Invité
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Tess Paath
Race : Humaine
Sexe : Féminin
Âge : 29 ans
Métier : Ecrivaine itinérante
Taille & poids : 1m65, 68kg
Alignement : Chaotique Neutre
Faction : La république
Rang : D
Religion : Athéisme
Avatar : Dessin original
Pouvoirs et objets
Guerrière Combattante
Pouvoirs
- Terre : Pouvoir de créer et/ou de contrôler la terre de façon offensive ou défensive.
Pallier 1 (300 crédits) : petit tremblement de terre à proximité (moins de 5m), armure de pierre mineure, projectiles de terre ou de cailloux
Pallier 2 (600 crédits) : Création de formes plus complexes, techniques diversifiées et puissance modérée, les dégâts contondants de la terre peut tordre ou écraser plusieurs matériaux facilement, mais les pierres et métaux de bonne constitution résistent encore, façonner le sol (ex : créer des obstacles ou des éléments du décor, créer un trou sous les pieds de l'adversaire pour le faire chuter, etc.)
- Force surhumaine :
Pallier 1 (1000 crédits) : Détruire rochers, pierres et certains types de protection magique de palier 1. Soulever jusqu'à 200 kg
Objets
- Potion de soin mineure (500 crédits) : Soigne des blessures corporelles et des maladies mineures (coupures, infections, petites fractures et autres). Ne fonctionne pas contre les poisons.
- Potion de mana mineure (500 crédits) : Redonne 4 utilisations de pouvoir de palier 2.
- Gantelets renforcés
- Un sarode
- Un nécessaire de survie
- Le manuscrit d’une encyclopédie.
- Gemme des curiosités
Un p'tit remontant : Une étrange petite fiole contenant un liquide extrêmement douteux de couleur brune. Malgré que cette mixture soit complètement dégueulasse, cette dernier contient une certaine magie, parce que la consommer vous redonnera temporairement du mana.
Consommer cette potion vous regénère +2 utilisations de palier 3. Lorsque le P'tit remontant est utilisé lors d'une PA ou d'un event, ce dernier sera détruit de votre inventaire.
Pouvoirs
- Terre : Pouvoir de créer et/ou de contrôler la terre de façon offensive ou défensive.
Pallier 1 (300 crédits) : petit tremblement de terre à proximité (moins de 5m), armure de pierre mineure, projectiles de terre ou de cailloux
Pallier 2 (600 crédits) : Création de formes plus complexes, techniques diversifiées et puissance modérée, les dégâts contondants de la terre peut tordre ou écraser plusieurs matériaux facilement, mais les pierres et métaux de bonne constitution résistent encore, façonner le sol (ex : créer des obstacles ou des éléments du décor, créer un trou sous les pieds de l'adversaire pour le faire chuter, etc.)
- Force surhumaine :
Pallier 1 (1000 crédits) : Détruire rochers, pierres et certains types de protection magique de palier 1. Soulever jusqu'à 200 kg
Objets
- Potion de soin mineure (500 crédits) : Soigne des blessures corporelles et des maladies mineures (coupures, infections, petites fractures et autres). Ne fonctionne pas contre les poisons.
- Potion de mana mineure (500 crédits) : Redonne 4 utilisations de pouvoir de palier 2.
- Gantelets renforcés
- Un sarode
- Un nécessaire de survie
- Le manuscrit d’une encyclopédie.
- Gemme des curiosités
Un p'tit remontant : Une étrange petite fiole contenant un liquide extrêmement douteux de couleur brune. Malgré que cette mixture soit complètement dégueulasse, cette dernier contient une certaine magie, parce que la consommer vous redonnera temporairement du mana.
Consommer cette potion vous regénère +2 utilisations de palier 3. Lorsque le P'tit remontant est utilisé lors d'une PA ou d'un event, ce dernier sera détruit de votre inventaire.
Description physique et mentale
Tuuiiiing !
