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- ...J'aurais trop mal au cœur a l'idée de couper tes magnifiques cheveux blancs. C'est une part de toi.
Et en plus si sur lui c'etait la praticité qui prévalait, en régle générale, il n'aimait pas le changement. L'imaginait autrement serait un creve cœur. Quoi que...les cheveux plus longs, peut etre...ca pouvait avoir son petit effet.
Il apprécia encore le contact et finalement elle s'éloigna un peu, sans se séparer assez pour qu'ils ne soient plus du tout peau contre peau, dans un quelconque recoin du bain. Il ne voulait plus. Il ne voulait pas. La, en cet instant, la scene du lit lui revint en mémoire. Il aurait bien voulu...plus.
- Oh, si tu as envie, je dois avoir encore quelques huiles de massages. J'avais l'habitude de les utiliser sur moi, pour les muscles notamment.
Il sentait ses doigts venir a taton profiter de sa peau. Il se laissa de son coté couler un peu plus dans l'eau. Il reconnaissait un peu la position qu'ils avaient eu la première fois, a Ikusa. Si elle se transformait, la maintenant...il aurait trouvé ça particulièrement intense. Son odeur, a chaque fois, changeait très légèrement, et il ne pouvait s’empêcher d'avoir un frisson supplémentaire en l'humant. C’était elle. La vraie elle. A l’état pur.
- Je n'ai pas réfléchis sur le moment, pour tout avouer. J'ai juste eu l'impression que...c’était la meilleure solution pour ne pas nous retrouver face a une porte fermée. Je n'aurais pas du ?
Il se souvint qu'ils n'avaient pas du tout eu l'occasion d'en reparler. Du fait qu'il l'avait ainsi mise devant le fait accomplit, en la forçant a accepter un rôle qu'elle n'avait pas eu l'air d’apprécier. Mais c’était fait maintenant, et il ne s’était pas excusé. Elle avait été parfaite, elle aussi, de son coté. Comme dans toute les situations, jusque la.
- Si ca t'a vraiment contrariée, je suis vraiment désolé. Cela ne se reproduira pas. Enfin, j'espere. Des fois j'avoue que j'agis avant d'avoir totalement réfléchis a quoi faire. C'est un point faible.
Ou un point fort, en fonction du point de vu, et surtout de la situation. C’était un homme d'action, capable d'improvisation exceptionnelle dans tous les domaines au cœur du danger. En revanche, dans les situations ou la réflexion était de mise, c’était parfois plus compliqué. Il réfléchissait longuement, s’emmêlait les pinceaux en se prenant la tête. Trop de réflexion finissait par lui etre préjudiciable car il se perdait dans ses propres pensées. Comme avec elle.
- Tu sais, ca n'a rien a voir mais j'y pensais juste la...Si tu veux...si tu as...besoin...
Il ne voulait pas donner l'impression qu'il n'aimait pas sa forme humaine. Ce n’était pas du tout ça. Mais il se disait qu'elle n'osait peut être pas, de son coté. En plus, c’était douloureux, il l'avait bien vu. Mais la, en cet instant...pourquoi pas...
- Tu peux prendre ton...autre forme. Si ca t'es d'avantage agréable.
Il eu soudainement une idée, qui lui revint en tete, et qu'il avait chassé de son esprit. D'aileurs, il y avait autre chose...la neige...la neige...le pendentif...il manquait une piece...
- J'ai toujours cette potion pour respirer sous l'eau...Si ca te tente...dans les prochains jours...Qu'on aille quelque part, pour essayer. Tu pourrais me...me montrer un peu ?
Aller sous la surface de l'eau n'etait pas du tout naturel, et il ne l'aurait pas fait de lui meme, sans une mission. Il n'avait pas vraiment peur de l'eau, mais la crainte de cette obscurité hostile a son espèce etait encrée en lui, naturellement, comme chez la plupart des terrestres. Mais si c'etait pour elle...avec elle... il aimerait bien découvrir. La découvrir, elle et son monde, un peu plus.
Et en plus si sur lui c'etait la praticité qui prévalait, en régle générale, il n'aimait pas le changement. L'imaginait autrement serait un creve cœur. Quoi que...les cheveux plus longs, peut etre...ca pouvait avoir son petit effet.
Il apprécia encore le contact et finalement elle s'éloigna un peu, sans se séparer assez pour qu'ils ne soient plus du tout peau contre peau, dans un quelconque recoin du bain. Il ne voulait plus. Il ne voulait pas. La, en cet instant, la scene du lit lui revint en mémoire. Il aurait bien voulu...plus.
- Oh, si tu as envie, je dois avoir encore quelques huiles de massages. J'avais l'habitude de les utiliser sur moi, pour les muscles notamment.
Il sentait ses doigts venir a taton profiter de sa peau. Il se laissa de son coté couler un peu plus dans l'eau. Il reconnaissait un peu la position qu'ils avaient eu la première fois, a Ikusa. Si elle se transformait, la maintenant...il aurait trouvé ça particulièrement intense. Son odeur, a chaque fois, changeait très légèrement, et il ne pouvait s’empêcher d'avoir un frisson supplémentaire en l'humant. C’était elle. La vraie elle. A l’état pur.
- Je n'ai pas réfléchis sur le moment, pour tout avouer. J'ai juste eu l'impression que...c’était la meilleure solution pour ne pas nous retrouver face a une porte fermée. Je n'aurais pas du ?
Il se souvint qu'ils n'avaient pas du tout eu l'occasion d'en reparler. Du fait qu'il l'avait ainsi mise devant le fait accomplit, en la forçant a accepter un rôle qu'elle n'avait pas eu l'air d’apprécier. Mais c’était fait maintenant, et il ne s’était pas excusé. Elle avait été parfaite, elle aussi, de son coté. Comme dans toute les situations, jusque la.
- Si ca t'a vraiment contrariée, je suis vraiment désolé. Cela ne se reproduira pas. Enfin, j'espere. Des fois j'avoue que j'agis avant d'avoir totalement réfléchis a quoi faire. C'est un point faible.
Ou un point fort, en fonction du point de vu, et surtout de la situation. C’était un homme d'action, capable d'improvisation exceptionnelle dans tous les domaines au cœur du danger. En revanche, dans les situations ou la réflexion était de mise, c’était parfois plus compliqué. Il réfléchissait longuement, s’emmêlait les pinceaux en se prenant la tête. Trop de réflexion finissait par lui etre préjudiciable car il se perdait dans ses propres pensées. Comme avec elle.
- Tu sais, ca n'a rien a voir mais j'y pensais juste la...Si tu veux...si tu as...besoin...
Il ne voulait pas donner l'impression qu'il n'aimait pas sa forme humaine. Ce n’était pas du tout ça. Mais il se disait qu'elle n'osait peut être pas, de son coté. En plus, c’était douloureux, il l'avait bien vu. Mais la, en cet instant...pourquoi pas...
- Tu peux prendre ton...autre forme. Si ca t'es d'avantage agréable.
Il eu soudainement une idée, qui lui revint en tete, et qu'il avait chassé de son esprit. D'aileurs, il y avait autre chose...la neige...la neige...le pendentif...il manquait une piece...
- J'ai toujours cette potion pour respirer sous l'eau...Si ca te tente...dans les prochains jours...Qu'on aille quelque part, pour essayer. Tu pourrais me...me montrer un peu ?
Aller sous la surface de l'eau n'etait pas du tout naturel, et il ne l'aurait pas fait de lui meme, sans une mission. Il n'avait pas vraiment peur de l'eau, mais la crainte de cette obscurité hostile a son espèce etait encrée en lui, naturellement, comme chez la plupart des terrestres. Mais si c'etait pour elle...avec elle... il aimerait bien découvrir. La découvrir, elle et son monde, un peu plus.
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- Oh non... De toute façon on ne pouvait pas prendre le temps de disserter. ça a marché. Tu as bien fait.
Elle avait déjà dit ce qu'elle avait à dire sur le fait de la mettre dans ce rôle inconfortable et si elle avait ramené ce souvenir avec eux c'était surtout parce qu'elle venait de se souvenir de la façon simple et directe qu'il avait de parler, de s'animer, de trouver le bon ton, la bonne réplique, alors que ça lui semblait bien plus difficile pour lui même quand il n'avait ni masque ni objectif. Il ignorait lui-même les trésors dont il était capable y compris pour lui-même s'il acceptait de se les offrir... Mais elle garderait longtemps en tête la façon dont il s'était mis naturellement entre elle et le moine à plusieurs reprise, sans vraiment sembler le faire exprès. La patience qui émanait de lui alors qu'elle plongeait dans ses souvenirs les plus sombres pour donner le change.
Toujours les doigts de la belle lui flattaient le flanc.
- Je n'aurais pas dit que c'était un point faible. Au contraire. Plus tu sauras le doser, plus ce sera une arme redoutable. ça pourrait même être ton plus grand talents en réalité. Bien plus versatile que de combattre les armes à la main.
Un véritable caméléon lorsque les choses l'exigeaient. Que se serait-il passer si elle l'avait rencontré alors qu'il portait l'un de ces masques. Sans doute serait il passer à côté d'elle sans le voir. Ou bien elle n'aurait vu que la face émergée de l'iceberg. Aucun des deux n'aurait pris le temps d'apprivoiser l'autre, berné par l'intermédiaire d'un persona bien utile pour ne pas se laisser mordre au cœur ?
Un sourire lui vint. Elle pouvait penser à tout cela, de toute façon, ce n'était pas le cas et il y avait toujours le contact de sa peau pour le lui rappeler. Sa main sur lui pour l'assurer de ce lien.
- J'ai déjà bien nagé ce matin, ça va. " avait-elle soufflé en toute naïveté lorsqu'il lui avait proposé de reprendre son autre forme... Avant de se rendre compte que la proposition... Et de sa propre décontraction par rapport à ça. Ses doigts s'était immobilisés dans leurs caresses, avant de reprendre. Elle regardait son dos.
- Oui, on pourrais. Mais mieux vaut attendre d'être à côté de Melorn. Je ne sais pas trop si ta potion te protégerai contre le froid et vu la température en ce moment, je ne voudrais pas qu'il t'arrive du mal. ça pourrait être... plaisant. Étrange aussi. Je ne sais pas. Je n'avais jamais envisagé qu'un terrestre puisse se sentir à l'aise sous l'eau, encore moins y trouver quelque chose d'intéressant. Mais s'il y avait bien un terrestre pour la surprendre c'était lui... Elle sourit et se tourna sur le flanc, laissant une véritable place pour qu'il vienne s'étendre près d'elle s'il le souhaitait.
- Shan... Tu sais, ce n'est pas habituel pour moi de reprendre ma forme pour autre chose que le côté pratique, ou pour me reposer. ça me touche que tu ne sois pas dérangé par ça... Par ma véritable nature je veux dire. ... Mais tu n'as pas à te forcer non plus, hein ? Je veux dire... C'est évident que les bipèdes préfèrent la vue d'une belle paire de fesses à une nageoire qui leur est totalement étrangère.
Elle avait déjà dit ce qu'elle avait à dire sur le fait de la mettre dans ce rôle inconfortable et si elle avait ramené ce souvenir avec eux c'était surtout parce qu'elle venait de se souvenir de la façon simple et directe qu'il avait de parler, de s'animer, de trouver le bon ton, la bonne réplique, alors que ça lui semblait bien plus difficile pour lui même quand il n'avait ni masque ni objectif. Il ignorait lui-même les trésors dont il était capable y compris pour lui-même s'il acceptait de se les offrir... Mais elle garderait longtemps en tête la façon dont il s'était mis naturellement entre elle et le moine à plusieurs reprise, sans vraiment sembler le faire exprès. La patience qui émanait de lui alors qu'elle plongeait dans ses souvenirs les plus sombres pour donner le change.
Toujours les doigts de la belle lui flattaient le flanc.
- Je n'aurais pas dit que c'était un point faible. Au contraire. Plus tu sauras le doser, plus ce sera une arme redoutable. ça pourrait même être ton plus grand talents en réalité. Bien plus versatile que de combattre les armes à la main.
Un véritable caméléon lorsque les choses l'exigeaient. Que se serait-il passer si elle l'avait rencontré alors qu'il portait l'un de ces masques. Sans doute serait il passer à côté d'elle sans le voir. Ou bien elle n'aurait vu que la face émergée de l'iceberg. Aucun des deux n'aurait pris le temps d'apprivoiser l'autre, berné par l'intermédiaire d'un persona bien utile pour ne pas se laisser mordre au cœur ?
