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  • Lun 12 Sep - 1:14
    Le Grand Palais. Son entrée et ses alentours lui donnait son air de place forte fidèle à son nom. Le lieu de repos de la Soldatesque de Justice siégeait au cœur du quartier administratif, proche de l’hôtel de ville. Le bâtiment était l’un des plus ancien de la moderne Justice. Des barreaux de fers à chaque fenêtre, des rangées de piques acérées le long de chaque mur et des séries de barrières rendant le simple accès à l’entrée gênant. Sur les côtés de chaque accès, des gardes en faction dans des vigies les protégeant d’une éventuelle attaque gratuite et leur permettant également d’avoir un emplacement assis. C’était les plus jeune de la Garde qui occupait ce poste, le pain noir comme il était appelé parmi les Militaires.

    Avant tout accès à l’intérieur du Bastion, il fallait donc disposer de document d’identité et spécifier le motif de sa venue. Un sas avec des portes verrouillées, une de l’intérieur, une de l’extérieur, le garde à l’extérieur ne possédant que la clé de la première, assurait une sécurité supplémentaire. Autant le dire qu’avec le second poste de garde en intérieur par la suite, le cordon de sécurité à passer pour pénétrer dans le bâtiment était conséquent.

    Une fois à l’intérieur, l’ensemble était plutôt classique. Il y avait tout une partie accueil du public au niveau du poste de garde intérieur. Une arrière salle d’ordre et d’emploi où les Gardes viennent prendre leurs tâches de la journée et récupérer du matériel supplémentaire s’ils ont besoin. Il y a également un terrain d’entraînement et des écuries dans une vaste cour intérieure. Dans les étages se trouvent respectivement les casernes, le restaurant puis les bureaux d’enquêtes et finalement tout en haut, le bureau des Officiers.

    Le plus grand de ces bureaux se trouvait au bout d’un couloir illuminé par des lanternes aux flammes violettes. Le Nom d’Elaena Vespera était gravé sur un écriteau en acier. Le Titre indiquait Noble de la République et Dirigeante de la Garde de Justice. L’intérieur du bureau était une ode à la guerre, à l’art et à la chasse. La pièce est rectangulaire, s’enfonçant en longueur face à celui qui rentre à l’intérieur. Les côtés gauches et droits sont peints de bibliothèques et de tableaux d’arts entre l’hédoniste et le sanguinaire. Un magnifique harnois de cérémonie se trouve dans le fond à droite, orné de médailles de guerre. Au centre, un vaste bureau consommant quasiment toute la largeur avec derrière lui une grande baie vitrée donnant une vue plongeante sur la ville cisaillée par les barreaux de fers. De nombreuses têtes de bêtes sauvages en tout genre se trouve également sur les côtés et au niveau de l’entrée, ces dernières jonchant entre les armes d’apparats et de cérémonie décorant la pièce.

    Deux Gardes vêtus d’une cape en peau noire tachetée avait escorté Rowena jusqu’à la Maîtresse des Lieux. Sa célèbre garde Panthère, réputé pour être autant des représentant de la loi que des assassins. Une troupe d’élite tous formés à l’utilisation avancée du mana et aux capacités encore bien inconnu. D’après les rumeurs, ils ont tous servit avec Elaena avant qu’elle prenne ce poste à Justice.

    Elaena : « Rowena Ironsouls. Je me souviens de vous, face aux Titans. Vous étiez avec nous à Santa avant que l’armée des Morts nous taille en pièce. J’ai perdu pas loin d’un quart de mes hommes ce jour-là. Et j’ai moi-même était salement blessée. »

    La jeune femme, portant sa jaque sans sa gambison et ses renforts de plaque se trouve assise derrière son bureau. Jouissant d’un magnétisme surnaturel, une odeur d’encens semble venir parfumer d’un goût épicé et cendré l’ambiance sombre de l’antre. Légèrement maquillée, ne portant même pas ses insignes militaires ou de grade, elle a tout de même son ceinturon avec l’ensemble de son équipement déposé autour de son fauteuil. Elle semblait en pleine lecture d’un livre à la couverture invisible pour le Limier.

