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  • Ven 14 Juin - 0:03
    Les Masques de la République
    - Couvrir d’éloges ?! Déjà si elle parlait sérieusement du travail des autres ça serait déjà une réelle avancée !

    Il était impossible pour Orifa de contredire Julii sur ce qu’elle venait d’annoncer, il était entièrement vrai qu’elle était avare d’éloge. Pour elle ça serait bien plus simple s’il n’y avait pas 4 branches mais une seule avec des membres capable de tout faire sans avoir besoin de se spécialiser mais ce n’était pas l’envie de la direction ni du vice-président donc elle n’avait rien à dire.

    Croisant le regard de Verndrick elle lui sourit tout en faisant un petit clin d'œil, il n’était pas bien compliqué pour elle de comprendre ce qu’il avait en tête mais même si ce n’était clairement pas interdit par le SCAR d’avoir des liens plus étroits entre membres. Le faire devant Julii était simplement pas envisageable et il l’avait bien compris.

    - Ils jouent tout à fait le rôle de policier du SCAR c’est pour ça qu’ils sont la branche la moins aimée. Forcément ça met la mauvaise ambiance quand ils te disent “ Si tu n’as rien à cacher, il ne faut pas avoir peur “ tout le monde a quelque chose à cacher. Je te conseille d’éviter de te rapprocher d’eux moins tu en vois mieux tu te portes.

    Julii ne pouvait finalement que valider les propos d’Orifa de la tête, même s’ils étaient eux aussi du SCAR le fait qu’ils étaient là pour combattre les traîtres en interne une certaine méfiance se créer forcément. Certains se demandaient si la sécurité intérieure n’allait parfois pas faire trop de zèle et s’en prendre à d’autres membres sur un simple doute. Même Orifa qui était la petite protégée de la présidente et donc du vice-président ce qui limitait grandement les risques contre elle, préférait garder ses distances.

    Par contre la question qui avait suivi semblait grandement intéresser Julii alors qu’au contraire, Orifa ne savait pas vraiment comment bien réagir. Malheureusement c’était un sujet assez tabou, il lui était impossible de dire la vérité à Verndrick, peut-être que s’il survivait assez longtemps tous les deux jusqu’à la mort de la présidente, Orifa pourrait lui avoir la vérité, mais jusqu’alors … C’était impossible.

    - Je suis là depuis la création du SCAR, j’ai été l’une voir la première à travailler pour l’organisation, j’ai travaillé comme escorte de la présidente pendant quelques années et comme ils étaient contents de mes services ils m’ont fait intégrer le SCAR. C’est pour ça que je suis souvent envoyée servir la présidente c’est plus simple pour me faire passer pour une dame de compagnie.

    C’était simplement des faits vérifiables qui étaient connus d’autres membres elle n’avait rien à cacher à part son ancienne vie et le fait que techniquement c’est Mirelda qui est un peu sa marraine dans le SCAR. Elle se demande même si ce n’est pas à cause de ça que maintenant dans l’organisation c’est au parrain ou à la marraine de faire cet effort plutôt que le nouveau de choisir lui-même un nom de travail.

    Maintenant qu’elle avait répondu, les regards s’étaient tournés vers Julii qui se retrouvait maintenant à devoir aussi répondre à la question même si au vu du ton de Verndrick, ce dernier ne semblait pas chercher à imposer une réponse.

    - J’ai été recruté par Orifa, parce que le SCAR m’avait remarqué, je travaillais en tant qu'enquêtrice pour mon propre compte, des femmes ou des hommes nobles en particulier ou alors de moins bonnes familles pour arrondir les fins de mois. Se payaient mes services pour pouvoir vérifier la fidélité de leur conjoint ou alors parfois la tester, ça m’arrivait également de créer des preuves en forçant le destin histoire de rompre une promesse. J’étais douée dans mon domaine c’est peut-être ma rapidité pour trouver la personne qu’on me demande de contacter, ou alors ma sociabilité qui a fait que je suis dans le soutien. Également aussi mes compétences tout autant que mon incompétence au combat.

