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Noble de La République
Konrad Lightborn
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crédits : 902
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- Arène du quartier marchand, Ikusa -
- Le soir -
- Tout part à vau l'eau, c'est bien ça que tu es en train de me dire ? Zaïn peinait à garder son calme, assis dans son fauteuil.
- Pas nécessairement tout. Argua Galon.
Cet échange prenait place au sein du petit bureau aux murs de chaux orangée qui appartenait au patron de la modeste arène de combat. Cette discussion était entre l'hybride, tenancier de l'arène du quartier des commerce, et l'elfe qui lui servait de comptable pour son affaire. C'était Golan, un elfe aux yeux et aux cheveux noirs, qui supervisait les paris et payait les gladiateurs. Il s'occupait des finances de l'arène, mais avait également à sa charge la comptabilité du comptoir commercial de Courage, en République, que la sœur de Zaïn avait implanté l'an passé. La conversation portait à ce sujet.
- Pas nécessairement tout dit-tu ? Ce que je vois c'est que le comptoir commercial que ma sœur a mis presque une année complète à établir en République pourrait déjà voir ses revenus décroitre à peine lancé ? Comment penses-tu qu'on prévoyait de couvrir les frais de ce comptoir ? Si on commence à perdre de l'argent dès son lancement, on peut mettre la clé sous la porte tout de suite. Il eu un tic nerveux.
- Je comprend que ce soit délicat et que cela pourrait porter un coup à votre sœur, mais... commença Golan.
- Déjà qu'elle est loin de péter la forme, si elle apprend que son affaire est un échec, je n'ose imaginer sa réaction ! Il leva les mains au ciel.
- Vous ne pouviez deviner. Les lois républicaines sont en constant changement, contrairement à celles du Reike.
- Comment j'aurai pu savoir qu'une vulgaire Sénatrice à l'autre bout du Sekai se lèverai un beau matin avec la fameuse idée de mettre son nez dans les affaires des entreprises commerciales ?! Là il était énervé.
- Jusqu'à présent, les républicains étaient peu regardant sur ce que vous faisiez de vos revenus, tant que vous vous pliez à la suprématie de la SSG, vous n'aviez qu'à payer l'impôt au Reike, ce qui était bien commode, et la taxe sur votre commerce à Courage. Vos comptes tenaient le coup avec ces deux impôts. Mais avec cette nouvelle loi, si elle vient à être acceptée, vos petits virements sous le manteau, car oui je les ai remarqués patron, se feront immédiatement remarqués par l'administration républicaine. C'est une affaire de pas de chance.
- C'est pire qu'un manque de chance ! Comment je vais faire si l'impôt républicain viens s'ajouter à celui de l'Empire ? J'étais bien obligé de ne pas déclarer une partie des revenus du comptoir, sans quoi les républicains se feraient une joie de prélever leur part ! Et voilà qu'ils veulent connaitre les moindre détails de ma comptabilité...
- Ce n'est pas encore perdu, patron. La loi pourrai très bien ne pas passer, cette Sénatrice n'a que peu de soutien au sénat, et croyez-moi, si cette loi vous pousse à la faillite, elle met également dans de beaux draps de nombreux commerçants et riches républicains. Ils feront tout pour empêcher cette loi contre la fraude.
- Tu le penses vraiment, Golan ? Zaïn se leva de son fauteuil.
- Assurément. Si vous aimez l'argent, croyez-moi, les républicains l'aiment encore plus que vous. Cette loi ne passera pas et cette Sénatrice pourra aller se rhabiller. Assura le comptable.
- Bon aller, si tu dis que les républicains vont se mettre des bâtons dans les roues tout seuls, ça me va. Enfin bref, on a des combats à organiser, et j'ai mes invités, dont ce fameux troubadour, qui vont pas tarder à arriver.
- Dame Kilanna viendra-t-elle ?
- Je l'espère de tout mon coeur, j'aurai bien besoin de son beau sourire pour oublier cette affaire ! Il fit un clin d'oeil à l'elfe.
Ce dernier eu un rictus nerveux avant de tourner les talons, laissant le patron à ses affaires. Nefih ne devrait plus tarder à se présenter, les combats allaient commencer d'ici une demi-heure. Et puis ensuite ses invités viendront pour assister aux combats qu'il avait organisé. Mais par dessus tout, il espérait que sa dulcinée puisse lui rendre visite, une journée sans la voir, c'était beaucoup trop. Dans le pire des cas, si elle ne venait pas, il la rejoindrait après les duels, quitte à arriver en pleine nuit.
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Thème musical de Konrad
Invité
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A côté de Bahim, tu marchais dans les rues commerçantes de la capitale en direction de la grande arène de sieur Tevon-Duncan. L'après-midi, ou tout du moins ce qu'il en restait, était passé à la vitesse d'un battement de cil et toutes les mélodies que tu aurais voulu rejouer n'eurent le temps d'être répétées. Bahim, ton fidèle chameau, transportait dans ses sacoches ton Guzheng ainsi que ton Dizi. Il marchait d'un pas lent et détendu, sans vouloir se presser et cela te convenait, découvrant avec lui ce quartier si charmant.
Par dessus les bâtiments, tu aperçus la large coupole dont le visionnaire t'avait parlé, et, comme il l'avait précisé, elle était impossible à louper. Pour autant, tu pris avec un certain détachement un détour de deux rues, désireux d'en voir plus avant d'y arriver, car, lorsque tu en sortirais, c'est sans doute la pénombre qui t'attendrait. Ton compagnon blatéra à la vue de quelques légumes sur un étal marchand, sa tête vint à se poser sur ton épaule, cherchant à obtenir friandise et, tandis que tu l'acceptais d'une tape sur sa joue, il te lécha avec allégresse le visage de bas en haut. Et dans son regard tu pouvais voir une joie sans précédent lorsque tu lui offris ce délicieux présents, payé de ta maigre fortune.
C'est dans ta tenue de représentation que tu arrivas aux abords de la bâtisse, aussi impressionnante que tu l'imaginais. Une grande porte ouverte donnait sur l'intérieur de cette dernière, de longs couloirs menant sans doute aux gradins. L'un des gardes t'observa d'un regard presque mauvais tandis que tu patientais, une aide tu attendais. C'était davantage un cadeau des astres qui plaça sur ta route deux heures plus tôt un autre musicien, joueur de tambour. Il t'avait impressionné de son talent et, aussitôt lui avais-tu demandé de se joindre à toi pour la soirée. Ta performance n'en sera que meilleure et si c'était une symphonie guerrière que ces gens attendaient, alors ils l'auraient. Sans doute aurais-tu pu douter que ton commanditaire accepte cet impromptu invité, ce qui n'était en l'occurrence point le cas, tant tu doutais sieur Zaïn se formaliser de ça.
Pas plus de cinq minutes s'écoulèrent avant que ton duo arrive, vêtu, à ton instar, d'une tenue intégralement noire, aux manches s'arrêtant à l'avant bras pour s'y ouvrir davantage. Tu le saluas d'un simple geste, un sourire toujours empli de bienveillance sur ton masque de marbre. Un masque que tu allais garder toute la soirée, peu importe ce qu'il adviendrait. Tu t'y étais préparé, à vrai dire, tu n'avais point tant rejoué tes mélodies que ça, trop occupé à faire fis des affres de violence que tu t'apprêtais à voir. "Pas en retard ?
- Oh j'en doutes, nous avons sans doutes encore du temps, mais point besoin de se faire plus attendre."
Tu t'avanças finalement vers les gardes et d'une courbette te présentas. "Enchanté messieurs, je me prénommes Nefih et me présentes en tant que musicien de la soirée. Ce jeune homme, Akyl, m'accompagne.
- Ouais allez-y, on vous attends." La montagne de muscle t'indiqua un couloir à emprunter pour retrouver ton camarade de la journée. Néanmoins, tu pris d'abord soin de mener Bahim jusqu'à l'écurie et l'y installer, récupérant ainsi tes volumineux instruments. Bien que tu parviennes à les déplacer seul, cette tâche restait bien délicate tant tu manquais de force.
"Un coup d'main ?" Demandas Akyl en rigolant, lui qui était taillé dans un bois tout autre que le tiens, à la musculature guerrière bien présente. Comme il te l'avait indiqué, plusieurs années dans l'armée il avait servi avant de se reconvertir pour davantage de plaisir.
"Moquez-vous, cher confrère mais je vois que les votre sont déjà bien prises par ce tambour.
- C'est pas faux. Pis j'aurais trop peur de te l'casser.
- Ne parlez point de désastre cher ami, contentons nous d'entrer." Il rigola de plus belle tandis que tu restais impassible, déjà sa désinvolture te laissait flirter avec l'agacement. Il est talentueux, c'était tout ce qui t'intéressait, du reste, dès demain tu ne le reverrais.
Tu te glissas avec maladresse au sein des couloirs et escalier menant jusqu'à l'antre du gérant de ce carnaval sanguinaire. Akyl sur tes talons, jouant de ses doigts sur le bois de son instrument, répétant une rythmique aussi dynamique que prenante, qui résonnait légèrement en écho. Le traque tu n'avais guère, bien qu'une forme d'appréhension s'insinuait vicieusement dans ton esprit. Tes symphonies n'étaient plus pour embraser l'esprit de la guerre mais pour l'apaiser, et ce soir tu t'en allais allumer un feu que tu ne voulais voir qu'éteint. Et un mélange d'écœurement et de mélancholie s'éprenait de toi, t'attirant vers le bassin des souvenirs du siècle dernier, où, pour des êtres de sangs assoiffés, tu jouais de ces mêmes instruments. Et ce masque de marbre était ta manière de nager, de te débattre pour ne point couler, mais déjà tu savais que ces tourbillons auraient le goût de la souffrance que tu ressentais à voir ces esclaves se battre jusqu'à ce que le sable n'en devienne carmin, et que les acclamations n'éructent de cette fureur primaire.
