Noble de La République
Neera Storm
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crédits : 856
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Il y a des rencontres qui sont parfois des aubaines pour l'un et l'autre parti.
Dans le cas de Neera, aller à Melorn pendant et après ses études à Magic avait été l’une des meilleures idées qu’elle avait jamais eues.
D’abord parce que quitter son Académie pendant un temps lui permettait de tout de laisser derrière soi. Sa zone de confort, ses habitudes, ses camarades et ses professeurs n’étaient désormais plus autour d’elle pour la rassurer ou la conseiller. La jeune femme ne pouvait que compter sur elle-même lors de ses quelques excursions scolaires et lors de ses voyages dans le Sekai. Plus encore, elle devait faire ses preuves auprès d’inconnus qui auraient tôt fait de la juger au moindre faux pas. Les professeurs de Drakstrang et de Melorn entendaient bien sûr parler des plus grands élèves de chaque Académie, il était impossible que ces instructeurs ne vantent pas les efforts et les exploits de leurs protégés. Mais les exigences de chaque enseignant variaient d’une école à l’autre, si bien qu’on ne pouvait jamais être sûr de contenter chaque précepteur universitaire, surtout quand on était des étudiants étrangers.
La première fois qu’Aeglos Aglareb lui avait parlé de la finesse de la magie, soyons honnête, Neera avait tout simplement ricané. Du haut de son adolescence et de sa jeune vie d’adulte, la femme d’à peine une vingtaine d’année s’était attendue à recevoir un discours barbant, semblables aux sermons assommants que sa mère écoutait au temple de Lothab. Et bon. Elle voulait un vrai cours, elle, pas un simple cours théorique qui consistait à parler de la noblesse de la magie, que réussissait à obtenir les elfes si ceux-ci étaient suffisamment appliqués, et blablabla. La première fois, donc, la prodige n’avait rien attendu particulier du professeur de Melorn, c’était même tout l’inverse. Pourtant, contre toute attente, il avait réussi à attirer son attention et à rendre son discours vivant. Au point que l’étudiante avait oublié de griffonner sur sa feuille pour écouter attentivement les explications du mage. Quand l’homme avait enfin proposé à quelqu’un de l’auditoire de faire une démonstration de son discours, en leur proposant d’utiliser librement leur magie, Neera s’était proposée d’essayer. Elle avait opté pour son élément favori et avait ainsi créé une colombe en forme d’éclair. Les mouvements de l’oiseau électrique n’était pas parfait, ils n’étaient pas aussi souples que le beau volatile au plumage blanc, mais le ton était donné. Aeglos avait repéré en elle un certain potentiel et la belle magicienne était désormais intriguée par son enseignement.
Depuis, bien des siècles étaient passés et les deux protagonistes avaient toujours gardé le contact. Soit ils se rencontraient quand Neera venait à Melorn, soit ils se voyaient quand Aeglos venait en République. Sa mission d’ambassadeur justifiait ses déplacements dans le Sekai, et la maîtresse de la foudre avait toujours hâte d’entendre le récit de ses périples.
L’elfe lui avait d’ailleurs appris qu’il devait passer à Liberty dans le cadre d’une mission diplomatique. Il n’avait pu lui en dire plus sur ses missives, mais les deux professeurs avaient convenu qu’ils se retrouveraient début d’après-midi à la capitale. La sang-mêlée l’attendait donc dans un bar de la métropole. Adossée au comptoir de l’établissement, elle s’était simplement servie un jus de fruit en attendant son vieil ami. Elle espérait que son voyage jusqu’à la nation de Dangshuang s’était bien passé, et qu’il ne serait pas trop fatigué par ce déplacement au cœur de l’hiver. Quand elle l’aperçut, un sourire franc naquit sur le visage de la belle, et la demi-titan quitta un instant son siège pour aller à sa rencontre.
- Aeglos, le salua-t-elle d’une voix chaleureuse. Comment vas-tu ? Le voyage n’a pas été trop éprouvant, entre le froid du Grand Nord, le désert du Reike, et les terres de la République ?
C’est que l’elfe n’est plus tout jeune, contrairement à elle qui… n’est plus toute jeune aussi, quand elle y pense. Mais la femme aux cheveux d’argent ne semble toujours pas affectée par le temps qui passe, comme si elle était bloquée dans une éternelle jeunesse. C’est assez incompréhensible pour elle, comme pour ses amis les plus proches d’ailleurs, et elle enchaine :
- Il n’y a pas grand-monde à cette heure, on sera tranquille pour discuter. Alors, quel bon vent nous amène l’un des prestigieux ambassadeurs de Melorn ?
Ses yeux pétillent d’une certaine malice alors qu’elle le laisse répondre. Il est certain que son ancienneté lui permet d’être respecté par ses pairs comme par les autres érudits de Magic. Les hommes puissants de la République ne peuvent pas non plus mal se comporter avec lui, puisqu’il représente quand même sa belle cité.
