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Le temps était désormais suspendu, et il avait prit conscience dans un coin de sa tête, sans réfléchir, qu'il n'allait pas s'en sortir facilement. Elle avait la main mise, et lui semblait douée dans chacun de ses gestes. Elle avait de la pertinence, et lui donnait l'impression qu'elle pouvait le moduler a sa guise. C'etait étrange, mais lui qui etait habitué au contrôle, etait un peu décontenancé. Son corps etait son arme et son outil, sa plus précieuse ressource.
Dorénavant, c'etait elle qui le maniait.
- Oui, je me souviens aussi.
Elle lui avait dit ça, sur le meme ton joueur, alors qu'il avait déjà du mal a l'observer. C'etait cette fois la. Dans le petit jardin privé a Ikusa, ou il avait avoué qu'il l'aimait. Qu'il avait franchit cette étape qui lui paraissait a l'époque impossible a franchir. Aujourd'hui, il y arrivait quasiment naturellement. A lui dire ces quelques mots. Alors peut etre qu'il parviendrait a franchir une nouvelle étape bientôt, et que cela deviendrait naturel.
- Je...je...je n'en sais rien.
Ses yeux, quel regard ? Il l'observait simplement, naturellement, avec une envie qu'il ne déterminait pas lui même. Elle voyait bien plus de lui que lui même, en cet instant. Elle pouvait l'analyser plus finement, de façon plus pertinente. Elle savait. Plus que lui.
Ses oreilles etaient totalement cramoisies, et le simple souffle qu'elle avait fait les avaient rendu encore plus sensible, si bien que le simple mouvement de l'air qu'elle provoqua en se redressant le fit frisonner comme prit d'un coup de froid. Malgré qu'il était brûlant, elle pouvait le sentir de plus en plus nettement.
Sa main bougea, se déplaça, voyant a peine qu'elle était celle la tirant vers sa poitrine. Il ne voyait que ses yeux. Ses beaux yeux, si différents, si unique. Il se demanda si elle allait rester comme ça, ou si le second retrouverait sa bleuté, une fois soignée. Le temps d'y songer, il avait la main la ou elle l'avait voulue...
- .. ?
Il s'en rendit compte, et elle pu le voir, qu'il n'avait pas réalisé jusque la. De nouvelles questions s’imposèrent dans son esprit. Que fallait il faire dorénavant. Accepter ? Continuer a reculer, a se battre contre lui même ? Il n'avait même pas le pouvoir de le décider. C'etait elle qui l'avait fait. Et c’était peut être mieux comme ça. Plus simple. Pour leur futur ensemble. Pour cette après-midi au coin du feu.
- ...je te regarde.
Sans y réfléchir, il passa un doigt sous le drap, sous la serviette, sous tous le tissu, et se contracta en sentant le contact de sa peau, si intensément avec ses sens affûtés a l’extrême, qui semblaient encore plus sensible en cet instant.
Il fit sauté un peu abruptement le nœud en souffrance, pour la libérer définitivement.
Dorénavant, c'etait elle qui le maniait.
- Oui, je me souviens aussi.
Elle lui avait dit ça, sur le meme ton joueur, alors qu'il avait déjà du mal a l'observer. C'etait cette fois la. Dans le petit jardin privé a Ikusa, ou il avait avoué qu'il l'aimait. Qu'il avait franchit cette étape qui lui paraissait a l'époque impossible a franchir. Aujourd'hui, il y arrivait quasiment naturellement. A lui dire ces quelques mots. Alors peut etre qu'il parviendrait a franchir une nouvelle étape bientôt, et que cela deviendrait naturel.
- Je...je...je n'en sais rien.
Ses yeux, quel regard ? Il l'observait simplement, naturellement, avec une envie qu'il ne déterminait pas lui même. Elle voyait bien plus de lui que lui même, en cet instant. Elle pouvait l'analyser plus finement, de façon plus pertinente. Elle savait. Plus que lui.
Ses oreilles etaient totalement cramoisies, et le simple souffle qu'elle avait fait les avaient rendu encore plus sensible, si bien que le simple mouvement de l'air qu'elle provoqua en se redressant le fit frisonner comme prit d'un coup de froid. Malgré qu'il était brûlant, elle pouvait le sentir de plus en plus nettement.
Sa main bougea, se déplaça, voyant a peine qu'elle était celle la tirant vers sa poitrine. Il ne voyait que ses yeux. Ses beaux yeux, si différents, si unique. Il se demanda si elle allait rester comme ça, ou si le second retrouverait sa bleuté, une fois soignée. Le temps d'y songer, il avait la main la ou elle l'avait voulue...
- .. ?
Il s'en rendit compte, et elle pu le voir, qu'il n'avait pas réalisé jusque la. De nouvelles questions s’imposèrent dans son esprit. Que fallait il faire dorénavant. Accepter ? Continuer a reculer, a se battre contre lui même ? Il n'avait même pas le pouvoir de le décider. C'etait elle qui l'avait fait. Et c’était peut être mieux comme ça. Plus simple. Pour leur futur ensemble. Pour cette après-midi au coin du feu.
- ...je te regarde.
Sans y réfléchir, il passa un doigt sous le drap, sous la serviette, sous tous le tissu, et se contracta en sentant le contact de sa peau, si intensément avec ses sens affûtés a l’extrême, qui semblaient encore plus sensible en cet instant.
Il fit sauté un peu abruptement le nœud en souffrance, pour la libérer définitivement.
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Un frôlement de sa main à lui contre sa peau à elle. Le drap blanc, à peine humide, se faufila entre les doigts de Shan pour glisser le long de la poitrine de la sirène, dévoiler le rose pâle de deux sommets qu'il n'avait jusque là qu'entraperçu sans oser ni poser ni les mains, ni les yeux. Elle prit une inspiration un peu plus profonde que les autres, sa silhouette s'animant à peine, libre de toute contrainte, alors que le tissus cascadait sur son ventre pour venir mourir en vagues chiffonnées sur le bord de sa hanche, mêlé à la couverture sensée les tenir au chaud.
Rowena sourit. La surprise était passé sur ses traits à l'instant de son mouvement brusque, presque rude. Il l'avait fait... Elle déglutit, restant maîtresse d'elle-même, une jambe en travers des siennes, une main appuyée sur son torse. Elle savait à ce moment précis qu'il n'avait pas la moindre idée du feu qu'il y avait au fond de ses prunelle. Elle savait qu'il ne se rendait absolument pas compte de la passion avec laquelle il la regardait. Il n'avait pas besoin de dire à quelle point il la trouvait belle.
Rowena sourit. La surprise était passé sur ses traits à l'instant de son mouvement brusque, presque rude. Il l'avait fait... Elle déglutit, restant maîtresse d'elle-même, une jambe en travers des siennes, une main appuyée sur son torse. Elle savait à ce moment précis qu'il n'avait pas la moindre idée du feu qu'il y avait au fond de ses prunelle. Elle savait qu'il ne se rendait absolument pas compte de la passion avec laquelle il la regardait. Il n'avait pas besoin de dire à quelle point il la trouvait belle.
- bisou <3:
- Yeux dans les yeux, elle se glissa à nouveau contre lui pour l'embrasser. Encore et encore. Dans une lenteur qui n'enlevait rien de sa passion.
Brulante.
Possessive.
Elle était sûrement plus langoureuse qu'elle ne l'aurait voulu si elle avait pleinement gardé la tête froide. Mais un peu de ce qu'elle retenait à son égare s'échappait malgré elle. Ce langage qui lui était naturel et qu'elle avait essayé le plus sincèrement du monde de remplacé par des mots et des promesses.
L'attente et le désir faisaient bon ménage, mais il n'était pas question que de ça. Peut-être... Peut-être lui avait-il un peu manqué tout de même pendant qu'elle était au loin. Peut-être que ses pensées s'étaient tournées plus souvent vers lui qu'elle ne voulait l'admettre durant ces longues semaines, alors même qu'elle était entourée de certains de ceux qu'elle affectionnait depuis longtemps. Peut-être que ce n'était pas juste parce qu'elle savait qu'il lui en voudrait qu'elle avait refusé certaines avances, mais parce que c'était précisément la fermeté de ce corps qu'elle avant envie de sentir sous ses doigts, avant aucun autre. Parce qu'elle cherchait ce frisson unique du moment où il la soulevait comme si elle ne pesait rien. L'affolante conscience qu'il n'aurait eu qu'un geste à faire pour qu'elle ne puisse plus rien, peu importe sa force. Un regard aurait suffit.
La langue de la sirène s'attarda sur la lèvre de son compagnon au moment où leur baisers se dénouèrent d'eux même. Serrée contre lui, peau contre peau, chaque respiration désynchronisée créait de frivoles caresses et il ne lui en fallait pas plus pour vibrer fébrilement à chaque expiration, tentant vainement de ne pas se perdre dans les forêt inextricables qui remplissaient la plus grande partie de son champ de vision.
Et lui, que voyait-il ? Que sentait-il ?
La tentation de la magie glissa, sifflement d'un serpent froid, au creux de son oreille. Mais elle ne dura qu'une fraction de seconde avant d'être oubliée. Elle voulait si fort lui faire plaisir. Sans passé et sans lendemain.
Elle passa une jambe de l'autre côté de sa taille, entortillée à demi dans le drap et la couverture. Les deux mains de part et d'autre de son magnifique visage, elle s'était à peine décollée de lui. Juste assez pour poser son front contre le sien. Le cœur de la jeune femme battait si fort qu'il l'entendait forcément, propulsant chaque échos rythmé jusqu'au bout de ses doigts. S'il lui disait de plus en plus facilement qu'il l'aimait, l'inverse n'était pas vrai. Toutes les périphrases étaient bonnes. Les attentions et les regards aussi. Mais les mots, la lumière crue de leur réalité...
Elle égratigna ses joues de nouveau baiser, jusqu'à sa gorge. Sa pomme d'Adam. Et sa bouche lascive commença à descendre sur son torse. Oserait-elle seulement lui dire combien de fois elle en avait déjà eu envie ?
