Invité
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Ayna Yelcan
Race : Humaine
Sexe : Féminin
Âge : 30 ans
Métier : Corsaire pour la SSG
Taille & poids : 1m71 pour 56kg
Alignement : Chaotique bon
Faction : République
Rang : C
Religion : Kaiyo
Avatar : Cindy par AvvArt
Pouvoirs et objets
Guerrier - Assassin
Traits raciaux
Immunité : Lumière
Faiblesse : Ombre
Pouvoirs
Super vitesse, palier 2 - 1500 crédits (3000 -50%)
Agilité et précision, palier 1 - 500 crédits (1000 -50%)
Régénération, palier 2 - 750 crédits (1500 -50%)
Vue augmentée, palier 2 - 450 crédits (900 -50%)
Ouïe augmentée, palier 1 - 150 crédits (300 -50%)
Nyctalopie - 150 crédits (300 -50%)
Détection des mensonges - 500 crédits (1000 -50%)
TOTAL : 4000 crédits
- Gemme de curiosité
Cosmétique
Noirceur de l'âme - Sous l'effet d'une forte colère, la peau d'Ayna peut devenir anormalement noire, comme si elle absorbait la lumière alentour. Cela n'a en réalité aucun effet, et vient de l'héritage de sa précédente vie en tant qu'Ombra.
Armes
Arbie - Arbalète de poing équipée d'un grappin relié à une corde d'environ 20m, souvent portée à la ceinture côté droit, grâce à un fourreau permettant de rétracter les branches quand il est rangé, pour gagner de la place. Permet de propulser le grappin pour grimper plus facilement une façade ou une montagne, attraper une cible, relier deux points séparés par un vide... Sur le côté gauche de l'arbalète, on devine un visage dessiné par un enfant, avec des lèvres roses et des yeux jaunes, ainsi que le nom "Arbie", le tout légèrement effacé par le temps.
Nardie - Arbalète de poing équipé d'un petit carreau perforant, souvent portée à la ceinture côté gauche, grâce au même genre de fourreau que pour Arbie. Quelques carreaux supplémentaires sont rangés dans un petit carquois contre la cuisse d'Ayna, et il faut quelques manipulations pour recharger un carreau une fois le premier tiré, si bien qu'on ne peut multiplier les tirs. Cette petite arbalète permet de tirer jusqu'à environ 40m des carreaux qui fusent à plus de 250km/h. Sur le côté droit de l'arbalète, on devine ici aussi un visage, cette fois avec les yeux bleus et la bouche orange, ainsi que le nom Nardie, dessinés par un enfant, et effacés par le temps.
Mr Sabre - Mr Sabre est une épée fine, à la lame légèrement incurvée. Le manche en bois est recouvert par une garde en bol dorée, finement gravée d'enjolivures, permettant une meilleure prise et stabilité. C'est l'un des rares héritages familiaux qu'il reste à Ayna. A part son nom et son histoire, il n'a rien de spécial. Image
Un p'tit remontant : Une étrange petite fiole contenant un liquide extrêmement douteux de couleur brune. Malgré que cette mixture soit complètement dégueulasse, cette dernier contient une certaine magie, parce que la consommer vous redonnera temporairement du mana.
Consommer cette potion vous regénère +2 utilisations de palier 3. Lorsque le P'tit remontant est utilisé lors d'une PA ou d'un event, ce dernier sera détruit de votre inventaire.
Description physique et mentale
Physique
Ayna est une véritable fille des îles. La peau caramel naturellement hâlée, la longue chevelure chocolat ondulée, les yeux en amande, à la couleur ambrée avec des reflets de miel, tout en elle reflète le sucre de la douce liberté dans laquelle elle a grandi. Des sourcils taillés surplombent son lumineux regard de chat, vif et curieux, captivé ou captivant, dans lequel passe parfois une ombre. Un nez légèrement concave fait le lien jusqu'à ses lèvres onctueuses dans lesquelles on voudrait se fondre. Un demi-sourire rêveur ou taquin vient souvent parfaire ce beau visage, à moins que ce ne soit un rire malicieux.
Fine et svelte, elle se meut telle une panthère en chasse, ses belles courbes dessinant un corps grâcieux, fluide, ne masquant aucune once de graisse. A la fois sensuelle et sauvage, elle est dotée d'une énergie explosive, prête à passer à l'action au moindre mouvement. Quelques rares cicatrices et grains de beauté apparaissent ci et là sous le tissu des vêtements souples qu'elle aime porter pour ne pas entraver sa mobilité. Le confort avant l'esthétique prime dans ses tenues de cuir et de coton, même si elle prend souvent le soin de choisir quelques bijoux rappelant l'amour pour l'or de tous les habitants de Kaizoku, et d'ajouter une pointe de noir dans ses longs cils. Dans ses vêtements aux poches multiples se cachent toujours une demi-douzaine de dagues légères, pouvant venir seconder son épée au combat ou servir d'armes de lancer pour faire diversion plus que pour transpercer quiconque.
