues à peine visibles sous sa chevelure, et sa silhouette élancée. Le bleu, c’est sa couleur. Ses yeux, ses robes, ses bijoux, sa magie. Tout ça, c’était mieux qu’avant.

Mais elle a cette impression d’avoir perdu quelque chose, cette part d’elle-même qui la liait à sa famille dans ses tourments, créant une distance et une ambiance malsaine. Comme si elle s’en voulait. Comme si elle les avait trahi. Comme si elle n’était plus l’une d’entre eux.  Elle ne pouvait même plus dire qu’elle partageait toujours leur sang, car ça aussi, elle l’avait perdu.

Elle avait tant perdu.

Elle ne voulait pas perdre encore plus. Alors elle essayait de construire.

N’être rien. Qu’une ombre, une bête. Une existence éphémère d’une abomination - au mieux ignorée.

Comme ses frères et soeurs, Camélia n’était qu’un rejeton maudit d’un père visiblement un peu trop fanatique de fesses de ratonne laveur. Une gamine esseulée de plus, une de moins, dans le labyrinthe urbain de Liberty, qu’est-ce-que ça changeait?

De la même portée que Cactus, elle ne fut qu’une des rares survivantes des nombreux abus de leur père malade. Certainement la portée la plus chanceuse, si on pouvait réellement appeler ça une chance. Car tout n’était qu’un enfer. La faim, les maladies, les regards haineux, à traîner dans la boue et la fange urbaine de la plus grande ville de la République…

Elle accueillit avec joie la nouvelle de la mort de son père, aux mains de Crocus, l’aîné. Il avait toujours été là, fort, peut-être un peu colérique, mais aussi responsable. Elle lui devait sa survie, sa liberté, voyant l’oppresseur humain enfin vaincu, partageant la vision de son frère de portée. Pas bien différente de lui dans ses premières années, Camélia prit également les devants, ramassant ce qu’elle pouvait dans les ruelles crasseuses pour aider son grand-frère, et sa famille par extension. Seule elle comptait, elle ne pouvait faire confiance à personne d’autre. Elle n’avait que neuf ans.

Comme souvent lors de sa dixième année d’existence, elle s’était retrouvée à fouiller les poubelles d’un restaurant miteux, retournant les détritus à la recherche d’un peu de nourriture encore mangeable. Elle ne fut pas préparée à un coup de bâton soudain venu la cueillir en plein estomac. Suivi d’un second. Le troisième frappa son visage, le temps pour elle de voir un groupe d’humains, se mettant sans hésiter à la rouer de coups sans même dire un mot. Elle tenta de se protéger comme elle put, mais tout était vain, et elle ne fut bientôt plus qu’un corps inerte, momentanément réveillée par un coup de pied, puis un autre… Puis encore un… Le temps perdit tout sens, tout comme la douleur elle-même qui ne cessait de s’accumuler.

Puis plus rien.

Impossible de bouger. Elle avait froid, le sol semblait poisseux, encore plus que d’habitude. Ses oreilles n’arrivaient qu’à capter un bruit strident continu. Son corps entier irradiait une douleur intense, mais elle eut l’impression, un moment, de sentir une main, douce, sur son front, puis sur son cou. Elle ouvrit un œil, difficilement, devinant dans sa vision réduite un visage qui semblait étrangement bienveillant, presque angélique. Puis la douleur se dissipa légèrement. Juste assez pour qu’elle se laisse partir dans un sommeil sans rêve, succombant à la fatigue de son corps rongé par l’anémie.

…

« Si tu te mets à ramener des animaux aussi, on ne va pas s’en sortir, on a déjà assez de patients comme ça. »
« Ce n’est pas vraiment un animal papa! Il y a quelques caractéristiques humaines, c’est une hybride! Comme moi! »
« Ne dis pas n’importe quoi, tu es une sang-mêlée, pas une hybride. Pas un… animal comme ça. »
« Et bien, je ne vois pas pourquoi on ne sauverait pas les animaux aussi! »

…

« Tu t’appelles comment? »

La ratonne alitée venait de bouger, s’arrachant un gémissement de douleur la tirant de son sommeil réparateur - d’où la question presque instantanée l’ayant assaillie. Son corps semblait restreint par des liens, étouffé. Mais vivant. Elle comprit assez vite qu’elle n’était pas attachée, mais juste recouverte de nombreux bandages. Elle ouvrit un œil, retrouvant un visage vaguement familier, celui qu’elle avait confondu avec un ange plus tôt. Un ange avec des petites cornes, certes…

« Ca t’regarde…?»

