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J’attends, patiemment, dans l’ombre d’une ruelle plongée dans l’obscurité. Un signe. D’elle…
Elle est douée, très douée même, s’avérant être une recrue de premier choix. Je devrai en être satisfaite, pourtant je n’arrive pas à la féliciter à la hauteur de ce qu’elle m’apporte, comme si j’avais besoin de garder de la distance entre nous. Pourquoi ? Peut-être parce qu’elle cherche à établir une forme de proximité intime qui me fait peur…
Ce soir, je lui ai affecté une mission périlleuse. Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas entièrement confiance en ses capacités, si elle ne m’avait pas déjà prouvé qu’elle en était capable. La cible est un homme qui ose encore me défier, un chef de la Pègre de Liberty qui ne veut pas se soumettre à l’ombre qui s’étend depuis les bas-fonds de cette ville, un caillou ennuyeux dans ma chaussure. J’ai bien essayé de l’atteindre par d’autres moyens, mais il est très bien protégé par des gardes du corps qui ne laissent personne l’approcher de trop près. Je suppose aussi qu’il dispose de protections magiques de premier choix que seuls les puissants peuvent s’offrir. Mais, comme tous les hommes, il a une faiblesse. Lui, il aime les femmes, une passion immodérée pour les jolies demoiselles, et justement je dispose d’une femme magnifique pour servir mes desseins.
Sa mission est simple, le séduire, l’isoler de ses hommes, le mettre à nue, au sens propre comme au sens figuré pour que je puisse enfin l’approcher et lui montrer qui doit régner sur la Pègre de cette ville. Lorsque je lui ai expliqué sa mission, elle l’a accepté sans discuter, m’offrant un de ses sourires charmants et charmeurs dont elle a le secret. Elle me regarde toujours avec un intérêt troublant, ses yeux ne se détournent jamais de moi et j’ai l’impression qu’ils me couvent avec envie. Suis-je insensible à cet intérêt ? C’est en tout cas ce que j’essaie de faire croire, gardant une attitude strictement professionnelle entre nous, la traitant comme n’importe quel subalterne qui me sert. Mais cela ne change rien au fait que jamais un humain ne m’a regardé comme ça…
Le temps passe et les tentacules sur ma tête s’agitent, signe de la nervosité qui m’habite. Même si je le montre rarement, je tiens à ceux qui me servent, surtout lorsqu’ils ont traversé comme moi des épreuves difficiles pour se forger un caractère qui les rend unique. Elle ne fait pas exception à cette règle, je n’ai pas envie qu’il lui arrive malheur et là, en cet instant, j’ai la désagréable impression de l’avoir jeté dans la gueule du loup. Et même si la douce agnelle n’en est pas une, je n’ai pas envie qu’il lui arrive quelque chose de fâcheux.
Peut-être que finalement je tiens plus à elle que je ne veux me l’avouer…
Elle est douée, très douée même, s’avérant être une recrue de premier choix. Je devrai en être satisfaite, pourtant je n’arrive pas à la féliciter à la hauteur de ce qu’elle m’apporte, comme si j’avais besoin de garder de la distance entre nous. Pourquoi ? Peut-être parce qu’elle cherche à établir une forme de proximité intime qui me fait peur…
Ce soir, je lui ai affecté une mission périlleuse. Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas entièrement confiance en ses capacités, si elle ne m’avait pas déjà prouvé qu’elle en était capable. La cible est un homme qui ose encore me défier, un chef de la Pègre de Liberty qui ne veut pas se soumettre à l’ombre qui s’étend depuis les bas-fonds de cette ville, un caillou ennuyeux dans ma chaussure. J’ai bien essayé de l’atteindre par d’autres moyens, mais il est très bien protégé par des gardes du corps qui ne laissent personne l’approcher de trop près. Je suppose aussi qu’il dispose de protections magiques de premier choix que seuls les puissants peuvent s’offrir. Mais, comme tous les hommes, il a une faiblesse. Lui, il aime les femmes, une passion immodérée pour les jolies demoiselles, et justement je dispose d’une femme magnifique pour servir mes desseins.
Sa mission est simple, le séduire, l’isoler de ses hommes, le mettre à nue, au sens propre comme au sens figuré pour que je puisse enfin l’approcher et lui montrer qui doit régner sur la Pègre de cette ville. Lorsque je lui ai expliqué sa mission, elle l’a accepté sans discuter, m’offrant un de ses sourires charmants et charmeurs dont elle a le secret. Elle me regarde toujours avec un intérêt troublant, ses yeux ne se détournent jamais de moi et j’ai l’impression qu’ils me couvent avec envie. Suis-je insensible à cet intérêt ? C’est en tout cas ce que j’essaie de faire croire, gardant une attitude strictement professionnelle entre nous, la traitant comme n’importe quel subalterne qui me sert. Mais cela ne change rien au fait que jamais un humain ne m’a regardé comme ça…
Le temps passe et les tentacules sur ma tête s’agitent, signe de la nervosité qui m’habite. Même si je le montre rarement, je tiens à ceux qui me servent, surtout lorsqu’ils ont traversé comme moi des épreuves difficiles pour se forger un caractère qui les rend unique. Elle ne fait pas exception à cette règle, je n’ai pas envie qu’il lui arrive malheur et là, en cet instant, j’ai la désagréable impression de l’avoir jeté dans la gueule du loup. Et même si la douce agnelle n’en est pas une, je n’ai pas envie qu’il lui arrive quelque chose de fâcheux.
Peut-être que finalement je tiens plus à elle que je ne veux me l’avouer…
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La semaine n'avait pas été de tout repos. Parce que ses entraînements a coté de l'académie avec Neera se développait et qu'elle essayait d'y consacrer un maximum de temps sans jamais que personne ne fasse le lien être ses deux vies. Également parce qu'elle avait reçue une nouvelle mission de sa patronne Républicaine. Depuis les bas fonds, Ssisska continuait d'essayer d'étendre son influence dans les rues de Liberty.
Tout avait commencé six jours plus tôt, quand la Gorgone l'avait contacté en face a face, cette fois. Depuis le départ, elle avait souvent utilisé des messagers. Mais cette mission était plus importante. C’était un nouveau tournant dans la hiérarchie de la pègre locale. Si la mission en question parvenait a ses fins, elle aurait une quasi suprématie sur cette partie de la ville. Elia s’était demandé si c’était vraiment une bonne idée de donner autant de pouvoir a l'hybride. Après tout, c’était sans doute mieux pour le Reike qu'ils continuent a s'entre-déchirer. Mais en même temps, si Ssisska parvenait vraiment a avoir un poids important, elle pourrait ébranler la hiérarchie politicienne. Et ainsi bousculer les marchandages inter-états.
Elle avait commencé par suivre sa cible. Ssisska lui avait déjà donné a l'avance le nom de l’établissement ou il faudrait frapper, alors elle avait commencé par étudier les goûts de l'homme. Il avait dans la quarantaine. Pas particulièrement beau, fort ou charismatique. Il ne s’était élevé que par la puissance d'un intellect assez fort pour comprendre les rouages de la pègre et retourner les hommes pour qu'ils lui obéissent. Mais ce n'etait pas un génie non plus. Il etait, toute proportion gardée, assez banale. Il allait devoir goutter a la morsure du serpent.
Visiblement, il aimait les jeunes femmes. Les plutôt très jeunes femmes. Le bâtiment en question ou elle devait frapper était un petit hôtel particulier qu'il transformait une fois par semaine en bordel privé. Ainsi, sa couverture était toute trouvée. En tant que maîtresse du déguisement, elle devait se rajeunir un peu, sans masquer ses atouts.
Elle alla ensuite mendier une place a l’hôtel. Ce genre d'endroit dans lequel tant de filles entraient et ressortaient brisées avait souvent besoin de sang neuf, et une fois n'est pas coutume, elle n'avait eu aucun mal a persuadé la matrone de l'embaucher. Elle avait du passer deux soirées de suite a servir différents clients, s'arrangeant pour que ce soit toujours des femmes. Elle n'avait rien eu de spécial a faire d'autres que de servir a boire et a manger. Elle avait bien prit une petite fessée en passant dans la pièce principale, mais rien de méchant.
Puis le grand jour était arrivé. Il devait arriver dans les coups de vingt-trois heures, manger un peu, et comme d'habitude, choisir des filles et monter dans la chambre. Elia avait empoisonné le repas de plusieurs des prostituées, leur donnant d'horribles maux de ventre et les empêchant de travailler. Elles n’était que quatre ou cinq en compétition, et elle avait gardé les plus vieilles, histoire de maximiser ses chances d’être prise.
Il était arrivé en retard, et elle avait soupiré. Ssisska allait attendre, et Elia avait déjà compris que la Gorgone n'aimait pas particulièrement ça. Vêtue d'une robe diaphane légèrement sombre, recouvrant sa peau bruné par les lotions, elle portait des sous-vêtements noirs échancré, a base de collant remontant jusqu'à mi cuisse, rejoignant les longues tiges de cuir fin d'un porte-jarretelles entourant ses cuisses et sa taille, composant les atours d'une culotte de soie noir mettant parfaitement en valeur son atout principal situé a l’arrière de son corps.
Le tissu faisant ressortir sa poitrine était de la même couleur, de la même matière, et parvenait a renforcer un aspect qui n’était pas forcément son point fort. Elle avait parfaitement choisie, de quoi se rendre irrésistible. Elle était douée pour ça. Dans une autre vie, elle aurait pu faire et choisir des vêtements pour les gens et les rendre beaux.
Comme prévu, elle fut aussitôt choisie. Son pouvoir de seduction aidant bien. L'homme s'approcha d'elle et lui caressa la joue comme pour en tester la fraîcheur. On avait vendue sa réputation comme pucelle, sans préciser que personne n'avait vraiment vérifier. Ça faisait toujours son effet avec ce genre d'hommes. Il lui avait passé un collier de cuir autour du cou, symbole de dominance et de possession. Elle avait tremblé un bref instant, et cette fois, ce n’était pas de la comédie.
Elle détestait les hommes. En particulier ceux comme lui. Elle avait eu, durant cet instant, une petite image déroulant devant ses yeux, de sa jeunesse d'esclave. Il prit ça comme une petite crainte, et ca ne renforça que son sourire.
La chambre était classique. Pas luxueuse mais pas pauvre non plus. Un grand lit a baldaquin. Une petite table avec un encas et de l'encens disposé. Des bougies illuminant entièrement la pièce. Elle sentit une main sur ses fesses a la seconde ou ils pénétrèrent à l'intérieur de l'endroit clos. Elle n'aimait pas, non, elle haïssait la situation actuelle. Mais elle n'avait pas le choix, c’était sa mission. Et elle allait l'honorer. Elle pensa a son impératrice, son courage, et un sourire éclaira légèrement son visage.
- Monseigneur...je dispose de quelques....compétences, qui pourraient vous rendre la soirée un peu différente....si vous voulez bien me laisser faire.
Il haussa un sourcil mais ne sembla pas particulièrement contre. Au contraire. Déglinguer des petites pucelles contre les barreaux du lit jusqu'à ce qu'elles pleurent et soit brisés etait finalement assez lassant, vu qu'il le faisait une fois par semaine. Un petit jeu différent etait a son goût. Elle joua avec ses levres en l'embrassant un peu partout dans le cou et en le poussant vers le lit. Ses mains dansaient contre sa veste qu'elle lui retira, puis la chemise en dessous. Il n'avait pas d'odeur particulière, mais sa masculinité puait. Le nez de l'espionne était presque douloureux.
Avec une certaine sensualité, elle noua ses deux mains en l'air, a chaque pieds du lit, l’empêchant de bouger. Il ne portait plus que son pantalon, et sensuellement, elle dansa légèrement sur lui, activant petit a petit un désirs incontrôlable pour le corps féminin qui se mouvait sur son corps. Elle passa la main sous le matelas et en sortis deux bandes de tissu sombres et opaques.
- Faites moi confiance, je vais vous vider de toute cette frustration.
Elle passa négligemment sa main sur son entre-jambes tendue, remontant le long de son torse peu entretenu, jusqu'à enfoncer l'une des bandes roulés en boule dans sa bouche. L'autre vint lui masquer la vision, et il se retrouva ainsi totalement vulnérable. Alors elle murmura simplement en se frottant contre lui, dans son oreille.
- Je vais chercher la touche finale de notre jeu, laissez moi un instant.