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- D'amour:
- Il aurait encore voulu passer par les mots, mais le moment etait révolu, il le sentait bien qu'elle était déjà au delà de ça. Au delà de toute envie de réfléchir. Il fallait agir, et c’était ce qu'elle avait fait. Et lui aussi. Il la sentit évoluer dans son approche a la seconde ou il avait fait bouger ses doigts pour dénouer le tissu. Comme un déclic que lui avait provoqué, mais qu'elle allait prendre a son compte. Le jeu allait sans doute changer, désormais.
Lui resta toujours dans la même position, mais comme elle avait vu ses pupilles s'animer, ce fut un feu qui s'embrassa. Elle était magnifique. Encore plus que ce qu'il avait défini mentalement comme son corps. Son cerveau dépassa un cap, en cet instant. Les barrières, toujours dressés, mais pas assez haute pour supprimer totalement tous le désirs qu'il avait pour elle.
Il voulu lui dire qu'il l'aimait, mais la seule chose qu'il exprima, c'est la façon dont il la prit par les hanches, sous les draps, pour accompagner son mouvement afin qu'elle grimpe définitivement sur lui. Il retira aussitôt ses paumes, mais il avait fait un nouveau geste. Un nouvel effort. Non. Ce n'etait plus un effort. C'est un accord, l'acceptation d'une promesse qu'il avait depuis longtemps en lui.
Elle semblait a son aise, elle semblait faite pour ça, aimer ça, et surtout, répondre a une attente qu'elle avait depuis longtemps. Il s'en voulu un peu. La voir ainsi accentua son impression qu'elle s'etait retenue. Surtout, surtout, il ne voulait plus qu'elle le fasse. Elle pouvait s'exprimer autant qu'elle le voulait, elle pouvait lui dire a quel point elle en avait envie. Il accepterait. Tout. Tout pour elle.
Elle remonta pour agripper ses lèvres avec une dépendance grandissante, et lui ne fut que dans la réponse, ce qui était plus qu'un pas en avant. Encore par réflexe, ses grandes mains, capable de tant de force, semblaient fragiles de chaque coté du lit. Et pourtant, mue par un nouveau reflexe de désirs, elles se soulevèrent finalement, et en réponse a une langue frivole, vinrent souligner sa taille, de chaque coté, se refermant entre elle et lui, ses pouces proches de son nombril, la tenant a la fois doucement et solidement, comme pour lui donner l'appuie nécessaire pour s'abandonner sans réfléchir a son équilibre.
Il voulait encore parler, mais rien ne venait désormais. Elle l'avait fait taire non pas par ses promesses, mais par ses actes. Il entrouvrit légèrement les lèvres, acceptant finalement ce qu'il etait, ce qu'il voulait etre.
Ses mains remontèrent légèrement, s'éloignant de l'orifice de son ventre pour remonter vers les voûtes de son corps. Il s’arrêta, comme coincé par un esprit qui ne voulait pas être totalement sien. Ses pouces furent les seuls a tirer le reste de sa volonté vers un objectif que l'homme n'etait pas censé pouvoir atteindre.
Ils se calerent juste en dessous, contre sa peau, contre sa volupté, se dissimulant sous le poids de leur amour. Il ne voyait pas, mais il sentait. Et il etait presque soulagé d'avoir cette sensation. Cette impression qu'elle était réelle, et qu'avec son corps, elle etait vivante.
Quand elle commença a descendre, ses mains relâchèrent leurs étreintes, sans perdre leur place, et naturellement, elles coulissèrent vers le haut, au rythme de ses baisés. Ses pouces dissimulés commencèrent a grimper les montagnes de sa beauté, coulissant de manière sphériques vers les sommets, alors que ses paumes entretien façonnaient naturellement la surface de ses excroissances mammaires, jusqu'à ce qu'elle décide de descendre assez pour qu'il les aient partiellement en mains, ses pouces sur ses boutons.
Il avait l'impression de ne pas avoir bougé, et pourtant il avait avancé dans une direction qu'il avait un jour jugé irréelle.
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Il ne bougeait qu'à peine. Chaque geste hésitant lui coutait. Elle le sentait céder et reculer par bond. Ses mains sur ses hanches, venir et disparaitre. Ses lèvres qui s'entrouvraient pour lui répondre plus franchement, pourtant soulager que le baiser prenne fin. Ses doigts revenir sur son ventre, entre eux, incapable de trancher entre un mouvement de mise à distance et un soutien parfait de ses mouvements.
Chaque doute exprimé par le corps du jeune homme. Chaque regard voilé par la perte de contrôle. Rowena avait l'impression de tout voir, comme autant de fils qui lui intimaient de se calmer, de reculer. Elle ne voulait pas qu'il regrette. Elle ne voulait pas qu'il doute. Cette hésitation permanente de la par de Shan lui mettait le cœur au supplice bien plus que le corps. Elle se sentait incapable de trouver le bon ton dans cette conversation sensuelle. Trop fort. Trop faible. Trop châtier. Trop ampoulé. Trop vulgaire. Trop rustre. Elle connaissait bien des langage, bien des idiomes pour ce genre de pavane. Mais ça n'avait pas d'importance. Il n'était pas à l'aise. Pas encore ?
Il était avec elle et il se laissait aller rien qu'un peu. La façon dont il laissa ses mains découvrir les courbes de la jeune femme qui descendaient sur lui était en soit un bon en avant. Alors pourquoi la déclaration d'amour qu'elle lui faisait du bout des lèvres était si étrange?
Car c'était une profession de foi.
Pour la première fois, elle devait admettre que son envie n'était pas totalement décorrélée de ses émotions. Coucher sans sentiment, elle aimait ça... Mais aimer sans le montrer par le corps ? ... Elle s'était retenue, oui. C'était évident maintenant. Et avec cet acte si simple, combien de mots et d'émotions non formulées avait-elle enfermé ? Combien de fois avait-elle reculé, repousser les émotions que débordaient de son compagnon, quitte surement à le blesser, parce qu'elle ne savait que faire des siennes ?
Chaque doute exprimé par le corps du jeune homme. Chaque regard voilé par la perte de contrôle. Rowena avait l'impression de tout voir, comme autant de fils qui lui intimaient de se calmer, de reculer. Elle ne voulait pas qu'il regrette. Elle ne voulait pas qu'il doute. Cette hésitation permanente de la par de Shan lui mettait le cœur au supplice bien plus que le corps. Elle se sentait incapable de trouver le bon ton dans cette conversation sensuelle. Trop fort. Trop faible. Trop châtier. Trop ampoulé. Trop vulgaire. Trop rustre. Elle connaissait bien des langage, bien des idiomes pour ce genre de pavane. Mais ça n'avait pas d'importance. Il n'était pas à l'aise. Pas encore ?
Il était avec elle et il se laissait aller rien qu'un peu. La façon dont il laissa ses mains découvrir les courbes de la jeune femme qui descendaient sur lui était en soit un bon en avant. Alors pourquoi la déclaration d'amour qu'elle lui faisait du bout des lèvres était si étrange?
Car c'était une profession de foi.
Pour la première fois, elle devait admettre que son envie n'était pas totalement décorrélée de ses émotions. Coucher sans sentiment, elle aimait ça... Mais aimer sans le montrer par le corps ? ... Elle s'était retenue, oui. C'était évident maintenant. Et avec cet acte si simple, combien de mots et d'émotions non formulées avait-elle enfermé ? Combien de fois avait-elle reculé, repousser les émotions que débordaient de son compagnon, quitte surement à le blesser, parce qu'elle ne savait que faire des siennes ?
- Cartographie:
Elle découvrait son torse de haut en bas, goûtant sa peau, cherchant avec un respect religieux à en comprendre les tracés, les sensibilités. Ses cheveux blancs le chatouillaient en une traine légère aux voltes imprévisibles. Résistant à l'envie puérile de le marquer de suçons, elle laissait aller son poids sur ses mains vagabondes. Son odeur, sa chaleur, le simple droit qu'il lui laissait à le toucher ainsi, le découvrir... Elle n'avait pas anticipé l'honneur qu'elle ressentait.
Ne pouvant serrer ses doigts entre les siens, elle se redressa pour le voir. Le contemplé. Son visage. la ligne de ses épaules, les volumes déliés de ses bras, de son torse. Œuvre d'art qu'il avait lui-même sculptée et forgé avec abnégation.
Ses hanches bougeaient malgré elle dans le fouillis de draps et de couvertures. Une onde légère et lente, répétitive. Quelque chose d'aquatique qui venait aguicher l'un des signes les plus évident du désir d'un homme.
- Shan... " souffla-t-elle sur le ton plaintif d'une excuse, en revenant l'embrasser.
Cette fois ce fut au tour de sa main de descendre doucement, lui laissant toutes les occasions du monde de l'arrêter avant que la dextre ne parvienne à sa ceinture. L'habile aventurière resta sagement sur le tissus, mais descendit encore d'un cran pour le caresser. S'il la laissait faire, d'abord à peine frôlé, puis de plus en plus appuyé. Alors que le visage de Rowena restait tout proche de celui de son amant, lui confiant toute la tendresse et toute l'envie dont elle l'entourait.
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- chouchou:
- - Attends je...
Mais c'etait déjà trop tard, elle s'etait lancée sur une piste glissante, ou le retour en arrière était plus difficile a chaque seconde qui s'écoulaient. Une sensation qu'il n'avait jamais réellement connu, mais qu'il avait souvent constaté chez toute les créatures vivantes semblaient apparaître également dans son corps.
La faim.
Affamer était un bien grand mot, mais soudainement, alors qu'il avait façonné ses seins avec ses mains, curieux, méthodique, et totalement dans l'impossibilité de contrôler son mouvement, il avait clairement sentit cette envie qu'il avait du corps de sa compagne. La sienne a lui, et a personne d'autre. Il se rendait compte que oui, c’était de ça, tout de suite, qu'il avait envie. Depuis longtemps.