Un sourire lui vint. Elle pouvait penser à tout cela, de toute façon, ce n'était pas le cas et il y avait toujours le contact de sa peau pour le lui rappeler. Sa main sur lui pour l'assurer de ce lien.
- J'ai déjà bien nagé ce matin, ça va. " avait-elle soufflé en toute naïveté lorsqu'il lui avait proposé de reprendre son autre forme... Avant de se rendre compte que la proposition... Et de sa propre décontraction par rapport à ça. Ses doigts s'était immobilisés dans leurs caresses, avant de reprendre. Elle regardait son dos.
- Oui, on pourrais. Mais mieux vaut attendre d'être à côté de Melorn. Je ne sais pas trop si ta potion te protégerai contre le froid et vu la température en ce moment, je ne voudrais pas qu'il t'arrive du mal. ça pourrait être... plaisant. Étrange aussi. Je ne sais pas. Je n'avais jamais envisagé qu'un terrestre puisse se sentir à l'aise sous l'eau, encore moins y trouver quelque chose d'intéressant. Mais s'il y avait bien un terrestre pour la surprendre c'était lui... Elle sourit et se tourna sur le flanc, laissant une véritable place pour qu'il vienne s'étendre près d'elle s'il le souhaitait.
- Shan... Tu sais, ce n'est pas habituel pour moi de reprendre ma forme pour autre chose que le côté pratique, ou pour me reposer. ça me touche que tu ne sois pas dérangé par ça... Par ma véritable nature je veux dire. ... Mais tu n'as pas à te forcer non plus, hein ? Je veux dire... C'est évident que les bipèdes préfèrent la vue d'une belle paire de fesses à une nageoire qui leur est totalement étrangère.
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Il sombra dans une réflexion, lorsqu'elle répondit a la premiere partie de la proposition. A l'aise n’était pas le mot. Il avait peur des profondeurs. Par du genre a le rendre incapable de nager, ou d'approcher l'eau. Non, c’était une peur qu'il jugeait normal, naturel, logique. La peur de quelque chose de mortel et d'immuable, était une bonne peur, a ses yeux. Il s'en servait comme outil, mais a aucun moment elle ne serait un allié comme cela pouvait être le cas pour elle.
Il était sur qu'avec une interprète, il pourrait mieux comprendre les fonds marins. Que ce soit ceux de la mer, ou bien d'un petit court d'eau comme celui qui vivait paisiblement un peu plus loin. C’était la meme chose, et elle pouvait etre une traductrice pour qu'il puisse d'avantage comprendre les mots qui émanaient de la riviere. Ses mots a elle, en quelque sorte.
- … ?
Il sursauta presque, prenant conscience de ce qu'elle venait de dire. Il se retourna subitement vers elle en la fixant, sans sourire. Vraiment sous sourire. Il avait son visage neutre qui était apaisé, et celui neutre ou il n’était pas content. Elle pouvait peut être les reconnaître maintenant. Il la fixa pour la première fois depuis qu'il etait dans le bain, directement en tout cas. Il y avait eu le miroir juste avant, mais rien a voir avec son expression actuelle. Il sembla prendre le temps de peser ses mots avant de répondre.
- Tu as déjà entendue dire quelqu'un quelque chose la dessus ? Des critiques, des moqueries ? De la discrimination ?
Il n'avait pas vraiment de doute sur la question, tous le monde subissaient ce genre de traitement a un moment ou a un autre. Que ce soit pour rire, pour blesser, entre camarade, entre ennemi. Au sein de l'armée, elle avait du connaître les brimades, peut être ? Dans tous les cas, elle ne pouvait pas être plus loin de la vérité le concernant.
- Tu ne comprend pas.
Il se rapprocha un peu, vu qu'elle avait gardé une petite distance, sans rompre le contact, et lui prit la main d'autorité comme pour attirer son attention, qu'il avait de toute façon déjà. Un frisson le parcourut, la chair de poule gagnant ses bras.
- Je ne te demande pas juste comme ça, par hasard, simplement pour te faire plaisir. Je...j'aime beaucoup ta vraie forme.
Il repensa a la fameuse paire de fesses en question, qui etait désormais gravés profondément dans ses yeux, mais en comparant avec sa forme aquatique, il ne songea pas vraiment a une différence, c’était toujours elle.
- Je ne veux pas que tu crois que je n'aime pas ta forme humaine...loin de la, tu es vraiment magnifique. Mais...ta forme aquatique...ta vraie forme...c'est...toi, tout.
Il aurait pu l'attirer vers lui mais il voulait toujours la garder, et il avait encore cette retenue reflexe que son esprit ne contrôlait pas, qu'il ne faisait pas volontairement.
- Tu sembles totalement Rowena quand tu es dans l'eau. Ton expression, ta morphologie, ta présence, ta voix, tout prend sens. Tu deviens entière. Je pense que...j'ai étais amoureux de toi, depuis le début...mais quand je t'ai vu ainsi...tu as achevé de conquérir mon cœur.
Il rougit un peu, baissa les yeux, et ajouta, plus timidement, d'une voix qui confiait. Un aveu qu'il voulait un peu honteux mais qu'il se sentait obligé d'ajouter pour mettre de la consistance sur ses dires.
- Tout particulièrement...ton odeur. Dans ta forme de Sirene...ton odeur est pour moi...envoutante, ta peau, ta sueur, tes cheveux, tes écailles...tout ça me...fait beaucoup d'effet. Excitant et apaisant...j'ai l'impression de te découvrir a chaque fois pour de vrai.
Difficile de lui faire comprendre a quel point son odeur etait un coup de poing permanent pour ses sens. Mais c'etait le cas. A chaque fois, il avait du se tordre pour cacher la stimulation qu'elle provoquait, sa virilité réagissant comme un aimant a l'amour et le désir qu'elle provoquait. Une femme fatale.
Il était sur qu'avec une interprète, il pourrait mieux comprendre les fonds marins. Que ce soit ceux de la mer, ou bien d'un petit court d'eau comme celui qui vivait paisiblement un peu plus loin. C’était la meme chose, et elle pouvait etre une traductrice pour qu'il puisse d'avantage comprendre les mots qui émanaient de la riviere. Ses mots a elle, en quelque sorte.
- … ?
Il sursauta presque, prenant conscience de ce qu'elle venait de dire. Il se retourna subitement vers elle en la fixant, sans sourire. Vraiment sous sourire. Il avait son visage neutre qui était apaisé, et celui neutre ou il n’était pas content. Elle pouvait peut être les reconnaître maintenant. Il la fixa pour la première fois depuis qu'il etait dans le bain, directement en tout cas. Il y avait eu le miroir juste avant, mais rien a voir avec son expression actuelle. Il sembla prendre le temps de peser ses mots avant de répondre.
- Tu as déjà entendue dire quelqu'un quelque chose la dessus ? Des critiques, des moqueries ? De la discrimination ?
Il n'avait pas vraiment de doute sur la question, tous le monde subissaient ce genre de traitement a un moment ou a un autre. Que ce soit pour rire, pour blesser, entre camarade, entre ennemi. Au sein de l'armée, elle avait du connaître les brimades, peut être ? Dans tous les cas, elle ne pouvait pas être plus loin de la vérité le concernant.
- Tu ne comprend pas.
Il se rapprocha un peu, vu qu'elle avait gardé une petite distance, sans rompre le contact, et lui prit la main d'autorité comme pour attirer son attention, qu'il avait de toute façon déjà. Un frisson le parcourut, la chair de poule gagnant ses bras.
- Je ne te demande pas juste comme ça, par hasard, simplement pour te faire plaisir. Je...j'aime beaucoup ta vraie forme.
Il repensa a la fameuse paire de fesses en question, qui etait désormais gravés profondément dans ses yeux, mais en comparant avec sa forme aquatique, il ne songea pas vraiment a une différence, c’était toujours elle.
- Je ne veux pas que tu crois que je n'aime pas ta forme humaine...loin de la, tu es vraiment magnifique. Mais...ta forme aquatique...ta vraie forme...c'est...toi, tout.
Il aurait pu l'attirer vers lui mais il voulait toujours la garder, et il avait encore cette retenue reflexe que son esprit ne contrôlait pas, qu'il ne faisait pas volontairement.
- Tu sembles totalement Rowena quand tu es dans l'eau. Ton expression, ta morphologie, ta présence, ta voix, tout prend sens. Tu deviens entière. Je pense que...j'ai étais amoureux de toi, depuis le début...mais quand je t'ai vu ainsi...tu as achevé de conquérir mon cœur.
Il rougit un peu, baissa les yeux, et ajouta, plus timidement, d'une voix qui confiait. Un aveu qu'il voulait un peu honteux mais qu'il se sentait obligé d'ajouter pour mettre de la consistance sur ses dires.
- Tout particulièrement...ton odeur. Dans ta forme de Sirene...ton odeur est pour moi...envoutante, ta peau, ta sueur, tes cheveux, tes écailles...tout ça me...fait beaucoup d'effet. Excitant et apaisant...j'ai l'impression de te découvrir a chaque fois pour de vrai.
Difficile de lui faire comprendre a quel point son odeur etait un coup de poing permanent pour ses sens. Mais c'etait le cas. A chaque fois, il avait du se tordre pour cacher la stimulation qu'elle provoquait, sa virilité réagissant comme un aimant a l'amour et le désir qu'elle provoquait. Une femme fatale.
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- Euh.. non. On s'est pas moqué.
Ce n'était pas de la discrimination non plus. Y pensait comme ça était tellement loin d'elle qu'elle avait mis quelques instants à répondre. La quasi totalité des gens la prenaient pour une humaine et pour elle ça ne faisait pas grande différence tant qu'elle était sur terre. Côté Limier, elle avait eu bien des surnom, mais c'était plutôt les prisonniers qui auraient été capable de la traiter de "salope de femme poisson" ou de lui faire toutes sortes de commentaires gras concernant son corps et ce qu'ils en feraient. Tous les Limiers y avaient droit un jour ou l'autre et les coupables recommençaient rarement. Elle était elle. Elle avait vu la fascination de certains bipèdes pour son espèce, chacun ses fétiches et ses fantasmes, elle n'avait aucun problème avec ça. Elle avait bien essayé certains clubs... Mais ça ne lui avait pas vraiment plus à l'époque. Être une drogue vivante avait ses limites niveau sensualité. Mais les faits étaient là et la plupart de ses amants n'auraient pas su quoi faire face à l'anatomie aquatique des mammifères marins qu'étaient les sirènes. Sans même parler de plaisir, ça ne leur inspirait pas grand chose d'autre qu'une table de choix dans l'un des restaurants de la ville ou un joli bijou. Une robe à retirer de façon lascive.
Elle cligna plusieurs fois des yeux lorsqu'il lui pris la main pour lui dire qu'il aimait sa véritable apparence... Pas vraiment sûre d'avoir compris. Le fait même qu'il ait l'air si sérieux et concerné était surprenant en soi. Et chaque phrase qu'il ajouta avait de moins en moins de sens. Elle hocha la tête par réflexe. Évidemment qu'il appréciait sa forme humaine. Elle n'en doutait pas. Mais...
- Vraiment... ? " souffla-t-elle proprement interloquée lorsqu'il avoua qu'il était véritablement tombé amoureux d'elle le jour où il l'avait vu dans cet état la première fois... Lorsqu'il avait sauté avec elle à l'eau et qu'elle avait eu l'impression de revivre... Qu'il y avait plus qu'un austère mercenaire rocailleux dans ce corps d'elfe près à faire une petite folie pour profiter d'un rire, d'un sourire, d'un moment avec une amie.
Le souvenir lui fit battre le cœur plus fort. Elle observa leurs doigts entremêlés et caressa sa main du bout du pouce avant de revenir à son visage de nouveau rouge. Son odeur...
C'était si évident pour elle qu'un terrien n'éprouvait rien pour une autre anatomie que la sienne qu'ils n'en avaient jamais parlé avec Elzéar. Jamais il n'avait demandé à la voir sous sa véritable forme et jamais l'idée de le lui demandé ne lui avait même effleurer l'esprit. Elle n'en avait pas besoin pour se sentir à son aise avec lui... Ou avec qui que ce soit d'autre. Mais comme le jour où il lui avait proposé de reprendre sa véritable forme dans leur bain commun, à Ikuza, ça la prenait aux tripes qu'il parle d'elle comme ça... ça la bouleversait un peu et elle sentait sa joue chauffer en le regardant, là devant elle, enfin capable de lui tenir la main et de lui faire face dans le plus simple appareil.