Caractère
Imprévisible et indomptable, voilà qui caractérise bien la belle Ayna. C'est un véritable animal sauvage, une mouette avide de liberté ou une lionne qui défendra toujours les siens. Rusée, habile et rebelle, elle n'écoute que rarement les ordres et les lois, suivant toujours son propre chemin. Elle n'est néanmoins pas dépourvue de bonté. Bien au contraire, elle œuvre toujours, au-delà de sa liberté, pour ses idéaux. Peu friande des querelles politiques et des guerres de pouvoir, la jeune femme considère que les plus forts ont le devoir d'aider les plus faibles. Elle s'éloigne en cela largement de la mentalité de ses concitoyens de Kaizoku qui considèrent que le plus fort doit régner et les autres s'écraser. Ayna est féroce, fidèle et fière. Si elle se remet régulièrement en question pour savoir si elle a bien agi, elle peut entrer dans une colère folle si on lui manque de respect, qu'on la critique acerbement, et surtout si l'on rentre en conflit avec les membres de sa tribu et toute personne qu'elle estime devoir aider. Son empathie et son acharnement lui jouent parfois des tours, mais elle sait aussi apprendre de ses erreurs, et elle fait preuve d'une grande patience.
A côté de cela, c'est une jeune femme pleine d'esprit et d'humour, une merveilleuse camarade de soirée et de voyage, toujours prête à entendre ou raconter une bonne histoire, et qui partagera volontiers sa table avec vous. Ouverte, curieuse et toujours désireuse d'en apprendre plus, elle est d'une gourmandise sans nom, et a l'alcool joyeux. Elle a un don certain pour la danse et la musique, et est une excellente stratège. Taquine, elle s'amuse volontiers de son vis-à-vis et adore les farces. Découvrir de nouveaux territoires la met en joie, et elle trépigne si elle n'est pas partie à l'aventure ou en voyage depuis trop longtemps. Les événements de sa vie lui ont forcément donné un fort instinct maternel, et elle s'attendrit d'autant plus devant un enfant.
Ayna est une véritable fille des îles. La peau caramel naturellement hâlée, la longue chevelure chocolat ondulée, les yeux en amande, à la couleur ambrée avec des reflets de miel, tout en elle reflète le sucre de la douce liberté dans laquelle elle a grandi. Des sourcils taillés surplombent son lumineux regard de chat, vif et curieux, captivé ou captivant, dans lequel passe parfois une ombre. Un nez légèrement concave fait le lien jusqu'à ses lèvres onctueuses dans lesquelles on voudrait se fondre. Un demi-sourire rêveur ou taquin vient souvent parfaire ce beau visage, à moins que ce ne soit un rire malicieux.
Fine et svelte, elle se meut telle une panthère en chasse, ses belles courbes dessinant un corps grâcieux, fluide, ne masquant aucune once de graisse. A la fois sensuelle et sauvage, elle est dotée d'une énergie explosive, prête à passer à l'action au moindre mouvement. Quelques rares cicatrices et grains de beauté apparaissent ci et là sous le tissu des vêtements souples qu'elle aime porter pour ne pas entraver sa mobilité. Le confort avant l'esthétique prime dans ses tenues de cuir et de coton, même si elle prend souvent le soin de choisir quelques bijoux rappelant l'amour pour l'or de tous les habitants de Kaizoku, et d'ajouter une pointe de noir dans ses longs cils. Dans ses vêtements aux poches multiples se cachent toujours une demi-douzaine de dagues légères, pouvant venir seconder son épée au combat ou servir d'armes de lancer pour faire diversion plus que pour transpercer quiconque.
Caractère
Imprévisible et indomptable, voilà qui caractérise bien la belle Ayna. C'est un véritable animal sauvage, une mouette avide de liberté ou une lionne qui défendra toujours les siens. Rusée, habile et rebelle, elle n'écoute que rarement les ordres et les lois, suivant toujours son propre chemin. Elle n'est néanmoins pas dépourvue de bonté. Bien au contraire, elle œuvre toujours, au-delà de sa liberté, pour ses idéaux. Peu friande des querelles politiques et des guerres de pouvoir, la jeune femme considère que les plus forts ont le devoir d'aider les plus faibles. Elle s'éloigne en cela largement de la mentalité de ses concitoyens de Kaizoku qui considèrent que le plus fort doit régner et les autres s'écraser. Ayna est féroce, fidèle et fière. Si elle se remet régulièrement en question pour savoir si elle a bien agi, elle peut entrer dans une colère folle si on lui manque de respect, qu'on la critique acerbement, et surtout si l'on rentre en conflit avec les membres de sa tribu et toute personne qu'elle estime devoir aider. Son empathie et son acharnement lui jouent parfois des tours, mais elle sait aussi apprendre de ses erreurs, et elle fait preuve d'une grande patience.