Elle glissa du lit, avec quasiment la nausée, et alla dans la salle de bain. Elle cracha dans la bassine la plus proche, et se rinça la bouche avec de l'eau préparé a l'avance. Elle resta appuyée contre le mur un instant, reprenant son souffle, puis quand elle eu reprit contenance, elle ouvrit la petite fenêtre qui donnait sur la rue, en silence, et se glissa a l’extérieur comme un félin.
Elle avait déjà prévue sa descente a l'avance, a l'aide d'un conduit aidant l'eau de pluie a s'évacuer. Elle glissa, et repéra avec sa nyctalopie l'hybride dissimulée dans les ombres. D’après ses calculs, elle avait une bonne demi-heure de retard, mais elle avait fait de son mieux.
Elle relâcha le tuyau un peu avant d'arriver au sol, et se laissa tomber. Tout était prêt. Le passage pour que Ssisska puisse atteindre la chambre sans éveiller aucun soupçon. Les drogues dans les boissons des gardes du corps pour, a défaut de les faire dormir, au moins diminuer drastiquement leur capacités a être aux aguets. La mission était une réussite totale. Ca en etait presque effrayant. Elle était sur le point de faire tomber en cinq jours un baron du crime qui etait intouchable depuis des années. Toute les informations données par la femme serpent l'avait bien sur bien aidé, mais ca restait une prouesse.
Délicatement, elle sortit de l'ombre dans le dos de Ssisska, et fit un petit bond. Elle décolla ses pieds du sol et entoura le cou de la gorgone de ses bras, se pendant a son dos comme un petit animal. Elle ne pesait pas grand chose, mais sa chaleur fut aussitôt présente contre la criminelle. Elle approcha sa tete sur le coté de celle de Ssisska et murmura avec une pointe d'amusement dans la voix, dissimulant son soulagement de ne plus jamais avoir a remonter toucher ce porc.
- Votre princesse est la, « maitresse ».
Tout avait commencé six jours plus tôt, quand la Gorgone l'avait contacté en face a face, cette fois. Depuis le départ, elle avait souvent utilisé des messagers. Mais cette mission était plus importante. C’était un nouveau tournant dans la hiérarchie de la pègre locale. Si la mission en question parvenait a ses fins, elle aurait une quasi suprématie sur cette partie de la ville. Elia s’était demandé si c’était vraiment une bonne idée de donner autant de pouvoir a l'hybride. Après tout, c’était sans doute mieux pour le Reike qu'ils continuent a s'entre-déchirer. Mais en même temps, si Ssisska parvenait vraiment a avoir un poids important, elle pourrait ébranler la hiérarchie politicienne. Et ainsi bousculer les marchandages inter-états.
Elle avait commencé par suivre sa cible. Ssisska lui avait déjà donné a l'avance le nom de l’établissement ou il faudrait frapper, alors elle avait commencé par étudier les goûts de l'homme. Il avait dans la quarantaine. Pas particulièrement beau, fort ou charismatique. Il ne s’était élevé que par la puissance d'un intellect assez fort pour comprendre les rouages de la pègre et retourner les hommes pour qu'ils lui obéissent. Mais ce n'etait pas un génie non plus. Il etait, toute proportion gardée, assez banale. Il allait devoir goutter a la morsure du serpent.
Visiblement, il aimait les jeunes femmes. Les plutôt très jeunes femmes. Le bâtiment en question ou elle devait frapper était un petit hôtel particulier qu'il transformait une fois par semaine en bordel privé. Ainsi, sa couverture était toute trouvée. En tant que maîtresse du déguisement, elle devait se rajeunir un peu, sans masquer ses atouts.
Elle alla ensuite mendier une place a l’hôtel. Ce genre d'endroit dans lequel tant de filles entraient et ressortaient brisées avait souvent besoin de sang neuf, et une fois n'est pas coutume, elle n'avait eu aucun mal a persuadé la matrone de l'embaucher. Elle avait du passer deux soirées de suite a servir différents clients, s'arrangeant pour que ce soit toujours des femmes. Elle n'avait rien eu de spécial a faire d'autres que de servir a boire et a manger. Elle avait bien prit une petite fessée en passant dans la pièce principale, mais rien de méchant.
Puis le grand jour était arrivé. Il devait arriver dans les coups de vingt-trois heures, manger un peu, et comme d'habitude, choisir des filles et monter dans la chambre. Elia avait empoisonné le repas de plusieurs des prostituées, leur donnant d'horribles maux de ventre et les empêchant de travailler. Elles n’était que quatre ou cinq en compétition, et elle avait gardé les plus vieilles, histoire de maximiser ses chances d’être prise.
Il était arrivé en retard, et elle avait soupiré. Ssisska allait attendre, et Elia avait déjà compris que la Gorgone n'aimait pas particulièrement ça. Vêtue d'une robe diaphane légèrement sombre, recouvrant sa peau bruné par les lotions, elle portait des sous-vêtements noirs échancré, a base de collant remontant jusqu'à mi cuisse, rejoignant les longues tiges de cuir fin d'un porte-jarretelles entourant ses cuisses et sa taille, composant les atours d'une culotte de soie noir mettant parfaitement en valeur son atout principal situé a l’arrière de son corps.
Le tissu faisant ressortir sa poitrine était de la même couleur, de la même matière, et parvenait a renforcer un aspect qui n’était pas forcément son point fort. Elle avait parfaitement choisie, de quoi se rendre irrésistible. Elle était douée pour ça. Dans une autre vie, elle aurait pu faire et choisir des vêtements pour les gens et les rendre beaux.
Comme prévu, elle fut aussitôt choisie. Son pouvoir de seduction aidant bien. L'homme s'approcha d'elle et lui caressa la joue comme pour en tester la fraîcheur. On avait vendue sa réputation comme pucelle, sans préciser que personne n'avait vraiment vérifier. Ça faisait toujours son effet avec ce genre d'hommes. Il lui avait passé un collier de cuir autour du cou, symbole de dominance et de possession. Elle avait tremblé un bref instant, et cette fois, ce n’était pas de la comédie.
Elle détestait les hommes. En particulier ceux comme lui. Elle avait eu, durant cet instant, une petite image déroulant devant ses yeux, de sa jeunesse d'esclave. Il prit ça comme une petite crainte, et ca ne renforça que son sourire.
La chambre était classique. Pas luxueuse mais pas pauvre non plus. Un grand lit a baldaquin. Une petite table avec un encas et de l'encens disposé. Des bougies illuminant entièrement la pièce. Elle sentit une main sur ses fesses a la seconde ou ils pénétrèrent à l'intérieur de l'endroit clos. Elle n'aimait pas, non, elle haïssait la situation actuelle. Mais elle n'avait pas le choix, c’était sa mission. Et elle allait l'honorer. Elle pensa a son impératrice, son courage, et un sourire éclaira légèrement son visage.
- Monseigneur...je dispose de quelques....compétences, qui pourraient vous rendre la soirée un peu différente....si vous voulez bien me laisser faire.
Il haussa un sourcil mais ne sembla pas particulièrement contre. Au contraire. Déglinguer des petites pucelles contre les barreaux du lit jusqu'à ce qu'elles pleurent et soit brisés etait finalement assez lassant, vu qu'il le faisait une fois par semaine. Un petit jeu différent etait a son goût. Elle joua avec ses levres en l'embrassant un peu partout dans le cou et en le poussant vers le lit. Ses mains dansaient contre sa veste qu'elle lui retira, puis la chemise en dessous. Il n'avait pas d'odeur particulière, mais sa masculinité puait. Le nez de l'espionne était presque douloureux.
Avec une certaine sensualité, elle noua ses deux mains en l'air, a chaque pieds du lit, l’empêchant de bouger. Il ne portait plus que son pantalon, et sensuellement, elle dansa légèrement sur lui, activant petit a petit un désirs incontrôlable pour le corps féminin qui se mouvait sur son corps. Elle passa la main sous le matelas et en sortis deux bandes de tissu sombres et opaques.
- Faites moi confiance, je vais vous vider de toute cette frustration.
Elle passa négligemment sa main sur son entre-jambes tendue, remontant le long de son torse peu entretenu, jusqu'à enfoncer l'une des bandes roulés en boule dans sa bouche. L'autre vint lui masquer la vision, et il se retrouva ainsi totalement vulnérable. Alors elle murmura simplement en se frottant contre lui, dans son oreille.
- Je vais chercher la touche finale de notre jeu, laissez moi un instant.
Elle glissa du lit, avec quasiment la nausée, et alla dans la salle de bain. Elle cracha dans la bassine la plus proche, et se rinça la bouche avec de l'eau préparé a l'avance. Elle resta appuyée contre le mur un instant, reprenant son souffle, puis quand elle eu reprit contenance, elle ouvrit la petite fenêtre qui donnait sur la rue, en silence, et se glissa a l’extérieur comme un félin.
Elle avait déjà prévue sa descente a l'avance, a l'aide d'un conduit aidant l'eau de pluie a s'évacuer. Elle glissa, et repéra avec sa nyctalopie l'hybride dissimulée dans les ombres. D’après ses calculs, elle avait une bonne demi-heure de retard, mais elle avait fait de son mieux.
Elle relâcha le tuyau un peu avant d'arriver au sol, et se laissa tomber. Tout était prêt. Le passage pour que Ssisska puisse atteindre la chambre sans éveiller aucun soupçon. Les drogues dans les boissons des gardes du corps pour, a défaut de les faire dormir, au moins diminuer drastiquement leur capacités a être aux aguets. La mission était une réussite totale. Ca en etait presque effrayant. Elle était sur le point de faire tomber en cinq jours un baron du crime qui etait intouchable depuis des années. Toute les informations données par la femme serpent l'avait bien sur bien aidé, mais ca restait une prouesse.
Délicatement, elle sortit de l'ombre dans le dos de Ssisska, et fit un petit bond. Elle décolla ses pieds du sol et entoura le cou de la gorgone de ses bras, se pendant a son dos comme un petit animal. Elle ne pesait pas grand chose, mais sa chaleur fut aussitôt présente contre la criminelle. Elle approcha sa tete sur le coté de celle de Ssisska et murmura avec une pointe d'amusement dans la voix, dissimulant son soulagement de ne plus jamais avoir a remonter toucher ce porc.
- Votre princesse est la, « maitresse ».
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Anxiété. Elle ne devrait pas mettre autant de temps, cela fait un moment maintenant que j’ai vu entrer la cible et ses hommes dans l’établissement. Trop longtemps. Je crains de l’avoir jeté dans la gueule du loup et des souvenirs douloureux remontent à la surface, ces moments où on nous évalue comme si nous étions des morceaux de viande sur l’étal du boucher. Avant que le « client » fasse son choix…
Je sursaute lorsque je sens les bras s’enrouler délicatement sur mes épaules. Heureusement je reconnais rapidement son odeur et sa présence s’impose à moi comme une évidence. Son corps est… chaud et le contact est particulièrement agréable alors que le mien s’est refroidi durant la longue attente dans le froid de la nuit. Sa joue glisse contre la mienne alors qu’elle me glisse de sa voix suave et charmeuse que le « colis » est prêt à me recevoir. Un léger sourire étire mes lèvres fines. Cela fait de longues semaines que je tente de l’approcher et elle a réussi là où j’avais jusqu’à présent échoué.
Mes mains se posent sur ses bras pour lui offrir une douce caresse avant de dénouer ses mains pour me libérer. Je me tourne vers elle, plongeant mon regard jaune dans le sien. Première fissure dans ma carapace alors que je me rends compte que j’apprécie de plus en plus la manière dont elle me regarde.
- Mène-moi à lui.
Elle a opéré de main de maître. L’homme est étendu sur le lit, entravé, à moitié nu et entièrement à ma merci. Il commence visiblement à s’impatienter, s’agitant et grognant malgré son bâillon.
Elle est magnifique maintenant que je la découvre à la lueur des bougies de la chambre. Je n’ai que peu d’attirance physique pour les humains, pour ces peaux roses si fades, mais je dois avouer que son anatomie aux courbes délicates et généreuses est un atout incroyable. Mais c’est surtout l’aura de séduction et le charme entêtant qui se dégage de sa personne qui la rendent aussi désirable. Pas étonnant qu’il se soit laisser berner et que sa virilité exprime son impatience.