Il relacha l'une de ses proies, qu'il n'avait fait qu'englober sans vraiment les toucher, et a mesure qu'elle disparaissait, ses cheveux éclatants etaient de plus en plus visible sous ses yeux. Alors il les caressa. C'etait plus facile. Il l'avait déjà fait. Blancs comme la neige, doux, agréable sous la paume. Il se permit un peu plus de proximité avec eux qu'il n'en avait eu avec sa peau directement. Elle ne le regardait plus. Elle etait la de chaleur, d'odeur, de pression. Mais ses grands yeux n'etaient plus la pression qu'ils avaient étés jusque la.
Plus que caresser, il les enfonça entre ses meches, sur le dessus de sa tete, venant la caresser le plus proche possible du cuir chevelu. Et alors qu'elle etait presque disparue sous l'amoncellement de tissu, il sentait le mouvement ondulatoire des hanches dont la fertilité jouait une musique entraînante, enivrantes, envoûtantes. Elle n'avait pas besoin de sa voix pour l'emporter au fond des océans.
Plus que son corps, c'est sa main qui suivi le trait des lignes de son anatomie. Une main dans ses cheveux, l'autre battant aux vents, il ne fit rien pour l'en empêcher. Et les stigmates de son désirs ne disaient absolument pas la même mélopée que ce que la rigidité du reste de son corps voulait bien dire.
Un instant plus tard, elle etait de nouveau la. Mais elle sentait son envie d'en voir plus. Sous les mouvements de sa main. Sous le regard qu'elle avait droit vers elle. Lui vibra encore. Et fut a deux doigts de la repousser soudainement. Il ferma les yeux, tourna la tete sur le coté, mais la garda contre lui. Encore un peu. Encore un peu et il s'abandonnerait. Si il la repoussait maintenant, il avait l'impression que tout serait fini. Qu'elle n'aurait plus l'envie, ni la patience. Ni l'amour. Ni rien.
Sous cette pression un peu malsaine, il se laissa faire, écarta légèrement le genou comme pour faciliter sa tache, et sa main toujours dans ses cheveux, descendit sur sa joue inerte, comme pour permettre a cette part plus sombre, a ce coté qui ne sentait pas la chaleur de la cheminée crépitante, de faire partie d'elle. Elle n’était pas une peinture coupé en deux. Tout son être avait le droit d’être ainsi contre lui.
Il se mordit la langue pour éviter de s'excuser quand son geste fut plus connaisseur de ses émotions. Elle savait. Elle sentait. Il n'y avait plus de secrets, plus que de la gêne, et l'anxiété. De ne pas etre comme elle voulait. De la brusquer. De mille et une raison qui faisait que durant des siecles, il avait vu le noir au lieu du blanc.
Il avança son visage et lui embrassa le front. Pour la sentir. Pour encore une fois ne plus voir son expression. Et par la meme occasion, pour lui masquer les siennes. Il baissa légérement son propre visage, son propre regard disparaissant dans la blancheur de ses poils. Dans sa neige.
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Il détourna la tête. Elle embrassa son oreille, mais quelque chose n'allait pas. Ce mouvement à ses yeux, était un rejet plus fort que les autres... Et en même temps peut-être un abandon alors que ses jambes frémissaient. Il n'arrivait plus à gérer ? Il regrettait ? Il ne savait pas comment lui dire que c'était trop intense pour lui ? Tout simplement elle brisait des résistances qui auraient mis bien des années à disparaitre autrement ?
Elle n'avait pas des années.
Elle n'avait pas des années.
- La houle:
- Dans la houle, Rowena avait besoin de savoir. D'entendre sa voix ou de mesurer son souffle. Elle était à ce point fascinée par lui qu'elle ne pouvait plus détourner le regard des marbrures légères qui parcouraient sa peau rougie par endroit, y guettant les frissons. Ses cheveux dans la poigne caressante de l'elfe, elle se força à respirer plus profondément. Plus calmement. Elle se sentait enfiévrée et égoïste. Elle voulait lui faire ressentir toutes sortes de beautés nouvelles, qu'il se débarrasse de la gangue de pierre qu'il trainait sur sa peau. Elle voulait beaucoup de chose, en ressentait encore plus. Tant pis pour elle. Cieux qu'il était désirable... Cieux qu'elle l'aimait.
- Laisse-toi aller, mon amour. " murmura-t-elle à la pointe de son oreille sensible.
Sur les plans de ce corps qu'elle commençait à peine à apprivoiser, ses lèvres revinrent se poser dans le but avoué et maîtriser de faire courir plus de frissons, de voir s'il tentait encore de cacher ses réactions incontrôlées. De saisir, si elle y parvenait, l'intensité magnifique de ses yeux. Il l'embrassa soudain sur le front avant de se détourner encore.
Elle sourit, le cœur brusquement complet. Il ne savait juste pas comment réagir. Il n'osait pas. Ne savait pas. Bloqué par le passé, ce n'était pas qu'il détestait ce qu'il ressentait. Pris dans les filets de son passé, certains nœuds craquaient d'autres résistait et il se cambrait dans leurs anneaux complexes.
- Il n'y a que toi et moi. Ici et maintenant.
Le regard de Shan vagabondait à son tour. Elle ne revint pas se coller de suite contre lui, lui laissant cet espace qu'il aurait pu vouloir explorer. Elle voulait l'emmener, ou du moins essayer.
- Il n'y a rien à faire. Rien à vouloir. Rien à craindre. Aucun devoir. Seulement ressentir. Découvrir.
Sa respiration hachée souffla chaque phrase courte en une promesse indécente. Sa main, à force de le flatter avait tirer peu à peu le tissus sur l'extrême limite de ses hanches et sur un mouvement un peu plus ample que les autres, elle s'insinua dessous et encore sous sa dernière couche de vêtement pour frôler peau à peau la virilité qui avouait les désir contraints et inavoués d'une jeune homme hésitant.
- Je suis toute à toi.
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- Pulpe:
- Ses mots avaient du sens, et pourtant il était un peu perdu. Elle etait revenue murmurer dans son oreille des paroles apaisantes, mais a chaque fois cela avait le don de faire accelerer les battements de son cœur. Ce n'etait pas péjoratif, c’était agréable. Et l'odeur de savon qu'avaient ses cheveux se rependait dans son esprit. Il voulait autre chose que du savon. Il la voulait elle.
Il voulu parler, répondre a ses promesses, mais lui qui aimait tant formuler des syllabes pour les lui offrir, chaque phrase un cadeau qu'il avait du mal a sortir de son esprit, rien ne vint cette fois, et sa voix resta muette. Mon amour. Son cœur eu un frémissement semblable a sa tenure haute qui ne pouvait plus cacher son désirs. Elle avait déjà tenue de tel propos, mais en cet instant, ca avait une intensité toute particulière.
Il n'y avait que eux. Mais a ses yeux, elle était seule ici. Il ne sentait plus vraiment, et la gène diminua un peu. Les phrases s’enchaînaient, Ca avait l'air facile dans sa bouche, mais il ne savait même pas par ou commencer. Dans sa bouche. Hum.
Il se redressa au rythme ou le dernier tissu qui les séparaient disparaissait dans un froissement silencieux. Il bougea un peu la jambe, par réflexe, et son bas de tunique déchira tomba sur le coté du lit, les laissant dans une égalité totale. Il s'approcha de ce qu'il voulait. Tout était facile dans sa bouche. Alors il fallait peut être commencé par l'étudier la.
Ils se retrouvèrent de nouveau très proche, mais cette fois c’était lui qui n’était plus totalement allongé. Il ne parvenait pas a lui rendre son sourire, il était trop crispé, mais au moins, il avait bougé, il avait réussi a dépasser le premier stade. Il grimaça, l'immobilité ayant rendu ses cotes blessés plus rigide. Plus surpris que vraiment douloureux, il se retrouva quasiment face a face avec elle a la verticale, assit avec elle assit sur lui. Il passa la main dans son dos, la caressa entre les omoplates.
Il lui embrassa encore la joue, et l'autre paume descendit de ses cheveux pour venir étudier ses lèvres. Il l'avait déjà fait, mais il semblait a chaque fois aussi fasciné que la première fois. Ses pupilles étaient concentrés sur la pulpe de la couverture rose qui trônait sur l'infériorité de sa bouche.
De son pouce, il vint appuyer légèrement dessus, et la sensation fut toujours aussi puissante pour lui. Les lèvres avaient une certaine signification pour lui. C’était de la que sortaient toute les beautés sonores qui émanaient de sa gorge. Tous les mots qu'elle disait, et qui lui faisait du bien. C’était l'une des parties du corps de la sirène qu'il préférait. Bien que d'autres allaient peut être suivre, maintenant qu'il avait possibilité de la voir plus intimement.
La chaleur du contact irradia tout son corps, se répercutant dans sa verticalité qui, dans cette position, vint se caler chaudement contre le ventre de son amante, comme pour chercher refuge. Elle sentit la puissance de ses cuisses sous elle bouger légèrement, la soulevant avec facilité, comme une enfant, comme si elle n'avait aucun poids pour lui.
Si il s'en était totalement rendu compte, il aurait rougit, aurait sans aucun doute changé de position, mais il était tellement captivé par son visage, qu'il était entré, comme il l'avait déjà fait plusieurs fois, dans un état un peu second de contemplation hypnotique.
Comme cette fois la dans la foret, ou sans y penser, il avait levé la main pour venir frôler son visage délicatement, sans s'en rendre compte. Il n'avait eu de retenue que son champ de vision, le ramenant a la réalité.
Aujourd'hui, il n'y avait pas grand chose pour le réveiller.
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- Patiente:
- Elle se cala dans sa paume le temps qu'il y passa pour descendre vers ses lèvres. Assise face à lui, chaque expiration faisait frémir les lèvres qu'il caressait. Ses cheveux libres froissés par ses précédentes caresses frôlaient à peine ses épaules et ne cachaient rien des craquelures sur lesquelles il courrait sans crainte. Dans le dos de la sirène, une large bande était craquelée de noire, comme une aile couvrant la moitié gauche de son dos jusqu'à ses reins. Un drapé étrange qui changeait le contact de sa peau douce à une froide étoffe maillée.
