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    La curiosité est un vilain défaut | ft Vulpérax QIZeEX7
    Gazette des cendres
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    #8
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  • Lun 5 Sep - 22:00
    Il parait que tout le monde a des lubies. C’est faux. Pour avoir des lubies, il faut déjà ne pas lutter jour après jour pour survivre, ou ne pas avoir à endurer les sévices de gens qui considèrent que vous êtes leur esclave. Pendant de nombreuses années je n’ai pas eu le loisir d’en avoir, mais maintenant que j’ai acquis du pouvoir, moi aussi j’ai mes lubies.

    Je fais venir des coins les plus reculés du Sekai des spécimens rares de serpents exotiques. Les bien-pensants diront surement que c’est cruel d’enlever ces serpents de leur habitat naturel pour en faire une sorte de « collection ». Ils n’ont surement pas tort, mais je m’en contrefiche, car j’en ai besoin, ils sont comme les enfants que je n’aurai jamais et je prends sois d’eux comme de la prunelle de mes yeux.

    Autant vous dire que le transport d’une telle marchandise ne peut pas être confiée à n’importe qui. Il faut des personnes compétentes et suffisamment avare pour ne pas trop se soucier de la nature de ce qu’il y a dans ces étranges boîtes trouées. Sans compter qu’en République rien ne s’échange sans que la SSG y fourre son nez, alors autant passer par un de ses membres. L’avantage c’est que tous les marchands aiment l’or et qu’avec eux tout à un prix. Même le silence.

    On vous a déjà dit que la curiosité est en vilain défaut ? Surtout quand on ouvre une étrange boîte avec des trous émettant d’étranges sifflements. On risque de tomber sur une surprise, comme un spécimen rare de vipère d’un jaune flamboyant au venin… mortel. Comment je sais qu’un petit curieux a ouvert la boîte de mon dernier bébé ? Tout simplement car elle n’était pas parfaitement scellée et que le serpent avait été stressé par quelque chose… ou quelqu’un.

    Quant à savoir de qui il s’agissait, si vous saviez ce que les gens disent quand ils pensent être seuls, qu’ils ne se soucient pas du mendiant recroquevillé et assoupi sur le sol, ou de l’homme-tronc du coin de la rue qu’on considère avec dégoût. Tellement insignifiants qu’ils ne sont pas importants et on oublie alors qu’eux aussi ont des yeux et des oreilles.

    Et des bouches pour me chuchoter vos secrets...

    ********

    L’homme marche dans la rue dans son joli veston avec l’assurance de ceux qui pensent que rien ne peut leur arriver.

    - Hey m’sieur !

    Le gamin des rues, chétif et agile se glisse entre les gardes du corps pour faire face au fameux monsieur.

    - T’aurais pas une p’tite pièce ?

    Une petite pièce qui ne représente rien pour le bourgeois, mais tant pour le gosse. Sauf qu’il n’est pas là pour mendier mais bien pour transmettre un message. Mon message car il s’agit d’un de mes dociles petits moineaux. Il chuchote pour que seul le marchand puisse l’entendre.

    - Tu t’souviens du serpent.

    Un regard malicieux et l’enfant s’écarte légèrement.

    - Elle veut t’voir alors suis-moi si tu veux pas l’retrouver dans ton lit.

    Le gamin s’engage vivement dans une ruelle, attendant que le bourgeois se décide à le suivre.
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  • Mar 6 Sep - 15:48
    La curiosité est un vilain défaut | ft Vulpérax 6aed851b6d680b0c44ecb241bf3b4198
    La curiosité est un vilain défaut
    Feat. Ssisska

    La nuit était tombée sur Liberty depuis maintenant quelques heures. Une soirée plutôt fraiche, où il faisait bon de rester à l'intérieur. Malheureusement pour le garde, celui-ci était de service à l'entrepôt ce soir, et s'apprêtait à passer les prochaines heures à faire des rondes autour du bâtiment de stockage de marchandise, appartenant à l'entreprise Griffère. Son propriétaire se trouvait d'ailleurs à l'intérieur, accompagné de sa troupe de mercenaires, du contremaitre des lieux et de quelques ouvriers, sans doute pour une inspection.

