Invité
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Althéa Néphériane
Race : Sirène
Sexe : Féminin
Âge : 29 ans
Métier : Contrebandière/Mercenaire
Taille & poids : 1m75 pour 110 kg
Alignement : Neutre Mauvais
Faction : Citoyens du monde
Rang : D
Religion : Athée
Avatar : OC - Max Parkhurst par Maoxfhan
Pouvoirs et objets
Chant de la sirène : 500
Bouclier psychique 1 : 500
Métamorphose : 250
Vue augmentée 1 : 150
Agilité et précision 3
Super vitesse 1 : 500
Arme spéciale - Lame des vents : 500
Lame rare, et butin majeur d'Althéa, la lame des vents est une lame dont l'acier de la garde et de la lame a été infusé et mélangé avec une rose des vents. La lame possède donc une utilité similaire à celle de la fleur en question, mais peut aussi être utilisée pour déstabiliser un adversaire dans sa garde d'une bourrasque soudaine, ou de dévier des projectiles légers avec une apparition soudaine d'une rafale de vent.
Invisibilité 1
Total : 3900
Spécialisation : Assassin
Potion soin intermédiaire
Autres objets et possessions "classiques" :
Matériel de navigation maritime (longue-vue, cartes, boussole, sextant etc...)
Un petit sloop, "Belladonna", avec un éperon et une petite baliste
Un arc et des flèches
Quelques dagues
Équipement non magique divers pour des voyages maritimes ou sur route - vivres, tente, couverture, etc...
Gains d'events :
* +2 utilisation P2 et +1 utilisation P3
* Echolocalisation : Capacité à générer une onde sur une distance de 20 mètres autour de son utilisateur, lui permettant de repérer toutes formes de vie dans le rayon d’action. Utilisable deux fois par RP officiel. (PAs, event, etc ...) L’écholocalisation ne peut être bloqué QUE par des métaux et matériaux anti-magie (adamantine, barre noire du roi, …). Elle marche autant sous l’eau que sur la terre ferme.
Bouclier psychique 1 : 500
Métamorphose : 250
Vue augmentée 1 : 150
Agilité et précision 3
Super vitesse 1 : 500
Arme spéciale - Lame des vents : 500
Lame rare, et butin majeur d'Althéa, la lame des vents est une lame dont l'acier de la garde et de la lame a été infusé et mélangé avec une rose des vents. La lame possède donc une utilité similaire à celle de la fleur en question, mais peut aussi être utilisée pour déstabiliser un adversaire dans sa garde d'une bourrasque soudaine, ou de dévier des projectiles légers avec une apparition soudaine d'une rafale de vent.
Invisibilité 1
Total : 3900
Spécialisation : Assassin
Potion soin intermédiaire
Autres objets et possessions "classiques" :
Matériel de navigation maritime (longue-vue, cartes, boussole, sextant etc...)
Un petit sloop, "Belladonna", avec un éperon et une petite baliste
Un arc et des flèches
Quelques dagues
Équipement non magique divers pour des voyages maritimes ou sur route - vivres, tente, couverture, etc...
Gains d'events :
* +2 utilisation P2 et +1 utilisation P3
* Echolocalisation : Capacité à générer une onde sur une distance de 20 mètres autour de son utilisateur, lui permettant de repérer toutes formes de vie dans le rayon d’action. Utilisable deux fois par RP officiel. (PAs, event, etc ...) L’écholocalisation ne peut être bloqué QUE par des métaux et matériaux anti-magie (adamantine, barre noire du roi, …). Elle marche autant sous l’eau que sur la terre ferme.
Description physique et mentale
Perchée au sommet du mât de son frêle esquif, la brise iodée de l’océan balayait son visage, faisant danser sa longue chevelure d'un rouge bordeaux tirant sur le mauve à la lumière du crépuscule. Rétractant sa longue-vue de son unique œil valide, elle se laissa presque tomber de cordage en cordage derrière la voile raccommodée fièrement gonflée par le vent clément de cette fin de soirée. Agile, finement musclée, une silhouette qui était assez gâtée par la nature et par un exercice régulier, elle avait l’air de danser dans les trois dimensions sans réellement se trouver dans son élément pour autant, son reflet dans l’onde infinie contant une toute autre histoire. Un reflet qui l’appelait à retrouver sa véritable forme, une qu’elle ne revêt quasiment plus. Une où ses jambes étaient remplacées par une queue de poisson aux écailles d’un rouge carmin assez notable, loin des écailles souvent bleu-verdâtre de ses semblables, tenant sûrement d’une origine plus tropicale.