- Embrasse-moi. " susurra-t-elle au contact de son pouce, le bout de sa langue venant à peine peser sur le bout de son ongle court. 'Chérie-moi' soufflaient ses yeux en une supplique muette qu'il découvrait un peu plus intense à chaque seconde qu'il lui accordait ainsi pour s'enfoncer dans la vérité mise à nue que tout cela représentait pour elle.
Elle le dévorait des yeux, absorbée par chacun de ses mouvement à un point tel qu'il aurait pu jouer aux charmeurs de serpents. Elle n'avait seulement pas baisser le regard pour ne pas le gêner. Il n'aimait pas ça. Elle avait repéré la raideur qui l'avait fait tressaillir lorsqu'il s'était redressé et ses mains à elle s'était posé sur ses flancs, un peu décalées vers son dos, pour l'aider instinctivement à trouver une position confortable. Se stabiliser s'il en avait besoin. Il n'en avait pas besoin. Alors elle lui flattait le creux des reins.
Lui, il s'animait. Il n'y avait que ça qui comptait. Ses gestes arrêtés. Précis. Passant de l'hésitant à une décision directe et vive. Sans doute était-ce cette décision qu'il s'arrachait à lui-même qui lui donnait par à-coup une sorte de brusquerie. De soudaineté. De part sa force naturelle, elle ne pouvait rien lui opposer. Elle ne voulait rien lui opposer, de toute façon, mais elle n'avait pas l'habitude de se sentir fragile entre les bras d'un homme. Fragile pour tant de raisons tellement différentes. Elle roula des hanches au contact de sa virilité, pour se rapprocher plus étroitement de lui.
Elle ne bougeait qu'en douceur, en mouvements fluides et lents, sans jamais le prendre par surprise. Elle aimait trop ses doigts sur sa bouche. Son regard sur elle. Sa peau contre la sienne. Elle n'était pas raisonnable mais elle l'aimait tant qu'elle pouvait passer des décennies à le regarder aussi fasciné par quelque chose. Que ce soit elle était un cadeau encore plus doux. Encore plus chaud. Ses mains descendirent sur les lombaires dessinés de l'elfe pour découvrir la forme de ses fesses tout en résistant à l'envie de plonger le nez dans la cascade de cheveux sombres qui dessinnait tout un paysage d'encre sur le papier pâle de son corps maintenant qu'il était redressé.
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- Souffle:
- Il avait eu un tremblement quand les deux mains descendirent le long de son dos. Si il etait un peu dans sa bulle jusque la, au comble de son exploration, il cligna des yeux, l'air de reprendre conscience. Il la regarda, l'air un peu surpris lui même d’être la a la regarder d'un air un peu bête, a son goût. Elle touchait plus franchement que personne ne l'avait fait jusqu'à présent.
Comme mue par un réflexe incontrôlable, il recula le haut de son corps, relâchant son visage, éloignant ses mains. Par chance elle était assise sur lui, face a lui, et ça l'avait empêche de sauter hors du lit.
- A...attends.
Il se tortilla un peu sous elle, provoquant une sensation étrange, le contact de son bas ventre contre celui de la sirene le fit baisser les yeux. Il se rendit compte de leur position respective et si elle avait cru déjà l'avoir vu rouge, ce n’était rien vis a vis de sa couleur et de l'expression qu'il eu en cet instant. Il recula jusqu'à avoir le dos contre la tete de lit, n'offrant comme résultat que le fait qu'il l'a tira dans son mouvement, ne changeant absolument pas leur position l'un envers l'autre.
- Pardon !
Il balança ça comme si il venait de la forcer a faire quoi que ce soit, ou qu'il avait fait une énorme faute. Il avait bel et bien perdu le fil durant les dernières minutes, et tout revint a son esprit d'un coup, les événements brefs et intenses se succédant dans sa tête. Revenu au présent, il se rendit compte aussi qu'il avait mit un stop net a l'action et il eu encore plus envie de s'excuser. Il l'avait sans doute soudainement déçue.
- Dés...je...
Bredouillant, perdant ses mots et bafouillant, il donnait presque l'impression d'etre au milieu d'une crise de panique. Tout avait si bien débuté, mais les habitudes avaient la vie dur. Encore plus avec ses deux beaux seins dréssés amoureusement vers lui juste dans son champ de vision, quasiment contre son torse.
Il donna l'impression de litérralement jeter ses mains a droite et a gauche de lui, les bras quasiment écartés, comme s'éloignant le plus possible d'elle pour éviter de la toucher. Sans se rendre contre que ca avait comme pour seul résultat d'ouvrir totalement sa garde a son amante. Elle pouvait se coller, passer ses bras, faire totalement ce qu'elle voulait de son torse dans ces conditions.
- Je...je ne voulais pas...
Il avait le souffle un peu court. C’était un peu brutale pour lui, comme se réveillant d'un rêve. Songe qui avait été si agréable. Mais la réalité était toute autre. Sa réalité, c’était la crainte absurde et pourtant étouffante d'une multitude de petites choses, aussi bien envers elle qu'envers tout un tas de souvenirs, que ce n'etait pas correct pour lui de faire ça. Il n'avait pas le droit. Surtout pas avec elle. Sa déesse.
- …
Il voulait dire autre chose, mais rien ne sortait. Il ne quittait pas son épaule des yeux. Il avait envie de se pencher, de se cacher. Il l'avait fait précédemment, le regard plongé dans sa chevelure blanche. Il voulait faire de même dans son épaule, mais il était définitivement a nouveau tétanisé. Après un pas en avant, il venait d'en faire trois en arrière.
Invité
Invité
- Ouft !!
Juste à temps, elle avait plaqué ses paumes de chaque côté de Shan sur la tête de lit, pour ne pas se cogner ou s'y tordre le bras. Il avait reculé si vite, de façon si désordonnée qu'elle s'était retrouvé à moitié tirée par son mouvement, à moitié basculée vers l'avant par ses jambes qui s'étaient en partie repliées dans la manœuvre. Le haut du corps projeté sur celui de l'elfe, sa tête était passée à côté de son épaule et il s'en était fallu d'un souffle qu'elle se fracasse le front contre la planche de bois ouvragée. Elle s'était aussitôt redressée, un pic d'adrénaline la sortant avec une violence inédite de l'état second dans lequel elle était.
Elle cilla, papillonna un peu des yeux, une main toujours solidement agrippée à la tête de lit, l'autre retombée le long de son flanc. Le cœur battant à deux-cents à l'heure, elle cherchait à comprendre ce qui venait de se passer. Ses sens magiques ouverts à tout vent à la recherche de la moindre menace, ce qui laissait percevoir comme une vague irisation au niveau des marques cabalistiques qui se dessinaient sur son corps lorsqu'elle était plongée dans l'obscurité des abysses, elle tentait déjà de calmer ses réflexes de survie les plus élémentaires. Ils étaient toujours seuls. Ils ne craignaient rien. Zim là-bas. Un rat ici. Une femme de chambre dans l'escalier. Un badaud sous la fenêtre. Elle ne sentait que la présence des autres locataires aux étages inférieurs, simples flammèches dépourvues de pouvoir inquiétant. Bien... Alors qu'est-ce... Qu'est-ce qu'elle avait fait ?
Enfin, son regard parvint à vraiment se poser sur le visage de Shan... Sur tout le spectacle qu'il lui offrait à cette courte distance. Totalement cramoisi, les yeux grands ouverts, fixés sur elle avec une terreur proche de la panique. Le torse découvert, les mains sur le matelas, les bras collés à la tête de lit. Un insecte épinglé sur le mur.
Il n'arrivait même pas à soutenir son regard, ses iris vertes résolument plantées sur son épaule, aussi perturbé, honteux et terrifié qu'une proie au moment de la curée.
Et l'image lui retourna l'estomac.
C'était atroce de la voir comme ça. Elle lui avait fait du mal. Il n'était pas prêt. Elle n'aurait pas du.
D'un geste ample, elle tira sur la couverture pour la tirer entre eux, masquant l'une de ses cuisse et l'entrejambe de son compagnon, ainsi que son ventre jusqu'au nombril, rétablissant un semblant de frontière.
- Tout va bien. " souffla-t-elle tendrement
Elle coula sur le côté, quittant les genoux de Shan, s'asseyant près de lui, les deux jambes serrées l'une contre l'autre en une position rappelant celle qu'elle aurait pu adopter dans son apparence naturelle. Appuyée sur un bras, elle glissa l'autre dans ses cheveux noirs qu'elle caressa doucement, frôlant sa tempe et sa joue. Elle oscilla deux fois d'avant en arrière, voulant le réconforter mais ne parvenant pas à s'approcher de trop. Ni de son visage, ni de son buste. Elle était toujours nue mais il n'y avait que par cette main qu'elle osait le toucher, l'inviter d'une pression à venir se reposer sur elle, sur son épaule, s'il le voulait, mais sans rien contraindre. Sans rien forcer. Surtout ne rien forcer. Sinon elle allait vomir.
- Tu n'as pas à t'excuser. Les choses se feront quand elles se feront. Tout va bien, Shan.
Sa main sur la joue du demi-elfe vint souligner sa pommette, caresser plus habilement son visage. Seulement son visage. Peu à peu, son cœur à elle battait moins vite, se serrant à chaque intervalle silencieux. Rien ne s'entendait dans sa voix. Rien ne se percevait dans ses gestes. Rien d'autre que l'attention tendre qu'elle portait à un être tellement précieux.
- Tu peux te détendre. Tu peux respirer, mon amour. " puis après quelques instants. " ça va ? "
Juste à temps, elle avait plaqué ses paumes de chaque côté de Shan sur la tête de lit, pour ne pas se cogner ou s'y tordre le bras. Il avait reculé si vite, de façon si désordonnée qu'elle s'était retrouvé à moitié tirée par son mouvement, à moitié basculée vers l'avant par ses jambes qui s'étaient en partie repliées dans la manœuvre. Le haut du corps projeté sur celui de l'elfe, sa tête était passée à côté de son épaule et il s'en était fallu d'un souffle qu'elle se fracasse le front contre la planche de bois ouvragée. Elle s'était aussitôt redressée, un pic d'adrénaline la sortant avec une violence inédite de l'état second dans lequel elle était.