A côté de cela, c'est une jeune femme pleine d'esprit et d'humour, une merveilleuse camarade de soirée et de voyage, toujours prête à entendre ou raconter une bonne histoire, et qui partagera volontiers sa table avec vous. Ouverte, curieuse et toujours désireuse d'en apprendre plus, elle est d'une gourmandise sans nom, et a l'alcool joyeux. Elle a un don certain pour la danse et la musique, et est une excellente stratège. Taquine, elle s'amuse volontiers de son vis-à-vis et adore les farces. Découvrir de nouveaux territoires la met en joie, et elle trépigne si elle n'est pas partie à l'aventure ou en voyage depuis trop longtemps. Les événements de sa vie lui ont forcément donné un fort instinct maternel, et elle s'attendrit d'autant plus devant un enfant.
Histoire
Mon plus vieux souvenir ne date pas de cette vie, mais de la précédente. C'est d'ailleurs le seul que j'ai de celle-ci. Des fois, je me dis que c'est peut-être juste un rêve. Mais j'ai envie de croire que c'est vrai. Que dans cette autre vie, je suis déjà née sur une île, loin du continent, même si ce n'est pas la même. Et que j'ai aimé cet elfe roux qui me tient dans ses bras, alors que j'ai la peau si noire, si noire qu'elle pourrait absorber la lumière. Je suis une Ombra, dans ce souvenir. Une drôle d'existence, à mille lieux de ce que je vis désormais.
"Il y a bien une chose que l’on ne peut retirer à l'île de Kaizoku, c’est que c’est véritablement l’île de la liberté.
Et de la piraterie, entre autres."
Je suis née au sein d'une famille de pirates. Papa est contre-maître, Maman artilleuse. Quand on a le pied sur terre, on fait du recel. On fait la fête en famille. Autant celle de Papa est toute petite, ils ont presque tous péri en mer, autant du côté de Maman, les Brock sont nombreux. Nombreux et puissants. J'ai appris à naviguer avant de savoir compter. Ma soeur fait ses premiers pas sur le sable, et moi je tiens la voile de cette toute petite barque que Papa a fait pour nous. C'est la belle époque. Mon enfance dorée, à courir dans les rues de Kaizoku. On joue avec épées en bois, et on veut tous être des pirates. Ceux qui perdent à la course doivent jouer l'horrible rôle du méchant corsaire. Autant dire que je me suis entraînée, je cours vite et je ne perds jamais à la course. Presque jamais. C'est pas marrant, d'être le méchant. Ma soeur, elle, elle ne court pas vite. En général, elle joue l'otage. Ou alors la marchande, chez qui on vient vendre nos marchandises à la fin de l'aventure, nos coquillages colorés et nos noix de coco qu'on se partage alors que le soleil se couche au loin.
Et puis Papa est mort. J'ai huit ans. Ineg, six et demi. Je me rappelle quand le capitaine est venu donner l'épée à la garde dorée de Papa à Maman. Elle me demande d'amener Ineg dans la chambre. Mais on est restées en haut des escaliers, cachées, et on a écouté la conversation. Je la tiens dans mes bras, pour qu'on ne l'entende pas pleurer. Il salue la bravoure de Papa, tout ça, mais au final ce qu'il en reste c'est qu'on a plus de Papa. Après ça, Maman a beaucoup de mal à s'occuper de nous, elle n'ose plus prendre la mer et nous laisser seules à la maison, et les capitaines pour lesquels elle travaillait régulièrement ne veulent pas de deux gamines dans leurs pattes. Sa famille nous aide souvent. Les Brock sont une famille soudée et qui s'entraide. Ineg et moi, on traîne pas mal avec nos cousins, à cette époque.
Un jour, une femme arrive à la maison, et s'installe. C'est la tante de Papa, et elle aussi est toute seule, comme Maman, alors elle a décidé qu'elles devaient s'entraider. Tante Yelcan - elle ne veut pas qu'on l'appelle par son prénom - tient une échoppe sur le marché noir, on l'aide souvent avec Ineg. Maman a pu reprendre ses missions en mer, grâce à ça. On voit moins nos cousins, parce qu'on passe beaucoup de temps à la boutique, et que notre tante refuse qu'on sorte tant qu'on a pas fini nos corvées. Tante Yelcan n'est pas très aimante, et pas très aimable. Elle nous bat volontiers quand on casse quelque chose ou que les comptes sont mal faits. Elle nous apprend beaucoup de choses, aussi. Ineg à cette époque-là commence à avoir régulièrement des soucis de santé. Je prends les coups pour elle, autant que possible, et je mets toujours un peu d'argent de côté pour lui payer des guérisseurs ou des remèdes.
Après Papa, c'est évidemment Maman qui est partie. C'est à moi que sa capitaine de l'époque confie l'épée à la garde dorée de Papa puis de Maman, avec la promesse de me prendre sur son navire quand je serai un peu plus grande. Quatorze ans, c'est un peu tôt pour m'embaucher. Mais elle me recommande à des connaissances, des vieux briscards qui ne prennent plus la mer, et qui acceptent de m'apprendre à me battre, et à me servir de mes aptitudes. Alors le soir, quand la boutique ferme, je les retrouve derrière une ruelle, et je m'entraine sur des mannequins de paille.