"Tu vas bien ?
- Mmm . . . Oui, pourquoi ?
- J'sais pas t'avances plus depuis dix secondes au moins.
- Un vieux souvenir qui me revenait, rien de plus, pardonnez cet égarement." Le fieffé individu n'eut comme réponse qu'un simple hochement de tête, repartant avec passion dans son rythme effréné. Vous continuâtes à longer murs de granit et arches sculptées jusqu'à arriver devant un bureau à la porte fermée.
Avec courtoisie, tu patientas non loin de la porte que sieur Zaïn n'ouvre sa loge, et, lorsqu'il le fit, laissant au passage un elfe la quitter, tu saluas le partant avant de te tourner vers l'intéressé. "Vos indications étaient forts correctes, sieur Zaïn, il m'a été aisé de trouvé votre arène. Voici Akyl, il m'assistera durant la représentation, j'espère que cela ne vient pas à vous déranger."
Par dessus les bâtiments, tu aperçus la large coupole dont le visionnaire t'avait parlé, et, comme il l'avait précisé, elle était impossible à louper. Pour autant, tu pris avec un certain détachement un détour de deux rues, désireux d'en voir plus avant d'y arriver, car, lorsque tu en sortirais, c'est sans doute la pénombre qui t'attendrait. Ton compagnon blatéra à la vue de quelques légumes sur un étal marchand, sa tête vint à se poser sur ton épaule, cherchant à obtenir friandise et, tandis que tu l'acceptais d'une tape sur sa joue, il te lécha avec allégresse le visage de bas en haut. Et dans son regard tu pouvais voir une joie sans précédent lorsque tu lui offris ce délicieux présents, payé de ta maigre fortune.
C'est dans ta tenue de représentation que tu arrivas aux abords de la bâtisse, aussi impressionnante que tu l'imaginais. Une grande porte ouverte donnait sur l'intérieur de cette dernière, de longs couloirs menant sans doute aux gradins. L'un des gardes t'observa d'un regard presque mauvais tandis que tu patientais, une aide tu attendais. C'était davantage un cadeau des astres qui plaça sur ta route deux heures plus tôt un autre musicien, joueur de tambour. Il t'avait impressionné de son talent et, aussitôt lui avais-tu demandé de se joindre à toi pour la soirée. Ta performance n'en sera que meilleure et si c'était une symphonie guerrière que ces gens attendaient, alors ils l'auraient. Sans doute aurais-tu pu douter que ton commanditaire accepte cet impromptu invité, ce qui n'était en l'occurrence point le cas, tant tu doutais sieur Zaïn se formaliser de ça.
Pas plus de cinq minutes s'écoulèrent avant que ton duo arrive, vêtu, à ton instar, d'une tenue intégralement noire, aux manches s'arrêtant à l'avant bras pour s'y ouvrir davantage. Tu le saluas d'un simple geste, un sourire toujours empli de bienveillance sur ton masque de marbre. Un masque que tu allais garder toute la soirée, peu importe ce qu'il adviendrait. Tu t'y étais préparé, à vrai dire, tu n'avais point tant rejoué tes mélodies que ça, trop occupé à faire fis des affres de violence que tu t'apprêtais à voir. "Pas en retard ?
- Oh j'en doutes, nous avons sans doutes encore du temps, mais point besoin de se faire plus attendre."
Tu t'avanças finalement vers les gardes et d'une courbette te présentas. "Enchanté messieurs, je me prénommes Nefih et me présentes en tant que musicien de la soirée. Ce jeune homme, Akyl, m'accompagne.
- Ouais allez-y, on vous attends." La montagne de muscle t'indiqua un couloir à emprunter pour retrouver ton camarade de la journée. Néanmoins, tu pris d'abord soin de mener Bahim jusqu'à l'écurie et l'y installer, récupérant ainsi tes volumineux instruments. Bien que tu parviennes à les déplacer seul, cette tâche restait bien délicate tant tu manquais de force.
"Un coup d'main ?" Demandas Akyl en rigolant, lui qui était taillé dans un bois tout autre que le tiens, à la musculature guerrière bien présente. Comme il te l'avait indiqué, plusieurs années dans l'armée il avait servi avant de se reconvertir pour davantage de plaisir.
"Moquez-vous, cher confrère mais je vois que les votre sont déjà bien prises par ce tambour.
- C'est pas faux. Pis j'aurais trop peur de te l'casser.
- Ne parlez point de désastre cher ami, contentons nous d'entrer." Il rigola de plus belle tandis que tu restais impassible, déjà sa désinvolture te laissait flirter avec l'agacement. Il est talentueux, c'était tout ce qui t'intéressait, du reste, dès demain tu ne le reverrais.
Tu te glissas avec maladresse au sein des couloirs et escalier menant jusqu'à l'antre du gérant de ce carnaval sanguinaire. Akyl sur tes talons, jouant de ses doigts sur le bois de son instrument, répétant une rythmique aussi dynamique que prenante, qui résonnait légèrement en écho. Le traque tu n'avais guère, bien qu'une forme d'appréhension s'insinuait vicieusement dans ton esprit. Tes symphonies n'étaient plus pour embraser l'esprit de la guerre mais pour l'apaiser, et ce soir tu t'en allais allumer un feu que tu ne voulais voir qu'éteint. Et un mélange d'écœurement et de mélancholie s'éprenait de toi, t'attirant vers le bassin des souvenirs du siècle dernier, où, pour des êtres de sangs assoiffés, tu jouais de ces mêmes instruments. Et ce masque de marbre était ta manière de nager, de te débattre pour ne point couler, mais déjà tu savais que ces tourbillons auraient le goût de la souffrance que tu ressentais à voir ces esclaves se battre jusqu'à ce que le sable n'en devienne carmin, et que les acclamations n'éructent de cette fureur primaire.
"Tu vas bien ?
- Mmm . . . Oui, pourquoi ?
- J'sais pas t'avances plus depuis dix secondes au moins.
- Un vieux souvenir qui me revenait, rien de plus, pardonnez cet égarement." Le fieffé individu n'eut comme réponse qu'un simple hochement de tête, repartant avec passion dans son rythme effréné. Vous continuâtes à longer murs de granit et arches sculptées jusqu'à arriver devant un bureau à la porte fermée.
Avec courtoisie, tu patientas non loin de la porte que sieur Zaïn n'ouvre sa loge, et, lorsqu'il le fit, laissant au passage un elfe la quitter, tu saluas le partant avant de te tourner vers l'intéressé. "Vos indications étaient forts correctes, sieur Zaïn, il m'a été aisé de trouvé votre arène. Voici Akyl, il m'assistera durant la représentation, j'espère que cela ne vient pas à vous déranger."
Invité
Invité
Le matin même, Zaïn l'avait quittée en lui indiquant qu'il se rendrait à son arène dans la soirée. Il lui avait indiqué l'heure et le lieu avec de nombreux détails et avait semblé s'assurer qu'elle les retenait tous. Cela l'avait amusée. En effet, même s'il ne l'avait pas dit précisément, il était aisé de comprendre qu'il l'invitait. Elle n'en avait rien dit, mais s'arrangerait pour être présente. Et puisque lui n'avait pas formulé son invitation clairement, elle allait aussi user d'un stratagème.
Elle avait donc passé sa journée à se balader, sans but réel. Après tout, son emploi lui laissait beaucoup de liberté. Lorsqu'il travaillait au Palais, Tagar était plus qu'en sécurité et n'avait donc pas besoin d'elle. Officiellement, elle ne l'accompagnait que durant ses déplacements, mais préférait garder un oeil sur lui même lorsqu'il se trouvait chez lui. Après tout, c'était chez lui qu'elle l'avait protégé la toute première fois, avant de lui proposer de l'embaucher. Alors, elle considérait que même chez lui, il n'était pas en sécurité. Et le soir, il se trouvait chez lui. Voilà pourquoi elle avait préféré lui demander l'autorisation de partir, pour "retrouver Zaïn". Il n'avait pas besoin de plus de détails. Si quelqu'un pouvait comprendre la nature de leur relation même sans que personne ne lui en aie parlé clairement, c'était bien lui.
Evidemment, elle avait obtenu cette soirée de congé. Elle avait donc suivi les instructions à la lettre, et avait rejoint les lieux bien en avance. Une fois arrivée, elle avait manigancé avec les gardes, avant de s'en aller, l'air de rien.
Ce fut plus tard, une demi-heure avant l'heure dite, qu'elle revint. Le garde actuellement en faction et elle-même se saluèrent d'un signe de tête complice.
- C'est le moment ?
- Yep ! Allons lui faire la meilleure ou la pire surprise de sa vie, je n'arrive toujours pas à me décider.
Elle entra alors en marchant calmement, tandis que le garde la devançait au pas de course. Le plan était de faire croire à une urgence quelconque, avant qu'elle apparaisse pour le rassurer. Voilà qui lui apprendrait à faire des sous-entendus. Lorsqu'elle le vit sortir, avec un sourire amusé, elle se plaça sur sa route pour le réceptionner.
- Alors. Voici la preuve que Monsieur n'est pas le seul à pouvoir faire des cachotteries ! Je ne sais pas ce qu'il t'a raconté exactement, mais sache qu'il n'y a aucun problème. J'ai simplement un peu comploté avec tes gardes pour t'embêter, tu sais que j'adore ça.
Puis, comme si de rien n'était, elle le précéda de retour vers son bureau, d'où il semblait être sorti et ce fut innocemment qu'elle reprit la parole :
- Alors, tout est prêt ? Tiens, je pourrais savoir en quoi consiste ton activité exactement ? On a un peu de temps, non ?
C'est alors qu'elle réalisa que quelqu'un d'autre était déjà présent.
- Oh... Bonjour !
