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Oui, goubon d'ici, Shan'Ael. Dit-elle En se levant, titubant, portant sa main au monogramme lui ornant le front qu'elle tâte en grimaçant. Je suis Hale,,w... Ah pis Hale va faire l'affaire. Un capané va faire l'affaire, je dormirais même dans un bain tellement je suis torvchée... Ça m'ennuyerais salir ton lit, un plancher propre ferait l'affaire. Tant qu'il n'y a pas de punaises... . En plus j'ai tellement mal au crâne.
Dit Halewyn en plissant les yeux. Ça devenait de plus en plus difficile combattre le sommeil. Ça lui prend un moment d'ailleurs, ou elle suit le mercenaire sans aucune crainte étrangement, les sens en berne. Quand l'illumination se fait entre deux vapeurs éthyliques.
Je suis sympa d'habitude... Je veux dire que j'attaque pas les gens. Mais j'en ai marre à la fin qu'on me prenne que pour une pute. Je... Elle rote épouvantablement mal, avant de cracher au sol en s'appuyant sur le mur... ou un truc qui a l,air à peu près stable. Non mais c'est fou! Je prendrai plus jamais d'alcool de prune. J'ai la nausée....
Puis de reprendre le chemin, interpellant le mercenaire.
Je t'ai fait perdre ton boulot, même si ca avait l'air d'un boulot de merde. Il est pas sympa ton tronpa... Je connais les types de ce genre... Un non poli aurait jamais suffit. Je devrais le maudire tiens, ca lui ferait une belle jambe `ce gros porc. Pas de chance, j'ai pas de bout de lui... Mais...
Halewyn s'arrête, essayant d'avoir l'air suspicieuse.
J'ai pas envie de baiser. Tu m'obligera pas hein? Demande t'elle en s'avancant vers ce qu'elle pense être l'elfe. -Parce que personne peut m'obliger et des rapp rame... Des rabatteurs! Oui, je connais. Tu serais pas le premier, mais je les ai tous rendus cinglés... Mais si tes vraiment correct, t'a rien à craindre de moi... Promis
Termine Halewyn en faisant une croix sur son coeur avant d'enfin emboiter le pas sans rien rajouter d'autre. Mieux vaut une chambre qu'une rue, et dans son état, c'est la seule pensée cohérente qu'elle peut avoir, la douleur de la poignée de porte étant pour 50% et lalcoolémie englobant tout le reste.
Dit Halewyn en plissant les yeux. Ça devenait de plus en plus difficile combattre le sommeil. Ça lui prend un moment d'ailleurs, ou elle suit le mercenaire sans aucune crainte étrangement, les sens en berne. Quand l'illumination se fait entre deux vapeurs éthyliques.
Je suis sympa d'habitude... Je veux dire que j'attaque pas les gens. Mais j'en ai marre à la fin qu'on me prenne que pour une pute. Je... Elle rote épouvantablement mal, avant de cracher au sol en s'appuyant sur le mur... ou un truc qui a l,air à peu près stable. Non mais c'est fou! Je prendrai plus jamais d'alcool de prune. J'ai la nausée....
Puis de reprendre le chemin, interpellant le mercenaire.
Je t'ai fait perdre ton boulot, même si ca avait l'air d'un boulot de merde. Il est pas sympa ton tronpa... Je connais les types de ce genre... Un non poli aurait jamais suffit. Je devrais le maudire tiens, ca lui ferait une belle jambe `ce gros porc. Pas de chance, j'ai pas de bout de lui... Mais...
Halewyn s'arrête, essayant d'avoir l'air suspicieuse.
J'ai pas envie de baiser. Tu m'obligera pas hein? Demande t'elle en s'avancant vers ce qu'elle pense être l'elfe. -Parce que personne peut m'obliger et des rapp rame... Des rabatteurs! Oui, je connais. Tu serais pas le premier, mais je les ai tous rendus cinglés... Mais si tes vraiment correct, t'a rien à craindre de moi... Promis
Termine Halewyn en faisant une croix sur son coeur avant d'enfin emboiter le pas sans rien rajouter d'autre. Mieux vaut une chambre qu'une rue, et dans son état, c'est la seule pensée cohérente qu'elle peut avoir, la douleur de la poignée de porte étant pour 50% et lalcoolémie englobant tout le reste.
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Il leva simplement un sourcil sous le ton presque résignée qu'elle lui offrit. Ce n’était pas vraiment une supplication, mais ça lui tenait à cœur. Avait elle l'habitude qu'on abuse d'elle ? Si c’était le cas, c’était vraiment triste, alors. Une jeune femme ne devrait pas avoir ce genre de comportement envers elle devenir une habitude. Il ne répondit rien. Rendre cinglé ? Il préféra ne pas deviner entièrement de quoi elle voulait parler et ne la relança surtout pas.
- C'est par la.
Il passa devant, pour indiquer un passage, une route, qu'il attendit qu'elle prenne pour l'accompagner. Il la suivit en silence, sans perdre les alentours des yeux. Il tourna la tête sur le coté, histoire de regarder le manoir une dernière fois, comme un dernier soupir amère pour une mission qu'il ne terminerait jamais. Il ferait bien de ne pas revenir trop souvent par ici, histoire qu'on ne revienne pas lui rappeler son engagement. Bah. D'ici cinquante ans, les choses seraient revenus a la normale.
C’était une auberge toute simple. Il n’était pas la, dans la chambre, a l'aube. Il avait laissé le grand lit, qui n'avait même pas été défait, vu qu'il n'y avait jamais dormit depuis qu'il était la. La lumière du jour apparaissait a peine a travers les rideaux tirés. Il avait laissé la jeune femme s'étendre, s'attendant a ce qu'elle s'endorme vite. Puis il avait juste tiré les rideaux pour le lendemain matin, et laissé son chien a l'intérieur. Zim était couché devant la porte, montant visiblement la garde depuis l'arrivée de la rousse.
Un repas froid composé de fruit et de viande séchés, ainsi que d'une boisson a base de lait et de plante aidant a la désintoxication du corps, après une nuit de beuverie, était posé sur la petite table sur le coté de la pièce. Et il y avait un baquet au bout du lit, qui, lui, avait visiblement déjà servit depuis son arrivée.
Zim leva gentiment la tête, et fixa le démon des yeux, la langue pendue. Il n'avait pas vraiment dormit, comme à chaque fois qu'on lui demandait de monter la garde. Il avait simplement prit sa place, couché, et maintenant que la « cible » était debout, avait terminé sa mission. Il se leva, s'ébroua, et commença a se dégourdir les pattes en tournant dans la pièce.
La porte s'ouvrit alors, comme si il montait la garde, lui, a l’extérieur, et avait juste attendu un mouvement pour entrer. La vérité c'est qu'il avait fais un détour vers le lieu de prise de mission des mercenaires, histoire d'annuler la sienne et de rendre son avance en argent. Il ne voulait pas avoir de dette. Comme ça il était en règle, dorénavant.
- Vous êtes réveillée.
Il l'évalua de vue, et se trouva étonner de la trouver encore moins féminine que la veille. Surtout, la brève sensation qu'il avait eu durant la nuit et leur rencontre était toujours la, mais plus forte. Comme si ses sens naturels d'elfes détectaient une puissance chez cette personne. Ce n’était clairement pas une fille ordinaire, il en était certain maintenant.
- Votre tete, ca va mieux ? La boisson aidera si jamais vous avez mal a la tête.
Il approcha du lit, le contourna, et tomba assit sur la chaise qui avait été mise au préalable devant la fenêtre. Une sorte de poste d'observation de la rue. Il ne laissait vraiment rien au hasard.
- Bon....vous savez ou vous habitez, maintenant ? Vous etes peut etre les idées plus claires.
- C'est par la.
Il passa devant, pour indiquer un passage, une route, qu'il attendit qu'elle prenne pour l'accompagner. Il la suivit en silence, sans perdre les alentours des yeux. Il tourna la tête sur le coté, histoire de regarder le manoir une dernière fois, comme un dernier soupir amère pour une mission qu'il ne terminerait jamais. Il ferait bien de ne pas revenir trop souvent par ici, histoire qu'on ne revienne pas lui rappeler son engagement. Bah. D'ici cinquante ans, les choses seraient revenus a la normale.
C’était une auberge toute simple. Il n’était pas la, dans la chambre, a l'aube. Il avait laissé le grand lit, qui n'avait même pas été défait, vu qu'il n'y avait jamais dormit depuis qu'il était la. La lumière du jour apparaissait a peine a travers les rideaux tirés. Il avait laissé la jeune femme s'étendre, s'attendant a ce qu'elle s'endorme vite. Puis il avait juste tiré les rideaux pour le lendemain matin, et laissé son chien a l'intérieur. Zim était couché devant la porte, montant visiblement la garde depuis l'arrivée de la rousse.
Un repas froid composé de fruit et de viande séchés, ainsi que d'une boisson a base de lait et de plante aidant a la désintoxication du corps, après une nuit de beuverie, était posé sur la petite table sur le coté de la pièce. Et il y avait un baquet au bout du lit, qui, lui, avait visiblement déjà servit depuis son arrivée.
Zim leva gentiment la tête, et fixa le démon des yeux, la langue pendue. Il n'avait pas vraiment dormit, comme à chaque fois qu'on lui demandait de monter la garde. Il avait simplement prit sa place, couché, et maintenant que la « cible » était debout, avait terminé sa mission. Il se leva, s'ébroua, et commença a se dégourdir les pattes en tournant dans la pièce.
