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  • Mer 9 Nov - 22:50
    Cela faisait à peine quelques mois que le limier Soma s’était remis de sa longue absence, non pas par choix, mais par restriction de son état. Les derniers événements dont il se rappelait, dataient de plus de deux années. Deux longues périodes où d’innombrables actes et événements ont touché des hameaux, villages, et les plus majeurs, les villes et les régions entières. La chute de Shoumei, l’exode en masse de ce peuple brisé, la foule n’en devenait que plus grande. Et c’était pour le mieux, car la traque urbaine aurait sans cela bien plus compliqué.

    Muni de son masque en albâtre, il scruta le moindre coin pouvant cacher sa cible à son regard aiguisé. De plus, ses deux autres sens, bien que supérieurs à la moyenne, n’allaient point servir avec la multitude de personnes qui usait des voies principales. Il s’exila discrètement dans un boyau secondaire, avant de fermer les yeux, et de se concentrer sur l’odeur. Il sortit une étoffe d’un vêtement, un bout de tissu arraché qu'il avait pu récupérer auprès d’un receleur, s’étant assuré de l’identité de son ex-porteur. Les odeurs rances avaient une pointe très caractéristique de miel dans sa profondeur. De plus, ce miel avait une odeur fleurie particulière, qui n’indiquait qu’un seul endroit plausible.

    Muni de ce second indice, il se dirigea assurément vers l’établissement, avant que sa chance se manifeste : il était là, à peine fraîchement remis d’une cuite, titubant sans pour autant se croûter tous les quatre mètres. Cependant, il se ramassa aux pieds de l’orc masqué, qui de toute sa hauteur, le fixait intensément.

    Les yeux mi-clos, il chercha dans quelle orbite du masque il devait soutenir son horizon. Puis, comme dans un instant d’illumination, il se releva, prit peur, et commença à fortement s’éloigner du ramasseur d’évadés.

    *Allez. C’est parti*

    Une fois qu’il avait entendu le son de ses déplacements, le frottement de ses habits, le battement de son cœur, rien ne pouvait échapper à Soma dans cet état actuel. Cela dura pendant une bonne minute, avant que ce tout s’arrête brusquement. Et le tout s’était comme figé. Pas soutenu. Inexistant.

    Il s’arrêta. Au croisement d’une ruelle. Il renifla, usant de son odorat amélioré. Il ne sentait plus qu’une odeur, quelque chose qu’il n’avait jamais croisé. La main à la garde, il approcha doucement, et passa le coin de mur, et à l’intersection de cette allée, il aperçut une scène étrange : sa cible, enfin ce qui ressemblait à sa cible, en une entièreté de matière inorganique aux détails réalistes, et une femme aux pieds nus, à l’allure élancée, aux formes presque indéterminées, se trouvait face à lui, face à Khalez.

    Il huma de nouveau l’air ambiant. Il sentait une odeur familière : celle de la mort, de la dépravation, des bas-fonds, de la pègre. Peut-être un tour de son imagination, après ce retour rapide sans réelle remise à niveau. Il n’était plus le traqueur d’autrefois.

    Toujours sur le qui-vive, il prit une position de confiance, mais montrant bien qu’il était alerte à la situation. Il était prêt à répondre, que ça soit verbalement. Ou physiquement.
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  • Mar 13 Déc - 21:41
    La guerre est une bénédiction pour les criminels. Les hommes en âge de se battre sont envoyés au front affaiblissant la garde des cités, les hordes de réfugiés démunis créent le désordre, les privations de toutes sortes deviennent des opportunités à saisir pour le marché noir.

    Mon ombre s’étend peu à peu sur les bas-fonds de cette cité capitale. La peur est le terreau fertile sur lequel s’épanouissent mes activités criminelles. Le nom de Gorgone commence à circuler dans les ruelles sombres et crasseuses et la rumeur parle d’une monstruosité serpentine qui a élu domicile en son sein.

    Aujourd’hui ma cible est un criminel de bas-étage qui se gausse de moi lorsque l’alcool lui est monté à la tête. Ce qui est trop fréquent pour ne pas attirer mon attention et mon courroux. On ne se moque pas de la Gorgone, on ne dénigre pas son nom, on le prononce d’une voix teintée de respect et de crainte sous peine de connaître une fin brutale et peu enviable. Mais pour que même les ivrognes en soient pleinement conscients, il faut que je fasse des exemples, pour que la rumeur enfle et devienne une arme redoutable.