Elle avait donc passé sa journée à se balader, sans but réel. Après tout, son emploi lui laissait beaucoup de liberté. Lorsqu'il travaillait au Palais, Tagar était plus qu'en sécurité et n'avait donc pas besoin d'elle. Officiellement, elle ne l'accompagnait que durant ses déplacements, mais préférait garder un oeil sur lui même lorsqu'il se trouvait chez lui. Après tout, c'était chez lui qu'elle l'avait protégé la toute première fois, avant de lui proposer de l'embaucher. Alors, elle considérait que même chez lui, il n'était pas en sécurité. Et le soir, il se trouvait chez lui. Voilà pourquoi elle avait préféré lui demander l'autorisation de partir, pour "retrouver Zaïn". Il n'avait pas besoin de plus de détails. Si quelqu'un pouvait comprendre la nature de leur relation même sans que personne ne lui en aie parlé clairement, c'était bien lui.
Evidemment, elle avait obtenu cette soirée de congé. Elle avait donc suivi les instructions à la lettre, et avait rejoint les lieux bien en avance. Une fois arrivée, elle avait manigancé avec les gardes, avant de s'en aller, l'air de rien.
Ce fut plus tard, une demi-heure avant l'heure dite, qu'elle revint. Le garde actuellement en faction et elle-même se saluèrent d'un signe de tête complice.
- C'est le moment ?
- Yep ! Allons lui faire la meilleure ou la pire surprise de sa vie, je n'arrive toujours pas à me décider.
Elle entra alors en marchant calmement, tandis que le garde la devançait au pas de course. Le plan était de faire croire à une urgence quelconque, avant qu'elle apparaisse pour le rassurer. Voilà qui lui apprendrait à faire des sous-entendus. Lorsqu'elle le vit sortir, avec un sourire amusé, elle se plaça sur sa route pour le réceptionner.
- Alors. Voici la preuve que Monsieur n'est pas le seul à pouvoir faire des cachotteries ! Je ne sais pas ce qu'il t'a raconté exactement, mais sache qu'il n'y a aucun problème. J'ai simplement un peu comploté avec tes gardes pour t'embêter, tu sais que j'adore ça.
Puis, comme si de rien n'était, elle le précéda de retour vers son bureau, d'où il semblait être sorti et ce fut innocemment qu'elle reprit la parole :
- Alors, tout est prêt ? Tiens, je pourrais savoir en quoi consiste ton activité exactement ? On a un peu de temps, non ?
C'est alors qu'elle réalisa que quelqu'un d'autre était déjà présent.
- Oh... Bonjour !
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Konrad Lightborn
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- Arène du quartier marchand, Ikusa -
- Le soir -Malheureusement les Reikois n'aimaient guère les pièces de théâtre, mis à part celles qui étaient à la gloire de leur fière nation ou de leurs souverains. Ils n'aimaient pas non plus les concerts purement artistiques, ceux qui ne comportaient pas au moins un tambour de guerre ou un cor militaire était jugé d'inintéressant. Enfin, c'était un peuple qui dédiait ses sculptures, ses peintures et toute autre forme d'art à l'aspect purement martial de l'Empire, cherchant à glorifier son histoire. Et ceux qui tentaient d'imposer des arts plus plaisants, artistiques à part entière, se risquaient au rejet de la population, sauf à Kyouji où l'influence républicaine parvenait à percer dans quelques domaines grâce à un soft power rayonnant.
Mais à la capitale, Ikusa, impossible d'assister à un spectacle qui n'était pas à la gloire de la combativité du Reike. Et d'entre tous les divertissements que auxquels ses citoyens pouvaient s'adonner - en dehors des jeux de cartes et les échecs, un jeu de plateau particulièrement populaire - on y trouvait au sommet les jeux d'arène. C'est à dire les courses de chars, les combats d'animaux, mais avant tout les duels de gladiateurs et pugilistes. En effet, il n'y avait pas plus martial que les combats d'arène, et si cela pouvait permettre en plus de gaspiller sa solde sur des paris à haut risques, il y avait plus d'un reikois qui se rendait quotidiennement aux différentes arènes de la capitale.
La Grande Arène d'Ikusa avait subit un attentat il y a quelques années, et bien que les travaux de reconstruction étaient terminés, son inactivité pendant la durée de ceux-ci avait permis l'émergence de très nombreuses autres arènes au sein de la capitale. Il était tout bonnement inhumain pour les reikois d'abandonner leur hobby préféré ne serait-ce que le temps que la Grande Arène Impériale soit rebâtit, de fait, d'autre arènes, certe plus modestes, ont ouvert leurs portes aux quatre coins de la ville, et celles qui existaient déjà proliférèrent.
Cella tenue par l'hybride Zaïn Tevon-Duncan n'était pas en reste et même plus : C'était à présent la plus grande arène en service d'Ikusa, tant que la Grande Arène - infiniment plus vaste - n'ouvrirait pas ses portes. Et même lorsque cela viendrait, le public habitué de l'arène du quartier marchand continueraient de venir voir les combats de pugilistes proposé par Zaïn et son équipe. Il ne proposait certe pas de courses de chars, de lancer de javelots ou de combats d'animaux, mais ses duels de guerriers étaient à présent réputés dans le milieu du pugilat.
L'hybride s'était fait une réputation à laquelle il était à présent attaché. Et il en profitait pour investir dans des affaires adjacentes comme le commerce maritime, usant de son arène comme d'un catalyseur de contacts qu'il pouvait ajouter à son réseau. Il utilisait cette influence naissante pour placer des pions dans les différentes sphères dirigeantes de la nation. Par exemple, il avait établit un solide lien de confiance avec Rettesech vir Ginne, le capitaine du port commercial d'Ikusa. Il se trouvait que le gobelin en question était accro aux jeux d'argent et notamment aux paris, de fait, Zaïn lui indiquait régulièrement les champions les plus à même de l'emporter pour orienter ses paris au mieux. Le capitaine du port appréciait tant ces petits coups de main que Zaïn pouvait lui demander n'importe quoi à présent ! Dès qu'il avait besoin de faire accoster un navire, les hommes du port s'arranger pour qu'il ai immédiatement un place à quai, ou si Zaïn avait besoin d'un entrepôt, il n'avait qu'à demander au capitaine de port en personne.
Enfin, Rettesech vir Ginne était pas le plus influent des alliés de l'hybride, mais il l'avait tout de même invité lors des combats de ce soir, juste pour être certain qu'il l'avait bien dans sa poche. Zaïn en avait également profité pour convier à assister aux combats, Drodorilm de Nissas, un bourgeois venant des Terres du Nord, aillant fondé une petite fortune sur l'extraction minière. L'homme en question cherchait surement un armateur maritime pour exporter ses ressources. Ainsi, Zaïn l'avait invité à assister aux combats comme ça ils en profiteraient pour discuter des termes d'un éventuel contrat. Il avait également invité Hegrar Vazonn, un ingénieur qui pourrait bien être le chef de chantier qu'il cherchait pour diriger les travaux de son canal maritime.
En parallèle, Zaïn avait invité Bradrexi Lozet, un maitre-mercenaire qui dirigeait une compagnie de guerriers à louer. Or, Zaïn avait quelques soucis en ce moment et il aurait bien besoin d'avoir des hommes armés sous la mains pour aller régler ces problèmes. Il était certe lui-même un guerrier, mais il avait bien trop de tâches à accomplir pour se permettre d'aller apprendre le respect à quelques esclavagistes, racistes et concurrents qui cherchaient à lui mettre des bâtons dans les roues. Il avait donc invité ce certain Bradrexi Lozet à cette soirée de duels, il en profiterai pour discuter des tarifs de la compagnie mercenaire. Il n'avait d'ailleurs appris que récemment que Bradrexi Lozet était une femme, ce qui était rare chez les guerriers-mercenaires, mais pas tant que ça au Reike. Il y avait de très nombreuses femmes mercenaires au sein de la nation belliciste.Enfin, pour divertir ces hommes et femmes d'importance variable, il avait organisé une série de duels entre différents pugilistes et gladiateurs entrainés. Bien évidemment, l'arène de Zaïn se targuait de ne plus faire usage des esclaves, ce qui attirait les regards, sachant que les gladiateurs étaient des professionnels qui maitrisaient de nombreuses techniques de combat, ce qui rendait les duels d'autant plus excitants et donnait une touche artistiques à une pratique pourtant prosaïque en apparence.
L'arène se divisait de la sorte : la rotonde de gradins était faite de deux sections de huit rangées de gradins sur la quasi-totalité du cercle qu'elle formait. C'était là que se plaçaient tous les parieurs et spectateurs venus assister à l'évènement, encourageant leur champions ou invectivant son adversaire. Certaines bagarres pouvaient éclater même dans les gradins, entre deux parieurs qui n'étaient pas en accord, ce qui pouvait être particulièrement violent parfois quand on savait que les armes n'étaient pas interdites dans l'arène et que c'était un droit fondamental pour une reikois de porter son arme sur lui. De plus, les duels improvisés entre citoyens pour régler leurs différents étaient très courants, ce qui incluait des différents sur un combat de pugiliste, entre autre. Donc, il arrivait souvent que des spectateurs commencent à se foutre violemment sur la gueule pendant les représentations.
C'était pourquoi Zaïn avait engagé quelques escogriffes pour assurer la sécurité, disposés au dessus des gradins, ces hommes armés de gourdins étaient là pour séparer ceux qui pouvaient être amenés à se battre dans les gradins. C'était également pourquoi il avait aussi des gardes à l'entrée, pour éviter qu'un lieu dédié au spectacle de la violence ne devienne totalement désorganisé, il ne fallait pas abuser non plus.
