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Le Déchu
Race : Mort-vivant (anciennement élémentaire de glace)
Sexe : Homme
Âge : 204 ans (3 ans depuis sa non-vie)
Métier : Ex-commandant de Sancta, actuellement chevalier errant
Taille & poids : 2m38 pour 154 kg
Alignement : Loyal Neutre
Faction : Citoyen du monde
Rang : D
Religion : Divinisme et Culte des ombres
Avatar : Arthas Menethil - Warcraft
Pouvoirs et objets
Vocation : Mage (Élémentaliste)
Crédits de départs : 4000 + 2059 (argent du reroll)
Glace p2 (300+600=900)
Ombre p2 (300+600=900)
Ombregivre p1 (900)
Évocation élémentaire p1 (500/2 = 250)
Cosmétique : En fonction de l'utilisation de sa magie, le Déchu change de couleur. La magie de glace restaure partiellement ce à quoi il ressemblait avant qu'il meurt. Pour celle d'ombre, ce qu'il devient, et presque poussé à l'extrême future de son physique dans les millénaires à venir. Pour celle d'ombregivre, un équilibre parfait entre les couleurs d'un mort, et la peau encore intact d'un vivant. (plus expliqué dans la description physique).
Cela n'affecte en rien sa véritable nature, et encore moins des minérais spécifiques. Il a l'aspect de la dernière magie utilisée.
Reste : 3109 crédits
Gains d'events :
+1 utilisation de p4
Corruption de l'Arbre-Monde : Malgré la guérison, l'énergie corruptrice de l'Arbre-Monde a laissé des traces permanentes à l'intérieur de l'âme du personnage. Bien que ces dernières soient anecdotiques et n'affectent pas directement la santé du personnage, un senseur magique de haut niveau peut la détecter. Ceci dit, ce "baume" fait en sorte que le personnage est légèrement plus résistant que la moyenne face aux pouvoirs psychiques qui affectent l'esprit (à gérer en automodération).
Objets :
- Son insigne de commandant (ex-commandant)
- Un bout de son bâton (son ancienne arme)
- Une épée à l'aspect terrifiant
- Une armure au même aspect
- Son journal
- Une plume et de l'encre
- Un sceau
Crédits de départs : 4000 + 2059 (argent du reroll)
Glace p2 (300+600=900)
Ombre p2 (300+600=900)
Ombregivre p1 (900)
Évocation élémentaire p1 (500/2 = 250)
Cosmétique : En fonction de l'utilisation de sa magie, le Déchu change de couleur. La magie de glace restaure partiellement ce à quoi il ressemblait avant qu'il meurt. Pour celle d'ombre, ce qu'il devient, et presque poussé à l'extrême future de son physique dans les millénaires à venir. Pour celle d'ombregivre, un équilibre parfait entre les couleurs d'un mort, et la peau encore intact d'un vivant. (plus expliqué dans la description physique).
Cela n'affecte en rien sa véritable nature, et encore moins des minérais spécifiques. Il a l'aspect de la dernière magie utilisée.
Reste : 3109 crédits
Gains d'events :
+1 utilisation de p4
Corruption de l'Arbre-Monde : Malgré la guérison, l'énergie corruptrice de l'Arbre-Monde a laissé des traces permanentes à l'intérieur de l'âme du personnage. Bien que ces dernières soient anecdotiques et n'affectent pas directement la santé du personnage, un senseur magique de haut niveau peut la détecter. Ceci dit, ce "baume" fait en sorte que le personnage est légèrement plus résistant que la moyenne face aux pouvoirs psychiques qui affectent l'esprit (à gérer en automodération).
Objets :
- Son insigne de commandant (ex-commandant)
- Un bout de son bâton (son ancienne arme)
- Une épée à l'aspect terrifiant
- Une armure au même aspect
- Son journal
- Une plume et de l'encre
- Un sceau
Description physique et mentale
Une autobiographie de sa propre personne reste toujours compliquée à élaborer, et surtout, capturer l’essence même du mens de ma propre personne, serait plus la surface de ce que j’écris sur l’instant présent, et le ressenti actuel où je me situe. Mais je vais faire au mieux pour vous dresser le portrait de l’homme que je suis… Enfin, figure de style, et de point de vue.
