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    Anonymous
  • Mer 21 Sep - 21:43
    L'alizé mène au Zéphyr

    Eté de l'an 3
    Après une berceuse démoniaque
    Montagnes de l'ex-Shoumeï


    Dans le lointain, il y avait eu ce râle d'agonie, perceptible jusqu'au confin du monde. Pendant longtemps, j'étais restée terrée dans un bosquet près de la mer, mais je ne pouvais pas y rester toujours.

    Un vent doux et chaud, chargé des odeurs de la mer glisse sous mes ailes. Il souffle, paisible, en direction des montagnes et d'une façon si constante que je n'ai presque pas à penser pour maintenir mon vol. Mes ailes étendues se penchent et s'adapte à la pression légère des courants. Parfois, je suis si près des arbres que je peux les toucher du bout des pieds. A d'autre moment, ils m'attirent vers les nuages que je poignarde du bout des griffes sa pouvoir monter davantage, le souffle déjà court.

    Le chemin a été long depuis la côte. Il me semble reconnaitre quelques endroits, mais les montagnes se ressemblent tant...

    Les forêts denses laissent place aux steppes bassent et aux buissons épineux. Quelques bosquets, quelques animaux de petites taille se terrent dans les cracturent de la roche. D'autres, plus gros, commeillent dans des cavernes, hors de vue. Sous le soleil qui me caresse la peau, la nature somnole, attendant avidement que les ombres s'étirent.

    Cela fait trois ou quatre jours que je voyage, sans me résoudre à me poser vraiment. Ce que j'ai vu au bord de l'eau trouble ma tranquilité et le souvenir de ces humains ne veux pas me quitter. Au moins, ici, il n'y aura pas d'humains. Je pourrais retrouver ma tranquilité de corps et d'esprit... Ou j'aurais pu au moins essayé, s'il n'y avait pas eu cet humain.

    En plein milieu des montagnes et seul comme l'Aigle en hiver, je suis tombé sur lui en rencontrant un vent du nord froid qui m'avait fait redescendre. Pour reposer mon dos, mais surtout pour que Serpent ne se sente pas trop mal, j'étais redescendu au sol. Bloti autour de mon cou, le corps blanc et sinueux de mon ami s'était peu à peu détendu grâce à ma chaleur. Je traquais une petite friandise pour l'aider à se remettre puisqu'il commençait à avoir le ventre creux, lorsque j'ai senti cette odeur étrange. Cette odeur gorgée de magie qui m'évoquait une... brise matinale ?

    Reprenant mon avancée, parfois debout, parfois à quatre pattes, j'avais suivit la piste, curieuse. Mes pieds griffus et mes mains épousaient sans mal la terre pierreuse de cette altitude, me permettant d'avancer vite. Si bien qu'en moins d'une heure je suis arrivée à portée de vue tout en restant sous le couvert de la végétation.

    En contre bas, un peu plus loin sur le même versant, se trouvait un humains. Grand. Mâle. C'était bien lui qui sentait la brise... et le cuir. Serpent somnolait, trop refroidit pour me prodiguer ses conseils, mais je suis presque sûr qu'il aurait été encore plus curieux que moi. Un humain seul comme ça, sans rien, ça n'est pas courant. Alors... Pourquoi était-il là ?

    Je l'ai suivi, à bonne distance. Quand le terrain était trop à découvert, je me changeais en corbeau pour le rattraper sans me faire remarquer. Un jour. Deux jours. ... Et aujourd'hui je ne sais toujours pas pourquoi il est là. Sa façon d'être m'étonne et me questionne. Je pensais être la seule a vivre seule ainsi. L'envie de m'approcher davantage pour savoir pourquoi me tarode, mais ce serais dangereux. Où cela finira-t-il ? Ce n'est pas une question que je me pose. Pour l'instant, il marche et je l'observe depuis un bosquet de pins. Peut-être ce soir s'arrêtera-t-il encore pour dormir durant les plus belles heures lunaires ?

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 23 Sep - 17:09
    Feat. Sans Nom
    L'alizé mène au zéphyr
    Cela fait plusieurs jours que j’ai repris ma route après avoir quitté Celestia et son Ordre. Le climat est plus agréable dans cette partie de l’ex-Shoumeï, le vent y est plus doux et plus chaleureux. La neige a laissé sa plage aux vastes étendues rocheuses si caractéristiques des paysages présents à cette altitude. Cette escapade dans cette cité fortifiée m’a rappelé une chose : je suis encore trop faible pour pouvoir faire bouger l’ordre établi. Je dois retourner vers l’essence même du Zéphyr : le combat.

    Gravissant une longue pente rocheuse, je reconnais peu à peu l’endroit. Je suis déjà passé par ici quand je venais du sud. Si je continue encore un peu, je devrai tomber sur un plateau rocheux. Exactement ce qu’il me faut. Les pierres roulent sous mes pas, et j’échappe plusieurs fois à dégringoler l’entièreté de ce massif rocheux. Quelques animaux montagnards m’offrent des regards confus, se demandant probablement ce qu’un être humanoïde fichait seul, dans cette contrée loin de tout.

    Après une bonne heure d’ascension, j’atteins enfin le sommet de ce pic. Ma mémoire ne m’a pas trompé, et je me retrouve sur un vaste plateau rocheux, dépourvu de toute végétation. Le soleil me gratifie de ses chaudes caresses, mon corps baignant entièrement dans sa lumière. Je retire mes quelques besaces et sacoches, et les dépose derrière un petit rocher. Avec mon objectif bien en tête, j’entame une série d’étirements et d’échauffements. J’étire chacun de mes membres, réchauffe un à un mes ligaments. Quelques craquements d’os chantonnent au milieu de cette subtile danse, et me voilà paré.