    Chienne de vie ! Le garde rêvait d'aventures, de croiser le fer avec des pirates et séduire les belles nobles républicaines, pas de faire le planton pour un bourgeois obèse dont la sueur abondante pouvait faire déborder le lac Rebirth ! Il songeait fortement à demissionner, quitte a-

    - HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! -

    Le cri strident venait de l'entrepôt ! Une demoiselle en détresse ? Le garde n'en avait pourtant pas vu dans l'entourage du gros plein de soupe. S'apprêtant à se ruer dans le bâtiment, l'épée au clair, les cris reprirent de plus belle :

    - HIIIIIIIIIII ! ENLEVEZ-LE ! ENLEVEZ-LE ! -  

    - Monsieur Griffère, cessez de bouger ! -

    - ENLEVEZ CE SERPENT ! -

    La demoiselle en détresse n'était autre que Vulperax Griffère, le gros plein de soupe en question. Le garde rigola, et reprit sa ronde tranquillement, le sourire aux lèvres. Au final, il y avait bien une justice en ce bas monde !

    ***

    Vulperax revenait d'une course, accompagné de deux gardes du corps, des mercenaires. Le bourgeois ventripotent marchait en suant à grosse gouttes, son mouchoir à la main pour s'essuyer sans cesse le front. Son carrosse ayant eu un problème, l'homme d'affaires était forcé de se mêler à la populace pour arriver à l'heure. AH ! Quelle honte ! Marcher avec les gueux ! Les grands de se monde se déplaçaient en carrosse, en calèche, où à dos de créatures mythiques ! Mais certainement pas à pied ! AH ! que la vie peut-être cruelle !

    Les gens s'écartaient du passage, intimidés par le duo de mercenaires à l'allure menaçante, et certains mendiaient, espérant obtenir une pièce de la part de l'homme obèse. Celui-ci les regardaient avec le plus grand des dégoûts, et tenait un mouchoir sur son nez, comme si leur air allait empoisonner l'homme d'affaires. C'est alors qu'un gamin des rues arriva à se faufiler entre les deux gorilles, pour s'adresser à Vulperax, qui manqua de faire une crise d'apoplexie !

    Un pauvre lui adressait la parole ! AH ! Où était donc le respect !  Le bourgeois allait ordonner à l'un de ses protecteurs de corriger le manant, quant celui-ci mentionna quelque chose. Un secret qu'un enfant n'était pas censé connaitre. Oubliant son dégoût, le bourgeois fronça les sourcils. Apparemment, l'homme d'affaires avait un rendez-vous imprévu, et il savait qui l'avait fixé ...

    Il s'adressa rapidement à ses deux gardes :

    - Vous deux ! Ne tirez pas vos épées sans que Vulperax ne vous en donne l'ordre -

    Les deux mercenaires acquiescèrent, suite à quoi le bourgeois ventripotent se remit en marche à la suite du gamin, son mouchoir toujours posé sur son nez pour étouffer la puanteur de l'enfant des rues, qui agressait ses narines raffinées.  


    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 7 Sep - 21:44
    Le gamin navigue dans les ruelles crasseuses des bas-fonds de Liberty. Une activité dangereuse pour celui qui n’y est pas habitué, lorsqu’il faut se plaquer contre le mur pour ne pas se prendre le contenu d’un pot de chambre sur la tête ou éviter de glisser dans la boue au risque de mettre le pied dans la rigole centrale où un liquide à la couleur douteuse s’écoule paresseusement. Les larges avenues pavées ont depuis longtemps laissé la place aux rues humides et sinueuses, si étroites que le soleil ne les illumine même pas. Un porc planté au milieu de la rue se nourrit de déchets portés par le courant, sorte d’éboueur urbain. L’odeur est ignoble, la puanteur insupportable pour qui n’y est pas habitué. Un endroit à ne pas mettre un bourgeois dehors.