    Du premier regard, il était aisé de comprendre qu’elle n’était qu’une brindille qui allait se casser à la première échauffourée. Ce n’était de toute manière pas ce qu’on demandait à l’équipe de soutien, mais si un jour un combat devait avoir lieu entre Verndrick et elle, il n’y avait aucun doute que cela allait se finir sur un match nul car qu’importe la capacité destructrice de l’elfe, Julii avait son agilité et sa rapidité ainsi que sa grande expérience de l’esquive qui lui était d’une grande aide.

    La route continua sans encombre, alors que 2 heures après avoir commencé il y eut un arrêt pour que ceux à cheval puissent se dégourdir les jambes. Alors que la messagère était sortie la première, Orifa arrêta Verndrick pour aller lui murmurer à l’oreille.

    - Julii m’a demandé de te dire si elle pouvait partager ta tente ce soir au début j’ai dit nous pour te laisser tranquille mais … Tu avais parlé de te venger donc est ce que tu veux que je lui dise oui pour ce soir histoire d’avancer dans ta vengeance ?

    Elle aurait bien voulu lui avouer qu’un jour peut être elle pourrait tout lui avouer sur son passé, mais au fond, elle savait qu’il comprenait pourquoi elle n’avait pas pu répondre complètement à ces questions. Le secret est une arme fatale pour les gens qui survivent dans l’ombre.

    Après cette petite pause il y avait encore 2 heures de route avant de pouvoir manger tranquillement par la suite il y aurait encore 3 arrêts avant de finalement arriver au niveau du camp où ils allaient passer la nuit. Ca allait être loin de la route pour éviter d’être attaqué évidemment même si au vu du contingent qui se déplaçait, seul un fou attaquerait une troupe pareille.


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    Verndrick Vindrœkir
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  • Sam 15 Juin - 0:08
    Le SCAR avait donc en son sein des profils divers et variés. Verndrick se demandait si le processus de recrutement était le même que celui qu’il avait subi. Julii avait-elle été torturée comme lui, ou avait-elle subi un autre test de loyauté ? Il y avait de fortes chances que chaque direction ait ses propres méthodes d’évaluation. Orifa, bien qu’elle dise ne faire que son boulot, semblait avoir un côté sadique quand il s’agissait de traiter avec des ennemis clairement identifiés. L’indifférence totale dont elle avait fait preuve pendant la torture du comptable montrait qu’elle méprisait les choix de vie de ce dernier. Si la torture d’une nouvelle recrue n’était pas son idée, il était convaincu qu’elle l’approuvait. Il se demandait quelle vie elle avait vécue pour adhérer à une telle vision du monde.

    La réponse de la valkyrie lui indiqua clairement qu’il n’en saurait pas plus. Il avait déjà accepté qu’elle garde ses secrets avant même d’apprendre qu’elle était une espionne. Le passé d’une personne la définissait qu’elle le veuille ou non. Cependant, il n’avait pas besoin de connaître ce passé, il avait juste besoin de savoir qui il avait en face de lui. Jusqu’ici, Orifa avait fait preuve d’efficacité et de dévouement envers la cause. Le détail important ici était qu’ils n’avaient pas forcément la même définition de la cause qu’ils défendaient. Son rôle dans la protection de la présidente faisait peut-être que ses allégeances allaient à cette dernière. Il arrêta le train de ses pensées, la spéculation était rarement utile, il en saurait plus dans les semaines et années à venir.

    Son attention se porta à nouveau sur l’ancienne enquêtrice. Il ne doutait pas qu’elle fut une faussaire ou une manipulatrice, mais sa remarque sur ses capacités au combat le fit douter. Malgré son corps sculpté pour le charme et la séduction, Verndrick pouvait clairement voir qu’elle savait se défendre. Tous les membres du SCAR qu’il avait vus jusqu’ici avaient des compétences supérieures à la moyenne en autodéfense. C’était sûrement un prérequis ou une lacune qui se voyait comblée après recrutement. Il se promit de trouver le temps de faire une estimation de tous les espions. Le combat était ce qu’il connaissait le mieux, il pourrait peut-être aider sur ce point.