Je le chevauche sentant sa masculinité tendue très proche de moi. Je me penche légèrement vers lui, mes tentacules venant se poser sur son torse nu pour lui offrir d’étranges et multiples caresses qui ne le laissent pas insensible alors que je l’entends gémir. J’arrête brusquement, approchant mon visage du sien. Je pose la main sur le tissu qui couvre ses yeux pour l’arracher d’un seul coup. Surprise dans son regard avant qu’il ne prenne entièrement conscience de ma présence, qu’il remarque les serpents qui grouillent furieusement sur ma tête. Et je vois alors la peur qui se traduit par de vaines tentatives de se libérer. Mais les liens de soie ne font que se resserrer sur ses poignets malgré ses efforts, cisaillant ses chairs.
Je viens caresser son visage de mes griffes et ma voix sifflante est inquiétante et sinistre.
- Tu as voulu me défier.
Ma main qui s’empare fermement de mon menton alors que je le fixe de ce regard jaune qui ne cille jamais. Je sens un tremblement irrépressible qui s’empare de lui et soudain, ma bouche s’ouvre dans des proportions inhumaines et effrayantes, des crochets rétractiles se déployant dans mon palais. Et la peur fait place à la terreur dans ses yeux.
Je le mords vicieusement à la base du cou, mes crochets déchirant aisément la chair fragile. Mon venin se mêle à son sang, comme une brûlure intense dans ses veines alors que le poison se répand dans son corps d’autant plus facilement que son cœur bat trop fort. Je me redresse après l’avoir mordu, susurrant à son oreille.
- Tu vas peut-être mourir. Mais sssi tu sssurvis, tu te sssouviendras à jamais de la sssouffrance que tu vas sssubir.
Une griffe vient se poser sur son torse. J’appuie, perçant sa peau avant de tracer une lettre de sang pour le marquer. Un G, en référence au nom que l’on m’a donné, Gorgone.
Je descends du lit en lui lançant un regard dédaigneux. Il a de fortes chances de survivre, surtout si ses hommes s’inquiètent rapidement de ne pas avoir de nouvelles. Mais il est maintenant marqué à jamais et il se souviendra toujours de la brûlure de mon venin. Il saura aussi que même lui ne peut pas échapper à la Gorgone et qu’il ne lui reste qu’une solution. S’incliner devant moi, se prosterner devant la reine des bas-fonds de Liberty.
Je m’approche de ma démarche ondulante de la jeune femme qui a attendu patiemment que je m’occupe de lui. Ma voix est infiniment plus tendre lorsque je m’adresse à elle.
- Tu as été parfaite.
Je pose ma main sur sa joue alors que mes tentacules s’agitent lentement dans sa direction. Un sourire énigmatique s’inscrit sur mes lèvres.
- Tu mérites une récompenssse que je te refuse depuis trop longtemps.
Ma main qui quitte son visage en une tendre caresse.
- Sssuis-moi…
Je sursaute lorsque je sens les bras s’enrouler délicatement sur mes épaules. Heureusement je reconnais rapidement son odeur et sa présence s’impose à moi comme une évidence. Son corps est… chaud et le contact est particulièrement agréable alors que le mien s’est refroidi durant la longue attente dans le froid de la nuit. Sa joue glisse contre la mienne alors qu’elle me glisse de sa voix suave et charmeuse que le « colis » est prêt à me recevoir. Un léger sourire étire mes lèvres fines. Cela fait de longues semaines que je tente de l’approcher et elle a réussi là où j’avais jusqu’à présent échoué.
Mes mains se posent sur ses bras pour lui offrir une douce caresse avant de dénouer ses mains pour me libérer. Je me tourne vers elle, plongeant mon regard jaune dans le sien. Première fissure dans ma carapace alors que je me rends compte que j’apprécie de plus en plus la manière dont elle me regarde.
- Mène-moi à lui.
Elle a opéré de main de maître. L’homme est étendu sur le lit, entravé, à moitié nu et entièrement à ma merci. Il commence visiblement à s’impatienter, s’agitant et grognant malgré son bâillon.
Elle est magnifique maintenant que je la découvre à la lueur des bougies de la chambre. Je n’ai que peu d’attirance physique pour les humains, pour ces peaux roses si fades, mais je dois avouer que son anatomie aux courbes délicates et généreuses est un atout incroyable. Mais c’est surtout l’aura de séduction et le charme entêtant qui se dégage de sa personne qui la rendent aussi désirable. Pas étonnant qu’il se soit laisser berner et que sa virilité exprime son impatience.
Je le chevauche sentant sa masculinité tendue très proche de moi. Je me penche légèrement vers lui, mes tentacules venant se poser sur son torse nu pour lui offrir d’étranges et multiples caresses qui ne le laissent pas insensible alors que je l’entends gémir. J’arrête brusquement, approchant mon visage du sien. Je pose la main sur le tissu qui couvre ses yeux pour l’arracher d’un seul coup. Surprise dans son regard avant qu’il ne prenne entièrement conscience de ma présence, qu’il remarque les serpents qui grouillent furieusement sur ma tête. Et je vois alors la peur qui se traduit par de vaines tentatives de se libérer. Mais les liens de soie ne font que se resserrer sur ses poignets malgré ses efforts, cisaillant ses chairs.
Je viens caresser son visage de mes griffes et ma voix sifflante est inquiétante et sinistre.
- Tu as voulu me défier.
Ma main qui s’empare fermement de mon menton alors que je le fixe de ce regard jaune qui ne cille jamais. Je sens un tremblement irrépressible qui s’empare de lui et soudain, ma bouche s’ouvre dans des proportions inhumaines et effrayantes, des crochets rétractiles se déployant dans mon palais. Et la peur fait place à la terreur dans ses yeux.
Je le mords vicieusement à la base du cou, mes crochets déchirant aisément la chair fragile. Mon venin se mêle à son sang, comme une brûlure intense dans ses veines alors que le poison se répand dans son corps d’autant plus facilement que son cœur bat trop fort. Je me redresse après l’avoir mordu, susurrant à son oreille.
- Tu vas peut-être mourir. Mais sssi tu sssurvis, tu te sssouviendras à jamais de la sssouffrance que tu vas sssubir.
Une griffe vient se poser sur son torse. J’appuie, perçant sa peau avant de tracer une lettre de sang pour le marquer. Un G, en référence au nom que l’on m’a donné, Gorgone.
Je descends du lit en lui lançant un regard dédaigneux. Il a de fortes chances de survivre, surtout si ses hommes s’inquiètent rapidement de ne pas avoir de nouvelles. Mais il est maintenant marqué à jamais et il se souviendra toujours de la brûlure de mon venin. Il saura aussi que même lui ne peut pas échapper à la Gorgone et qu’il ne lui reste qu’une solution. S’incliner devant moi, se prosterner devant la reine des bas-fonds de Liberty.
Je m’approche de ma démarche ondulante de la jeune femme qui a attendu patiemment que je m’occupe de lui. Ma voix est infiniment plus tendre lorsque je m’adresse à elle.
- Tu as été parfaite.
Je pose ma main sur sa joue alors que mes tentacules s’agitent lentement dans sa direction. Un sourire énigmatique s’inscrit sur mes lèvres.
- Tu mérites une récompenssse que je te refuse depuis trop longtemps.
Ma main qui quitte son visage en une tendre caresse.
- Sssuis-moi…
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- Je vous ai fait peur ?
Un petit sourire apparaît sur son visage alors qu'elle est certaine de l'avoir prise par surprise. Elle n'avait pas utilisé son invisibilité mais elle aurait pu, pour la prendre totalement par surprise. Mais elle ne voulait pas lui faire peur, juste lui offrir un petit sursaut. Elle sembla heureuse de la voir. Plus heureuse que ce qu'Elia aurait pu prévoir. Peut etre qu'elle avait réussit a percer son cœur reptilien, finalement. Tant mieux, ce serait plus simple pour la confiance réciproque.
Elle lui caressa même la joue et Elia cligna des yeux. C’était bien la première fois qu'elle effectuait un contact physique, malgré plusieurs tentatives de l'espionne pour le faire. Ça lui fit plaisir et elle pressa légèrement sa joue contre la main en acquiesçant simplement du regard dans la pénombre.
Le chemin pour remonter jusqu'à la chambre n’était bien pas celui par lequel elle était déscendue. Elles passèrent par les cuisines. Elia la guida a l'intérieur et s’arrêta un bref instant, pour vérifier qu'en effet, le personnel était bel et bien assoupit. Ca rendrait la suite beaucoup plus simple. Pas de risque de voir quelqu'un débouler dans la chambre. Ne restait que les gardes du corps. Mais ils ne les verraient pas entrer par la chambre d'a coté, dont la salle de bain etait un lien pour rejoindre la chambre du boss.
- Par ici, madame.
Elle passa dans la salle de bain dont la fenêtre était toujours ouverte, la ou elle avait glissé dehors. C’était sacrément haut et si Ssisska observait, elle pouvait voir qu'Elia n'avait probablement pas le vertige. Elle passa dans la chambre, et il était toujours la, un peu en sueur.
- Me revoilà messire. Tout est prêt, pardon pour l'attente.
Elle avait dit ça d'une voix suave, et alla jusque sur le coté du lit. Elle se posa a genoux et s'appuya sur son coude, sur la couette, pour observer ce qu'allait faire la femme serpent. L'humaine ne fut pas déçu. La Gorgone se lança dans un veritable numéro de domination, dans lequel l'homme ne sortirait probablement pas indemne. La morsure acheva la danse, et Ssisska se redressa. Elia resta ainsi appuyée en avant, la vision sur sa poitrine grande ouverte.
- Il va se souvenir de moi. Il vaudrait mieux le finir maintenant, non ?
Mais la chef avait parlé, et Elia n'avait pas encore la légitimité pour aller contre ses ordres. Elle se redressa donc et s'étira en regardant la fenetre. Elle serait sans doute partie par la, si elle avait été seule, mais avec la femme serpent, c'etait plus compliqué. Elle n'imaginait pas ce corps particulier capable de grandes cabrioles. Enfin, il avait son charme.
- ...H....hein ?
Elia avait clignée des yeux quand Ssisska l'avait caressé une seconde fois. Et avec un sacré compliment, en plus. Elle qui pensait que ce n'etait que pour la fameuse hybride executrice dont elle avait entendue parlé et vu l'ombre une fois ou deux lors de ses rencontres avec la boss de la pegre. Elle resta droite, la suivant des yeux.
- ...Vous suivre...hein ? Maintenant ?
Il valait mieux partir...a moins que c'etait ce qu'elle sous entendait ? La suivre dans les rues jusqu'à une planque ? Elia n'avait jamais vu une planque personnelle de Ssisska et elle ne pensait absolument pas le découvrir aujourd'hui.
- Bon je...je viens, alors.
Elle fit un pas, puis un second, et emboita la direction de l'hybride, la suivant bien ou cette derniere voulait l'emmener...Elle attrapa sa veste au passage. Ce serait mieux si elles sortaient et sa avait le mérite de couvrir un peu mieux son corps a moitié nu.
Un petit sourire apparaît sur son visage alors qu'elle est certaine de l'avoir prise par surprise. Elle n'avait pas utilisé son invisibilité mais elle aurait pu, pour la prendre totalement par surprise. Mais elle ne voulait pas lui faire peur, juste lui offrir un petit sursaut. Elle sembla heureuse de la voir. Plus heureuse que ce qu'Elia aurait pu prévoir. Peut etre qu'elle avait réussit a percer son cœur reptilien, finalement. Tant mieux, ce serait plus simple pour la confiance réciproque.
Elle lui caressa même la joue et Elia cligna des yeux. C’était bien la première fois qu'elle effectuait un contact physique, malgré plusieurs tentatives de l'espionne pour le faire. Ça lui fit plaisir et elle pressa légèrement sa joue contre la main en acquiesçant simplement du regard dans la pénombre.
Le chemin pour remonter jusqu'à la chambre n’était bien pas celui par lequel elle était déscendue. Elles passèrent par les cuisines. Elia la guida a l'intérieur et s’arrêta un bref instant, pour vérifier qu'en effet, le personnel était bel et bien assoupit. Ca rendrait la suite beaucoup plus simple. Pas de risque de voir quelqu'un débouler dans la chambre. Ne restait que les gardes du corps. Mais ils ne les verraient pas entrer par la chambre d'a coté, dont la salle de bain etait un lien pour rejoindre la chambre du boss.
- Par ici, madame.
Elle passa dans la salle de bain dont la fenêtre était toujours ouverte, la ou elle avait glissé dehors. C’était sacrément haut et si Ssisska observait, elle pouvait voir qu'Elia n'avait probablement pas le vertige. Elle passa dans la chambre, et il était toujours la, un peu en sueur.
- Me revoilà messire. Tout est prêt, pardon pour l'attente.