    Mes petits moineaux le traquent et l’épient depuis quelques jours sans même qu’il ne s’en rende compte. J’attend patiemment, tel le serpent prédateur, qu’une opportunité se présente de lui faire payer son outrecuidance. Ce sera aujourd’hui, alors qu’il courre comme s’il venait de voir un fantôme pour venir se jeter directement dans les raies de la Gorgone.

    L’homme s’arrête, haletant en me voyant. Il me reconnaît instantanément, jetant un coup d’œil apeuré par-dessus son épaule. Il vient de tomber de Charybde en Scylla, reste à savoir lequel des deux monstres se délectera finalement de son cadavre.  

    Son regard croise de nouveau le mien, sa bouche s’ouvre dans un cri. Mais nul son n’en sort alors que mes yeux se parent d’or. Ses muscles se figent, sa peau se pare d’une teinte grisâtre et maladive et il devient une statue vivante, pétrifiée par le pouvoir impie de la Gorgone.

    Mais je n’ai pas le temps de profiter de ma victoire qu’un intrus surgit d’une ruelle perpendiculaire. Une silhouette trop calme et à la démarche trop assurée pour être un vulgaire passant. Un masque dissimule ses traits et la main posée négligemment sur la garde de son épée prouve qu’il est prêt à agir si la situation l’exige.

    Ma chevelure tentaculaire s’agite dans sa direction, comme pour exprimer ma surprise et ma curiosité. Je contourne l’homme pétrifié pour me placer entre ma proie et l’inconnu. Ma voix s’élève, à la fois sifflante et sinistre.

    - Vous êtes perdu ?
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  • Dim 29 Jan - 15:33
    Comme à son habitude, il gardait ses distances. De son regard imperceptible à la séparation entre les deux entités encore mobiles, il jugeait la situation actuelle. Sa cible, maintenant aussi statique que le décor de ces ruelles urbaines de la capitale, allait être bien plus aisé d’être ramené au Razkaal. Cependant, il espérait que cet état était temporaire, et non permanent. Sinon, adieu la récompense du devoir, et bonjour la rééducation.

    Or, la situation n’était pas à son avantage : cette inconnue fit barrage entre son prix de sa chasse et lui. Elle semblait bien connaître l’avantage qu’elle possédait, au timbre de sa voix qui s’adressait au limier, la main prête à dégainer l’arme à la moindre agressivité.

    Des situations de ce genre étaient familières pour lui : que ça soit dans son ancienne vie de mercenaire, ou celle de celui de rabouteur de prisonniers, il était toujours méthodique. Savoir lire dans l’environnement, que ça soit l’ambiance, les odeurs, les bruits, tout était signe du cours des événements futurs.

    Son interrogation était presque du sarcasme à son encontre. Il ne prenait pas ça pour une provocation, ni pour une insulte. La question était légitime. Son travail suscitait un tas de théories, mais peu s’attelaient à le questionner sur ses actions et sa raison de présence. Les limiers avaient toujours eu ce libre-passage, quoique que secrètement, le masque permettait l’anonymat et donc l’exercicion de leur travail, toujours dans le cadre de la République et sa politique anti-criminalité.

    S’arrêtant à une portée de trois pas, il répondit à la femme aux cheveux serpentins.

    “À qui le dites-vous ?”. Il fit un mouvement de tête, comme pour désigner la statue humaine derrière elle. “C’était votre cible aussi ?”

    Il n’allait pas chercher à jouer les mielleux, le compréhensif, ou le manipulateur. Le perdant dans cette situation était Khalez. Elle était la première sur les lieux, il était naturel que la négociation qui allait peut-être concourir, serait des plus bénéfiques pour l’inconnue. Pour l’heure, le terrain se devait d’être foulé à tâtons. À cette distance, elle pouvait voir ses yeux, son miroir de l’âme comme il aimait si bien le dire.