La porte s'ouvrit alors, comme si il montait la garde, lui, a l’extérieur, et avait juste attendu un mouvement pour entrer. La vérité c'est qu'il avait fais un détour vers le lieu de prise de mission des mercenaires, histoire d'annuler la sienne et de rendre son avance en argent. Il ne voulait pas avoir de dette. Comme ça il était en règle, dorénavant.
- Vous êtes réveillée.
Il l'évalua de vue, et se trouva étonner de la trouver encore moins féminine que la veille. Surtout, la brève sensation qu'il avait eu durant la nuit et leur rencontre était toujours la, mais plus forte. Comme si ses sens naturels d'elfes détectaient une puissance chez cette personne. Ce n’était clairement pas une fille ordinaire, il en était certain maintenant.
- Votre tete, ca va mieux ? La boisson aidera si jamais vous avez mal a la tête.
Il approcha du lit, le contourna, et tomba assit sur la chaise qui avait été mise au préalable devant la fenêtre. Une sorte de poste d'observation de la rue. Il ne laissait vraiment rien au hasard.
- Bon....vous savez ou vous habitez, maintenant ? Vous etes peut etre les idées plus claires.
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En premier lieu, il était la béatitude de l'inconscience. Affalée fort peu élégamment par dessus des couvertures, Halewyn avait tout d'un cadavre, le premier sens qui lui revint est l'odorat . Quelque chose sentait terriblement mauvais et la fit grommeler de fort charmante façon. Le goût vont ensuite, comme si quelqu'un l'avait forcée à avaler le contenu entier des poubelles.
Grimacant, elle tourna sur le côté, reniflant sa manche ce qui finit de la réveiller.
Vint la douleur ensuite. CĦaque nerfs, chaque synapse se mit à lui faire mal. De ce mal de chien atroce, indicible et inimitable qu'induit une cuite en règle.
-Ow...
Gémit t'iel pitoyablement en s'asseyant sur le bord du lit, le crâne entre ses mains et les yeux carrément en trous de suces. La pénombre de la chambre était encore trop éclairée pour ses rétines mises à mal. Même ses globes oculaires pulsaient d'une vie propre. Et on ne parle pas de son troisième oeil Si il avaiit existé physiquement, il aurait eu une conjonctivite.
Le silence lui fait mal aux oreilles. Et ce chien, ca ne lui tentrait pas d'arrêter d'haleter aussi???? CĦaque patte qui se posait au sol était carrément une torture et ce n'était même pas sur iel.
Halewyn gémit de nouveau, encore plus pitoyablement cette fois, avant de relever le nez, pour l'éloigner le plus possible de son odorante personne. Si iel succube avait pu se décrocher la tête iel l'aurait fait.
La porte finit par s'ouvrir cependant après un temps fort indéfini, probablement court pour Zim et infiniement trop long pour Hale, sur la silhouette d'un inconnu ce qui donna au démon le réflexe de vérifier si iel étair habillé. Oui? Ouf!.
Mais dans quel état pitoyable je suis?
- Vous êtes réveillée.
Dit il en osant la regarder comme Seagan l'avait fait.
Manifestement trop... marmonna t'iel. en voulant s'essuyer le coin de la bouche, changeant d'idée devant sa douce fragrance de champ printanier.
- Votre tete, ca va mieux ? La boisson aidera si jamais vous avez mal a la tête.
Dit il en s'approchant. Pour avoir la paix, iel prit le premier truc et l'engloutit. Le goût de poubelle descendit le long de son oesophage, lui donnant envie de vomir. Mais ca eutl'air de plaire à l'elfe qui dévia sa trajectoire pour aller là ou ses yeux meurtris ne voulaient aller. Près de la fenêtre.
- Bon....vous savez ou vous habitez, maintenant ? Vous etes peut etre les idées plus claires.
Vous savez, finit t'iel par dire simplement. Je ne sais pas qui vous êtes mais je suis navrée du désagrément causé, je vous dédommagerai et le double si vous évitez de vouloir me psychanalyser, ce que votre ton sévère laisse présager. Mon crâne n'y survivra pas. D'ailleurs, ou suis-je?
Grimacant, elle tourna sur le côté, reniflant sa manche ce qui finit de la réveiller.
Vint la douleur ensuite. CĦaque nerfs, chaque synapse se mit à lui faire mal. De ce mal de chien atroce, indicible et inimitable qu'induit une cuite en règle.
-Ow...
Gémit t'iel pitoyablement en s'asseyant sur le bord du lit, le crâne entre ses mains et les yeux carrément en trous de suces. La pénombre de la chambre était encore trop éclairée pour ses rétines mises à mal. Même ses globes oculaires pulsaient d'une vie propre. Et on ne parle pas de son troisième oeil Si il avaiit existé physiquement, il aurait eu une conjonctivite.
Le silence lui fait mal aux oreilles. Et ce chien, ca ne lui tentrait pas d'arrêter d'haleter aussi???? CĦaque patte qui se posait au sol était carrément une torture et ce n'était même pas sur iel.
Halewyn gémit de nouveau, encore plus pitoyablement cette fois, avant de relever le nez, pour l'éloigner le plus possible de son odorante personne. Si iel succube avait pu se décrocher la tête iel l'aurait fait.
La porte finit par s'ouvrir cependant après un temps fort indéfini, probablement court pour Zim et infiniement trop long pour Hale, sur la silhouette d'un inconnu ce qui donna au démon le réflexe de vérifier si iel étair habillé. Oui? Ouf!.
Mais dans quel état pitoyable je suis?
- Vous êtes réveillée.
Dit il en osant la regarder comme Seagan l'avait fait.
Manifestement trop... marmonna t'iel. en voulant s'essuyer le coin de la bouche, changeant d'idée devant sa douce fragrance de champ printanier.
- Votre tete, ca va mieux ? La boisson aidera si jamais vous avez mal a la tête.
Dit il en s'approchant. Pour avoir la paix, iel prit le premier truc et l'engloutit. Le goût de poubelle descendit le long de son oesophage, lui donnant envie de vomir. Mais ca eutl'air de plaire à l'elfe qui dévia sa trajectoire pour aller là ou ses yeux meurtris ne voulaient aller. Près de la fenêtre.
- Bon....vous savez ou vous habitez, maintenant ? Vous etes peut etre les idées plus claires.
Vous savez, finit t'iel par dire simplement. Je ne sais pas qui vous êtes mais je suis navrée du désagrément causé, je vous dédommagerai et le double si vous évitez de vouloir me psychanalyser, ce que votre ton sévère laisse présager. Mon crâne n'y survivra pas. D'ailleurs, ou suis-je?
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De quoi parlait elle exactement ? D'argent ? Ça semblait être sa solution de repli. Elle semble vraiment mal. Une bonne gueule de bois. Elle ne s’était pas loupée, et ce n’était pas vraiment son problème. De son point de vu, elle l'avait bien mérité. L'alcool était un véritable fléau, dont la simple odeur suffisait pour lui retourner l'estomac.
- Vous êtes a l'auberge de la rue trouée. C'est au sud, non loin de l'entrée. C'est la que j'avais mes affaires.
Il fronça les sourcils. Il ne l'avait pas porté pourtant, elle devait avoir un trou de mémoire de la fin de la soirée de la veille. Peut être plus de la fin, même. Mais il espérait qu'elle se souvenait d'un peu plus, quand même. Elle avait l'air désolée, au moins. Mais elle agissait comme si c’était sa faute à lui. Comme si il était vieux et con, le rabat-joie de service. Il avait juste voulu l'aider et voilà ce qu'elle disait, pour tout remerciement. « Tait toi et prend mon argent. »
- Je n'ai pas besoin de dédommagement. De quelconque sorte. Je voulais simplement vous aider, c'est tout.
Il avait beau être quelqu'un restant en retrait, ne parlant pas, il n’était pas du genre a laisser une jeune femme se faire agresser en pleine rue. C’était un simple geste citoyen, il n'attendait absolument aucune récompense. Juste qu'elle puisse retrouver son chemin en toute sécurité. Comme il lui avait dit.
- Et vous n'avez pas besoin de le prendre comme ça. Je n'allais rien dire. Vous pouvez bien faire ce que vous voulez.
Ça ne changeait rien pour lui. Il poussa un sifflement et Zim leva les oreilles, gambadant jusqu'aux pieds de son maître, les oreilles dressés, la queue en l'air, tout content. Après avoir veillé durant la nuit, il allait sans doute dormir a l'instant ou il se poserait dans son panier ou un endroit confortable. La question était de savoir ce que l'elfe allait faire maintenant. Avec elle, d'abord.
- Dites moi si je peux vous aider à rejoindre quelque part, ou bien a contacter quelqu'un, je ne sais pas...votre famille peut être ?
Et lui, qu'allait il faire ? Prendre encore un travail, peut être ? Partir vers la foret au sud, prendre une activité qui concernait cet endroit. Puis ensuite quitter la ville, voyager vers le nord. Vers Justice, vers Courage. Des décades qu'il n'avait plus mit les pieds la bas. Ça allait lui changer du désert. C’était pour ça qu'il était venu par ici.
