(50 mots minimum)
- Bakt est un humain de plutôt grande stature, mais maigre.
- Il a le teint basané typique des habitants du désert.
- Son corps est marqué de cicatrices de coups de fouet et bâton pour dresser un esclave.
- Ses cheveux noirs longs ont beau être plutôt lisses, ils peuvent être assez anarchiques. Afin de ne pas être gêné, il porte un bandeau et les attache en queue de cheval. Il a également un bouc assez court.
- Il est myope et borgne, donc sa vue est très discutable et doit donc porter des lunettes. Il a une vieille paire dont il manque un verre, mais vu qu’il n’a qu’un œil, ça pose pas de soucis. Mais ça reste un comble pour un amateur de lecture.
- Question vêtements, il se contente d’un pagne la plupart du temps, un peu comme Broken Goat. Mais n’a pas de soucis à porter un peu plus contrairement au cobe, bien qu’il soit également habitué à être peu vêtu. Peut-être l’absence de poils doit aider.
- Question mentalité, il est le plus calme du trio. C’est un homme très posé et réfléchi.
- Il a un esprit cartésien et aime bien chercher le sens des choses. Il a un bon esprit critique.
- Malgré ses problèmes de vue et son niveau de lecture médiocre. Il apprécie de lire. Dès fois, Broken Goat se demande quel plaisir il peut en tirer quand il voit l’humain se prendre la tête.
- Le fait qu’il sache lire aide pas mal Broken Goat et Turu quand ils doivent comprendre des choses écrites.
- Bakt a beaucoup de respect pour les hybrides et aura tendance à prendre leur défense. Il lui arrive tout de même de parfois être maladroit. Mais il saura se remettre en question si nécessaire. Il est très ouvert sur ces questions.
- En tant qu’humain, il peut avoir accès à certaines choses auxquelles les hybrides ne peuvent pas en raison des discriminations. Il s’en sert pour aider ses camarades hybrides.
- C’est un individu loyal et un ami fidèle sur qui on peut compter.

Bakt était né au sein d’une famille de paysans modestes d’un oasis perdu dans l’immense territoire du Reike. Il vécut une enfance sans histoires hormis le fait que ses parents avaient économisé pour qu’il aille au moins quelques années à l’école, juste histoire qu’il sache lire. Grâce à ça, ils espéraient qu’il ait une situation un peu meilleure que la leur. Pour les plus pauvres, être scolarisé relevait d’un véritable privilège et Bakt y mit énormément de cœur sachant ce que ça avait coûté à ses parents. Son destin semblait tout tracé, il deviendrait paysan comme ses parents, mais peut-être qu’il aurait un meilleur poste au vu de ses savoirs.

Très tôt, il avait été un esprit rationnel et très cartésien, cherchant à comprendre les choses et aimant qu’elles aient un sens. Ainsi, il s’interrogea assez-tôt sur les discriminations que subissaient les hybrides.

Mais la vie paisible de la famille de Bakt ne dura pas. Ainsi lors de ses quinze-ans, un soir, le village fut attaqué par des pillards. L’humain vit ses parents se faire tuer, mais celui-ci échappa aux bandits. Cependant, il fut ruiné et avait tout perdu. C’est alors qu’une vie de mendicité commença. Et pour un adolescent, ce fut une épreuve difficile. Mais les choses n’allaient pas s’arranger.

Quelques temps plus tard, il tomba dans les filets d’esclavagistes, comme beaucoup de mendiants. Il était de ces êtres qui ne manqueraient à personnes, une aubaine pour des gens profitant d’un business devenu clandestin. Bakt fut alors vendu à un noble. Il découvrit le travail de domestique, caché suite aux édits de l’Impératrice interdisant l’esclavage. Lui dont les parents avaient tout fait pour qu’il ait une meilleure vie, s’était ironiquement retrouvé à une place bien pire. Bakt avait découvert les coups de fouet, les brimades, les privations. Une vie où il n’était plus rien.
Puis un jour, le calvaire chez son maître s’arrêta. Il avait décidé de le revendre au profit d’esclaves qu’ils jugeaient meilleurs. Ainsi, il se retrouva chez un marchand.

C’était chez ce marchand qu’il rencontra Turu, un hybride cerf-souris avec qui une amitié se créa malgré leurs caractères bien différents. Il avait été le seul à aller voir l’hybride que tous ses semblables rejetaient. Et cela pour des raisons pas bien rationnelles.

Turu et Bakt eurent l’occasion de prendre la fuite lors d’un règlement de compte entre deux groupes rivaux de trafiquants d’esclaves. La confusion leur avait été profitable. Leurs errances les mena jusqu’à Kyouji où ils espéraient se reconstruire.