    Sa voix est sensuelle, mais empreinte d’autorité.

    Elaena : « Je vous croyais morte, nous n’avons plus eu de nouvelle de votre escouade après cela. »

    Elle conserve ses deux mains sur son livre mais se redresse dans son siège avant de reprendre sur un ton plus neutre, et une voix plus forte. Plus celle que l’on peut attendre d’une militaire.

    Elaena : « Limier du Razkaal. Dites-moi, qui êtes vous venu chercher dans ma ville ? »
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  • Lun 12 Sep - 23:06
    Lorsque Rowena avait sorti le nez de ses livres, sonnée par Azulon pour qu'elle n'oublie pas la rencontre qu'elle voulait faire ce jour, l'après-midi était entamée. L'été tenait toujours sa grippe fermement serrée sur la météo locale. Vêtue d'une longue toge en tissus léger, elle laissa toute parure guerrière pour ne porter en ceinture qu'un cercle d'or sur le côté duquel pend un écheveau de corde bleu-roi. Les pans vaporeux qui couvrent ses épaules atténuent sa carrure guerrière. Ses seuls autres bijoux sont ses boucles d'oreilles ciselées pour prendre la forme du blason familial. La seule touche de maquillage est le contour noir qui souligne son œil droit, semblant se moquer les craquelures noires suppurantes de magie obscure qui se trouvent sur tout le côté gauche de son visage ainsi que son œil d'encre. Rien ne vient rehausser le teint livide que sa courte crinière blanche vient compléter d'une pâleur fantomatique.

    Trouver le Grand-Palais n'avait pas été dur. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'y rendait en dix ans, bien que l'évènement ne soit pas si courant. Prévenir qu'ils étaient en traque d'un sujet particulièrement dangereux et que les gardes ne devaient pas tenter de s'en mêler parce qu'ils ne pourraient pas garantir leur sécurité durant la capture. Faire évacuer un bâtiment. Parfois venir présenter ses hommages après un coup de main ou une capture un peu rock and roll. Histoire de garder des relations amicales... ou du moins cordiales selon les gens. Il était rare que les Limiers collaborent davantage avec la garde étant donné qu'ils étaient la solution aux problèmes que la garde ne gérait plus... Et que leurs marge de manœuvre hors des limites strictes de la loi ainsi que l'aura malsaine qui s'élevait de leur simple évocation énervait plus d'un officier dévoué à sa charge.  

    Garder des relations amicales n'était cependant pas exactement la raisons de la visite de la jeune Ironsoul ce jour là. S'étant présentée en tant que civile, demandant à voir la chef de la garde pour une question d'enlèvement, elle avait eu la surprise de voir que les habitudes extravagantes de l'ancienne mercenaire l'avaient suivies même sous l'insigne et l'uniforme. Des capes en peau de bête... Elle n'aurait pas du être étonnée pourtant.

    Ses chaussures en tissus ne faisaient aucun bruit en avançant le long du couloir, surtout comparé au cliquetis des armures et des équipements. Par réflexe, elle regardait à gauche et à droite, notant les issues et les objets, les tournants et les escaliers. Ses sens magiques flottaient à l'affut de magies actives, glissant sans s'y attarder sur les auras des personnes qu'elle croisait. On lui avait ouvert la porte et elle était entré dans le bureau de "Elaena Vespera". Un nom dont les Spectres avaient appris à se souvenir. Au moins, le bureau était décoré... Pas tout a fait dans le style qu'aurait imaginé la sirène mais c'était un goût personnel après tout. L'excitation du combat et du sexe allaient souvent de pair.

    En un sens, Rowena espérait que la mercenaire - ou plutôt la garde, comme il fallait l'appeler maintenant - ne se souviendrait pas d'elle. Pour une fois, sa malédiction aurait pu l'apaiser un peu et lui éviter de sentir de mauvais souvenir la mettre dans de bonnes dispositions avant même de saluer cette femme avec tout le respect qui lui était dû... Ce qu'elle fit admirablement bien, une expression parfaitement cordiale sur le visage.