Elle cilla, papillonna un peu des yeux, une main toujours solidement agrippée à la tête de lit, l'autre retombée le long de son flanc. Le cœur battant à deux-cents à l'heure, elle cherchait à comprendre ce qui venait de se passer. Ses sens magiques ouverts à tout vent à la recherche de la moindre menace, ce qui laissait percevoir comme une vague irisation au niveau des marques cabalistiques qui se dessinaient sur son corps lorsqu'elle était plongée dans l'obscurité des abysses, elle tentait déjà de calmer ses réflexes de survie les plus élémentaires. Ils étaient toujours seuls. Ils ne craignaient rien. Zim là-bas. Un rat ici. Une femme de chambre dans l'escalier. Un badaud sous la fenêtre. Elle ne sentait que la présence des autres locataires aux étages inférieurs, simples flammèches dépourvues de pouvoir inquiétant. Bien... Alors qu'est-ce... Qu'est-ce qu'elle avait fait ?
Enfin, son regard parvint à vraiment se poser sur le visage de Shan... Sur tout le spectacle qu'il lui offrait à cette courte distance. Totalement cramoisi, les yeux grands ouverts, fixés sur elle avec une terreur proche de la panique. Le torse découvert, les mains sur le matelas, les bras collés à la tête de lit. Un insecte épinglé sur le mur.
Il n'arrivait même pas à soutenir son regard, ses iris vertes résolument plantées sur son épaule, aussi perturbé, honteux et terrifié qu'une proie au moment de la curée.
Et l'image lui retourna l'estomac.
C'était atroce de la voir comme ça. Elle lui avait fait du mal. Il n'était pas prêt. Elle n'aurait pas du.
D'un geste ample, elle tira sur la couverture pour la tirer entre eux, masquant l'une de ses cuisse et l'entrejambe de son compagnon, ainsi que son ventre jusqu'au nombril, rétablissant un semblant de frontière.
- Tout va bien. " souffla-t-elle tendrement
Elle coula sur le côté, quittant les genoux de Shan, s'asseyant près de lui, les deux jambes serrées l'une contre l'autre en une position rappelant celle qu'elle aurait pu adopter dans son apparence naturelle. Appuyée sur un bras, elle glissa l'autre dans ses cheveux noirs qu'elle caressa doucement, frôlant sa tempe et sa joue. Elle oscilla deux fois d'avant en arrière, voulant le réconforter mais ne parvenant pas à s'approcher de trop. Ni de son visage, ni de son buste. Elle était toujours nue mais il n'y avait que par cette main qu'elle osait le toucher, l'inviter d'une pression à venir se reposer sur elle, sur son épaule, s'il le voulait, mais sans rien contraindre. Sans rien forcer. Surtout ne rien forcer. Sinon elle allait vomir.
- Tu n'as pas à t'excuser. Les choses se feront quand elles se feront. Tout va bien, Shan.
Sa main sur la joue du demi-elfe vint souligner sa pommette, caresser plus habilement son visage. Seulement son visage. Peu à peu, son cœur à elle battait moins vite, se serrant à chaque intervalle silencieux. Rien ne s'entendait dans sa voix. Rien ne se percevait dans ses gestes. Rien d'autre que l'attention tendre qu'elle portait à un être tellement précieux.
- Tu peux te détendre. Tu peux respirer, mon amour. " puis après quelques instants. " ça va ? "
Invité
Invité
- Non...ca ne va pas.
Il l'avait laissé faire tout ses mouvements. La voir s'écarter, se dissimuler, lui brisa le cœur en partie. Il était effondré, mentalement. Parce qu'il ne comprenait pas pourquoi il avait encore une fois fini par la décevoir. Tout allait si bien. Elle etait si parfaite. Alors pourquoi...pourquoi avait il cet horrible sentiment de soulagement ?
- Je suis désolé.
Il détourna les yeux a l'opposé d'elle pour ne pas la voir. Elle continuait d'utiliser ce terme. « Mon amour ». Le méritait il vraiment, alors qu'encore une fois il avait tout fait a l'envers ?
- Tout ne vas pas bien.
Il sembla comme chercher a éviter la main qui lui caressait la joue. Il ne voulait pas qu'elle le console encore. Alors que c’était sa faute. Encore. C’était toujours sa faute. Ce matin. La. Et plein d'autres fois. Il ne la méritait pas. Il avait de plus en plus peur que quelque chose de terrible se produise.
- Arrête de vouloir être gentille. De faire des efforts. Alors que je fais tout de travers. Je devrais encore m'excuser. Pas me faire consoler. Je suis nul. Je ne sais même pas pourquoi j'ai réagis comme ça. C'est...inexplicable.
Il avait l'impression de devoir se justifier. De lui expliquer.
- Ce n'est pas ta faute. Rien de tout ça. Tu as fais au mieux. Tu étais si belle. Si parfaite. Si...tout. J'ai terriblement envie de...
Impossible de le dire...meme avec des mots, exprimer son désir etait une épreuve. Il risqua un œil dans sa direction. Même maintenant, elle était radieuse. Il aurait pu couler dans ses bras. Mais rien a faire, il était coincé dans un corps qui ne lui obéissait pas. SI cela avait été physique, au moins, il aurait pu se consoler d'avoir une excuse. Une raison a pointer du doigt.
- Tu es frustrée. Envieuse. C'est plus qu'un désirs tu...tu en a besoin. J'ai envie que tu...fondes, que tu sois bien, que tu prennes du plaisir, que tu te défoule que tu...tu sois heureuse. Et je suis incapable de te satisfaire. Je...je crois que je n'y arriverais jamais.
Tout etait tombé a plat désormais. Il avait envie de pleurer. Ses yeux étaient légèrement brillant, et il eu un petit rictus de la commissure des lèvres. Signe qu'il se retenait. Avec elle tout etait toujours plus intense, et cet instant ne faisait pas exception. Il était pathétique. Elle aurait mieux fait d'aller voir ailleurs. Pour profiter. Et non pas pour subir, avec lui. Il avait failli lui faire mal en plus.
- Tu devrais...tu devrais peut etre...
Il posa les yeux sur le pendentif qu'elle lui avait donné, détaché de son cou un peu avant l'etreinte pour ne pas etre une gene et lui faire mal. Il ne pouvait pas se résoudre a dire ça a haute voix. C'etait encore plus dur que de la serrer dans ses bras. Qu'elle horreur que d'etre comme il etait. Il avait envie de retourner la chambre et de disparaître.
Il l'avait laissé faire tout ses mouvements. La voir s'écarter, se dissimuler, lui brisa le cœur en partie. Il était effondré, mentalement. Parce qu'il ne comprenait pas pourquoi il avait encore une fois fini par la décevoir. Tout allait si bien. Elle etait si parfaite. Alors pourquoi...pourquoi avait il cet horrible sentiment de soulagement ?
- Je suis désolé.
Il détourna les yeux a l'opposé d'elle pour ne pas la voir. Elle continuait d'utiliser ce terme. « Mon amour ». Le méritait il vraiment, alors qu'encore une fois il avait tout fait a l'envers ?
- Tout ne vas pas bien.
Il sembla comme chercher a éviter la main qui lui caressait la joue. Il ne voulait pas qu'elle le console encore. Alors que c’était sa faute. Encore. C’était toujours sa faute. Ce matin. La. Et plein d'autres fois. Il ne la méritait pas. Il avait de plus en plus peur que quelque chose de terrible se produise.
- Arrête de vouloir être gentille. De faire des efforts. Alors que je fais tout de travers. Je devrais encore m'excuser. Pas me faire consoler. Je suis nul. Je ne sais même pas pourquoi j'ai réagis comme ça. C'est...inexplicable.
Il avait l'impression de devoir se justifier. De lui expliquer.
- Ce n'est pas ta faute. Rien de tout ça. Tu as fais au mieux. Tu étais si belle. Si parfaite. Si...tout. J'ai terriblement envie de...
Impossible de le dire...meme avec des mots, exprimer son désir etait une épreuve. Il risqua un œil dans sa direction. Même maintenant, elle était radieuse. Il aurait pu couler dans ses bras. Mais rien a faire, il était coincé dans un corps qui ne lui obéissait pas. SI cela avait été physique, au moins, il aurait pu se consoler d'avoir une excuse. Une raison a pointer du doigt.
- Tu es frustrée. Envieuse. C'est plus qu'un désirs tu...tu en a besoin. J'ai envie que tu...fondes, que tu sois bien, que tu prennes du plaisir, que tu te défoule que tu...tu sois heureuse. Et je suis incapable de te satisfaire. Je...je crois que je n'y arriverais jamais.
Tout etait tombé a plat désormais. Il avait envie de pleurer. Ses yeux étaient légèrement brillant, et il eu un petit rictus de la commissure des lèvres. Signe qu'il se retenait. Avec elle tout etait toujours plus intense, et cet instant ne faisait pas exception. Il était pathétique. Elle aurait mieux fait d'aller voir ailleurs. Pour profiter. Et non pas pour subir, avec lui. Il avait failli lui faire mal en plus.
- Tu devrais...tu devrais peut etre...
Il posa les yeux sur le pendentif qu'elle lui avait donné, détaché de son cou un peu avant l'etreinte pour ne pas etre une gene et lui faire mal. Il ne pouvait pas se résoudre a dire ça a haute voix. C'etait encore plus dur que de la serrer dans ses bras. Qu'elle horreur que d'etre comme il etait. Il avait envie de retourner la chambre et de disparaître.
Invité
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La façon dont il se déroba sous le contact de la main de Rowena, lui fit comme un coup de plus en pleine poitrine. Elle recula la main, qu'elle posa sur le draps, baissant les yeux sur ses propres doigts près de la hanche camouflée de Shan, sans faire un mouvement pour le toucher d'une façon ou d'une autre. Elle se sentait... Elle détestait la façon dont elle se sentait. Elle jeta un regard à la couverture, ressentant le besoin de se couvrir. Une recherche de pudeur qui lui ressemblait peu. Elle se sentait tellement vulnérable.