Ineg et moi, on grandit, on arrive à un âge où ne pas avoir de Maman, ça devient compliqué. Elle n'a jamais eu le temps de nous expliquer les choses de la vie, et il faut pas compter sur la tante Yelcan pour ça. Je ne suis même pas sûre que la tante Yelcan connaisse les choses de la vie. Ça expliquerait pourquoi elle est aussi aigrie, ceci dit. Quand j'ai seize ans, la capitaine Ulkira qui avait eu ma mère dans son équipage en dernier me prend enfin comme mousse sur son bateau. Ineg reste sur terre avec la tante Yelcan, mais je les revois souvent. Je gagne beaucoup plus, c'est plus simple de payer ses soins. Ineg est devenue une jolie fille, les joues bien rebondies, des courbes juste là où il faut, alors que moi, ça tarde à venir. Je suis un peu jalouse, je crois. Un jour que nous sommes de retour sur l'île, alors que j'arrive à la maison avec ma bourse durement acquise, Ineg me tombe en pleurs dans les bras. Elle me raconte tout. Le beau garçon, l'après-midi à la plage, les jeux dans l'eau. Il a disparu, reparti dans le navire qui l'avait emmené ici. Mais la graine de la disgrâce était plantée. Et les saignements mensuels d'Ineg ont cessé, et elle panique.
Cacher sa grossesse à la tante Yelcan n'a pas été un franc succès. Quand au début de l'été, nous fêtons mon anniversaire, le ventre rebondi de ma soeur est devenu impossible à cacher. La tante nous a foutu à la porte. Elle dit que si on était capables de faire des gosses, on est capables de se débrouiller toutes seules, qu'on était un fardeau pour elle depuis des années, qu'elle n'a aucune envie de s'occuper d'un marmot de plus. Avec Ineg, on se promet de se débrouiller seules. Elle tient un petit stand, elle se promène sur le marché noir pour débusquer les bonnes affaires qu'elle revend un peu plus tard, avec les trésors que je ramène de mes aventures en mer. On a tenu, un temps. Elnael est né, et on était bien, tous les trois. Mais un bébé à nourrir, en plus des maladies chroniques de ma soeur, ça coûte cher. Je lui ai dit de demander aux Brock de l'aider. Mais c'est là que j'ai compris que la soi-disant liberté des pirates a un prix. Ou plutôt une loi. Ce que mes jeux d'enfants aurait dû m'apprendre depuis longtemps, j'ai mis vingt ans à le réaliser. La loi du plus fort régnait sur l'île. Et ma soeur était faible. Et j'avais beau tabasser tout ceux qui s'en prenaient à elle, ça ne les empêchaient pas de la rejeter, avec son fils. Ou pire, de les ignorer.
Sur le bateau, j'ai pris en grade, et Ulkira, notre capitaine, a pris en confiance. On s'attaque à des bateaux marchands de plus en plus grands, de plus en plus riches, de plus en plus armés et protégés. Ça ne me dérange pas. On dépouille les riches, on prend ce qu'on peut, on fait des otages parfois, mais ils sont bien soignés, avec Ulkira. Mais elle ne voit pas la révolte qui gronde dans les rangs. Moi non plus, d'ailleurs. Ces pirates qui n'aiment pas les risques que l'on prend, et qui veulent de l'argent facile. Ne pas se fatiguer avec les otages. Qui trouvent qu'elle est trop douce. Quand la mutinerie a lieu, celle qui a été ma mentor n'a pas fait long feu. J'ai failli y passer aussi, mais je ne sais pas pourquoi, ils décident de me garder, au moins pour un dernier temps. Je suis redescendue tout en bas de la chaîne de commandement, et je ne peux pas m'en plaindre, car j'ai la vie sauve. Et là j'ai vu l'horreur dont étaient capables de faire preuve les pirates. Les pillages des villages de la côte, sans distinction, Shoumei, Reike, République, tout le monde y est passé. Dévastation, feu, viols, meurtres sanglants, j'ai vu des choses innommables. Ils s'en donnaient à coeur joie, comme s'ils retrouvaient enfin leur liberté après avoir subi le joug d'Ulkira. Il n'y avait presque rien à récolter, mais ils étaient au comble de leur amusement.