    Ne voulant pas transformer la conversation en un interrogatoire, il reporta le reste de ses questions pour quand il se familiariserait mieux avec tout le monde. Il profita des deux heures suivantes pour réfléchir aux implications de sa nouvelle carrière sur son code moral. Jusqu’où irait-il pour accomplir une mission qui lui était imposée ? Il avait toujours fui l’armée à cause de sa rigidité. Maintenant qu’il y repensait, le SCAR devait avoir des infiltrés dans l’armée si Orifa avait choisi une garnison pour livrer Victor. Son code risquait d’être constamment remis en cause. Quel autre Vindrœkir avait été à sa place, pouvait-il le découvrir en relisant les registres de sa famille avec une nouvelle perspective ? L’exercice valait le détour.

    L’aventurier emboîta le pas de Julii dès leur premier arrêt quand il sentit la main d’Orifa le retenir. Sa remarque le prit complètement au dépourvu. Il n’avait pas vraiment vu la faussaire sous cet angle. Si elle le suivait depuis le début, lui ne l’avait connue que la veille quand elle jouait la serveuse. En même temps, il avait cru Orifa plus exclusive. Elle lui avait bien interdit de danser avec une autre femme lors de la dernière réception au manoir Rindel. Son sourire lui vint aussi naturellement que les paroles qui suivirent.

    Partager ? Pourquoi elle demande ta permission ?” Il se rapprocha pour n’être qu’à un souffle de son visage. “Serais-je devenu ta chose ? Je pensais que tu rigolais quand tu parlais de me marquer de ton odeur.

    Sa voix se fit profonde et suggestive.

    Je pensais que tu m’appartenais, Sefi.” Il enroula son bras autour de sa taille en signe de possession. “Je peux être un maître très jaloux qui tolère très peu le partage. À combien de personnes as-tu offert ce corps qui est maintenant le mien ?

    Il fit l’effort de garder un ton très sérieux, évoquant la dernière question d’un air menaçant. Il jouait avec l’interprétation d’Orifa de sa personnalité. Il ne put garder le masque que quelques secondes, un sourire malicieux gagnant très vite ses lèvres.

    Elle peut rejoindre, mais seulement si tu es de la partie. Tu m’en dois toujours une. Je suis prêt à tout oublier si tu me montres comment tu aurais puni Julii à ma place.

    Il lui signifia du regard que l’offre était non négociable avant de sortir de la calèche. Il profita des différents arrêts pour faire mieux connaissance avec les autres voyageurs. Sachant qu’il faisait partie des leurs, ils échangèrent avec lui sans complexe. Plus la journée avançait, plus il se rendait compte qu’il pourrait se découvrir une nouvelle famille avec les services secrets. Ils n’avaient pas tous la même moralité ou les mêmes méthodes, mais leur sens de la justice était similaire.

    À la nuit tombée, ils montèrent un campement et les tentes. La faussaire le rejoignit juste après le repas du soir. Après cinq minutes à se regarder sans aucun engagement, elle lui demanda.

    “Euh, je me suis peut-être fourv...”

    Chuuut,” l’interrompit-il d’un doigt sur la bouche. “On attend une invitée. D’ailleurs, tu as interdiction de parler pour le reste de la soirée.
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  • Lun 17 Juin - 23:48
    Les Masques de la République
    Frissonnant tout en se laissant porter contre Verndrick gardant un certain regard rempli de défis, il fallait bien avouer qu’elle n’était clairement pas le genre de femme à partager ce qui lui appartenait. Pourtant est ce c’était son cas ? Lors de la mission il n’y avait aucun doute là dessus, elle aurait pu égorger la moindre femme qui voulait poser le doigt sur l’elfe. Mais maintenant … Est ce qu’elle était en droit de désirer le posséder sans rien lui donner en retour ? Voilà qu’elle se retrouvait dans une nouveau dilem car même s’il lui était facile de jouer un rôle, dans la vie de tous les jours c’était une autre histoire

    Voilà que son corps frissonnait d’autant plus alors qu’il devenait plus possessif avec elle jusqu’à ce qu’il parle du nombre d’hommes qu’elle avait eu. C’était une question tabou dont personne n’avait la réponse, à part évidemment la première concernée. S’il était possible de se venter du nombre de personnes qu’on avait tué ou alors de femme ou d’homme charmé pour porter ce nombre comme une victoire, pour la valkyrie c’était bien loin de tout ça. Tout avait changé depuis Courage … Honte ? Pas vraiment, du moins seulement sur le fait d'être fait attrapé, pas de ce qui avait suivi.