Le fait même qu'il parle au passé en désignant ce qui venait d'avoir lieu lui laissait un arrière goût étrange. Il s'énervait contre lui-même et la pression qu'il se mettait à cause d'elle ressortait tellement fort dans son mouvement d'humeur. Il avait envie, mais il n'y arrivait pas. Il était angoissé. Il s'en demandait tellement... à cause d'elle. Elle aurait du prendre davantage sur elle. Il n'était même pas capable de formuler des mots. Même pas capable de la toucher sans qu'elle ne le fasse elle-même d'abord ! comment aurait-il pu être prêt à passer à l'acte ?! idiote !
- Je t'interdit de traiter l'homme que j'aime de nul. Je t'assure que ça va aller. Tu n'as pas à t'en vouloir. Absolument pas. Et encore moins à t'excuser, je suis sincère.
Elle failli lui demander juste de ne pas la repousser... Mais referma la bouche, le laissant poursuivre. ... Frustrée ?
- Ne t'en fait pas pour m...
Hein ? Qu'est-ce qu'il lui chantait ? Elle avait relever les yeux sur son visage, l'esprit vide. Sa main se referma machinalement sur la chainette qu'elle portait autour de son cou, alourdie par la pierre bleue.
- Arrête.
Pas une demande. Pas une supplique. Un ordre. Tranchant.
Elle ne pouvait pas rester douce face à ça. C'était trop douloureux. Elle n'avait jamais eu honte de sa libido. Ni dans son clan d'origine, ni en République. Mais là, maintenant, face à celui qu'elle désirait plus qu'aucun autre. Oui. Elle avait honte. Elle était triste. Et cela la mettait en colère contre elle-même. Parce qu'elle ne pouvait pas lui dire qu'il avait tord, que ce n'était pas important pour elle et qu'elle pourrait s'en passer. Parce que durant les dernières minutes, elle s'était aperçu que le toucher lui n'était pas une simple histoire de plaisir des sens. Il y avait des choses qu'elle n'arrivait pas à partager d'une autre façon. Des choses pour lesquelles les mots ne suffisaient pas.
Elle aimait cet homme, dans sa totalité, pas un être de pur esprit.
Et lui, comme ça, il lui conseillait d'aller prendre son plaisir ailleurs. Tellement blessé par ce qui venait d'avoir lieu, ce qui était tellement beau aux yeux de la sirène, qu'il était prêt à renoncer à elle... Prêt à l'envoyer entre les bras d'un autre.
L'idée, alors qu'elle avait encore la chaleur de sa peau sur la sienne, la révulsa.
- Ne t'avise plus jamais de me rejeter comme si j'étais une... un... une vieille veste dont tu pouvais te libérer sur un coup de tête en la refilant à quelqu'un d'autre. Jamais.
Comment osait-il ?
- Je suis à toi et si vraiment tu te rend comptes que tu n'éprouves aucun désir envers moi on en parlera à tête reposer, certainement pas dans une situation comme celle là.
Elle baissa de nouveau le regard et s'approcha de nouveau, les émotions se succédant trop vite et un peu trop fort. Soit elle s'allongeait en lui tournant le dos pour ne plus le voir. Soit...
Elle posa son front sur l'épaule de son compagnon, les mains loin de lui.
- Je comprends que tu sois désarçonné, que tu ne comprennes pas ce qui se passe... Mais je ne sais pas plus que toi ce qui t'aiderai. Je tiens à toi... ... Ne me laisse pas, s'il te plait.
Le fait même qu'il parle au passé en désignant ce qui venait d'avoir lieu lui laissait un arrière goût étrange. Il s'énervait contre lui-même et la pression qu'il se mettait à cause d'elle ressortait tellement fort dans son mouvement d'humeur. Il avait envie, mais il n'y arrivait pas. Il était angoissé. Il s'en demandait tellement... à cause d'elle. Elle aurait du prendre davantage sur elle. Il n'était même pas capable de formuler des mots. Même pas capable de la toucher sans qu'elle ne le fasse elle-même d'abord ! comment aurait-il pu être prêt à passer à l'acte ?! idiote !
- Je t'interdit de traiter l'homme que j'aime de nul. Je t'assure que ça va aller. Tu n'as pas à t'en vouloir. Absolument pas. Et encore moins à t'excuser, je suis sincère.
Elle failli lui demander juste de ne pas la repousser... Mais referma la bouche, le laissant poursuivre. ... Frustrée ?
- Ne t'en fait pas pour m...
Hein ? Qu'est-ce qu'il lui chantait ? Elle avait relever les yeux sur son visage, l'esprit vide. Sa main se referma machinalement sur la chainette qu'elle portait autour de son cou, alourdie par la pierre bleue.
- Arrête.
Pas une demande. Pas une supplique. Un ordre. Tranchant.
Elle ne pouvait pas rester douce face à ça. C'était trop douloureux. Elle n'avait jamais eu honte de sa libido. Ni dans son clan d'origine, ni en République. Mais là, maintenant, face à celui qu'elle désirait plus qu'aucun autre. Oui. Elle avait honte. Elle était triste. Et cela la mettait en colère contre elle-même. Parce qu'elle ne pouvait pas lui dire qu'il avait tord, que ce n'était pas important pour elle et qu'elle pourrait s'en passer. Parce que durant les dernières minutes, elle s'était aperçu que le toucher lui n'était pas une simple histoire de plaisir des sens. Il y avait des choses qu'elle n'arrivait pas à partager d'une autre façon. Des choses pour lesquelles les mots ne suffisaient pas.
Elle aimait cet homme, dans sa totalité, pas un être de pur esprit.
Et lui, comme ça, il lui conseillait d'aller prendre son plaisir ailleurs. Tellement blessé par ce qui venait d'avoir lieu, ce qui était tellement beau aux yeux de la sirène, qu'il était prêt à renoncer à elle... Prêt à l'envoyer entre les bras d'un autre.
L'idée, alors qu'elle avait encore la chaleur de sa peau sur la sienne, la révulsa.
- Ne t'avise plus jamais de me rejeter comme si j'étais une... un... une vieille veste dont tu pouvais te libérer sur un coup de tête en la refilant à quelqu'un d'autre. Jamais.
Comment osait-il ?
- Je suis à toi et si vraiment tu te rend comptes que tu n'éprouves aucun désir envers moi on en parlera à tête reposer, certainement pas dans une situation comme celle là.
Elle baissa de nouveau le regard et s'approcha de nouveau, les émotions se succédant trop vite et un peu trop fort. Soit elle s'allongeait en lui tournant le dos pour ne plus le voir. Soit...
Elle posa son front sur l'épaule de son compagnon, les mains loin de lui.
- Je comprends que tu sois désarçonné, que tu ne comprennes pas ce qui se passe... Mais je ne sais pas plus que toi ce qui t'aiderai. Je tiens à toi... ... Ne me laisse pas, s'il te plait.
Invité
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Il resta la bouche un peu entre-ouverte, désarçonné par ses dernières paroles. Ça lui fit un petit coup a l'estomac, mais en même temps, aida a lui rafraîchir les idées. Il avait dit ça avec le cœur sérré, il ne voulait pas non plus bien sur. Mais si c'etait mieux....mais non. Surtout pas.
- Je...bien sur que je te désire, vraiment, cela n'a rien a voir avec ça. Je...tu es...
Encore une fois les mots ne venaient pas réellement dés que ça portait sur elle, tant elle était plus que tout, son trésor. Il n'avait jamais rien eu avec lui d'aussi précieux que sa présence, et ça en était douloureux de se retrouver dans cette situation et de la décevoir. Il sentit son front contre son épaule et tourna les yeux vers elle, constatant qu'elle etait désormais dissimulé dans les draps. Il eu un rictus de tristesse a cette idée. Elle n'avait pas fait ça de gaieté de cœur, sans doute.
- Tu es...a moi....
Il avait répété ça pour lui, l'air de ne pas être totalement convaincu. Toujours le même retour dans son esprit, les mêmes visions, les mêmes impressions, sensation. Bien sur qu'il s'en faisait pour elle. C’était normal non ? Alors qu'elle lui dise ça. Une vieille veste. Jamais de la vie.
- J...j’espère que....
Il se retourna sur le coté, pour mieux la voir. Il remarqua son langage corporel, sa façon de se tenir a l'écart, comparable a lui plus tot. Ca fendit encore plus son cœur, tout en le gorgeant d'amour pour elle. Pour ce qu'elle faisait, par réflexe ou pour lui, mais qui le toucha au plus profond de son être. Elle aurait tellement pu, facilement, s'éloigner, et pourtant elle était toujours la. Pour et avec lui.
- Si tu...
Avec ces tissus recouvrant son corps, c’était plus facile pour lui de revenir la toucher, de la regarder. Tout devenait incroyablement plus simple, a tel point qu'il était possible que sa plus simple nudité, et la sienne a dévoiler, soi l'un des cœurs du problème. Il passa très doucement la main entre son épaule et le front de la sirène, la descendant jusqu'à sa joue dans une caresse pour lui tenir délicatement, et qu'elle puisse rester appuyée comme elle l'était juste avant sur son bras. Il fallait réussir a finir une phrase a présent, ce n’était pas le plus facile.
- J'ai si peur.
On y était, il avait réussit a le formuler. Il avait vraiment peur qu'elle disparaisse. Pour tout un tas de raison, avec tout un tas de cause potentielle. Et ce n’était pas la malédiction qui était la plus terrifiante. Ca, c’était quelque chose sur laquelle ils travaillaient ensemble. Non, tous le reste, quand il avait la sensation de n'avoir aucune emprise sur le sujet. Ça, c’était si terrifiant.
- C'est moi qui ne veut pas que tu me laisse. Je te jure que...Ça me serre les entrailles a chaque instant. De t'imaginer....loin.