Un soir que nous voguons en direction de Kaizoku, enfin, la lueur d'espoir à la fin de ce tunnel macabre pour moi, l'idée de pouvoir retourner à ma soeur et mon neveu qui m'attendent au port, je me tiens sur le pont du galion, en regardant les lumières nocturnes de mon île au loin. Nous y serons au petit matin, et je serai enfin libérée. Je soupire, en me demandant ce que nous allons devenir tous les trois. Notre tante nous a coupé de tout le monde. Les Brock nous ignorent. Trouver un nouvel équipage va s'avérer compliqué pour moi. Sans compter que je ne sais pas dans quel état je vais retrouver ma soeur cette fois. Je ne ramène aucun butin cette fois-ci, et je n'aurais pas de quoi lui payer un guérisseur. Plongée dans mes pensées, je n'entend pas les trois hommes qui arrivent dans mon dos. Ça se passe très vite, ils me saisissent par les bras, me bâillonnent, et commencent à me frapper, à me toucher. Je me débats comme une furie, mais ça ne les arrête pas. Derrière eux, la nouvelle contre-maître a un sourire narquois. Elle ne m'a jamais aimée, je crois. Dans mes mouvements erratiques, je réussis à me libérer un bras et me saisir du coutelas du plus proche, qui commençait à arracher mes vêtements. La lame fait trois allers et retours dans son épaule, ils me lâchent, dans la panique. Complètement débraillée, je me tiens face aux deux autres, en position défensive, prête à tuer. Ils ont aussi sorti leurs armes. J'ai été plus rapide. Un coup de pied dans la mâchoire du premier, le coutelas dans la cuisse du deuxième. Les trois briscards au sol, il me reste la contremaître. Mais elle a préparé son sort, et la violente bourrasque qui est apparue me déséquilibre alors que je me jette sur elle. Elle saisit l'occasion et me pousse par dessus bord.
Le choc de température, la pression de l'eau, la panique, le bateau qui passe par dessus moi en m'abandonnant à mon sort. J'ai bien cru que j'allais y passer. Puis j'arrête de gigoter dans tous les sens, je ferme les yeux. Pendant un instant, la tentation de me laisser aller, de tout abandonner. Je me reprends enfin alors que quelques bulles s'échappent de mon nez. En apnée, je réouvre les yeux et commence à nager vers la surface. Le galion auquel j'avais appartenu est déjà loin, et personne ne semble s'inquiéter de mon absence. Tant mieux. Qu'ils me croient morte.
Je nage toute la nuit, et au petit matin, le rivage est pourtant encore bien loin. Je vois des navires amarrés au port, certainement que mon ancien équipage est arrivé et déchargent. Bientôt, ils iront annoncer ma mort à ma soeur. Lui amener l'épée à la garde dorée. Je ne peux pas la laisser vivre ça encore une fois. Mes bras endoloris se remettent en mouvement, je recommence à nager rageusement. Une petite embarcation de pêcheurs finit par me voir et venir à mon secours. Je les presse de me ramener sur terre, et ils acceptent devant l'urgence de mon comportement. Quand j'arrive enfin à la maison, trempée, les bras en charpie, les jambes tremblantes, les vêtements déchirés, Elnael joue avec un cheval en bois devant la porte. Mais quelque chose cloche. Au lieu de son sourire habituel, son visage est fermé, des traces de larmes encore marquées sur ses joues. Il relève la tête vers moi, et ses yeux s'embuent. Je me précipite vers mon neveu, dans un réflexe sauvage, désireuse d'effacer la tristesse de son coeur. Du haut de ses cinq ans, l'enfant me prend la main, et me mène dans la maison, où je m'attends à trouver mes anciens camarades en train de donner mon épée à ma soeur. Au lieu de ça, elle est là, couchée sur un lit de fortune dans le salon, la respiration sifflante. Un léger sourire apparaît sur ses lèvres à mon arrivée, mais est aussitôt effacé par la douleur qu'elle ressent.
Une heure plus tard, ma soeur meurt dans mes bras, sans que j'ai pu y faire quoi que ce soit.
Ce soir-là, après les funérailles sur la plage qu'elle aimait tant, après que l'embarcation qui contenait son petit corps fragile se soit embrasée alors que je tenais fermement la main d'Elnael, je couche mon neveu en lui promettant des jours meilleurs. En lui racontant de magnifiques histoires sur nos jeux d'enfants. Je caresse les trois petites écailles rouges cachées derrière son oreille, seul héritage de son père inconnu, et je me promets de lui laisser un véritable héritage. De m'occuper entièrement de lui. De ne plus jamais abandonner qui que ce soit. D'être toujours là pour ceux qui ont besoin de moi. Et de garantir son futur. Quand il est enfin endormi, j'enfile une cape sombre, je rabats la capuche sur ma chevelure brune, et je pars chercher ce qui me revient de droit. Venger Ulkira. Apaiser ma colère, ma souffrance.
Après qu'on ait retrouvé les corps sans vie des trois principaux mutins qui étaient devenus le capitaine, le second et la contre-maître du nouvel équipage du galion d'Ulkira, personne ne pense à venir me demander si je suis au courant. On m'a vite oubliée. Pour une fois que c'est utile. Pourtant, dans notre petite maison, j'ai mis longtemps à retirer le sang de mon épée à la garde dorée. Et les deux arbalètes de poing d'Ulkira qui avaient été récupérées par les mutins se retrouvent bizarrement en ma possession. Dans une ville civilisée, il n'aurait pas été compliqué de mener l'enquête. Mais Kaizoku est tout sauf civilisée.
