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-Krammer…. Chazz Krammer
Non, c’est pas ça.
-Krammerrrrrrr…. Chazz Krammerrrrrr
Toujours pas. Il fallait essayait de durcir les traits. Mes sourcils se froncèrent.
-Moi c’est Krammer… Chazz Krammer… Pauvre con… Pauvre con ? Moi c’est Chazzzzzzzzzzz Krammer.
Ouais, c’était déjà mieux. Je sortais un poignard de ma ceinture pour menacer l’homme en face de moi.
-Qu’est ce que t’as dit là ? Et ouais mon gars ! Moi c’est Krammer, Chazzzzzz Krammer. Pauvre con !
Je venais renifler bruyamment avant de taper légèrement dans le reflet de la salle de bain avant de ranger mon poignard. C’était bon, je l’avais.
En sortant de la pièce, j’entendis que l’on frappait à la porte.
Je claquais le derche de la catin en passant dans la pièce à vivre.
-Casses toi pouffiasse.
Je venais offrir le même sort au petit cul rebondi de l’Arlequin.
-Habilles toi sac à merde, les gars sont arrivés.
Je venais ouvrir la porte sans réellement vérifier si le Bouffon était en train de s’activer. Sans plus de cérémonie des hommes rentrèrent. Certains prenaient même la peine de me saluer.
-Ca va Joseph ? Harald !? Comment va ta sœur ? Filéas, tu me dois douze cuivres, raclure de nain !
J’offrais finalement un regard entendu au capitaine Kirig lorsque ce dernier bloqua la porte juste avant que je ne la ferme. Mon bras rencontra le sien dans une salutation transpirant la camaraderie. J’avais rencontré Kirig il y a quelques années à Kaizoku. J’avais même fait un brin d’honnête piraterie avec lui dans le temps. Il était particulier ce loustic, un peu précieuse parfois même. Mais dans le fond c’était un bon gars. Dans le temps j’avais emprunté un peu d’oseille à son équipage et il avait fait l’effort d’effacer la dette. Sans doute avait il comprit qu’il valait mieux avoir la Première Lame de Kaizoku en ami.
Le colosse entra accompagné de deux types avec l’air pas commode.
-Allez dans la pièce à vivre, on va commencer.
Je venais rejoindre la petite assemblée lorsque j’entendis un des compagnons du pirate rire.
-Il est tout fin celui là ? C’t’une blague ?
Je n’en fis pas cas, préférant me concentrer sur la suite des opérations.
-Bon commençons. Les gars, si vous êtes ici c’est que vous avez fait du placard ou que votre famille travaille pour les patrons de Liberty. Pour ceux qui ne le savent pas, on vise un coup qui peut nous valoir une place à Razkaal.
Et voila, je venais de jeter un grand froid dans la pièce. Il fallait le dire, cette saloperie de prison était à la fois une consécration pour un voyou ainsi que le signe de sa mort.
-Donc ceux qui veulent partir maintenant, c’est le moment.
Aucune réaction. C’était à prévoir. Les types présents dans cette pièces avaient déjà fait l’objet d’une sélection. De plus, j’avais croisé certains d’entre eux aux placards et l’enfermement, c’était pas ce qu’ils redoutaient le plus.
Je fis signe à Isal qui avait réapparu. Le bouffon s’empressa de faire le malin avant de poser un plan de la région sur la table.
-Tête de Brique a réussi à nous avoir les plans du convois. Il ira dans trois jours en direction de la côte. On sait également combien de gars y aura et le système de sécurités. Il finance l’intégralité de la logistique. Pour ce qui est du partage du butin, on va être clair de suite. Il prendra soixante pourcents et on se partagera les quarante restant à part égale.
Je lançais un léger regard au Bouffon. Comme si on allait se contenter des miettes.
Revenant à la carte, je posais finalement mon doigt sur la route.
-On doit déjà savoir si on attaque le convoi sur la route ou si on s’attaque au navire qui le transportera. On fait quoi ?
Non, c’est pas ça.
-Krammerrrrrrr…. Chazz Krammerrrrrr
Toujours pas. Il fallait essayait de durcir les traits. Mes sourcils se froncèrent.
-Moi c’est Krammer… Chazz Krammer… Pauvre con… Pauvre con ? Moi c’est Chazzzzzzzzzzz Krammer.
Ouais, c’était déjà mieux. Je sortais un poignard de ma ceinture pour menacer l’homme en face de moi.
-Qu’est ce que t’as dit là ? Et ouais mon gars ! Moi c’est Krammer, Chazzzzzz Krammer. Pauvre con !
Je venais renifler bruyamment avant de taper légèrement dans le reflet de la salle de bain avant de ranger mon poignard. C’était bon, je l’avais.
En sortant de la pièce, j’entendis que l’on frappait à la porte.
Je claquais le derche de la catin en passant dans la pièce à vivre.
-Casses toi pouffiasse.
Je venais offrir le même sort au petit cul rebondi de l’Arlequin.
-Habilles toi sac à merde, les gars sont arrivés.
Je venais ouvrir la porte sans réellement vérifier si le Bouffon était en train de s’activer. Sans plus de cérémonie des hommes rentrèrent. Certains prenaient même la peine de me saluer.
-Ca va Joseph ? Harald !? Comment va ta sœur ? Filéas, tu me dois douze cuivres, raclure de nain !
J’offrais finalement un regard entendu au capitaine Kirig lorsque ce dernier bloqua la porte juste avant que je ne la ferme. Mon bras rencontra le sien dans une salutation transpirant la camaraderie. J’avais rencontré Kirig il y a quelques années à Kaizoku. J’avais même fait un brin d’honnête piraterie avec lui dans le temps. Il était particulier ce loustic, un peu précieuse parfois même. Mais dans le fond c’était un bon gars. Dans le temps j’avais emprunté un peu d’oseille à son équipage et il avait fait l’effort d’effacer la dette. Sans doute avait il comprit qu’il valait mieux avoir la Première Lame de Kaizoku en ami.
Le colosse entra accompagné de deux types avec l’air pas commode.
-Allez dans la pièce à vivre, on va commencer.
Je venais rejoindre la petite assemblée lorsque j’entendis un des compagnons du pirate rire.
-Il est tout fin celui là ? C’t’une blague ?
Je n’en fis pas cas, préférant me concentrer sur la suite des opérations.
-Bon commençons. Les gars, si vous êtes ici c’est que vous avez fait du placard ou que votre famille travaille pour les patrons de Liberty. Pour ceux qui ne le savent pas, on vise un coup qui peut nous valoir une place à Razkaal.
Et voila, je venais de jeter un grand froid dans la pièce. Il fallait le dire, cette saloperie de prison était à la fois une consécration pour un voyou ainsi que le signe de sa mort.
-Donc ceux qui veulent partir maintenant, c’est le moment.
Aucune réaction. C’était à prévoir. Les types présents dans cette pièces avaient déjà fait l’objet d’une sélection. De plus, j’avais croisé certains d’entre eux aux placards et l’enfermement, c’était pas ce qu’ils redoutaient le plus.