    La petite troupe croise quelques silhouettes menaçantes, aux regards suspicieux et haineux devant la richesse des vêtements du bourgeois. Mais malgré l’hostilité ambiante personne n’ose s’en prendre au dénommé Vulperax, comme si quelqu’un d’assez puissant lui avait fourni un laisser-passer permettant d’assurer sa sécurité. Pénétrer dans ce dédale donne le sentiment de se jeter dans la gueule du loup, mais quand on est allé trop loin, faire demi-tour serait plus dangereux que continuer à avancer…

    Le gamin s’arrête devant une bâtisse aussi banale que les autres. Il tend la main et sourit.

    - Une p’tite pièce pour l’guide ?

    De chaque côté de la ruelle surgissent un groupe d’hommes bien bâtis à l’air particulièrement louche, empêchant toute velléité de fuite pacifique.
    Soudain, une main décharnée vient tirer la redingote. Celle d’un mendiant couché à même le sol sous un tas de haillons qui l’avait dissimulé jusque-là. Il sourit, révélant des chicots noirs.

    - L’monsieur doit entrer seul. C’est elle qui l’a d’mandé.

    Toujours ce elle, prononcé avec une pointe de respect. Il tend un index décharné vers une porte avant d’ouvrir lui aussi sa main pour réclamer son dû.

    - Une p’tite pièce pour l’messager ?

    A l’intérieur un petit hall vide et poussiéreux qui donne sur une pièce plus grande dissimulée par un drap lourd et épais. Au milieu du hall une boîte, trouée, étrangement similaire à celle que le bourgeois a ouvert par curiosité.

    A part çà, rien d’autre que l’impression d’être entré dans le nid d’une créature effrayante alors que la porte se referme dans un bruit sourd.
    Invité
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  • Ven 9 Sep - 19:07
    La curiosité est un vilain défaut | ft Vulpérax 6aed851b6d680b0c44ecb241bf3b4198
    La curiosité est un vilain défaut
    Feat. Ssisska

    Le costume fraichement repassé et nettoyé de Vulperax sentait maintenant la crasse, couvrant l'odeur de sueur du gros bonhomme. Ses belles chaussures de ville et son pantalon étaient éclaboussés d'eau et de boue. Quand à l'homme d'affaires, on aurait pu jurer qu'il était au bord de l'évanouissement. Vulperax était absolument dégouté par le spectacle de pauvreté qui se profilait sous ses yeux. Néanmoins, il n'était pas stupide : Quelqu'un lui faisait bénéficier de sa protection, sans quoi ses deux gardes auraient eu beaucoup de mal à le protéger des manants.

    Arrivant devant une bâtisse, le bourgeois fut assailli de toute part pour de l'argent, à la fois par l'enfant l'ayant amené ici, et par un mendiant sorti de nul part qui venait de lui demander d'entrer seul. Des seconds couteaux s'étaient également déployés dans chaque coin de la ruelle, empêchant toute fuite. De toute façon, un bourgeois en surcharge pondérale sans expérience ni talent pour le combat n'aurait aucune chance de s'en sortir ici. Mieux valait faire bonne impression :

    - Mais bien sûr ! Il ne sera pas dit que Vulperax ne fait pas sa part pour aider les petites gens ! Tenez, mes braves, et tâchez de ne pas les perdre ! -


    L'enfant et le mendiant glissèrent leur main dans leur poche pour y déposer leur gain, alors que l'homme d'affaires pénétrait dans les lieux. Il ne se rendraient compte que plus tard que le gros bonhomme ne leur avait glissé qu'un bout de cuivre sans valeur, et qu'ils avaient été victimes d'une illusion visuelle causée par Vulperax.