La sirène retrouva le pont de son navire, faisant crisser le bois fatigué par les années à l'impact de son poids peu commun, du à la masse osseuse caractéristique de son espèce. Jouant des cordages de ses mains rendues en partie calleuses par les efforts, elle ajusta la voile, afin qu’elle puisse continuer de la propulser vers sa destination. Cette fois-ci, ce n’était pas pour jouer de son cimeterre, solidement accroché à sa ceinture, ni de son arc court dans son dos. Elle ne teindra pas le Grand Bleu d’écarlate ce soir-là, alors qu’au loin se dessinaient les côtes de Kaizoku. D’un geste sec de ses bras parcourus de mystérieux tatouages, la barre du navire tourna, réorientant le cap du navire à la proue renforcée droit vers le port de l’île maintenant républicaine.
Un briquet à amadou résonna dans la pénombre naissante, alluma une cigarette sur laquelle les lèvres fines de la pirate se mirent à tirer, avant de laisser échapper des volutes de fumée dans l’air marin. Son air d’habitude indéchiffrable et sévère laissa apparaître une expression presque nostalgique, celle d’une personne rentrant chez elle après un long voyage. Ses mains se posèrent sur le cristal rosé pendant de son collier tour de cou, jouant un peu avec la pierre froide, perdue dans ses pensées. Bientôt, sa cargaison débordante sera entre les mains de son commanditaire, comme convenu. La nature de cette cargaison était évidemment loin d’être légale. Son regard perdu vers l’horizon, elle se laissa entraîner par le train de ses pensées, réfléchissant à qui elle était.
Althéa Néphériane, un nom absent de tout registre d’état, mais qui se murmurait dans les ombres. Traffic, vol, assassinat… On la disait efficace, impitoyable, ouverte à toutes les opportunités et discrète, pour peu que l’on y alignait le prix. Et à raison, comme si son cœur ne battait réellement que face à la brillance de l’or. Mais elle savait que l’or n’était qu’un moyen, et qu’il ne servait à rien une fois enterré dans un coffre quelconque. Investir, gagner plus d’or, s’acheter le monde et la vie de ses rêves. Peut-être une once de pouvoir ou quelques larbins pour faire bonne mesure… Seul son bien-être personnel comptait réellement, celui des autres ne la souciait que lorsqu’elle pouvait en prendre avantage.
Maniant la lame comme elle maniait les mots, elle essayait de vivre sa vie et ses affaires en faisant le moins de vagues possibles - à moins qu’elle n’y voyait un intérêt pour se faire remarquer par des gens assez puissants. Après tout, l’anonymat était arrangeant, mais il n’amenait pas les clients. Surtout les plus riches. Mais Althéa savait parler, négocier ou simplement se faire voir de façon positive - ou de façon plus négative si les menaces étaient la seule option. Son regard d’habitude pétillant pouvait aussi se faire plus froid et assassin. Elle savait que sa réputation est plus importante que sa véritable personnalité, que donner des pièces au peuple miséreux les rangeait de son côté même si elle ne leur portait aucun intérêt.
Oh bien entendu elle savait s’amuser. Boire, danser, chanter de sa douce voix de sirène, la contrebandière était une bonne vivante, arrivant à se socialiser et se nouer d’amitié en dehors de son business. Même si ses relations étaient souvent teintées de mensonges vu ses activités peu recommandables qu’il ne faisait pas bon ébruiter partout. Découvrant encore le monde, surtout à l’intérieur des terres, il lui arrivait parfois de prolonger une halte pour en goûter des spécialités, ou en découvrir des paysages atypiques. Même si elle n’était réellement satisfaite que par les spécialités maritimes et les paysages océaniques - question de préférence de sirène.
Rancunière, Althéa était loin d’avoir le pardon facile. Et elle était bien assez déterminée pour vous faire payer tout affront ou manque de respect. La vengeance est un plat qui se mange chaud ou froid, et pour Althéa, peu importait lequel des deux.
Mais pour le moment, l’important était d’accoster tranquillement, et de toucher sa récompense. Un petit soupir, le voyage était bientôt terminé, et, bientôt, sa bourse serait plus lourde de nombreuses pièces.