Sa seule réponse fut un visage légèrement triste, mais toujours curieux. Sa perception ne changea pas aux yeux de la ratonne. Son instinct, conditionné à fuir tout ce qui ressemblait à autre chose qu’un raton laveur, lui criait étrangement cette fois-ci qu’elle pouvait lui faire confiance.

« J’pas vraiment d’nom. Les autres m’appellent Camélia. »
« … »
« Quoi? T’as un problème avec ça? »
« Non, c’est que… Moi aussi! »
« Comment ça toi aussi? »
« Moi aussi je m’appelle Camélia! »

La ratonne soupira, et leva les yeux au plafond. Elle se foutait de sa gueule avec son grand sourire et son expression naïve? Pourtant elle avait l’air honnête. Et elle venait de lui sauver la vie. Elle prit cette nouvelle avec énormément de doutes et de méfiance mais alors que le temps passait, cela devenait bien plus clair que ce n’était pas juste une mauvaise blague. Simplement une immense coïncidence. Ou le Destin. Qui se mettait lentement en marche.

Il fallut quelques jours à la ratonne pour être remise sur pattes, où elle eut l'occasion de reparler longuement avec son homonyme. Elle apprit qu’elle avait été amenée dans une clinique des bas-fonds de Liberty, une des seules capables d’un minimum de charité et de ne pas faire payer des fortunes aux gens les plus dans le besoin - tant mieux car elle n’avait absolument rien. Les contributions étaient néanmoins les bienvenues, tout l’établissement ne tournant que grâce aux dons des patients, des riverains, ainsi que de quelques généreux mécènes. Elle était sobrement appelée la Clinique du Dragon Bleu, selon le nom de son directeur et fondateur, père de Camélia, Drakyn avec un ancêtre draconique visiblement lié à l’eau. Sa mère, elle, humaine, aidait également dans le commerce familial, avec de nombreux bénévoles. Même si le commerce en question n’était pas vraiment fait pour être rentable, il était une oasis dans un désert de misère.

La ratonne retrouva sa famille en étant changée, malgré l’assaut gratuit qu’elle avait subi, elle avait gagné une lumière qui avait allumé en elle une flamme, un espoir, et même une vocation.

Dans son temps libre, elle retourna à la clinique, aider bénévolement. C’était sa manière de repayer sa dette, en quelque sorte. Les gens n’étaient pas forcément à l’aise de voir une hybride, même assistante, ainsi débarquer pour se charger d’eux, certains la refusaient catégoriquement, mais la plupart étaient assez malades et désespérés pour l’accepter. Elle se faisait peut-être toujours parfois insulter, mais ces quelques autres mercis reçus valaient toutes les poubelles du monde pour la ratonne. Ils réchauffaient son coeur.

Elle se rapprocha également dans le même temps de son homonyme, obtenant par la même occasion sa seule véritable amie. Bientôt, elles furent inséparables, et, avec le départ de la plupart de sa fratrie ratonne dans leurs propres aventures et leur autonomie grandissante, elle avait de plus en plus de temps à lui consacrer, à elle et la clinique. Intelligente, douée, son homonyme alla lui apprendre à lire et à écrire, puis ses cours, et des rudiments de magie. Jour après jour, elle s’améliorait. Son travail à la clinique se faisait plus net, plus précis, ses compétences l’aidant à se faire mieux voir, et lui offrant également le gîte et le couvert. Le père de Camélia finit aussi par changer d’avis sur cette “bestiole mignonne” que sa fille avait sauvé, et la ratonne devint très proche d’eux, comme une seconde famille. Même si elle ne tourna jamais le dos à sa véritable famille, son sang. Jamais elle ne le ferait… Pensait-elle.

Soucieux d’offrir à leur fille le meilleur avenir possible, les parents de la demie-drakyn arrivèrent à rassembler assez d’or pour lui payer des études à la prestigieuse université Magic. Si elle revenait avec des connaissances encore plus folles à partager à la ratonne, qui marchait plus ou moins gratuitement dans les pas de ses études, elle avait tout de même moins de temps à lui accorder. Néanmoins, la vie continuait malgré les histoires de titans et autres guerres pouvant bien signifier la fin de leur existence. Mais que pouvait-elle bien faire? Et elle ne comptait pas abandonner la clinique ni sa seconde famille.