    Lisez-moi:

    Ayant intimé à ses gardes de rester dehors, le bourgeois se retrouva seul dans un hall insalubre. Au milieu de celui-ci, une boite trônait. Une boite trouée, qui lui rappelait un souvenir désagréable. Apparemment, celle qui l'avait convié avait un humour de mauvais goût. Déjà, des sifflements se faisaient entendre depuis la caisse. Le bourgeois se doutait que leur propriétaire ne tarderait pas à se manifester, et il tenait à garder la face. Il fit alors une chose qui pourrait sembler surprenante : jeter une illusion ... sur lui-même.

    Ayant peur des serpents, Vulperax ne pourrait certainement pas garder son calme en leur présence. L'homme d'affaires s'était donc "persuadé", au moyen d'une illusion visuelle, que la caisse n'en contenait pas. Par quoi son cerveau avait remplacé les reptiles ? Nul ne le saurait jamais.  

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 7 Oct - 22:25
    Certains ont décrété que je ne méritais pas de vivre. Je me souviens encore de leur visage alors qu’ils crachaient leur haine à mon encontre. Car j’étais un monstre, une abomination, une erreur de la nature et je suis certaine que ce petit homme replet aurait fait partie de ces bien-pensants que ma différence effraie. Pourtant c’est bien lui qui est ridicule et inadapté, engoncé dans sa redingote inadaptée à une marche rapide, suant et soufflant car il est trop gras pour se mouvoir aisément.

    Je soulève le drap lentement. Il n’a pas ouvert la boîte, pas encore en tout cas. Je suis grande, filiforme, mince et gracile, couverte d’une longue robe de mousseline aux teintes vertes et brunes qui descend jusqu’au sol. J’aurai sûrement été séduisante sans ses attributs animaux qui font de moi une hybride, un mélange contre nature d’humaine et de reptile.

    Le pire, ce sont les tentacules qui s’agitent sur mon crâne, semblables à des queues de serpent, et mes yeux, jaunes et fendus de noir, qui ne cillent jamais. La plupart des gens ont du mal à soutenir mon regard pour cette raison, et je le fixe comme s’il était une proie que je pourrai avaler d’un seul coup.

    A côté de cela mes avant-bras couverts d’écailles et les griffes qui remplacent mes ongles semblent presque banales, alors que j’approche d’une démarche étrangement ondulante.

    - SSssss.

    Le sifflement ne vient pas de la boîte, mais bien d’entre mes lèvres pincées.

    Je pointe un doigt griffu vers le contenant posé sur le sol.

    - SSSsssavez-vous Sse qu’il y a à l’intérieur ?

    Bien entendu qu’il le sait. Mais je dois savoir s’il est bien ce qu’il semble être. Un individu pathétique et faible qui va chercher à me mentir ou à se trouver une excuse ridicule pour tenter d’apaiser ma colère.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 11 Oct - 14:16
    La curiosité est un vilain défaut | ft Vulpérax 6aed851b6d680b0c44ecb241bf3b4198
    La curiosité est un vilain défaut
    Feat. Ssisska

    "Elle" venait d'arriver, faisant une entrée digne d'une histoire d'horreur : lentement, mais sûrement, la créature s'avançait vers sa proie, se délectant de l'impasse dans laquelle la victime se trouvait, et du goût de la victoire assurée. En cet instant précis, Vulperax était la proie, incapable de soutenir le regard reptilien de l'hybride. Si les serpents faisaient peur à l'homme d'affaires, alors les tentacules qui grouillaient sur le crâne de la créature lui donnaient envie de prendre ses jambes à son cou. Le gros bonhomme, maintenant entièrement couvert de sueur, se forçait à regarder la boite, et n'osait pas faire le moindre mouvement, de peur que son interlocutrice ne se jette sur lui, répondant à un instinct primaire.

    Bon sang, comment une abomination pareille avait-elle pu se faire une place au sein de la pègre républicaine ? AH ! Une erreur de la nature qui n'avait sa place que dans le laboratoire d'un savant fou ! "Elle" était certes une cliente garnissant son carnet de commandes, mais tout de même ! Il serait grand temps qu'un de ses rivaux ne lui fasse la peau ! Vulperax tressaillit de plus belle en entendant un long sifflement, émit par l'hybride qui s'approchait de plus en plus. Le bourgeois ventripotent entendait son cœur battre la chamade dans sa poitrine, et se passait nerveusement son chiffon, déjà trempé, sur son visage ruisselant de sueur. Vint ensuite la question fatidique, que l'homme d'affaires redoutait, sans ignorer qu'elle était inévitable.