    Se contrôlant pour éviter de montrer que la réponse à la question apportait un certain dégoût, elle jouait parfaitement son rôle appréciant réellement le voir aussi dominateur avant de se calmer en voyant qu’il n’était pas réellement sérieux pour sa question.

    Voilà Verndrick avait décidé de laisser Orifa choisir la punition pour Julii pourtant … Il était difficile de bien cerner ce qu’il avait en tête, est ce qu’il voulait “jouer” avec elle ? Ou alors avec les deux ? Le dilemme était compliqué car elle voulait pouvoir répondre à sa demande mais alors que le repas arrivait à son terme, impossible de comprendre ce qu’il avait réellement en tête. Voyant l’heure du rendez-vous arriver il n’y avait aucun doute que Julii devait s’attendre à une nuit torride avec l’elfe mais …

    Comme un sursaut Orifa commençait à se dire simplement.

    - Mais … Je n'ai pas besoin de faire en fonction de Verndrick … C’est comment je la punirais moi ?

    Ca changeait absolument tout … Elle allait pouvoir punir Julii en faisant passer ça pour la vengeance du nouveau. Habituellement les rôles étaient inversés, mais certainement, Verndrick allait s’en rendre compte une fois qu’il aura été officiellement nommé.

    Rejoignant le duo sous la tente alors qu’il était bien trop calme, bien que Julii était parfaitement apprêtée pour une soirée de folie ce n’était pas le cas de son partenaire qui ne devait certainement pas se rendre compte de ce qui allait suivre.

    - Je suis désolée Julii mais Verndrick  m’a demandé de venir ce soir.


    Cette dernière ne répondait pas et voyant l’incompréhension se lire sur le visage de la première, l’homme de la soirée avait décidé d’intervenir.

    - Elle n’a pas le droit de parler jusqu’à la fin de la soirée.

    - Ce qui est en soi déjà une punition pour elle si tu veux mon avis, pour nous c’est une bénédiction.

    - Donc j’ai le champ libre pour pouvoir réaliser la punition et je vais forcément en profiter, sache Julii que je ne fais que répondre à la demande Verndrick due à ma propre punition ni fois aucune malice de ma part.

    Évidemment tout le monde avait parfaitement compris qu’elle n’était absolument pas sincère dans ses paroles, expliquant tout ce qui allait se passer par la suite, le regard de Julii se décomposa. Bien qu’elle avait une vivacité dans la parole, dans les actes c’était une autre paire de manche très clairement ce n’était pas pour rien qu’elle était dans l’équipe de soutien. Le plan avait été imaginé pour un objectif simple, lui attirer les foudres de tous les autres membres de l’équipe.

    Premièrement, celui qui prenait le premier tour de garde allait devoir le faire dans le froid car Julii devait se procurer un seau d’eau et lui jeter dans le dos, si possible en touchant le feu pour qu’il ait plus de mal à se réchauffer.

    Deuxièmement fourrer un maximum d'affaires en tout genre et un maximum d'insectes dans la tente de celui en train de s’occuper de la vaisselle.

    Troisièmement, ça concernait les deux derniers et c’était mettre à leurs pieds un piège comme on pouvait l’apprendre dans l'entraînement du SCAR comme ça au moindre mouvement ils allaient être tiraient par les pieds en dehors de la tente pour pouvoir les pendre à un arbre non loin.

    L’ordre importait peu tant qu’elle finissait par remplir sa mission, les deux qui n ‘étaient pas encore en train de dormir allaient avoir une mauvaise surprise dans leur tente alors que ceux dormant déjà pour se préparer au tour de garde alors comprendre pourquoi il fallait toujours être sur ses gardes même entourées de membre du SCAR. Julii se décomposait sur place alors qu’elle voulait refuser la mission, mais étant donné qu’elle ne pouvait pas parler, la voilà dans une position encore plus délicate surtout en sachant que ce que venait de lui donner Orifan pouvait être bien pire si elle refusait.