Je suis toujours resté loyal à ma nation. Ce trait ne me quittera jamais. Tout shoumeien que je rencontrerais sera toujours accueilli avec bienveillance. Même ceux dont la morale s’est écartée bien loin des vertus sacrées que l’ancien Ordre instruisait comme bonne conduite. Cependant, le fait d’être toujours ce chevalier respectant les traditions, les us et les coutumes, m’empêche par moments de fermer les yeux sur des actes que je qualifierais à mes yeux, de criminels. Mais que suis-je pour distinguer le bien du mal ? Étant plus que l’ombre de mon ancienne identité, j’ai littéralement passé de vis à trépas. La bonté, d’ailleurs, qui était si caractéristique et qui me faisait être apprécié de mes pairs, a été arrachée comme mon âme de mon corps, pour composer la forme humanoïde qui écrit ces mots. Je n’oublie pas les personnalités qui m’ont marqué, et je sais toujours reconnaître les instants où étiquette et courtoisie doivent s’y soustraire. À côté de cela, je suis plus dans un langage à mi-chemin entre le soutenu et le franc-parler d’un paysan.
Je finirais bien en laissant cette maigre partie qui me concerne, mais…
Depuis mon retour forcé à arpenter les chemins de notre monde, je ressens au plus profond de mon cœur, des ténèbres. Ce n’est pas là ma faculté à manipuler les ombres, mais plus… Du négatif. J’ai encore du mal à faire le tri dans ce pot-pourri d’émotions, et sans exagérer : cela m’effraie.
Au cours de mes pérégrinations, et témoin de nombreuses injustices et torts qui se devaient d’être redressés, des pensées intrusives ont commencé à s’inviter : parmi certaines d’entre elles, une violence des plus obscures voulait se manifester, une soif de sang que de vouloir tuer juste pour le plaisir. S’adonner et s’élancer dans de la luxure sous tous ses domaines. C’était presque comme… Non. C’est comme si le Titan tentait chaque jour, dans chaque moment de faiblesse, et de mégarde dans mon code d’honneur personnel, il observait la moindre faille, la moindre fissure, la moindre craquelure, pour s’y glisser, et reprendre sa “création”. La marionnettiste, cherchant sa marionnette, collectionneur d’une multitude de ses pantins sans volonté propre, autre que l’extension même de son joug, et de ses vices. Chose étrange que de craindre un Titan, quand soi-même, on cherche à les comprendre par la religion qui les idolâtre, tout en s’opposant par ceux qui vénèrent les Gardiens.
En termes de physique, j’ai conservé ma taille et ma musculature d’élémentaire de glace. Mais au niveau des couleurs, je ne peux l’expliquer que par une phrase d’une fée qui fait des sermons à tout-va : “t’es limité, ça se lit sur ton visage”.
Quand mon côté “vivant” ressort, les couleurs tournant autour du jaune, tels mes cheveux blonds et longs, et une armure plus dans un teint doré. Dans ma forme de non-vie, ma peau est presque collée à mes os, mes yeux ne sont que des orbites, et mon armure est comme rouillée, éventrée, détruite. Mais quand je manifeste mon élément mixte, je me présente sous un nouveau jour… Ou nuit. Le teint blafard d’un mort-vivant, mais des yeux d’un vert, les cheveux d’un blanc immaculé.
Ne pouvant plus me sustenter, car n’ayant plus la nécessité pour continuer de vivre, je fais, par habitude, toujours attention à prendre un repas ou deux, pour me mêler plus à la masse si je viens à rester plus d’une journée en un lieu. La boisson… Me fait toujours le même effet, mais j’y ai perdu le goût : tout me paraît… Fade.