    Que faire, à présent ? Mentir ? Inventer une excuse ? Autant choisir entre la peste et le choléra ! Vulperax choisit d'hasarder une question, afin de gagner un peu de temps :

    - M- Ma chère, Vu- Vulperax vous salue b- bien bas ! F- Faites-vous ré- référence à votre cargaison ? -

    Évidemment qu'il s'agissait de la cargaison ! Cette foutue boite ! Ce satané serpent qui s'était jeté sur lui ! Si seulement i ne s'était pas déplacé en personne pour une inspection des entrepôts, rien de tout cela ne serait arrivé !


    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 18 Oct - 18:42
    J’ai du mal à comprendre comment un être aussi pathétique peut occuper une position aussi importante au sein de la SSG et être aussi riche. Un autre signe de la décadence de cette société qui laisse tant de gens au bord du chemin. Finalement, l’erreur de la nature ce n’est pas moi, mais c’est bien lui, une engeance néfaste qui devra disparaître de la surface de cette terre. Mais pour l’instant j’ai encore besoin de lui, même si cela me coûte de l’admettre. Ne serait-ce que pour rapatrier mes enfants près de moi…

    Je ne réponds pas, me dirigeant vers la boîte pour l’ouvrir sans l’once d’une crainte. Un petit serpent d’un jaune vif en sort et je lui offre ma main pour qu’il puisse s’enrouleur autour de mon bras, visiblement satisfait de le rejoindre.

    Je m’approche alors du bourgeois qui sue à grosse goutte et qui n’ose plus croiser mon regard.

    - Il sss’agit d’un ssspécimen très rare et très fragile.

    Encore quelques pas en direction de l’homme qui semble paralysé par ma serpentine présente. Je suis si proche que mon souffle chaud heurte sa peau. Mais le pire ce sont les tentacules sur ma tête qui viennent caresser son visage avec une sensualité troublante et s’enrouler dans ses cheveux filasse.

    - Mais sssurtout, il est très venimeux. Une ssseule morsssre à une main et elle va enfler, ssse boursssoufler en prenant une teinte violiacée, votre sssang visssié et noir sss’écoulant de la blessssure. Il ne vous reste alors plus que deux choix. Couper ou mourir. SSSsssss….

    Je m’éloigne brusquement le petit serpent jaune sifflant lui aussi dans la direction du gros bourgeois. Je gratte alors négligemment le haut du crâne du reptile, soulageant le marchand en ne le fixant pas.

    - Je vais mettre sssela sssur le compte d’une négligenssse passssagère. Je ssssuis sssertaine que sssela ne ssse reproduira plus. N’est-ssse pas ?

    Mon regard jaune fendu de noir qui se pose de nouveau sur lui.

    - Vous n’aimeriez pas retrouver un de mes petits amis dans votre lit. Qui sssait ssse qu’il pourrait mordre.

    Un sourire malsain s’inscrit sur mon visage.

    - Mais oublions tout sssela et profitons-en pour renogosssier et étendre nos accords commersssiaux. Je sssuis sssertaine que la sssatisssfaction de votre présssieuse clientèle vous tient particulièrement à cœur Monsieur Vulpérax.
    Invité
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    Anonymous
  • Mer 19 Oct - 11:57
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    La curiosité est un vilain défaut
    Feat. Ssisska

    "Elle" prenait un malin plaisir à tourmenter Vulperax avec des menaces à peine voilées, et n'avait aucun mal à faire trembler le gros bonhomme. Le bourgeois aurait bien voulu se transformer en souris, et s'enfuir dans un coin de la pièce, mais le serpent se serait certainement jeté sur lui, mettant à exécution les menaces de sa propriétaire. AH ! Le Sekai était décidemment un monde rempli de dangers ! Heureusement que Vulperax avait de solides boucliers : l'argent et le statut. Sans cela, il aurait certainement terminé ses jours la gorge tranchée, son corps gisant dans un caniveau.