En Août de l’An 4, elle était partie acheter des fournitures médicales à la boutique habituelle, assez loin de la clinique. Habituée aux regards étranges des passants, elle avait appris à les ignorer, et c’est avec les bras chargés de matériel qu’elle fit le chemin inverse. Néanmoins, un panache de fumée au loin lui fit presser le pas. Encore plus lorsqu’il avait de plus en plus l’air de provenir de la clinique. Marche rapide qui se transforma en une course effrénée, arrivant devant une scène de fin du monde.

La clinique était en flammes, les riverains et une partie du personnel s’organisaient tant bien que mal pour maîtriser l’incendie. Dehors, plusieurs corps drapés à la va-vite se trouvaient ici. Camélia accouru vers eux, remarquant aisément qu’ils étaient tous morts, indubitablement, le père et la mère de Camélia en faisaient partie, mais pas son homonyme, ni dans les victimes, ni dans ceux aidant à éteindre l’incendie, qui aurait été maîtrisé depuis belle lurette si elle avait été là. Elle serra les dents, enragée, mais ces années à gérer des urgences l’aidaient à garder un esprit à peu près clair. Difficilement.

La ratonne s’approcha d’un des assistants de la clinique, sous le choc, prostré en tremblant dans un coin de ruelle sombre.

« Où est Camélia? »

Pas de réponse. La patte de la ratonne trouva sa joue dans un choc violent, laissant clairement la marque de ses griffes. Elle l'attrapa par le col, n’arrivant pas vraiment à le soulever du sol à cause de sa petite taille alors qu’il était toujours prostré.

« OU EST CAMELIA? »
« I-Ils l’ont emmenée. P-Par là bas… »
« QUI CA? »
« Les Rats Blancs… »
« Saletés… »

La ratonne se mordit la lèvre, jusqu’au sang. Elle savait parfaitement qu’un leader d’une bande rivale, hier, était arrivé dans un état catastrophique suite à une rixe, et que le personnel de la clinique avait réussi à le sauver. Ils connaissaient les risques, la ratonne s’y était même opposée avec ce pressentiment que cela n'amènerait que des emmerdes. Et les emmerdes n’avaient pas manqué de les trouver, et, évidemment, au pire moment possible.

D’une impulsion magique, elle couvrit la clinique d’une vague d’eau, éteignant la majorité des flammes et laissant les volontaires médusés. La ratonne s’élança ensuite à toute vitesse vers la direction indiquée, laissant les quelques flammes survivantes se faire maîtriser par les gens sur place.

Essoufflée, elle reconnut une grand-mère à sa fenêtre, déjà sauvée et soignée plusieurs fois à la clinique proche, l'œil apeuré, cherchant visiblement de l’aide depuis bien trop longtemps. Soulagée de reconnaître la ratonne qu’elle appréciait énormément, elle lui fit signe en lui indiquant un vieil entrepôt désaffecté, proche. Elle savait ce qu’elle cherchait. La ratonne fonça sans même un mot.

Elle écarta les portes grinçantes de l’endroit poussiéreux et mal entretenu. Le soleil crépusculaire éclairait la scène d’une lumière qui pourrait sembler presque douce. Mais il éclairait une scène qui n’avait rien de doux. Une scène qui la glaça toute entière pendant une seconde. Elle était là, allongée, dans son sang, les yeux ouverts, son corps encore tiède, mais bien morte.

Elle avança, à bout de souffle, les mains tremblantes. Relevant sa tête inerte, sentant son corps encore tiède sous ses pattes.

« Mély… Réponds-moi… Mély… »

Sa vision était embuée, sa magie courait inconsciemment dans le corps inerte et sans vie de son amie, refermant ses plaies, recousant ses blessures, jusqu’à ce qu’il soit intact. Intact, si ce n’était pour la lueur dans ses yeux qui ne se rallumait pas.

Au fond, elle savait que cette lueur ne se rallumerait jamais.

Elle avait vu assez de morts à la clinique pour en être certaine.

Sa magie n’arrêta pas de couler, accompagnant ses larmes dans un torrent lui semblant infini, jusqu’à la laisser elle-même au bord de l’inconscience.

Elle cria.

Un cri guttural, désespéré, résonnant dans les murs vides de l’entrepôt de longues secondes après qu’il ne se soit arrêté. La laissant prostrée sur le corps sans vie de son amie, celle qui était tout pour elle, celle qui lui avait sauvé la vie et dont elle avait été incapable d’en faire autant.

Mécaniquement, elle se leva, chargeant son corps semblant peser une tonne sur un vieux chariot de transport, le couvrant d’une bâche. Il lui restait une solution.