    Mais non. Elle se souvenait. Elle se souvenait de tout. Et elle ne montrait ni regret, ni respect. Responsable d'un massacre, un chien fou qui avait été pointé du doigt dans les rapports qui avaient été faits à la présidente, et qui visiblement n'avait rien appris... Et on lui offrait une place comme celle-ci. Le sang de la Banshee se mi t à bouillir dans ses veines et son expression cordiale se teinta d'une certaine froideur.

    - Merci d'avoir accepté de me recevoir, Vespera. Je ne suis pas là pour représenter le Razkaal.

    La voix de la jeune femme s'écoula fluidement et avec elle ruisselaient les accord mélodieux de son timbre riche dont l'harmonie flirtait avec le surnaturel. Elle s'avança de quelques pas vers le bureau mais ne prit pas place à moins qu'Elaena ne lui fasse signe.

    - Je viens en mon seul nom. Notez que j'avais le vague espoir de vous voir un peu plus tempérée, mais je ne suis pas vraiment surprise... Les volontaires qui vous ont permis de survivre ont en effet été décimés. Je vous remercie pour cette vibrante démonstration de respect et reconnaissance. Le plus comique, c'est que c'est votre absence totale d'humanité et de réflexion qui me ramène vers vous aujourd'hui.

    Elle tenait à la main plusieurs feuillets grossièrement reliés qui constituaient un rapport exhaustif des évènements dont elle parlait aujourd'hui, signé de son nom et de ceux des autres personnes impliquées comme le professeur de Magic qui l'avait soignée. Elle les déposa sur le bureau, gardant sa main dessus.

    - Un groupe de spécialiste envoyé par le Syndicat a tenté de m'enlever il y a quelques jours, en plein jour dans un quartier réputé de Liberty. J'ignore l'identité du commanditaire mais vu la façon dont le syndicat l'a anonymisé, c'est très certainement quelqu'un de puissant. L'incident a duré plus d'un quart d'heure et un attroupement s'est même créé mais il n'y a pas eu la queue d'un garde à l'horizon. Je ne sais pas s'ils sont incompétents ou corrompus, mais je ne pouvais pas m'adresser à leur hiérarchie directe.

    Toujours sur le même ton cordial, elle parlait à son vis à vis droit dans les yeux.

    - Si vous aviez décidez de vous en prendre à moi, vous ne seriez pas passer par le Syndicat. " Elle poussa un peu les papier vers l'épais ouvrage, ne pouvant s'empêcher de jeter un coup d’œil aux pages ouvertes. " Ceci est une déclaration sur l'honneur concernant tout ce qui a eu lieu. Il y a les noms de plusieurs témoins. J'ai du laisser le sac de preuves qui y sont associés à vos homme car il contenaient entre-autre des armes. "
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  • Mer 14 Sep - 1:49
    Elaena : « Permis de survivre ? Vous avez décidé de vous sacrifier uniquement car vous vouliez rafler la gloire que mon Ost allait recevoir. Ne supportant pas que les Spectres Républicains puissent être dépassé par des Mercenaires. »

    Elaena rebondissait sur la référence à ce que beaucoup appelaient un massacre, un carnage. Les responsabilités de ce dernier variées selon les sources, pour beaucoup, c’était un échec, ou un sacrifice héroïque des Spectres républicains. Pour eux, ils jetaient la faute sur l’embuscade tendue par l’Ost Panthère qui avait poussé à un assaut de nombreuses forces avant de tourner aux désastres. Principalement un enchaînement de mauvaises circonstances et mauvaises décisions. La Démone et ses hommes avaient l’habitude d’agir indépendamment, mais leurs nombreuses réussites avaient poussé certains à vouloir prêter mains fortes lorsque les hostilités sont devenues sérieuses.

    Les motivations réelles restent propres à chacun, comme la perception des événements. Rowena avait cependant visiblement la sienne. Elaena en avait une quelque peu différente.