Elle avait dit ça d'une voix suave, et alla jusque sur le coté du lit. Elle se posa a genoux et s'appuya sur son coude, sur la couette, pour observer ce qu'allait faire la femme serpent. L'humaine ne fut pas déçu. La Gorgone se lança dans un veritable numéro de domination, dans lequel l'homme ne sortirait probablement pas indemne. La morsure acheva la danse, et Ssisska se redressa. Elia resta ainsi appuyée en avant, la vision sur sa poitrine grande ouverte.
- Il va se souvenir de moi. Il vaudrait mieux le finir maintenant, non ?
Mais la chef avait parlé, et Elia n'avait pas encore la légitimité pour aller contre ses ordres. Elle se redressa donc et s'étira en regardant la fenetre. Elle serait sans doute partie par la, si elle avait été seule, mais avec la femme serpent, c'etait plus compliqué. Elle n'imaginait pas ce corps particulier capable de grandes cabrioles. Enfin, il avait son charme.
- ...H....hein ?
Elia avait clignée des yeux quand Ssisska l'avait caressé une seconde fois. Et avec un sacré compliment, en plus. Elle qui pensait que ce n'etait que pour la fameuse hybride executrice dont elle avait entendue parlé et vu l'ombre une fois ou deux lors de ses rencontres avec la boss de la pegre. Elle resta droite, la suivant des yeux.
- ...Vous suivre...hein ? Maintenant ?
Il valait mieux partir...a moins que c'etait ce qu'elle sous entendait ? La suivre dans les rues jusqu'à une planque ? Elia n'avait jamais vu une planque personnelle de Ssisska et elle ne pensait absolument pas le découvrir aujourd'hui.
- Bon je...je viens, alors.
Elle fit un pas, puis un second, et emboita la direction de l'hybride, la suivant bien ou cette derniere voulait l'emmener...Elle attrapa sa veste au passage. Ce serait mieux si elles sortaient et sa avait le mérite de couvrir un peu mieux son corps a moitié nu.
Invité
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Nous nous enfonçons dans les bas-fonds de cette ville, naviguant dans le dédale de ruelles plus misérables et sinistres les unes que les autres. Des coupes gorges dangereux où la mort rôde à chaque coin de rue, et que même la garde de Liberty évite. Pourtant j’avance sans crainte, car je viens d’entrer dans mon royaume et mes petits moineaux annoncent mon arrivée à la populace qui y survit difficilement.
Les ruelles sont sordides, boueuses et glissantes, pourtant j’évolue avec aisance dans ce monde où j’ai grandi, ce monde de miséreux et d’oubliés, à la merci de criminels sans foi ni loi. Mais je ne suis plus une petite fille apeurée et affamée, je suis la Gorgone, et ce monde est devenu mien…
Je m’arrête devant une porte délabrée. La ruelle est vide et silencieuse, pourtant des dizaines de paires d’yeux nous observent depuis les ombres traitresses. Mes sujets, mes moineaux, dévoués et attentifs, prêts à se sacrifier pour ma sécurité. Pourtant je n’ai pas peur de celle qui m’accompagne, de cette jeune femme qui me suit avec aisance et se fond dans les ombres de la nuit. Parfois j’ai l’impression qu’elle n’est plus là, jusqu’à ce que de nouveau sa fragrance exquise ne vienne titiller mes narines.
Je sors une clé de sous ma robe pour la glisser dans la serrure. La porte s’ouvre en grinçant sur une pièce vide et poussiéreuse sans fenêtres. Je pénètre à l’intérieur, refermant la porte derrière nous avant de me diriger vers le mur du fond. Quelques mouvements lestes et le mur s’efface soudainement, révélant une cour intérieure qui ne devrait pas exister dans un tel endroit. Un air chaud et humide nous enveloppe soudainement et je jette un coup d’œil complice à celle qui m’accompagne avant d’entrer.
L’endroit est improbable, unique, surtout en plein cœur de la zone la plus pauvre de Liberty. Un de mes jardins secrets, un ilot tropical parfaitement adapté à mon anatomie si particulière. Au centre, un bassin d’eau chaude circulaire d’où s’élève une douce vapeur, surmonté d’une verrière qui offre une vue imprenable sur le ciel étoilé. Les murs et le sol sont couverts de mosaïques colorées, aux motifs floraux et des plantes luxuriantes venant des jungles du Reike montent le long des colonnades surplombées de voûtes qui entourent le bassin.
La chaleur est lourde et humide, s’élevant du sol, les foyers souterrains alimentés par de petites mains invisibles. Je soupire d’aise en y pénétrant, mon corps appréciant de quitter la froideur sèche de cette nuit républicaine. J’avance lentement en direction du bassin, de cette démarche ondulante et si particulière. Mes mains se posent sur mes épaules, pour faire glisser la robe qui couvre habituellement mon corps en totalité. Une robe qui tombe en silence sur le sol, offrant à la jeune femme la vue de ma nudité hybride.
Je suis fine, une silhouette longiligne et gracile à la sensualité étrange. Mon dos est couvert d’écailles où se mêlent les nuances de bruns et de verts, des écailles qui scintillent sous la lueur blafarde de la lune. Mes avant-bras et mes mollets en sont aussi couverts, le reste de ma peau est indéniablement humaine, mais elle est incroyablement lisse et entièrement dépourvue de pilosité offrant la promesse d’une douceur délicieuse. Mes hanches sont peu marquées, mes fesses bien formées et fermes, mes jambes toutes en longueur.
Je pénètre lentement dans l’eau chaude, les tentacules sur ma tête s’agitant lentement en une danse joyeuse, avant de glisser pour atteindre l’autre côté du bassin. Je me tourne alors, presqu’entièrement immergée pour laisser mon dos se caler contre le rebord. Les vaguelettes viennent titiller les tétons fiers d’une poitrine menue, quelques écailles couvrent encore mes épaules et mon regard jaune se pose sur la jeune femme en une invitation silencieuse alors qu’un sourire charmeur s’inscrit sur mes lèvres fines tandis qu’un soupir de satisfaction s’en échappe.
Mes tentacules ondulent alors dans sa direction, comme pour l’inviter à me rejoindre et obtenir la récompense qu’elle mérite amplement…
Les ruelles sont sordides, boueuses et glissantes, pourtant j’évolue avec aisance dans ce monde où j’ai grandi, ce monde de miséreux et d’oubliés, à la merci de criminels sans foi ni loi. Mais je ne suis plus une petite fille apeurée et affamée, je suis la Gorgone, et ce monde est devenu mien…
Je m’arrête devant une porte délabrée. La ruelle est vide et silencieuse, pourtant des dizaines de paires d’yeux nous observent depuis les ombres traitresses. Mes sujets, mes moineaux, dévoués et attentifs, prêts à se sacrifier pour ma sécurité. Pourtant je n’ai pas peur de celle qui m’accompagne, de cette jeune femme qui me suit avec aisance et se fond dans les ombres de la nuit. Parfois j’ai l’impression qu’elle n’est plus là, jusqu’à ce que de nouveau sa fragrance exquise ne vienne titiller mes narines.
Je sors une clé de sous ma robe pour la glisser dans la serrure. La porte s’ouvre en grinçant sur une pièce vide et poussiéreuse sans fenêtres. Je pénètre à l’intérieur, refermant la porte derrière nous avant de me diriger vers le mur du fond. Quelques mouvements lestes et le mur s’efface soudainement, révélant une cour intérieure qui ne devrait pas exister dans un tel endroit. Un air chaud et humide nous enveloppe soudainement et je jette un coup d’œil complice à celle qui m’accompagne avant d’entrer.
L’endroit est improbable, unique, surtout en plein cœur de la zone la plus pauvre de Liberty. Un de mes jardins secrets, un ilot tropical parfaitement adapté à mon anatomie si particulière. Au centre, un bassin d’eau chaude circulaire d’où s’élève une douce vapeur, surmonté d’une verrière qui offre une vue imprenable sur le ciel étoilé. Les murs et le sol sont couverts de mosaïques colorées, aux motifs floraux et des plantes luxuriantes venant des jungles du Reike montent le long des colonnades surplombées de voûtes qui entourent le bassin.
La chaleur est lourde et humide, s’élevant du sol, les foyers souterrains alimentés par de petites mains invisibles. Je soupire d’aise en y pénétrant, mon corps appréciant de quitter la froideur sèche de cette nuit républicaine. J’avance lentement en direction du bassin, de cette démarche ondulante et si particulière. Mes mains se posent sur mes épaules, pour faire glisser la robe qui couvre habituellement mon corps en totalité. Une robe qui tombe en silence sur le sol, offrant à la jeune femme la vue de ma nudité hybride.
Je suis fine, une silhouette longiligne et gracile à la sensualité étrange. Mon dos est couvert d’écailles où se mêlent les nuances de bruns et de verts, des écailles qui scintillent sous la lueur blafarde de la lune. Mes avant-bras et mes mollets en sont aussi couverts, le reste de ma peau est indéniablement humaine, mais elle est incroyablement lisse et entièrement dépourvue de pilosité offrant la promesse d’une douceur délicieuse. Mes hanches sont peu marquées, mes fesses bien formées et fermes, mes jambes toutes en longueur.
Je pénètre lentement dans l’eau chaude, les tentacules sur ma tête s’agitant lentement en une danse joyeuse, avant de glisser pour atteindre l’autre côté du bassin. Je me tourne alors, presqu’entièrement immergée pour laisser mon dos se caler contre le rebord. Les vaguelettes viennent titiller les tétons fiers d’une poitrine menue, quelques écailles couvrent encore mes épaules et mon regard jaune se pose sur la jeune femme en une invitation silencieuse alors qu’un sourire charmeur s’inscrit sur mes lèvres fines tandis qu’un soupir de satisfaction s’en échappe.
Mes tentacules ondulent alors dans sa direction, comme pour l’inviter à me rejoindre et obtenir la récompense qu’elle mérite amplement…
Invité
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Comme elle l'avait imaginée, cette fois, elles allaient dehors. Dans le manoir, tous le monde dormait ou presque. Ils allaient se rendre compte de ce qui venait d'arriver, mais sans doute pas tout de suite. Il fallait quelques dizaines de minutes, peut être plusieurs heures, avant qu'ils n'ouvrent la porte ou bien qu'il parvienne a rassembler sa voix pour parler. Elle ne répondit rien a Elia. Il ne parlerait pas d'elle. Il n'aurait plus que des pensées pour la Gorgone, une terreur sourde dans la poitrine, jusqu'à la fin de ses jours...qui étaient peut être dans quelques minutes tout au plus...
Elle suivit dans a l’extérieur, dans les rues, et elles furent bientôt plongés dans les ombres du quartier le plus pauvre de Liberty. Ici, elle régnait en maître, et Elia pu même remarquer sa propre réputation, par les signes de tête qu'elle reçue ici ou la.
Elle était trop a l’affût sur les alentours pour se rendre compte immédiatement que Ssisska s'etait arrêtée net. Devant une battisse pas bien plus impressionnante que le reste. Ce qui etait assez logique puisque c’était finalement l’intérêt d'une planque. L'hybride ouvrit la porte et pénétra a l'intérieur. Elia n'hésita pas une seule seconde et la suivi.
- ….Vous aimez vraiment la chaleur, pfiou.
Une ligne de sueur coula instantanément sur son front alors que sa respiration devint légèrement plus difficile. Il faisait bien trop humide, en plus de la chaleur. Un vrai paradis a reptile, elle comprenait bien pourquoi elle devait se sentir a l'aise ici. En revanche, elle avait du mal a comprendre pourquoi elle l'avait fait venir avec elle. Qu'elle était cette « récompense » promise.
Elle n'eut pas le temps de bien voir qu'elles etaient dans une sorte de gigantesque salle de bain, avec un bassin brûlant en son centre, large pour quatre personnes comme elles. Avant même qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, Sis, en silence, commença a se déshabiller. Ses yeux se posèrent d'abord la ou ils pouvaient, suivant les mouvements du tissu, puis sur sa peau, rien que sa peau, toute sa peau. Elle dégoulinait d'une sensualité envoûtante.
- Je....
Elle essaya de dire quelque chose mais le regard de Ssisska l'en dissuada, alors qu'elle finissait, nue, de se diriger vers le bassin. De dos, une véritable promesse silencieuse s'offrait a la jeune femme qui ne pu s’empêcher de fixer la partie inférieur avec encore plus d’intérêt que pour le reste. La gorge définitivement trop sèche, elle resta immobile, jusqu'à ce que les tentacules l'incitent a approcher.