Pour sortir Elnael de sa tristesse, je l'amène dans de longues balades, je lui apprends tout ce que je sais. Sur l'île, les gens, le volcan, la mer, les bateaux, la famille. Il ne comprend pas tout. Et les seuls moments qui le dérident véritablement, c'est quand on joue tous les deux à la maison. C'est le jour où il nomme mes armes et commence à leur dessiner des visages que je comprends qu'il faut que je lui offre de nouveaux jouets. Mais pour ça, je dois retrouver du travail. J'enchaîne les petits boulots, je fais coursière, livreuse, serveuse, dockeuse, ce n'est jamais vraiment assez. Je rêve de mettre suffisamment de côté pour m'acheter un petit bateau, et Elnael et moi, on partirait de là pour toujours. Loin de cette fausse liberté. De ces gens qui se moquent de notre destin. Je travaille souvent dans une petite taverne, où je sers des repas et des verres aux voyageurs de passage. Je commence à idéaliser la République, à cette époque. Ce qu'elle représente, la véritable liberté que je vois dans ses principes. Bien plus proche de l'idée que je me fais ce qu'elle devrait être. Un homme m'approche un jour. Il me propose de l'argent contre des renseignements sur l'île, sur les pirates, sur les familles influentes. Je ne suis pas dupe, je comprends vite à quel genre de personnage j'ai affaire. Mais je vois là une occasion de faire évoluer les choses. De donner un meilleur avenir à mon neveu. De rectifier ce qui ne va pas à Kaizoku. En amenant la fraîcheur de notre île sur la République. Une collaboration fructueuse entre nos deux patries, si seulement j'arrive à donner à cet espion du SCAR ce qu'il lui faut pour qu'ils approchent avec diplomatie les Frères-des-Cotes. J'accepte de l'aider, en promesse d'une nouvelle vie pour moi et mon neveu, chez la République. Je suis loin d'imaginer le massacre, la dévastation, la douleur que ça va apporter.
Quand la République s'empare de Kaizoku, tout change, pour nous. L'espion tient ses paroles, et Elnael et moi sommes envoyés à Courage. Je reçois une formation militaire, et mon neveu rentre à l'école, à dix ans. Il fait partie des plus grands. Il est déraciné, perdu. Il a du mal à ses faires des amis, lui qui n'en a presque jamais eu. A l'académie militaire, je ne m'y retrouve pas. Trop de règles, trop de lois, trop d'ordres à suivre. Je comprends, petit à petit, que la République n'est pas aussi belle que je le pensais. Que la corruption pourrit les institutions, malgré leurs façades dorées. Je me demande très sincèrement si j'ai bien fait. Moi qui croyait apporter une nouvelle vie, une vie meilleure, à mon neveu, dans un pays où nous n'aurions plus aucun problème, où nous serions loin de la misère, de la violence, des inégalités de Kaizoku... En fait, je suis revenue au point de départ. Au bout de deux ans, on m'offre une place sur un navire de guerre, comme matelot. Mais clairement, ce n'est pas une vie pour moi. Je plaque tout, et on déménage à Liberty avec Elnael. Comme si ça allait changer quelque chose.
Et pour une fois, j'ai l'impression que la vie reprend son cours. Je rencontre enfin les bonnes personnes, et je suis approchée par la Société des Sept Gardiens, qui me fait une offre en or. Après quelques missions en tant que seconde sur un navire d'escorte, j'aurais l'occasion de devenir capitaine de ma propre frégate, si tout se passe bien. Ils donneront une formation à mon neveu, qui aura l'occasion de travailler avec un artisan de son choix, et ils nous offre les premiers mois de loyer d'un petit logement de fonction tout à fait convenable. Avec deux chambres. Un luxe que nous ne nous sommes pas payé depuis bien longtemps. Elnael a douze ans, il sera bientôt adolescent. Il a besoin de son espace. Et moi aussi, d'ailleurs. J'accepte la proposition avec plaisir. La nouvelle vie que j'attendais et que je cherchais va enfin pouvoir débuter. Mais comme rien ne se passe jamais correctement, dans cette famille, c'est le moment où mon neveu commence à se rebeller. Des traditionnels "tu n'es pas ma mère", on passe rapidement à d'autres types de reproches qu'il gardait en lui depuis longtemps, et bientôt, je suis pour lui la cause de tous les maux de notre île natale, qu'il est venu à idéaliser depuis que nous sommes sur le continent.
Un jour, on m'appelle en urgence. Il faut que notre bateau se mette en route pour aller sur Kaizoku, les pirates ont décidé de la reprendre dans un assaut violent. Je prépare mon paquetage. Peut-être que j'arriverais à en résonner quelques uns, pour éviter qu'il y ait encore des morts inutiles. Quand je passe dans la chambre d'Elnael pour lui dire que je pars pour quelques jours, il n'est pas là. Sur son lit, une lettre. Il a fugué, il ne veut pas que je le cherche. Une partie de moi a envie de le laisser faire, il reviendra quand il aura appris la leçon. Mais mon instinct maternel se réveille. Et surtout, la culpabilité que j'ai ressenti à la mort de ma soeur. Que j'avais abandonnée à son sort. Hors de question de le laisser subir la même chose. Je souhaite bonne chance à mes camarades, qui partent pour Kaizoku. Mais je n'irai pas avec eux. Je dois le retrouver. Je dois le sauver.