    “Je suis Soma, un limier. Et cet homme était ma cible aussi.” À la suite de ce côté incisif à sa présentation, il reprit de nouveau. “Quel est votre grief avec lui ?”
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  • Dim 5 Mar - 19:46
    Je feins superbement la surprise, comme si je ne comprenais pas vraiment où il veut en venir. Mais j'ai face à moi un limier, une marionnette à la solde de la République qui traque ceux qui, comme moi, osent remettre en cause son autorité. Leur réputation les précède et il parait que seule la mort peut les empêcher de traquer leurs proies jusqu'aux confins du monde connu. Je me demande d'ailleurs fugacement quand le Razkaal m'en enverra un. Visiblement pas aujourd'hui...

    - Une sssible ?

    Je fais glisser mes griffes sur le visage figé dans la pierre, libérant volontairement un crissement sinistre et fort désagréable.

    - Je ne vois qu'une vulgaire et grossssière ssstatue.

    Est-ce une bonne idée de jouer ainsi avec un limier ? Je ne sais pas, mais cette rencontre est suffisamment inhabituelle pour que j'en joue un peu. De nouveau je me place entre lui et l'homme statufié, confirmant par la même que je ne compte pas lui en céder la propriété aussi aisément. Premier arrivé, premier servi comme dit l'adage.

    Ma voix est toujours sifflante, mais elle se fait plus douce, presque charmeuse.

    - Mais dîtes-moi qu'a donc fait sssette fameuse sssible dont vous parlez pour mériter d'être traqué par Sssoma le limier ?

    Je joins mes mains griffues sur mon ventre en signe d'apaisement. Je ne porte d'ailleurs aucune arme et la longue robe qui couvre ma silhouette filiforme d'hyrbide serpentine ne semble rien dissimuler. Désarmée et apparemment si fragile...
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  • Ven 17 Mar - 0:17
    La personne à l’allure d’humanoïde, quoique aux traits serpentins, feignait de ne pas avoir vu l’objectif du limier, qualifiant l'objet inanimé d’une statue sans la moindre importance. De ses mains griffues, elle en abîma légèrement le visage de pierre figée dans la stupeur.

    Or, il avait bien des traits similaires au fuyard, il se pourrait que ce dernier use d’une illusion. Et si c’était bien ça ? Si dans le regard de l’orc, tout n’était qu’une fabrication magique éphémère et intangible. Pourtant, ses sens n’avaient pas été autant altérés, quoique un peu rouillé, il savait reconnaître les odeurs particulières de Liberty, pour le peu de ses mouvements qui l'amenait à la capitale républicaine.

    De ses mains jointes à présent sur le milieu de son torse, et de son bassin, elle tint un langage plus mielleux, plus tendre à l'encontre de Soma. Elle cherchait à connaître les raisons d’une telle action venant du groupe, et surtout, du concerné. La curiosité était bien à la fois un vilain défaut, mais aussi la marque d'innocence des enfants. Dans quelle catégorie pouvait-elle se loger ? D’un instinct naturel, ses poils se hérissaient, la chair de poule visible aux regards les plus attentifs. Une réaction naturelle, face au danger inconnu. Tandis qu’il s'avançait pas à pas, dans la direction des deux entités, l’une plein de vie, l’autre non, il usa de quelques paroles, pour comme garder le contrôle de cette situation à la fois étrangère et familière.

    “Je n’ai pas à d’ordre répondant à votre nom. À présent, si vous voulez bien me laisser l’inspecter. Juste le toucher. Pour effectivement valider vos dires.”

    Il n’allait pas l'entourlouper. Le guerrier n’était pas une personne versée dans la sournoiserie et les coups bas. Cela lui desservait de temps en temps face à quelques manipulateurs, ou manipulatrices. Mais il revenait vite en contre-visite, de façon brutale, et par rancune. Toujours était-il, que la femme n’avait pas été agressive depuis leur interaction. Cherchait-elle un compromis avec la cible du combattant ?

    Palpant et touchant avec soin chaque détail de la statue, il sentait la roche lisse à travers ses doigts. Il l'écouta même de son ouïe modifiée en tapotant sur la matière, qui résonnait bien comme bien d’origine naturelle.