- Je vous ai promis de l'aide, hier soir. Je compte le faire dans la mesure du possible, mais si vous allez mieux, je ne vais pas m'attarder.
Il avait d'autre chose a faire. Et il n’était pas a l'aise avec les gens. Se tenir la, a lui parler, était déjà compliqué pour son esprit. Il prenait sur lui. Il avait l'habitude de le faire dans le cadre de son travail, mais si il pouvait abréger, il préférait largement.
- Vous êtes a l'auberge de la rue trouée. C'est au sud, non loin de l'entrée. C'est la que j'avais mes affaires.
Il fronça les sourcils. Il ne l'avait pas porté pourtant, elle devait avoir un trou de mémoire de la fin de la soirée de la veille. Peut être plus de la fin, même. Mais il espérait qu'elle se souvenait d'un peu plus, quand même. Elle avait l'air désolée, au moins. Mais elle agissait comme si c’était sa faute à lui. Comme si il était vieux et con, le rabat-joie de service. Il avait juste voulu l'aider et voilà ce qu'elle disait, pour tout remerciement. « Tait toi et prend mon argent. »
- Je n'ai pas besoin de dédommagement. De quelconque sorte. Je voulais simplement vous aider, c'est tout.
Il avait beau être quelqu'un restant en retrait, ne parlant pas, il n’était pas du genre a laisser une jeune femme se faire agresser en pleine rue. C’était un simple geste citoyen, il n'attendait absolument aucune récompense. Juste qu'elle puisse retrouver son chemin en toute sécurité. Comme il lui avait dit.
- Et vous n'avez pas besoin de le prendre comme ça. Je n'allais rien dire. Vous pouvez bien faire ce que vous voulez.
Ça ne changeait rien pour lui. Il poussa un sifflement et Zim leva les oreilles, gambadant jusqu'aux pieds de son maître, les oreilles dressés, la queue en l'air, tout content. Après avoir veillé durant la nuit, il allait sans doute dormir a l'instant ou il se poserait dans son panier ou un endroit confortable. La question était de savoir ce que l'elfe allait faire maintenant. Avec elle, d'abord.
- Dites moi si je peux vous aider à rejoindre quelque part, ou bien a contacter quelqu'un, je ne sais pas...votre famille peut être ?
Et lui, qu'allait il faire ? Prendre encore un travail, peut être ? Partir vers la foret au sud, prendre une activité qui concernait cet endroit. Puis ensuite quitter la ville, voyager vers le nord. Vers Justice, vers Courage. Des décades qu'il n'avait plus mit les pieds la bas. Ça allait lui changer du désert. C’était pour ça qu'il était venu par ici.
- Je vous ai promis de l'aide, hier soir. Je compte le faire dans la mesure du possible, mais si vous allez mieux, je ne vais pas m'attarder.
Il avait d'autre chose a faire. Et il n’était pas a l'aise avec les gens. Se tenir la, a lui parler, était déjà compliqué pour son esprit. Il prenait sur lui. Il avait l'habitude de le faire dans le cadre de son travail, mais si il pouvait abréger, il préférait largement.
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Cet elfe est fort compliqué à comprendre, son cerveau endolori par l'absence d'alcool ne lui permettant pas... Plutôt ne lui donnant pas envie d'utiliser son empathie naturelle. Non mais il y en a marre à la fin. Et il parle,il parle... Parfois, juste se taire est cool aussi. Mais, par contre ce mortel l'a empêché de finir à quatres pattes dans un caniveau pour ce qu'iel se rappelle. Ce qui fait qu'Halewyn est en dette envers lui. Et iel succube n'aime pas être en dette. Ca débalance les forces en présence et enlève toute la saveur du jeu... Remarque il doit être d'un ennui crasse.
Iel succube repousse une mèche crasseuse de son épaule.
-C'est horrible. Commente t'iel doctement. Iel a absolument besoin d'un bain. Et qu'on ne lui parle pas de rien avaler!!! Le sifflement aigu lui vrille els oreilles impitoyablement. Il est cruel sans le savoir et cette pensée lui amène la première vrai étincelle de joie ce matin. à
Beau chien, j'adore les chiens en temps normal... Ecoute. Je ne suis réellement pas à mon meilleur... Je ne vois pas mes souliers, je suis débraillée et j'empeste. Et je ne parle pas du mal de crâne qui me taraude.La bonne nouvelle, c'est que je sais exactement ou je suis . Si je te demande de me laisser reprendre apparence humaine et parlable et que je t'invite à dîner ce soir, ton chien et toi en guise de remerciement?
A moins qu'iel ne soit emprisonné? Oh, par tout les titans, les saints et les damnés. Faites que ca soit une prise d'otages... Oh oui, avec un peu de chance il va essayer de l'attacher et de la torturer pour lui extraire quelques informations sur un truc ou l'autre. Halewyn se passe la main sur le cou de cygne, grattant inconsciemment la rune que Seagan lui a fait. Rêve pas ma grande. C'est un elfe avec un chien... Ca implique des ''principes moraux''
Les grands yeux de biche noirs, ourlés d'un khôl qui a bavé, fixe l'elfe d'un regard un peu plus vif et douloureux
Parce que j'ai l'impression que nous pourrions discuter, et peut-être même rire d'un quelconque coup d'éclat de ma part qui semble t'avoir couté et dont je ne me rappelle pas...Je m'en voudrais que tu ais mauvaise opinion
Iel succube repousse une mèche crasseuse de son épaule.
-C'est horrible. Commente t'iel doctement. Iel a absolument besoin d'un bain. Et qu'on ne lui parle pas de rien avaler!!! Le sifflement aigu lui vrille els oreilles impitoyablement. Il est cruel sans le savoir et cette pensée lui amène la première vrai étincelle de joie ce matin. à
Beau chien, j'adore les chiens en temps normal... Ecoute. Je ne suis réellement pas à mon meilleur... Je ne vois pas mes souliers, je suis débraillée et j'empeste. Et je ne parle pas du mal de crâne qui me taraude.La bonne nouvelle, c'est que je sais exactement ou je suis . Si je te demande de me laisser reprendre apparence humaine et parlable et que je t'invite à dîner ce soir, ton chien et toi en guise de remerciement?
A moins qu'iel ne soit emprisonné? Oh, par tout les titans, les saints et les damnés. Faites que ca soit une prise d'otages... Oh oui, avec un peu de chance il va essayer de l'attacher et de la torturer pour lui extraire quelques informations sur un truc ou l'autre. Halewyn se passe la main sur le cou de cygne, grattant inconsciemment la rune que Seagan lui a fait. Rêve pas ma grande. C'est un elfe avec un chien... Ca implique des ''principes moraux''
Les grands yeux de biche noirs, ourlés d'un khôl qui a bavé, fixe l'elfe d'un regard un peu plus vif et douloureux
Parce que j'ai l'impression que nous pourrions discuter, et peut-être même rire d'un quelconque coup d'éclat de ma part qui semble t'avoir couté et dont je ne me rappelle pas...Je m'en voudrais que tu ais mauvaise opinion
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Il resta silencieux un petit instant à sa dernière phrase. Elle pouvait lui reprocher de parler....c’était ironiquement rare qu'on lui dise ça. Il avait plus parlé en cinq minutes que durant les trois dernières semaines, plus ou moins. Mais difficile de démêler la situation en restant silencieux. Il fit un geste et Zim retourna vers la porte. Lui même avait repris son sac, prêt à partir.
Car si ce n’était pas extrêmement visible, il n'avait plus qu'une seule envie, fuir loin, très loin. Elle venait de...l'inviter a manger ? Seul, tout les deux ? Par pitié, il fallait qu'il s'en sorte et vite. Il n'y avait pas pire combo pour lui. Manger dans une auberge fermée, avec un tête a tête. Une femme en plus de cela. Enfin...peut être. Il n’était plus tout à fait sur, de ce point la. Ce qu'il savait c’était qu'il était en grand danger.
- J'allais partir. Vous ne me devez rien.
Et en plus elle le tutoie. Il n'avait pas trop fait attention, la veille, mais la, maintenant, c’était une évidence. Et il espérait qu'elle n'attendait pas a ce qu'il fasse la même chose. C’était une des choses les plus difficiles pour lui. De très loin. Parler de face était déjà une épreuve...
- Si vous avez tout vos souvenirs, vous pourrez rentrer sans mon aide.
Ça pouvait peut être faire un peu sans cœur, mais il avait l'impression qu'elle n’était pas particulièrement du genre a prendre ombrage. Il pensait même qu'elle pouvait se débrouiller toute seule. Il avait eu la naïveté de croire qu'avec le caractère qu'elle semblait avoir, elle allait lui dire de partir. Mais non. Visiblement non. Ce n'etait sans doute pas une mauvaise personne mais...mais...ca
n'avait aucun rapport !
- Je n'ai pas de mauvaise opinion. A part que vous devriez vraiment éviter de trop boire. Dans votre intérêt.
Il l'a regarda a nouveau, clairement prêt a disparaître dans la seconde...mais il ne bougea pas. Il ne pouvait pas vraiment partir comme ça, n'est ce pas... ? Et puis un repas, ce n’était pas la mer a boire....il soupira.
- Ne vous obligez pas a passer du temps avec moi pour me remercier ou je ne sais quoi. La chambre est payé d'avance, vous devriez plutot essayer de récupérer un peu, nan ?