Elle ouvrit la bouche... Et la referma aussi surement qu'un poisson hors de l'eau. La tête toujours posée sur le rebord alors qu'il la surplombait. Elle n'arrivait pas à trouver les mots justes. Comme ce jour là à Ikuza. Mais ce coup-ci, il le fallait vraiment... Alors pour se donner du courage, elle porta la main de Shan à ses lèvres.
- ça me touche... " finit-elle par dire, largement mécontente du résultat de ses recherches.
Sans détachée la main de la sienne, elle se redressa assise, l'eau causant toutes sortes de sillons sur sa peau.
- J'ai bien envie de reprendre ma vrai forme, mais c'est vraiment... vraiment douloureux. Alors quand j'ai le choix, j'évite de le faire pour des périodes trop courtes. Du coup, ça dépend aussi de toi. Tu resterais quelques heures dans cette pièces avec moi ? Pas forcément dans l'eau, je comprendrai que tu n'ai pas envie d'être fripé comme un vieux pruneau... Mais au moins dans le coin ?
Pourquoi prenait-elle tellement de pincettes quand il s'agissait de son véritable corps ... ?
Ce n'était pas de la discrimination non plus. Y pensait comme ça était tellement loin d'elle qu'elle avait mis quelques instants à répondre. La quasi totalité des gens la prenaient pour une humaine et pour elle ça ne faisait pas grande différence tant qu'elle était sur terre. Côté Limier, elle avait eu bien des surnom, mais c'était plutôt les prisonniers qui auraient été capable de la traiter de "salope de femme poisson" ou de lui faire toutes sortes de commentaires gras concernant son corps et ce qu'ils en feraient. Tous les Limiers y avaient droit un jour ou l'autre et les coupables recommençaient rarement. Elle était elle. Elle avait vu la fascination de certains bipèdes pour son espèce, chacun ses fétiches et ses fantasmes, elle n'avait aucun problème avec ça. Elle avait bien essayé certains clubs... Mais ça ne lui avait pas vraiment plus à l'époque. Être une drogue vivante avait ses limites niveau sensualité. Mais les faits étaient là et la plupart de ses amants n'auraient pas su quoi faire face à l'anatomie aquatique des mammifères marins qu'étaient les sirènes. Sans même parler de plaisir, ça ne leur inspirait pas grand chose d'autre qu'une table de choix dans l'un des restaurants de la ville ou un joli bijou. Une robe à retirer de façon lascive.
Elle cligna plusieurs fois des yeux lorsqu'il lui pris la main pour lui dire qu'il aimait sa véritable apparence... Pas vraiment sûre d'avoir compris. Le fait même qu'il ait l'air si sérieux et concerné était surprenant en soi. Et chaque phrase qu'il ajouta avait de moins en moins de sens. Elle hocha la tête par réflexe. Évidemment qu'il appréciait sa forme humaine. Elle n'en doutait pas. Mais...
- Vraiment... ? " souffla-t-elle proprement interloquée lorsqu'il avoua qu'il était véritablement tombé amoureux d'elle le jour où il l'avait vu dans cet état la première fois... Lorsqu'il avait sauté avec elle à l'eau et qu'elle avait eu l'impression de revivre... Qu'il y avait plus qu'un austère mercenaire rocailleux dans ce corps d'elfe près à faire une petite folie pour profiter d'un rire, d'un sourire, d'un moment avec une amie.
Le souvenir lui fit battre le cœur plus fort. Elle observa leurs doigts entremêlés et caressa sa main du bout du pouce avant de revenir à son visage de nouveau rouge. Son odeur...
C'était si évident pour elle qu'un terrien n'éprouvait rien pour une autre anatomie que la sienne qu'ils n'en avaient jamais parlé avec Elzéar. Jamais il n'avait demandé à la voir sous sa véritable forme et jamais l'idée de le lui demandé ne lui avait même effleurer l'esprit. Elle n'en avait pas besoin pour se sentir à son aise avec lui... Ou avec qui que ce soit d'autre. Mais comme le jour où il lui avait proposé de reprendre sa véritable forme dans leur bain commun, à Ikuza, ça la prenait aux tripes qu'il parle d'elle comme ça... ça la bouleversait un peu et elle sentait sa joue chauffer en le regardant, là devant elle, enfin capable de lui tenir la main et de lui faire face dans le plus simple appareil.
Elle ouvrit la bouche... Et la referma aussi surement qu'un poisson hors de l'eau. La tête toujours posée sur le rebord alors qu'il la surplombait. Elle n'arrivait pas à trouver les mots justes. Comme ce jour là à Ikuza. Mais ce coup-ci, il le fallait vraiment... Alors pour se donner du courage, elle porta la main de Shan à ses lèvres.
- ça me touche... " finit-elle par dire, largement mécontente du résultat de ses recherches.
Sans détachée la main de la sienne, elle se redressa assise, l'eau causant toutes sortes de sillons sur sa peau.
- J'ai bien envie de reprendre ma vrai forme, mais c'est vraiment... vraiment douloureux. Alors quand j'ai le choix, j'évite de le faire pour des périodes trop courtes. Du coup, ça dépend aussi de toi. Tu resterais quelques heures dans cette pièces avec moi ? Pas forcément dans l'eau, je comprendrai que tu n'ai pas envie d'être fripé comme un vieux pruneau... Mais au moins dans le coin ?
Pourquoi prenait-elle tellement de pincettes quand il s'agissait de son véritable corps ... ?
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- Vraiment. Qu'est ce que tu trouves si étonnant dans le fait que la...que j'aime tout ce qui compose la femme que j'aime ?
Il la laissa ramener sa main a ses lèvres, sans oser la regarder, de peur de voir quelque chose qu'il craignait. Peut être que ça n'allait pas lui plaire, qu'il complimente autant une forme qu'elle n'avait pas fréquemment, comme si il critiquait celle qu'elle arborait même actuellement. Les yeux vers le bas, remontèrent sur sa belle hanche, lui rappelant ce qui l'avait perturbé plus tôt. Tout lui rappelait ses formes et sa beauté, c’était toujours dur avec elle.
- Je pense que....j'ai plus l'habitude d'utiliser mon nez que mes yeux...alors ton odeur...m'est vraiment chère ?
Il avait presque posé la question a la fin, se demandant si c’était normal, si il etait normal ? Il etait peut être fétichiste tout court. Envie de la renifler partout, le nez sous son bras en la serrant, ou au cœur de sa poitrine après une après-midi ensoleillée. Rien que ces idées le firent sursauter, et il se refusa littéralement de penser a quoi que ce soit du genre. Qu'elle idée après tout, elle allait le prendre pour un fou.
- Enfin je...voila, j'aime bien quand tu es toi. Et j'ai surtout envie que tu soi comme tu as envie d’être. Humaine, sirène, tu es toujours belle.
Il leva légèrement les yeux en décelant son mouvement, quand elle se mit assise, sans pouvoir rien voir d'autre que son visage. Elle l'observait avec encore plus d'intensité qu'a toute autre moment de l’après-midi, comme si il venait de dire quelque chose de vraiment fort...ou stupide. Et seul quelques mots quittèrent sa bouche, ne lui laissant pas être certain de son opinion sur le sujet.
- … ?
Il serra sa main un peu plus fort qu'il ne l'aurait voulu sans y penser. Il se souvenait d'avoir surpris son expression. Il trouvait ça terrible qu'elle ai besoin de souffrir pour toucher a ce qu'elle était pour de vrai. Que ce soit une seconde ou une heure, la souffrance ne devait pas se mettre en travers de l'envie d’être soi même, et dans son cas, ça l’était.
- Il n'y a rien qui pourrait...changer ça ? Ou au moins diminuer ?
Depuis la nuit des temps, tous les changements entre les deux stades pour les sirenes provoquaient une telle douleur, sans que personne n'ai jamais su utiliser de la magie ou une potion a meme de retirer la douleur le temps de ce passage, naturellement ?
- Je...je ne bougerais pas de la tant que tu aura envie de ma présence. Et c'est le cas...pour ta vie en generale. Tant que tu voudra de moi, je serais juste a coté. Dans ta main.
Qu'il relacha doucement, et en rebaissant les yeux, ouvrit un peu les bras, comme une invitation.
- Peut etre que si je te serre fort, ce serra plus facile a vivre... ? Si...si tu veux.
Et puis ils etaient tous le temps ensemble, ca ne changerais rien que ce soit dans la chambre ou la salle de bain. Il pourrait aprés lui masser le haut du corps. Meme dans sa forme aquatique. Il pourrait la dessiner. Ils pourraient meme ramener a manger ici, ou bien essayer de reprendre sa lecture.
- Le lieu importe peu, tant que tu es la.
Il la laissa ramener sa main a ses lèvres, sans oser la regarder, de peur de voir quelque chose qu'il craignait. Peut être que ça n'allait pas lui plaire, qu'il complimente autant une forme qu'elle n'avait pas fréquemment, comme si il critiquait celle qu'elle arborait même actuellement. Les yeux vers le bas, remontèrent sur sa belle hanche, lui rappelant ce qui l'avait perturbé plus tôt. Tout lui rappelait ses formes et sa beauté, c’était toujours dur avec elle.
- Je pense que....j'ai plus l'habitude d'utiliser mon nez que mes yeux...alors ton odeur...m'est vraiment chère ?
Il avait presque posé la question a la fin, se demandant si c’était normal, si il etait normal ? Il etait peut être fétichiste tout court. Envie de la renifler partout, le nez sous son bras en la serrant, ou au cœur de sa poitrine après une après-midi ensoleillée. Rien que ces idées le firent sursauter, et il se refusa littéralement de penser a quoi que ce soit du genre. Qu'elle idée après tout, elle allait le prendre pour un fou.
- Enfin je...voila, j'aime bien quand tu es toi. Et j'ai surtout envie que tu soi comme tu as envie d’être. Humaine, sirène, tu es toujours belle.
Il leva légèrement les yeux en décelant son mouvement, quand elle se mit assise, sans pouvoir rien voir d'autre que son visage. Elle l'observait avec encore plus d'intensité qu'a toute autre moment de l’après-midi, comme si il venait de dire quelque chose de vraiment fort...ou stupide. Et seul quelques mots quittèrent sa bouche, ne lui laissant pas être certain de son opinion sur le sujet.
- … ?
Il serra sa main un peu plus fort qu'il ne l'aurait voulu sans y penser. Il se souvenait d'avoir surpris son expression. Il trouvait ça terrible qu'elle ai besoin de souffrir pour toucher a ce qu'elle était pour de vrai. Que ce soit une seconde ou une heure, la souffrance ne devait pas se mettre en travers de l'envie d’être soi même, et dans son cas, ça l’était.
- Il n'y a rien qui pourrait...changer ça ? Ou au moins diminuer ?
Depuis la nuit des temps, tous les changements entre les deux stades pour les sirenes provoquaient une telle douleur, sans que personne n'ai jamais su utiliser de la magie ou une potion a meme de retirer la douleur le temps de ce passage, naturellement ?
- Je...je ne bougerais pas de la tant que tu aura envie de ma présence. Et c'est le cas...pour ta vie en generale. Tant que tu voudra de moi, je serais juste a coté. Dans ta main.
Qu'il relacha doucement, et en rebaissant les yeux, ouvrit un peu les bras, comme une invitation.
- Peut etre que si je te serre fort, ce serra plus facile a vivre... ? Si...si tu veux.
Et puis ils etaient tous le temps ensemble, ca ne changerais rien que ce soit dans la chambre ou la salle de bain. Il pourrait aprés lui masser le haut du corps. Meme dans sa forme aquatique. Il pourrait la dessiner. Ils pourraient meme ramener a manger ici, ou bien essayer de reprendre sa lecture.
- Le lieu importe peu, tant que tu es la.
Invité
Invité
Elle secoua la tête de gauche à droite.
- C'est le prix à payer pour sortir de l'eau. " Elle eut un sourire étrange. Elle-même n'aurait su l'expliquer.