Enfin, un balcon surélevé permettait sur surplomber l'action et les gradins, c'était précisément là que le directeur de l'arène assistait aux combats avec ses invités et ses proches. Tel l'empereur qui avait ses gradins privés dans la Grande Arène, Zaïn avait son balcon protégé de rembardes. De là ils pouvaient assister aux duels confortablement installés dans des fauteuils sans avoir à se mêler au reste du public, ainsi ils étaient également tranquilles pour discuter affaire dans les entractes.En parlant d'invités de marque, en dehors des trois autres cités tantôt, chez qui il avait des intérêts, Zaïn avait invité le très talentueux Nefih, un troubadour rencontré à midi. Subjugué par son art, l'hybride lui avait tout de suite demandé s'il pouvait faire une représentation à l'entracte. De la sorte, il comptait bien prouver aux citoyens d'Ikusa sui seraient présent que l'art pouvait facilement être tout aussi - voir plus - impressionnant que les combats à main nue qu'ils appréciaient tant. Tout naturellement, il avait invité sa bien-aimée, bien qu'il ne savait pas encore si elle pourrait venir, il espérait qu'elle soit présente, juste pour passer du temps avec elle.
Tant qu'à son elfe comptable, Golan, il ne serait pas présent sur le balcon durant les duels car il sera surchargé de travail. En effet, le comptable de l'arène était celui qui dirigeait les paris et les côtes, il devra donc se charger d'encaisser les gains des paris et délivrer les récompenses tout en calculant en temps réel les côtes. C'était un travail titanesque auquel Zaïn n'avait aucun plaisir, mais Golan adorait les calculs mentaux et les flux d'argent, et il serait secondé de plusieurs assistants pour assurer le bon déroulement des paris. Car c'étaient bel et bien les paris qui faisaient la plus grosse part du chiffre d'affaire de la soirée, il fallait donc que ce soit un travail bien rôdé. De plus, Golan devait transmettre les côtes de combats en avance à Zaïn pour qu'il puisse les donner à Rettesech vir Ginne, comme cela il pourrait miser sur le combattants qui avait le plus de chances, entre autres.
Quant à son second, Stefan Kennen, l'un de ses amis, il ne serait pas non plus sur la balcon. Car c'était Stefan qui se chargeait de la préparation des duellistes dans les bas-fonds de l'arène et dirigeait aussi la sécurité de l'évènement. Zaïn avait donc Golan en tant que chef comptable et Stefan comme chef régisseur et chef de la sécurité. De la sorte, le patron pouvait être tranquille pendant les combats et se dédier pleinement à ses invités tout en assistant au spectacle.Enfin, stoppons notre prolégomène là, un discours important pour décrire à nos lecteurs le fonctionnement et le déroulement d'une soirée de combats dans une arène de pugilat. Ainsi, nous pouvons nous en retourner à l'instant présent, soit une trentaine de minute avant l'ouverture des portes de l'arène du quartier marchand d'Ikusa, dans le bureau du patron de celle-ci. Ce dernier venait de terminer une discussion avec l'elfe comptable, le laissant retourner à ses préparatifs. Zaïn lui ouvrit alors la porte, laissant Golan passer, ce qui permit à l'hybride de remarquer dans l'encadrement de la porte l'élémentaire de vapeur qu'il attendait.
- Eh Nefih, bienvenue ! Ça me fait plaisir que tu ai pu venir. Je t'en prie, entrez, tous les deux. Je vois qu'Akyl joue du tambour, c'est excellent, cela plaira à l'assemblée, je n'en doute pas. Il sourit. J'imagine que tu as eu un peu de temps pour visiter la capitale, à moins que tu ai pris ce temps pour répéter ? Sur ces mots, il referma la porte du petit bureau.
Il écouta avec attention la réponse de Nefih et en fut fort satisfait. Il avait tout de suite accroché avec l'élémentaire qui s'était montré très courtois et fort cultivé, en plus d'afficher un ostensible talent à la musique et au chant. Mais il ne put ajouter quoique ce soit après la réponse de Nefih, la porte qu'il avait fermé s'ouvrit à la volée, affichant dans son encadrement un escogriffe aux larges épaules, au crâne chauve et à la moustache bien taillée. C'était Marco, l'un des gardes assurant la sécurité à la porte de l'arène. Il paraissait paniqué, ce qui ne lui ressemblait pas.
- Marco :
- Patron ! On a un problème, y'a eu un lâcher de porcs, ils sont en train de saccager l'arène ! On a rien pu faire, il sont trop nombreux ! Cria-t-il.
- Comment ça ? Par les étoiles ! Pesta le patron.
Sans plus attendre, il sauta jusqu'à la porte, comptant bien virer tous ces porcs de son arène avant qu'ils ne retournent tout le sable et de chient partout, avant d'aller corriger copieusement l'éleveur qui les a lâché. S'apprêtant à sauter dans les escaliers sous l'empressement, il se stoppa net dans sa course, une ombre se plaçant sur sa route. Il s'arrêta à temps pour ne pas rentrer dans Kilanna, la petite hybride-ombragon dont il s'était épris. Zaïn vit immédiatement à son petit sourire qu'il y avait anguille sous roche, il fit glisser son regard vers Marco, affublé d'un sourire contrit. Il compris alors qu'il avait été roulé. Elle se moqua de lui avant de remonter vers le bureau. Zaïn adressa un regard foudroyant à Marco, l'incitant à retourner immédiatement à son poste.
- Bien joué à toi en tout cas ! Marco cachait bien ses talents d'acteur, j'ai bien cru à ce qu'il m'a dit, comme quoi l'arène était remplie de procs. Finalement je suis soulagé que ce n'était qu'une entourloupe. Encore bravo ! Mais sache que je m'en souviendrai. Il lui adressa un clin d'œil et un sourire malicieux.
Une fois de retour dans le bureau, là où il avait planté les deux musiciens, Kilanna apprivoisa l'environnement en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Elle remarqua alors la présence d'Akyl et de Nefih, les saluant prestement. Zaïn, en tant qu'hôte, entreprit les présentations.
- Voici Akyl et Nefih, deux musiciens qui feront une représentation à couper le souffle à l'entracte. Messieurs, permettez que je vous présente Kilanna, rien de moins que mon âme sœur. Pour répondre aux questionnements de cette dernière, il enchaina. Nous allons assister à deux duels consécutifs, ensuite il y aura le concert délivré par mes chers invités, et ensuite une série de trois autres duels entre les guerriers qui viennent se battre pour se faire un peu d'argent devant mon public. Il afficha un large sourie, persuadé que tout cela se passerai bien, comme d'habitude.
Il espérait également que les combats et le spectacle de Nefih plairait à la dulcinée et à ses invités. Une bonne soirée s'annonçait.
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- Akyl:
Enchanté tout pareil m'sieur Zaïn. Glissas Akyl sur les pas de Nefih lorsqu'ils furent conviés à entrer au sein du bureau.
La pièce était assez simpliste, rustique en réalité ce qui convenait parfaitement à l'image de son propriétaire, tout y était ordonné et point de superflu ne s'y trouver, ce qui dénotait avec bien d'autres riches marchands ou propriétaires, avares de dévoiler leurs richesses par quelques œuvres placées sans subtilité. Tu y fis quelques pas, laissant place à ton confrère musicien ainsi qu'à sieur Zaïn le luxe de rentrer, observant avec enthousiasme les lieux, désireux d'en connaître plus sur cette étrange personnalité qu'était le Goliath. Avec douceur, tu déposas tes instruments dans un coin de la pièce à même le sol de granit. Il aurait été bien malvenu de ma part de ne point me présenter en cette soirée, il me tarde déjà de découvrir le décor de votre arène ainsi que le talent de vos pugilistes. Un bref soupir t'échappa. Malheureusement, je n'eus guère le temps de visiter les délices architecturaux de cette magnifique cité, la préparation monopolisa ce trop bref laps de temps. Néanmoins, assurez-vous que je réparerais ce tort dès l'aube de demain.
Et bien que tu ne le précisais pas dans la foulée, tu envisageais parfaitement de l'inviter à te guider au sein de ces rues charmantes, pouvant par la même occasion te conter quelques histoires de la capitale que seul un habitant pouvait connaître. Mais tu gardais cette proposition pour plus tard, lorsque la nuit serait davantage avancée et que ses futurs projets, tu connaîtrais, loin de toi l'envie que sieur Tevon-Duncan accepte en ayant d'abord à revoir son planning.
Votre échange fut vite interrompu par l'arrivé inattendu d'un garde des lieux, affirmant que des bêtes saccageaient sans vergogne la propreté de l'arène. Un léger sourire se dessina dans tes pensées, sans s'afficher pour autant sur ton visage figé dans la bienveillance. Il t'aurait été bien malpoli que de te moquer d'une situation aussi délicate en pareille heure, quelques dizaines de minutes avant que la fête ne débute. Tu pris d'ailleurs un air grave voyant sieur Zaïn commençait à fulminer, partant sur le pied de guerre, le garde sur ses talons.
Eh, ça promet tout ça. Dommage qu'on puisse rien voir d'ici ça m'aurait bien fait rire de l'voir courir après les bestiaux.
Si vous le dites . . .
Allez fait pas la tête, on s'amuse comme on peut.
Tu n'y répondis rien, te perdant dans l'étagère qui ornait l'un des murs, là où une multitude d'ouvrages se trouvaient. Tu t'en approchas pour en lire les dos, y découvrant non point des romans narrant quelques histoires fantasques, mais ce qui semblait davantage être des registres, des lexiques martiaux ou encore quelques index marins. L'un prétendait même contenir les cartes des réseaux maritimes les plus efficaces. Délicatement, tes doigts commencèrent à survoler ces couvertures fatiguées par l'usage des années, retenant une soudaine curiosité qui te poussait à en décrocher un pour le dévorer. Mais tu n'en avais guère le temps, pas plus qu'une quelconque autorisation à t'aventurer dans des affaires qui n'étaient guère les tiennes.