La sirène retrouva le pont de son navire, faisant crisser le bois fatigué par les années à l'impact de son poids peu commun, du à la masse osseuse caractéristique de son espèce. Jouant des cordages de ses mains rendues en partie calleuses par les efforts, elle ajusta la voile, afin qu’elle puisse continuer de la propulser vers sa destination. Cette fois-ci, ce n’était pas pour jouer de son cimeterre, solidement accroché à sa ceinture, ni de son arc court dans son dos. Elle ne teindra pas le Grand Bleu d’écarlate ce soir-là, alors qu’au loin se dessinaient les côtes de Kaizoku. D’un geste sec de ses bras parcourus de mystérieux tatouages, la barre du navire tourna, réorientant le cap du navire à la proue renforcée droit vers le port de l’île maintenant républicaine.
Un briquet à amadou résonna dans la pénombre naissante, alluma une cigarette sur laquelle les lèvres fines de la pirate se mirent à tirer, avant de laisser échapper des volutes de fumée dans l’air marin. Son air d’habitude indéchiffrable et sévère laissa apparaître une expression presque nostalgique, celle d’une personne rentrant chez elle après un long voyage. Ses mains se posèrent sur le cristal rosé pendant de son collier tour de cou, jouant un peu avec la pierre froide, perdue dans ses pensées. Bientôt, sa cargaison débordante sera entre les mains de son commanditaire, comme convenu. La nature de cette cargaison était évidemment loin d’être légale. Son regard perdu vers l’horizon, elle se laissa entraîner par le train de ses pensées, réfléchissant à qui elle était.
Althéa Néphériane, un nom absent de tout registre d’état, mais qui se murmurait dans les ombres. Traffic, vol, assassinat… On la disait efficace, impitoyable, ouverte à toutes les opportunités et discrète, pour peu que l’on y alignait le prix. Et à raison, comme si son cœur ne battait réellement que face à la brillance de l’or. Mais elle savait que l’or n’était qu’un moyen, et qu’il ne servait à rien une fois enterré dans un coffre quelconque. Investir, gagner plus d’or, s’acheter le monde et la vie de ses rêves. Peut-être une once de pouvoir ou quelques larbins pour faire bonne mesure… Seul son bien-être personnel comptait réellement, celui des autres ne la souciait que lorsqu’elle pouvait en prendre avantage.
Maniant la lame comme elle maniait les mots, elle essayait de vivre sa vie et ses affaires en faisant le moins de vagues possibles - à moins qu’elle n’y voyait un intérêt pour se faire remarquer par des gens assez puissants. Après tout, l’anonymat était arrangeant, mais il n’amenait pas les clients. Surtout les plus riches. Mais Althéa savait parler, négocier ou simplement se faire voir de façon positive - ou de façon plus négative si les menaces étaient la seule option. Son regard d’habitude pétillant pouvait aussi se faire plus froid et assassin. Elle savait que sa réputation est plus importante que sa véritable personnalité, que donner des pièces au peuple miséreux les rangeait de son côté même si elle ne leur portait aucun intérêt.
Oh bien entendu elle savait s’amuser. Boire, danser, chanter de sa douce voix de sirène, la contrebandière était une bonne vivante, arrivant à se socialiser et se nouer d’amitié en dehors de son business. Même si ses relations étaient souvent teintées de mensonges vu ses activités peu recommandables qu’il ne faisait pas bon ébruiter partout. Découvrant encore le monde, surtout à l’intérieur des terres, il lui arrivait parfois de prolonger une halte pour en goûter des spécialités, ou en découvrir des paysages atypiques. Même si elle n’était réellement satisfaite que par les spécialités maritimes et les paysages océaniques - question de préférence de sirène.
Rancunière, Althéa était loin d’avoir le pardon facile. Et elle était bien assez déterminée pour vous faire payer tout affront ou manque de respect. La vengeance est un plat qui se mange chaud ou froid, et pour Althéa, peu importait lequel des deux.
Mais pour le moment, l’important était d’accoster tranquillement, et de toucher sa récompense. Un petit soupir, le voyage était bientôt terminé, et, bientôt, sa bourse serait plus lourde de nombreuses pièces.