    *Au moins, la piste de l’illusion s’écarte de plus en plus. Cependant…*

    Cependant, il allait falloir trouver comment pouvoir obtenir et transporter ce bloc de minéraux condensés. Le plus dur, pour le moment présent, était de connaître les intérêts et idées que cherchait l’inconnue.

    “Pour revenir au nom, je serais peut-être plus consent à vous expliquer, si je venais à avoir le vôtre.”
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  • Lun 10 Avr - 10:21
    L’homme approche, faisant preuve d’une prudence mesurée signe d’une profonde expérience. A-t-il été souvent dupé ? Ou manipulé ? Possible, ne dit-on pas que les orcs ont dans les muscles ce qu’ils n’ont pas dans la cervelle ? Et celui-là semble être particulièrement bien pourvu aux vues de son anatomie puissante.

    Je m’écarte de son chemin, appréciant d’autant plus sa haute taille et sa musculature intimidante. Il pourrait certainement me briser le cou sans aucun effort. Alors autant ménager tant que faire se peut sa susceptibilité.

    Le guerrier explore du bout des doigts la surface rigide qui était encore souple il n’y a même pas une minute. Je possède un pouvoir assez rare qui me permet de figer un être d’un simple regard, le rendant inoffensif, mais aussi inaltérable. Une forme malheureusement temporaire et c’est pour cela que je ne peux pas me permettre de jouer trop longtemps avec l’orc massif.

    Ma main rejoint la peau qui a pris la couleur de la pierre, effleurant au passage celle du limier. Un mouvement tout sauf innocent, un premier contact non violent pour tenter de l’amadouer. Mes doigts glissent lentement sur l’être pétrifié, statue vivante aux détails si réalistes qu’elle ne peut pas être l’œuvre d’un artiste mortel. La question m’arrache un sourire, alors que je me glisse en une ondulation troublante dans le dos de notre proie commune pour l’enlacer de mes bras fins. Mes tentacules s’enroulent alors autour du visage figé dans la stupeur, exprimant par là-même un troublant désir de possession.

    Mon regard jaune fendu de noir qui ne cille jamais crochète celui du limier.

    - J’ai plusieurs noms, et je n’en ai choisi aucun.

    Un léger sourire s’inscrit sur mes lèvres fines.

    - Tout comme vous j’imagine, Sssoma le limier, mais vous pouvez m’appeler…

    Un léger temps de latence, alors que ma voix se fait plus sifflante et intime.

    - …Gorgone.

    Le nom que la rue m’a donné, le nom d’un monstre qui terrorise les faibles d’esprit et fait trembler les autres, un nom que j’inscrirai au fer rouge sur le corps de mes ennemis pour imposer mon ordre et mon règne sur les bas-fonds de cette ville décadente.

    Soudain, la reptation de ma chevelure grouillante et serpentine cesse, tout comme la progression de mes mains griffues sur la statue. Mon regard se fait plus dur, plus intense et ma voix perd brusquement sa douceur factice pour redevenir sinistre et froide.

    - Il est à moi. Pourquoi devrais-je vous le ssséder maintenant, limier ?
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  • Sam 15 Juil - 17:37
    Le jeu de qui obtiendrait la raison sur l’autre continuait à travers les paroles, mais aussi les gestes.

    La main de la femme aux allures de serpent effleura peut-être la statue humaine, mais l’orc n’était pas insensible, et avait bien senti le contact cutané sur sa peau. En quoi ce geste était nécessaire ? Il en était presque gênant, mais il sentit quelque chose de plus prononcé : la froideur de la pulpe des doigts de l’inconnue.

    Son injonction passive avait eu tout de même un résultat : elle se présenta sous le nom de Gorgone, disant au passage qu’une multitude de patronymes la composait. C’était ironique, lui-même avait deux autres noms à donner, un seul étant réservé à ceux qui étaient dignes d’une confiance absolue et aveugle.

    Puis, un changement d’humeur prit le pas sur la femme, serrant de plus belle l’objet, stipulant que son appartenance était plus légitime. Et cela, elle cherchait à savoir pourquoi ce qu’elle tenait dans son emprise devait revenir en premier lieu, et immédiatement, au limier.

    La discussion semblait tourner presque en rond, et Soma ne voulant pas perdre plus de temps, allait devoir légèrement courber l'échine, et laisser la négociation victorieuse à l'entité.