    Alors qu'"Elle" se tenait à quelques centimètres de lui, l'homme d'affaires sentait son souffle sur sa nuque, ses tentacules le touchant et lui arrachant des petits cris ridicules. Au final, l'illusion qu'il s'était jeté sur lui-même n'avait servi à rien, et le bourgeois était complètement paniqué. Par chance, "Elle" était prête à passer l'éponge sur l'incident, pour cette fois. Vulperax s'empressa de répondre :

    - Ou- Oui, très chère ! Vu- Vulperax vous le garantit ! -

    Les clients de la pègre étaient évidemment parmi les plus exigeants, n'hésitant pas à proférer des menaces pour obtenir leur dû. Vulperax avait pris l'habitude de ce genre de pratique, mais quand une abomination serpentine le menaçait en personne, il était impossible pour l'homme d'affaires de bomber le torse et sauver les apparences !

    Lisez-moi:

    La discussion prit soudain un tournant pour le moins inattendu : "Elle" voulait renégocier son contrat. Voilà un sujet sur lequel le bourgeois était beaucoup plus à l'aise. La simple mention du business lui fit oublier temporairement qu'il était en présence de serpents, bien que sa peur soit toujours présente :

    - AH ! Et qu'avez-vous en tête, tr- très chère ? Vulperax serait ravi de vous pr- prouver sa bonne volonté afin d'oublier cet incident. Dans la li- limite de ses moyens, bien évidemment ! -

    Le bourgeois bégayait beaucoup moins, maintenant que la discussion était revenue sur les affaires. On aurait même pu dire qu'il avait repris du poil de la bête, mais la bête se tenait en face de lui, et le fixait toujours avec un regard malsain.


    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 5 Nov - 23:01
    Le marchand reprend brusquement du poil de la bête, semblant presque oublier sa peur alors que la discussion dérive sur un sujet qu’il maîtrise parfaitement. Cet homme me révulse profondément, il est tout ce que je hais le plus au monde, riche, gras, hautain, obséquieux et pourtant, pourtant j’ai encore besoin d’hommes tel que lui pour étendre mon ombre sur cette ville. Car il est riche, il est influent et surtout il peut évoluer en pleine lumière même si je suppute que son cœur est aussi vicié que le mien si ce n’est plus.

    Je caresse doucement le petit serpent jaune qui se love autour de mon bras.

    - J’ai besoin de vos ssservices et de votre disscrétion légendaire.

    Une pointe d’ironie dans la voix aux vues de ce qui vient de se passer.

    - J’ai acquis résssemment une affaire qui ne demande qu’à croître.

    Pour être franche, j’ai tué ceux qui étaient à la tête de cette activité pour m’en emparer tout simplement, plaçant à la place des pions entièrement dévoués à ma cause.

    - Mais pour sssela j’ai besoin de faire entrer et sssortir de la marchandise de Liberty.

    Je m’approche de nouveau, ma voix étrangement sensuelle et douce.

    - Bien entendu, il ne faut pas que le guet sss’y interesssse de trop près. Mais sssela ne devrait pas poser de problème pour un homme tel que vous.

    Mon visage si porche du sien que mes tentacules le touchent presque.

    - Ssssurtout pour me faire plaisir. SSSssss.

    J’ajoute malicieusement.

    - Et vous sssavez que je paie très bien.

    Cet homme semble n’aimer que l’or, alors rien ne sert de jouer de trop les séductrices avec lui.

    - Même si vous m’offrirez bien entendu le premier transport pour me prouver que vous êtes l’homme de la sssituation. Et pour vous faire pardonner d’avoir stresser un de mes bébés.

    Je tends mon bras autour duquel est enroulé le serpent de lui. Voir la peur dans ses yeux est délicieusement malsain.
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