Derrière leurs départs, la porte était resté grande ouverte aussi, entendis-tu le visionnaire avoir un léger rire jaune, accompagné d'un autre purement féminin. Aussi délaissas-tu cette bibliothèque présentant les multiples intérêts de ton hôte qui revenait au sein même de son bureau en compagnie de celle qu'il présenta en tant que sa cher et tendre. À l'égard de cette gente dame, tu t'élanças dans une courbette de politesse tandis que l'ode de ton nom et de tes talents se faisait. Tu laissas un instant au Goliath de finir de présenter la soirée, puis, avec beaucoup d'humilité, tu pris à ton tour la parole. Il est bien trop d'honneur que vous me faites sieur Tevon-Duncan. Enchanté de vous rencontrer dame Kilanna. Si vous me permettez cette audace, j'oserai affirmer que vous êtes dame de grande beauté.
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Des porcs ? Elle éclata de rire. Eh bien ! Visiblement, elle avait bien choisi son allié. Il avait réussi à trouver quelque chose d'ennuyant, sans pour autant être trop dangereux, et sans risquer qu'on vende la mêche avant son arrivée. Néanmoins, l'imae de l'arène emplie de ces animaux avait du mal à quitter son esprit, maintenant la lueur amusée dans son regard.
À la "menace" muette qu'il lui adressa, elle rétorqua, prête à relever le défi :
- Chiche ! C'est quand tu veux !
Puis ils rejoignirent rapidement le bureau, où les invités attendaient visiblement depuis un temps suffisamment long pour se permettre d'y mettre un terme. Là, elle eut droit à l'énoncé du programme de l'après-midi, immédiatement suivi des excuses du dénommé Nefih. Lequel la mit dans une situation inconfortable de part toutes ces courbettes et politesses dont elle n'avait pas l'habitude. Détournant le regard, ne sachant pas vraiment comment réagir, elle se contenta de murmurer :
- S'il vous plaît... Pas de ça avec moi.
Elle n'était pas noble, et n'aspirait pas le moins du monde à être traitée comme l'une d'elles. Alors, cet homme ferait mieux de changer d'attitude au plus vite. Autrement... Eh bien, c'était un ami de Zaïn, elle ne lui ferait donc rien subir, mais c'était elle qui risquait de ne pas le supporter. Enfin ! Ces considérations n'avaient plus lieu d'être alors qu'elle prenait place aux côtés des invités, là où était sa place.
Elle hésita un peu, son regard passant de l'un à l'autre des occupants de la pièce, avant de se braquer sur Zaïn. N'avait-il pas de derniers préparatifs à effectuer ? Ou se contentait-il de les déléguer ? La même question pouvait d'ailleurs se poser également aux musiciens. Après tout, eux aussi se produiraient sur scène... Au théâtre, il fallait toujours vérifier des détails, même deux minutes avant le lever du rideau. N'était-ce pas le cas dans cette situation précise ? Elle se rendait compte qu'elle n'y connaissait finalement absolument rien.
À la "menace" muette qu'il lui adressa, elle rétorqua, prête à relever le défi :
- Chiche ! C'est quand tu veux !
Puis ils rejoignirent rapidement le bureau, où les invités attendaient visiblement depuis un temps suffisamment long pour se permettre d'y mettre un terme. Là, elle eut droit à l'énoncé du programme de l'après-midi, immédiatement suivi des excuses du dénommé Nefih. Lequel la mit dans une situation inconfortable de part toutes ces courbettes et politesses dont elle n'avait pas l'habitude. Détournant le regard, ne sachant pas vraiment comment réagir, elle se contenta de murmurer :
- S'il vous plaît... Pas de ça avec moi.
Elle n'était pas noble, et n'aspirait pas le moins du monde à être traitée comme l'une d'elles. Alors, cet homme ferait mieux de changer d'attitude au plus vite. Autrement... Eh bien, c'était un ami de Zaïn, elle ne lui ferait donc rien subir, mais c'était elle qui risquait de ne pas le supporter. Enfin ! Ces considérations n'avaient plus lieu d'être alors qu'elle prenait place aux côtés des invités, là où était sa place.
Elle hésita un peu, son regard passant de l'un à l'autre des occupants de la pièce, avant de se braquer sur Zaïn. N'avait-il pas de derniers préparatifs à effectuer ? Ou se contentait-il de les déléguer ? La même question pouvait d'ailleurs se poser également aux musiciens. Après tout, eux aussi se produiraient sur scène... Au théâtre, il fallait toujours vérifier des détails, même deux minutes avant le lever du rideau. N'était-ce pas le cas dans cette situation précise ? Elle se rendait compte qu'elle n'y connaissait finalement absolument rien.
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Konrad Lightborn
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- Arène du quartier marchand, Ikusa -
- Le soir -Le bruit dans le hall qu'ils devinèrent à travers la porte signifia que les portes avaient été ouvertes et que l'arène accueillait les spectateurs qui pouvaient à présent prendre place dans les multiples gradins. Le patron de l'arène se devait de prendre place sur le grand balcon afin de préparer le discours d'ouverture de la soirée, mais également pour mettre ses invités à l'aise au moyens de boissons et de mignardises. Golan se chargeait de l'accueil à l'entrée de tous les spectateurs et de la prise des premiers paris tandis que Stefan était dans les sous-sols à superviser la préparation des gladiateurs, gérant le programme, c'était vers lui que Zaïn aller rediriger les troubadours. En effet, il déléguait. C'était là tout le principe d'être le patron.
- Messieurs les troubadours, vous passez d'ici trente à quarante-cinq minutes, si vous désirez vous préparer, je vous invite à aller mander Stefan Kennen dans les coulisses, vous avez justes à descendre les escaliers et prendre la première porte à droite. J'ai hâte d'assister à votre représentation, ce sera le point culminant de la soirée ! Signifia-t-il à Nefih et Akyl.Les musiciens le saluèrent avec déférence avant de suivre le chemin indiqué, quant à Kilanna et Zaïn, ils passèrent une porte adjacente au bureau pour arriver sur un grand balcon surélevé donnant sur l'arène, de long fauteuils permettaient de se détendre aux côtés de petites tables supportant des carafes de boissons et des plateaux de fruits et de mignardises. D'immenses gonfalons rouge et gris pendaient tout autour de l'hémicycle, surplombant les gradins qui commençaient à se remplir. Le patron pivota vers Kila pour lui parler, mais il n'en eut pas le temps, la seconde porte donnant sur le balcon s'ouvrit, découvrant dans l'encadrement de la porte Rettesech vir Ginne, un gobelin richement vêtu, Drodorilm de Nissas, un homme tout aussi richement vêtu, et Bradrexi Lozet, une femme portant une tenue noir juste-au-corps.
- Messires Ginne, Nissas et Madame Lozet, vous avez le chic d'arriver en même temps, et pile à l'heure qui plus est !
- Ferme ton clapet vil renard, et présente nous plutôt la charmante demoiselle que voici. Coupa rudement le gobelin.
- Messire Nissas, Madame Lozet, voici la charmante Rettesech vir Ginne, la capitaine du port d'Ikusa qui... Commença-t-il, un sourie en coin.
- Ah ah très drôle, j'ai compris le message, Zaïn, excuse-moi dont. Répliqua le gobelin avec non-chalence.
- C'est de bonne guerre, Rettesech. Voici Kilanna Launi, garde personnelle du Coeur et ma conjointe.
- Enchanté, monsieur, madame. Fit le marchand, inclinant la tête à leur attention, les mains croisées dans le dos.
- Je ne vous savais pas hybride. Lâcha la mercenaire.
- Cela pose-t-il le moindre soucis ?
- Aucun. Mais vous n'êtes donc pas mariés ?
- Non, cela pose-t-il également soucis ?
- Non plus. Tant que vous respectez les règles afférentes à celui-ci.
- Tout naturellement, Madame Lozet.
- Appelez-moi donc Bradexi. Elle esquissa un bref sourire, coupant avec le début glacial de cette discussion.
Se tournant vers Kilanna, il termina les présentations.
- Voici mon ami Rettesech vir Ginne, capitaine du port d'Ikusa, Drodorilm de Nissas, noble marchand de son état, et Bradexi Lozet, maitre-mercenaire pour sa part. Il lui adressa un immense sourire pour la mettre en confiance.
Si Bradexi Lozet s'était montrée froide, c'était parce qu'on l'avait prévenu qu'elle était très attachée aux traditions et préférait traiter avec les humains qu'avec les autres races, mais sans être raciste, simplement préférentielle. Tant qu'à Resttesech vir Ginne, il était constamment désagréable, c'était dans sa nature. Il était comme ça.
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Elle resta silencieuse pendant qu'il congédiait les musiciens. Le moment était donc presque venu... Elle le suivit lorsqu'il prit la direction opposée en l'invitant à en faire autant. Et resta bouche bée face au spectacle qui s'offrit à elle. Ils avaient donc des places de choix... Elle s'approcha de la rembarde pour observer l'arène depuis ce point de vue si particulier. C'était... Etrange. Elle n'était jamais entrée dans une arène, mais pouvait aisément comparer ce balcon à celui des théâtres. Ils étaient réservés aux spectateurs les plus riches, ou privilégiés. Ce qui semblait être également le cas dans cet établissement. Mais... Elle doutait qu'il s'agisse là de la meilleure place. Après tout, ils dominaient, certes, mais elle soupçonnait ce balcon d'être plutôt aménagé pour que ses occupants puissent se montrer plutôt que de véritablement profiter du spectacle.
Elle se retourna, prête à livrer son analyse à son compagnon, qui, elle le savait, en profiterait probablement pour lui donner sa propre opinion à ce sujet. Mais elle fut interrompue par une conversation... Qui semblait déjà avoir débuté. D'où venaient ces gens ? Depuis combien de temps discutaient-ils ? Avait-elle raté quelque chose d'important ? Néanmoins, rien ne l'empêchait de leur accorder son attention à partir de ce moment. Et ce qu'elle entendit lui aurait hérissé le poil si elle en avait. Qu'insinuait cette femme sur les hybrides ? Néanmoins, Zaïn ne semblait pas lui en tenir rigueur. Et il était plus extrême qu'elle en ce qui concernait la cause des hybrides... Alors, cette femme devait simplement avoir été maladroite dans sa formulation.