Il était lui même surpris d'avoir pu dire ça. Ca faisait depuis le tout premier baisé qu'il avait ça sur la conscience. C’était déjà présent avant, mais ca avait prit de la consistance a mesure qu'ils se rapprochaient l'un de l'autre. Ça n'avait jamais eu autant de poids sur ses épaules qu'en cet instant, ou il avait l'impression, au terme d'une sale journée ou tout était allé de travers, qu'elle etait a deux doigts de disparaître.
- Tu es...tous. Le soleil, la lune. Quand tu es avec moi, tu es mon trésor le plus précieux, celui que je n'aurais jamais rêvé d'avoir proche de moi.
Il prit son autre joue dans sa paume, tenant ainsi son visage doucement face au sien, le seul lien pas complet étant le regard qu'il n'arrivait pas a posé franchement dans le sien. C’était difficile. Mais après avoir dis tout ça, c’était visiblement de plus en plus facile de s'exprimer. Si il avait su plus tôt....et il savait aussi qu’après un peu de temps a ne rien dire, le moindre mot redeviendrait un supplice.
- C'est parce que je te veux autant, que ca me frustre. Parce que j'ai l'impression...Que tu mérites beaucoup mieux. Dans tous les domaines. Quand tu me dis « mon amour », j'ai l'impression d’être un imposteur...et ça me retourne l'estomac.
Les mains glissèrent de ses joues, descendant sur son cou et sa nuque. Il voulait l'embrasser, ou toucher son front contre son front, sa joue contre sa joue. Mais il avait surtout envie de se cacher et il détourna un peu le menton, observant la tapisserie négligemment.
- Je t'aime si fort que c'est encré en moi. Pour toujours sans doute. Ce que tu as été, ce que tu es et que tu seras, pendant et aprés toi.
Il souffla.
- Pendant et aprés moi.
Et ferma les yeux.
- Je...bien sur que je te désire, vraiment, cela n'a rien a voir avec ça. Je...tu es...
Encore une fois les mots ne venaient pas réellement dés que ça portait sur elle, tant elle était plus que tout, son trésor. Il n'avait jamais rien eu avec lui d'aussi précieux que sa présence, et ça en était douloureux de se retrouver dans cette situation et de la décevoir. Il sentit son front contre son épaule et tourna les yeux vers elle, constatant qu'elle etait désormais dissimulé dans les draps. Il eu un rictus de tristesse a cette idée. Elle n'avait pas fait ça de gaieté de cœur, sans doute.
- Tu es...a moi....
Il avait répété ça pour lui, l'air de ne pas être totalement convaincu. Toujours le même retour dans son esprit, les mêmes visions, les mêmes impressions, sensation. Bien sur qu'il s'en faisait pour elle. C’était normal non ? Alors qu'elle lui dise ça. Une vieille veste. Jamais de la vie.
- J...j’espère que....
Il se retourna sur le coté, pour mieux la voir. Il remarqua son langage corporel, sa façon de se tenir a l'écart, comparable a lui plus tot. Ca fendit encore plus son cœur, tout en le gorgeant d'amour pour elle. Pour ce qu'elle faisait, par réflexe ou pour lui, mais qui le toucha au plus profond de son être. Elle aurait tellement pu, facilement, s'éloigner, et pourtant elle était toujours la. Pour et avec lui.
- Si tu...
Avec ces tissus recouvrant son corps, c’était plus facile pour lui de revenir la toucher, de la regarder. Tout devenait incroyablement plus simple, a tel point qu'il était possible que sa plus simple nudité, et la sienne a dévoiler, soi l'un des cœurs du problème. Il passa très doucement la main entre son épaule et le front de la sirène, la descendant jusqu'à sa joue dans une caresse pour lui tenir délicatement, et qu'elle puisse rester appuyée comme elle l'était juste avant sur son bras. Il fallait réussir a finir une phrase a présent, ce n’était pas le plus facile.
- J'ai si peur.
On y était, il avait réussit a le formuler. Il avait vraiment peur qu'elle disparaisse. Pour tout un tas de raison, avec tout un tas de cause potentielle. Et ce n’était pas la malédiction qui était la plus terrifiante. Ca, c’était quelque chose sur laquelle ils travaillaient ensemble. Non, tous le reste, quand il avait la sensation de n'avoir aucune emprise sur le sujet. Ça, c’était si terrifiant.
- C'est moi qui ne veut pas que tu me laisse. Je te jure que...Ça me serre les entrailles a chaque instant. De t'imaginer....loin.
Il était lui même surpris d'avoir pu dire ça. Ca faisait depuis le tout premier baisé qu'il avait ça sur la conscience. C’était déjà présent avant, mais ca avait prit de la consistance a mesure qu'ils se rapprochaient l'un de l'autre. Ça n'avait jamais eu autant de poids sur ses épaules qu'en cet instant, ou il avait l'impression, au terme d'une sale journée ou tout était allé de travers, qu'elle etait a deux doigts de disparaître.
- Tu es...tous. Le soleil, la lune. Quand tu es avec moi, tu es mon trésor le plus précieux, celui que je n'aurais jamais rêvé d'avoir proche de moi.
Il prit son autre joue dans sa paume, tenant ainsi son visage doucement face au sien, le seul lien pas complet étant le regard qu'il n'arrivait pas a posé franchement dans le sien. C’était difficile. Mais après avoir dis tout ça, c’était visiblement de plus en plus facile de s'exprimer. Si il avait su plus tôt....et il savait aussi qu’après un peu de temps a ne rien dire, le moindre mot redeviendrait un supplice.
- C'est parce que je te veux autant, que ca me frustre. Parce que j'ai l'impression...Que tu mérites beaucoup mieux. Dans tous les domaines. Quand tu me dis « mon amour », j'ai l'impression d’être un imposteur...et ça me retourne l'estomac.
Les mains glissèrent de ses joues, descendant sur son cou et sa nuque. Il voulait l'embrasser, ou toucher son front contre son front, sa joue contre sa joue. Mais il avait surtout envie de se cacher et il détourna un peu le menton, observant la tapisserie négligemment.
- Je t'aime si fort que c'est encré en moi. Pour toujours sans doute. Ce que tu as été, ce que tu es et que tu seras, pendant et aprés toi.
Il souffla.
- Pendant et aprés moi.
Et ferma les yeux.
Invité
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Il avait raison sur un point, même si l'idée qu'il avait mis derrière ces mots était sans doute bien différente. Elle avait besoin de le toucher. Le front, la main, n'importe quoi pour ne pas que cette sensation de solitude finisse par l'étouffer. C'était plus fort qu'elle. Elle pouvait mettre toute la bonne volonté, tous les efforts, toute la détermination qu'elle voulait pour passer outre, ses sentiments, ses émotions, lui collaient à la peau. Les attirances légères n'avaient pas besoin de mots ou de durée. Mais les sentiments profonds s'ancraient aussi au plus profond de ses entrailles. Son corps savaient bien des choses mieux que son esprit et elle avait besoin de son contact pour en prendre conscience, pour accepter, pour ne plus se poser mille questions déconnectées de la réalité sur ce qu'ils étaient, ce qu'ils seraient, ce qu'ils pourraient être.
Lorsqu'il vint lui caresser la joue, elle en trembla même. Un soulagement indescriptible se répandant dans tout son être, instantanément plus malléable. Elle garda les paupières fermées, suivant les gestes légers de Shan, profitant de sa paume. Un don précieux qui pouvait lui être retiré à tout instant. Jusque là, il l'avait gardé malgré elle... Peut-être un jour s'en lasserait-il...
Elle laissa le silence courir, respirant simplement. S'il ne pouvait pas finir une phrase ça n'avait pas d'importance. Il était là.
... Et il avait peur.
Il prit son visage en coupe pour lui faire face et elle se résolu à ouvrir un peu les yeux... Sans croiser ceux du jeune homme. Elle retint ses bras de venir lui enlacer les épaules. Elle retint son corps de venir se réfugier dans son giron. Marionnette soumise aux geste du semi elfe, elle mesurait sa propre respiration, buvait chacun de ses mots comme le plus sacré nectar.
Il l'aimait. Il la désirait. Il la déifiait. Lié, marqué, balafré par sa présence, par leur relation, il n'y pouvait rien. Il n'y en avait pas d'autre pour lui. Aucune. Et pour la première fois, Rowena ne se senti ni terrifiée, ni même inquiète. Elle n'avait pas cette douloureuse impression de se faire passer les fers aux poignets, d'être malgré elle responsable de ce qu'il était et de son bonheur à lui. Il savait qu'il y aurait un après elle. Il l'avait en lui, vrillée jusqu'à l'âme. Il voyait les choses, leur réalité, leurs conséquences, et ça, cette évidence en faisait partie. Il la voyait comme tellement plus grande, tellement plus forte qu'elle ne l'était... Et pourtant il était là à la tenir littéralement au creux de ses mains. Il l'avait vue brisée. Il l'avait vu faire tous les mauvais choix et elle se sentait accueillit dans toute cette imperfection lézardée de craquelure noire.
Liée, marquée, balafrée par sa présence et par leur relation, elle n'y pouvait rien. Il représentait tellement. Tout. Pendant et après lui...
Elle avait besoin de... Mais elle ne trouvait pas les mots. Elle voulait l'embrasser. C'était si fort qu'elle en avait physiquement mal dans la poitrine. Elle ferma les yeux, les larmes débordant de son seul œil bleu, sa respiration de plus en plus tremblante.
Elle avait voulu y aller à son rythme, dans cette relation. Aussi forte soit-elle, elle avait eu besoin de temps pour mettre des mots dessus, faire connaissance, savoir à quoi ils s'attendaient, comment ils voulaient la façonner. Et pourtant ils en étaient là. Elle en était là, aussi hésitante qu'une jeune fille à sa première nuit, rendant armes et armures alors qu'elle l'avait repris tellement de fois. Elle lui avait dit et redit qu'elle ne pouvait pas se projeter. Qu'elle ne pensait pas à l'avenir. Qu'elle ne lui ferait pas de promesse parce qu'elle ne pourrait pas les tenir. Elle lui avait dit qu'ils seraient comme ils seraient, qu'ils s'aimaient et que c'était la seule chose qui comptait, que personne ne pouvait rien contre le temps. Elle lui avait dit qu'elle attendrait, qu'ils verraient bien, qu'ils aviseraient.