- Vous hum...vous prenez souvent des bains avec les gens qui travaillent pour vous ?
Elle avait dit ça pour essayer de garder une certaine contenance, mais il était évident que pour la première fois depuis qu'elle avait mit les pieds dans cette ville, elle avait perdue une partie de son sang froid.
Elle se demanda si c'etait un piege ? Pendant une petite seconde, elle avait meme songée que Ssis allait l'éliminer aprés avoir accomplit le plan, mais visiblement c'etait plutot le contraire, elle voulait s'assurer de sa loyauter. Dans l'eau, elle allait etre dans un des milieux les moins propices a ses capacités physiques. Encore plus, sa peau serait vite dépourvue des protections dont elles s'enduisaient. Des défenses purement psychologique qui l'a rassurait.
Mais elle avait bien envie de se nettoyer. Elle sentait encore l'odeur de l'homme contre elle, les mains sur ses hanches. Elle se sentait un peu sale. Alors elle fit un pas, puis un second, et laissa tomber la robe pour se retrouver en sous vetements devant le bassin.
- Je n'ai pas prévue ma serviette...
Elle détacha les agraphes retenant les lignes de cuir qui lui tombait sur les cuisses, et retira lentement ses collants. Ne portant plus que sa culotte et la lingerie protégeant sa poitrine, elle déscendit doucement dans l'eau, sans se dévétir totalement. L'eau lui brula aussitôt la peau et elle grimaça :
- ...Comment pouvez vous supporter ça....
Mais elle progressa, jusqu'à avoir la moitié du corps sous la surface. Ainsi, elle s'appuya contre le bassin également, en face de Ssisska, laissant une petite distance entre elle, l'observant de haut en bas.
Elle suivit dans a l’extérieur, dans les rues, et elles furent bientôt plongés dans les ombres du quartier le plus pauvre de Liberty. Ici, elle régnait en maître, et Elia pu même remarquer sa propre réputation, par les signes de tête qu'elle reçue ici ou la.
Elle était trop a l’affût sur les alentours pour se rendre compte immédiatement que Ssisska s'etait arrêtée net. Devant une battisse pas bien plus impressionnante que le reste. Ce qui etait assez logique puisque c’était finalement l’intérêt d'une planque. L'hybride ouvrit la porte et pénétra a l'intérieur. Elia n'hésita pas une seule seconde et la suivi.
- ….Vous aimez vraiment la chaleur, pfiou.
Une ligne de sueur coula instantanément sur son front alors que sa respiration devint légèrement plus difficile. Il faisait bien trop humide, en plus de la chaleur. Un vrai paradis a reptile, elle comprenait bien pourquoi elle devait se sentir a l'aise ici. En revanche, elle avait du mal a comprendre pourquoi elle l'avait fait venir avec elle. Qu'elle était cette « récompense » promise.
Elle n'eut pas le temps de bien voir qu'elles etaient dans une sorte de gigantesque salle de bain, avec un bassin brûlant en son centre, large pour quatre personnes comme elles. Avant même qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, Sis, en silence, commença a se déshabiller. Ses yeux se posèrent d'abord la ou ils pouvaient, suivant les mouvements du tissu, puis sur sa peau, rien que sa peau, toute sa peau. Elle dégoulinait d'une sensualité envoûtante.
- Je....
Elle essaya de dire quelque chose mais le regard de Ssisska l'en dissuada, alors qu'elle finissait, nue, de se diriger vers le bassin. De dos, une véritable promesse silencieuse s'offrait a la jeune femme qui ne pu s’empêcher de fixer la partie inférieur avec encore plus d’intérêt que pour le reste. La gorge définitivement trop sèche, elle resta immobile, jusqu'à ce que les tentacules l'incitent a approcher.
- Vous hum...vous prenez souvent des bains avec les gens qui travaillent pour vous ?
Elle avait dit ça pour essayer de garder une certaine contenance, mais il était évident que pour la première fois depuis qu'elle avait mit les pieds dans cette ville, elle avait perdue une partie de son sang froid.
Elle se demanda si c'etait un piege ? Pendant une petite seconde, elle avait meme songée que Ssis allait l'éliminer aprés avoir accomplit le plan, mais visiblement c'etait plutot le contraire, elle voulait s'assurer de sa loyauter. Dans l'eau, elle allait etre dans un des milieux les moins propices a ses capacités physiques. Encore plus, sa peau serait vite dépourvue des protections dont elles s'enduisaient. Des défenses purement psychologique qui l'a rassurait.
Mais elle avait bien envie de se nettoyer. Elle sentait encore l'odeur de l'homme contre elle, les mains sur ses hanches. Elle se sentait un peu sale. Alors elle fit un pas, puis un second, et laissa tomber la robe pour se retrouver en sous vetements devant le bassin.
- Je n'ai pas prévue ma serviette...
Elle détacha les agraphes retenant les lignes de cuir qui lui tombait sur les cuisses, et retira lentement ses collants. Ne portant plus que sa culotte et la lingerie protégeant sa poitrine, elle déscendit doucement dans l'eau, sans se dévétir totalement. L'eau lui brula aussitôt la peau et elle grimaça :
- ...Comment pouvez vous supporter ça....
Mais elle progressa, jusqu'à avoir la moitié du corps sous la surface. Ainsi, elle s'appuya contre le bassin également, en face de Ssisska, laissant une petite distance entre elle, l'observant de haut en bas.
Invité
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Je l’observe se dévêtir, me dévoiler son corps, un corps que j’aurai aimé avoir, un corps dénué d’écailles, un corps aux formes voluptueuses et aux courbes vertigineuses. Mais je crois que ce que j’envie le plus ce sont ses cheveux noirs qui cascadent sur ses épaules.
L’eau est chaude, mais supportable une fois qu’on s’y est habitué après avoir quitté le froid de la nuit. Pour moi c’est une bénédiction alors que je suis incapable de réguler ma température, cela me réchauffe et me détend. Un voile de vapeur nous sépare avant que je ne décide de le franchir d’un mouvement souple. S’y attendait-elle ? Je ne sais pas, mais elle m’accueille sans crainte alors que je m’agenouille entre ses jambes, l’eau s’arrêtant juste sous mes petits seins.
Je laisse une main se perdre dans ses cheveux, si doux, si soyeux. Ma voix se fait mélancolique.
- J’aurai tellement aimé avoir les mêmes.
Mes traits se durcissent alors que les tentacules sur ma tête s’agitent furieusement.
- Mais à la plassse, j’ai hérité de sssa, de ssses choses qui sss’agitent sssur ma tête comme le reflet de mes sssentiments.
Un soupir soulève ma poitrine alors que mes serpents se calment eux aussi.
- J’envie ssse que tu es, ta beauté, ta… normalité. Je l’envie tellement que je pourrai te haïr d’être aussssi désirable aux yeux des hommes.
Ma main qui glisse tendrement sur sa joue.
- Mais tu m’as prouvé que je n’avais pas le droit de te haïr, tu m’as prouvé que tu m’étais utile.
Ma main qui quitte sa joue pour rejoindre sa jumelle sous l’eau sur mes genoux.
- J’essspère qu’il ne t’a pas touché.
Imaginer que ce rustre puisse salir une si jolie fleur me répugne.
- Je peux te récompenssser pour ssse que tu as fait pour moi.
Mes tentacules ondulent lentement dans sa direction.
- Ssses choses sssont peut-être une malédiction, mais on m’a appris à m’en ssservir pour donner du plaisir, aux hommes comme aux femmes.
Mes mains qui viennent se poser sur les genoux de la jeune femme, sous l’eau.
- On m’a toujours forsssé à le faire. Mais pas sssette nuit sssi sss’est ssse que tu veux.
L’eau est chaude, mais supportable une fois qu’on s’y est habitué après avoir quitté le froid de la nuit. Pour moi c’est une bénédiction alors que je suis incapable de réguler ma température, cela me réchauffe et me détend. Un voile de vapeur nous sépare avant que je ne décide de le franchir d’un mouvement souple. S’y attendait-elle ? Je ne sais pas, mais elle m’accueille sans crainte alors que je m’agenouille entre ses jambes, l’eau s’arrêtant juste sous mes petits seins.
Je laisse une main se perdre dans ses cheveux, si doux, si soyeux. Ma voix se fait mélancolique.
- J’aurai tellement aimé avoir les mêmes.
Mes traits se durcissent alors que les tentacules sur ma tête s’agitent furieusement.
- Mais à la plassse, j’ai hérité de sssa, de ssses choses qui sss’agitent sssur ma tête comme le reflet de mes sssentiments.
Un soupir soulève ma poitrine alors que mes serpents se calment eux aussi.
- J’envie ssse que tu es, ta beauté, ta… normalité. Je l’envie tellement que je pourrai te haïr d’être aussssi désirable aux yeux des hommes.
Ma main qui glisse tendrement sur sa joue.
- Mais tu m’as prouvé que je n’avais pas le droit de te haïr, tu m’as prouvé que tu m’étais utile.
Ma main qui quitte sa joue pour rejoindre sa jumelle sous l’eau sur mes genoux.
- J’essspère qu’il ne t’a pas touché.
Imaginer que ce rustre puisse salir une si jolie fleur me répugne.
- Je peux te récompenssser pour ssse que tu as fait pour moi.
Mes tentacules ondulent lentement dans sa direction.
- Ssses choses sssont peut-être une malédiction, mais on m’a appris à m’en ssservir pour donner du plaisir, aux hommes comme aux femmes.
Mes mains qui viennent se poser sur les genoux de la jeune femme, sous l’eau.
- On m’a toujours forsssé à le faire. Mais pas sssette nuit sssi sss’est ssse que tu veux.
Invité
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Elle avait a peine posé les pieds au fond du bassin qu'elle se retrouvait prit déjà en tenaille par l'hybride. Elle eu un tout petit sursaut quasiment imperceptible pour le commun des mortels. Elle ne s'attendait pas a un tel rentre dedans de la part de Ssisska. Elle avait songé qu'elle était distante, qu'elle n'aimait pas trop les humains, et qu'elle avait une peur enfouit. Soit elle n’était pas aussi enfouit que ça, soit Elia était bien meilleure pour séduire que ce qu'elle pensait a la base.
- Vous...hum...vous ne devriez pas être envieuse. Vous avez vos charmes également. Vous etes jolie. Je vous l'ai déjà dis.
Elle tourna légèrement la tête, sans produire un autre résultat que faciliter le passage de la main griffue dans ses cheveux. Ses mèches bouclés étaient douces, un peu humide a cause de la sueur et de l'humidité ambiante, mais aussi avec son rythme cardiaque accélérant légèrement. Elle ne s’était absolument pas préparé psychologiquement a ce que quelque chose comme ça puisse arriver.
- Non il ne m'a pas touché. Pas vraiment. Il m'a bien tripoté un peu, mais il n'aurait pas pu descendre la main plus bas sans que je ne lui coupe les doigts.
Elle baissa les yeux. Ainsi a genoux, elle était plus basse, et surtout, elle avait une vision panoramique des cheveux reptiliens qui semblaient etre une véritable extension émotionnelle de la gorgone. Elle décelait facilement les mensonges, mais avec elle, il n'y avait même pas besoin. Ses « cheveux » parlaient pour elle.
- Je ne sais pas trop.
Elle hésita, avant de poser doucement une main sur la joue de sa « boss », a parfaite hauteur, la lui caressant doucement. C’était une opportunité unique. Si elle devenait l'amante de l'une des maîtresses de la pègre de Liberty, elle aurait des accés a des multitudes d'informations. Mais d'un autre coté...elle n'avait pas le cœur assez froid pour agir cruellement avec une femme. Récolter des informations, tuer des ordures, ca ne lui posait pas de soucis. Mais jouer avec les émotions de femmes brisés, manipuler leur sentiment, ca avait toujours été quelque chose de plus compliqué pour elle.
- Je pensais que nous allions discuter plutôt, en nous relaxant un peu. J'avais quelques cibles en tête dont je voulais évoquer de possibles opérations.
Mais visiblement, ce n’était pas a l'ordre du jour. Forcé a apprendre a satisfaire des hommes et des femmes. C’était bien une idée d'esclavagiste, elle n'avait même pas besoin de connaître sa vie pour le deviner. Ce coté a fleur de peau permanent. Elle soupira un peu et lui caressa légèrement la peau a son tour.