J’espère que cela vous permet de vous faire une image mentale de l’être que vous lisez. J’y glisserai quelques croquis et ébauches, des souvenirs que certains artistes avaient fait de leur temps. Cela montrera par cette manière, ce à quoi vous devez vous attendre quand vous me rencontrerez un jour.
Je suis toujours resté loyal à ma nation. Ce trait ne me quittera jamais. Tout shoumeien que je rencontrerais sera toujours accueilli avec bienveillance. Même ceux dont la morale s’est écartée bien loin des vertus sacrées que l’ancien Ordre instruisait comme bonne conduite. Cependant, le fait d’être toujours ce chevalier respectant les traditions, les us et les coutumes, m’empêche par moments de fermer les yeux sur des actes que je qualifierais à mes yeux, de criminels. Mais que suis-je pour distinguer le bien du mal ? Étant plus que l’ombre de mon ancienne identité, j’ai littéralement passé de vis à trépas. La bonté, d’ailleurs, qui était si caractéristique et qui me faisait être apprécié de mes pairs, a été arrachée comme mon âme de mon corps, pour composer la forme humanoïde qui écrit ces mots. Je n’oublie pas les personnalités qui m’ont marqué, et je sais toujours reconnaître les instants où étiquette et courtoisie doivent s’y soustraire. À côté de cela, je suis plus dans un langage à mi-chemin entre le soutenu et le franc-parler d’un paysan.
Je finirais bien en laissant cette maigre partie qui me concerne, mais…
Depuis mon retour forcé à arpenter les chemins de notre monde, je ressens au plus profond de mon cœur, des ténèbres. Ce n’est pas là ma faculté à manipuler les ombres, mais plus… Du négatif. J’ai encore du mal à faire le tri dans ce pot-pourri d’émotions, et sans exagérer : cela m’effraie.
Au cours de mes pérégrinations, et témoin de nombreuses injustices et torts qui se devaient d’être redressés, des pensées intrusives ont commencé à s’inviter : parmi certaines d’entre elles, une violence des plus obscures voulait se manifester, une soif de sang que de vouloir tuer juste pour le plaisir. S’adonner et s’élancer dans de la luxure sous tous ses domaines. C’était presque comme… Non. C’est comme si le Titan tentait chaque jour, dans chaque moment de faiblesse, et de mégarde dans mon code d’honneur personnel, il observait la moindre faille, la moindre fissure, la moindre craquelure, pour s’y glisser, et reprendre sa “création”. La marionnettiste, cherchant sa marionnette, collectionneur d’une multitude de ses pantins sans volonté propre, autre que l’extension même de son joug, et de ses vices. Chose étrange que de craindre un Titan, quand soi-même, on cherche à les comprendre par la religion qui les idolâtre, tout en s’opposant par ceux qui vénèrent les Gardiens.
En termes de physique, j’ai conservé ma taille et ma musculature d’élémentaire de glace. Mais au niveau des couleurs, je ne peux l’expliquer que par une phrase d’une fée qui fait des sermons à tout-va : “t’es limité, ça se lit sur ton visage”.
Quand mon côté “vivant” ressort, les couleurs tournant autour du jaune, tels mes cheveux blonds et longs, et une armure plus dans un teint doré. Dans ma forme de non-vie, ma peau est presque collée à mes os, mes yeux ne sont que des orbites, et mon armure est comme rouillée, éventrée, détruite. Mais quand je manifeste mon élément mixte, je me présente sous un nouveau jour… Ou nuit. Le teint blafard d’un mort-vivant, mais des yeux d’un vert, les cheveux d’un blanc immaculé.
Ne pouvant plus me sustenter, car n’ayant plus la nécessité pour continuer de vivre, je fais, par habitude, toujours attention à prendre un repas ou deux, pour me mêler plus à la masse si je viens à rester plus d’une journée en un lieu. La boisson… Me fait toujours le même effet, mais j’y ai perdu le goût : tout me paraît… Fade.