Je fis signe à Isal qui avait réapparu. Le bouffon s’empressa de faire le malin avant de poser un plan de la région sur la table.
-Tête de Brique a réussi à nous avoir les plans du convois. Il ira dans trois jours en direction de la côte. On sait également combien de gars y aura et le système de sécurités. Il finance l’intégralité de la logistique. Pour ce qui est du partage du butin, on va être clair de suite. Il prendra soixante pourcents et on se partagera les quarante restant à part égale.
Je lançais un léger regard au Bouffon. Comme si on allait se contenter des miettes.
Revenant à la carte, je posais finalement mon doigt sur la route.
-On doit déjà savoir si on attaque le convoi sur la route ou si on s’attaque au navire qui le transportera. On fait quoi ?
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- Krammer… Chaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaz… Kraaaaaaaaaaaaaaaaaa
Et ça continue, encore et encore… C’est que le début, d’accord, d’accord.
L’Arlequin repoussa son dernier amusement par terre ; ça retomba, ça retomba par terre, sur des résidus divers, avec un aïe sonore ; c’était plus costaud que c’qu’j’avais pensé héhé. Il s’étira avec des craquements sonores, ses os reprenant leur forme qu’ils pensaient naturelles. Ah, une nuit d’amour, quand on est un séducteur comme lui, qu’est-ce que c’était pas mal !
Et puis ça continuait… Ca se terminerait avec une ‘tite claquoille sur le derche, à n’en point douter ; l’Arlequin serra les fesses dans l’attente soudaine, surprise et… merveilleuse ? Pendant ce temps, les femmes s’activaient à dégager. Ca y, il fallait aller à la mine chopper du charbon, mais bon, ça faisait plaisir à Chazzy Boy, et si Chazzy Boy était content, non seulement il avait la trique, mais c’est sûr qu’il lui apprendrais comment faire de la magie, d’la vraie.
Il balança ses courtes jambes par dessus les draps défaits, et s’installa un court instant une coiffeuse ; se crachant dans les mains, il les passa dans ses cheveux qui se redressèrent, magnifiques, rougeoyants, brillants, et ces trucs en ant là ; l’Arlequin sourit à la son reflet, et le reflet sourit à Isal.
Pendant que Chazzy Boyzy les accueillait, il enfila son costume et se posa nonchalamment dans l’embrasure, et puis là… la bestiasse.
Des cornes, du muscles, des bras et des jambes, un regard de braise, et des putains de cornes… Une moue apparue sur son visage… L’Arlequin n’avait jamais réussi à charmer ces trucs là, pas comme avec toutes les autres créatures au sang chaud ou froid qui parcourraient le Sekai… Cette attaque de convoi aura donc un double objectif.
Sans se départir de sa superbe, jaugeant du regard les sangs chauds que Chazzy Maxy Krammer Boy, il prit sans ménagement la carte et la déplia sans ménagement sur la table recouverte d’alcool et d’autres choses plus ou moins collantes.
Ah, la to-po-gra-phie. Un mystère sans nom.
Krammy Boy parlait de prison, de construire une maison avec des briques… Il oubliait l’essentiel.
- T’inquiète pas Chazzy, c’est des grands et gros garçons ces loustics là, ça fait bien plus longtemps que toi qu’ils z’ont quitté les délicieuses mamelles de leur maman.
Un sourire ; putain qu’il était flippant son sourire à l’autre, flippant et si tendancieux. Un peu comme le premier vol d’un oisillon, il peut pas s’empêcher d’y aller, et pourtant, y a de grandes chances qu’il se ramasse en essayant.
- La question est pas où, mais qui. Qui qui qu’on va prendre et menacer ses ancêtres sur huit générations et niquer sa grand-mère la Valkyrie ? C’que j’veux dire, c’est qu’c’est bien plus facile d’attaquer des humains que d’la marchandise, ça se casse, les humains. Et puis, c’est faible comme un nourrisson hypotonique, sans offense les gars, une petite incursion de mon gros charisme dans leur esprit, et ils m’ouvrent les portes du paradis.
Il releva les yeux, les laissa courir sur les sangs chauds assemblés.
- Faut qu’on commence ici, quand ils embarquent la marchandise.
Son doigt se posa… Quelque part. Sur un rivage, quand même.
- On choppe un gars important, j’prends sa place, je charme une bonne partie de l’équipage avec mon charisme, vous montez en même temps et BIM, on détourne le navire !!
Au fur et à mesure de son argumentaire, l’Arlequin s’était allongé sur la table, en travers de la carte, son menton pointu enfoncer dans les mains, levant un regard fasciné vers Corne-man devant lui.
- T’en dis quoi, ô Capitaine ? Mais si tu veux aussi partir à l’abordage, avec ton gros sabre et ton super navire, j’te suivrai sur les sept mers et les deux océans de tes yeux.
Sourire. Sourire. Sourire. Clin d’oeil à Chazzy Krammy Monster BOY.
Et ça continue, encore et encore… C’est que le début, d’accord, d’accord.
L’Arlequin repoussa son dernier amusement par terre ; ça retomba, ça retomba par terre, sur des résidus divers, avec un aïe sonore ; c’était plus costaud que c’qu’j’avais pensé héhé. Il s’étira avec des craquements sonores, ses os reprenant leur forme qu’ils pensaient naturelles. Ah, une nuit d’amour, quand on est un séducteur comme lui, qu’est-ce que c’était pas mal !
Et puis ça continuait… Ca se terminerait avec une ‘tite claquoille sur le derche, à n’en point douter ; l’Arlequin serra les fesses dans l’attente soudaine, surprise et… merveilleuse ? Pendant ce temps, les femmes s’activaient à dégager. Ca y, il fallait aller à la mine chopper du charbon, mais bon, ça faisait plaisir à Chazzy Boy, et si Chazzy Boy était content, non seulement il avait la trique, mais c’est sûr qu’il lui apprendrais comment faire de la magie, d’la vraie.
Il balança ses courtes jambes par dessus les draps défaits, et s’installa un court instant une coiffeuse ; se crachant dans les mains, il les passa dans ses cheveux qui se redressèrent, magnifiques, rougeoyants, brillants, et ces trucs en ant là ; l’Arlequin sourit à la son reflet, et le reflet sourit à Isal.
Pendant que Chazzy Boyzy les accueillait, il enfila son costume et se posa nonchalamment dans l’embrasure, et puis là… la bestiasse.
Des cornes, du muscles, des bras et des jambes, un regard de braise, et des putains de cornes… Une moue apparue sur son visage… L’Arlequin n’avait jamais réussi à charmer ces trucs là, pas comme avec toutes les autres créatures au sang chaud ou froid qui parcourraient le Sekai… Cette attaque de convoi aura donc un double objectif.
Sans se départir de sa superbe, jaugeant du regard les sangs chauds que Chazzy Maxy Krammer Boy, il prit sans ménagement la carte et la déplia sans ménagement sur la table recouverte d’alcool et d’autres choses plus ou moins collantes.