Puis son sourire se fit plus franc. Il était mignon... Même le fait qu'il dise être dans sa main ne la fit pas bondir. Pour une fois, elle ne voulait y voir qu'une marque d'affection un peu maladroite mais tellement sincère. Il serait là et c'était ce qui comptait pour le moment.
Le geste qu'il fit en suite, elle ne s'y attendait pas. Il lui ouvrit les bras. Il butait sur les mots et l'ouverture n'était pas bien large, mais son geste était franc. Libre. Accueillant. Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'elle s'y était blottit. Ah ? C'était pour qu'elle se transforme ? Dans cette posture ça allait posé problème...
- Attend... Installe toi.
Elle allongea les jambes en attendant qu'il prenne place confortablement avant de venir se nicher sous son bras pour passer ses bras autour de ses côtes... Et se raviser. Elle lui jeta un regard cryptique et se redressa une fois de plus, faisant valser l'eau autour d'eux. D'autres n'auraient pas fait mieux en cherchant la position idéale dans leur lit.
- Quand j'étais petite. " commença-t-elle tout en l'invitant à se redresser pour vraiment s'asseoir contre le rebord. " Il y avait une légende concernant notre métamorphose. Ce n'est pas quelque chose que l'on apprend. On sait le faire depuis toute petite, mais on y arrive souvent qu'à l'âge de raison parce que c'est trop douloureux, surtout les premières fois. J'ai appris que dans les communautés en pleine eau, les premières transformations étaient même plutôt à l'adolescence voir au début de l'âge adulte... Enfin bref. La métamorphose est en nous et instinctive. Elle est même plus ancrée en nous que le Chant dont certains tritons et certaines sirènes sont dépourvus.
Tout en continuant à parler, elle s'était glissée sur ses genoux et s'était emparée de l'un de ses bras avant de lui tourner le dos, s'étendant contre son torse. Doucement, elle avait ramener ses bras autour d'elle comme on se blottit dans une couverture.
- Au début de tout, il n'y avait pas de jour, pas de nuit. Pas de bien, pas de mal. Pas de réalité et pas de songe. Ni temps, ni ordre, ni commencement, ni fin. Seulement le Premier Océan. Et tout était, éternel et inchangé. Puis la Lumière de vie qui émanait de ce tout informe se condensa en deux. Deux êtres de Lumière qui, par leur simple existence créèrent l'ordre dans le chaos. Père et Mère de toute chose. Le Soleil et la Lune.
Les mains de la jeune femme s'étaient glissées dans celles de son compagnon, profitant d'une respiration pour trouver une position réellement confortable. En tirant doucement sur ses bras, elle lui demanda implicitement de la serrer fort... Plus fort.
- Ils créèrent le mouvement, le début et la fin. Et sur leur passage, l'Océan se scinda en deux. Les eaux du haut de séparèrent de celles du bas et entre les deux se déposa le mince voile de poussière que nous appelons la terre. Le Soleil siège dans les eux du dessus, puissant, il ne laisse aucune place à l'ombre et au secret. La Lune, sage et changeante, résidait au plus profond des eaux d'en-dessous et chaque nuit, lorsque le Soleil se repose, nous ne voyons que son reflet dans les eaux du dessus.
Les mains de la jeune femme se crispèrent et son récit s'interrompit. Sa respiration s’intensifia, avant de se couper un moment, le feu lui ravageant le corps. Quelques secondes d'une douleur aiguë, atroce, qui n'était supportable que parce que Rowena savait qu'elle passait... Elle expira un souffle tremblant puis un seconde. Ses doigts palmés aderraient aux mains de son compagnon et l'ourlet des membranes qui étiraient ses oreilles crevaient sa chevelure blanche. Dans un bruissement d'eau paisible, sa queue ondula un peu, la lumière jouant sur chacune de ses écaille opaline, tout con corps plus pâle que jamais et pourtant bien moins maladif. Les traits rouges de ses ouies sur son cou étaient fermées mais sa voix était tout de même différente lorsqu'elle repris, plus profonde et mélodieuse à la fois, dépassant plus franchement le timbre doux qu'aurait pu avoir une véritable humaine.
- Sur la Terre, vivent les faes et les elfes puis chaque espèce humaine, enfants chéris du Soleil et de la Lune, profitant de ce mince voile qui n'appartient ni à l'un ni à l'autre pour choisir leur vie pendant le cours laps de temps entre l'infini qu'ils étaient d'un côté et l'infini qu'ils seront de l'autre. Mais nous sommes un peu différentes. Tout comme les Dragons sont les premiers nés du Soleil, flamboyant de la lumière des eaux du dessus, nous sommes les premières nées de la Lune, nées dans l'océan d'en-dessous dont nos corps sont constitués. Par amour, la Lune permis aux dragons de prendre corps pour se poser. Et par amour, le Soleil nous accorda un peu de son feu pour que nous puissions marché parmi les autres de leurs créations. Mais la Lune ne put tempérer le feu des dragons qui disparurent peu à peu. Quand à nous, le feu du Soleil est opposé à notre nature la plus intime et chaque utilisation demeura un calvaire. Les anciennes disaient qu'on avait jamais trouvé de moyen de faire cesser la douleur de la transition car ce n'est pas vraiment le corps qui souffre. C'est l'âme qui prend une autre forme, calcinée par le feu du Soleil pour s'adapter et pouvoir résister à ses Rayons une fois sur la Terre.
Peu à peu, elle s'était de nouveau détendue et appuyée contre lui, elle pencha la tête en arrière pour regarder le visage de Shan'ael, un sourire timide sur les lèvres et la joue rosie.
- C'est le prix à payer pour sortir de l'eau. " Elle eut un sourire étrange. Elle-même n'aurait su l'expliquer.
Puis son sourire se fit plus franc. Il était mignon... Même le fait qu'il dise être dans sa main ne la fit pas bondir. Pour une fois, elle ne voulait y voir qu'une marque d'affection un peu maladroite mais tellement sincère. Il serait là et c'était ce qui comptait pour le moment.
Le geste qu'il fit en suite, elle ne s'y attendait pas. Il lui ouvrit les bras. Il butait sur les mots et l'ouverture n'était pas bien large, mais son geste était franc. Libre. Accueillant. Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'elle s'y était blottit. Ah ? C'était pour qu'elle se transforme ? Dans cette posture ça allait posé problème...
- Attend... Installe toi.
Elle allongea les jambes en attendant qu'il prenne place confortablement avant de venir se nicher sous son bras pour passer ses bras autour de ses côtes... Et se raviser. Elle lui jeta un regard cryptique et se redressa une fois de plus, faisant valser l'eau autour d'eux. D'autres n'auraient pas fait mieux en cherchant la position idéale dans leur lit.
- Quand j'étais petite. " commença-t-elle tout en l'invitant à se redresser pour vraiment s'asseoir contre le rebord. " Il y avait une légende concernant notre métamorphose. Ce n'est pas quelque chose que l'on apprend. On sait le faire depuis toute petite, mais on y arrive souvent qu'à l'âge de raison parce que c'est trop douloureux, surtout les premières fois. J'ai appris que dans les communautés en pleine eau, les premières transformations étaient même plutôt à l'adolescence voir au début de l'âge adulte... Enfin bref. La métamorphose est en nous et instinctive. Elle est même plus ancrée en nous que le Chant dont certains tritons et certaines sirènes sont dépourvus.
Tout en continuant à parler, elle s'était glissée sur ses genoux et s'était emparée de l'un de ses bras avant de lui tourner le dos, s'étendant contre son torse. Doucement, elle avait ramener ses bras autour d'elle comme on se blottit dans une couverture.
- Au début de tout, il n'y avait pas de jour, pas de nuit. Pas de bien, pas de mal. Pas de réalité et pas de songe. Ni temps, ni ordre, ni commencement, ni fin. Seulement le Premier Océan. Et tout était, éternel et inchangé. Puis la Lumière de vie qui émanait de ce tout informe se condensa en deux. Deux êtres de Lumière qui, par leur simple existence créèrent l'ordre dans le chaos. Père et Mère de toute chose. Le Soleil et la Lune.
Les mains de la jeune femme s'étaient glissées dans celles de son compagnon, profitant d'une respiration pour trouver une position réellement confortable. En tirant doucement sur ses bras, elle lui demanda implicitement de la serrer fort... Plus fort.
- Ils créèrent le mouvement, le début et la fin. Et sur leur passage, l'Océan se scinda en deux. Les eaux du haut de séparèrent de celles du bas et entre les deux se déposa le mince voile de poussière que nous appelons la terre. Le Soleil siège dans les eux du dessus, puissant, il ne laisse aucune place à l'ombre et au secret. La Lune, sage et changeante, résidait au plus profond des eaux d'en-dessous et chaque nuit, lorsque le Soleil se repose, nous ne voyons que son reflet dans les eaux du dessus.
Les mains de la jeune femme se crispèrent et son récit s'interrompit. Sa respiration s’intensifia, avant de se couper un moment, le feu lui ravageant le corps. Quelques secondes d'une douleur aiguë, atroce, qui n'était supportable que parce que Rowena savait qu'elle passait... Elle expira un souffle tremblant puis un seconde. Ses doigts palmés aderraient aux mains de son compagnon et l'ourlet des membranes qui étiraient ses oreilles crevaient sa chevelure blanche. Dans un bruissement d'eau paisible, sa queue ondula un peu, la lumière jouant sur chacune de ses écaille opaline, tout con corps plus pâle que jamais et pourtant bien moins maladif. Les traits rouges de ses ouies sur son cou étaient fermées mais sa voix était tout de même différente lorsqu'elle repris, plus profonde et mélodieuse à la fois, dépassant plus franchement le timbre doux qu'aurait pu avoir une véritable humaine.
- Sur la Terre, vivent les faes et les elfes puis chaque espèce humaine, enfants chéris du Soleil et de la Lune, profitant de ce mince voile qui n'appartient ni à l'un ni à l'autre pour choisir leur vie pendant le cours laps de temps entre l'infini qu'ils étaient d'un côté et l'infini qu'ils seront de l'autre. Mais nous sommes un peu différentes. Tout comme les Dragons sont les premiers nés du Soleil, flamboyant de la lumière des eaux du dessus, nous sommes les premières nées de la Lune, nées dans l'océan d'en-dessous dont nos corps sont constitués. Par amour, la Lune permis aux dragons de prendre corps pour se poser. Et par amour, le Soleil nous accorda un peu de son feu pour que nous puissions marché parmi les autres de leurs créations. Mais la Lune ne put tempérer le feu des dragons qui disparurent peu à peu. Quand à nous, le feu du Soleil est opposé à notre nature la plus intime et chaque utilisation demeura un calvaire. Les anciennes disaient qu'on avait jamais trouvé de moyen de faire cesser la douleur de la transition car ce n'est pas vraiment le corps qui souffre. C'est l'âme qui prend une autre forme, calcinée par le feu du Soleil pour s'adapter et pouvoir résister à ses Rayons une fois sur la Terre.
Peu à peu, elle s'était de nouveau détendue et appuyée contre lui, elle pencha la tête en arrière pour regarder le visage de Shan'ael, un sourire timide sur les lèvres et la joue rosie.
Invité
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Il s’était presque attendu a avoir un peu plus de doutes de son coté. Mais c’était mal la connaître, il le comprit dés qu'elle vint se lover contre lui comme un chat. Il ne pu s’empêcher de sentir l'odeur de ses cheveux et soupira de plaisir, presque trop fort pour son propre bien. Il redressa aussitôt la tête quand elle leva la tete, comme ayant comprit ce qu'il voulait dire, en meme temps que lui comprenait qu'elle allait le faire.
- Oh, oui, vas y.
Elle se retourna, bougea, plusieurs fois, cherchant une position adéquate. Il n'avait pas réalisé a quel point c’était un processus pour lequel elle réfléchissait. C’était si rapide de son point de vu. Quelques brèves secondes. Mais ca devait être tellement douloureux que tous petit détail qui pouvaient faire la différence.
Quand son dos fut droit, elle commença une histoire. Il tourna son attention complète sur ses paroles. La position lui importait peu. Il avait passé des jours et des nuits sans changer de positions durant certains contrats. Et même si elle avait dit n'importe quoi sans que ca n'ai aucun sens, juste parce que c’était elle, il aurait apprécié. Alors forcément, si en plus c’était passionnant, il oublia toute notion de temps et d'espace. Jusqu’à l'endroit même ou ils étaient. Il n'y avait qu'elle.