Stupides cordes. C’était la deuxième qui cette semaine cédait sous mes excessifs entêtements. L’inspiration me manquait depuis quelques jours et je m’employais à jouer frénétiquement les mêmes accords pourris que j’avais été heureuse de composer il y a déjà des mois.
J’étais trop impatiente et têtue pour lâcher l’affaire et me mettais à proférer des grossièretés à l’encontre du personnel de l’auberge où je résidais depuis bien quatre nuits.
Je posai le sarode de côté, délicatement. Même après tant d’années, son bois était toujours intact et son verni dépourvu d’impureté. J’avais déjà dû changer la peau de la caisse de résonance une fois et j’avais eu si peur qu’il ne sonnât plus de la même manière qu'à ses débuts que j’avais repoussé la tâche pendant un mois. Comme les cordes vibraient dans un brouhaha atroce pendant cette horrible période, j’avais fini par m’y coller.
Je me mis à ramper vers mon sac. J’en extirpai difficilement des knickers et une chemise que j’avais rapiécés un nombre incalculable de fois.
- Il va vraiment falloir que je songe à me racheter d’autres fringues… murmurai-je pour moi-même.
J’enfilais le tout et bourrai mon sac des quelques effets que j’avais laissé traîner ça et là dans la chambre. J’avais pris la décision de partir aujourd’hui, qu’importait que j’eusse assez ou non écrit sur les trésors et l’histoire de cette région.
Passé le seuil de la porte, un délicat fumet me pinça le nez. Je mourrais de faim.
- Toujours aussi affamée, Tess, grommela le tenancier, ça me change de Lise qui critique toujours ma cuisine.
- C’est pas contre toi, mais quand j’ai la dalle je pourrais bouffer des daturas dans une sauce au poisson pas frais.
- Eh bien… Tu aurais pu au moins faire semblant… se plaint-il en servant un énorme bol de pot-au-feu. Il me gratifia d’un généreux ébouriffage. Mange tant que c’est chaud, tu viendras me donner un coup de main après.
- Rha, mes cheveux ! Ça me prend quinze ans pour dompter ses sales boucles.
- Arrête un peu ton char, on voit pas la différence.
- Je vais finir par avoir des cheveux blancs avec toi, ironisai-je pour lui arracher un franc rire.
Ils me plaisaient ces cheveux. Les garder longs était plutôt encombrant pour une voyageuse, mais les ondulations qu’ils dessinaient au vent étaient réconfortantes à voir. Là était ma seule touche de féminité, car outre la douceur de ces courbes blanches, ma peau hâlée, mon corps barré de cicatrices et sculpté d’une fine musculature témoignaient d’un mode de vie assez physique.
C’était mon dernier soir à l’auberge. Je voulais marquer le coup. J’avais acheté de nouveaux vêtements : un pantalon thaï anthracite à motif de belle-de-jour et un choli dont la couleur et les arabesques répondaient harmonieusement au bas. Je ressortais pour la première fois depuis des années les boutons de manchette d’un même ocre que mes yeux que le vieux m’avait offerts pour me féliciter de la fin de ma scolarité. Il n’était pas bien riche, ce papi rachitique, mais il avait eu au moins pour lui de me couvrir de petites attentions.
Je jouai les quelques accords qui m’étaient enfin venus dans l’après-midi, alors que je regardais Lise et Ezéchiel préparer le repas du soir en chantant.
La salle était pleine. J’espérais ravir les cœurs meurtris de tous ces clients par le dur labeur de la vie.
Stupides cordes. C’était la deuxième qui cette semaine cédait sous mes excessifs entêtements. L’inspiration me manquait depuis quelques jours et je m’employais à jouer frénétiquement les mêmes accords pourris que j’avais été heureuse de composer il y a déjà des mois.
J’étais trop impatiente et têtue pour lâcher l’affaire et me mettais à proférer des grossièretés à l’encontre du personnel de l’auberge où je résidais depuis bien quatre nuits.