Groupes d'intérêts
Langues - Ayna parle le Courant. Elle a aussi des notions de base de Divina.
Divinisme - Marin dans l'âme, je ne peux que respecter Kaiyo, le Seigneur des Océans. Néanmoins, les derniers événements liés à la guerre contre les Titans et l'effondrement de l'île de Kaizoku dans le feu et la mer suite à l'éruption du volcan et l'apparition du Kraken me font penser que peut-être que le Titan des mers n'a plus l'intention de protéger les marins. Ma foi consiste donc surtout à jurer sur Kaiyo plutôt que n'importe quelle autre divinité. C'est déjà bien.
Piraterie - Tant qu'il ne s'agit pas de s'en prendre à des innocents, la piraterie est un métier tout à fait respectable, à mes yeux. Le problème vient du fait que mes anciens confrères ne s'arrêtent pas juste au vol des marchandises des plus puissants pour les redistribuer. Ils s'adonnent gaiement au meurtre, au viol et à la destruction, et ça, ça me gave. Plus que tout. Je n'hésiterai donc pas à attaquer les navires pirates peu respectueux de leurs victimes, et j'ai un grand respect pour ceux qui leur laissent la vie sauve. Les règles que je me suis fixées ne sont pas au goût de tous, mais en tout cas ils conviennent à mes vertus morales à moi
La Pègre - Les hors-la-loi, c'est un peu comme les pirates. J'ai aucun problème avec eux, tant qu'ils s'en prennent pas à la liberté ou au bien-être de plus faible qu'eux. Alors je ne pardonnerai jamais à un esclavagiste, et je m'en prendrai gaiement à un meurtrier, par contre je fermerai volontiers les yeux devant un voleur à la sauvette qui va nourrir sa famille. Voire même, je lui filerai la main.
Société des Sept Gardiens - Ils sont puissants, ils sont riches. Ils sont prêts à me payer, en me garantissant une certaine liberté, et leurs actions n'ont rien de répréhensibles à mes yeux. Ils payent une éducation à Elnael, et me permettent de vivre la vie que j'ai toujours voulu, loin des douleurs qu'on me demandait de faire subir aux autres. Que demander de plus ? Peut-être un peu moins de pression sur mes concitoyens ? Ça viendra, j'en suis convaincue, à force de dialogue et de patience. Tout le monde finira par comprendre que c'est mieux ainsi, et les tensions se calmeront.
Service Caché des Agents de la République (SCAR) - Je garde une certaine amertume envers le SCAR, à qui j'ai donné des informations un peu avant l'invasion de Kaizoku par la République. J'étais déjà convaincue, à l'époque, que la République pouvait apporter de bonnes choses à Kaizoku et rétablir un semblant d'humanité, et que les idées de liberté de l'île aideraient aussi la République à progresser dans le bon sens. Alors quand je me suis rendue compte que les informations que je donnais ont juste servi à prendre le pouvoir par la force et en écrasant mes compatriotes, ça m'a rendue malade. Ce n'est pas ce que je voulais. Je suis peut-être un peu trop idéaliste, ceci dit.
Citoyens de Kaizoku - La relation amour-haine que les citoyens de l'île et moi nous nous vouons est dure à expliquer. J'aime profondément mon île. J'aime profondément la liberté. Ça me fend le coeur, qui ce s'est passé récemment, avec le Kraken et le volcan. Mais la loi du plus fort, quand j'ai compris le prix qu'elle avait, a brisé cet amour-là, en moi. Je dois à leur façon de penser la mort de ma soeur. Je leur dois le fait que mon neveu ait grandi sans sa mère. Et comment lui expliquer, à lui, que tous ces idéaux magnifiques des citoyens de Kaizoku sont ce qui a causé la perte de sa maman ? Je ne peux pas, c'est trop dur. Pourtant, ce sont mes frères et mes soeurs, je les aiderais à surmonter les épreuves, et j'espère qu'ils me pardonneront de les avoir abandonné et de les avoir trahi. Je voulais juste changer les mentalités.
Divinisme - Marin dans l'âme, je ne peux que respecter Kaiyo, le Seigneur des Océans. Néanmoins, les derniers événements liés à la guerre contre les Titans et l'effondrement de l'île de Kaizoku dans le feu et la mer suite à l'éruption du volcan et l'apparition du Kraken me font penser que peut-être que le Titan des mers n'a plus l'intention de protéger les marins. Ma foi consiste donc surtout à jurer sur Kaiyo plutôt que n'importe quelle autre divinité. C'est déjà bien.