Il n'avait aucune idée des spécifiés des races aquatiques. Il avait déjà peu de notion théorique en générale, alors concernant des gens qu'il ne côtoyait que peu, c’était assez nouveau pour lui. Il n'avait absolument aucune idée que certaine sirène étaient totalement dépourvue des capacités sonores dont elle disposait. Ce n’était sans doute pas le but, mais cela renforça son point de vu sur le fait qu'elle était incroyable.
Quand elle fut reposée, dos a lui, l'air concentrée, toujours plongée dans son histoire, il referma les bras comme elle lui indiquait de faire implicitement en le maintenant avec les siennes. Alors il serra, remontant au maximum, aillant un tressaillement quand ses avant-bras vint se lover sous sa poitrine, contre la peau plus fine de ses seins.
Il n'eut pas le temps d'y penser qu'il sentit tout son corps commencer a travailler. Alors il serra plus fort, et meme encore plus qu'elle ne l'avait demandé. Ce qu'il faisait etait une technique de soin qu'il avait apprit, mais qui n'avait en théorie aucun intérêt ici. Quand on serrait le squelette avec l'intensité adéquat, ni trop peu, ni trop fort, on pouvait stopper le jeu naturel des os, et ainsi diminuer la douleur temporairement.
C’était quelque chose qui se faisait généralement dans certaine tribu, lors des opérations, suite a des blessures physiques. Elle pu ainsi avoir durant un instant la sensation que le haut de son corps était vraiment bloqué, et que seul la transformation venait changer ce fait. Il ne fallait pas la dérégler non plus. Il n'y avait aucune recherche indiquant que c’était vraiment utile ou non. Il y avait des variantes, pour faire craquer certains cartilages endoloris, détendre des muscles noués. Il avait plusieurs cordes a son arc dans tout ce qui était soin du corps.
Tout en la serrant, il se pencha et l'embrassa sur la nuque, puis sur le coté du cou. Il se moquait que sa peau change sous ses levres, et si il restait collé, soit, ce serait ainsi.
Il aurait pu lui avouer qu'il n'avait pas écouté entièrement la dernière partie de son histoire, trop concentré a vérifier le rythme de sa respiration, quand elle eu terminée. Elle etait de retour dans sa forme originale, naturelle. Et comme a chaque fois, une émotion intense lui traversa la poitrine alors qu'il relâchait en partie la pression qu'il avait exercé.
Il se redressa suite a ses baisés, ses mains venant lui caresser le visage, le front, les tempes, les cheveux. Comme pour la débarrasser d'une sueur suite a l'effort qu'elle venait de fournir, autant que pour la rassurer et la féliciter. C’était une prouesse a ses yeux, plus qu'une simple métamorphose magique. C’était une épreuve.
- C'est suite a ces histoires que tu es croyante ?
Il essaya de raccrocher les wagons de son histoire qu'il n'avait pas entièrement suivi, et montrer qu'il s'y intéressait. Car c’était vrai. Juste moins qu'a elle après ce qu'elle venait de vivre durant un instant interminable pour elle. D'ailleurs, elle pouvait sentir son émotion juste contre son dos, le cœur de l'elfe battant littéralement la chamade.
- Je n'y connais rien...je ne crois pas vraiment en quoi que ce soit...mais si c'est vraiment ce qui est arrivé...merci a eux de t'avoir permis de marcher jusqu'à moi.
Quand elle pencha sa tete en arriere, il lui embrassa le front, et dans cette position singuliere qu'il avait déjà gouté, il se pencha encore plus en redressant le haut du corps, les cheveux et le haut du crane de la sirene glissant vers le torse de son aimé, tendit qu'il posait, a l'envers, ses levres sur les siennes doucement.
- Oh, oui, vas y.
Elle se retourna, bougea, plusieurs fois, cherchant une position adéquate. Il n'avait pas réalisé a quel point c’était un processus pour lequel elle réfléchissait. C’était si rapide de son point de vu. Quelques brèves secondes. Mais ca devait être tellement douloureux que tous petit détail qui pouvaient faire la différence.
Quand son dos fut droit, elle commença une histoire. Il tourna son attention complète sur ses paroles. La position lui importait peu. Il avait passé des jours et des nuits sans changer de positions durant certains contrats. Et même si elle avait dit n'importe quoi sans que ca n'ai aucun sens, juste parce que c’était elle, il aurait apprécié. Alors forcément, si en plus c’était passionnant, il oublia toute notion de temps et d'espace. Jusqu’à l'endroit même ou ils étaient. Il n'y avait qu'elle.
Il n'avait aucune idée des spécifiés des races aquatiques. Il avait déjà peu de notion théorique en générale, alors concernant des gens qu'il ne côtoyait que peu, c’était assez nouveau pour lui. Il n'avait absolument aucune idée que certaine sirène étaient totalement dépourvue des capacités sonores dont elle disposait. Ce n’était sans doute pas le but, mais cela renforça son point de vu sur le fait qu'elle était incroyable.
Quand elle fut reposée, dos a lui, l'air concentrée, toujours plongée dans son histoire, il referma les bras comme elle lui indiquait de faire implicitement en le maintenant avec les siennes. Alors il serra, remontant au maximum, aillant un tressaillement quand ses avant-bras vint se lover sous sa poitrine, contre la peau plus fine de ses seins.
Il n'eut pas le temps d'y penser qu'il sentit tout son corps commencer a travailler. Alors il serra plus fort, et meme encore plus qu'elle ne l'avait demandé. Ce qu'il faisait etait une technique de soin qu'il avait apprit, mais qui n'avait en théorie aucun intérêt ici. Quand on serrait le squelette avec l'intensité adéquat, ni trop peu, ni trop fort, on pouvait stopper le jeu naturel des os, et ainsi diminuer la douleur temporairement.
C’était quelque chose qui se faisait généralement dans certaine tribu, lors des opérations, suite a des blessures physiques. Elle pu ainsi avoir durant un instant la sensation que le haut de son corps était vraiment bloqué, et que seul la transformation venait changer ce fait. Il ne fallait pas la dérégler non plus. Il n'y avait aucune recherche indiquant que c’était vraiment utile ou non. Il y avait des variantes, pour faire craquer certains cartilages endoloris, détendre des muscles noués. Il avait plusieurs cordes a son arc dans tout ce qui était soin du corps.
Tout en la serrant, il se pencha et l'embrassa sur la nuque, puis sur le coté du cou. Il se moquait que sa peau change sous ses levres, et si il restait collé, soit, ce serait ainsi.
Il aurait pu lui avouer qu'il n'avait pas écouté entièrement la dernière partie de son histoire, trop concentré a vérifier le rythme de sa respiration, quand elle eu terminée. Elle etait de retour dans sa forme originale, naturelle. Et comme a chaque fois, une émotion intense lui traversa la poitrine alors qu'il relâchait en partie la pression qu'il avait exercé.
Il se redressa suite a ses baisés, ses mains venant lui caresser le visage, le front, les tempes, les cheveux. Comme pour la débarrasser d'une sueur suite a l'effort qu'elle venait de fournir, autant que pour la rassurer et la féliciter. C’était une prouesse a ses yeux, plus qu'une simple métamorphose magique. C’était une épreuve.
- C'est suite a ces histoires que tu es croyante ?
Il essaya de raccrocher les wagons de son histoire qu'il n'avait pas entièrement suivi, et montrer qu'il s'y intéressait. Car c’était vrai. Juste moins qu'a elle après ce qu'elle venait de vivre durant un instant interminable pour elle. D'ailleurs, elle pouvait sentir son émotion juste contre son dos, le cœur de l'elfe battant littéralement la chamade.
- Je n'y connais rien...je ne crois pas vraiment en quoi que ce soit...mais si c'est vraiment ce qui est arrivé...merci a eux de t'avoir permis de marcher jusqu'à moi.
Quand elle pencha sa tete en arriere, il lui embrassa le front, et dans cette position singuliere qu'il avait déjà gouté, il se pencha encore plus en redressant le haut du corps, les cheveux et le haut du crane de la sirene glissant vers le torse de son aimé, tendit qu'il posait, a l'envers, ses levres sur les siennes doucement.
Invité
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Il la serra dans ses bras jusqu'à ce que la douleur passe et même après... Et c'était agréable. Pas que la douleur ait disparue, mais mis à part lui, elle n'avait jamais compter sur quelqu'un d'autre dans la transition et elle se rendait compte qu'à chaque fois qu'il l'avait pu, il avait été un pilier dans ce moment là, prenant soin d'elle au moment où elle était le plus vulnérable.
Heureusement pour tous les deux, il n'était pas rester coller, mais la sensibilité extrême du cou de la sirène, à présent marqués de ces fines lignes rouges, ne lui avait fourni aucune protection lorsque les lèvres de Shan s'y étaient posées par surprise. Elle avait déglutit en plein milieu de son histoire et en avait perdue le fil, quelques instants, butant sur plusieurs mots et finissant laborieusement, ses mains serrant un pu plus les bras de son amant contre elle. Bon sang, il ne se rendait pas compte... Lui qui était proprement incapable l'embrasser la plupart du temps et voilà qu'il s'égarait sur son col... Et son cœur qui battait si fort...
Croyante... hein ? Euh... Qu'est-ce qu'il disait ?
- J'ai été élevée dans la religion shierak... et oui, c'est un de nos mythes fondateurs... Mais je ne suis plus vraiment sûre. Depuis la guerre, c'est compliqué. " avoua-t-elle en s'éteignant un peu au fur et à mesure de son explication. Elle avait perdu la foi... Mais elle n'était pas tout a fait certaine de là où elle en était par rapport à tout ça aujourd'hui.
... Le début de ses réflexions fut interrompu par un baiser sur son front. Ses yeux verts tout proche. Elle se laissa un peu glisser de son épaule et se cambra pour venir accueillir son baiser, maintenue par ses bras sans avoir peur de partir à la dérive. Une caresse douce. L'une des mains de la sirène quitta le bras fort qu'elle serrait pour se poser délicatement sur sa joue. Ses doigts légèrement palmés ne pouvaient plus passer dans la chevelure nouvellement courte de Shan de la même façon, mais elle le caressait, sentant avec bonheur la texture de sa peau et de sa crinière sous ses doigts ayant retrouvés leurs pleines sensations.
- Je t'aime. " souffla-t-elle contre sa bouche, les yeux encore clos, lorsqu'ils s'éloignèrent de façon infime.
La respiration du jeune homme lui venait comme une brise nocturne sur les rives d'un lac. A travers la fenêtre fumée, la lumière de plus en plus terne de la fin du jour les laissait dans une pénombre qu'elle n'avait pas pensé à agrémenté de bougies, voyant parfaitement chaque détail dans cette ambiance intime.
- Un jour... Si nous retournons dans le désert... j'aimerai t'emmener nager dans le Lac Aveugle, sous les pitons rocheux où vit mon ancien clan... Voir les lanternes et les algues lumineuses.
Elle quémanda un autre baiser du bout des lèvres, douce. Étirant le moment, sa main descendit sur la nuque de l'elfe, toujours à la renverse, tandis que l'autre caressait lentement ses bras. Tout son corps ondulait très légèrement, lentement, sans savoir clairement si c'était elle qui faisait bouger l'eau du bassin à ce rythme ou si c'était l'eau qui la faisait bouger. Absolument remplie par la présence de Shan, même elle ne s'en rendait pas compte. Le ventre crépitant d'émotions et la peau de plus en plus chaude, ses mains ne semblaient pourtant pas s'aventurer plus loin. Elle ne voulait pas qu'il s'enfuit ou qu'il se tende. Elle se sentait bien trop bien ainsi pour risquer cela.
Mais lorsqu'il lui laissa un instant pour reprendre doucement son souffle, elle murmura encore.
- J'aimerai que tu fasses quelque chose pour moi. J'aimerai que tu réfléchisses à un dessin, un symbole, quelque chose de toi, qui te représente, et que je pourrai porter sur ma peau...
Heureusement pour tous les deux, il n'était pas rester coller, mais la sensibilité extrême du cou de la sirène, à présent marqués de ces fines lignes rouges, ne lui avait fourni aucune protection lorsque les lèvres de Shan s'y étaient posées par surprise. Elle avait déglutit en plein milieu de son histoire et en avait perdue le fil, quelques instants, butant sur plusieurs mots et finissant laborieusement, ses mains serrant un pu plus les bras de son amant contre elle. Bon sang, il ne se rendait pas compte... Lui qui était proprement incapable l'embrasser la plupart du temps et voilà qu'il s'égarait sur son col... Et son cœur qui battait si fort...