J’espère que cela vous permet de vous faire une image mentale de l’être que vous lisez. J’y glisserai quelques croquis et ébauches, des souvenirs que certains artistes avaient fait de leur temps. Cela montrera par cette manière, ce à quoi vous devez vous attendre quand vous me rencontrerez un jour.
Histoire ou test-rp
Pour le peu que j’arrive encore à me souvenir, et dans le maigre espoir que mon histoire reste à jamais éternel, même sous la menace de devenir une créature sans intelligence prononcée — et je l'espère, que cela n'arrivera jamais — je vais consigner mon histoire, celle qui s'est passée depuis ma première aube dans ce monde. Un monde de glace. Et d’ombres.
Ma naissance est décrite seulement par le peu de ce que mon père adoptif, Frode — et puisse-t-il avoir disparu pour de bon — m’avait raconté.
J’étais, jadis, un élémentaire de glace, qualifié de géant dans les grands territoires qu’on nomme, le Grand Nord. Issu d’une famille de nomades, j’aurais été abandonné par mes géniteurs, superstitieux d’une vieille tradition, stipulant la venue de jumeaux qui annoncerait un destin funeste pour les deux. Encore maintenant, je me demande si la moitié de mon âme vit encore et parsème de ses pas, les sentiers de Sekai.
Son nom ? Je l’ai perdu. Peut-être les premiers signes de la perte de mon ancienne identité. Simple oubli de ma part ? Ou machination orchestrée par le seul être qui m’a ressuscité ? La réponse se trouve plus loin dans la trame de mon espérance, enterrée dans les terres qui m’a connu petit, et vu grandir, pour chuter.
Sancta, berceau du culte des ombres, était l’endroit où de mon ancien nom, Calder, avait pu accueillir une entité supplémentaire. Dépassant les gens de mon âge, et d’une croissance lente, ma crise d’adolescence se déroula d’une manière des plus… Inhabituelles. On m'envoya sur Lumina’ombra, terre natale de mon père adoptif, pour citer ses mots propres de l’époque : “inculquer un pouvoir noble”. Mais la vérité était plus malicieuse, et dérangée.
Scientifique et chercheur de surcroît, il voulait établir une thèse : peut-on corrompre un élémentaire loin de sa nature, par l’influence d’un positif magique, ou d’un négatif à son pareil ? Tout cela, je l’ignorais, suivant aveuglément tel un béni-oui-oui son enseignement. Une décennie d’alternance entre ces deux régions.
Au départ, je ne supportais que très peu l'influence des terres d’origine des ombras. Mais à mesure du temps, j’arrivais à vivre des jours, voire la décennie entière. Ce balancement constant entre les deux mondes, m’exposa de plus en plus à la terrible voie que ma nature d’élémentaire, changea, pour adopter en son sein, une minuscule part d’ombre, qui manifesta son apogée lors de mes deux cents bougies.
Entre cette période de mes vingt et deux cents ans, je m’étais entraîné à une chose, un rêve, un but, un devoir. L’Ordre de la Main était pour moi la plus belle représentation que je m’évertuais à suivre, dans la moindre de ses lignes. Mais un tragique drame, celui de la Purge nobiliaire, vint à me faire comprendre ce qu’attendaient vraiment les grandes instances de la nation. Cependant, déjà chevalier à cette heure, je ne savais pas me situer dans tout cet acte, j’avais vu même plusieurs de mes connaissances disparaître ce triste jour. C’était aussi à cet instant que ma foi envers les deux religions dominantes de Shoumei était posé dans la balance de mon cœur. Qui suivre parmi deux enseignements ?
Pour chasser mes doutes et mes craintes, je me réinvestissais de plus belle dans mon objectif parmi mes frères et sœurs d’armes. Ceci, fut le début d’une dégringolade, de drames en drames sur plusieurs années, mais aussi de merveilleuses rencontres, qui me restent encore, même à cet instant, inoubliable.