    L’entraînement du jour consistait à travailler mes points d’impact. J’ai choisi cet endroit pour sa grande concentration de matières rocheuses. Cela me sera moins désagréable que de ratiboiser une forêt. Je me place à environ un mètre d’un rocher faisant le double de ma taille, et adopte ma posture de l’Arc. Concentrant une grande pression d’air à la pointe de mon coude, je la fais éclater pour propulser mon poing comme un boulet de canon. L’éclatement de la roche résonne dans toute la vallée. De légères coupures se dessinent sur mes phalanges déjà meurtries par des années d’exercices. Je matérialise une fine couche d’air compact autour de mes mains, comme des cestus. Cela m’aidera à ne pas trop me blesser. Aller, encore.

    Quelques jours s’écoulent, et l’état de mon corps ne me permet plus de continuer. Il est temps de reprendre la route après un peu de repos.

    ---

    Cela fait quelques jours que j’ai repris ma route, me rapprochant peu à peu de Mael. J’ai besoin de meilleur équipement, et il n’y a malheureusement qu’en ville que je pourrai trouver ça. Mes compétences d’artisans sont extrêmement limitées, et j’ai besoin d’un expert pour ce qu’il me faut. Le problème… Je n’ai pas un sou, et il me semble que les cités civilisées n’utilisent que ça pour commercer. Je dois réfléchir à une solution de secours.

    Le soleil commence à lentement se coucher, et m’offre un magnifique spectacle. Les reflets orangés se reflètent sur les arêtes tranchantes des pics rocheux alentours, offrant une vision saisissante. Je décide de m’arrêter là pour aujourd’hui, et de profiter de ce cadeau de Mère Nature. Un petit bois borde la formation rocheuse sous laquelle j’ai décidé de m’abriter. Aussi décidais-je d’aller ramasser quelques fruits et feuillages pour me confectionner une paillasse de fortune. J’ai beau être habitué à vivre dehors, dormir sur des pierres n’est jamais agréable. J’installe mon compagnon d’une nuit sur une partie légèrement pentue, et me laisse lentement emporter dans le pays des songes.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 23 Sep - 22:26
    L'alizé mène au Zéphyr


    Il frappe. Il marche. Il observe. Et moi, je l'observe lui. Quand il approche de mon bosquet, j'ai une pointe d'inquiétude, mais finalement, il repart armé de mousse, de baies et de tiges tressées en une paillasse plus ou moins régulière. Depuis les branches, comme d'autres oiseaux curieux, je l'ai observé dans les ombres. Ses gestes. Cette sorte de halo de vent qui change son odeur et lui contraint le corps à chaque mouvement. Il est puissant. Un puissant humain fait d'air et de roche.

    Mais comme tous les humains, une fois installés, la lune au-dessus de sa tête et les étoiles pour veiller sur lui, il sombre dans l'inconscience. Une torpeur agréable...

    ... mais dangereuse dans un endroit aussi découvert.

    Les nuits précédentes, j'avais encore résisté à la tentation, mais là, c'est hors de ma portée. J'ai l'impression de le connaître un peu. J'ai vu ses habitudes incompréhensibles. J'ai son pas dans l'oreille. Le changement de ses humeurs dans le nez. Sa fatigue et la détermination qu'il semblait avoir à avancer seul comme s'il voulait quelque chose de précis et pourtant d'impérieux. Cette chose qui lui fournit cette énergie pour aller toujours devant m'intrigue autant que cette manière de vivre... Honnêtement, je n'aurais jamais pensé à passer le temps en détruisant de gros rochers.

    Les gros rochers ne m'ont jamais rien fait.

    Serpent enroulé autour de mon bras, sa tête faisant le tour de mon cou pour se poser au creux de ma clavicule, ses petites écailles blanches scintillent comme une parure de diamant sur ma peau couleur dragée. Silencieuse comme une ombre, je sors du bosquet d'arbres et me dirige vers l'homme endormi en faisant un large détour pour rester sous le vent. À quatre pattes, mes mains et mes pieds griffus cherchant leur place sur la roche dur sans faire rouler les petits graviers, je passe de replis du paysage en replis du paysage, prenant mon temps. Il dort plusieurs heures, mieux vaut avancer doucement que me presser.

    Finalement, j'arrive près de lui. À quelques pas à peine, régulant mon souffle pour être encore plus furtive. Je me glisse à sa hauteur et découvre son visage d'une façon inédite. Mes oreilles frémissent et se tendent d'attention en remarquant que les siennes sont assez semblables. J'avais distingué leur pointe de loin, mais c'est encore plus criant de près. Les lignes de son visage détenu sont étrangement symétriques et harmonieux. Je penche la tête sur le côté, un sourire de plus en plus prononcé sur les lèvres en regardant les ondulations d'un vent paisible dans ses courts cheveux blancs. C'est rigolo, ils n'ondulent pas dans le même sens que la brise nocturne.

    Je m'assois doucement à un pas de sa couche, en tailleur sur la roche nue, et tends le bras vers les sacs de cuir dans lesquels ils transportent ses affaires. Je prends une besace sur mes genoux et en tire le cordon, ma queue jouant les métronomes comme celle d'un chat curieux tandis que mes ailes au repos sont à moitié étendues derrière moi.


    CENDRES
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