Croyante... hein ? Euh... Qu'est-ce qu'il disait ?
- J'ai été élevée dans la religion shierak... et oui, c'est un de nos mythes fondateurs... Mais je ne suis plus vraiment sûre. Depuis la guerre, c'est compliqué. " avoua-t-elle en s'éteignant un peu au fur et à mesure de son explication. Elle avait perdu la foi... Mais elle n'était pas tout a fait certaine de là où elle en était par rapport à tout ça aujourd'hui.
... Le début de ses réflexions fut interrompu par un baiser sur son front. Ses yeux verts tout proche. Elle se laissa un peu glisser de son épaule et se cambra pour venir accueillir son baiser, maintenue par ses bras sans avoir peur de partir à la dérive. Une caresse douce. L'une des mains de la sirène quitta le bras fort qu'elle serrait pour se poser délicatement sur sa joue. Ses doigts légèrement palmés ne pouvaient plus passer dans la chevelure nouvellement courte de Shan de la même façon, mais elle le caressait, sentant avec bonheur la texture de sa peau et de sa crinière sous ses doigts ayant retrouvés leurs pleines sensations.
- Je t'aime. " souffla-t-elle contre sa bouche, les yeux encore clos, lorsqu'ils s'éloignèrent de façon infime.
La respiration du jeune homme lui venait comme une brise nocturne sur les rives d'un lac. A travers la fenêtre fumée, la lumière de plus en plus terne de la fin du jour les laissait dans une pénombre qu'elle n'avait pas pensé à agrémenté de bougies, voyant parfaitement chaque détail dans cette ambiance intime.
- Un jour... Si nous retournons dans le désert... j'aimerai t'emmener nager dans le Lac Aveugle, sous les pitons rocheux où vit mon ancien clan... Voir les lanternes et les algues lumineuses.
Elle quémanda un autre baiser du bout des lèvres, douce. Étirant le moment, sa main descendit sur la nuque de l'elfe, toujours à la renverse, tandis que l'autre caressait lentement ses bras. Tout son corps ondulait très légèrement, lentement, sans savoir clairement si c'était elle qui faisait bouger l'eau du bassin à ce rythme ou si c'était l'eau qui la faisait bouger. Absolument remplie par la présence de Shan, même elle ne s'en rendait pas compte. Le ventre crépitant d'émotions et la peau de plus en plus chaude, ses mains ne semblaient pourtant pas s'aventurer plus loin. Elle ne voulait pas qu'il s'enfuit ou qu'il se tende. Elle se sentait bien trop bien ainsi pour risquer cela.
Mais lorsqu'il lui laissa un instant pour reprendre doucement son souffle, elle murmura encore.
- J'aimerai que tu fasses quelque chose pour moi. J'aimerai que tu réfléchisses à un dessin, un symbole, quelque chose de toi, qui te représente, et que je pourrai porter sur ma peau...
Invité
Invité
Il ne savait pas lui meme pourquoi il lui avait demandé ça, mais il avait voulu rebondir sur son histoire sans donner l'impression de ne pas avoir entièrement écouté. Mais c'etait sa faute a elle aussi, de le distraire de la sorte. Alors il n'avait rien rajouté a l'histoire de la religion. De toute façon, c’était compliqué, et pas besoin de parler de quoi que ce soit de compliqué la, tout de suite.
Son odeur de sirène était étrangement apaisante. Il n'aurait meme pas su dire la différence avec l'habituelle. Peut etre que c’était les humanoïdes qui imposaient ce stresse en lui. Habitué depuis des siècles a la méfiance et au retrait. Quand elle était comme ça, cependant, il se sentait...apaisé, calme, heureux.
Les paroles qu'elle lui offrit furent une nouvelle bouffée d'amour qui le fit sourire. Elle avait des surnoms, mais disait moins les deux mots qu'elle venait de lui offrir. Je t'aime. Moi aussi, je t'aime, mon amour, fut ce qu'il aurait voulu dire, mais qu'il garda caché derrière un nouveau baisé, alors qu'il sentait des caresses dans ses cheveux.
- Pas ancien. Tu as simplement pris une route différente. Mais ce n'est pas pour autant que tu dois te considérer en dehors. Tu es une de leur sœur, qu'ils le veuillent ou non.
Il ne voulait pas trop revenir sur le sujet. Il y avait longuement pensé et il allait falloir intervenir dés que possible, après sept semaines écoulés depuis leurs aventures dans la grotte. Il avait du se passer d'autres choses, le conflit était sans doute intensifié. Mais il etait sur qu'elle y avait longuement pensé. Demain, ou plus tard, ils y reviendraient. Il etait bien déterminé a les aider.
Il se pencha donc pour l'embrasser de nouveau, sans vraiment se rendre compte que tout était désormais plus intense chez elle. Et plus facile chez lui. Comme si dans cette forme, ils étaient devenu encore plus complémentaire, complètement uni émotionnellement. Il l'embrassa de nouveau, et laissa ses propres mains déscendre de sa tete jusqu'à ses épaules, puis encore plus bas, en direction de sa poitrine.
Il s'arreta a mi-chemin, en bas de la chute de ses épaules et juste a la naissance de la région montagneuse de sa chaire. Ici, avec le bout des doigts, il appuya légérement comme pour la masser, en la caressant en arc de cercle doucement. Elle pu aussitôt sentir qu'il n'avait pas mentis quand il avait murmuré brièvement qu'il savait faire quelques massages.
- ...Hum ?
Il s’arrêta soudainement. Il savait qu'il avait bien entendu mais il fut surpris. Ébahit même. Elle lui demandait quelque chose....qu'il n'aurait jamais osé songé une seule seconde. Il se demanda même si elle avait conscience de ce qu'elle venait de proposer. Un tatouage. Ce n’était pas quelque chose qu'on faisait par dessus la jambe. Non, c’était une idée qui venait s'encrer en soi pour toujours ou presque. Il en avait un, et il ne l'aimait pas particulièrement. Il le gardait simplement pour une question de praticité.
- ...Hum...je...ne sais pas trop...
Il avait soudainement l'impression qu'elle lui demandait quelque chose de bien trop important pour le mériter. Et si elle finissait par se lasser de lui, comme il s'y attendait depuis le tout début. Elle allait disparaître, ce tatouage souvenir impérissable des jours qu'elle voudrait peut etre éffacer.
- C...c'est quelque chose qui est peut etre un peu...
mais si il y réfléchissait en sens inverse, il aimerait beaucoup avoir quelque chose de la sorte la représentant. Il avait le bijou, mais quelque chose d'encore plus encré en lui. Dommage qu'il faudrait accepter que quelqu'un le touche pour ça, ce qui rendait la manœuvre beaucoup plus délicate a ses yeux. Son premier tatouage avait été fait par son pere quand il etait petit, et la mise a niveau etait rapide, tous les trois ans. D'ailleurs, il allait bientôt devoir retourner le faire recharger...
- Tu...tu devrais peut être y réfléchir encore un peu ? Je veux dire...Je ne saurais même pas...
il était clair que c’était pour elle qu'il pensait en disant ça, et sur son visage, dans ses yeux, se reflétait l'envie inavouable de lui proposer la même chose dans le sens inverse. C'est qu'elle commençait a le connaître a présent...
Son odeur de sirène était étrangement apaisante. Il n'aurait meme pas su dire la différence avec l'habituelle. Peut etre que c’était les humanoïdes qui imposaient ce stresse en lui. Habitué depuis des siècles a la méfiance et au retrait. Quand elle était comme ça, cependant, il se sentait...apaisé, calme, heureux.
Les paroles qu'elle lui offrit furent une nouvelle bouffée d'amour qui le fit sourire. Elle avait des surnoms, mais disait moins les deux mots qu'elle venait de lui offrir. Je t'aime. Moi aussi, je t'aime, mon amour, fut ce qu'il aurait voulu dire, mais qu'il garda caché derrière un nouveau baisé, alors qu'il sentait des caresses dans ses cheveux.
- Pas ancien. Tu as simplement pris une route différente. Mais ce n'est pas pour autant que tu dois te considérer en dehors. Tu es une de leur sœur, qu'ils le veuillent ou non.
Il ne voulait pas trop revenir sur le sujet. Il y avait longuement pensé et il allait falloir intervenir dés que possible, après sept semaines écoulés depuis leurs aventures dans la grotte. Il avait du se passer d'autres choses, le conflit était sans doute intensifié. Mais il etait sur qu'elle y avait longuement pensé. Demain, ou plus tard, ils y reviendraient. Il etait bien déterminé a les aider.
Il se pencha donc pour l'embrasser de nouveau, sans vraiment se rendre compte que tout était désormais plus intense chez elle. Et plus facile chez lui. Comme si dans cette forme, ils étaient devenu encore plus complémentaire, complètement uni émotionnellement. Il l'embrassa de nouveau, et laissa ses propres mains déscendre de sa tete jusqu'à ses épaules, puis encore plus bas, en direction de sa poitrine.
Il s'arreta a mi-chemin, en bas de la chute de ses épaules et juste a la naissance de la région montagneuse de sa chaire. Ici, avec le bout des doigts, il appuya légérement comme pour la masser, en la caressant en arc de cercle doucement. Elle pu aussitôt sentir qu'il n'avait pas mentis quand il avait murmuré brièvement qu'il savait faire quelques massages.
- ...Hum ?
Il s’arrêta soudainement. Il savait qu'il avait bien entendu mais il fut surpris. Ébahit même. Elle lui demandait quelque chose....qu'il n'aurait jamais osé songé une seule seconde. Il se demanda même si elle avait conscience de ce qu'elle venait de proposer. Un tatouage. Ce n’était pas quelque chose qu'on faisait par dessus la jambe. Non, c’était une idée qui venait s'encrer en soi pour toujours ou presque. Il en avait un, et il ne l'aimait pas particulièrement. Il le gardait simplement pour une question de praticité.
- ...Hum...je...ne sais pas trop...
Il avait soudainement l'impression qu'elle lui demandait quelque chose de bien trop important pour le mériter. Et si elle finissait par se lasser de lui, comme il s'y attendait depuis le tout début. Elle allait disparaître, ce tatouage souvenir impérissable des jours qu'elle voudrait peut etre éffacer.
- C...c'est quelque chose qui est peut etre un peu...
mais si il y réfléchissait en sens inverse, il aimerait beaucoup avoir quelque chose de la sorte la représentant. Il avait le bijou, mais quelque chose d'encore plus encré en lui. Dommage qu'il faudrait accepter que quelqu'un le touche pour ça, ce qui rendait la manœuvre beaucoup plus délicate a ses yeux. Son premier tatouage avait été fait par son pere quand il etait petit, et la mise a niveau etait rapide, tous les trois ans. D'ailleurs, il allait bientôt devoir retourner le faire recharger...
- Tu...tu devrais peut être y réfléchir encore un peu ? Je veux dire...Je ne saurais même pas...
il était clair que c’était pour elle qu'il pensait en disant ça, et sur son visage, dans ses yeux, se reflétait l'envie inavouable de lui proposer la même chose dans le sens inverse. C'est qu'elle commençait a le connaître a présent...
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Cela faisait bien longtemps qu'elle ne se considérait plus comme faisait parti du clan Zasqa. Pendant longtemps ça avait été un tabou absolu d'en parler. Loin des yeux, loin du cœur comme disait le dicton. Elle avait changé et la rupture avait été consommé le jour où elle avait fait le choix de ne pas rentrer. Le jour où Gail lui avait rendu sa liberté pleine et entière. Le jour aussi où elle avait reçu un nouveau nom. Alors non, elle n'était plus l'une des leurs... Mais ils feraient à jamais parti d'elle et la ferveur que Shan mettait à le lui rappeler à chaque fois la touchait sans doute plus que de raison. Comme chacun de ces détails qu'il était le seul à percevoir, le seul à savoir.
Entre leurs lèvres, les mots lui paraissaient bien inutiles et pourtant, c'était aussi ses mots qu'elle embrassait respectueusement, chacun de ceux qu'il avait prononcés pour changer de façon infime, sans s'en rendre compte surement, le monde d'une vétérane bien trop près de l'abysse.