    En la voyant sortir les bras ballants pour commencer par le deuxième puis le premier et enfin le troisième, certainement l’ordre le plus simple à suivre pour ne pas se faire prendre. Orifa se délectait de la situation en tournant son visage vers Verndrick.

    - Alors ça correspond à ta demande ? Ou je devrais dire VOTRE demande maître ?

    Son regard était rempli de défis.


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  • Mar 18 Juin - 20:25
    Cela faisait toujours plaisir d’avoir des partenaires conciliants. Le fait que Julii accepte volontiers de jouer la muette augmentait son capital sympathie. Il fit donc l’effort de rester dans son personnage stoïque pendant qu’Orifa expliquait la punition. Aux traits du visage de l’espionne, il comprit qu’elle trouvait le gage aussi cruel que lui. Il avait envie d’intervenir, mais une partie de lui avait envie de voir jusqu’où Julii pouvait aller. Malgré sa résignation, elle sortit s’exécuter. Une fois seul avec la valkyrie, il la prit dans ses bras, souriant.

    Ce n’est pas vraiment le genre de vengeance que j’avais en tête. Et tu le sais très bien.

    Il déposa un baiser dans son cou.

    Ça t’amuse de me défier,” le prochain baiser fut sur la joue. “Méchante, méchante Sefi. Je me demande depuis combien de temps tu attendais l’opportunité de punir la pauvre femme.



    ***  

    Bon, elle l’avait peut-être bien cherché avec ses multiples provocations à l’égard d’Orifa depuis le début de la mission, mais la sanction restait néanmoins un peu extrême. Le nouveau avait promis de tous leur faire payer sa torture. Il l’avait annoncé sur le ton de la rigolade en précisant de ne pas trop le prendre personnellement quand ça arriverait. C’était la carte qu’elle comptait jouer. Il avait peut-être prévu pire ou moins pire pour sa vengeance, mais elle allait le lui voler. Il ne méritait pas plus pour ce qu’il la forçait à faire.

    Saloper les affaires de Roque fut le plus facile vu qu’il était occupé à la vaisselle. Piéger les tentes d’Adrius et de Caul se révéla plus ardu. Elle dut prétendre faire une vérification du périmètre et poser des mécanismes de détection pour installer la première partie des pièges au niveau des arbres alentours.

    Le cri de Roque quand il retourna à son bivouac et se fit assaillir par les insectes lui procura la distraction nécessaire pour finaliser les pièges avant de les rejoindre.

    “Putain, je déteste les bestioles”, se plaignit-il en dispersant tout le contenu de son sac à l’extérieur sur le sol.

    “Tu es un soldat, Roque, à force de camper dans la nature, tu devrais y être habitué maintenant,” remarqua Caul.

    “Habitué oui, mais je les déteste toujours autant. Argh, la sensation de milliers de petites pattes qui courent sur ta peau pendant ton sommeil,” il frissonna. “Je risque de ne pas en dormir de la nuit.”

    Adrius, qui était plus posé et réfléchi, demanda :

    “Mais d’où viennent-ils ? Une farce de Verndrick ?”

    “Sûrement. On est tous ici à part lui et Orifa. Ils n’ont pas pris l’alerte au sérieux, ils devaient s’y attendre,” intervint Bethod, qui prenait la première garde.

    “Je suppose que c’est de bonne guerre. Si j’étais vous, j’irais vérifier mes affaires en faisant très attention. Ce n’étaient que des insectes pour moi, mais il a peut-être été plus inspiré avec vous autres. Ça ne me surprendrait pas qu’on retrouve des serpents ou autres bestioles plus vicieuses dans tes affaires, Caul. C’est toi qui l’as torturé, je te rappelle.”

    “Ah merde, c’est vrai, j’y vais,” répondit ce dernier.

    “Tu es bien silencieuse, Julii, ce n’est pas dans tes habitudes. Tu es aussi dans le coup ?” demanda Adrius.

    La messagère haussa les épaules, se toucha les lèvres, fit un geste de clé qui verrouille une serrure avant d’indiquer la tente de Verndrick.