Elle lui rendit donc son sourire poli, avant de se tourner vers les hommes lorsqu'ils lui furent présentés.
- Enchantée.
Puis elle reporta son attention sur le maître des lieux :
- Alors, Monsieur l'organisateur... Si j'ai bien compris, ce seront nos voisins pour ce soir ?
Qu'on lui réponde ou non, elle reviendrait prendre sagement la place qui lui avait été attribuée, ne sachant pas vraiment comment réagir en présence de telles personnalités... Et sans savoir non plus si elle allait aimer le spectacle. Mais pour rien au monde elle ne leur montrerait d'attitude négative. Quoi qu'il en soit, elle retenait la mention de mariage qui avait été faite et nota dans un coin de sa tête de demander à Zaïn ce qu'il en pensait. Mais plus tard. Lorsqu'ils seraient seuls.
Elle se retourna, prête à livrer son analyse à son compagnon, qui, elle le savait, en profiterait probablement pour lui donner sa propre opinion à ce sujet. Mais elle fut interrompue par une conversation... Qui semblait déjà avoir débuté. D'où venaient ces gens ? Depuis combien de temps discutaient-ils ? Avait-elle raté quelque chose d'important ? Néanmoins, rien ne l'empêchait de leur accorder son attention à partir de ce moment. Et ce qu'elle entendit lui aurait hérissé le poil si elle en avait. Qu'insinuait cette femme sur les hybrides ? Néanmoins, Zaïn ne semblait pas lui en tenir rigueur. Et il était plus extrême qu'elle en ce qui concernait la cause des hybrides... Alors, cette femme devait simplement avoir été maladroite dans sa formulation.
Elle lui rendit donc son sourire poli, avant de se tourner vers les hommes lorsqu'ils lui furent présentés.
- Enchantée.
Puis elle reporta son attention sur le maître des lieux :
- Alors, Monsieur l'organisateur... Si j'ai bien compris, ce seront nos voisins pour ce soir ?
Qu'on lui réponde ou non, elle reviendrait prendre sagement la place qui lui avait été attribuée, ne sachant pas vraiment comment réagir en présence de telles personnalités... Et sans savoir non plus si elle allait aimer le spectacle. Mais pour rien au monde elle ne leur montrerait d'attitude négative. Quoi qu'il en soit, elle retenait la mention de mariage qui avait été faite et nota dans un coin de sa tête de demander à Zaïn ce qu'il en pensait. Mais plus tard. Lorsqu'ils seraient seuls.
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Konrad Lightborn
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- Arène du quartier marchand, Ikusa -
- Le soir -
- Oui, je vais avoir à parler avec chacun d'entre-eux, même si je me passerai bien de Rettesech. Avouta-t-il à demi-voix.
- Qu'est-ce donc là ! Des messes basses ? Et il commence quand ce combat ? S'indigna le gobelin, grimpant sur son tabouret pour voir l'arène.
- De manière imminente.Les gradins étaient maintenant plein. Zaïn porta son regard sur la gauche, observant l'entrée de l'arène où l'elfe bookmaker inclina la tête à sa vue. Les paris étaient pris et les spectateurs en place. L'hybride fit glisser son regard sur sa droite, en bas, derrière des grilles, Stefan leva un pouce en l'air. Les premiers gladiateurs étaient prêts. L'évènement du soir allait pouvoir commencer sous peu, Zaïn se devant d'annoncer le début des combats de sa voix de stentor.
- Mesdames, messires ! Bienvenue à vous pour cette soirée de combat ! Si vous êtes là pour voir des coups de poings démettre des mâchoires et des coups de pied briser des tibias, vous êtes au bon endroit ! Sans plus tarder, débutons par un duel entre Tybor le Rouge, armé d'une masse d'arme, et celui que l'on appelle le Tigre, armé de ses seuls poings ! Que le sort vous soit favorable ! conclut-il sous un tonnerre d'applaudissements.
Deux grilles de part et d'autre de l'arène s'ouvrirent, découvrant un immense gaillard faisant cogner une masse d'arme entre ses mains, et de l'autre un nain aux poings serrés. C'était très promettant, au point que Rettesech vir Ginne sautilla d'excitation sur son tabouret.
- Le grand va se faire éclater les bijoux de famille ! Une pièce d'or que c'est le nain qui l'emporte ! Le gobelin, afficionado des paris, jeta une pièce dorée dans la coupelle près de son tabouret. Bradexi se joignit au jeu.
- Pari tenu, je pari sur Le Rouge, il va le planter quatre pieds sous le sol à ce nain. Elle jeta une pièce dans la coupe.
- Vous ne pariez pas Messire Drodorilm ? Demanda-t-il au riche marchand.
- Très peu pour moi. Mais vous ne pariez pas non plus Messire Tevon-Duncan ? Répliqua De Nissas.
- Je connais déjà l'issue du combat, se serait tricher. Zaïn esquissa un sourire.
- Ce qui signifie que les combats son truqués ? S'indigna le noble.
- Pas le moins du monde ! Seulement, je sais reconnaitre un gagnant du premier coup d'œil.
Comme pour accompagner ses dires, des cris de fureurs retentirent dans l'arène, alors que l'humain portait le premier coup, faisant valser sa masse d'arme pour balayer le nain. Ce dernier esquiva d'un bond en arrière, surprenamment agile pour sa carrure. Profitant de son momentum, il se jeta en direction de son adversaire et lui assena un coup de pied dans le tibia, ce qui força Tybor à tomber à genoux et sans tarder, le nain asséna un coup descendant sur le nez du Rouge, le brisant sur le coup. L'humain se jeta en arrière, le nez coulant à flot d'hémoglobine. Le nain ne se fit pas prier et cogna son adversaire à la tempe d'un crocher bien placé. Tybor tomba à la renverse, inconscient.
Le nain fut alors acclamé, levant les bras au dessus de sa tête, non sans sourire. Il n'avait encaissé aucune attaque et avait défait son adversaire en moins de vingt secondes. Par chance c'était le premier combat de la soirée, donc le public acceptait un duel si court, mais il ne fallait pas que tous les autres soient si expéditifs, les gens voulaient du spectacle. Rettesech, quant à lui, se fichait du spectacle, il n'était là que pour l'argent. Le gobelin se lécha les lèvres en récoltant les deux pièces d'or de la coupelle. Bradexi Lozet ne pipa mot.
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Ils devraient donc s'entretenir. Mas quand ? Les combats commençaient... Et serait-elle conviée à la discussion ? Probablement pas.
Néanmoins, elle fut très intéressée par les paris. Pour cette première manche, elle n'y prit pas part, observant plutôt comment les choses se passaient. Mais elle participerait à la prochaine manche. Le but n'était pas pour elle de gagner de l'argent, simplement de profiter de la soirée selon les conventions. Les combats en eux-mêmes ne l'intéressaient pas tant que cela. Voilà pourquoi elle cerchait un autre moyen de s'amuser. Et puis...
Elle n'était pas venue pour le spectacle, mais pour passer du temps avec son renard. Elle le rejoinit donc, absolument pas dérangée par la présence de leurs voisins de loe. Après tout, leur relation leur avait été présentée, et elle défiait quiconque de vouloir leur imposer de se cacher. Elle ne faisait de mal à personne en revenant s'installer près de lui.
- Est-ce que tous les combats d'arène sont aussi rapides ? Et... C'est sanglant, j'espère que cet humain pourra être soigné...
Elle ne laissait transparaître aucun indice sur ce qu'elle pensait de cette pratique. Simplement, elle se souciait des participants.
Néanmoins, elle fut très intéressée par les paris. Pour cette première manche, elle n'y prit pas part, observant plutôt comment les choses se passaient. Mais elle participerait à la prochaine manche. Le but n'était pas pour elle de gagner de l'argent, simplement de profiter de la soirée selon les conventions. Les combats en eux-mêmes ne l'intéressaient pas tant que cela. Voilà pourquoi elle cerchait un autre moyen de s'amuser. Et puis...
Elle n'était pas venue pour le spectacle, mais pour passer du temps avec son renard. Elle le rejoinit donc, absolument pas dérangée par la présence de leurs voisins de loe. Après tout, leur relation leur avait été présentée, et elle défiait quiconque de vouloir leur imposer de se cacher. Elle ne faisait de mal à personne en revenant s'installer près de lui.
- Est-ce que tous les combats d'arène sont aussi rapides ? Et... C'est sanglant, j'espère que cet humain pourra être soigné...
Elle ne laissait transparaître aucun indice sur ce qu'elle pensait de cette pratique. Simplement, elle se souciait des participants.
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Konrad Lightborn
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- Arène du quartier marchand, Ikusa -
- Le soir -
- Non, ce premier était qu'une mise en bouche, il était rapide pour donner le ton, les prochains seront plus spectaculaires. Répondit-il à Kilanna. Et ne t'en fait pas pour eux, nous avons un très bon médecin ici, il sera remis sur pied très vite. La rassura-t-il.En effet, il utilisait ce genre de soirées pour inviter des personnes avec qui il voulait traiter, il ne conviait pas seulement ses amis - comme Rettesech - à le rejoindre sur la balcon, mais surtout des inconnus avec qui il voulait tisser des liens. Quoi de mieux que d'allier ses deux professions ? Il élargissait ses contacts pour son commerce et en parallèle il animait les duels de son arène. De fait, il devait s'entretenir en premier lieu avec Drodorilm de Nissas, voyant qu'il ne pariait pas, Zaïn compris que le noble marchand n'était pas tellement emballé par les duels, surtout qu'il avait bien assez pour se permettre de parier quelques pièces. Le fait qu'il ne se prêtait pas au jeu prouvait son désintérêt. Zaïn se devait donc de lui faire la discussion pour captiver son attention.
