- Turu est un hybride de chevrotain ou cerf-souris, le plus petit ruminant connu.
- Il est de très petite taille, arrivant à peine au genou d’un humain de taille normale.
- Est frustré par sa petite taille et ses membres très fins propres à son espèce et a une grande obsession pour les muscles.
- Il a de longues dents recourbées en sabre typique des ruminants primitifs.
- Comme Broken Goat, il est plus ventru, ayant le système digestif d’un ruminant, bien que pouvant consommer de la nourriture cuite et des céréales.
- Capable de quadrupédie.
- S’il veut gagner face à des ennemis plus grands, il doit utiliser du poison, d’où son envie d’aller vers les assassins.
- Dresse une chèvre pour en faire une monture de combat à sa taille.
- Il est le contraire de Bakt, plus vif et assez bagarreur, ce qui ne l’empêche pas de fuir en cas de danger en tant qu’espèce-proie.
- Il préfère l’action à la réflexion.
- Turu porte un pagne plus long et une veste, il rêve de posséder une armure. Mais des pièces sur-mesure, même pour petit format, c’est pas donné. Il est assez rare de le voir uniquement en pagne contrairement aux deux autres.
- Hybride de petite taille, peu de monde le prennent au sérieux ce qui le frustre également beaucoup.
- Il est du genre à avoir l’insulte facile avec un langage assez fleuri.
- Malgré sa petite taille, il est assez autonome.
- Hybride entre une espèce sociable et une autre solitaire, Turu a besoin de ses moments de tranquillité et a son endroit défini où les autres n’ont pas le droit de venir l’embêter. Broken Goat et Bakt n’ont aucun souci à respecter cela.
- Ayant été traumatisé par un enfant s’en servant comme jouet, il déteste être porté et manipulé. De manière générale, il préfère rester à distance des enfants.
- Est extrêmement hostile à l’esclavage et est prêt à beaucoup pour en venir à bout.
- Reste fidèle à ses alliés et malgré son mauvais caractère, il a bon fond.

Turu n’a jamais vraiment connu son père, mais il a vécu les premières années de sa vie avec sa mère, une femelle cerf-souris dans la jungle reikoise. Une vie ordinaire pour un petit animal nocturne et discret. Il était déjà très autonome. Turu avait tout de même des interrogations sur les différences qu’il avait vis-à-vis des autres cerf-souris, notamment des mains préhensiles, ainsi que le fait qu’il grandissait plus lentement que les autres petits de son espèce qui étaient déjà adultes quelques mois après leur naissance.

Mais sa vie prit un tournant tragique quand il fut capturé par des esclavagistes cachés dans la jungle pendant une session de chasse où les cerfs-souris figuraient parmi leurs proies potentielles. Mais ils remarquèrent l’hybride. Malgré sa petite taille, ils décidèrent de le mettre en vente comme animal de compagnie. Surtout quand cette bestiole n’avait jamais connu les humains de près et les avaient juste fréquenté de très loin étant donné qu’il préférait rester discret comme tous les cerfs-souris. Finalement, un noble l’acheta et l’offrit à sa fille comme animal de compagnie.

Ainsi commença pour le pauvre chevrotain, une vie où il était nourri n’importe-comment, toiletté de force, biberon, même en étant adulte. Et bien sûr, porté, violenté. Et s’il se révoltait, il le payait cher. Et finalement, après deux ans, il fut revendu, car l’enfant s’en était lassé au profit d’un petit chien de type bichon. En plus, il n’était pas assez costaud et trop petit pour assurer le travail des autres esclaves de la famille.

Turu se retrouva chez un marchand. A cause de sa petite taille, il avait du mal à partir. Etant plutôt solitaire, il ne semblait pas vraiment faire cas du rejet des autres esclaves. Jusqu’à ce qu’il rencontre Bakt. A sa surprise, il fut le premier humain à manifester du respect pour lui. Malgré des personnalités très différentes, ils se lièrent d’amitié. Bakt lui appris un peu plus sur le monde des humains, notamment que l’esclavage était illicite.

Ils profitèrent d’un règlement de compte entre deux gangs d’esclavagistes. La confusion joua à l’avantage des esclaves. Afin de ne pas se faire écraser pour les grandes perches, comme Turu aimait à les appeler, il vola une chèvre qu’il utilisa comme monture.

Bakt et Turu rejoignirent Kyouji afin de démarrer une nouvelle vie en tant qu’individus libres. Elle fut choisie pour son climat plus clément, ainsi que sa grande ouverture d’esprit.