    “Wow, il a réussi à te faire prendre un vœu de silence. Si ça dure tout le voyage, je lui paye à boire une fois arrivé.”

    Julii fit la moue et le soldat lui donna un coup d’épaule en passant, souriant.

    “Eh, tu sais que ce n’est jamais pareil sans les piques entre Orifa et toi. Mais avoue qu’on s’en sort plutôt bien si sa vengeance se résume à ça.”

    Il continua son trajet vers sa propre tente avant de se prendre les pieds dans le piège de la messagère. Il perdit ses appuis et se retrouva par terre. Avant qu’il n’ait pu récupérer de sa surprise, le processus de traction s’enclencha et il se retrouva traîné au sol jusqu’à l’arbre le plus proche où il finit suspendu à une branche. Quelques secondes plus tard, Caul le rejoignit dans la même position sur l’arbre voisin.

    “Putain, pourquoi j’ai le même traitement que lui ? Je ne l’ai pas touché, moi, j’ai juste regardé.”

    Bethod s’approcha d’eux en riant et leva la tête.

    “Ça, c’est forcément un coup d’Orifa, le nouveau ne peut pas déjà connaître cette blague. Bon, je suppose que ça desservirait le propos si je vous libérais. Vous allez devoir vous débrouiller tout seuls, les gars. Moi, je dormirai à la belle étoile après ma garde. Hors de question que je m’approche de ma tente ce soir.”

    Son rire s’interrompit quand il se retourna pour croiser le regard implorant de Julii, qui tenait maintenant un seau d’eau.

    “Quand est-ce que...” douche froide !

    Le liquide glacé se fraya un chemin dans tous les interstices de son armure. Ceux qui avaient été épargnés subirent le même traitement quand il reçut le second seau. Il s’essuya le visage d’un geste de la main et remarqua que la peste s’était déjà téléportée loin de lui, près du feu.

    “Non, tu n’oserais pas !”

    Le chuintement des braises qui s’éteignaient était bien la preuve que si. Julii joignit ses deux mains dans un geste suppliant et s’éloigna, la tête légèrement baissée.

    “D’abord Orifa, puis maintenant toi. J’espère qu’il ne vous a pas oubliées non plus. Et Julii, je ne vais pas oublier que tu as accepté d’être utilisée dans cette histoire, crois-moi,” grogna-t-il en rejoignant son abri pour récupérer des vêtements secs.

    Caul lui cria depuis sa position de fortune :

    “Et ton idée tout à l’heure d’éviter ta tente et tes affaires ? Il a bien pu les piéger aussi. Oh je ne doute pas que tu puisses les déjouer,” il continua hilare. “Ça desservirait juste le propos si tu te changeais ou refaisais un nouveau feu, tu ne penses pas ?”

    Julii était de retour à la tente de Verndrick. Elle s’en sortait plutôt bien, seule une des farces lui était créditée. Elle espérait que c'en était fini pour aujourd’hui. Elle inspira un grand coup, puis passa l’entrée.

    ***  



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  • Ven 21 Juin - 9:33
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    Évidemment qu’elle savait parfaitement que ce n’était pas du tout le genre de vengeance qu’il avait en tête c’était justement pour ça qu’elle avait fait exactement l’inverse de ce qu’il attendait. S’il voulait vraiment quelque chose alors il n’avait qu’à le prendre lui-même après tout non ? C’était si simple que ça et il en avait clairement le pouvoir. Fallait-il seulement qu’il soit prêt à récupérer ce dont il avait envie, au vu de la situation il semblerait que ce soit le cas, et Orifa le laissait faire avec grand plaisir c’était le meilleur moyen de savoir jusqu’où il pouvait aller.Julii partit la première pour aller se rhabiller tout en faisant le dernier tour de garde tout en préparant le petit-déjeuner, Orifa fut le deuxième laissant Verndrick encore en train de dormir. Chacun était à sa tâche et tout le monde pouvait se réveiller quand bon lui semblait, personne ne parlait de ce qui était arrivé la nuit précédente car eux qui mettaient leurs vies en jeu au nom de la république, il fallait être en capacité de s’amuser ou alors de faire ce qu’ils voulaient pour ne pas le regretter par la suite.