- Je ne me suis jamais rendu à Nissas, m'as-t-on dit qu'il y faisait froid et que le paysage n'était guère plaisant là-bas, est-ce donc vrai ?
Rettesech vir Ginne, ayant écouté ce début de conversation, écarquilla les yeux, si Zaïn voulait conclure avec De Nissas, il s'y prenait très mal... Critiquer son fief était clairement pas l'une des meilleures manœuvres, le gobelin sachant qu'il valait mieux user de flagorneries savantes pour mieux plaire à l'autre. Mais Zaïn avait assez d'assurance pour montrer qu'il avait bien préparé sa discussion avec Drodorilm de Nissas. Il avait vu juste, si un noble dans son genre quittait son fief pour se rendre à la capitale, c'était forcément car son chez-lui ne lui manquait pas.
- Oh ne m'en parlez pas ! De Nissas leva les yeux au ciel. Nissas est tout bonnement lugubre, un patelin au bord d'une mer gelée la moitié de l'année et coincé au pied d'une chaine de montagnes inhospitalières. Mais que voulez-vous, je suis né là-bas, j'ai mes mines et mes raffineries à Nissas et je suis obligé de composer avec. La vie à Ikusa est bien plus plaisante, les palais de la capitale me changent de mon chateau glacial, et les femmes d'ici me permettent d'oublier un peu la mégère que je me coltine là-bas. La femme que j'y ai épousé ne porte que d'horribles cotardies grisâtres, aussi sombres que son regard... Brrrr j'en ai des frissons rien que d'y penser. Enfin, n'allez pas à Nissas, voyez comme même son seigneur rechigne à y vivre !
- Je n'avais point envisagé d'aller faire bombance là-bas dans tous les cas, la ripaille étant bien plus agréable à Ikusa, vous en conviendrez. Le seigneur acquiesça d'un hochement du menton. Mais mes navires pourraient être amenés à s'y rendre en période estivale. Hop, première bille envoyée.
- C'est vrai que vous êtes également armateur... Ah ! Mais voilà, je vois clair à présent. Je m'étonnais du pourquoi un propriétaire d'arène me conviais à un combat dans son établissement. Vous êtes donc plus brillant que je ne le pensais, messire Tevon-Duncan...
- Zaïn, appelez-mois Zaïn, je vous en prie. Sourire habile.
- Vous savez donc que j'ai mis la main sur un nouveau filon de cuivre dans mes montagnes. Vous savez aussi que je n'ai toujours pas d'armateur pour envoyer mon cuivre à la capitale. Vous savez également que l'été approche et que la callote glaciaire laissera place aux navires marchands. Vous voudriez donc que les votre servent à mon commerce ? Drodorilm était aussi vif d'esprit que son interlocuteur.
- Si vous êtes pour, nous conclurons cela dès demain, vous viendrez à mon comptoir... ou mieux : je me déplacerai dans votre palais d'hiver dans les hauteurs et j'apporterai un bon vin de Kyouji que j'ai toujours dans ma cave. Conclu ? Le seigneur ne se fit pas prier pour serrer la main tendue de l'hybride. On ne refusait jamais un vin de Kyouji.
- Hé le renard, cesse tes billevesées ! Amène toi donc, le second duel va commencer ! Tanca le gobelin richement vêtu.
- Deux pièces d'argent sur l'elfe. Bradexi lança les paris du balcon en jetant sa mise dans la coupelle dorée.
En bas, deux combattants se faisaient face, d'un côté on avait un elfe vêtu d'une simple brigantine verte et d'une cervelière surmontée de cornes en acier et armé d'un coutelât, tandis que son opposant était un grand chevalier portant des plaques de plate de tous les côtés, couronné d'un armet à la dernière mode. On distinguait un épais haubert sous son armure complète. Il était armé d'une rondache dans une main et d'une bardiche dans l'autre.
- Pari tenu ! Le chevalier est trop bien protégé. L'écureuil va se faire découper comme un cervelas ! Le gobelin jeta deux pièces d'argent dans la coupelle.
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Thème musical de Konrad
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Elle hocha la tête. Si tout le monde finissait par être soigné, elle n'avait plus le droit de râler. Puis Zaïn ne perdit pas de temps à lancer les négociations. Comme aniticipé, elle n'y prit pas part, mais n'en manqua pas une miette et ne put dissimuler sa fierté lorsque la discussion tourna à l'avantage de l'armateur. Décidemment, il savait mener ses affaires. Son homme était influent dans son domaine... Elle était fière de lui et prête à le soutenir sans condition dès qu'il en aurait besoin.
Puis les paris reprirent. Cette fois, Kilanna s'approcha. Elle prit son temps, étudiant les bélligérants... Avant de se souvenir que c'était le plus faible en apparence qui avait gagné le combat précédent. Alors, elle s'approcha de la coupelle. Le prix était deux pièces d'argent ? Très bien, elle y ajouta les siennes.
- Je vote pour l'elfe aussi.
Puis elle reprit sa place. Si elle avait bien compris, à présent, il ne restait plus qu'à observer comment le tout se déroulerait en attendant la fin. Elle en profita pour s'installer près de son renard, dont elle saisit le bras tout en l'observant. Comment ça, c'était le combat qu'il fallait regarder ? Elle avait un spectacle bien plus intéressant sous les yeux....
Puis les paris reprirent. Cette fois, Kilanna s'approcha. Elle prit son temps, étudiant les bélligérants... Avant de se souvenir que c'était le plus faible en apparence qui avait gagné le combat précédent. Alors, elle s'approcha de la coupelle. Le prix était deux pièces d'argent ? Très bien, elle y ajouta les siennes.
- Je vote pour l'elfe aussi.
Puis elle reprit sa place. Si elle avait bien compris, à présent, il ne restait plus qu'à observer comment le tout se déroulerait en attendant la fin. Elle en profita pour s'installer près de son renard, dont elle saisit le bras tout en l'observant. Comment ça, c'était le combat qu'il fallait regarder ? Elle avait un spectacle bien plus intéressant sous les yeux....
Noble de La République
Konrad Lightborn
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- Arène du quartier marchand, Ikusa -
- Le soir -De prime abord Zaïn fut quelque peu étonné que Kila parie sur ce combat, se prenant au jeu avec l'exécrable Rettesech et la silencieuse Bradexi. Peut-être avait-elle envie de se joindre aux réjouissance, s'intégrer au groupe de parieurs, après tout là était toute l'essence de l'arène : le pari. Zaïn se demanda alors quel était le salaire annuel de sa conjointe, ils n'avaient jamais discutés de l'aspect pécunier de leurs professions respectives, mais il constata qu'elle pouvait se permettre de dépenser deux pièces d'argent pour un jeu tel que celui-ci, ce qui lui permis de deviner que Tagar était généreux, comme à son habitude.
En bas, le combat débuta, l'elfe bondit en direction du chevalier, la lame en arrière, avant de tenter un estoc juste au dessus du plastron de son adversaire, dans la fente en dessous du heaume. Mais la lame ripa sur le gorgerin du chevalier et ce dernier en profita pour cogner l'elfe au ventre à l'aide du manche en bois de sa bardiche. Il abaissa alors son arme pour fendre le crâne de son adversaire, mais l'elfe exerça une pirouette en arrière, reprenant son souffle et en profita pour mieux jauger le chevalier bardé de tout côté, cherchant une brèche à exploiter. Son regard se posa alors sur l'interstice entre la spalière et la cuirasse, juste sous l'épaule, sa lame pourrait surement se glisser dans cet interstice et éviter le haubert. Mais le chevalier, au travers de son armet perçu le regard de l'elfe et se positionna de biais, orientant son bouclier en avant et sa bardiche juste au dessus, l'utilisant comme une lance.
L'elfe exerça une feinte et le chevalier campa le sol de ses pieds, mais il le devança et l'elfe exerça un pas de côté et abattis sa lame sur le manche de sa bardiche qui se brisa en deux. Mais le chevalier l'envoya en arrière d'un coup de rondache, le temps de dégainer une petite hache d'arme fixé à sa ceinture, il fit quelques moulinets avec, s'avança prudemment de l'elfe. Même depuis les gradins on entendait le souffle du chevalier à travers son heaume, il allait fatiguer plus rapidement que son adversaire. Le chevalier en était conscient, c'était pourquoi il se contentait de garder sa position et de repousser les assauts de l'elfe, espérant avoir une ouverture pour une contre-attaque décisive.
L'elfe propulsa son pied contre le bouclier, mais le chevalier ne broncha pas, tout du moins pas avant que son adversaire n'utilise sa rondache comme d'un marche-pied et se retrouva au dessus du chevalier qui tomba à la renverse sous le poids de l'elfe. Il tenta de le fendre de sa hache d'arme mais l'elfe para le coup de sa lame et envoya la hache voler dans les airs, hors de la main du carapaçonné. L'elfe tenta de nouveau d'atteindre le cou de son adversaire en dessous de son heaume mais la lame rencontra le haubert de ce dernier qui en profita pour donner un coup de bouclier au crâne de l'homme aux oreilles pointues. Ce dernier tomba sur le côté.
Là où on aurait pu penser que le poids de l'acier et de la plate ferait du chevalier une tortue retournée sur le dos, il surpris le public en se redressant, passant au dessus de l'elfe, le coinçant sous son poids, l'écrasant au sol. Il avait renversé la situation avec habileté. L'elfe tenta de se protéger de son coutelât mais le chevalier saisi la lame d'une main, étant protégée de son gantelet. De sa main tenant le bouclier, il asséna un violent coup du coin de sa rondache sur le front de l'elfe. Il en donna un second, cette fois dans le menton, puis un troisième sur le nez, le fendant sur le coup. Lorsque l'elfe tomba dans les pommes, le chevalier se releva, jeta son bouclier et retira son armet, dévoilant une longue chevelure et un visage féminin ceint d'un regard éblouissant.