Puis, il y a trois ans, lors d’une belle journée à Sancta, tandis que je faisais une légère pause, en observant les cimes des arbres enneigés et le décor drapé dans ses blancs-manteaux de l’Hiver, une vague d’énergie inhabituelle, mais puissante, secoua la cité. Elle avait comme un aspect à la fois similaire, différent, alien, et divine. Puis, dans toutes les rues, des cris d'effroi, de douleur, était devenue la nouvelle musique macabre de mon chez-moi.
Essayant de toutes mes forces, ma foi, ma volonté, j’essayais de mettre le plus de personnes à l’abri, et par là, c’était le plus loin de Sancta. Je pensais y arriver, j’y croyais de tout mon cœur. Mais y croire était une chose, en avoir la puissance et le pouvoir était autre chose.
J’ai combattu vaillamment, jusqu’à mon dernier souffle. Je n’oublierais pas cette sensation : le décor qui tournait, la vision trouble, le souffle saccadé, à la fois le corps chaud par l’adrénaline, et froid par la magie obscure, et la mort qui m’entourait, m’enveloppait, me submergeait… Et m’enterrait.
Puis un vide. Du noir à l'horizon infini. Aucun repère. Rien. J'avais comme froid, mais pas d'une manière naturelle. J'étais comme dans un infini océan de vide. Et même encore, plus j’essaye de me rappeler de cette confusion de ténèbres, plus cela m’échappe.
Je me rappelle d'avoir pu retrouver autour de moi un environnement familier, mais aussi des citoyens jonchés au sol, inanimés. Ce qui bougeait, parmi tout le reste, était des morts-vivants de toute forme. Personne n'avait été épargné de la nécromancie.
Pour ma part, je me sentais tout comme avant : le froid dans les contrées nord de Shoumei me gênait point, mais c'était à la recherche de mon arme, et au travers d'une surface réfléchissante, que je contactais avec horreur ma terrible transformation : je n'avais plus rien d'une élémentaire, mes yeux étaient comme légèrement laiteux, ma peau sans teint, et mon armure était tachée de sang séché, les mailles ne tenaient plus, et mon arme, mon bâton, brisé.
Je ne voyais plus de signes de vie dans la cité du culte, même à la place la plus animée. Le cauchemar était réel : Sancta était tombé, sous le joug d'un Titan, chose que j'ai apprise par la suite.
Me sentant comme un être n'étant plus qu'une cosse vide sans identité de son vivant, le rôle de chevalier de l'Ordre, et celui de commandant, était mort en même temps que le porteur de ces deux titres. Calder n'était plus de ce monde.
Ramassant équipement en bon état, et une lame, j'ai pris le sentier menant au nord, dans l'espoir de rallier le territoire voisin : le Reike.
Encapuchonné et évitant au maximum les interactions humaines, je me réservais de connaître le déroulement des quelques années qui précèdent mon écriture, à la différence de plusieurs points que j'ai entendu lors d'une écoute indiscrète : un nouvel Ordre, la fin de la guerre, l'annexion d'une île toujours changeante, Mael libéré, la majorité des réfugiés shoumeiens, et les grandes figures de ce monde actuel.
Mon objectif actuel ? Survivre. Être un mort-vivant fait de vous une cible de choix. J'ai dû me débattre, combattre, riposter, et même fuir. J'aimerais aussi voir les différents points de vue que compose encore notre dualité de religions, mais aussi des shoumeiens, nobles ou non, et avec de la chance, d'anciens frères et sœurs jurés.
À toi, noble lecteur, distinguée lectrice, seul subsiste dans ces lignes l'homme qui jadis, protégeait son peuple. À présent, il n'est que...
Ma naissance est décrite seulement par le peu de ce que mon père adoptif, Frode — et puisse-t-il avoir disparu pour de bon — m’avait raconté.
J’étais, jadis, un élémentaire de glace, qualifié de géant dans les grands territoires qu’on nomme, le Grand Nord. Issu d’une famille de nomades, j’aurais été abandonné par mes géniteurs, superstitieux d’une vieille tradition, stipulant la venue de jumeaux qui annoncerait un destin funeste pour les deux. Encore maintenant, je me demande si la moitié de mon âme vit encore et parsème de ses pas, les sentiers de Sekai.