Je posai le sarode de côté, délicatement. Même après tant d’années, son bois était toujours intact et son verni dépourvu d’impureté. J’avais déjà dû changer la peau de la caisse de résonance une fois et j’avais eu si peur qu’il ne sonnât plus de la même manière qu'à ses débuts que j’avais repoussé la tâche pendant un mois. Comme les cordes vibraient dans un brouhaha atroce pendant cette horrible période, j’avais fini par m’y coller.
Je me mis à ramper vers mon sac. J’en extirpai difficilement des knickers et une chemise que j’avais rapiécés un nombre incalculable de fois.
- Il va vraiment falloir que je songe à me racheter d’autres fringues… murmurai-je pour moi-même.
J’enfilais le tout et bourrai mon sac des quelques effets que j’avais laissé traîner ça et là dans la chambre. J’avais pris la décision de partir aujourd’hui, qu’importait que j’eusse assez ou non écrit sur les trésors et l’histoire de cette région.
Passé le seuil de la porte, un délicat fumet me pinça le nez. Je mourrais de faim.
- Toujours aussi affamée, Tess, grommela le tenancier, ça me change de Lise qui critique toujours ma cuisine.
- C’est pas contre toi, mais quand j’ai la dalle je pourrais bouffer des daturas dans une sauce au poisson pas frais.
- Eh bien… Tu aurais pu au moins faire semblant… se plaint-il en servant un énorme bol de pot-au-feu. Il me gratifia d’un généreux ébouriffage. Mange tant que c’est chaud, tu viendras me donner un coup de main après.
- Rha, mes cheveux ! Ça me prend quinze ans pour dompter ses sales boucles.
- Arrête un peu ton char, on voit pas la différence.
- Je vais finir par avoir des cheveux blancs avec toi, ironisai-je pour lui arracher un franc rire.
Ils me plaisaient ces cheveux. Les garder longs était plutôt encombrant pour une voyageuse, mais les ondulations qu’ils dessinaient au vent étaient réconfortantes à voir. Là était ma seule touche de féminité, car outre la douceur de ces courbes blanches, ma peau hâlée, mon corps barré de cicatrices et sculpté d’une fine musculature témoignaient d’un mode de vie assez physique.
C’était mon dernier soir à l’auberge. Je voulais marquer le coup. J’avais acheté de nouveaux vêtements : un pantalon thaï anthracite à motif de belle-de-jour et un choli dont la couleur et les arabesques répondaient harmonieusement au bas. Je ressortais pour la première fois depuis des années les boutons de manchette d’un même ocre que mes yeux que le vieux m’avait offerts pour me féliciter de la fin de ma scolarité. Il n’était pas bien riche, ce papi rachitique, mais il avait eu au moins pour lui de me couvrir de petites attentions.
Je jouai les quelques accords qui m’étaient enfin venus dans l’après-midi, alors que je regardais Lise et Ezéchiel préparer le repas du soir en chantant.
La salle était pleine. J’espérais ravir les cœurs meurtris de tous ces clients par le dur labeur de la vie.
Un son fin comme une aiguille
Que l’écho fuit
Des touches de bruits,
Sous le Soleil, elles sont un filament qui luit.
Que l’écho fuit
Des touches de bruits,
Sous le Soleil, elles sont un filament qui luit.
Histoire
Parfois, mes doigts frétillent sur tes cordes
Comme des chiens mélomanes en horde
Comme autant de discorde,
Je joue pour miséricorde.
…
Comme des chiens mélomanes en horde
Comme autant de discorde,
Je joue pour miséricorde.
…
Je voyageais. Je voyageais beaucoup. Comme un besoin compulsif de briser des routines. De voir de nouvelles choses chaque aube et de baigner dans des coutumes exotiques.
Depuis que j’avais eu vingt et un ans, j’avais quitté mon foyer et marché tous les jours de ma vie. Chaque matin, je me réveillais dans un lieu différent, chaque jour, je marchais un nœud.
Dans la vie courte d’un humain, cette compulsion à voyager pouvait paraître dérisoire et pourtant je ne vibrais de rien d’autre. Une simple vagabonde, constellée de cicatrices et affublée de mains calleuses allait, de sa petite existence, rédiger une encyclopédie regroupant le moindre pan de connaissance de ces terres.