Histoire ou test-rp
L’immensité de l’océan comme terrain de jeu, une liberté sans failles, l’excitation de la chasse. C’est tout ce qui a forgé Althéa, née de parents vagabonds, triton et sirène, loin de toutes attaches à un lieu en particulier. Exploitant les ressources de l’océan ainsi que les ressources passant sur l’océan, la famille Néphériane s’était organisée avec de multiples associés aux quatres coins du Sekai, sans réelle pitié ni considérations envers les espèces de la surface. Même les affaires des sirènes, à vrai dire, les concernaient assez peu.
Troisième enfant des cinq de la famille Néphériane, Althéa prit assez rapidement en responsabilités sans être vouée à reprendre le business familial de plus en plus organisé. Négoces sur la terre ferme, acheminement de stocks de marchandises depuis des navires dont leurs propriétaires n’ont plus besoin - reposant sagement au fond des mers, Althéa appris les ficelles de son métier depuis un jeune âge même si les attaques maritimes de sa famille provenaient bien plus souvent de sous les vagues. Elle était toujours fascinée par les villes terrestres, poussiéreuses et en même temps si pleines de vies. Tant de proies au même endroit, mais qui vivaient dans une sorte d’insouciance, du moins à ses yeux.
Toujours était-il qu’elle n’y restait jamais bien longtemps, malgré cette curiosité un peu étrange, la plupart des coutumes dépassant celles de la pègre lui restaient majoritairement inconnues. Elle n’avait pas vraiment besoin de grand chose, baignant dans le luxe grâce à leur commerce des plus rentables. Quelques amourettes de ci de là, sans grand intérêt si ce n’était une nouvelle preuve qu’elle avait quelque peu de mal à rester en place et proche d’une seule personne. Quelques cicatrices sans grand intérêt non plus, risques du métier.
Vers la fin de l’an 2, Althéa était au port de Kaizoku en train de négocier avec des locaux, pendant que sa famille était partie “ferrer un gros poisson”. Un peu frustrée d’être sur la touche cette fois-ci, ce n’était clairement rien d’inhabituel. Elle fut néanmoins très surprise de découvrir la planque où elle était censée les retrouver complètement vide. Pas de signes de combats à priori, mais leur retard était plus qu’étrange. Althéa, comprenant rapidement que quelque chose n’était pas normal, refit tout le chemin normalement emprunté par sa famille et le convoi qu’ils étaient censé avoir attaqué, mais rien n’y fit. Pas une seule trace d’eux, aucun témoin dans toute l’immensité de l’océan. Et autant dire que de trouver l’endroit exact des faits ou une preuve dans l’immensité de l’océan était complètement impossible, ce qui ne l’empêcha pas d’essayer. Sans succès.
Elle mit plusieurs semaines, parcourir les planques, laisser des mots ou des indicateurs permettant de savoir si quelqu’un était entré ou non dans ces lieux. Elle chercha, écumant tous les contacts de la famille à la recherche d’indices, de pistes, sans succès. Mais quelque chose n’allait pas. Le contact qui avait parlé de ce convoi à son père avait lui aussi complètement disparu. Quelque chose qui lui faisait dire que cette info n’en avait pas vraiment été une. Étaient-ils tous morts? Qui en était le responsable? Elle n’en avait aucune idée, et la sirène bouillonnait de rage à cette idée. La vengeance la démangeait, mais sans personne vers qui diriger sa lame, elle ne pouvait pas l’assouvir.
Seule, elle ne pouvait pas vraiment maintenir le business de sa famille. Althéa se chargea donc de détruire tous les documents, preuves, et autres choses pouvant les incriminer dans les différentes planques sous-marines ou sur terre. Récupérant les informations qui pouvaient l’être, contacts, planques, et aussi surtout de quoi essayer de retrouver la potentielle planque du trésor de ses parents dont elle et ses frères et sœurs n’étaient même pas au courant de la localisation. Car ce serait bien dommage de laisser tout cet or dormir là bas…
Isolée, elle décida néanmoins de partir continuer son business en indépendante, loin de sa précédente organisation, elle continuait d’en utiliser quelques ressources et personnes de confiance, confirmant ses liens avec eux, et en créant des nouveaux. Établissant une nouvelle base d’opérations à Kaizoku, elle se faufila dans la société locale en tant qu’humaine. Forte en partenariats de Melorn à Courage en passant par Liberty et évidemment Kaizoku, cela la força à se diversifier et à passer plus de temps sur terre aussi, travaillant au final assez peu avec ses semblables tritons et sirènes.