Ah, la to-po-gra-phie. Un mystère sans nom.
Krammy Boy parlait de prison, de construire une maison avec des briques… Il oubliait l’essentiel.
- T’inquiète pas Chazzy, c’est des grands et gros garçons ces loustics là, ça fait bien plus longtemps que toi qu’ils z’ont quitté les délicieuses mamelles de leur maman.
Un sourire ; putain qu’il était flippant son sourire à l’autre, flippant et si tendancieux. Un peu comme le premier vol d’un oisillon, il peut pas s’empêcher d’y aller, et pourtant, y a de grandes chances qu’il se ramasse en essayant.
- La question est pas où, mais qui. Qui qui qu’on va prendre et menacer ses ancêtres sur huit générations et niquer sa grand-mère la Valkyrie ? C’que j’veux dire, c’est qu’c’est bien plus facile d’attaquer des humains que d’la marchandise, ça se casse, les humains. Et puis, c’est faible comme un nourrisson hypotonique, sans offense les gars, une petite incursion de mon gros charisme dans leur esprit, et ils m’ouvrent les portes du paradis.
Il releva les yeux, les laissa courir sur les sangs chauds assemblés.
- Faut qu’on commence ici, quand ils embarquent la marchandise.
Son doigt se posa… Quelque part. Sur un rivage, quand même.
- On choppe un gars important, j’prends sa place, je charme une bonne partie de l’équipage avec mon charisme, vous montez en même temps et BIM, on détourne le navire !!
Au fur et à mesure de son argumentaire, l’Arlequin s’était allongé sur la table, en travers de la carte, son menton pointu enfoncer dans les mains, levant un regard fasciné vers Corne-man devant lui.
- T’en dis quoi, ô Capitaine ? Mais si tu veux aussi partir à l’abordage, avec ton gros sabre et ton super navire, j’te suivrai sur les sept mers et les deux océans de tes yeux.
Sourire. Sourire. Sourire. Clin d’oeil à Chazzy Krammy Monster BOY.
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On se le fait ce casse ?
Feat. Chazz & Isal
Kirig se souvint d’une journée qu’il avait passé dans la cabine du Capitaine de La Liberté. Klaus lui avait demandé de venir, et lui avait donné une attention particulière pour l’apprentissage de la lecture, ainsi que de la navigation. Mais ayant été un militaire avant de se tourner vers la piraterie, son Capitaine avait eu aussi des notions de stratégie militaire, sur la terre. Le drakyn se souvenait particulièrement d’un livre difficile à lire, écrit par un ancien officier de guerre, publié dans certains cercles militaires difficiles d’accès. Certaines phrases, même après toutes ces années, Kirig les connaissait par cœur, mais Klaus avait pris parti de s’en servir principalement pour expliquer comment faire de la piraterie en mer. Ainsi les obstacles devenaient des rochers ou des îlots, le terrain devenait la force et la direction du vent, mais la morale des unités ainsi que la loyauté et la discipline restait le même concept. ‘A la guerre’, Kirig entendit-il dans ses pensées, ‘le plus important reste donc l’art de vaincre son adversaire dans le combat.’ Il se souvenait très bien du jour où Klaus lui parla pour la première fois de stratégie. Comment toutes ces notions avaient semblé particulièrement étranges pour le jeune marin de l’époque. A présent, c’était son quotidien.
Kirig se remémorait ses souvenirs alors qu’ils se dirigeaient incognito vers la ville de Liberty. Il n’y avait que deux de ses hommes qui l’accompagnait, le reste de l’équipage dans une petite bourgade à une demi-journée de marche de Liberty. Gnact ayant été blessé dans une excursion passée, il avait demandé à Luna de rester à son chevet sur le bateau. Puisque c’était une possibilité pour elle de récupérer le bateau à terme, dans le cas où Kirig périssait, elle avait accepté : dans les deux cas elle y gagnait quelque chose et c’était tout ce qu’elle désirait. Aller jusqu’à Liberty, si loin dans les terres Républicaines, était déjà un danger en soit, mais ils savaient que cela en valait la peine. Il y avait un coup à jouer. Pas tout seul, évidemment l’équipage entier de Kirig ne serait pas de taille tout seul sur la terre pour mettre en place une tentative si intéressante. De ce qu’il avait reçu comme information, ce qui les amenait était une possibilité de rafler un convoi de la banque des chaînes, la plus grande banque du continent. Le Capitaine avait décidé d’y aller en personne pour rejoindre la bande de malfrat qui y complotait. Ils étaient en retard, et le Démon des Mers eut presque à forcer son entrée dans le bâtiment, mais Chazz le reconnu de suite.
Après une salutation quelque peu humide à cause de la chaleur et de leur longue route ici, Kirig entra. Chazz n’était pas la personne la plus fiable qu’il connaissait, mais l’homme savait se battre et c’était digne de respect en soi. L’un de ses marins, Riley, fit une remarque par rapport à l’apparence de l’homme, ce qui ne plut pas au Capitaine. « Vous ne parlez que si je l’autorise, Compris ? » Se contenta-t-il de dire, rejoignant le groupe. Tous des malfrats pêchés dans les pires taudis du continent, Kirig en reconnaissait quelques-uns, c’étaient tous des hommes qui, comme Kirig, étaient prêts à perdre gros pour gagner tout, mais il était possiblement l’un des plus connus du groupe. Le drakyn se trouvait mieux qu’eux, et à bien des égards, il l’était, mais il était parti du principe de faire des efforts pour coopérer afin d’en tirer parti. Ce qui l’intéressait au bout, c’était de pouvoir frapper la république, et de récupérer de l’or en même temps. Mais bien sûr, si quelques-uns d’entre eux mourraient lors de l’entreprise… Kirig ne les pleurerait certainement pas. Quand Chazz demanda si quelqu’un ne voulait pas participer à leur magouille, personne ne réagit, tout le monde semblait être sur le même bateau.
Le drakyn remarqua le jeune homme aux cheveux très colorés amener une carte, la déployant sur la table. Kirig put reconnaitre une partie du continent avec le trajet du convoi qu’ils cherchaient à voler. Il s’approcha un peu, écoutant la présentation de la fine lame. Le commanditaire savait combien ils étaient, leur système de sécurité, et combien de temps ils avaient pour préparer une stratégie digne de ce nom pour réussir leur coup. Le mot clef était la rapidité, mais il ne fallait surtout pas se précipiter non plus. La part du butin était terriblement petite par rapport à l’effort fourni, Kirig comptait bien faire de son mieux pour maximiser sa part du butin, même si cela voulait dire se débarrasser de quelques coéquipiers par-ci par-là après leur coup. Il déciderait le moment venu. Une fois que Chazz finit son introduction, il demanda ce qu’il fallait faire, et Kirig resta les yeux rivés sur la carte en pleine réflexion. Réflexion néanmoins stoppée par le jeune homme à la chevelure magenta, qui souhaitait faire son coup lors de l’embarquement des marchandises. Apparemment doté de magie pour charmer, il se proposait de l’utiliser pour s’infiltrer, puis laisser la voie libre pour les autres de venir.