Son nom ? Je l’ai perdu. Peut-être les premiers signes de la perte de mon ancienne identité. Simple oubli de ma part ? Ou machination orchestrée par le seul être qui m’a ressuscité ? La réponse se trouve plus loin dans la trame de mon espérance, enterrée dans les terres qui m’a connu petit, et vu grandir, pour chuter.
Sancta, berceau du culte des ombres, était l’endroit où de mon ancien nom, Calder, avait pu accueillir une entité supplémentaire. Dépassant les gens de mon âge, et d’une croissance lente, ma crise d’adolescence se déroula d’une manière des plus… Inhabituelles. On m'envoya sur Lumina’ombra, terre natale de mon père adoptif, pour citer ses mots propres de l’époque : “inculquer un pouvoir noble”. Mais la vérité était plus malicieuse, et dérangée.
Scientifique et chercheur de surcroît, il voulait établir une thèse : peut-on corrompre un élémentaire loin de sa nature, par l’influence d’un positif magique, ou d’un négatif à son pareil ? Tout cela, je l’ignorais, suivant aveuglément tel un béni-oui-oui son enseignement. Une décennie d’alternance entre ces deux régions.
Au départ, je ne supportais que très peu l'influence des terres d’origine des ombras. Mais à mesure du temps, j’arrivais à vivre des jours, voire la décennie entière. Ce balancement constant entre les deux mondes, m’exposa de plus en plus à la terrible voie que ma nature d’élémentaire, changea, pour adopter en son sein, une minuscule part d’ombre, qui manifesta son apogée lors de mes deux cents bougies.
Entre cette période de mes vingt et deux cents ans, je m’étais entraîné à une chose, un rêve, un but, un devoir. L’Ordre de la Main était pour moi la plus belle représentation que je m’évertuais à suivre, dans la moindre de ses lignes. Mais un tragique drame, celui de la Purge nobiliaire, vint à me faire comprendre ce qu’attendaient vraiment les grandes instances de la nation. Cependant, déjà chevalier à cette heure, je ne savais pas me situer dans tout cet acte, j’avais vu même plusieurs de mes connaissances disparaître ce triste jour. C’était aussi à cet instant que ma foi envers les deux religions dominantes de Shoumei était posé dans la balance de mon cœur. Qui suivre parmi deux enseignements ?
Pour chasser mes doutes et mes craintes, je me réinvestissais de plus belle dans mon objectif parmi mes frères et sœurs d’armes. Ceci, fut le début d’une dégringolade, de drames en drames sur plusieurs années, mais aussi de merveilleuses rencontres, qui me restent encore, même à cet instant, inoubliable.
Puis, il y a trois ans, lors d’une belle journée à Sancta, tandis que je faisais une légère pause, en observant les cimes des arbres enneigés et le décor drapé dans ses blancs-manteaux de l’Hiver, une vague d’énergie inhabituelle, mais puissante, secoua la cité. Elle avait comme un aspect à la fois similaire, différent, alien, et divine. Puis, dans toutes les rues, des cris d'effroi, de douleur, était devenue la nouvelle musique macabre de mon chez-moi.
Essayant de toutes mes forces, ma foi, ma volonté, j’essayais de mettre le plus de personnes à l’abri, et par là, c’était le plus loin de Sancta. Je pensais y arriver, j’y croyais de tout mon cœur. Mais y croire était une chose, en avoir la puissance et le pouvoir était autre chose.
J’ai combattu vaillamment, jusqu’à mon dernier souffle. Je n’oublierais pas cette sensation : le décor qui tournait, la vision trouble, le souffle saccadé, à la fois le corps chaud par l’adrénaline, et froid par la magie obscure, et la mort qui m’entourait, m’enveloppait, me submergeait… Et m’enterrait.
Puis un vide. Du noir à l'horizon infini. Aucun repère. Rien. J'avais comme froid, mais pas d'une manière naturelle. J'étais comme dans un infini océan de vide. Et même encore, plus j’essaye de me rappeler de cette confusion de ténèbres, plus cela m’échappe.