- La chevalière :
La foule partie d'un délire assourdissant, acclamant la victoire de la chevalière qui s'en retournait vers les coulisses.
- Impressionnant ! Commenta Drodorilm de Nissas.
- Diantre ! On m'aurai dit tout de suite que c'était une femme sous cette armure et j'aurai parié sur elle dès le départ ! Pesta Bradexi.
- Mais vous ne saviez pas, et moi je rafle vos mises pendant ce temps ! C'est le jeu ma pauvre Lucette ! Se moqua le gobelin qui remportait son second pari, faisant glisser les pièces de Bradexi et Kilanna dans sa poche.
- En duel, peu importe la configuration de celui-ci, les femmes auront toujours l'avantage sur l'homme, à condition bien sûr qu'elle ai été entrainé au combat. Une guerrière vaincra à coup sûr un guerrier. C'est ainsi.
- Vous parlez d'expérience, Bradexi ?
Elle le vrilla du regard, confirmant qu'elle avait perdu aucun combat contre des hommes.
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Une femme forte. Voilà ce qu'elle aimait voir. Une femme qui n'était pas victime de discrimination, et qui serait même capable de le faire regretter à quiconque voudrait bafouer ses droits. Même si elle avait perdu, elle en était fière. Elle aussi aurait parié sur elle si elle avait su qu'il s'agissait d'une femme, simplement pour la soutenir. Mais c'était le jeu. Elle ne parierait cependant probablement pas sur tous les combats de la soirée. Elle n'en avait pas vu beaucoup, mais s'ils duraient tous aussi longtemps que celui-là et que toute la soirée devait être remplie... Elle n'aurait pas les moyens de perdre à chaque fois. Et elle n'était pas assez imbue d'elle-même pour prétendre pouvoir gagner. Après tout, c'était sa première expérience en arène. Elle jeta un coup d'oeil à son compagnon.
- Evidemment, toi, tu le savais, non ? Après tout, c'est toi qui l'as embauchée...
Néanmoins, elle validait le fait qu'il ne donne aucun indice sur les adversaires. Ainsi, les paris pouvaient se faire parfaitement à l'aveugle, sans traitement de faveur. Et même sans parler de paris... Pour ceux que ça intéressait, les combats en étaient probablement bien plus palpitants, puisque jamais les spectateurs ne pouvaient savoir qui gagnerait... Quoi que.
- Je me demandais... Il doit bien y avoir des habitués, parmi les spectateurs, non ? Ils doivent savoir évaluer la valeur de chaque combattant, comme toi, non ? Alors... Est-ce qu'ils ne perdent pas leur intérêt, en sachant déjà comment ça va se terminer ? Toi, d'ailleurs, ça t'intéresse toujours ?
Quelle que soit la réponse à cette question, elle savait bien qu'il était obligé de rester. Après tout, c'était le patron, il était probablement vital pour cet établissement qu'il y soit présent à chaque représentation... Oups, session de combats. Mais était-ce une corvée pour lui ? Et même dans ce cas, le dirait-il devant ses invités ?
Hum... Alors, elle s'approcha jusqu'à le toucher et lui chuchota à l'oreille :
- Ou on peut en parler plus tard si tu préfères.
- Evidemment, toi, tu le savais, non ? Après tout, c'est toi qui l'as embauchée...
Néanmoins, elle validait le fait qu'il ne donne aucun indice sur les adversaires. Ainsi, les paris pouvaient se faire parfaitement à l'aveugle, sans traitement de faveur. Et même sans parler de paris... Pour ceux que ça intéressait, les combats en étaient probablement bien plus palpitants, puisque jamais les spectateurs ne pouvaient savoir qui gagnerait... Quoi que.
- Je me demandais... Il doit bien y avoir des habitués, parmi les spectateurs, non ? Ils doivent savoir évaluer la valeur de chaque combattant, comme toi, non ? Alors... Est-ce qu'ils ne perdent pas leur intérêt, en sachant déjà comment ça va se terminer ? Toi, d'ailleurs, ça t'intéresse toujours ?
Quelle que soit la réponse à cette question, elle savait bien qu'il était obligé de rester. Après tout, c'était le patron, il était probablement vital pour cet établissement qu'il y soit présent à chaque représentation... Oups, session de combats. Mais était-ce une corvée pour lui ? Et même dans ce cas, le dirait-il devant ses invités ?
Hum... Alors, elle s'approcha jusqu'à le toucher et lui chuchota à l'oreille :
- Ou on peut en parler plus tard si tu préfères.
Noble de La République
Konrad Lightborn
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- Arène du quartier marchand, Ikusa -
- Le soir -C'était un très beau combat, il n'y avait pas à dire, et la chevalière en armure se verrait rembourser les pièces endommagées et toucherait une part des gains de son combat, car il ne faisait aucun doute que l'elfe qu'elle avait vaincue avait sû attirer un certain nombre de paris sur lui durant la soirée. Le fait étant qu'il avait déjà combattu dans l'arène et avait remporté deux combats, ce qui avait fait grimper sa côte, les habitués connaissant sa valeur et avaient surement déduis la même chose que Kilanna et Bradexi en le voyant face à cet imposant tas de ferraille, que l'elfe gagnerait à l'agilité. De fait, la chevalière pouvait repartir la tête haute, et les poches pleines.
Il était cependant afférant de constater comme le monde s'effondre sur lui-même en voyant comme les chevaliers errants étaient réduits à se battre dans la poussière des arènes d'Ikusa, tant la guerre ne faisait plus rage à Shoumeï et tant l'armée reikoise était prépondérante dans toutes les affaires attenantes à la sécurité de l'état. Le Reike n'était décidemment pas fait pour ces chevaliers et paladins shoumeïens qui arrivaient au sein d'une nation où seuls les soldats de métiers ou les mercenaires trouvaient utilité à la nation, les chevaliers étant passés de mode, bien qu'ils étaient bien plus fringants que les mercenaires tels que Bradexi ou les soldats qui ne savaient rien faire sans officiers pour les commander.
- Je me doutais de la victoire de Revra Ved, tel est son nom, mais son adversaire avait ses chances. Ceci-dit, j'ai deviné qu'elle l'emporterai dès le premier assaut. Lorsqu'un chevalier aurait usé de la portée de son arme pour balayer l'elfe, malgré ses chances de succès, elle n'en a rien fait et a préféré attendre les attaques pour ne pas se fatiguer de trop. C'était le vent contre la montagne. Il haussa les épaules. Dans cette assemblée tu pourras constater la présence de nombreux soldats plus ou moins expérimentés, certains sont à même de tirer ces mêmes déductions, en effet. Ils orientent leur paris en fonction et font fluctuer les côtes, ce sont ces connaisseurs que nous appelons "guides" dans le milieu du pari, ceux qui ont les connaissances nécessaires à l'évaluation de chaque combattants. Mais ils ne partagent pas leur savoir à tous leurs voisins, ce qui permet de garder des côtes équilibrées. Enfin, quant à leur propre plaisir, ils usent de leurs déductions pour se faire un peu d'argent ce soir et ne perdent pas en distraction avec le spectacle que certains combats peuvent être, comme celui que nous venons de voir. Tant qu'au prochain, il sera d'un tout autre acabits, mais non moins captivant. Il fit un clin d'œil à sa bonne amie.
- Vous me ferez le plaisir de parier vous aussi alors. Messire le capitaine du port a bien trop gagné ce soir si vous voulez mon avis.
- Le prochain combat inclue une femme, Bradexi, je ne doute donc pas que votre mise ira sur sa victoire... Il conclut en chuchotant : Et vous faites bien.
- Fort bien. Le fait est que si une femme s'en donne les moyens, à transporter quelque poids que se fusse, d'un seau d'eau à un rocher, de manière récurrente, le tout allié à un sport plus endurant telle que la course ou l'escrime, elle est tout à fait capable de surpasser n'importe quel homme en terme de capacité physique. Il a été prouvé que le beau genre a également une bien meilleure résilience face à l'effort. Vous constaterez à mon âge que j'ai connu bien des épreuves, et pourtant je compte bien continuer jusqu'à ma mort. Elle souleva un pan de sa tunique unicolore, dévoilant des abdominaux dessinés, volumineux, solides.
- Impressionnant... et tout aussi agréable à l'œil qu'un ventre plat, si ce n'est plus. Complimenta-t-il. Et si vous louez l'avantage physique qu'une femme entrainée peu avoir sur n'importe quel représentant du sexe masculin, vous constaterez que dans le prochain duel, il n'en est point question. Il s'agit d'un duel de mages, une idée inspirée par le Seigneur Reys en personne. Comptez-vous des magiciens dans votre troupe de mercenaires, Bradexi ?
- Quelques uns, et unes. Oui. Pourquoi cet intérêt soudain pour mes troupes ? Bradexi Lozet rabattit le pan de tissus.
- Car je pourrai être amené à faire appel à vos services, voyez-vous. Or, j'aime la pluralité des compétences qu'offrent des troupes composées de mages et de guerriers. Vous me dites que c'est votre cas et cela me réjouis.
- Pourquoi auriez-vous besoin des services de mercenaires ? Vous semblez tout à fait apte à vous défendre par vos propre moyens, Messire Tevon-Duncan.
- Certes. Mais quelques personnes qui me sont chères pourraient avoir besoin d'une protection supplémentaire, notamment Madame Launi içi présente. J'ai de nombreux ennemis et vos guerriers et guerrières pourraient en assurer la sécurité lorsque je ne peux le faire ou que le Seigneur Reys ne le peut non plus.
- L'argent est l'argent, celui qui paye a ma protection. Elle hocha la tête.
Et une seconde affaire de conclue !
Rettesech vir Ginne, depuis son tabouret, trépigna en voyant les deux nouveaux adversaires prendre position dans l'arène.
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