Kirig aimait cette idée, surtout parce qu’elle lui permettait de rester proche de l’eau, ce qui était son élément. Sa démonstration se finit alors qu’il fixait le Démon des Mers, d’un regard qu’il connaissait bien : la fascination, le désir, le tout avec un sourire charmeur. Ayant tout à gagner à faire rêver son interlocuteur, Kirig s’approcha un peu plus de lui, posant son doigt sur le bord de la carte près d’un bras de la chevelure magenta. « J’suis tenté par cette option puisque c’est ma spécialité. Mais un port, on a beaucoup de chance de se faire pincer, c’est très à découvert. » Il croisa les bras, continuant. « La république sont des connards manipulateurs avec des fouines partout, qui vendraient leur voisin pour de la tune ou du prestige, faut pas l'oublier.» Kirig ne quitta pas les yeux de l’homme allongé sur la table, montrant lui-même un sourire. « Et même avec ton charme très efficace, certaines personnes y seront insensibles. Pires encore, certains sentiront l’utilisation de tes aptitudes. » Secouant la tête finalement, le Capitaine releva le regard vers le groupe. « Baser notre stratégie sur la réussite d’un seul homme, c’est très dangereux. Si tu te fais prendre, on est foutus. »
De plus, Kirig n’était pas parfaitement certains que chacun des hommes ici était parfaitement loyal à la cause. Si l’un d’eux se faisait acheter par la République, il condamnerait tout le reste. Une chose à garder à l’esprit, et le Démon des mers comptait bien se faire entendre sur ce point, mais plus tard. Poussant un soupire, Kirig haussa les épaules, reposant ses doigts sur la table. « Ça coûte de le dire, mais on a plus de chance sur la terre, à voir le chemin du convoi sur la carte. On peut toujours compter sur tes aptitudes de charme, et faire un plan d’attaque à partir de ça. » La plupart des hommes du groupe étaient aussi bien plus habitués à combattre sur la terre. « On peut se dissimuler en forêt, ou en montagne, ça nous donne un avantage si on connait suffisamment le terrain. » Et ils avaient un peu de temps pour le préparer, ce terrain. Il tapota un doigt sur la table, pensant à la fois où il avait bloqué un navire proche d’une zone rocailleuse.
Les paroles de Klaus dans l’esprit de Kirig continuèrent, ‘… mobiliser toutes les forces qui nous sont données, avec la plus grande application. Faire preuve de mesure en la matière, c’est arrêter sa course avant le but.’ « Si on leur coupe la route des deux côtés ils sont bloqués, et on peut les buter rapidement en attaquant sur les flancs. Ça permet d’éviter les renforts ainsi que les fuites, et de pouvoir utiliser toutes les forces à notre disposition sans trop s’éparpiller. » Il était certainement moins à l’aise en forêt ou en montagne, mais ce n’était pas le cas de la plupart des personnes présentes ici. Son idée posée, il regarda la salle pour juger de leur avis.
CENDRES
Kirig se remémorait ses souvenirs alors qu’ils se dirigeaient incognito vers la ville de Liberty. Il n’y avait que deux de ses hommes qui l’accompagnait, le reste de l’équipage dans une petite bourgade à une demi-journée de marche de Liberty. Gnact ayant été blessé dans une excursion passée, il avait demandé à Luna de rester à son chevet sur le bateau. Puisque c’était une possibilité pour elle de récupérer le bateau à terme, dans le cas où Kirig périssait, elle avait accepté : dans les deux cas elle y gagnait quelque chose et c’était tout ce qu’elle désirait. Aller jusqu’à Liberty, si loin dans les terres Républicaines, était déjà un danger en soit, mais ils savaient que cela en valait la peine. Il y avait un coup à jouer. Pas tout seul, évidemment l’équipage entier de Kirig ne serait pas de taille tout seul sur la terre pour mettre en place une tentative si intéressante. De ce qu’il avait reçu comme information, ce qui les amenait était une possibilité de rafler un convoi de la banque des chaînes, la plus grande banque du continent. Le Capitaine avait décidé d’y aller en personne pour rejoindre la bande de malfrat qui y complotait. Ils étaient en retard, et le Démon des Mers eut presque à forcer son entrée dans le bâtiment, mais Chazz le reconnu de suite.
Après une salutation quelque peu humide à cause de la chaleur et de leur longue route ici, Kirig entra. Chazz n’était pas la personne la plus fiable qu’il connaissait, mais l’homme savait se battre et c’était digne de respect en soi. L’un de ses marins, Riley, fit une remarque par rapport à l’apparence de l’homme, ce qui ne plut pas au Capitaine. « Vous ne parlez que si je l’autorise, Compris ? » Se contenta-t-il de dire, rejoignant le groupe. Tous des malfrats pêchés dans les pires taudis du continent, Kirig en reconnaissait quelques-uns, c’étaient tous des hommes qui, comme Kirig, étaient prêts à perdre gros pour gagner tout, mais il était possiblement l’un des plus connus du groupe. Le drakyn se trouvait mieux qu’eux, et à bien des égards, il l’était, mais il était parti du principe de faire des efforts pour coopérer afin d’en tirer parti. Ce qui l’intéressait au bout, c’était de pouvoir frapper la république, et de récupérer de l’or en même temps. Mais bien sûr, si quelques-uns d’entre eux mourraient lors de l’entreprise… Kirig ne les pleurerait certainement pas. Quand Chazz demanda si quelqu’un ne voulait pas participer à leur magouille, personne ne réagit, tout le monde semblait être sur le même bateau.
Le drakyn remarqua le jeune homme aux cheveux très colorés amener une carte, la déployant sur la table. Kirig put reconnaitre une partie du continent avec le trajet du convoi qu’ils cherchaient à voler. Il s’approcha un peu, écoutant la présentation de la fine lame. Le commanditaire savait combien ils étaient, leur système de sécurité, et combien de temps ils avaient pour préparer une stratégie digne de ce nom pour réussir leur coup. Le mot clef était la rapidité, mais il ne fallait surtout pas se précipiter non plus. La part du butin était terriblement petite par rapport à l’effort fourni, Kirig comptait bien faire de son mieux pour maximiser sa part du butin, même si cela voulait dire se débarrasser de quelques coéquipiers par-ci par-là après leur coup. Il déciderait le moment venu. Une fois que Chazz finit son introduction, il demanda ce qu’il fallait faire, et Kirig resta les yeux rivés sur la carte en pleine réflexion. Réflexion néanmoins stoppée par le jeune homme à la chevelure magenta, qui souhaitait faire son coup lors de l’embarquement des marchandises. Apparemment doté de magie pour charmer, il se proposait de l’utiliser pour s’infiltrer, puis laisser la voie libre pour les autres de venir.