Piraterie - Tant qu'il ne s'agit pas de s'en prendre à des innocents, la piraterie est un métier tout à fait respectable, à mes yeux. Le problème vient du fait que mes anciens confrères ne s'arrêtent pas juste au vol des marchandises des plus puissants pour les redistribuer. Ils s'adonnent gaiement au meurtre, au viol et à la destruction, et ça, ça me gave. Plus que tout. Je n'hésiterai donc pas à attaquer les navires pirates peu respectueux de leurs victimes, et j'ai un grand respect pour ceux qui leur laissent la vie sauve. Les règles que je me suis fixées ne sont pas au goût de tous, mais en tout cas ils conviennent à mes vertus morales à moi
La Pègre - Les hors-la-loi, c'est un peu comme les pirates. J'ai aucun problème avec eux, tant qu'ils s'en prennent pas à la liberté ou au bien-être de plus faible qu'eux. Alors je ne pardonnerai jamais à un esclavagiste, et je m'en prendrai gaiement à un meurtrier, par contre je fermerai volontiers les yeux devant un voleur à la sauvette qui va nourrir sa famille. Voire même, je lui filerai la main.
Société des Sept Gardiens - Ils sont puissants, ils sont riches. Ils sont prêts à me payer, en me garantissant une certaine liberté, et leurs actions n'ont rien de répréhensibles à mes yeux. Ils payent une éducation à Elnael, et me permettent de vivre la vie que j'ai toujours voulu, loin des douleurs qu'on me demandait de faire subir aux autres. Que demander de plus ? Peut-être un peu moins de pression sur mes concitoyens ? Ça viendra, j'en suis convaincue, à force de dialogue et de patience. Tout le monde finira par comprendre que c'est mieux ainsi, et les tensions se calmeront.
Service Caché des Agents de la République (SCAR) - Je garde une certaine amertume envers le SCAR, à qui j'ai donné des informations un peu avant l'invasion de Kaizoku par la République. J'étais déjà convaincue, à l'époque, que la République pouvait apporter de bonnes choses à Kaizoku et rétablir un semblant d'humanité, et que les idées de liberté de l'île aideraient aussi la République à progresser dans le bon sens. Alors quand je me suis rendue compte que les informations que je donnais ont juste servi à prendre le pouvoir par la force et en écrasant mes compatriotes, ça m'a rendue malade. Ce n'est pas ce que je voulais. Je suis peut-être un peu trop idéaliste, ceci dit.
Citoyens de Kaizoku - La relation amour-haine que les citoyens de l'île et moi nous nous vouons est dure à expliquer. J'aime profondément mon île. J'aime profondément la liberté. Ça me fend le coeur, qui ce s'est passé récemment, avec le Kraken et le volcan. Mais la loi du plus fort, quand j'ai compris le prix qu'elle avait, a brisé cet amour-là, en moi. Je dois à leur façon de penser la mort de ma soeur. Je leur dois le fait que mon neveu ait grandi sans sa mère. Et comment lui expliquer, à lui, que tous ces idéaux magnifiques des citoyens de Kaizoku sont ce qui a causé la perte de sa maman ? Je ne peux pas, c'est trop dur. Pourtant, ce sont mes frères et mes soeurs, je les aiderais à surmonter les épreuves, et j'espère qu'ils me pardonneront de les avoir abandonné et de les avoir trahi. Je voulais juste changer les mentalités.
derrière l'écran
Pseudo : Shashae
Comment avez-vous connu le forum ? Par les coupains, et d'ailleurs je tiens à accuser ma marraine Rim Casris qui m'a sortie de ma retraite de RP, c'est entièrement de sa faute.
Avis sur le forum : Le lore est très intéressant et complet, ça donne envie de s'y plonger, mais je trouve que c'est parfois difficile de s'y retrouver entre tous les sujets ou de trouver les informations précises que l'on cherche, malgré un très bon guide du débutant.
Fréquence de connexion : Aléatoire. Ça peut être beaucoup pendant une période et rien du tout pendant un temps. Désolée d'avance.
Citoyen du monde
Louise Aubépine
Messages : 482
crédits : 757
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Tout d'abord, après avoir lu ta fiche. Je tiens à dire que l'histoire était vraiment plaisante. Tout en simplicité et justesse, c'était un plaisir de te lire. Félicitations.
Ensuite, je n'ai trouvé aucun problème qui pourrait retarder la validation de ton compte. Tu peux donc dès à présent te considérer comme validée.
Bienvenue à bord ! J'espère de tout coeur que tu pourras retrouver ton neveu.
Ps : Je suis heureux d'apprendre que mon petit guide du débutant t'ai autant plu.
Ensuite, je n'ai trouvé aucun problème qui pourrait retarder la validation de ton compte. Tu peux donc dès à présent te considérer comme validée.
Bienvenue à bord ! J'espère de tout coeur que tu pourras retrouver ton neveu.
Ps : Je suis heureux d'apprendre que mon petit guide du débutant t'ai autant plu.
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