Elle passa les premiers mois très occupée, entre la reconstruction et la restructuration d’un réseau, l’apprentissage de certaines conventions humaines parfois encore un peu étranges, ses enquêtes sur la disparition de sa famille et la recherche de leur ancien trésor.
Elle était d’ailleurs à Liberty pour parfaire son réseau et enquêter sur un informateur qui pourrait avoir un lien avec la disparition de ses parents. Elle n’en tira rien, mais, après quelques heures dans les bas-fond de la Capitale, elle fut prise à partie par un groupe de cinq individus armés. Pensant au début à des bandits, ils étaient bien mieux entraînés que prévu et semblaient vraiment avoir une dent contre elle en particulier. Certainement un lien avec son enquête qui avait visiblement mis une certaine cible sur sa tête. Ou simplement une querelle de business? Elle n’en savait rien, mais le simple fait que cela puisse avoir un lien avec sa famille la plongea dans une rage intense.
Coupures, sur coupures, sur coupures. Ils n’étaient pas des amateurs, mais Althéa rendait au triple chaque blessure subie jouant de sa lame dans une danse effrénée et mortelle pour sa survie. Un premier tomba, la lame de la sirène plantée dans son torse. Un second s’effondra dans un cri de douleur, la lame de la rousse solidement enfoncée dans son bras droit, le faisant lâcher son arme. Elle eut néanmoins du mal à dégager sa lame, et un coup vertical alla la cueillir au visage dans une traînée sanglante passant par son œil droit. Althéa grogna, ripostant de toutes ses forces d’un coup horizontal qui faucha son assaillant, avant qu’elle ne recule d’un pas.
Lame baissée, le souffle court et rauque, elle était toujours debout. Relevant sa lame, elle serra les dents, prête à replonger à l’assaut. Plus que deux en état de combattre… Son corps était en train de la lâcher, mais son mental était d’acier. Et elle se prépara à replonger dans la mêlée.
Une légère panique s’empara d’eux, et, chargeant les blessés sur leurs épaules, ils s’enfuirent alors que quelqu’un, derrière Althéa, arrivait. Sentant l’adrénaline retombée, pâle, manquant de sang, la sirène s’effondra. D’abord à genoux, puis entièrement contre le sol, alors que les bruits autour d’elle se faisaient de plus en plus étouffés, que sa vision déjà à moitié rouge ne vire complètement au noir…
Sauvée par une membre de l’université, elle ne s’attarda pas réellement sur ses véritables activités, même si cette drôle de relation lui ouvrit la porte de quelques contacts au sein de l’institution qui n’abritait pas forcément que des bonnes âmes. Si Althéa ne considère pas avoir de dettes envers cette personne qui lui a pourtant sauvé la vie, il lui arrive souvent de la retrouver pour profiter de sa connaissance magique contre rémunération, ou simplement ne pas se fermer la porte de gens talentueux dans le domaine de la magie. Un domaine qui lui échappe encore en partie…
Mais même avec un œil en moins, elle n’en reste pas moins déterminée d’aller mettre au clair toutes ces histoires. Et à poursuivre son business et ses activités. Après tout, l’honnêteté n’a jamais trop payé… Alors autant suivre la piste de l’or, aussi dangereuse soit-elle.
Troisième enfant des cinq de la famille Néphériane, Althéa prit assez rapidement en responsabilités sans être vouée à reprendre le business familial de plus en plus organisé. Négoces sur la terre ferme, acheminement de stocks de marchandises depuis des navires dont leurs propriétaires n’ont plus besoin - reposant sagement au fond des mers, Althéa appris les ficelles de son métier depuis un jeune âge même si les attaques maritimes de sa famille provenaient bien plus souvent de sous les vagues. Elle était toujours fascinée par les villes terrestres, poussiéreuses et en même temps si pleines de vies. Tant de proies au même endroit, mais qui vivaient dans une sorte d’insouciance, du moins à ses yeux.
Toujours était-il qu’elle n’y restait jamais bien longtemps, malgré cette curiosité un peu étrange, la plupart des coutumes dépassant celles de la pègre lui restaient majoritairement inconnues. Elle n’avait pas vraiment besoin de grand chose, baignant dans le luxe grâce à leur commerce des plus rentables. Quelques amourettes de ci de là, sans grand intérêt si ce n’était une nouvelle preuve qu’elle avait quelque peu de mal à rester en place et proche d’une seule personne. Quelques cicatrices sans grand intérêt non plus, risques du métier.