C'etait une derniere tentative d'évasion. Il y avait ça, et puis il y avait sauté par la fenetre. Il avait la sensation que si il la suivait, la journée n'allait pas forcément, en bien ou en mal, suivre l'idée qu'il en avait eu jusque la...
Car si ce n’était pas extrêmement visible, il n'avait plus qu'une seule envie, fuir loin, très loin. Elle venait de...l'inviter a manger ? Seul, tout les deux ? Par pitié, il fallait qu'il s'en sorte et vite. Il n'y avait pas pire combo pour lui. Manger dans une auberge fermée, avec un tête a tête. Une femme en plus de cela. Enfin...peut être. Il n’était plus tout à fait sur, de ce point la. Ce qu'il savait c’était qu'il était en grand danger.
- J'allais partir. Vous ne me devez rien.
Et en plus elle le tutoie. Il n'avait pas trop fait attention, la veille, mais la, maintenant, c’était une évidence. Et il espérait qu'elle n'attendait pas a ce qu'il fasse la même chose. C’était une des choses les plus difficiles pour lui. De très loin. Parler de face était déjà une épreuve...
- Si vous avez tout vos souvenirs, vous pourrez rentrer sans mon aide.
Ça pouvait peut être faire un peu sans cœur, mais il avait l'impression qu'elle n’était pas particulièrement du genre a prendre ombrage. Il pensait même qu'elle pouvait se débrouiller toute seule. Il avait eu la naïveté de croire qu'avec le caractère qu'elle semblait avoir, elle allait lui dire de partir. Mais non. Visiblement non. Ce n'etait sans doute pas une mauvaise personne mais...mais...ca
n'avait aucun rapport !
- Je n'ai pas de mauvaise opinion. A part que vous devriez vraiment éviter de trop boire. Dans votre intérêt.
Il l'a regarda a nouveau, clairement prêt a disparaître dans la seconde...mais il ne bougea pas. Il ne pouvait pas vraiment partir comme ça, n'est ce pas... ? Et puis un repas, ce n’était pas la mer a boire....il soupira.
- Ne vous obligez pas a passer du temps avec moi pour me remercier ou je ne sais quoi. La chambre est payé d'avance, vous devriez plutot essayer de récupérer un peu, nan ?
C'etait une derniere tentative d'évasion. Il y avait ça, et puis il y avait sauté par la fenetre. Il avait la sensation que si il la suivait, la journée n'allait pas forcément, en bien ou en mal, suivre l'idée qu'il en avait eu jusque la...
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Il a peur. C'est un fait établi juste à le voir tournicoter et préparer son évasion. Comme si c'était Halewyn iel même qui lui tenait la jambe. ŀ'emprisonnait et le mettait au supplice. Au travers de son mal de crâne, Iel succube senti la morsure familière de la plus pure curiosité. Mmmmm....
-Excuse-moi?
Dit iel en se relevant, grimacant un peu en se levant.
-Avant que tu ne parte, je peux savoir pourquoi je t'effraie tant? Toi, le chevalier sans peur et sans reproche qui a veillé sur mon sommeil aviné cette nuit, est collé à cette porte comme si elle signifiait le salut de ton âme meurtrie. Je ne crois pas avoir eu quelque geste déplacé que ce soit envers toi pourtant, je ne sens rien d'autre que la boue et le vomi. Ce n,est pas attrayant pour personne. Donc je ne croirais pas t'avoir forcé.
Les sourcils délicats se nouent au milieu du front haut sur lequel est encore estampé quelque flou relief de la poignée de porte qu'Halewyn s'est recue en plein front. Et pourtant, iel s'avance pour poser une main sale mais ferme sur le battant de bois, ignorant les protestations véhéments de son corp qu'iel a mis à lourde épreuve cette nuit. Par égard pour son interlocuteur iel dévie légèrement le visage, pour ne pas lui envoyer son haleine de la mort en plein visage, révélant è demi la rune gravée dans la chair de son cou.
-Je n'ai pas de sang sur moi, donc, je ne pense pas avoir tué personne, tu as tout tes morceau, donc je ne croirais pas t'avoir maltraité. Un grand gaillard dans ton genre peut facilement venir èa bout d'une frêle créature comme moi. Et pourtant tu me crains et j'y suis sensible. Mes souvenirs sont fragmentaires ... Ai je été si désaréable pour que tu me fuis ainsi ou bien est ce toi même que tu fuis pour décliner si grossièrement la manifestation la plus élémentaire de savoir vivre et de bienséance?
Il y a un moment de silence, ou les yeux noirs envisagent de biais le mercenaire. Il n'est pas mal du tout, mais semble atrocement rigide. Le genre qu'il doit être amusant de bousculer. Ou qui le serait si iel n'était pas dans un état si pitoyable. Et pourtant, derrière leur éclat douloureux, les prunelles d'encre luisent d'intelligence.
-A moins que tu ne sois dans les ennuis toi aussi et que je t'ai mis en danger, auquel cas, crois moi, je peux t'aider avec tes enus problèmes.
Il y avait quelque chose chez Halewyn sous la crasse et les aléas de la veille. Même débraillée ainsi, la Shoumeienne gardait une classe et une beauté folle.
Et si tu objecte encore quelque chose. J'en fais appel au service que tu m'a offert. Ma requête est la suivante. Tu me laisse t'aider.
-Excuse-moi?
Dit iel en se relevant, grimacant un peu en se levant.
-Avant que tu ne parte, je peux savoir pourquoi je t'effraie tant? Toi, le chevalier sans peur et sans reproche qui a veillé sur mon sommeil aviné cette nuit, est collé à cette porte comme si elle signifiait le salut de ton âme meurtrie. Je ne crois pas avoir eu quelque geste déplacé que ce soit envers toi pourtant, je ne sens rien d'autre que la boue et le vomi. Ce n,est pas attrayant pour personne. Donc je ne croirais pas t'avoir forcé.
Les sourcils délicats se nouent au milieu du front haut sur lequel est encore estampé quelque flou relief de la poignée de porte qu'Halewyn s'est recue en plein front. Et pourtant, iel s'avance pour poser une main sale mais ferme sur le battant de bois, ignorant les protestations véhéments de son corp qu'iel a mis à lourde épreuve cette nuit. Par égard pour son interlocuteur iel dévie légèrement le visage, pour ne pas lui envoyer son haleine de la mort en plein visage, révélant è demi la rune gravée dans la chair de son cou.
-Je n'ai pas de sang sur moi, donc, je ne pense pas avoir tué personne, tu as tout tes morceau, donc je ne croirais pas t'avoir maltraité. Un grand gaillard dans ton genre peut facilement venir èa bout d'une frêle créature comme moi. Et pourtant tu me crains et j'y suis sensible. Mes souvenirs sont fragmentaires ... Ai je été si désaréable pour que tu me fuis ainsi ou bien est ce toi même que tu fuis pour décliner si grossièrement la manifestation la plus élémentaire de savoir vivre et de bienséance?
Il y a un moment de silence, ou les yeux noirs envisagent de biais le mercenaire. Il n'est pas mal du tout, mais semble atrocement rigide. Le genre qu'il doit être amusant de bousculer. Ou qui le serait si iel n'était pas dans un état si pitoyable. Et pourtant, derrière leur éclat douloureux, les prunelles d'encre luisent d'intelligence.
-A moins que tu ne sois dans les ennuis toi aussi et que je t'ai mis en danger, auquel cas, crois moi, je peux t'aider avec tes enus problèmes.
Il y avait quelque chose chez Halewyn sous la crasse et les aléas de la veille. Même débraillée ainsi, la Shoumeienne gardait une classe et une beauté folle.
Et si tu objecte encore quelque chose. J'en fais appel au service que tu m'a offert. Ma requête est la suivante. Tu me laisse t'aider.
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Il fronce les sourcils. Voila que la situation est inversé. Mais elle a l'air de ne pas avoir compris le sens du problème pour lui. Elle n'a rien fait de répréhensible. Enfin, pas plus que ce que la normalité aurait accepté. Mais il n’était pas vraiment dans la norme socialement parlant. N'importe quel échange classique pouvait devenir une épreuve pour lui. Et c'etait un peu ce qu'il se passait actuellement.
- Je n'ai rien contre vous. Je n'ai pas peur.
Et c’était vrai, même si ca ne sonnait pas particulièrement juste. La façon dont elle avait soudainement parler l'intrigua. Elle avait l'air de moins en moins jeune, de plus en plus mature. Et plus la gueule de bois s'échappait, plus elle le mettait mal a l'aise. De ce sentiment de ne pas parvenir a entièrement cerner quelqu'un.
- Je ne vous craint pas.
Et c’était encore vrai. Elle avait quand même user d'une parole de politesse, pour l’interpeller juste avant qu'il ne sorte de la pièce, signe qu'elle n’était peu être pas un cas si perdu que ça. Ce n’était pas elle qui le mettait mal a l'aise, plutôt son existence. Il aurait réagit pareil devant n'importe qui d'autres.
- Je ne vais pas vous mentir, vous ne m'avez pas offert une soirée mémorable. Je n'aime pas attirer l'attention, et vous êtes apparu d'une façon qui me donnait l'impression que vous étiez le destin lui même venu pour me mettre dans l'embarra.