Sentir ses mains descendre sur elle la surpris et elle ne put s'empêcher de sourire tout en l'embrassant, disciplinant ses propres mains au dernier moment pour ne pas risquer d'indisposer le téméraire jeune elfe qui semblait se laisser aller à ses premières armes. Prise par le moment, elle avait parlé et lorsque les longues mains arrêtèrent de bouger sur elle, elle s'en voulu intérieurement. C'était si bon... De le sentir faire simplement ce qu'il avait envie de faire, de la toucher comme ça, sans n'avoir rien à dire, rien à faire, seulement s'offrir à lui. Et voilà qu'elle l'avait de nouveau troublé... Incapable de fermer sa bouche non des Cieux !
Mais au moins, le trouble qu'elle lisait dans son regard n'était pas désagréable. Son prime refus la surpris mais ça n'aurait pas du, après réflexion. Il était surpris lui-même.
Elle ne bougea pas, continuant à caresser ses cheveux du bout des doigts, offerte tout en l'observant ainsi à l'envers. Regarder le cheminement de ses pensées à travers ses yeux verts. Elle le laissa aller à son rythme, refuser à son rythme sous des prétextes assez faible, tout en la regardant avec cette intensité.
- Je sais que ce n'est pas à faire sur un coup de tête et ce n'est pas le cas.
Ce n'était pas la première fois qu'elle y pensait et le fait d'avoir bien trop attendu la dernière fois l'encourageait à suivre les élans de son cœur, même si cela risquait de l'inquiéter un peu. Elle était d'ailleurs plutôt heureuse de voir cet éclat dans son œil.
- C'est pour ça que je te demande d'y réfléchir. De prendre le temps... Pour nous.
Le bout de sa nageoire sortit de l'eau dans une gerbe de gouttelettes, dévoilant les trois cercles d'encre qui en maculaient la base. Ceux là même qui se retrouvaient autour de sa cheville gauche lorsqu'elle était sous forme humaine. Une frise ocre aux motifs carrés. Une frise ocre aux motifs triangulaires. Toutes deux semblables au style de certains nomades du déserts. Et une simple ligne rouge sang, comme une coupure nette qui ne se refermerait pas, courant autour de son membre en un bracelet à l'allure dérangeante.
- Tu vois, je sais à quoi je m'expose. Mais c'est important pour moi... Si ça avait été n'importe qui d'autre, j'aurais ajouté une frise, mais tu es un artiste. J'ai envie de quelque chose de plus, que ce soit là ou ailleurs.
Sa queue se reposa dans l'eau chaude et elle se cambra à nouveau pour le regarder par en-dessous, un sourire au coin des lèvres.
Entre leurs lèvres, les mots lui paraissaient bien inutiles et pourtant, c'était aussi ses mots qu'elle embrassait respectueusement, chacun de ceux qu'il avait prononcés pour changer de façon infime, sans s'en rendre compte surement, le monde d'une vétérane bien trop près de l'abysse.
Sentir ses mains descendre sur elle la surpris et elle ne put s'empêcher de sourire tout en l'embrassant, disciplinant ses propres mains au dernier moment pour ne pas risquer d'indisposer le téméraire jeune elfe qui semblait se laisser aller à ses premières armes. Prise par le moment, elle avait parlé et lorsque les longues mains arrêtèrent de bouger sur elle, elle s'en voulu intérieurement. C'était si bon... De le sentir faire simplement ce qu'il avait envie de faire, de la toucher comme ça, sans n'avoir rien à dire, rien à faire, seulement s'offrir à lui. Et voilà qu'elle l'avait de nouveau troublé... Incapable de fermer sa bouche non des Cieux !
Mais au moins, le trouble qu'elle lisait dans son regard n'était pas désagréable. Son prime refus la surpris mais ça n'aurait pas du, après réflexion. Il était surpris lui-même.
Elle ne bougea pas, continuant à caresser ses cheveux du bout des doigts, offerte tout en l'observant ainsi à l'envers. Regarder le cheminement de ses pensées à travers ses yeux verts. Elle le laissa aller à son rythme, refuser à son rythme sous des prétextes assez faible, tout en la regardant avec cette intensité.
- Je sais que ce n'est pas à faire sur un coup de tête et ce n'est pas le cas.
Ce n'était pas la première fois qu'elle y pensait et le fait d'avoir bien trop attendu la dernière fois l'encourageait à suivre les élans de son cœur, même si cela risquait de l'inquiéter un peu. Elle était d'ailleurs plutôt heureuse de voir cet éclat dans son œil.
- C'est pour ça que je te demande d'y réfléchir. De prendre le temps... Pour nous.
Le bout de sa nageoire sortit de l'eau dans une gerbe de gouttelettes, dévoilant les trois cercles d'encre qui en maculaient la base. Ceux là même qui se retrouvaient autour de sa cheville gauche lorsqu'elle était sous forme humaine. Une frise ocre aux motifs carrés. Une frise ocre aux motifs triangulaires. Toutes deux semblables au style de certains nomades du déserts. Et une simple ligne rouge sang, comme une coupure nette qui ne se refermerait pas, courant autour de son membre en un bracelet à l'allure dérangeante.
- Tu vois, je sais à quoi je m'expose. Mais c'est important pour moi... Si ça avait été n'importe qui d'autre, j'aurais ajouté une frise, mais tu es un artiste. J'ai envie de quelque chose de plus, que ce soit là ou ailleurs.
Sa queue se reposa dans l'eau chaude et elle se cambra à nouveau pour le regarder par en-dessous, un sourire au coin des lèvres.
Invité
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- En effet, j'ai dis ça mais je me doute bien que ce n'est pas dis a la légère.
Ce n’était pas son genre, enfin, il ne pensait pas, d’émettre une hypothèse impactant plus qu'une simple idée nocturne. Si elle le disait, c'est qu'elle y avait déjà pensé, et vu son regard, pas depuis peu. En fait il aurait du le savoir, qu'elle avait du y songer un bon moment avant de le lui proposer. Il remonta doucement ses mains, caressant sa peau tout du long, arrêtant ses doigts sur sa gorge, lentement, la lui caressant distraitement, dans une position un peu avantageuse, pour la tenir ainsi.
- Ce tatouage que que tu voudrais...tu le voudrais ou... ? Plutot sur le bas de ton corps, pour qu'il change d'apparence lors de ta transformation, ou quelque chose de différent, sur le haut ?
Il songea un instant que c'etait une idée assez excitante de la marqué d'un sceau se développant sur sa chair aquatique, comme celle qu'elle arborait déjà, mais en meme temps, il y avait d'autres endroit, plus discret, ou ce serait peut être mieux perçu par elle ? Il réalisa qu'il se prenait un peu au jeu. Non, il ne devait pas la convaincre de vraiment en faire un, c’était l'inverse !
- Dis moi plutôt hum...d’où viennent les deux premiers tatouages ? Je veux dire, leur signification ? Ton clan ?
Vu la forme, et ses connaissances, partielle, en la matière, il était capable de confirmer que c’était ça. Mais il gardait en arrière goût dans la bouche l'idée que si elle lui avait proposé a lui, peut être que c’était déjà arrivé avec un autre ? Il ne voulait pas passer pour le jaloux maladif, surtout la connaissant, mais il était curieux, d'une façon qu'il n'aimait pas trop lui même. Mais il n'avait pas pu s’empêcher de demander.
- Je me demande si je serais capable de le faire...mais il faudrait que je m’entraîne...et avoir le bon équipement...non, en définitive, j'aurais trop peur de me rater.
Ses mains, toujours sur sa gorge, lui apparurent soudainement, réalisant qu'il les y avait posé. Il la questionna presque du regard, se demandant si elle préférait qu'il la caresse a cet endroit évasivement, ou qu'au contraire, se faire masser un peu plus fermement, pour bien sentir son contact et sa force. Encore des questions qu'il n'osa pas lui demander.
- Et toi tu...hum...
Il remonta les mains sur son menton, sur ses joues, tout en se perdant a nouveau dans son propre esprit. Il avait envie de poser d'autres questions. Sur ce sujet, mais n'osait encore pas. C’était qui voulait, si il...non, ça faisait déjà plusieurs fois qu'il se disait, régulièrement, que ne rien demander conduisait a plus de soucis que rester muet. Il était souvent surpris de la finalité.
- Si je devais porter un...tatouage te représentant, tu l'imaginerais ou et comment... ?
Ca pourrait lui donner une idée, et surtout, la connaissant, il doutait qu'elle n'y ai pas déjà réfléchis. Mais un symbole, pour lui, sans famille, sans vraie identité propre autre qu'un mercenaire ayant un nom de famille qu'il n’appréciait meme pas. Un sygle etait bien lointain dans son esprit.
Tout en l'écoutant, il continuait de découvrir sa peau légèrement modifié, et ses pouces s’aventurèrent sur ses lèvres, pour en épouser la forme. En asns y penser, l'oreille braqué sur ses mots, il essaya d'aventurer son pouce doucement, vers le secret de sa bouche. Il semblait bien moins prude vis a vis d'avant, malgré ses hésitations.
Il devait y avoir une formule, sans doute, avec lui...
Ce n’était pas son genre, enfin, il ne pensait pas, d’émettre une hypothèse impactant plus qu'une simple idée nocturne. Si elle le disait, c'est qu'elle y avait déjà pensé, et vu son regard, pas depuis peu. En fait il aurait du le savoir, qu'elle avait du y songer un bon moment avant de le lui proposer. Il remonta doucement ses mains, caressant sa peau tout du long, arrêtant ses doigts sur sa gorge, lentement, la lui caressant distraitement, dans une position un peu avantageuse, pour la tenir ainsi.
- Ce tatouage que que tu voudrais...tu le voudrais ou... ? Plutot sur le bas de ton corps, pour qu'il change d'apparence lors de ta transformation, ou quelque chose de différent, sur le haut ?
Il songea un instant que c'etait une idée assez excitante de la marqué d'un sceau se développant sur sa chair aquatique, comme celle qu'elle arborait déjà, mais en meme temps, il y avait d'autres endroit, plus discret, ou ce serait peut être mieux perçu par elle ? Il réalisa qu'il se prenait un peu au jeu. Non, il ne devait pas la convaincre de vraiment en faire un, c’était l'inverse !
- Dis moi plutôt hum...d’où viennent les deux premiers tatouages ? Je veux dire, leur signification ? Ton clan ?
Vu la forme, et ses connaissances, partielle, en la matière, il était capable de confirmer que c’était ça. Mais il gardait en arrière goût dans la bouche l'idée que si elle lui avait proposé a lui, peut être que c’était déjà arrivé avec un autre ? Il ne voulait pas passer pour le jaloux maladif, surtout la connaissant, mais il était curieux, d'une façon qu'il n'aimait pas trop lui même. Mais il n'avait pas pu s’empêcher de demander.
- Je me demande si je serais capable de le faire...mais il faudrait que je m’entraîne...et avoir le bon équipement...non, en définitive, j'aurais trop peur de me rater.
Ses mains, toujours sur sa gorge, lui apparurent soudainement, réalisant qu'il les y avait posé. Il la questionna presque du regard, se demandant si elle préférait qu'il la caresse a cet endroit évasivement, ou qu'au contraire, se faire masser un peu plus fermement, pour bien sentir son contact et sa force. Encore des questions qu'il n'osa pas lui demander.
- Et toi tu...hum...
Il remonta les mains sur son menton, sur ses joues, tout en se perdant a nouveau dans son propre esprit. Il avait envie de poser d'autres questions. Sur ce sujet, mais n'osait encore pas. C’était qui voulait, si il...non, ça faisait déjà plusieurs fois qu'il se disait, régulièrement, que ne rien demander conduisait a plus de soucis que rester muet. Il était souvent surpris de la finalité.
- Si je devais porter un...tatouage te représentant, tu l'imaginerais ou et comment... ?
Ca pourrait lui donner une idée, et surtout, la connaissant, il doutait qu'elle n'y ai pas déjà réfléchis. Mais un symbole, pour lui, sans famille, sans vraie identité propre autre qu'un mercenaire ayant un nom de famille qu'il n’appréciait meme pas. Un sygle etait bien lointain dans son esprit.