- Comment va ton peuple et le conseil des Erudits ?
Dans le cas de Neera, aller à Melorn pendant et après ses études à Magic avait été l’une des meilleures idées qu’elle avait jamais eues.
D’abord parce que quitter son Académie pendant un temps lui permettait de tout de laisser derrière soi. Sa zone de confort, ses habitudes, ses camarades et ses professeurs n’étaient désormais plus autour d’elle pour la rassurer ou la conseiller. La jeune femme ne pouvait que compter sur elle-même lors de ses quelques excursions scolaires et lors de ses voyages dans le Sekai. Plus encore, elle devait faire ses preuves auprès d’inconnus qui auraient tôt fait de la juger au moindre faux pas. Les professeurs de Drakstrang et de Melorn entendaient bien sûr parler des plus grands élèves de chaque Académie, il était impossible que ces instructeurs ne vantent pas les efforts et les exploits de leurs protégés. Mais les exigences de chaque enseignant variaient d’une école à l’autre, si bien qu’on ne pouvait jamais être sûr de contenter chaque précepteur universitaire, surtout quand on était des étudiants étrangers.
La première fois qu’Aeglos Aglareb lui avait parlé de la finesse de la magie, soyons honnête, Neera avait tout simplement ricané. Du haut de son adolescence et de sa jeune vie d’adulte, la femme d’à peine une vingtaine d’année s’était attendue à recevoir un discours barbant, semblables aux sermons assommants que sa mère écoutait au temple de Lothab. Et bon. Elle voulait un vrai cours, elle, pas un simple cours théorique qui consistait à parler de la noblesse de la magie, que réussissait à obtenir les elfes si ceux-ci étaient suffisamment appliqués, et blablabla. La première fois, donc, la prodige n’avait rien attendu particulier du professeur de Melorn, c’était même tout l’inverse. Pourtant, contre toute attente, il avait réussi à attirer son attention et à rendre son discours vivant. Au point que l’étudiante avait oublié de griffonner sur sa feuille pour écouter attentivement les explications du mage. Quand l’homme avait enfin proposé à quelqu’un de l’auditoire de faire une démonstration de son discours, en leur proposant d’utiliser librement leur magie, Neera s’était proposée d’essayer. Elle avait opté pour son élément favori et avait ainsi créé une colombe en forme d’éclair. Les mouvements de l’oiseau électrique n’était pas parfait, ils n’étaient pas aussi souples que le beau volatile au plumage blanc, mais le ton était donné. Aeglos avait repéré en elle un certain potentiel et la belle magicienne était désormais intriguée par son enseignement.
Depuis, bien des siècles étaient passés et les deux protagonistes avaient toujours gardé le contact. Soit ils se rencontraient quand Neera venait à Melorn, soit ils se voyaient quand Aeglos venait en République. Sa mission d’ambassadeur justifiait ses déplacements dans le Sekai, et la maîtresse de la foudre avait toujours hâte d’entendre le récit de ses périples.
L’elfe lui avait d’ailleurs appris qu’il devait passer à Liberty dans le cadre d’une mission diplomatique. Il n’avait pu lui en dire plus sur ses missives, mais les deux professeurs avaient convenu qu’ils se retrouveraient début d’après-midi à la capitale. La sang-mêlée l’attendait donc dans un bar de la métropole. Adossée au comptoir de l’établissement, elle s’était simplement servie un jus de fruit en attendant son vieil ami. Elle espérait que son voyage jusqu’à la nation de Dangshuang s’était bien passé, et qu’il ne serait pas trop fatigué par ce déplacement au cœur de l’hiver. Quand elle l’aperçut, un sourire franc naquit sur le visage de la belle, et la demi-titan quitta un instant son siège pour aller à sa rencontre.
- Aeglos, le salua-t-elle d’une voix chaleureuse. Comment vas-tu ? Le voyage n’a pas été trop éprouvant, entre le froid du Grand Nord, le désert du Reike, et les terres de la République ?
C’est que l’elfe n’est plus tout jeune, contrairement à elle qui… n’est plus toute jeune aussi, quand elle y pense. Mais la femme aux cheveux d’argent ne semble toujours pas affectée par le temps qui passe, comme si elle était bloquée dans une éternelle jeunesse. C’est assez incompréhensible pour elle, comme pour ses amis les plus proches d’ailleurs, et elle enchaine :
- Il n’y a pas grand-monde à cette heure, on sera tranquille pour discuter. Alors, quel bon vent nous amène l’un des prestigieux ambassadeurs de Melorn ?
Ses yeux pétillent d’une certaine malice alors qu’elle le laisse répondre. Il est certain que son ancienneté lui permet d’être respecté par ses pairs comme par les autres érudits de Magic. Les hommes puissants de la République ne peuvent pas non plus mal se comporter avec lui, puisqu’il représente quand même sa belle cité.
- Comment va ton peuple et le conseil des Erudits ?
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