Il n'avait pas d’ennuis. Quand il en avait, ce qui etait rare, il disparaissait simplement de l'endroit ou il avait un soucis, pendant un long moment. Il avait déjà fait ça plusieurs mois. La fois ou il avait libéré des esclaves dans un petit village du Reike. Il n'y avait pas remis les pieds durant cinquante ans, après avoir eu sa tête mise a prix.
- Je n'ai pas besoin d'aide. Je me promène en République, c'est tout. Mais je vous remercie de votre sollicitude.
Il la fuyait clairement oui, comme elle avait dit, mais ce n’était pas vraiment elle, plutôt la perspective d'un échange social qui lui tordait le ventre. Pourtant c’était une bonne opportunité, mais il n'avait pas le courage de prendre sur lui. Il plissa le nez, elle sentait encore le vomis, et ce n’était pas particulièrement agréable.
- Commencez par prendre un bain. Si je peux me permettre vous avez encore les stigmates de vos mésaventures nocturnes.
Il ne voulait pas se montrer maladroit, mais il valait mieux qu'elle le sache. Et puis il lui devait encore ce service...il soupira, sachant, aprés avoir rapidement discuté, qu'elle n'allait pas chasser l'affaire. Un repas. Un seul. Peut etre moins, si il pouvait négocier.
- Vous pouvez prendre votre temps...je ne pars pas. Je serais dans la salle principale. Je vous y attends.
Il sortit dans le couloir. Et poussa un souffle. Il aurait aussi bien fait de partir maintenant, disparaître dans la foule, mais ce n’était pas son genre. Il aurait culpabiliser de la planter comme ça. Meme si il ne lui devait rien.
Alors il descendit simplement, et prit place a une table de la taverne, en attendant qu'elle soit prete.
- Je n'ai rien contre vous. Je n'ai pas peur.
Et c’était vrai, même si ca ne sonnait pas particulièrement juste. La façon dont elle avait soudainement parler l'intrigua. Elle avait l'air de moins en moins jeune, de plus en plus mature. Et plus la gueule de bois s'échappait, plus elle le mettait mal a l'aise. De ce sentiment de ne pas parvenir a entièrement cerner quelqu'un.
- Je ne vous craint pas.
Et c’était encore vrai. Elle avait quand même user d'une parole de politesse, pour l’interpeller juste avant qu'il ne sorte de la pièce, signe qu'elle n’était peu être pas un cas si perdu que ça. Ce n’était pas elle qui le mettait mal a l'aise, plutôt son existence. Il aurait réagit pareil devant n'importe qui d'autres.
- Je ne vais pas vous mentir, vous ne m'avez pas offert une soirée mémorable. Je n'aime pas attirer l'attention, et vous êtes apparu d'une façon qui me donnait l'impression que vous étiez le destin lui même venu pour me mettre dans l'embarra.
Il n'avait pas d’ennuis. Quand il en avait, ce qui etait rare, il disparaissait simplement de l'endroit ou il avait un soucis, pendant un long moment. Il avait déjà fait ça plusieurs mois. La fois ou il avait libéré des esclaves dans un petit village du Reike. Il n'y avait pas remis les pieds durant cinquante ans, après avoir eu sa tête mise a prix.
- Je n'ai pas besoin d'aide. Je me promène en République, c'est tout. Mais je vous remercie de votre sollicitude.
Il la fuyait clairement oui, comme elle avait dit, mais ce n’était pas vraiment elle, plutôt la perspective d'un échange social qui lui tordait le ventre. Pourtant c’était une bonne opportunité, mais il n'avait pas le courage de prendre sur lui. Il plissa le nez, elle sentait encore le vomis, et ce n’était pas particulièrement agréable.
- Commencez par prendre un bain. Si je peux me permettre vous avez encore les stigmates de vos mésaventures nocturnes.
Il ne voulait pas se montrer maladroit, mais il valait mieux qu'elle le sache. Et puis il lui devait encore ce service...il soupira, sachant, aprés avoir rapidement discuté, qu'elle n'allait pas chasser l'affaire. Un repas. Un seul. Peut etre moins, si il pouvait négocier.
- Vous pouvez prendre votre temps...je ne pars pas. Je serais dans la salle principale. Je vous y attends.
Il sortit dans le couloir. Et poussa un souffle. Il aurait aussi bien fait de partir maintenant, disparaître dans la foule, mais ce n’était pas son genre. Il aurait culpabiliser de la planter comme ça. Meme si il ne lui devait rien.
Alors il descendit simplement, et prit place a une table de la taverne, en attendant qu'elle soit prete.
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- Je n'ai rien contre vous. Je n'ai pas peur. Je ne vous craint pas.
U♪ sourcil fin se hausse, goguenard tandis que la Shoumeienne le regarde de travers, ce qui lui donne des airs de renard. IĿ vient de dire deux fois qu'iel ne lui fait pas peur, ce qui veut dire qu'elle le terrifie. La question étant... Pourquoi au juste? Plus Shan lui parle, et plus il attise sa curiosité, reléguant sa gueule de bois au deuxième rang. Et pendant que le mortel s'enfonce lamentablement en essayant de se justifier, Halewyn sourit de plus en plus.
Mais je suis toujours l'envoyée du destin. Je fais cet effet là. Mais tu n'a rien à craindre je t'assure. Et si tu n'a pas besoin d'aide, tout ton corp hurle le contraire. Il n'y a qu'à voir comment tu aggrippe cette porte. Je ne e savais pas si effrayante. J'ai le nez cassé? Il me manque des dents dans la bouche?
Dit iel succube en louchant de façon cabotine.
- Commencez par prendre un bain. Si je peux me permettre vous avez encore les stigmates de vos mésaventures nocturnes.
Ah oui, aquiesce t'iel solennellement, devinant la dégaine qu'iel traine juste à l'odeur. Et le soupir de défaite du gentil mortel rappelle votre démon favorite à des préoccupations plus terre à terre.
- Vous pouvez prendre votre temps...je ne pars pas. Je serais dans la salle principale. Je vous y attends.
Une heure au maximum. Je concois que ton temps est précieux.
Dit Halewyn dans son dos, avant de se téléporter directement dans sa suite pour reprendre une apparence présentable. Iel a besoin de se changer et ce n'est pas ici qu'il y a ce qu'il faut.
******
Une heure... Après s'être récuré, séché, parfumé, habillé, peigné, enfourché Melkor pour revenir au trot à l'auberge de Shan'Ael, il s'est bien écoulé cette heure. à la 59e minute d'ailleurs, un hennissement sonore provient de l'extérieur avant que la porte de l'établissement ne s'ouvre sur une grande personne. Les cheveux rouges sagement tressés, battant les reins du nouveau venu vêtu d'une redingote indigo galonnée et brodée d'argent, d'un pantalon noir simple et d'une chemise noire aussi largement ouverte sur son poitrail, laissant voir les iridescences rouges, blanches, grises et bleues de ses bijoux de naissance, l'oeil noir délicatement ourlé de khôl. La peau de lait, radieuse,ne laisse plus voir aucune marque de poignée de porte ou de rune au cou.
Marquant une pause, dans un déhanché gracieux révélant l'éventail noir pendu à sa ceinture et un sac à la main, Halewyn balaie les yeux du regard, cherchant l'elfe ou le chien.
U♪ sourcil fin se hausse, goguenard tandis que la Shoumeienne le regarde de travers, ce qui lui donne des airs de renard. IĿ vient de dire deux fois qu'iel ne lui fait pas peur, ce qui veut dire qu'elle le terrifie. La question étant... Pourquoi au juste? Plus Shan lui parle, et plus il attise sa curiosité, reléguant sa gueule de bois au deuxième rang. Et pendant que le mortel s'enfonce lamentablement en essayant de se justifier, Halewyn sourit de plus en plus.
Mais je suis toujours l'envoyée du destin. Je fais cet effet là. Mais tu n'a rien à craindre je t'assure. Et si tu n'a pas besoin d'aide, tout ton corp hurle le contraire. Il n'y a qu'à voir comment tu aggrippe cette porte. Je ne e savais pas si effrayante. J'ai le nez cassé? Il me manque des dents dans la bouche?
Dit iel succube en louchant de façon cabotine.
- Commencez par prendre un bain. Si je peux me permettre vous avez encore les stigmates de vos mésaventures nocturnes.
Ah oui, aquiesce t'iel solennellement, devinant la dégaine qu'iel traine juste à l'odeur. Et le soupir de défaite du gentil mortel rappelle votre démon favorite à des préoccupations plus terre à terre.
- Vous pouvez prendre votre temps...je ne pars pas. Je serais dans la salle principale. Je vous y attends.
Une heure au maximum. Je concois que ton temps est précieux.
Dit Halewyn dans son dos, avant de se téléporter directement dans sa suite pour reprendre une apparence présentable. Iel a besoin de se changer et ce n'est pas ici qu'il y a ce qu'il faut.
******
Une heure... Après s'être récuré, séché, parfumé, habillé, peigné, enfourché Melkor pour revenir au trot à l'auberge de Shan'Ael, il s'est bien écoulé cette heure. à la 59e minute d'ailleurs, un hennissement sonore provient de l'extérieur avant que la porte de l'établissement ne s'ouvre sur une grande personne. Les cheveux rouges sagement tressés, battant les reins du nouveau venu vêtu d'une redingote indigo galonnée et brodée d'argent, d'un pantalon noir simple et d'une chemise noire aussi largement ouverte sur son poitrail, laissant voir les iridescences rouges, blanches, grises et bleues de ses bijoux de naissance, l'oeil noir délicatement ourlé de khôl. La peau de lait, radieuse,ne laisse plus voir aucune marque de poignée de porte ou de rune au cou.