Je vivais de peu de chose. J’avais un équipement permanent. Pierre à feu, couteau de chasse, sac de couchage, couverture de survie, tente isolée, paire de chaussure de rechange, des épices, des herbes, un sarode. J’accomplissais des petits travaux une à deux fois par semaine pour me faire héberger ou pour gagner un peu de pitances. Je ne demandais jamais autre rémunération. Les soirs, je jouais. La musique était redoutable. Elle me permettait de manger à ma faim, elle m’offrait des bains, un lit pour la nuit. Elle m’offrait des histoires. Elle était un partage inépuisable. Elle réjouissait le cœur. Mais rarement je m’attachais. À l’aube, j’étais souvent loin.
Plus dur que les brigands et autres bestiaires agressifs, les hivers, j’avais appris à les craindre. Je ne pouvais pas maitriser les premiers givres comme on maitrisait un bandit ou un voleur. Mon mental et mon corps étaient à toute épreuve, du moins ils n’en avaient pas le choix.
Mon plus ancien souvenir, si difficile était-il à rendre compte, était celui des bras frêles de mon grand frère qui me serraient fermement. Seuls les bruits de ses battements de cœur et la chaleur dévastatrice de ses pleurs me restaient comme une vague peinture à l’huile que la lumière du Soleil avait effacée.
Mon frère, me semblait-il, était mort en m’abandonnant à mon grand-père, un vieil alcoolique dont je ne soupçonnais aucun réel lien du sang. Du peu que ce débris de grincheux avait eu l’infinie bonté de vouloir me confier, ce brave homme avait fui un bien malheureux évènement en me laissant pour seule rescapée de la famille. Peut-être dans sa fuite avait-il supplié ce vieux Paath de prendre soin de moi.
Chose ratée. Le vieux schnock était parti le matin de mes vingt-et-un ans en me léguant quelques maigres deniers. Il n’avait pas particulièrement été un mauvais tuteur, grand-père avait réussi à m’inculquer un vague sens moral auquel j’essayais de me fier quand cela m’arrangeait. En outre, il était plus souvent au fond d’un miteux rade à se mettre des caisses plutôt qu’à m’enseigner l’histoire ou la cuisine.
Ainsi, le matin où il avait fui ses responsabilités, j’avais marché jusque Courage et claqué le peu de piécettes qu’il m’avait laissé dans des livres et un sarode qui m'avait fait de l'œil dans une vieille boutique de la cité. Ce fabuleux instrument en valait bien plus, mais lorsque mes yeux se posèrent sur lui, mes mains avaient d’elles-mêmes su dompter ses cordes, fort d’anciens épisodes mélomanes de mon enfance. Le vendeur en avait été touché au point de me le céder à un prix ridicule.
Armée de mon amour de la musique et du beau parlé, j’avais décidé d’arpenter le monde à la recherche du moindre savoir sans plus de considération pour le village qui m’avait vu grandir.
Groupes d'intérêts
Aucun groupe d’intérêt.
derrière l'écran
Pseudo : Lola Kenshiro
Comment avez-vous connu le forum ? Par le biais d’une amie
Avis sur le forum : L’univers à l’air vraiment inspirant et le système assez libre pour une prise en main facile
Fréquence de connexion : J’ignore encore à quel point je vais m’investir. Peut être un post par semaine.
Empereur-dragon du Reike
Tensai Ryssen*
Messages : 110
crédits : 2988
crédits : 2988
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: S
J'aime beaucoup l'harmonie et la poésie de ta présentation. Une humaine, un petit être qui semble bien fragile dans ce monde regorgeant de monstre et qui pourtant est là, brave et courageuse. Amuse-toi bien à la République. J'ai comme le sentiment qu'ils auront la chance de t'avoir.
Amuse-toi bien sur Cendres.
Amuse-toi bien sur Cendres.
Fight to raise your Empire or die. No Excuse.
One life. One honor. The Reike.
You know rules.
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