Sa tête pouvait trouver de multiples façons de ne pas être d'accord, de s'inquiéter, de réfuter, de rationaliser. Elle rouvrit les yeux, observant son profile rougi. Ce que ça avait touché en elle n'avait rien de rationnel.
Elle avait besoin de lui.
Les larmes roulaient sur sa joue, irrégulières. Sans le moindre sanglot. Sans savoir exactement l'expliquer.
Elle avait besoin de lui.
- Tu n'es pas un imposteur. Tu es le seul. Je ne veux pas partir.
Elle avait besoin de lui...
- Je ne mérite rien. Seulement... Tu es le seul pour moi.
Lorsqu'il vint lui caresser la joue, elle en trembla même. Un soulagement indescriptible se répandant dans tout son être, instantanément plus malléable. Elle garda les paupières fermées, suivant les gestes légers de Shan, profitant de sa paume. Un don précieux qui pouvait lui être retiré à tout instant. Jusque là, il l'avait gardé malgré elle... Peut-être un jour s'en lasserait-il...
Elle laissa le silence courir, respirant simplement. S'il ne pouvait pas finir une phrase ça n'avait pas d'importance. Il était là.
... Et il avait peur.
Il prit son visage en coupe pour lui faire face et elle se résolu à ouvrir un peu les yeux... Sans croiser ceux du jeune homme. Elle retint ses bras de venir lui enlacer les épaules. Elle retint son corps de venir se réfugier dans son giron. Marionnette soumise aux geste du semi elfe, elle mesurait sa propre respiration, buvait chacun de ses mots comme le plus sacré nectar.
Il l'aimait. Il la désirait. Il la déifiait. Lié, marqué, balafré par sa présence, par leur relation, il n'y pouvait rien. Il n'y en avait pas d'autre pour lui. Aucune. Et pour la première fois, Rowena ne se senti ni terrifiée, ni même inquiète. Elle n'avait pas cette douloureuse impression de se faire passer les fers aux poignets, d'être malgré elle responsable de ce qu'il était et de son bonheur à lui. Il savait qu'il y aurait un après elle. Il l'avait en lui, vrillée jusqu'à l'âme. Il voyait les choses, leur réalité, leurs conséquences, et ça, cette évidence en faisait partie. Il la voyait comme tellement plus grande, tellement plus forte qu'elle ne l'était... Et pourtant il était là à la tenir littéralement au creux de ses mains. Il l'avait vue brisée. Il l'avait vu faire tous les mauvais choix et elle se sentait accueillit dans toute cette imperfection lézardée de craquelure noire.
Liée, marquée, balafrée par sa présence et par leur relation, elle n'y pouvait rien. Il représentait tellement. Tout. Pendant et après lui...
Elle avait besoin de... Mais elle ne trouvait pas les mots. Elle voulait l'embrasser. C'était si fort qu'elle en avait physiquement mal dans la poitrine. Elle ferma les yeux, les larmes débordant de son seul œil bleu, sa respiration de plus en plus tremblante.
Elle avait voulu y aller à son rythme, dans cette relation. Aussi forte soit-elle, elle avait eu besoin de temps pour mettre des mots dessus, faire connaissance, savoir à quoi ils s'attendaient, comment ils voulaient la façonner. Et pourtant ils en étaient là. Elle en était là, aussi hésitante qu'une jeune fille à sa première nuit, rendant armes et armures alors qu'elle l'avait repris tellement de fois. Elle lui avait dit et redit qu'elle ne pouvait pas se projeter. Qu'elle ne pensait pas à l'avenir. Qu'elle ne lui ferait pas de promesse parce qu'elle ne pourrait pas les tenir. Elle lui avait dit qu'ils seraient comme ils seraient, qu'ils s'aimaient et que c'était la seule chose qui comptait, que personne ne pouvait rien contre le temps. Elle lui avait dit qu'elle attendrait, qu'ils verraient bien, qu'ils aviseraient.
Sa tête pouvait trouver de multiples façons de ne pas être d'accord, de s'inquiéter, de réfuter, de rationaliser. Elle rouvrit les yeux, observant son profile rougi. Ce que ça avait touché en elle n'avait rien de rationnel.
Elle avait besoin de lui.
Les larmes roulaient sur sa joue, irrégulières. Sans le moindre sanglot. Sans savoir exactement l'expliquer.
Elle avait besoin de lui.
- Tu n'es pas un imposteur. Tu es le seul. Je ne veux pas partir.
Elle avait besoin de lui...
- Je ne mérite rien. Seulement... Tu es le seul pour moi.
Invité
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Il se figea, ouvrit les yeux a son tour, posant les deux pupilles sur les larmes qui coulaient de son œil unique. Il l'avait déjà vu pleurer, mais cette fois il avait l'impression que c'etait sa faute. Ou grace a lui. Une émotion étrange passa dans son esprit et dans son cœur. Ses mots avaient tapés forts, et juste. Comme si il venait de comprendre quelque chose.
- Je comprend. Je comprend mieux.
Il passa le pouce sur sa joue, pour faire disparaître la stigmate de l'eau qui émanait de son esprit. Pouce qui se fit recouvrir d'une nouvelle larme, puis une autre. Il se mordit la lèvre et la fixa enfin. Il était désolé, et avait envie de se racheter.
- Tu mérites que je sois meilleur.
Mais ca lui faisait un peu de bien de l'entendre le dire. Que c’était avec lui qu'elle voulait passer du temps, lui qu'elle regardait de cette façon. C’était pour lui qu'elle pleurait. Il se pencha et lui embrassa le front, puis la joue, puis le nez. Une fois chacun, doucement, un peu maladroitement.
- Est ce que...
Il baissa les mains sur ses épaules, passant en dessous, sur sa taille. Et a nouveau, comme il l'avait déjà fait, il tira un peu sur le tissu, légèrement, juste pour tester la résistance qu'elle voulait bien mettre. Puis sans tirer complètement, il descendit encore la prenant par les hanches.
- Je sais bien que j'ai tous gâché, plusieurs fois...
Si ils restaient comme ça, sur cet échec, il avait peur qu'il y ai désormais un blocage au delà de lui. Il ne voulait pas que ce soit un blocage entre eux. Qu'elle doute, qu'il craigne. Comme le matin, lors de l’entraînement. Il ne connaissait qu'une seule façon de se sortir d'une situation gênante, difficile. De ne pas garder de blessures.
- Ca te dirais...
L'ambiance avait changé, ce serait peut etre difficile pour elle, encore plus que lui dorénavant. Mais il voulait quand meme essayé. Lui proposer. Pour changer les larmes qu'elle avait en joie. Pour lui aussi, il n'y avait personne d'autres. Et si elle, elle pouvait peut etre se poser la question, lui, etait persuadé que ce serait toujours comme ça. Pendant, et aprés.
Il l'empoigna assez fermement, par les hanches, comme il l'avait déjà fait, les muscles de ses avant bras se tendant dans un reflexe et une habileté naturelle, experte. Il la souleva du lit ainsi, aisément, a bout de bras, et la reposa sur lui, comme précédemment. Il etait toujours dos a la tete de lit. Mais cette fois il l'a regardait.
- Ca te dirait...D'essayer encore ? Tu pourrais...continuer de m'apprendre ?
Il avait un regard jeune, peu assuré, adolescent. Un peu mignon. Pas vraiment homme. Mais il essayait d'y mettre du sien, en tout cas.
- Je comprend. Je comprend mieux.
Il passa le pouce sur sa joue, pour faire disparaître la stigmate de l'eau qui émanait de son esprit. Pouce qui se fit recouvrir d'une nouvelle larme, puis une autre. Il se mordit la lèvre et la fixa enfin. Il était désolé, et avait envie de se racheter.
- Tu mérites que je sois meilleur.
Mais ca lui faisait un peu de bien de l'entendre le dire. Que c’était avec lui qu'elle voulait passer du temps, lui qu'elle regardait de cette façon. C’était pour lui qu'elle pleurait. Il se pencha et lui embrassa le front, puis la joue, puis le nez. Une fois chacun, doucement, un peu maladroitement.
- Est ce que...
Il baissa les mains sur ses épaules, passant en dessous, sur sa taille. Et a nouveau, comme il l'avait déjà fait, il tira un peu sur le tissu, légèrement, juste pour tester la résistance qu'elle voulait bien mettre. Puis sans tirer complètement, il descendit encore la prenant par les hanches.
- Je sais bien que j'ai tous gâché, plusieurs fois...
Si ils restaient comme ça, sur cet échec, il avait peur qu'il y ai désormais un blocage au delà de lui. Il ne voulait pas que ce soit un blocage entre eux. Qu'elle doute, qu'il craigne. Comme le matin, lors de l’entraînement. Il ne connaissait qu'une seule façon de se sortir d'une situation gênante, difficile. De ne pas garder de blessures.
- Ca te dirais...
L'ambiance avait changé, ce serait peut etre difficile pour elle, encore plus que lui dorénavant. Mais il voulait quand meme essayé. Lui proposer. Pour changer les larmes qu'elle avait en joie. Pour lui aussi, il n'y avait personne d'autres. Et si elle, elle pouvait peut etre se poser la question, lui, etait persuadé que ce serait toujours comme ça. Pendant, et aprés.
Il l'empoigna assez fermement, par les hanches, comme il l'avait déjà fait, les muscles de ses avant bras se tendant dans un reflexe et une habileté naturelle, experte. Il la souleva du lit ainsi, aisément, a bout de bras, et la reposa sur lui, comme précédemment. Il etait toujours dos a la tete de lit. Mais cette fois il l'a regardait.
- Ca te dirait...D'essayer encore ? Tu pourrais...continuer de m'apprendre ?
Il avait un regard jeune, peu assuré, adolescent. Un peu mignon. Pas vraiment homme. Mais il essayait d'y mettre du sien, en tout cas.
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