Marquant une pause, dans un déhanché gracieux révélant l'éventail noir pendu à sa ceinture et un sac à la main, Halewyn balaie les yeux du regard, cherchant l'elfe ou le chien.
Invité
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Shan n'avait pas demandé son reste, et il était sortit après avoir fait descendre son chien avec lui. Zim alla aussitôt jusqu'au comptoir, faisant signe qu'il avait faim. Enfin, il avait tout le temps faim, mais parfois, trop pour ne pas demander. Dans ces moments la, Shan faisait en sorte qu'il ai de quoi. Son père avant lui n'avait pas été aussi quémandeur. Il songea que lorsqu'il passerait a la génération suivante, il espérait que le fils ou la fille de Zim soient un peu moins demandeur.
Il avait prit place dans la grande salle, commandé un petit déjeuné a base de pains, de beurre et de confitures locales. Il y avait du choix, rien d'étonnant venant de Liberty. Une ville centrale en terme de passage, notamment a cause de son académie. Elle recevait chaque jours des produits du monde entier, et avant la guerre, elle avait été encore plus ouverte sur le monde.
Visiblement la rousse voulait prendre son temps et cela l'arrangea. Il avait le temps de se préparer mentalement. Qu'est ce qu'elle allait bien vouloir faire ? Manger, mais probablement pas tout de suite. C'etait le petit-déjeuné, qu'il etait en train de prendre en plus. Se promener ? Ou bien aller quelque part de précis ? Il espérait qu'elle n'avait pas envie de retourner se venger du jeune bourgeois de la veille, et encore plus de son garde du corps.
Une heure s'écoula, et la porte s'ouvrit, alors que Shan avait terminé de manger depuis un bon moment. Il s’était attendu a la voir descendre par l'escalier et fut prit de court. Au moins autant par son changement de stature et son allure désormais masculine que le fait qu'elle...qu'il venait de l’extérieur. Il était prit de court, pour une fois, et si il n'avait pas été un très fin observateur, il n'aurait jamais remarqué le nouveau venu, en faisant le lien entre eux.
Il se redressa sur sa chaise. Le malaise qu'il avait ressenti durant la soirée prenait de la matière. Ce n’était définitivement pas une fille ordinaire. Une ou un métamorphe, peut être ? Ou bien autre chose. Encore pire, toute sa préparation mentale initiale avait volé en éclat. C’était littéralement de la triche de changer de physique comme ça. Il se tendit un peu, quand le nouveau venu le repéra et approcha.
Shan se leva aussitôt, et fit un petit sifflement pour que Zim sorte de sous la table. Ce dernier renifla le roux et poussa un bref jappement. Il l'avait reconnu a l'odeur, aussi, il se détendit. Shan eu un air contrit, et sans sa barbe, qu'il avait rasé le matin même, il semblait plus jeune que la veille. Enfin, de ce qu'elle pouvait se souvenir, bien sur.
- J'avais deviné que vous étiez étrange. J'avoue que je ne m'attendais pas a vous retrouver comme...comme ça.
Difficile de mettre des mots sur le changement physique. Il gardait la même impression qui émanait de lui. Non, plus puissante que la veille. L'alcool n'avait pas du aider. Shan s'en méfia d'autant plus et son attitude changea. Si il avait jusque la craint le contact social, cette fois, le discours qu'elle avait porté juste avant, dans la chambre, était exact. Il se méfiait directement de son homologue.
- Je ne connais pas du tout la ville. Je ne sais pas ou aller en attendant le repas. Mais j'ai promis alors...je suis a votre disposition.
Et il ne revenait jamais sur une promesse. Comme sur un contrat. C’était ainsi que fonctionnait son code d'honneur. Quand aux questions qu'il ne savait même pas si il oserait les poser, il pouvait bien attendre qu'ils soient posés quelques part.
Il avait prit place dans la grande salle, commandé un petit déjeuné a base de pains, de beurre et de confitures locales. Il y avait du choix, rien d'étonnant venant de Liberty. Une ville centrale en terme de passage, notamment a cause de son académie. Elle recevait chaque jours des produits du monde entier, et avant la guerre, elle avait été encore plus ouverte sur le monde.
Visiblement la rousse voulait prendre son temps et cela l'arrangea. Il avait le temps de se préparer mentalement. Qu'est ce qu'elle allait bien vouloir faire ? Manger, mais probablement pas tout de suite. C'etait le petit-déjeuné, qu'il etait en train de prendre en plus. Se promener ? Ou bien aller quelque part de précis ? Il espérait qu'elle n'avait pas envie de retourner se venger du jeune bourgeois de la veille, et encore plus de son garde du corps.
Une heure s'écoula, et la porte s'ouvrit, alors que Shan avait terminé de manger depuis un bon moment. Il s’était attendu a la voir descendre par l'escalier et fut prit de court. Au moins autant par son changement de stature et son allure désormais masculine que le fait qu'elle...qu'il venait de l’extérieur. Il était prit de court, pour une fois, et si il n'avait pas été un très fin observateur, il n'aurait jamais remarqué le nouveau venu, en faisant le lien entre eux.
Il se redressa sur sa chaise. Le malaise qu'il avait ressenti durant la soirée prenait de la matière. Ce n’était définitivement pas une fille ordinaire. Une ou un métamorphe, peut être ? Ou bien autre chose. Encore pire, toute sa préparation mentale initiale avait volé en éclat. C’était littéralement de la triche de changer de physique comme ça. Il se tendit un peu, quand le nouveau venu le repéra et approcha.
Shan se leva aussitôt, et fit un petit sifflement pour que Zim sorte de sous la table. Ce dernier renifla le roux et poussa un bref jappement. Il l'avait reconnu a l'odeur, aussi, il se détendit. Shan eu un air contrit, et sans sa barbe, qu'il avait rasé le matin même, il semblait plus jeune que la veille. Enfin, de ce qu'elle pouvait se souvenir, bien sur.
- J'avais deviné que vous étiez étrange. J'avoue que je ne m'attendais pas a vous retrouver comme...comme ça.
Difficile de mettre des mots sur le changement physique. Il gardait la même impression qui émanait de lui. Non, plus puissante que la veille. L'alcool n'avait pas du aider. Shan s'en méfia d'autant plus et son attitude changea. Si il avait jusque la craint le contact social, cette fois, le discours qu'elle avait porté juste avant, dans la chambre, était exact. Il se méfiait directement de son homologue.
- Je ne connais pas du tout la ville. Je ne sais pas ou aller en attendant le repas. Mais j'ai promis alors...je suis a votre disposition.
Et il ne revenait jamais sur une promesse. Comme sur un contrat. C’était ainsi que fonctionnait son code d'honneur. Quand aux questions qu'il ne savait même pas si il oserait les poser, il pouvait bien attendre qu'ils soient posés quelques part.
Invité
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Et Halewyn le vit, sombre et blasé, devant une table acceuillant les reliefs de son repas. Aussi, un sourire en coin, iel se faufila entre les tables, un sourire de matou au visage, ne laissant dans son sillage qu'une trainée sanglante de sa chevelure surnaturelle ainsi qu'une délicate effluve de fleurs sauvages dans son sillage. Iel succube marcha droit vers Shan'Ael, avec un déhanché tout féminin que contredit son absence de sein. Tout est androgyne chez iel et le démon s'en amuse follement, ne faisant strictement rien pour le cacher.
L'expression qu'il a vaut bien les relents de sa gueule de bois. Cette confusion et cette méfiance. C'est du petit lait pour le démon. Et si le sifflement lui fait froncer les sourcils, la bouille du chien qui vient la renifler déride l'étrange personnage qui tend le sac à l'elfe avec un sourire plein de fossettes, ne cherchant même pas à le charmer. .
Tu ne t'attendais pas à me trouver , propre, lavée et sublime? Etrange... C'est vrai que je fais souvent cette impression quand je suis à mon naturel. Et bien, au moins tu as le mérite d'être franc. J'ai pris ça pour ton chien. J'adore les animaux, mais j'ai conscience de la nécessité que ca soit toujours la même main qui nourris les chiens. J'ai eu un amant féru de mâtin et de chasse à courre un moment. Quoi que lui donnait plutôt dans les dogues Reikois. Mais c'est toute une aventure.
Dit iel en attendant que son interlocuteur prenne son présent. Dans sa tête, Shan'Ael ne peut le refuser, C'est pour son chien !!!!
-Rohh. la promesse. Balaie t'iel du revers gracieux d'une grande main. Tu sais que j'étais sérieuse quand j'ai invoqué cette faveur pour te dire de me laisser t'aider à régler ton menu problème? Et si tu commençais par me relater ce qui est arrivé hier et ce que mon éclat t'a coûté?
L'expression qu'il a vaut bien les relents de sa gueule de bois. Cette confusion et cette méfiance. C'est du petit lait pour le démon. Et si le sifflement lui fait froncer les sourcils, la bouille du chien qui vient la renifler déride l'étrange personnage qui tend le sac à l'elfe avec un sourire plein de fossettes, ne cherchant même pas à le charmer. .