Kirig aimait cette idée, surtout parce qu’elle lui permettait de rester proche de l’eau, ce qui était son élément. Sa démonstration se finit alors qu’il fixait le Démon des Mers, d’un regard qu’il connaissait bien : la fascination, le désir, le tout avec un sourire charmeur. Ayant tout à gagner à faire rêver son interlocuteur, Kirig s’approcha un peu plus de lui, posant son doigt sur le bord de la carte près d’un bras de la chevelure magenta. « J’suis tenté par cette option puisque c’est ma spécialité. Mais un port, on a beaucoup de chance de se faire pincer, c’est très à découvert. » Il croisa les bras, continuant. « La république sont des connards manipulateurs avec des fouines partout, qui vendraient leur voisin pour de la tune ou du prestige, faut pas l'oublier.» Kirig ne quitta pas les yeux de l’homme allongé sur la table, montrant lui-même un sourire. « Et même avec ton charme très efficace, certaines personnes y seront insensibles. Pires encore, certains sentiront l’utilisation de tes aptitudes. » Secouant la tête finalement, le Capitaine releva le regard vers le groupe. « Baser notre stratégie sur la réussite d’un seul homme, c’est très dangereux. Si tu te fais prendre, on est foutus. »
De plus, Kirig n’était pas parfaitement certains que chacun des hommes ici était parfaitement loyal à la cause. Si l’un d’eux se faisait acheter par la République, il condamnerait tout le reste. Une chose à garder à l’esprit, et le Démon des mers comptait bien se faire entendre sur ce point, mais plus tard. Poussant un soupire, Kirig haussa les épaules, reposant ses doigts sur la table. « Ça coûte de le dire, mais on a plus de chance sur la terre, à voir le chemin du convoi sur la carte. On peut toujours compter sur tes aptitudes de charme, et faire un plan d’attaque à partir de ça. » La plupart des hommes du groupe étaient aussi bien plus habitués à combattre sur la terre. « On peut se dissimuler en forêt, ou en montagne, ça nous donne un avantage si on connait suffisamment le terrain. » Et ils avaient un peu de temps pour le préparer, ce terrain. Il tapota un doigt sur la table, pensant à la fois où il avait bloqué un navire proche d’une zone rocailleuse.
Les paroles de Klaus dans l’esprit de Kirig continuèrent, ‘… mobiliser toutes les forces qui nous sont données, avec la plus grande application. Faire preuve de mesure en la matière, c’est arrêter sa course avant le but.’ « Si on leur coupe la route des deux côtés ils sont bloqués, et on peut les buter rapidement en attaquant sur les flancs. Ça permet d’éviter les renforts ainsi que les fuites, et de pouvoir utiliser toutes les forces à notre disposition sans trop s’éparpiller. » Il était certainement moins à l’aise en forêt ou en montagne, mais ce n’était pas le cas de la plupart des personnes présentes ici. Son idée posée, il regarda la salle pour juger de leur avis.
CENDRES
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Bon c’était à prévoir que le Bouffon fasse son petit numéro. Cela faisait partie du jeu après tout. Je tachais de garder mon sérieux pour ne pas rire tout en prenant soin d’écouter les idées de Kirig. C’était pas la moitié d’un con celui là. A nous deux, on devait bien avoir les trois quarts d’un cerveau et c’était pas négligeable au vu de la tache que l’on avait.
Je tapotai sur la carte le morceau de route qui nous intéressait.
-L’idée de leur couper la route est pas mal. On peut aisément couper une paire d’arbres et les faire tomber sur le convoi pour semer la confusion ici.
Je coulai ensuite un regard à Isal avant de revenir à Kirig puis à l’assistance. La plupart des gars ne parlaient pas pour la simple est bonne raison que si nous étions douze à parler, il n’y aurait jamais de plan.
-L’idée de l’Arlequin est bonne aussi et je comprends les craintes de notre ami drakyn mais il suffit simplement de sécuriser le tout. La magie ne se trompe pas mais les êtres vivants sont pleins de failles.
Je fouillai dans les documents sur le côté de la table. La dedans se trouver le gros des informations que l’on avait eut de Tête de Brique. Je parvins finalement à trouver ce que je cherchai, un croquis représentant une jeune fille. Je posais le tout sur la table.
-Les types qui escorteront le convoi seront des incorruptibles. Faut vraiment être fichu d’une drôle de façon pour être payer une misère tandis que l’on escorte des trésors.
Hochements de têtes des présents.
-Par contre on peut aisément mettre la pression. Sur le croquis c’est Nina Furgos. Son père est un des chefs d’équipe qui escortera le convois. C’est pas le patron en chef mais il a son mot à dire. La petite est actuellement dans un pensionnat. Si on la capture et que l’on met la pression, notre ami Furgos devrait jouer le jeu et permettre à l’Arlequin de s’introduire parmi eux. Il faudra juste faire aucun mal à la petite et à ce propos, on va aborder la partie qui fâche.
Et c’était à ce moment là que l’on allait voir les véritables professionnels ici.
-On va pas se cacher, si on se fait choper on est foutu… Sauf si on a l’opinion publique avec nous. Là on devrait tous s’en sortir avec de l’allègement de peine. L’opinion compte dans la République. Aussi je pense qu’il serait pas mal pour nous tous que l’on ne tue personne durant l’attaque. Tailladons et assommons pour les neutraliser mais des morts, ça pardonne pas lors d’un procès.
Je venais sortir les croquis de deux humains et d’un nain. Mon doigt pointait l’un des humains avant de venir sur les autres.
-C’est lui Furgos. Les deux autres dirigent avec lui et c’est le nain le patron en chef du convois. Si on neutralise ces deux là, Furgos devra prendre le commandement et il poussera les autres à se rendre. Qu’est ce que vous en dites ?
Je regardai chacun d’eux, attendant que quelqu’un se manifeste. Filéas fit un pas en avant avant de regarder tout le monde.
-Moi ça n’a rien avoir avec le plan en soit, juste que j’ai déjà pu travailler sur certains coffres de la Banque des Chaînes et au vu de la taille, on va avoir le droit à de la serrure magique. Va falloir attaquer les coffres à l’adamantine.
Je venais hocher la tête aux dires du nain. Là on était en présence d’un véritable professionnel. Les voleurs de bas étages pleuraient avec leur crochet de fiotte lorsqu’il était en présence d’une serrure magique tandis que les véritables pro’ utilisaient de l’adamantine. Là ou les guerriers luttaient contre des mages avec, nous on l’utilisait pour forcer la réserve du dit mage. Moi même j’avais déjà attaquer des serrures avec ce matériau si précieux mais Filéas était un expert en la matière. S’il y avait bien un voleur que je n’allais pas abattre à la fin, c’était lui. Son savoir était précieux.
-Tête de Brique peut nous en trouver. Quelqu’un d’autre ?
Je tapotai sur la carte le morceau de route qui nous intéressait.
-L’idée de leur couper la route est pas mal. On peut aisément couper une paire d’arbres et les faire tomber sur le convoi pour semer la confusion ici.
Je coulai ensuite un regard à Isal avant de revenir à Kirig puis à l’assistance. La plupart des gars ne parlaient pas pour la simple est bonne raison que si nous étions douze à parler, il n’y aurait jamais de plan.