    Elaena : « Le problème ma chère, c’est que quand on est né avec une cuillère en argent dans la bouche. On juge les personnes par leurs rangs et leurs positions sociales. Limiers…. Agents du SCAR… La plupart d’entre vous n’êtes pas bien plus compétent qu’un simple soldat. Vous avez simplement un autre travail. Et pourtant, vous vous pensez meilleurs combattants, tacticiens plus brillants, supérieurs moralement. »

    La plupart des Limiers et Spectre qu’elle avait rencontré ne valait pas vraiment un des membres de sa troupe en combat, ils avaient tous un bon niveau, mais plus d’un Sergent ou Officier de la GAR pouvait en dire autant. L’élite lui avait toujours parue décevante.

    A la différence des Cents dorés qui valaient le détour.

    Elaena se redressait et fixait toujours Rowena de ses yeux bleu-vert, un petit sourire en coin.

    Elaena : « Laissez-moi vous dire une chose. »

    Sa pique fusait comme une flèche bodkin en plein cœur.

    Elaena : « Vous ne recrutez que ceux en manque de reconnaissance. Car je ne connais pas un Soldat bien dans sa peau qui aimerait rejoindre votre ordre de sacrifiés. »

    Spectre et SCAR avaient des vies qui ne faisaient pas vraiment envie, ni même les rumeurs concernant les recrutements. Il fallait en effet être doté d’une patriotisme très fort ou d’un certain désir de mort pour vouloir les rejoindre.

    Ou être animé de ce fameux désir de se sentir au-dessus des autres, de faire partie de « l’élite ».

    Qui n’en est au final pas vraiment une.

    Elaena : « Et la preuve que vous n’êtes l’élite de rien, si je voulais vous tuer, je n’aurais même pas à faire appel à mes gardes, je serais tellement rapide que ma lame trouverait votre gorge avant même que vous n’ayez pu utiliser le moindre de vos sortilèges. »

    Elle détournait les yeux, toujours ce même petit sourire en coin.

    Elaena : « Mais enfin. Je vous remercie pour votre sacrifice, il vaut mieux vous, que moi. »

    Le calme retombait, peut être le temps que Rowena réfléchisse à quoi répondre. Elaena de son côté lisait la déclaration sur l’honneur, son comportement était bien loin de celui de marbre que tentait d’afficher l’Ironsoul. Elle se moquait de sa droiture, ce qui compte est l’intention, pas la façon de dire les choses. Et la Démone sait parfaitement ce que pense la jeune femme d’elle et de ses Guerriers de l’excès. Cependant, elle l’avait reçue, c’était au moins pour l’écouter.

    Voir même, donner un peu de crédit et de songe à ce qu’elle venait lui dire.

    Elaena : « Le Syndicat ne fait en effet pas partie de mes alliés actuel ou futurs. Je ne cautionne pas leur vision des affaires ou des rapports sociaux. Et je n’ai surtout aucune raison de m’en prendre à vous. »

    Elle pose alors le papier sur son bureau et le tapote du bout de l’index.

    Elaena : « J’examinerais vos preuves. »

    Ses mirettes virant entre l’émeraude et le saphir zig zag alors dans la pièce alors qu’elle vient se vautrer dans son fauteuil avant de reposer son regard sur l’héritière. Comme si ce qu’elle avançait était une évidence.

    Elaena : « Liberty est cependant en dehors de ma juridiction et je ne connais personne de confiance de la GAR là-bas. Donc qu’attendez-vous de moi ? »

    Levant la main droite, paume vers le ciel quelques instants avant de la reposer, elle ponctue sa phrase précédente d’une intention qui en dit long sur l’accueil réservé à la Limière.

    Elaena : « Et surtout, qu’ai-je à y gagner ? »
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    Anonymous
  • Mer 14 Sep - 13:22
    - Votre boulot. " répondit seulement Rowena sur un ton à la cordialité de nouveau sincère. Elle ne releva même pas son appel à la corruption. " Prendre ma déposition et la faire remonter à qui de droit en interne pour que ce genre de choses n'arrivent plus dans la garde ou m'indiquer à qui la déposer.