- Forcée, par forcée, on a pas besoin de faire ça comme « récompense ». Je n'ai besoin de rien. Je suis contente de faire ce que je fais, sans rien de plus.
Elle entoura alors gentiment la tête de Ssisska avec ses bras et lui attira la joue contre son ventre, la câlinant ainsi doucement. La gorgone pouvait sentir les vibrations de son corps, sa chaleur, ses brefs frissons passager.
- Mais on peut commencer par se connaître un peu mieux.
- Vous...hum...vous ne devriez pas être envieuse. Vous avez vos charmes également. Vous etes jolie. Je vous l'ai déjà dis.
Elle tourna légèrement la tête, sans produire un autre résultat que faciliter le passage de la main griffue dans ses cheveux. Ses mèches bouclés étaient douces, un peu humide a cause de la sueur et de l'humidité ambiante, mais aussi avec son rythme cardiaque accélérant légèrement. Elle ne s’était absolument pas préparé psychologiquement a ce que quelque chose comme ça puisse arriver.
- Non il ne m'a pas touché. Pas vraiment. Il m'a bien tripoté un peu, mais il n'aurait pas pu descendre la main plus bas sans que je ne lui coupe les doigts.
Elle baissa les yeux. Ainsi a genoux, elle était plus basse, et surtout, elle avait une vision panoramique des cheveux reptiliens qui semblaient etre une véritable extension émotionnelle de la gorgone. Elle décelait facilement les mensonges, mais avec elle, il n'y avait même pas besoin. Ses « cheveux » parlaient pour elle.
- Je ne sais pas trop.
Elle hésita, avant de poser doucement une main sur la joue de sa « boss », a parfaite hauteur, la lui caressant doucement. C’était une opportunité unique. Si elle devenait l'amante de l'une des maîtresses de la pègre de Liberty, elle aurait des accés a des multitudes d'informations. Mais d'un autre coté...elle n'avait pas le cœur assez froid pour agir cruellement avec une femme. Récolter des informations, tuer des ordures, ca ne lui posait pas de soucis. Mais jouer avec les émotions de femmes brisés, manipuler leur sentiment, ca avait toujours été quelque chose de plus compliqué pour elle.
- Je pensais que nous allions discuter plutôt, en nous relaxant un peu. J'avais quelques cibles en tête dont je voulais évoquer de possibles opérations.
Mais visiblement, ce n’était pas a l'ordre du jour. Forcé a apprendre a satisfaire des hommes et des femmes. C’était bien une idée d'esclavagiste, elle n'avait même pas besoin de connaître sa vie pour le deviner. Ce coté a fleur de peau permanent. Elle soupira un peu et lui caressa légèrement la peau a son tour.
- Forcée, par forcée, on a pas besoin de faire ça comme « récompense ». Je n'ai besoin de rien. Je suis contente de faire ce que je fais, sans rien de plus.
Elle entoura alors gentiment la tête de Ssisska avec ses bras et lui attira la joue contre son ventre, la câlinant ainsi doucement. La gorgone pouvait sentir les vibrations de son corps, sa chaleur, ses brefs frissons passager.
- Mais on peut commencer par se connaître un peu mieux.
Invité
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- Je pensais que nous allions discuter plutôt…
Discuter ? Mes yeux se plissent à cette évocation. De quoi veut-elle discuter d’ailleurs ? Nous n’avons rien en commun, nous sommes différentes et je n’ai aucune envie de papoter comme de futures amantes énamourées. A croire que la solitude que je m’impose m’éloigne de ce genre d’activités qui n’est, à mon sens, qu’une perte de temps inutile et improductive.
Et puis surtout, à quoi bon vouloir faire connaissance lorsqu’on ne veut pas se dévoiler ou forger des liens trop étroits ?
Ma voix est sifflante et une pointe d’agacement est clairement perceptible.
- Sssi tu n’as besoin de rien alors.
Est-ce que je suis contrariée par le refus qu’elle m’inflige ? Très probable, et à vrai dire cela ne me surprend guère. Toutes ses belles paroles ne sont justement que de belles paroles. En cela elle n’est pas différente des autres, une séductrice qui s’échappe lorsque les choses deviennent potentiellement plus sérieuses. Parce que je suis un monstre malgré ce qu’elle ose me laisser entrevoir.
Pourtant elle m’enlace pour m’attirer contre elle dans un élan de tendresse qui me laisse un instant démunie. Mais je me dégage rapidement, refusant ce contact à priori sincère et innocent. Mais cela ne correspond pas à ce que je suis prête à lui offrir et je n’ai pas vraiment le temps de regretter la douce chaleur de sa peau nue.
Je glisse de nouveau lentement de l’autre côté du bassin, reprenant ma position initiale. Ma voix n’a plus grand-chose d’amical.
- Tu veux faire… connaissssanssse.
Les tentacules sur ma tête s’agitent de manière désordonnée, témoignant de ma contrariété. Un sifflement.
- SSSssss.
Je penche la tête sur le côté, mon regard se posant durement sur elle.
- Je sssuis la Gorgone et tu es à mon ssservissse. Je t’offre quelque chose qu’on m’a toujours forsssé à faire pour te faire plaisir. Et tu refuses ?
Un rire sans joie.
- Il faut croire que je ne sssuis pas assssez jolie finalement.
Un soupir alors que je m’enfonce dans l’eau, ne laissant que ma tête surnager.
- Tu sssais où est la sssortie. Je te recontacterai lorsssque j’aurai de nouveau besoin de toi.
Discuter ? Mes yeux se plissent à cette évocation. De quoi veut-elle discuter d’ailleurs ? Nous n’avons rien en commun, nous sommes différentes et je n’ai aucune envie de papoter comme de futures amantes énamourées. A croire que la solitude que je m’impose m’éloigne de ce genre d’activités qui n’est, à mon sens, qu’une perte de temps inutile et improductive.
Et puis surtout, à quoi bon vouloir faire connaissance lorsqu’on ne veut pas se dévoiler ou forger des liens trop étroits ?
Ma voix est sifflante et une pointe d’agacement est clairement perceptible.
- Sssi tu n’as besoin de rien alors.
Est-ce que je suis contrariée par le refus qu’elle m’inflige ? Très probable, et à vrai dire cela ne me surprend guère. Toutes ses belles paroles ne sont justement que de belles paroles. En cela elle n’est pas différente des autres, une séductrice qui s’échappe lorsque les choses deviennent potentiellement plus sérieuses. Parce que je suis un monstre malgré ce qu’elle ose me laisser entrevoir.
Pourtant elle m’enlace pour m’attirer contre elle dans un élan de tendresse qui me laisse un instant démunie. Mais je me dégage rapidement, refusant ce contact à priori sincère et innocent. Mais cela ne correspond pas à ce que je suis prête à lui offrir et je n’ai pas vraiment le temps de regretter la douce chaleur de sa peau nue.
Je glisse de nouveau lentement de l’autre côté du bassin, reprenant ma position initiale. Ma voix n’a plus grand-chose d’amical.
- Tu veux faire… connaissssanssse.
Les tentacules sur ma tête s’agitent de manière désordonnée, témoignant de ma contrariété. Un sifflement.
- SSSssss.
Je penche la tête sur le côté, mon regard se posant durement sur elle.
- Je sssuis la Gorgone et tu es à mon ssservissse. Je t’offre quelque chose qu’on m’a toujours forsssé à faire pour te faire plaisir. Et tu refuses ?
Un rire sans joie.
- Il faut croire que je ne sssuis pas assssez jolie finalement.
Un soupir alors que je m’enfonce dans l’eau, ne laissant que ma tête surnager.
- Tu sssais où est la sssortie. Je te recontacterai lorsssque j’aurai de nouveau besoin de toi.
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Elle fut un peu surprise par sa réaction au premier coup d’œil, mais pas au second. Au contraire, cela ne faisait que renforcer ce qu'elle pensait de la gorgone. Elle soupira un peu et se laissa glisser dans l'eau, jusqu'à la bouche, en l'observant et l'écoutant se démener vers l'autre coté du bassin et disparaître également sous le niveau de l'eau brûlante.
- Je ne suis pas a votre service, ma dame. Je suis votre collaboratrice. Je vous l'ai dis lors de notre première rencontre. Je n'appartiens a personne.
C’était probablement vraiment idiot de remettre en cause l'autorité de Ssisska. Enfin, ce n’était pas vraiment le cas, elle obéissait, mais ce n’était pas pour autant qu'elle le ferait aveuglément et elle lui faisait clairement savoir. Si avec ce qu'elle lui avait dit, elle attendait des réactions d'esclaves, elle allait être aussi déçue qu'Elia l’était avec elle.
- Pardonnez moi, je ne sais pas pour quel genre de fille vous m'avez prise. C’était peut être un beau cadeau de votre part. Mais je ne compte pas le faire...comme ça.
C’était sa première fois. Elle avait beau avoir eu des cours, elle n'avait couché avec qui que ce soit. Ça avait rendu la mission encore plus complexe psychologiquement, a l'idée que si ça avait mal tourné, elle aurait pu être a la merci du chef criminel, a l’hôtel. Elle soupira. L'attitude de l'hybride l'agaçait un peu. Et elle ne bougea pas de l'eau.
- Vous me mettez tout sur le dos. Vous parlez pour moi, sans écouter ce que moi je dis. C'est pour « me » faire plaisir, «je » ne vous trouve pas jolie. Je n'ai rien dis de tout ça. N'assumez pas ce que vous voulez que je pense pour que ca vous arrange.
Tant pis si elle foutait l'opération en l'air. Elle trouverait autre chose. Elle voulait que Ssisska la respecte, pas qu'elle la voit comme un toutou. Si elle voulait un jouet, elle pouvait sans doute avoir dix autres filles qui faisaient la queue.
- Je vous trouve très jolie. Vous êtes une belle femme, peut importe ce que vous pensez de vous même. Et vous dévaloriser ne changera pas mon opinion sur le sujet. Si je pensais le contraire, je n'aurez pas pris la peine de me foutre quasiment a poil dans un bain brûlant en votre compagnie.
Elle se redressa avec une certaine vaillance dans le regard, et avança jusqu'au milieu du bassin, l'air un peu trop furieuse. Il fallait qu'elle se calme si elle voulait...non, trop tard de toute manière. Autant dire ce qu'elle pensait vraiment et partir ensuite, si c’était la fin, autant que ça le soit en entier.
- Je suis vierge. Et je ne compte pas perdre ce trésors a moitié allongée contre le bord d'une baignoire brûlante avec une femme que je connais a peine, qui n'a aucune envie de me connaître visiblement, et qui semble me considérer comme une poupée a manipuler a sa guise.
Elle la fixa dans les yeux, sans doute pour la première fois, vraiment, et elle avait rabaissé absolument toute ses barrières mentales et ses protections. Elle n'avait plus une once de magie opérante, elle était totalement vulnérable.
- Vous avez peut être raison, il vaux sans doute mieux que je parte jusqu'à la prochaine mission. Voir que je parte tout court. Vous en trouverez un paquet des filles comme moi qui seront bien obéissantes, n'est ce pas ?
Elle se retourna vers la sortie du bain, pour s'en aller.
- Je ne suis pas a votre service, ma dame. Je suis votre collaboratrice. Je vous l'ai dis lors de notre première rencontre. Je n'appartiens a personne.
C’était probablement vraiment idiot de remettre en cause l'autorité de Ssisska. Enfin, ce n’était pas vraiment le cas, elle obéissait, mais ce n’était pas pour autant qu'elle le ferait aveuglément et elle lui faisait clairement savoir. Si avec ce qu'elle lui avait dit, elle attendait des réactions d'esclaves, elle allait être aussi déçue qu'Elia l’était avec elle.
- Pardonnez moi, je ne sais pas pour quel genre de fille vous m'avez prise. C’était peut être un beau cadeau de votre part. Mais je ne compte pas le faire...comme ça.
C’était sa première fois. Elle avait beau avoir eu des cours, elle n'avait couché avec qui que ce soit. Ça avait rendu la mission encore plus complexe psychologiquement, a l'idée que si ça avait mal tourné, elle aurait pu être a la merci du chef criminel, a l’hôtel. Elle soupira. L'attitude de l'hybride l'agaçait un peu. Et elle ne bougea pas de l'eau.
- Vous me mettez tout sur le dos. Vous parlez pour moi, sans écouter ce que moi je dis. C'est pour « me » faire plaisir, «je » ne vous trouve pas jolie. Je n'ai rien dis de tout ça. N'assumez pas ce que vous voulez que je pense pour que ca vous arrange.