-L’idée de l’Arlequin est bonne aussi et je comprends les craintes de notre ami drakyn mais il suffit simplement de sécuriser le tout. La magie ne se trompe pas mais les êtres vivants sont pleins de failles.
Je fouillai dans les documents sur le côté de la table. La dedans se trouver le gros des informations que l’on avait eut de Tête de Brique. Je parvins finalement à trouver ce que je cherchai, un croquis représentant une jeune fille. Je posais le tout sur la table.
-Les types qui escorteront le convoi seront des incorruptibles. Faut vraiment être fichu d’une drôle de façon pour être payer une misère tandis que l’on escorte des trésors.
Hochements de têtes des présents.
-Par contre on peut aisément mettre la pression. Sur le croquis c’est Nina Furgos. Son père est un des chefs d’équipe qui escortera le convois. C’est pas le patron en chef mais il a son mot à dire. La petite est actuellement dans un pensionnat. Si on la capture et que l’on met la pression, notre ami Furgos devrait jouer le jeu et permettre à l’Arlequin de s’introduire parmi eux. Il faudra juste faire aucun mal à la petite et à ce propos, on va aborder la partie qui fâche.
Et c’était à ce moment là que l’on allait voir les véritables professionnels ici.
-On va pas se cacher, si on se fait choper on est foutu… Sauf si on a l’opinion publique avec nous. Là on devrait tous s’en sortir avec de l’allègement de peine. L’opinion compte dans la République. Aussi je pense qu’il serait pas mal pour nous tous que l’on ne tue personne durant l’attaque. Tailladons et assommons pour les neutraliser mais des morts, ça pardonne pas lors d’un procès.
Je venais sortir les croquis de deux humains et d’un nain. Mon doigt pointait l’un des humains avant de venir sur les autres.
-C’est lui Furgos. Les deux autres dirigent avec lui et c’est le nain le patron en chef du convois. Si on neutralise ces deux là, Furgos devra prendre le commandement et il poussera les autres à se rendre. Qu’est ce que vous en dites ?
Je regardai chacun d’eux, attendant que quelqu’un se manifeste. Filéas fit un pas en avant avant de regarder tout le monde.
-Moi ça n’a rien avoir avec le plan en soit, juste que j’ai déjà pu travailler sur certains coffres de la Banque des Chaînes et au vu de la taille, on va avoir le droit à de la serrure magique. Va falloir attaquer les coffres à l’adamantine.
Je venais hocher la tête aux dires du nain. Là on était en présence d’un véritable professionnel. Les voleurs de bas étages pleuraient avec leur crochet de fiotte lorsqu’il était en présence d’une serrure magique tandis que les véritables pro’ utilisaient de l’adamantine. Là ou les guerriers luttaient contre des mages avec, nous on l’utilisait pour forcer la réserve du dit mage. Moi même j’avais déjà attaquer des serrures avec ce matériau si précieux mais Filéas était un expert en la matière. S’il y avait bien un voleur que je n’allais pas abattre à la fin, c’était lui. Son savoir était précieux.
-Tête de Brique peut nous en trouver. Quelqu’un d’autre ?
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Bla. Bla. Blablabalbala. Blalala ? Blaalalalala!Blalsnfgqmlsjdfgkljqdsnmfljqsdjmldfknvml qk !
Putain. C’était chiant.
L’autre montagne de muscle et lui avait même pas jeté un regard. Chazzy boy avait pas rigolé. Mais qu’est-ce qu’il foutait là ?
Ses yeux commencèrent à lui piquer. C’était maintenant, tout le monde se la jouait vachement sérieux et adulte, pour des sangs chauds. Même les personnages secondaires là, dans la chambre avec lui, se permettait d’ouvrir leur gueule et de donner leur avis. Alors que lui, lui, personne ne l’écoutait, on l’ignorait.
Soupir. Avec le grognement d’un enfant privé de goûter, l’Arlequin se leva. Il chassa ses larmes de quelques battements de ces longs cils, et se mit à faire les cent pas. Enfin, durant deux allers retours. La formule exacte serait : il se mit à exécuter des petits pas de danse et des cabrioles.
- J’suis d’accord pour la gamine. Vous les sangs chauds vous donnez beaucoup d’importance à la filiation. Si on lui envoie quelques mèches de cheveux et un p’tit croquis d’elle avec ma tronche à côté, pour sûr qu’il va obéir.
Petit pas, petit saut. Pirouette, galipette. Le bouffon évoluait entre les hommes autour d’eux. D’une caresse, comme d’un sourire, il touchait légèrement leurs esprit, afin de savoir lesquels étaient susceptible à ton charisme énormissime.
Ils avaient l’air de savoir ce qu’ils faisaient, tous, et Isal, ô, Isal, voulait simplement que la montagne de muscle le remarque. Pour essayer de le pénétrer. Son esprit. Son esprit, ouais.
- Si on attaque sur terre, il y aussi un point à éclaircir. On ne peut décemment pas se barrer avec les charrettes du convois, et on aura pas assez de bras pour porter toute la marchandise. Est-ce qu’on prévoit des mules, des chevaux ? D’autres charettes ? On loue des transporteurs ? On fait un peu de magie ? Chazzy Boy, tu pourrais les faire disparaître, comme tu fais avec les pièces, non ?
Le clou du spectacle. Ses sautillements l’avaient placé juste derrière le Drakyn, et il posa sa main aux ongles taillés en pointe sur sa haute épaule, le bras dans son dos, se penchant avec lui sur la carte, sans rien y comprendre. Sourire, sourire, sourire. Mais ça marchait pas, ça marchait pas.
Irritation, colère, désespoir.
Mais un comédien garde toujours ses émotions secrètes, là est son paradoxe.
Putain. C’était chiant.
L’autre montagne de muscle et lui avait même pas jeté un regard. Chazzy boy avait pas rigolé. Mais qu’est-ce qu’il foutait là ?
Ses yeux commencèrent à lui piquer. C’était maintenant, tout le monde se la jouait vachement sérieux et adulte, pour des sangs chauds. Même les personnages secondaires là, dans la chambre avec lui, se permettait d’ouvrir leur gueule et de donner leur avis. Alors que lui, lui, personne ne l’écoutait, on l’ignorait.
Soupir. Avec le grognement d’un enfant privé de goûter, l’Arlequin se leva. Il chassa ses larmes de quelques battements de ces longs cils, et se mit à faire les cent pas. Enfin, durant deux allers retours. La formule exacte serait : il se mit à exécuter des petits pas de danse et des cabrioles.
- J’suis d’accord pour la gamine. Vous les sangs chauds vous donnez beaucoup d’importance à la filiation. Si on lui envoie quelques mèches de cheveux et un p’tit croquis d’elle avec ma tronche à côté, pour sûr qu’il va obéir.
Petit pas, petit saut. Pirouette, galipette. Le bouffon évoluait entre les hommes autour d’eux. D’une caresse, comme d’un sourire, il touchait légèrement leurs esprit, afin de savoir lesquels étaient susceptible à ton charisme énormissime.