    “Pas maintenant. Mais en bon état. Si vous avez, par quelconque façon, user d’une source de puissance, ou de magie, sur cette chose… Alors, vous savez comment inverser le statut. Ce pourquoi…” Il reprit un peu plus de sa hauteur. “ Je vous laisse faire ce que vous souhaitez. Mais à contrario, je veux l’avoir après, et dans une situation où il peut être questionné. Voilà le seul compromis que je peux offrir.”

    Les conflits existaient, mais les éviter était toujours plus gratifiant, et même si les capacités du limier étaient endormies après ce long périple de deux ans dans le coma, cela n’avait pas émoussé les instincts belliqueux qu’il pouvait exercer, quand la situation l’exigeait.

    Mais pour l’heure, la diplomatie et la compréhension étaient ses meilleurs atouts. De plus, il ne savait pas vraiment qui était cette “Gorgone”. Était-elle vraiment si dangereuse ? Ou cherchait-elle simplement à l’intimider ? Dans tous les cas, provoquer était bien la dernière que cherchait à effectuer le guerrier.

    Explorant de plus en plus son choix évoqué à l'oral, il se rendit compte de son erreur : elle se trouvait dans la meilleure situation, et de son art oratoire, on pouvait sentir qu'elle connaissait ses capacités envers celui qui s'opposait à sa personne. Le limier n'allait pas risquer le coup de chance : il allait laisser cet homme à la femme serpent.

    "Je me rends compte de ma bêtise. Je vous laisse. Premier arrivé, premier servi, comme on le dit si bien. Veuillez m'excuser, mais je crois que je vais me rabattre sur une autre cible. En espérant ne pas vous croiser, malgré votre accueil qui restera marquant."

    Il recula, gardant un contact visuel avec Gorgone, et dès l'option de rebrousser chemin, il s'engouffra dans cette échappatoire, marchant, mais toujours alerte à son environnement. Il fallait s'avouer vaincu par moment. De cette manière, on ne pouvait qu'évoluer, vers de plus grandes choses.
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    Invité
    Anonymous
  • Mer 2 Aoû - 12:55
    Un soupçon d’agacement que trahit l’agitation subite de ma chevelure tentaculaire. Apparemment il ne connait pas l’étendu de mon pouvoir et ne sait pas que dans quelques courtes minutes, les muscles de l’homme reprendront naturellement leur souplesse. Mais cela je le garde pour moi car il me confère un avantage certain…

    Mes griffes de nouveau qui font crisser la peau qui s’est muée en pierre.

    - En bon état ou…

    Un sourire faussement innocent étire mes lèvres fines.

    - …capable de parler ?

    En soi la différence n’a que peu d’importance car j’ai bien l’intention de tuer cet homme pour en faire un exemple. Mais ce petit jeu commence à me plaire et je sens l’impatience poindre dans le regard de l’orc massif. Je prends un risque, je le sais, cependant les sources de distractions sont trop rares pour ne pas en profiter. Cependant, tant qu’il croit que je lui la seule à pouvoir libérer sa proie, je suis en position de force.

    Je peux voir dans son regard qu’il évalue toutes les options possibles qui se présentent à lui. Cela me surprend légèrement, les croyances populaires conférant aux orcs une propension à frapper avant de réfléchir. Je le fixe, de ce regard jaune fendu de noir qui ne cille jamais, attendant sa réponse.
    Va-t-il abandonner sa proie aussi aisément.

    Apparemment oui et cela me surprend quelque peu. Mais j’imagine aisément qu’il a une solution de repli moins incertaine pour lui permettre de réaliser la mission qui lui a été confié. En soi, cette décision est plutôt sage, même si je ne peux m’empêcher de ressentir une forme de fierté d’avoir mis en échec un des fameux limiers du Razkal.

    Il s’éloigne et disparait de ma vue alors que mon enchantement commence à faiblir et que je sens sous mes doigts la peau reprendre de sa souplesse. Timing parfait et je susurre à l’oreille de cette proie que personne ne viendra me contester d’une voix sifflante et dangereusement intime.

    - Tu es tout à moi maintenant. Et tu n’aurais jamais dû te gausser de la Gorgone…
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