Elle marcha, sa vision floue tant de part ses larmes que la fatigue qui enserrait chaque partie de son corps et de sa psyché. Elle ne s’arrêta pas, tournant mécaniquement dans les ruelles crasseuses de Liberty, jusqu’à entrer dans un bâtiment sombre. Un rideau s’écarta, une main pleine de bagues claqua des doigts et une gerbe de feu alluma une torche proche. Un sourire aux dents bien trop pointues pour être humaine révéla un visage ésotérique, démoniaque, dans un décor rempli de babioles et d’autres objets à l’utilité inconnue à Camélia.

« Bienvenu mon enfant, bienvenuuu~ Je sens que tu es en grande détresse. »

La voix était rieuse, narquoise, et pourtant dissonante. Son sourire ne s’effaçait pas.

« Azazel. »
« Que puis-je faire pour toi mon enfant? Je t’écoute. »

Elle ne faisait aucune confiance à ce type, mais il était du genre à toujours changer d’emplacement, et aussi à pouvoir accomplir des miracles. Un patient lui en avait parlé, hier, et il était à l’endroit annoncé. Et en ce moment, elle avait simplement besoin de ça : Un miracle.

« Sauvez-la, s’il vous plaît. Peu importe combien cela me coûte, mais faites juste qu’elle vive à nouveau, par pitié! »

Sa voix se brisait, alors que le démon se leva, s’approchant du corps sans vie de la demie-drakyn.

« Peu importe…? Ça promet d’être amusant. Je regarderais ça avec un grand intérêt… »

La ratonne, épuisée, eut tout juste le temps de voir une rafale d’énergie arriver droit vers elle, frapper son esprit affaibli dans une vague irrésistible, la faisant basculer en arrière, comme au ralenti. Toucher le sol, lourdement. Elle ferma les yeux. Elle avait froid. Il faisait sombre. Elle avait peur. Son esprit s’éteignit, son âme quittait son corps… Puis plus rien.

…

Plus rien jusqu’à ce que…

Froid, toujours.

Elle se redressa, difficilement.

La pièce n’était plus la même. Enfin, si. Mais tout avait disparu. Les babioles, le démon, tout. Elle se sentait étrange, également. Elle regarda ses mains, humaines. Toucha son visage, fin, sans fourrure, et bien plus plat que son précédent. Remonta jusqu’à ses cheveux, trouva des cornes. Prit une mèche de cheveux entre ses doigts. Bleus.

Pas de trace du moindre corps de raton laveur non plus.

Elle se frotta les yeux, assurément, ce n’était qu’un mauvais rêve.

« Putain de bordel de merde de chiasse de saloperie… »

Elle reconnut cette voix, pas la sienne. Celle de la drakyn. Ces mots, par contre, étaient bien les siens. Une douleur intense remonta sa colonne vertébrale et impacta son esprit comme s’il venait d’être frappé par un immense bâton. Elle ne se réveilla pas.

Ce n’était pas un rêve, ni même un cauchemar. C’était ce qu’elle était devenue.

Université Magic - Étudiante à l’université Magic, Camélia est actuellement en troisième année du cursus en médecine magique.

Banque des Chaînes - Avec la réparation de la clinique du Dragon Bleu, et ses études, Camélia a dû effectuer un emprunt mal avisé, et n’a pas vraiment les revenus pour le rembourser… Assurément que cela ne lui posera aucun souci, n’est-ce pas?

Culte des ombres / Cultisme - Camélia est Athée de base, mais elle a comme cette impression d’avoir vu un Gardien dans son expérience aux portes de la mort. Sans pouvoir le décrire, ni même clairement s’en rappeler, elle en doute elle-même, mais serait très encline à y croire. Et il faut dire que cette histoire de communication avec les morts lui parle bien… Elle pourrait bien se faire happer par ces croyances, tel un baume sur sa psyché, ou telle une toile prête à l’enserrer?

La Pègre - C’est compliqué… Elle les déteste pour leurs actions, et d’un autre côté elle sait que sa famille dépend aussi en partie de leur activité. C’est aussi une façon pour les ratons et hybrides de prospérer là où personne d’autre ne les accepte… Elle n’a pas fini d’être en conflit avec elle-même sur ce point.

Lutte contre les titans - Peut-être s’en veut-elle un peu d’être restée si inactive pendant que des gens se faisaient massacrer. Aurait-elle pu sauver des vies? Faire une différence? Si une menace pèse à nouveau sur le monde, elle a envie de se rattraper. Et d’être reconnue pour ça. Surtout d’être reconnue, à vrai dire… Mais aussi de sauver des gens!