Tu ne t'attendais pas à me trouver , propre, lavée et sublime? Etrange... C'est vrai que je fais souvent cette impression quand je suis à mon naturel. Et bien, au moins tu as le mérite d'être franc. J'ai pris ça pour ton chien. J'adore les animaux, mais j'ai conscience de la nécessité que ca soit toujours la même main qui nourris les chiens. J'ai eu un amant féru de mâtin et de chasse à courre un moment. Quoi que lui donnait plutôt dans les dogues Reikois. Mais c'est toute une aventure.
Dit iel en attendant que son interlocuteur prenne son présent. Dans sa tête, Shan'Ael ne peut le refuser, C'est pour son chien !!!!
-Rohh. la promesse. Balaie t'iel du revers gracieux d'une grande main. Tu sais que j'étais sérieuse quand j'ai invoqué cette faveur pour te dire de me laisser t'aider à régler ton menu problème? Et si tu commençais par me relater ce qui est arrivé hier et ce que mon éclat t'a coûté?
Invité
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Shan songea qu'a défaut de la jeune femme, le jeune homme n'avait pas, a part le physique, beaucoup de différence. Après quelques mots, il confirma mentalement que c'etait bel et bien la même personne. Il tendit la main et prit le sac délicatement. A défaut d'une grande politesse, qu'elle n'avait beaucoup prouver jusque la, elle...il semblait avoir le présent facile. Il hocha la tête en guise de remerciement, et approcha du comptoir, donnant le sac pour la tenancière.
- Mettez le de coté, mon chien mangera ça ce soir.
Il se retourne et hoche a nouveau la tete pour confirmer qu'il a comprit. Autant aller marcher un peu, plutot que rester enfermé. Il n'aimait pas ça. Il pouvait meme essayer de trouver une zone plus boisé, histoire de respirer un peu, mais la foret au sud demandait sans doute un peu trop de marche et il oublia aussitôt cette idée.
- Il n'y a pas grand chose a raconter.
Il avait commencé a jauger le pas de son désormais camarade pour une deuxième journée, et constata qu'il n'allait pas le ralentir. Shan avait sans doute la foulée un peu plus souple, le pas plus silencieux, mais pour le reste, il avait une démarche de professionnel. Tant mieux, songea l'elfe, il n'aurait pas a réfléchir sur ce point la, en tout cas.
- Vous étiez complètement ivre, dans votre forme de...jeune femme. Vous avez commencé a me parler sans raison. Puis un homme avec qui j'ai travaillé brièvement vous a probablement prise pour une fille de joie et a voulu vous accoster. Alors j'ai voulu intervenir puisque je suis un....
Un énorme abruti. Au final, au vu de son changement physique et de sa démarche, c’était peut être l'homme en question qu'il avait sauvé. Bah, au moins il avait évité des effusions de sang. Il en était plutôt satisfais, au moins, de ça.
- Vous n’étiez pas très contente que je vous aide, alors j'ai voulu vous laisser la. Mais vous avez l'homme qui vous a ouvert la porte dans la figure et vous a demi assommée. Puis vous vous êtes réveillée. Vous vous souvenez des événements a partir de ce point la ?
Elle avait dit des choses, ensuite, mais sans l'air totalement dans les choux. Il supposait donc qu'elle avait commencé a dégriser a partir de la. Il n'aimait pas trop son petit ton supérieur, cependant, et il jugea bon de rajouter a la fin :
- Encore une fois je n'ai pas de problème avec vous. Si j'en avais un, je serais parti depuis longtemps.
Et il était sincère, il n’était pas du genre a forcer quoi que ce soit.
- Ni avec vous ni avec personne en particulier.
C’était encore une fois vrai. C’était plutôt avec le genre humain en général qu'il avait du mal. Et la sociabilité.
- Voulez vous aller quelque part en particulier ? Je ne suis pas venu a Liberty depuis...trés très longtemps. Donc je ne connais pas énormément l'endroit.
- Mettez le de coté, mon chien mangera ça ce soir.
Il se retourne et hoche a nouveau la tete pour confirmer qu'il a comprit. Autant aller marcher un peu, plutot que rester enfermé. Il n'aimait pas ça. Il pouvait meme essayer de trouver une zone plus boisé, histoire de respirer un peu, mais la foret au sud demandait sans doute un peu trop de marche et il oublia aussitôt cette idée.
- Il n'y a pas grand chose a raconter.
Il avait commencé a jauger le pas de son désormais camarade pour une deuxième journée, et constata qu'il n'allait pas le ralentir. Shan avait sans doute la foulée un peu plus souple, le pas plus silencieux, mais pour le reste, il avait une démarche de professionnel. Tant mieux, songea l'elfe, il n'aurait pas a réfléchir sur ce point la, en tout cas.
- Vous étiez complètement ivre, dans votre forme de...jeune femme. Vous avez commencé a me parler sans raison. Puis un homme avec qui j'ai travaillé brièvement vous a probablement prise pour une fille de joie et a voulu vous accoster. Alors j'ai voulu intervenir puisque je suis un....
Un énorme abruti. Au final, au vu de son changement physique et de sa démarche, c’était peut être l'homme en question qu'il avait sauvé. Bah, au moins il avait évité des effusions de sang. Il en était plutôt satisfais, au moins, de ça.
- Vous n’étiez pas très contente que je vous aide, alors j'ai voulu vous laisser la. Mais vous avez l'homme qui vous a ouvert la porte dans la figure et vous a demi assommée. Puis vous vous êtes réveillée. Vous vous souvenez des événements a partir de ce point la ?
Elle avait dit des choses, ensuite, mais sans l'air totalement dans les choux. Il supposait donc qu'elle avait commencé a dégriser a partir de la. Il n'aimait pas trop son petit ton supérieur, cependant, et il jugea bon de rajouter a la fin :
- Encore une fois je n'ai pas de problème avec vous. Si j'en avais un, je serais parti depuis longtemps.
Et il était sincère, il n’était pas du genre a forcer quoi que ce soit.
- Ni avec vous ni avec personne en particulier.
C’était encore une fois vrai. C’était plutôt avec le genre humain en général qu'il avait du mal. Et la sociabilité.
- Voulez vous aller quelque part en particulier ? Je ne suis pas venu a Liberty depuis...trés très longtemps. Donc je ne connais pas énormément l'endroit.
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Iel déambulait, sans but, suivant Shan'Ael qui la suivait, autant dire qu'ils peuvent se rendre très profond dans Liberty. Un hennissement la salua d'ailleurs quand ils passèrent les portes, suivi du soufflement des naseaux dans l'avoine.
Je me rappelle de toi. Je t'ai remarqué en début de soirée. Tu ne fêtais pas. Tu regardais tout le monde... Oui, je t'ai parfaitement vu et je t'ai trouvé mignon. Et triste. Tu peux me tutoyer d'ailleurs, je ne suis pas de la noblesse ni pète en l'air a ce point... Le Spectre Rouge rit doucement. -Tu M'a vue comme peu m'ont vue en fait. Je me suis laissée avoir par l'alcool de prune. Mon péché mignon. Donc, si je résume bien,
Parle t'iel en prenant une allée au hasard, s'enfoncant iel ne sait trop ou mais y allant quand même gaiement. Et il y na un étrange éclat dans le regard de iel succube. Le fait de ne pas s'en rappeler est particulièrement vexant. Et qu'un mortel ait essayé de prendre avantage de son état d'ébriété est inacceptable.
Tu travaillais ce soir la. ton patron est venu me racoler, je l'ai envoyé promener, tu t'es interposé et tu en a perdu ton emploi. Malgré cela, tu m'a ramassée et ramené chez toi. Ca résume bien je crois... Mais, dis moi, est ce que ton dit ancien patron a eu la décence élémentaire de te payer ton du? Ca lui est arrivé souvent de forcer les filles comme ca? Et comment m'a t'il remarqué?
Dans un claquement de redingote, Halewyn pivote souplement se mettant a marcher de reculons, face a l'elfe et a son chien la malice brillant dans les prunelles noires, lui donnant l'air d'un chenapan
Mais, reprend t'iel, joyeusement, Je suis parfaitement capable d'aller récolter ta paye tu sais. Ca me ferait plaisir pour me racheter. Allez, dis oui!!!!
Je me rappelle de toi. Je t'ai remarqué en début de soirée. Tu ne fêtais pas. Tu regardais tout le monde... Oui, je t'ai parfaitement vu et je t'ai trouvé mignon. Et triste. Tu peux me tutoyer d'ailleurs, je ne suis pas de la noblesse ni pète en l'air a ce point... Le Spectre Rouge rit doucement. -Tu M'a vue comme peu m'ont vue en fait. Je me suis laissée avoir par l'alcool de prune. Mon péché mignon. Donc, si je résume bien,
Parle t'iel en prenant une allée au hasard, s'enfoncant iel ne sait trop ou mais y allant quand même gaiement. Et il y na un étrange éclat dans le regard de iel succube. Le fait de ne pas s'en rappeler est particulièrement vexant. Et qu'un mortel ait essayé de prendre avantage de son état d'ébriété est inacceptable.
Tu travaillais ce soir la. ton patron est venu me racoler, je l'ai envoyé promener, tu t'es interposé et tu en a perdu ton emploi. Malgré cela, tu m'a ramassée et ramené chez toi. Ca résume bien je crois... Mais, dis moi, est ce que ton dit ancien patron a eu la décence élémentaire de te payer ton du? Ca lui est arrivé souvent de forcer les filles comme ca? Et comment m'a t'il remarqué?