Je me rappelle d'avoir pu retrouver autour de moi un environnement familier, mais aussi des citoyens jonchés au sol, inanimés. Ce qui bougeait, parmi tout le reste, était des morts-vivants de toute forme. Personne n'avait été épargné de la nécromancie.
Pour ma part, je me sentais tout comme avant : le froid dans les contrées nord de Shoumei me gênait point, mais c'était à la recherche de mon arme, et au travers d'une surface réfléchissante, que je contactais avec horreur ma terrible transformation : je n'avais plus rien d'une élémentaire, mes yeux étaient comme légèrement laiteux, ma peau sans teint, et mon armure était tachée de sang séché, les mailles ne tenaient plus, et mon arme, mon bâton, brisé.
Je ne voyais plus de signes de vie dans la cité du culte, même à la place la plus animée. Le cauchemar était réel : Sancta était tombé, sous le joug d'un Titan, chose que j'ai apprise par la suite.
Me sentant comme un être n'étant plus qu'une cosse vide sans identité de son vivant, le rôle de chevalier de l'Ordre, et celui de commandant, était mort en même temps que le porteur de ces deux titres. Calder n'était plus de ce monde.
Ramassant équipement en bon état, et une lame, j'ai pris le sentier menant au nord, dans l'espoir de rallier le territoire voisin : le Reike.
Encapuchonné et évitant au maximum les interactions humaines, je me réservais de connaître le déroulement des quelques années qui précèdent mon écriture, à la différence de plusieurs points que j'ai entendu lors d'une écoute indiscrète : un nouvel Ordre, la fin de la guerre, l'annexion d'une île toujours changeante, Mael libéré, la majorité des réfugiés shoumeiens, et les grandes figures de ce monde actuel.
Mon objectif actuel ? Survivre. Être un mort-vivant fait de vous une cible de choix. J'ai dû me débattre, combattre, riposter, et même fuir. J'aimerais aussi voir les différents points de vue que compose encore notre dualité de religions, mais aussi des shoumeiens, nobles ou non, et avec de la chance, d'anciens frères et sœurs jurés.
À toi, noble lecteur, distinguée lectrice, seul subsiste dans ces lignes l'homme qui jadis, protégeait son peuple. À présent, il n'est que...
Le Déchu, An 4.
Groupes d'intérêts
Au vu de la présence de nouveaux groupuscules, je me dois de vous tenir informer de mon point de vue envers certains d’entre eux. Que j’y appartienne ou non, cela n’est le fruit que de mon opinion.
Le Culte des Ombres : la majeure partie de ma vie a été vécue à Sancta, et étant le berceau de cette religion, j’ai pu à travers plusieurs participations à des cérémonies, comprendre son fonctionnement et ses principes. De plus, par ma nouvelle condition, mon attrait à l’aspect de cette croyance a été renforcé.
Le Divinisme : mourir de la main d’un Titan vous fait questionner sur votre vie, notamment quand ce dernier vous “offre une chance” de devenir quelqu’un de meilleur. Enfin, la dualité conflictuelle que j'éprouve dans les deux religions tutélaires de Shoumei m'empêche totalement de m’immerger dans cette dernière. Après tout, le responsable de mon malheur se trouve dans ce panthéon.
Nouvel Ordre : étant un membre de l’ancien ordre, je reste naturellement intrigué par ce nouveau rassemblement d’hommes et de femmes au zèle religieux, en bien comme en mal. Et par cela, je ne cherche pas à les approcher activement. Je suis le résultant de l’action d’un Titan, et les plus fanatiques de ses membres pourraient trouver l’incertitude de mes croyances comme une preuve d’hérésie, et un bon argument pour me supprimer de ce monde.
Les Titans : comme expliqué dans mon autobiographie psychologie, je ressens par moment d’égarement, cet appel à la noirceur, à l’abandon dans des abysses sans lumière. Mais aussi, une curiosité. Ainsi, je souhaite voir Xo’rath, et les autres de ses congénères. Pourquoi ? Tel un appel impossible à ignorer, je veux lever le voile sur cette sombre machination.