Vers la fin de l’an 2, Althéa était au port de Kaizoku en train de négocier avec des locaux, pendant que sa famille était partie “ferrer un gros poisson”. Un peu frustrée d’être sur la touche cette fois-ci, ce n’était clairement rien d’inhabituel. Elle fut néanmoins très surprise de découvrir la planque où elle était censée les retrouver complètement vide. Pas de signes de combats à priori, mais leur retard était plus qu’étrange. Althéa, comprenant rapidement que quelque chose n’était pas normal, refit tout le chemin normalement emprunté par sa famille et le convoi qu’ils étaient censé avoir attaqué, mais rien n’y fit. Pas une seule trace d’eux, aucun témoin dans toute l’immensité de l’océan. Et autant dire que de trouver l’endroit exact des faits ou une preuve dans l’immensité de l’océan était complètement impossible, ce qui ne l’empêcha pas d’essayer. Sans succès.
Elle mit plusieurs semaines, parcourir les planques, laisser des mots ou des indicateurs permettant de savoir si quelqu’un était entré ou non dans ces lieux. Elle chercha, écumant tous les contacts de la famille à la recherche d’indices, de pistes, sans succès. Mais quelque chose n’allait pas. Le contact qui avait parlé de ce convoi à son père avait lui aussi complètement disparu. Quelque chose qui lui faisait dire que cette info n’en avait pas vraiment été une. Étaient-ils tous morts? Qui en était le responsable? Elle n’en avait aucune idée, et la sirène bouillonnait de rage à cette idée. La vengeance la démangeait, mais sans personne vers qui diriger sa lame, elle ne pouvait pas l’assouvir.
Seule, elle ne pouvait pas vraiment maintenir le business de sa famille. Althéa se chargea donc de détruire tous les documents, preuves, et autres choses pouvant les incriminer dans les différentes planques sous-marines ou sur terre. Récupérant les informations qui pouvaient l’être, contacts, planques, et aussi surtout de quoi essayer de retrouver la potentielle planque du trésor de ses parents dont elle et ses frères et sœurs n’étaient même pas au courant de la localisation. Car ce serait bien dommage de laisser tout cet or dormir là bas…
Isolée, elle décida néanmoins de partir continuer son business en indépendante, loin de sa précédente organisation, elle continuait d’en utiliser quelques ressources et personnes de confiance, confirmant ses liens avec eux, et en créant des nouveaux. Établissant une nouvelle base d’opérations à Kaizoku, elle se faufila dans la société locale en tant qu’humaine. Forte en partenariats de Melorn à Courage en passant par Liberty et évidemment Kaizoku, cela la força à se diversifier et à passer plus de temps sur terre aussi, travaillant au final assez peu avec ses semblables tritons et sirènes.
Elle passa les premiers mois très occupée, entre la reconstruction et la restructuration d’un réseau, l’apprentissage de certaines conventions humaines parfois encore un peu étranges, ses enquêtes sur la disparition de sa famille et la recherche de leur ancien trésor.
Elle était d’ailleurs à Liberty pour parfaire son réseau et enquêter sur un informateur qui pourrait avoir un lien avec la disparition de ses parents. Elle n’en tira rien, mais, après quelques heures dans les bas-fond de la Capitale, elle fut prise à partie par un groupe de cinq individus armés. Pensant au début à des bandits, ils étaient bien mieux entraînés que prévu et semblaient vraiment avoir une dent contre elle en particulier. Certainement un lien avec son enquête qui avait visiblement mis une certaine cible sur sa tête. Ou simplement une querelle de business? Elle n’en savait rien, mais le simple fait que cela puisse avoir un lien avec sa famille la plongea dans une rage intense.
Coupures, sur coupures, sur coupures. Ils n’étaient pas des amateurs, mais Althéa rendait au triple chaque blessure subie jouant de sa lame dans une danse effrénée et mortelle pour sa survie. Un premier tomba, la lame de la sirène plantée dans son torse. Un second s’effondra dans un cri de douleur, la lame de la rousse solidement enfoncée dans son bras droit, le faisant lâcher son arme. Elle eut néanmoins du mal à dégager sa lame, et un coup vertical alla la cueillir au visage dans une traînée sanglante passant par son œil droit. Althéa grogna, ripostant de toutes ses forces d’un coup horizontal qui faucha son assaillant, avant qu’elle ne recule d’un pas.