Tout en l'écoutant, il continuait de découvrir sa peau légèrement modifié, et ses pouces s’aventurèrent sur ses lèvres, pour en épouser la forme. En asns y penser, l'oreille braqué sur ses mots, il essaya d'aventurer son pouce doucement, vers le secret de sa bouche. Il semblait bien moins prude vis a vis d'avant, malgré ses hésitations.
Il devait y avoir une formule, sans doute, avec lui...
Invité
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Lorsque les mais du jeune homme atteignirent sa gorge, Rowena se tendit. Pas de douleur, tout au contraire, son cœur battait de plus en plus vite et elle avait ravalé in extremis le gémissement qui lui était venu, toujours dans l'espoir qu'il continue encore un peu. Mais c'était peine perdue, aussi fort essayait-elle de réguler sa respiration pour qu'aucun écart ne paraisse, chaque souffle était plus fébrile que le précédent. Pourtant il ne se passerait rien... Il ne se passerait rien... Il ne se passerait rien. Il fallait qu'elle se reprenne.
Même le fait de se concentrer sur le côté qui n'avait absolument aucune autre réaction que la constatation placide d'un contact ne lui permettait pas de garder son calme. C'était comme si les doigts de son côté alerte transmettaient des frissons électriques jusque dans sa moitié inerte. L'impression fantomatique d'y ressentir peut-être quelque chose à nouveau.
Elle avait réussit à prêter attention à tous les mots de sa phrase mais sa voix chantante au timbre masculin ne faisait rien pour l'apaiser et c'est pour y répondre qu'elle se trouvait plus... coincée. Le bas ou le haut ? Elle s'en fichait totalement... Elle se fichait de pas mal de choses là tout de suite. Elle déglutit, mais le temps qu'elle rassemble suffisamment ses esprits et son corps pour lui répondre, il avait laissé sa pensé continué son chemin et elle dut changé de plan en cours de route. Sa voix était totalement inhumaine lorsqu'elle parvint à articuler son premier mot.
- Oui.
Oui, ça venait de son clan. Les harmonies plus riches et plus nettes de son timbre coulaient avec une fluidité mélodieuse semblant suivre le rythme de l’oscillation infime de l'eau dans laquelle ils reposaient tous les deux. Des notes rappelant les chants des animaux aquatiques semblaient se cacher en contrepoints, discrets.
- Les bracelets sont... un moyen de célébrer les grandes étapes de la vie qui nous constituent. Une union. Une naissance... " récitât-t-elle doucement. Lentement. Articulant au avec attention pour ne pas laisser de gémissement se glisser dans ses mots. " On ne peut pas défaire ce qui a été fait, elles ont un impact qui dure et qui ne disparait jamais. Des personnes qui ont fait de moi ce que je suis, même si aucune n'est plus là aujourd'hui.
Et lui... A lui, elle voulait bien donné un bras, son ventre, son dos, le reste de sa jambe. Elle lui caressait toujours la nuque.
- Là-bas, ce sont les proches qui font eux-même les marques... " ajouta-t-elle courageusement avant qu'il ne s’aperçoive enfin d'où trainaient ses dix doigts.
La moitié vive du visage de la sirène était d'un rose soutenu, pas juste sur la pommette comme il avait déjà pu le voir parfois, mais vraiment sur la moitié entière de son visage, son cou et son oreille fine à la pointe crénelée. Les pointes dressées de ses seins avouaient sans mentir que ce n'était pas à cause du manque de lumière que ses pupilles étaient à ce point dilatées. Lorsqu'il croisa son regard, elle eut l'impression d'être prise en flagrant délit de désir. Mais il ne dit rien. Il... Passa son chemin de son cou à son visage. Elle pensa un instant que c'était préférable, qu'elle parviendrait mieux à respirer de cette façon... Grossière erreur.
- En fait je n'y ai jamais réfléchi... " avoua-t-elle en fermant les yeux, laissant le jeune homme se promener sur ses traits. " Dans mon clan, les hommes maniaient l'aiguille et les femmes portaient les marques... Je n'y avais même pas pensss...
Les pouces de Shan'aël, non content de souligner ses lèvres, venaient de monter sur leur ourlet de velours pour les caresser avec la légèreté d'un songe. Elle soupira malgré elle, avant de reprendre dans un sursaut de respiration.
- Pensé.
Et il continuait. Doucement. Alors qu'elle luttait pour continuer.
- Je ne suis pas une artiste, contrairement à toi... Où... Je ne sait pas... Un endroit... Ton torse ou ton dos sûrement, pour pouvoir le voir quand tu t'entraine... Et...
Là ce n'était même plus du jeu. Ajoutant une légère pression, il se glissait entre ses lèvres. Recevant d'abord un léger coup de langue tandis que la main de la sirène s'appuyait plus possessivement sur son l'épaule puissante de son amant, elle ne le repoussa pas, terminant sa phrase, embrumée par chaque contact qu'il lui faisait enduré et chaque caresse décuplée par l'eau qui l'entourait. " Que je pourrais embrasser... "
Elle écarta un peu les lèvres pour le laisser passer plus profondément, saisissant doucement son pouce entre ses dents. Son souffle avait abandonné toute idée de cacher son trouble, chaque respiration tremblante de désir et la peau brûlant de son contact. Elle avait entrouvert les yeux dans l'espoir de voir son visage, sa langue traçant langoureusement chaque contour de ce que le téméraire jeune homme venait de glisser entre ses lèvres. L'autre main de la sirène avait finit par s'élever pour venir chercher la main de Shan qui n'était pas présentement occupée. Caressante, elle s'en empara et les amena de nouveau vers son ventre... Pas vers son ventre. Juste un peu plus haut, à la courbe naissante de sa poitrine.
Même le fait de se concentrer sur le côté qui n'avait absolument aucune autre réaction que la constatation placide d'un contact ne lui permettait pas de garder son calme. C'était comme si les doigts de son côté alerte transmettaient des frissons électriques jusque dans sa moitié inerte. L'impression fantomatique d'y ressentir peut-être quelque chose à nouveau.
Elle avait réussit à prêter attention à tous les mots de sa phrase mais sa voix chantante au timbre masculin ne faisait rien pour l'apaiser et c'est pour y répondre qu'elle se trouvait plus... coincée. Le bas ou le haut ? Elle s'en fichait totalement... Elle se fichait de pas mal de choses là tout de suite. Elle déglutit, mais le temps qu'elle rassemble suffisamment ses esprits et son corps pour lui répondre, il avait laissé sa pensé continué son chemin et elle dut changé de plan en cours de route. Sa voix était totalement inhumaine lorsqu'elle parvint à articuler son premier mot.
- Oui.
Oui, ça venait de son clan. Les harmonies plus riches et plus nettes de son timbre coulaient avec une fluidité mélodieuse semblant suivre le rythme de l’oscillation infime de l'eau dans laquelle ils reposaient tous les deux. Des notes rappelant les chants des animaux aquatiques semblaient se cacher en contrepoints, discrets.
- Les bracelets sont... un moyen de célébrer les grandes étapes de la vie qui nous constituent. Une union. Une naissance... " récitât-t-elle doucement. Lentement. Articulant au avec attention pour ne pas laisser de gémissement se glisser dans ses mots. " On ne peut pas défaire ce qui a été fait, elles ont un impact qui dure et qui ne disparait jamais. Des personnes qui ont fait de moi ce que je suis, même si aucune n'est plus là aujourd'hui.
Et lui... A lui, elle voulait bien donné un bras, son ventre, son dos, le reste de sa jambe. Elle lui caressait toujours la nuque.
- Là-bas, ce sont les proches qui font eux-même les marques... " ajouta-t-elle courageusement avant qu'il ne s’aperçoive enfin d'où trainaient ses dix doigts.
La moitié vive du visage de la sirène était d'un rose soutenu, pas juste sur la pommette comme il avait déjà pu le voir parfois, mais vraiment sur la moitié entière de son visage, son cou et son oreille fine à la pointe crénelée. Les pointes dressées de ses seins avouaient sans mentir que ce n'était pas à cause du manque de lumière que ses pupilles étaient à ce point dilatées. Lorsqu'il croisa son regard, elle eut l'impression d'être prise en flagrant délit de désir. Mais il ne dit rien. Il... Passa son chemin de son cou à son visage. Elle pensa un instant que c'était préférable, qu'elle parviendrait mieux à respirer de cette façon... Grossière erreur.
- En fait je n'y ai jamais réfléchi... " avoua-t-elle en fermant les yeux, laissant le jeune homme se promener sur ses traits. " Dans mon clan, les hommes maniaient l'aiguille et les femmes portaient les marques... Je n'y avais même pas pensss...
Les pouces de Shan'aël, non content de souligner ses lèvres, venaient de monter sur leur ourlet de velours pour les caresser avec la légèreté d'un songe. Elle soupira malgré elle, avant de reprendre dans un sursaut de respiration.
- Pensé.
Et il continuait. Doucement. Alors qu'elle luttait pour continuer.
- Je ne suis pas une artiste, contrairement à toi... Où... Je ne sait pas... Un endroit... Ton torse ou ton dos sûrement, pour pouvoir le voir quand tu t'entraine... Et...
Là ce n'était même plus du jeu. Ajoutant une légère pression, il se glissait entre ses lèvres. Recevant d'abord un léger coup de langue tandis que la main de la sirène s'appuyait plus possessivement sur son l'épaule puissante de son amant, elle ne le repoussa pas, terminant sa phrase, embrumée par chaque contact qu'il lui faisait enduré et chaque caresse décuplée par l'eau qui l'entourait. " Que je pourrais embrasser... "
Elle écarta un peu les lèvres pour le laisser passer plus profondément, saisissant doucement son pouce entre ses dents. Son souffle avait abandonné toute idée de cacher son trouble, chaque respiration tremblante de désir et la peau brûlant de son contact. Elle avait entrouvert les yeux dans l'espoir de voir son visage, sa langue traçant langoureusement chaque contour de ce que le téméraire jeune homme venait de glisser entre ses lèvres. L'autre main de la sirène avait finit par s'élever pour venir chercher la main de Shan qui n'était pas présentement occupée. Caressante, elle s'en empara et les amena de nouveau vers son ventre... Pas vers son ventre. Juste un peu plus haut, à la courbe naissante de sa poitrine.
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Elle hocha la tête. Oui, elle voudrait qu'il le fasse... Et elle ne connaissait pas de personne qui s'était raté alors elle ne pouvait pas dire... Mais elle ne l'aurait pas mi en prison pour si peu. De toute façon son corps était déjà partiellement un champ de ruine. Elle ne le dirait pas à voix haute, mais on l'avait reconstruite de façon trop entière et elle avait déjà trop de marques et de cicatrices pour considérer qu'une erreur "indélébile" le soit vraiment. Elle avait du faire compléter les fragments de tatouages à sa chevilles après la guerre et même l'état dans lequel elle était à l'époque n'avait pas réussit à les effacer alors rien n'était totalement oubliable non plus. Mais tout était modifiable.
- là-bas ça n'avait rien à voir avec l'amour. " corrigea-t-elle lascivement en relâchant son doigt. Elle ne contrôlait plus entièrement ses mots, le filtre de ce qu'elle devait dire ou non lâchant prise en même temps que ses efforts les plus raisonnables. " C'est un signe d'appartenance. Nous sommes polyandres. La plupart des chasseresse ont entre un et quatre époux en fonction de leurs talents. La femme doit sécurité matérielle et soutien. L'homme doit obéissance et soutien. Très rare sont les combattants. Les marques rappellent aux chasseresses quelles sont leurs responsabilités.
Un cours d'histoire complètement déconnecté de ce qu'ils étaient l'un pour l'autre mais elle ne pensait même pas à le formuler.
- Je te marquerai, alors...
- là-bas ça n'avait rien à voir avec l'amour. " corrigea-t-elle lascivement en relâchant son doigt. Elle ne contrôlait plus entièrement ses mots, le filtre de ce qu'elle devait dire ou non lâchant prise en même temps que ses efforts les plus raisonnables. " C'est un signe d'appartenance. Nous sommes polyandres. La plupart des chasseresse ont entre un et quatre époux en fonction de leurs talents. La femme doit sécurité matérielle et soutien. L'homme doit obéissance et soutien. Très rare sont les combattants. Les marques rappellent aux chasseresses quelles sont leurs responsabilités.
Un cours d'histoire complètement déconnecté de ce qu'ils étaient l'un pour l'autre mais elle ne pensait même pas à le formuler.
- Je te marquerai, alors...
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