    Droite, toujours à côté du bureau, quelque chose s'était assouplit, même détendu dans la posture de la jeune femme. Il avait suffit de quelques mots assez commun mais qui lui rappelaient toujours à quel point elle avait mérité et arraché au destin chaque parcelle de la vie dont elle avait profité. " Quand on est né avec une cuillère en argent dans la bouche ". Elle connaissait peu de phrases capables de l'apaiser autant face à des étrangers lorsqu'il était question de préjugés.

    Il était visible que cette femme n'était dans les rouages de Justice que depuis une poignée de mois étant donné la façon dont l'affaire de l'héritage de la jeune Ironsoul avait défrayé la chronique en son temps. Et même si elles avaient combattu plus ou moins dans le même camps, il était manifeste qu'elle ne ne la connaissait pas.

    Une arriviste doublée d'une barbare qui représentait autant les valeurs républicaines qu'une banane reikoise. Une risque-tout sans respect pour les codes ni pour ceux qui avaient battis cet endroit, ni pour ceux qui donnaient vraiment de leur personne pour le protéger. Un petit chef parmi tant d'autres qui se complaisait dans la course au pouvoir en somme. Ce n'était jamais agréable mais elle en avait fréquenté plus souvent qu'à son tour. Quant aux menaces, aux vantardises et aux injures concernant son ordre et sa personne, ils étaient moins rares que le manque de professionnalisme dont cette femme faisait preuve.

    - Bien, je pense que nous en avons fini. " termina-t-elle une fois que la démone lui eut rendu ou non son document en se dirigeant vers la porte du bureau. " Vespera. "
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    Invité
    Anonymous
  • Jeu 15 Sep - 14:40
    Elaena : « Comme je vous l’ai dit, Limier, je ne connais personne à Liberty de confiance. »

    Cela ne voulait pas dire qu’elle était sans pouvoir. Mais un simple transfert de dossier en cas de corruption ne ferait qu’avertir le syndicat de la position et des dépositions de Rowena. S’ils pouvaient bénéficier du moindre effet de surprise, c’était à prendre. Et elle avait bien confiance en une personne, à la Capitale, c’était le vice-président. Mais l’affaire était trop mineure pour l’embêter avec cela. Surtout au vu des preuves qu’elle avait actuellement en sa possession.

    Elaena : « Mais vos informations sont prises en compte. »

    Si cela pouvait ressembler à un aller simple de l’affaire à la poubelle. Cela n’était pas le cas. Mais Elaena n’était pas du genre à s’engager si elle n’était pas certaine des résultats. Elle préférait encore surprendre la limière qui avait au moins eu le courage de mettre sa fierté de côté pour venir la voir, même avec le maigre espoir d’une aide.

    Et c’était le genre de comportement qu’elle valorisait, cela témoignait une envie de solutionner les choses qu’importe le prix.

    Elaena : « Je vais garder ce que vous m’avez amené. En attendant, dans les baraquements vous pouvez trouver le Lieutenant Dieter Ikanolac, un garde vétéran de la ville, en poste depuis plus de vingt ans. Il pourra vous amener à nos archives et affaires en cours concernant le Syndicat si vous voulez explorer la piste vous-même. »

    Dieter n’était pas un Garde Panthère, mais un homme loyal et de confiance, un garde d’expérience. Il connait la ville, ses criminels, l’histoire locale et la politique comme sa poche. C’était exactement ce qui pouvait servir à Rowena plutôt que les meilleurs assassins de la Démone.

    Elle semblait pressée de partir, sans aucun doute déçue de l’entrevue. Le sentiment allait très bien à Elaena, la combler d’un sentiment d’impuissance était quelque chose de nourrissant et de satisfaisant. Après tout, la guerre froide entre leurs deux confréries était réelle depuis trois ans.

    Mais la Conseillère Municipale restait une femme d’honneur et de principe. La Spectre, malgré leurs différents, était fidèle à la République. Donc elle l’aiderait, au moins en obtenant des informations.

    Elaena : « Au revoir, Ironsoul. »
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