Lame baissée, le souffle court et rauque, elle était toujours debout. Relevant sa lame, elle serra les dents, prête à replonger à l’assaut. Plus que deux en état de combattre… Son corps était en train de la lâcher, mais son mental était d’acier. Et elle se prépara à replonger dans la mêlée.
Une légère panique s’empara d’eux, et, chargeant les blessés sur leurs épaules, ils s’enfuirent alors que quelqu’un, derrière Althéa, arrivait. Sentant l’adrénaline retombée, pâle, manquant de sang, la sirène s’effondra. D’abord à genoux, puis entièrement contre le sol, alors que les bruits autour d’elle se faisaient de plus en plus étouffés, que sa vision déjà à moitié rouge ne vire complètement au noir…
Sauvée par une membre de l’université, elle ne s’attarda pas réellement sur ses véritables activités, même si cette drôle de relation lui ouvrit la porte de quelques contacts au sein de l’institution qui n’abritait pas forcément que des bonnes âmes. Si Althéa ne considère pas avoir de dettes envers cette personne qui lui a pourtant sauvé la vie, il lui arrive souvent de la retrouver pour profiter de sa connaissance magique contre rémunération, ou simplement ne pas se fermer la porte de gens talentueux dans le domaine de la magie. Un domaine qui lui échappe encore en partie…
Mais même avec un œil en moins, elle n’en reste pas moins déterminée d’aller mettre au clair toutes ces histoires. Et à poursuivre son business et ses activités. Après tout, l’honnêteté n’a jamais trop payé… Alors autant suivre la piste de l’or, aussi dangereuse soit-elle.
Groupes d'intérêts
Piraterie
Une activité lucrative comme une autre, Althéa n'a plus vraiment les moyens de s'attaquer aux immenses navires de commerce, mais il lui arrive parfois de s'attaquer aux plus petits. Il faut bien récupérer un peu d'argent de temps en temps, non? Elle dispose du réseau pour écouler les marchandises, et de la compétence maritime pour arraisonner les navires peu défendus avec le choix le plus classique : Offrir sa cargaison et partir en vie, ou mourir et offrir sa cargaison de tout de façon.
Pègre
Bien que d'habitude commerçante et contrebandière, Althéa a l'habitude de travailler pour eux. Il lui arrive de faire un peu de coercion ou de sales affaires pour leur compte - tant qu'elles paient bien. Et elle est assez compétente pour s'être glissée dans les rouages de la Pègre sans trop de mal, même si elle estime encore son indépendance et sa liberté et ne préfère pas rejoindre une organisation plutôt qu'une autre.
Aquaria
Althéa voue assez peu d'intérêt à Aquaria. Elle sait que la ville existe et se reconstruit, mais n'estime pas vraiment le gouvernement qui, s'il fait bien d'avaler les financements de la République et de Reike, n'a pas l'air assez indépendant et libre à ses yeux. Est-qu'en acceptant leur aide Aquaria n'est pas en train de vendre sa suzeraineté? La cité-état joue sur un fil bien trop instable, même pour Althéa. C'est dire à quel point elle n'est pas confiante...
Citoyens de Kaizoku
Oh, elle les comprends parfaitement. Même si Althéa préfère traîner dans ses affaires, cette liberté suprême revendiquée par les habitants de l'île résonne en elle. Elle les apprécie, se fait apprécier en retour par de petits gestes, et participe à l'économie de l'île avec ses prises et ses dépenses. Pas vraiment prête à prendre les armes et risquer sa vie pour eux pour autant, elle profiterait bien d'une île plus indépendante, et plus libre, comme à l'époque.
Esclavagisme
Althéa est dans un léger conflit intérieur avec elle-même sur le point de l'esclavagisme. Partagée entre un trafic permettant de se faire énormément d'argent, et une atteinte à la liberté qu'elle value énormément, elle ne sait pas trop quoi en penser. En tout cas, elle juge pour le moment que c'est une sorte d'ordre naturel et que les plus forts évitent de se faire réduire en esclavage. Même si une part de son passé risque de resurgir sur ce point pour lui mettre une immense claque...