Tant pis si elle foutait l'opération en l'air. Elle trouverait autre chose. Elle voulait que Ssisska la respecte, pas qu'elle la voit comme un toutou. Si elle voulait un jouet, elle pouvait sans doute avoir dix autres filles qui faisaient la queue.
- Je vous trouve très jolie. Vous êtes une belle femme, peut importe ce que vous pensez de vous même. Et vous dévaloriser ne changera pas mon opinion sur le sujet. Si je pensais le contraire, je n'aurez pas pris la peine de me foutre quasiment a poil dans un bain brûlant en votre compagnie.
Elle se redressa avec une certaine vaillance dans le regard, et avança jusqu'au milieu du bassin, l'air un peu trop furieuse. Il fallait qu'elle se calme si elle voulait...non, trop tard de toute manière. Autant dire ce qu'elle pensait vraiment et partir ensuite, si c’était la fin, autant que ça le soit en entier.
- Je suis vierge. Et je ne compte pas perdre ce trésors a moitié allongée contre le bord d'une baignoire brûlante avec une femme que je connais a peine, qui n'a aucune envie de me connaître visiblement, et qui semble me considérer comme une poupée a manipuler a sa guise.
Elle la fixa dans les yeux, sans doute pour la première fois, vraiment, et elle avait rabaissé absolument toute ses barrières mentales et ses protections. Elle n'avait plus une once de magie opérante, elle était totalement vulnérable.
- Vous avez peut être raison, il vaux sans doute mieux que je parte jusqu'à la prochaine mission. Voir que je parte tout court. Vous en trouverez un paquet des filles comme moi qui seront bien obéissantes, n'est ce pas ?
Elle se retourna vers la sortie du bain, pour s'en aller.
Invité
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Toujours la même histoire, cette forme d’arrogance et de fierté mal placée qui l’empêche de rester à sa place. Malgré tout, je sens de la fragilité chez elle, je perçois des blessures profondes qu’elle dissimule aussi surement que les cicatrices dans son dos qu’elle refuse de montrer. Une manière sûrement de se protéger, tout comme moi qui érige autour de ma personne une aura de peur et de danger. Et j’ai le sentiment que pour la première fois elle se met réellement à nue.
Elle se dévoile et elle m’avoue sa virginité en laissant tomber toutes les protections dont elle dispose dans un aveu touchant et sincère. Je suis surprise, une telle assurance dans l’art de la séduction impliquait pour moi de posséder une pratique poussée dans les choses de l’amour. Mais il faut croire que la jolie et farouche rebelle qui me fait face est aussi une fleur fragile et précieuse. Quant à ce qu’elle pense de moi, c’est toujours aussi troublant car, malgré les paroles blessantes que j’ai prononcées, je vois dans son regard et dans son attitude qu’elle ne ment pas, qu’elle ne me considère pas comme une abominable et effrayante monstruosité. Et c’est toujours aussi troublant.
Elle me tourne le dos pour partir, visiblement blessée dans son amour propre par mon manque d’empathie. Mais comment me le reprocher ? A force d’être repoussée et dénigrée, on en devient acariâtre et blessante sans même sans rendre vraiment compte.
Je glisse en silence dans l’eau pour l’intercepter avant qu’elle ne sorte. Je viens me plaquer dans son dos, ma peau si lisse qu’elle en est étrangement douce venant en contact avec la sienne, la pointe de mes petits seins clairement identifiable contre ses omoplates. Mon visage navigue contre le sien et ma voix se fait étrangement douce.
- Tu te trompes.
Les tentacules sur ma tête ondulent lentement et s’aventurent dans la longue chevelure bouclée, certains caressant la peau douce de sa poitrine avec une sensualité animale.
- Que vois-tu autour de nous ? Des femmes alanguies et sssoumises attendant que leur maîtresssse vienne sssatisssfaire ssses penchants et ssses fantasssmes.
Je lui laisse le temps de s’imprégner de mes paroles.
- Crois-tu vraiment que tu ssserais ici sssi je te consssidérais comme tous les autres ?
Mes mains qui glissent autour de sa taille pour venir se rejoindre sur son ventre.
- Sssependant je ne suis pas ton égale. Je sssuis Ssisska, la Gorgone et je règne sur les bas-fonds de sssette ville. Et tu sssais pertinemment que je ne m’arrêterai pas là car mon ombre grandit jour après jours et elle engloutit tout ssseux qui cherchent à sss’y opposer. Quoique tu en dises, tu es à mon ssservice, tu effectues les missions que je te donne comme tu l’as encore fait ssse sssoir. Je ne t’ai jamais demandé de m’obéir aveuglement, mais à la fin sss’est moi qui aie le dernier mot. Toujours.
Mes griffes sur sa peau fragile comme un avertissement avant que mes mains se fassent de nouveau caresses.
- Je sssuis unique et je l’ai payé toute ma vie. Maintenant le temps est venu pour moi de prendre ma revanche. Et tu sssais que je ne reculerai devant rien, pourtant, tu es toujours là, gravitant autour de moi comme un papillon attiré par la lumière.
Mes lèvres qui se posent dans son cou.
- Mais ma lumière est sssombre. Je ne ssserai jamais une amie ou une amante « normale ». Je ne ssserai pas celle avec qui tu papoteras gentiment pour sssavoir quelle couleur je préfère. Sssi sss’est sssela que tu cherches, alors effectivement il faut que tu franchisssses le pas de la porte qui ssse trouve devant toi. Mais dans ssse cas, jamais plus tu ne pourras entrer ici.
Un sifflement doux s’échappe d’entre mes lèvres.
- Pourtant tu peux trouver une plassse privilégiée à mes côtés pour combler en partie la sssolitude qui m’accable. Mais pour sssela il faudra peut-être que tu sssacrifies sssertaines choses et que tu me sssoies fidèle, corps et âme…
Elle se dévoile et elle m’avoue sa virginité en laissant tomber toutes les protections dont elle dispose dans un aveu touchant et sincère. Je suis surprise, une telle assurance dans l’art de la séduction impliquait pour moi de posséder une pratique poussée dans les choses de l’amour. Mais il faut croire que la jolie et farouche rebelle qui me fait face est aussi une fleur fragile et précieuse. Quant à ce qu’elle pense de moi, c’est toujours aussi troublant car, malgré les paroles blessantes que j’ai prononcées, je vois dans son regard et dans son attitude qu’elle ne ment pas, qu’elle ne me considère pas comme une abominable et effrayante monstruosité. Et c’est toujours aussi troublant.
Elle me tourne le dos pour partir, visiblement blessée dans son amour propre par mon manque d’empathie. Mais comment me le reprocher ? A force d’être repoussée et dénigrée, on en devient acariâtre et blessante sans même sans rendre vraiment compte.
Je glisse en silence dans l’eau pour l’intercepter avant qu’elle ne sorte. Je viens me plaquer dans son dos, ma peau si lisse qu’elle en est étrangement douce venant en contact avec la sienne, la pointe de mes petits seins clairement identifiable contre ses omoplates. Mon visage navigue contre le sien et ma voix se fait étrangement douce.
- Tu te trompes.
Les tentacules sur ma tête ondulent lentement et s’aventurent dans la longue chevelure bouclée, certains caressant la peau douce de sa poitrine avec une sensualité animale.
- Que vois-tu autour de nous ? Des femmes alanguies et sssoumises attendant que leur maîtresssse vienne sssatisssfaire ssses penchants et ssses fantasssmes.
Je lui laisse le temps de s’imprégner de mes paroles.
- Crois-tu vraiment que tu ssserais ici sssi je te consssidérais comme tous les autres ?
Mes mains qui glissent autour de sa taille pour venir se rejoindre sur son ventre.
- Sssependant je ne suis pas ton égale. Je sssuis Ssisska, la Gorgone et je règne sur les bas-fonds de sssette ville. Et tu sssais pertinemment que je ne m’arrêterai pas là car mon ombre grandit jour après jours et elle engloutit tout ssseux qui cherchent à sss’y opposer. Quoique tu en dises, tu es à mon ssservice, tu effectues les missions que je te donne comme tu l’as encore fait ssse sssoir. Je ne t’ai jamais demandé de m’obéir aveuglement, mais à la fin sss’est moi qui aie le dernier mot. Toujours.
Mes griffes sur sa peau fragile comme un avertissement avant que mes mains se fassent de nouveau caresses.
- Je sssuis unique et je l’ai payé toute ma vie. Maintenant le temps est venu pour moi de prendre ma revanche. Et tu sssais que je ne reculerai devant rien, pourtant, tu es toujours là, gravitant autour de moi comme un papillon attiré par la lumière.
Mes lèvres qui se posent dans son cou.
- Mais ma lumière est sssombre. Je ne ssserai jamais une amie ou une amante « normale ». Je ne ssserai pas celle avec qui tu papoteras gentiment pour sssavoir quelle couleur je préfère. Sssi sss’est sssela que tu cherches, alors effectivement il faut que tu franchisssses le pas de la porte qui ssse trouve devant toi. Mais dans ssse cas, jamais plus tu ne pourras entrer ici.
Un sifflement doux s’échappe d’entre mes lèvres.
- Pourtant tu peux trouver une plassse privilégiée à mes côtés pour combler en partie la sssolitude qui m’accable. Mais pour sssela il faudra peut-être que tu sssacrifies sssertaines choses et que tu me sssoies fidèle, corps et âme…
Invité
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Elle soupira doucement, sans bouger. Ssisska n'avait juste pas compris ce qu'Elia voulait dire. Il y avait sans doute un juste milieu entre les deux visions de l'amour qu'avait évoqué la gorgone. Entre la fidélité absolu et l'anonymat complet. Entre la dévotion parfaite, et un amour plus terre a terre et classique. Elle se retourna lentement, et elles se retrouverent quasiment plaquée l'une contre l'autre.
- Oh, Ssisska, ma belle Ssisska, pourquoi est ce vous vous infligez pareil tourment ?
Elle l'a regardait d'un air triste. Elle avait l'impression que l'hybride était littéralement seule de l'autre coté d'un fosser face au reste du monde. Et en restant la, elle ne pourrait jamais etre aussi heureuse qu'elle aurait pu l’être. Peu importe la vie qu'elle avait eu, elle n’était pas la première ni la dernière a avoir été plus que malheureuse, torturé, exploité.
- Nous pourrions nous amuser simplement. Continuer a travailler de concert pour aider les plus faibles. Mais au lieu de cela vous me demandez une soumission manifeste que je ne pourrais jamais vous offrir. Ce que vous appelez de la fidélité, j'appelle ça une prison dorée.
Elle leva la main doucement et passa le doigt délicatement entre ses seins, aussi bien pour sentir le contact de sa peau que pour voir sa réaction a un contact physique dont elle rechignait l'accord depuis le début. Elle ne laissa sa main que brievement pour ne pas la brusquer et sourit tristement.
- Je ne compte pas arreter, sauf si vous me renvoyer. Mais je n'ai pas envie d'etre a quatre patte. J'ai envie de voler.
Un éclat d'espoir brilla dans ses yeux a l'idée du ciel et de tous les rêves et les objectifs qu'elle avait encore. Et ce n’était pas qu'un masque. Certes elle était une espionne, mais avant tout une jeune femme qui n'avait pas l'intention de faire ce métier toute sa vie. Elle voulait voyager, aider, aimer, vivre.
- Vous me dites que vous n'etes pas une amante normale. Mais je ne suis pas non plus une femme comme vous aimeriez avoir. Ce n'est possible ni pour vous, ni pour moi. N'y a t'il rien entre les deux ?
Elle baissa les yeux, détaillant la partie du corps de l'hybride sous l'eau, et soupira une seconde fois. Elle avait la gorge seche. Il faisait plutot chaud.
- Nous pourrions faire de grandes choses ensemble...mais comme je vous l'ai dis la premiere fois...je ne serais plus jamais au service de quelqu''un. Je ne le fais pas par amour ou par charité. Je n'accomplis pas des ordres immuables sans réfléchir et je n'accepterais jamais d'effectuer une action avec laquelle je ne suis pas d'accord. Vous êtes la chef ici et je le respecte, donc je vous obéis. Mais vous n’êtes pas ma chef a moi. Je ne me sens absolument pas inférieur a vous.
Elle se hissa assise sur le rebord, les genoux écarté entre lesquel etait placé la femme serpent.
- Aucune entité ne peux survivre seul en imposant aux autres de façon immuable. Si vous pensez que vous pouvez tout controler, vous finirez tot ou tard par sombrer dans le néant. C'est le propre de la plupart des dirigeants de ce genre. Depuis la nuit des temps.