Ils avaient l’air de savoir ce qu’ils faisaient, tous, et Isal, ô, Isal, voulait simplement que la montagne de muscle le remarque. Pour essayer de le pénétrer. Son esprit. Son esprit, ouais.
- Si on attaque sur terre, il y aussi un point à éclaircir. On ne peut décemment pas se barrer avec les charrettes du convois, et on aura pas assez de bras pour porter toute la marchandise. Est-ce qu’on prévoit des mules, des chevaux ? D’autres charettes ? On loue des transporteurs ? On fait un peu de magie ? Chazzy Boy, tu pourrais les faire disparaître, comme tu fais avec les pièces, non ?
Le clou du spectacle. Ses sautillements l’avaient placé juste derrière le Drakyn, et il posa sa main aux ongles taillés en pointe sur sa haute épaule, le bras dans son dos, se penchant avec lui sur la carte, sans rien y comprendre. Sourire, sourire, sourire. Mais ça marchait pas, ça marchait pas.
Irritation, colère, désespoir.
Mais un comédien garde toujours ses émotions secrètes, là est son paradoxe.
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On se le fait ce casse ?
Feat. Chazz & Isal
L’idée de ne pas tuer qui que ce soit pour le vol, afin de garder l’opinion public à ses côtés faisait frissonner de dégoût Kirig. Ce n’était pas que Chazz se trompait : après tout, effectivement, s’ils n’accomplissaient pas la mission et s’ils se faisaient prendre, avoir l’opinion public était aidé par le fait de ne pas tuer. Les histoires de victimes de la société qui cherchaient à voler pour partager et permettre la survie d’une pauvre minorité pencherait sans doute les cœurs vers eux. Mais Kirig connaissait la République : ces vipères et leur jeu politique ferait tout pour contrôler la narrative, et dans un tel cas, ils n'auraient aucun moyen de se défendre réellement, parce qu’ils seraient réduits au silence. Avec de telles monstres, pourquoi laisser qui que ce soit en vie ? En revanche, le kidnapping de Nina pouvait tout à fait les servir de bouclier dans le cas où les choses tournaient mal, mais aussi pour but de base. Une porte de sortie, un moyen de s’infiltrer. Kirig regardait le croquis avait attention, avant qu’une nouvelle personne ne se manifeste, le drakyn ne le connaissait pas. C’était bien leur veine ça, une serrure magique ! Il faudrait se procurer les matériaux nécessaires, mais apparemment, ce n’était pas trop un problème.
Malgré le fait qu’ils étaient dans le bas de l’échelle sociale, le groupe de gredin était plutôt bien organisé. Cependant le Démon des mers ne se faisait pas d’illusion : dès qu’ils mettraient la main sur le butin, ils commenceraient à se chamailler et se voler les uns les autres. Kirig était prêt à cette éventualité. Le jeune homme à la chevelure pourpre se leva finalement de la table, probablement déçu de ne pas avoir attiré autant l’attention qu’il ne l’aurait voulu. Pour un bref instant, le drakyn pensa à Halewyn, mais il garda son attention sur la pièce et leur plan. L’Arlequin tentait de garder l’attention du groupe, et y arrivait. Les yeux étaient captivés par ses cabrioles, Kirig lui aussi avait levé le nez du croquis, suspectant qu’il aurait très bientôt quelque chose à dire. Il avait l’air plutôt pour l’idée du kidnapping, et le Capitaine l’était tout autant. Le reste du groupe semblait lui aussi accepter ce plan, ce qui était plutôt surprenant. D’habitude, on ne pouvait pas dire qu’il fût particulièrement facile d’accorder autant de criminels ensembles, mais l’appât du gain semblait mettre tout le monde d’accord. L’Arlequin continua dans sa lancée, demandant par quels moyens ils pourraient transporter toutes les pièces d’or sonnantes.
Le Capitaine remit le nez sur la carte, se demandant comment ils pouvaient décemment transporter autant de biens de la façon la plus efficace et la plus rapide possible. Mais avant que Kirig ne puisse dire quoi que ce soit, la chevelure pourpre finit dans son dos, une main sur son épaule, penché de sorte à le regarder. Il semblait lui offrir quelques sourires, ce qui décrocha un : « Hmm…? » de la part du drakyn, avant qu’il ne se redresse. « S’il y a moyen d’utiliser la magie pour transporter les pièces, c’est notre meilleure possibilité. Sinon il faut définitivement utiliser des mules, mais ça nous ralentira et nous rendra aussi vulnérable que le convoi qu’on aura attaqué. Sinon… Si on attaque près d’un cours d’eau, on pourrait utiliser l’eau pour accélérer notre fuite. » Souffla-t-il, avant de chercher Chazz du regard. Avait-il une idée lui ? Après tout, l’Arlequin avait parlé de faire disparaître des pièces, non ? Malheureusement pour Kirig, rien dans les livres de son Capitaine jadis, ne lui avait appris comment se barrer avec l’argent dérobé d’un convoi.
CENDRES
Malgré le fait qu’ils étaient dans le bas de l’échelle sociale, le groupe de gredin était plutôt bien organisé. Cependant le Démon des mers ne se faisait pas d’illusion : dès qu’ils mettraient la main sur le butin, ils commenceraient à se chamailler et se voler les uns les autres. Kirig était prêt à cette éventualité. Le jeune homme à la chevelure pourpre se leva finalement de la table, probablement déçu de ne pas avoir attiré autant l’attention qu’il ne l’aurait voulu. Pour un bref instant, le drakyn pensa à Halewyn, mais il garda son attention sur la pièce et leur plan. L’Arlequin tentait de garder l’attention du groupe, et y arrivait. Les yeux étaient captivés par ses cabrioles, Kirig lui aussi avait levé le nez du croquis, suspectant qu’il aurait très bientôt quelque chose à dire. Il avait l’air plutôt pour l’idée du kidnapping, et le Capitaine l’était tout autant. Le reste du groupe semblait lui aussi accepter ce plan, ce qui était plutôt surprenant. D’habitude, on ne pouvait pas dire qu’il fût particulièrement facile d’accorder autant de criminels ensembles, mais l’appât du gain semblait mettre tout le monde d’accord. L’Arlequin continua dans sa lancée, demandant par quels moyens ils pourraient transporter toutes les pièces d’or sonnantes.
Le Capitaine remit le nez sur la carte, se demandant comment ils pouvaient décemment transporter autant de biens de la façon la plus efficace et la plus rapide possible. Mais avant que Kirig ne puisse dire quoi que ce soit, la chevelure pourpre finit dans son dos, une main sur son épaule, penché de sorte à le regarder. Il semblait lui offrir quelques sourires, ce qui décrocha un : « Hmm…? » de la part du drakyn, avant qu’il ne se redresse. « S’il y a moyen d’utiliser la magie pour transporter les pièces, c’est notre meilleure possibilité. Sinon il faut définitivement utiliser des mules, mais ça nous ralentira et nous rendra aussi vulnérable que le convoi qu’on aura attaqué. Sinon… Si on attaque près d’un cours d’eau, on pourrait utiliser l’eau pour accélérer notre fuite. » Souffla-t-il, avant de chercher Chazz du regard. Avait-il une idée lui ? Après tout, l’Arlequin avait parlé de faire disparaître des pièces, non ? Malheureusement pour Kirig, rien dans les livres de son Capitaine jadis, ne lui avait appris comment se barrer avec l’argent dérobé d’un convoi.