Une activité lucrative comme une autre, Althéa n'a plus vraiment les moyens de s'attaquer aux immenses navires de commerce, mais il lui arrive parfois de s'attaquer aux plus petits. Il faut bien récupérer un peu d'argent de temps en temps, non? Elle dispose du réseau pour écouler les marchandises, et de la compétence maritime pour arraisonner les navires peu défendus avec le choix le plus classique : Offrir sa cargaison et partir en vie, ou mourir et offrir sa cargaison de tout de façon.
Pègre
Bien que d'habitude commerçante et contrebandière, Althéa a l'habitude de travailler pour eux. Il lui arrive de faire un peu de coercion ou de sales affaires pour leur compte - tant qu'elles paient bien. Et elle est assez compétente pour s'être glissée dans les rouages de la Pègre sans trop de mal, même si elle estime encore son indépendance et sa liberté et ne préfère pas rejoindre une organisation plutôt qu'une autre.
Aquaria
Althéa voue assez peu d'intérêt à Aquaria. Elle sait que la ville existe et se reconstruit, mais n'estime pas vraiment le gouvernement qui, s'il fait bien d'avaler les financements de la République et de Reike, n'a pas l'air assez indépendant et libre à ses yeux. Est-qu'en acceptant leur aide Aquaria n'est pas en train de vendre sa suzeraineté? La cité-état joue sur un fil bien trop instable, même pour Althéa. C'est dire à quel point elle n'est pas confiante...
Citoyens de Kaizoku
Oh, elle les comprends parfaitement. Même si Althéa préfère traîner dans ses affaires, cette liberté suprême revendiquée par les habitants de l'île résonne en elle. Elle les apprécie, se fait apprécier en retour par de petits gestes, et participe à l'économie de l'île avec ses prises et ses dépenses. Pas vraiment prête à prendre les armes et risquer sa vie pour eux pour autant, elle profiterait bien d'une île plus indépendante, et plus libre, comme à l'époque.
Esclavagisme
Althéa est dans un léger conflit intérieur avec elle-même sur le point de l'esclavagisme. Partagée entre un trafic permettant de se faire énormément d'argent, et une atteinte à la liberté qu'elle value énormément, elle ne sait pas trop quoi en penser. En tout cas, elle juge pour le moment que c'est une sorte d'ordre naturel et que les plus forts évitent de se faire réduire en esclavage. Même si une part de son passé risque de resurgir sur ce point pour lui mettre une immense claque...
derrière l'écran
Pseudo : Afroskull
Comment avez-vous connu le forum ? Bouche à oreille! (vous pouvez rincer Gweynir Virpha de crédits)
Avis sur le forum : Très intéressant, mais aussi très dense, je vais avoir peur de faire du HS à chaque phrase, mais célavi!
Fréquence de connexion : Quotidienne, je dirais?
Invité
Invité
Bonjour/bonsoir, ma fiche est désormais terminée!
Pour l'histoire, j'ai fais assez résumé et impersonnel mais je développerai les différentes relations, contacts et pré-liens en RP et dans ma fiche de relations, merci à tous! Elle donne une bonne idée des derniers évènements dans la vie d'Althéa.
Merci d'avance pour le passage o/
Pour l'histoire, j'ai fais assez résumé et impersonnel mais je développerai les différentes relations, contacts et pré-liens en RP et dans ma fiche de relations, merci à tous! Elle donne une bonne idée des derniers évènements dans la vie d'Althéa.
Merci d'avance pour le passage o/
Citoyen du monde
Louise Aubépine
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crédits : 757
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Bonjour Althéa.
Avant toute chose, mes excuses pour le petit retard que j'ai sur la validation de ta fiche.
Heureusement, après lecture, je peux affirmer que tu es à présent validée !
(Je te fais confiance sur l'automodération de ton pouvoir d'arme.)
En espérant que tu parviennes à trouver un jour une piste tangible sur ce fameux trésor. Tant d'aventures t'attendent déjà ! Levez les amarres !
Avant toute chose, mes excuses pour le petit retard que j'ai sur la validation de ta fiche.
Heureusement, après lecture, je peux affirmer que tu es à présent validée !
(Je te fais confiance sur l'automodération de ton pouvoir d'arme.)
En espérant que tu parviennes à trouver un jour une piste tangible sur ce fameux trésor. Tant d'aventures t'attendent déjà ! Levez les amarres !
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