Dans un claquement de redingote, Halewyn pivote souplement se mettant a marcher de reculons, face a l'elfe et a son chien la malice brillant dans les prunelles noires, lui donnant l'air d'un chenapan
Mais, reprend t'iel, joyeusement, Je suis parfaitement capable d'aller récolter ta paye tu sais. Ca me ferait plaisir pour me racheter. Allez, dis oui!!!!
Invité
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Ce type, cette...créature ? Cette chose était probablement dangereuse, d'une façon certaine. Cette lueur dans le regard ne disait rien qui vaille a l'elfe. Il n'avait pas véritablement envie de le voir débarquer la bas et se faire massacrer. Ou l'inverse. Tabasser tout le monde jusqu'à obtenir ce qu'il voulait. Et il avait l'air du genre a ne jamais lâcher le morceau.
- Ce n'est pas la peine. Je ne travaille pas vraiment pour l'argent...en général.
Ce n’était pas juste une phrase pour qu'iel change d'avis, c’était la vérité. Il pouvait vivre sans argent en dehors des villes et il le faisait. Souvent pour aider ou bien pour avoir une excuse pour se déplacer dans un endroit sans devoir songer a une explication du « pourquoi ». Dans le cas présent, c’était surtout pour voir le fonctionnement du mercenariat en République, dans laquelle il n'avait pas remis les pieds depuis fort longtemps.
- Et je pense que vous en avez fait assez hier. Vous avez beaucoup attiré l'attention, sur vous, et donc sur moi.
Il s’arrêta. Ils étaient arrivés dans un parc ayant peu de présence autre qu'eux. Il se retourna vers le démon, le jaugeant du regard, puis prit place assise sur un banc.
- Comment il vous a remarqué, je n'en sais rien. Vous dansiez sur la place principale, avec les gens émigrés du Shoumei. Je pensais que vous en faisiez parti, mais visiblement ce n'est pas le cas. Tous les yeux étaient posés sur vous. Puis vous avez croisé un de mes...ex-collègues. Un garde du corps, comme moi. Il a du vous remarquer a ce moment la.
Il etait las, sans savoir pourquoi. Pas que de cette journée. Pas que de cette semaine. Non, de cette vie. Faite de solitude et de routine. D'une vie qui allait durer encore des siecles. Il n'avait jamais eu les épaules aussi lourde, l'air aussi vieux. Ce n'etait qu'un jeune elfe, et il avait la lassitude d'un ancien.
- Ce n'est pas contre vous. Je ne tutoie personne, en fait. Je n'aime pas trop ça.
Ou sans doute un probleme d'habitude. L'idée de créer un rapprochement, une proximité, le mettait un peu mal a l'aise, comme tout contact social. Ca ne faisait que rajouter a cette fatigue mentale.
- Je compte quitter la ville de toute façon. Encore une poignée de jours. Je n'ai plus rien a faire ici.
Il n'avait plus rien a faire ici, ni ailleurs, ni nulle part.
Il n'avait plus rien a faire de sa vie.
- Ce n'est pas la peine. Je ne travaille pas vraiment pour l'argent...en général.
Ce n’était pas juste une phrase pour qu'iel change d'avis, c’était la vérité. Il pouvait vivre sans argent en dehors des villes et il le faisait. Souvent pour aider ou bien pour avoir une excuse pour se déplacer dans un endroit sans devoir songer a une explication du « pourquoi ». Dans le cas présent, c’était surtout pour voir le fonctionnement du mercenariat en République, dans laquelle il n'avait pas remis les pieds depuis fort longtemps.
- Et je pense que vous en avez fait assez hier. Vous avez beaucoup attiré l'attention, sur vous, et donc sur moi.
Il s’arrêta. Ils étaient arrivés dans un parc ayant peu de présence autre qu'eux. Il se retourna vers le démon, le jaugeant du regard, puis prit place assise sur un banc.
- Comment il vous a remarqué, je n'en sais rien. Vous dansiez sur la place principale, avec les gens émigrés du Shoumei. Je pensais que vous en faisiez parti, mais visiblement ce n'est pas le cas. Tous les yeux étaient posés sur vous. Puis vous avez croisé un de mes...ex-collègues. Un garde du corps, comme moi. Il a du vous remarquer a ce moment la.
Il etait las, sans savoir pourquoi. Pas que de cette journée. Pas que de cette semaine. Non, de cette vie. Faite de solitude et de routine. D'une vie qui allait durer encore des siecles. Il n'avait jamais eu les épaules aussi lourde, l'air aussi vieux. Ce n'etait qu'un jeune elfe, et il avait la lassitude d'un ancien.
- Ce n'est pas contre vous. Je ne tutoie personne, en fait. Je n'aime pas trop ça.
Ou sans doute un probleme d'habitude. L'idée de créer un rapprochement, une proximité, le mettait un peu mal a l'aise, comme tout contact social. Ca ne faisait que rajouter a cette fatigue mentale.
- Je compte quitter la ville de toute façon. Encore une poignée de jours. Je n'ai plus rien a faire ici.
Il n'avait plus rien a faire ici, ni ailleurs, ni nulle part.
Il n'avait plus rien a faire de sa vie.
Invité
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La lassitude de vivre. C'est ce qui frappe Halewyn. Assis, recroquevillé sur lui même, attendant de ne pas attirer l'attention sur lui. Probablement, se fait t'iel la réflexion, que cet individu ne tien que par le désir de ne pas laisser son clebs tout seul. Iel succube l'imagine très bien d'ailleur, traverser des journées de tourments intérieurs. JØurnées qui se muent en semaines, en mois, en années, en décennie.
Les mains dans le dos, Halewyn écoute attentivement ce qu'il dit. La lassitude de l'elfe darde le démon au coeur et iel s'en repait comme il se doit. Pauvre petite chose mal comprise et délaissée!!!! A moins que ca ne soit toi qui tiens les autres èa l'écart? Quel drame a bien pu t'avoir forgé ainsi?
-Pourquoi parle tu ainsi? Comme un vieil elfe qui a le mal de vivre? Pourtant, à vue de nez comme ca tu dois être encore fort vigoureux! Tu sais...
Dit iel en prenant place a coté de Shan'Ael, les mains sur les genoux bien collés, iel lui donne un léger coup d'épaule.
-Je suis effectivement une émigrée du Shoumei. Je ne me suis jamais sentie à ma place là bas. Entre le fanatisme la purge et les titans ... J'ai eu de la chance d'être, comment elle aurait exprimé la chose.... Dit t'iel, la mine pensive avant que son visage ne s'éclaire. -Bien entourée voilà. Mais toi, tu porte le voile de la solitude comme un linceul. Tu hais cette solitude et t'y complais à la fois, ce qui est un charmant paradoxe ceci dit, mais loin d'être sain. Tu te présente comme sage sans appliquer tes préceptes. Pourquoi vouloir tant aider les gens, mon cher, sans accepter que quelqu'un ne t'aide en retour? Tu sais, si tu veux mourir, il y a des facons plus rapides et indolores. Pourquoi t'infliger ainsi pareille souffrance sinon pour expier un crime moral dont vous, les elfes, avez l'inimitable secret?
Halewyn laisse planer le silence, le visage offert a la brise avec un demi sourire mystérieux qui transfigure iel démon, l'elfe ne peut le savoir qu'iel se repait de son mal être comme une impératrice devant es petits fours
Les mains dans le dos, Halewyn écoute attentivement ce qu'il dit. La lassitude de l'elfe darde le démon au coeur et iel s'en repait comme il se doit. Pauvre petite chose mal comprise et délaissée!!!! A moins que ca ne soit toi qui tiens les autres èa l'écart? Quel drame a bien pu t'avoir forgé ainsi?
-Pourquoi parle tu ainsi? Comme un vieil elfe qui a le mal de vivre? Pourtant, à vue de nez comme ca tu dois être encore fort vigoureux! Tu sais...
Dit iel en prenant place a coté de Shan'Ael, les mains sur les genoux bien collés, iel lui donne un léger coup d'épaule.
-Je suis effectivement une émigrée du Shoumei. Je ne me suis jamais sentie à ma place là bas. Entre le fanatisme la purge et les titans ... J'ai eu de la chance d'être, comment elle aurait exprimé la chose.... Dit t'iel, la mine pensive avant que son visage ne s'éclaire. -Bien entourée voilà. Mais toi, tu porte le voile de la solitude comme un linceul. Tu hais cette solitude et t'y complais à la fois, ce qui est un charmant paradoxe ceci dit, mais loin d'être sain. Tu te présente comme sage sans appliquer tes préceptes. Pourquoi vouloir tant aider les gens, mon cher, sans accepter que quelqu'un ne t'aide en retour? Tu sais, si tu veux mourir, il y a des facons plus rapides et indolores. Pourquoi t'infliger ainsi pareille souffrance sinon pour expier un crime moral dont vous, les elfes, avez l'inimitable secret?
Halewyn laisse planer le silence, le visage offert a la brise avec un demi sourire mystérieux qui transfigure iel démon, l'elfe ne peut le savoir qu'iel se repait de son mal être comme une impératrice devant es petits fours
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