CENDRES
Invité
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Je venais hocher doucement la tête tout en écoutant les avis des uns et des autres. Isal mentionna le transport du butin et son allusion au tour de passe-passe m’étira un sourire. En tant normal j’aurais ri car elle était vachement bonne mais là j’étais en mode « gangster de ta race numéro un ». Toutefois le bouffon n’avait pas tord. Le Drakyn quant à lui proposa un début de solution.
Je grattai ma joue avec mon index avant de le pointer sur la carte.
-Une rivière passe pas très loin de la route. On pourrait charger à la main dans des barques et la descendre ? On arriverait pas très loin du port ou le convois doit embarquer. Personne ne s’attendra à nous voir aller là bas. Puis le temps que l’alarme soit donné, on aura déjà charger le pognon à bord de ton navire. Qu’est ce que t’en passe c’ptaine ?
Si on neutralisait l’équipe du convoi, on pouvait aisément mobilisé le gros de notre groupe au chargement.
-Je récapitule. On attaque la route. Au moment de l’attaque, l’Arlequin sème la discorde chez l’ennemi. On doit neutraliser le nain et l’autre humain. Dès que c’est fait, le père de la gamine annoncera la reddition. On les attache, on leur bande les yeux et on se fait les serrures. Dès que les coffres sont ouverts, on charge l’oseille dans des sacs en toile que l’on pose dans des barques à quelques pieds de là. On descend la rivières et on embarque à bord de La Tragédie. C’est bon pour tout le monde ?
Je regardais les présents avant de me focaliser sur Kirig. C’était son navire après tout. Notre plan était logique et bien ficelé bien qu’il possédait encore des zones d’ombres. Il y avait des éléments que l’on ne pouvait prévoir.
-Concernant la gamine, elle attendra à bord de la Tragédie le temps que tout soit réglé. Isal, évites de la trauma’ quant tu vas la choper, avec ta gueule de prédateur.
De légers rires se firent entendre au sein de l’assemblée de voleurs et détendirent l’atmosphère.
Nous fîmes une légère pause durant la réunion. J’en profitais pour prendre à part le capitaine de la Tragédie sur le balcon.
-Tu sais l’ami, ce coup là, c’est que le début. J’ai plus d’un projet mais tous ces projets, ça vaut une blinde. Puis bon on va pas se mentir, se partager quarante pourcent à douze et laisser soixante pourcent à un caïd de Liberty, c’est pas franchement foufou. Alors que bon, si on se partageait cent pour cent à quatre, ça serait déjà plus intéressant, tu me suis ?
Évidemment que moi et Isal on comptait tous les niquer. Il y avait Filéas aussi dans le coup et il nous manquait un quatrième luron. Isal était le sang de l’artère quant à Filéas, c’était un mec beaucoup trop talentueux pour être refroidit. Pourquoi j’en venais à proposer le tout à Kirig ? Il avait le navire bien sur ! Qu'est ce qui me garantissait de pas me faire baiser la gueule? Rien du tout mais j'étais suffisamment rapide pour planter le capitaine avant de me faire moi même planter et je connaissais suffisamment le loustic pour savoir qu'il était pas du genre à crever pour rendre les siens riches. C'était plutôt l'inverse à dire vrai.
Je coulais un regard à Isal par la fenêtre, ainsi qu’à Filéas, les gratifiant d’un signe de la tête.
La réunion se termina au bout de quelques heures et on avait enfin notre plan. Il me manquait plus qu'une petite assurance
Je grattai ma joue avec mon index avant de le pointer sur la carte.
-Une rivière passe pas très loin de la route. On pourrait charger à la main dans des barques et la descendre ? On arriverait pas très loin du port ou le convois doit embarquer. Personne ne s’attendra à nous voir aller là bas. Puis le temps que l’alarme soit donné, on aura déjà charger le pognon à bord de ton navire. Qu’est ce que t’en passe c’ptaine ?
Si on neutralisait l’équipe du convoi, on pouvait aisément mobilisé le gros de notre groupe au chargement.
-Je récapitule. On attaque la route. Au moment de l’attaque, l’Arlequin sème la discorde chez l’ennemi. On doit neutraliser le nain et l’autre humain. Dès que c’est fait, le père de la gamine annoncera la reddition. On les attache, on leur bande les yeux et on se fait les serrures. Dès que les coffres sont ouverts, on charge l’oseille dans des sacs en toile que l’on pose dans des barques à quelques pieds de là. On descend la rivières et on embarque à bord de La Tragédie. C’est bon pour tout le monde ?
Je regardais les présents avant de me focaliser sur Kirig. C’était son navire après tout. Notre plan était logique et bien ficelé bien qu’il possédait encore des zones d’ombres. Il y avait des éléments que l’on ne pouvait prévoir.
-Concernant la gamine, elle attendra à bord de la Tragédie le temps que tout soit réglé. Isal, évites de la trauma’ quant tu vas la choper, avec ta gueule de prédateur.
De légers rires se firent entendre au sein de l’assemblée de voleurs et détendirent l’atmosphère.
Nous fîmes une légère pause durant la réunion. J’en profitais pour prendre à part le capitaine de la Tragédie sur le balcon.
-Tu sais l’ami, ce coup là, c’est que le début. J’ai plus d’un projet mais tous ces projets, ça vaut une blinde. Puis bon on va pas se mentir, se partager quarante pourcent à douze et laisser soixante pourcent à un caïd de Liberty, c’est pas franchement foufou. Alors que bon, si on se partageait cent pour cent à quatre, ça serait déjà plus intéressant, tu me suis ?
Évidemment que moi et Isal on comptait tous les niquer. Il y avait Filéas aussi dans le coup et il nous manquait un quatrième luron. Isal était le sang de l’artère quant à Filéas, c’était un mec beaucoup trop talentueux pour être refroidit. Pourquoi j’en venais à proposer le tout à Kirig ? Il avait le navire bien sur ! Qu'est ce qui me garantissait de pas me faire baiser la gueule? Rien du tout mais j'étais suffisamment rapide pour planter le capitaine avant de me faire moi même planter et je connaissais suffisamment le loustic pour savoir qu'il était pas du genre à crever pour rendre les siens riches. C'était plutôt l'inverse à dire vrai.
Je coulais un regard à Isal par la fenêtre, ainsi qu’à Filéas, les gratifiant d’un signe de la tête.
La réunion se termina au bout de quelques heures et on avait enfin notre plan. Il me manquait plus qu'une petite assurance
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