Shoumei : jamais on m’enlèvera la loyauté indéfectible que je porte envers cette nation. Savoir que mon pays est déclaré comme “mort”, m’attriste, mais me rend aussi déterminé, et même parfois, m’emplit d’une envie de croisade vindicative sur les malfaiteurs de ce triste événement. Ce qui amène…
Lutte contre les Titans : ayant entendu que le Reike fut les premiers à prendre les armes pour s’occuper des divinités maléfiques, me satisfait d’une profonde reconnaissance envers notre ancien voisin de frontières. De plus, Mael est à présent sous occupation reikoise, certes, mais laisse passer l’espoir d’une reconquête sur l’ensemble du territoire. Seuls les actes futurs seront narrateurs de cet avenir encore incertain.
Le Culte des Ombres : la majeure partie de ma vie a été vécue à Sancta, et étant le berceau de cette religion, j’ai pu à travers plusieurs participations à des cérémonies, comprendre son fonctionnement et ses principes. De plus, par ma nouvelle condition, mon attrait à l’aspect de cette croyance a été renforcé.
Le Divinisme : mourir de la main d’un Titan vous fait questionner sur votre vie, notamment quand ce dernier vous “offre une chance” de devenir quelqu’un de meilleur. Enfin, la dualité conflictuelle que j'éprouve dans les deux religions tutélaires de Shoumei m'empêche totalement de m’immerger dans cette dernière. Après tout, le responsable de mon malheur se trouve dans ce panthéon.
Nouvel Ordre : étant un membre de l’ancien ordre, je reste naturellement intrigué par ce nouveau rassemblement d’hommes et de femmes au zèle religieux, en bien comme en mal. Et par cela, je ne cherche pas à les approcher activement. Je suis le résultant de l’action d’un Titan, et les plus fanatiques de ses membres pourraient trouver l’incertitude de mes croyances comme une preuve d’hérésie, et un bon argument pour me supprimer de ce monde.
Les Titans : comme expliqué dans mon autobiographie psychologie, je ressens par moment d’égarement, cet appel à la noirceur, à l’abandon dans des abysses sans lumière. Mais aussi, une curiosité. Ainsi, je souhaite voir Xo’rath, et les autres de ses congénères. Pourquoi ? Tel un appel impossible à ignorer, je veux lever le voile sur cette sombre machination.
Shoumei : jamais on m’enlèvera la loyauté indéfectible que je porte envers cette nation. Savoir que mon pays est déclaré comme “mort”, m’attriste, mais me rend aussi déterminé, et même parfois, m’emplit d’une envie de croisade vindicative sur les malfaiteurs de ce triste événement. Ce qui amène…
Lutte contre les Titans : ayant entendu que le Reike fut les premiers à prendre les armes pour s’occuper des divinités maléfiques, me satisfait d’une profonde reconnaissance envers notre ancien voisin de frontières. De plus, Mael est à présent sous occupation reikoise, certes, mais laisse passer l’espoir d’une reconquête sur l’ensemble du territoire. Seuls les actes futurs seront narrateurs de cet avenir encore incertain.
derrière l'écran
Pseudo : Khalez/Crocell
Comment avez-vous connu le forum ? C'est le TC
Avis sur le forum : "This city must be purge"
Fréquence de connexion : Quand je pourrais !
Noble de La République
Neera Storm
Messages : 580
crédits : 856
crédits : 856
Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Bonjour Khalez,
Je n'ai rien vu d'incohérent dans ta fiche, je te valide donc sans plus attendre
Puisse ton mort-vivant survivre dans le Sekai comme il le désire !
Bon jeu sur Cendres ^^
Je n'ai rien vu d'incohérent dans ta fiche, je te valide donc sans plus attendre
Puisse ton mort-vivant survivre dans le Sekai comme il le désire !
Bon jeu sur Cendres ^^
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