Elle en disait un peu trop, pour une simple esclave, mais elle ne se souciait plus vraiment de sa couverture actuellement. Elle avait dépassé ce stade.
- J'aurais voulu etre une amie. Une confidente. Quelqu'un que vous auriez écouté avant de prendre vos décisions pour ouvrir votre vision a des choses que vous ne pouvez pas forcément voir. Si tous ce que vous voulez, c'est un sous-fifre dans lequel vous avez plus confiance que les autres pour réchauffer votre lit...alors oui. Il est temps pour moi de m'en aller. Merci pour ces quelques semaines. J'ai aimé travailler avec vous. Malgré tout ça, vous etes au fond une bonne personne.
Elle sauta sur ses jambes a la force de ses abdos, l'observant une derniere fois.
- Oh, Ssisska, ma belle Ssisska, pourquoi est ce vous vous infligez pareil tourment ?
Elle l'a regardait d'un air triste. Elle avait l'impression que l'hybride était littéralement seule de l'autre coté d'un fosser face au reste du monde. Et en restant la, elle ne pourrait jamais etre aussi heureuse qu'elle aurait pu l’être. Peu importe la vie qu'elle avait eu, elle n’était pas la première ni la dernière a avoir été plus que malheureuse, torturé, exploité.
- Nous pourrions nous amuser simplement. Continuer a travailler de concert pour aider les plus faibles. Mais au lieu de cela vous me demandez une soumission manifeste que je ne pourrais jamais vous offrir. Ce que vous appelez de la fidélité, j'appelle ça une prison dorée.
Elle leva la main doucement et passa le doigt délicatement entre ses seins, aussi bien pour sentir le contact de sa peau que pour voir sa réaction a un contact physique dont elle rechignait l'accord depuis le début. Elle ne laissa sa main que brievement pour ne pas la brusquer et sourit tristement.
- Je ne compte pas arreter, sauf si vous me renvoyer. Mais je n'ai pas envie d'etre a quatre patte. J'ai envie de voler.
Un éclat d'espoir brilla dans ses yeux a l'idée du ciel et de tous les rêves et les objectifs qu'elle avait encore. Et ce n’était pas qu'un masque. Certes elle était une espionne, mais avant tout une jeune femme qui n'avait pas l'intention de faire ce métier toute sa vie. Elle voulait voyager, aider, aimer, vivre.
- Vous me dites que vous n'etes pas une amante normale. Mais je ne suis pas non plus une femme comme vous aimeriez avoir. Ce n'est possible ni pour vous, ni pour moi. N'y a t'il rien entre les deux ?
Elle baissa les yeux, détaillant la partie du corps de l'hybride sous l'eau, et soupira une seconde fois. Elle avait la gorge seche. Il faisait plutot chaud.
- Nous pourrions faire de grandes choses ensemble...mais comme je vous l'ai dis la premiere fois...je ne serais plus jamais au service de quelqu''un. Je ne le fais pas par amour ou par charité. Je n'accomplis pas des ordres immuables sans réfléchir et je n'accepterais jamais d'effectuer une action avec laquelle je ne suis pas d'accord. Vous êtes la chef ici et je le respecte, donc je vous obéis. Mais vous n’êtes pas ma chef a moi. Je ne me sens absolument pas inférieur a vous.
Elle se hissa assise sur le rebord, les genoux écarté entre lesquel etait placé la femme serpent.
- Aucune entité ne peux survivre seul en imposant aux autres de façon immuable. Si vous pensez que vous pouvez tout controler, vous finirez tot ou tard par sombrer dans le néant. C'est le propre de la plupart des dirigeants de ce genre. Depuis la nuit des temps.
Elle en disait un peu trop, pour une simple esclave, mais elle ne se souciait plus vraiment de sa couverture actuellement. Elle avait dépassé ce stade.
- J'aurais voulu etre une amie. Une confidente. Quelqu'un que vous auriez écouté avant de prendre vos décisions pour ouvrir votre vision a des choses que vous ne pouvez pas forcément voir. Si tous ce que vous voulez, c'est un sous-fifre dans lequel vous avez plus confiance que les autres pour réchauffer votre lit...alors oui. Il est temps pour moi de m'en aller. Merci pour ces quelques semaines. J'ai aimé travailler avec vous. Malgré tout ça, vous etes au fond une bonne personne.
Elle sauta sur ses jambes a la force de ses abdos, l'observant une derniere fois.
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- Nous amuser ?
Un sifflement dédaigneux s’échappe d’entre mes lèvres fines. Se rend-elle compte que sa compassion et sa prétendue compréhension sont une insulte à ce que je suis devenue ? Comment peut-elle comprendre ce que j’ai perdu, ce que j’ai sacrifié sur le bord d’un chemin semé d’embuches et de souffrances ? Ses cicatrices sont de douces caresses en comparaison de ce que j’ai dû endurer. Le monde m’a écrasé, broyé, enfoncé sous la fange, j’ai failli sombrer et mourir tant de fois. Et pourtant j’ai survécu, je me suis extraite de ma condition d’esclave pour m’élever au-dessus des autres. Je suis la Gorgone et nul ne peut me dicter ce que je dois être.
- Appelle sssa comme tu veux, mais encore une fois tu n’es pas mon égale.
Je la laisse se retourner tout en la fixant de mon regard jaune qui ne cille jamais.
- Il faut que tu comprennes que je ne sssèderai plus jamais rien à persssonne et je n’ai pas besoin de tes conssseils ridicules. Qui es-tu pour sssavoir ssse qui est bon ou non pour moi ? A part une impertinente indécrottable qui sss’imagine plus grande et plus sssage qu’elle ne l’est…
Un sifflement comme un crachat.
- J’étais prête à t’offrir une plassse privilégiée auprès de moi mais tu t’entêtes à croire que je cherche à te sssoumettre. Tu aurais pu t’épanouir dans ssse que tu sssais faire de mieux à mes côtés. Alors vas…
Des mouvement vagues de la main en direction de la porte.
- Envole-toi puisssque sss’est ssse que tu sssouhaites tant. Va te perdre dans le sssiel en quête de tes rêves. Sssela fait longtemps que je n’en ai plus, je sssuis ancrée dans la réalité crasssse de ssse monde. La liberté n’est qu’une chimère qui sss’échappe continuellement.
Je glisse de nouveau dans l’eau.
- Je sssuis la Gorgone et tu ne me connais pas…
Un sifflement dédaigneux s’échappe d’entre mes lèvres fines. Se rend-elle compte que sa compassion et sa prétendue compréhension sont une insulte à ce que je suis devenue ? Comment peut-elle comprendre ce que j’ai perdu, ce que j’ai sacrifié sur le bord d’un chemin semé d’embuches et de souffrances ? Ses cicatrices sont de douces caresses en comparaison de ce que j’ai dû endurer. Le monde m’a écrasé, broyé, enfoncé sous la fange, j’ai failli sombrer et mourir tant de fois. Et pourtant j’ai survécu, je me suis extraite de ma condition d’esclave pour m’élever au-dessus des autres. Je suis la Gorgone et nul ne peut me dicter ce que je dois être.
- Appelle sssa comme tu veux, mais encore une fois tu n’es pas mon égale.
Je la laisse se retourner tout en la fixant de mon regard jaune qui ne cille jamais.
- Il faut que tu comprennes que je ne sssèderai plus jamais rien à persssonne et je n’ai pas besoin de tes conssseils ridicules. Qui es-tu pour sssavoir ssse qui est bon ou non pour moi ? A part une impertinente indécrottable qui sss’imagine plus grande et plus sssage qu’elle ne l’est…
Un sifflement comme un crachat.
- J’étais prête à t’offrir une plassse privilégiée auprès de moi mais tu t’entêtes à croire que je cherche à te sssoumettre. Tu aurais pu t’épanouir dans ssse que tu sssais faire de mieux à mes côtés. Alors vas…
Des mouvement vagues de la main en direction de la porte.
- Envole-toi puisssque sss’est ssse que tu sssouhaites tant. Va te perdre dans le sssiel en quête de tes rêves. Sssela fait longtemps que je n’en ai plus, je sssuis ancrée dans la réalité crasssse de ssse monde. La liberté n’est qu’une chimère qui sss’échappe continuellement.
Je glisse de nouveau dans l’eau.
- Je sssuis la Gorgone et tu ne me connais pas…
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Elle posa ses yeux sur elle...et eu l'air vraiment triste pendant un instant. La voir ainsi disparaître sous l'eau, c’était presque comme accepter la mort de son âme. Ssisska etait peut etre déjà perdue. Elia pouvait faire ce qu'elle voulait, mais on ne changeait pas les gens aussi facilement qu'avec des paroles, et elle en faisait ainsi l’amère expérience pour la première fois.
- Rétorquer l'impertinence est triste...vous ne savez pas de quoi vous parlez.
Mais aprés tout, pour la gorgone, elle avait devant elle une gamine sortie d'une rue lointaine, pour en intégrer une autre. Elle devait sans doute songer qu'Elia allait simplement se faire avaler dans les tréfonds de Liberty. Mais non. Elle volerait simplement bien plus haut.
- J’espère que vous parviendrez a trouver le bonheur. Aujourd'hui en tout cas, vous êtes l'une des personnes les plus malheureuse que je n'ai jamais rencontré. Et je sais que vous etes au courant. Se tenir au dessus des autres ne vous offrira jamais ce qu'il manque a votre cœur.
Elle se hissa totalement hors de l'eau avec agilité, et attrapa ses vêtements. Elle se secoua un peu les cheveux et enfila le tissu sur sa peau trempée. Elle ne se retourna meme pas pour dire quoi que ce soit d'autres. IL n'y avait plus rien a dire. Elle ne voulait pas abuser de la confiance d'une femme aussi meurtrie. Elle n'etait pas assez sournoise pour ça. Elle se dirigea donc vers la sortie. Et au bout d'une poignée de secondes, elle fut dehors.
En retrouvant le froid, elle retrouva aussi Elia. Eryah venait de mourir, et avec cette décision, sans doute toute sa vie de voleuse. Impossible de continuer sans que Sis ne soit au courant, et elle ne serait pas satisfaite de la savoir opérante sur son territoire. Elle n'avait clairement pas l'intention de rentrer en conflit.
Ne restait plus qu'a trouver un autre moyen, peut etre a travers Neera, de continuer son infiltration sous son autre identité, ou de simplement rentrer. Rentrer oui. C'etait sans doute une bonne idée. La capitale lui manquait, cela faisait quatre mois qu'elle etait partie.
Au moins un temps, elle serait chez elle.
- Rétorquer l'impertinence est triste...vous ne savez pas de quoi vous parlez.
Mais aprés tout, pour la gorgone, elle avait devant elle une gamine sortie d'une rue lointaine, pour en intégrer une autre. Elle devait sans doute songer qu'Elia allait simplement se faire avaler dans les tréfonds de Liberty. Mais non. Elle volerait simplement bien plus haut.
- J’espère que vous parviendrez a trouver le bonheur. Aujourd'hui en tout cas, vous êtes l'une des personnes les plus malheureuse que je n'ai jamais rencontré. Et je sais que vous etes au courant. Se tenir au dessus des autres ne vous offrira jamais ce qu'il manque a votre cœur.
Elle se hissa totalement hors de l'eau avec agilité, et attrapa ses vêtements. Elle se secoua un peu les cheveux et enfila le tissu sur sa peau trempée. Elle ne se retourna meme pas pour dire quoi que ce soit d'autres. IL n'y avait plus rien a dire. Elle ne voulait pas abuser de la confiance d'une femme aussi meurtrie. Elle n'etait pas assez sournoise pour ça. Elle se dirigea donc vers la sortie. Et au bout d'une poignée de secondes, elle fut dehors.
En retrouvant le froid, elle retrouva aussi Elia. Eryah venait de mourir, et avec cette décision, sans doute toute sa vie de voleuse. Impossible de continuer sans que Sis ne soit au courant, et elle ne serait pas satisfaite de la savoir opérante sur son territoire. Elle n'avait clairement pas l'intention de rentrer en conflit.
Ne restait plus qu'a trouver un autre moyen, peut etre a travers Neera, de continuer son infiltration sous son autre identité, ou de simplement rentrer. Rentrer oui. C'etait sans doute une bonne idée. La capitale lui manquait, cela faisait quatre mois qu'elle etait partie.
Au moins un temps, elle serait chez elle.
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