    On pourrait croire que la relation entre Julii et Orifa avait pu changer, mais après la première dispute il fut acté que c’était simplement impossible Roque, Bethod, Caul et Adrius étaient habitués maintenant pourtant ça faisait toujours autant sourire de voir qu’elles pouvaient chacune être d’une mauvaise fois inégalable. Au réveil de Verndrick tout était prêt pour manger alors qu’une partie du matériel était déjà empaquetée et prêt à être chargée dans la calèche pour reprendre la route.

    Une fois dans la calèche tout retourna comme le premier jour, Orifa regardait la route en soupirant de devoir perdre du temps pendant encore bien trop longtemps … Alors que Julii parlait avec Verndrick pour faire passer le temps.

    - Orifa m’a dit que tu voulais en apprendre plus sur les missions ? Et bien c’est difficile de pouvoir répondre à ta demande correctement car ça dépend du groupe dans lequel tu te trouves en plus de la mission en elle-même. Mais en général c’est la direction qui te donne un ordre, ça peut être soit un messager comme moi ou alors une lettre chiffrée … Ça dépend vraiment de ce qui est le plus simple mais par contre on utilise rarement la télépathie qui peut être compromise ou alors tout autre moyen moins sécurisé. Ça dépend également de ce que toi tu préfères comme moyen de communication, celle qui râle à côté préfère les messagers et …


    - Pourquoi quand on se déplace on a jamais de quoi jouer ?! Comment ça ce fait ?!


    - Alors on a de quoi jouer mais comme tu es une mauvaise perdante, on ne joue jamais avec toi.


    Le regard meurtrier de la valkyrie montrait très clairement qu’elle était prête à châtier cette  insulte pourtant elle resta tout de même assez calme, impossible pour elle de tuer un membre du SCAR.

    - D’accord on joue et ça va bien se passer tu vas voir …


    - Si tu râles tu t'occupes du feu, de la cuisine et de la vaisselle ce soir et demain matin ?


    - D’accord et si je ne râle pas tu t’occupes des autres jours.


    Le pauvre Verndrick  se retrouvait donc pris en tenaille entre deux harpies qui n'avaient clairement pas l’une comme l’autre l’intention de perdre ce duel.

    - Si tu as des questions n’hésite pas Verndrick d’accord ?


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  • Sam 22 Juin - 14:30
    Ce fut une nuit qu’il n’oublierait jamais. Une nuit qu’Orifa ne risquait pas d’oublier de si tôt, si on en croyait sa promesse de vengeance. Il l’avait connue, il la connaissait dans un contexte complètement différent, mais s’il en croyait les histoires et les réactions de ses nouveaux collègues, il ne fallait pas trop la chercher. Il se promit de moins la provoquer, promesse qu’il savait qu’il ne pouvait tenir dès l’instant qu’il la formula en pensée ; c’était plus fort que lui.

    Après le repas, Verndrick alla s’enquérir auprès des autres cavaliers de comment ils avaient passé leur nuit. Les discussions, qui tournèrent très vite à la rigolade, le rassurèrent sur le fait qu’ils ne prenaient pas les farces trop au sérieux. La camaraderie ambiante lui rappela l’armée. Lorsque tout le monde fut prêt, il rejoignit les deux espionnes dans la calèche. Julii se montrait toujours aussi espiègle quand elle parlait de la valkyrie ; elle déteignait sur lui.

    Je n’ai pas de question pour le moment, mais en parlant d'idées pour se distraire le temps du voyage, on peut jouer aux devinettes,” dit-il en ayant une à l'esprit. “Je suis légère comme une plume, mais aucun mortel ne peut me tenir longtemps. Qui suis-je ?

    C’est un peu trop vague ça, la vie, le souffle ?

    Tu as raison,” dit-il en jetant son regard le plus innocent en direction de la valkyrie. Il compléta : “Orifa en est dépourvue, mais attention si tu lui dis qu’elle ne l’a pas, elle risque de la perdre.

    La messagère éclata de rire avant de répondre :

    Ça devient beaucoup trop facile du coup. La réponse, c’est la patience,” elle se tourna vers Orifa. “Eh, tu as promis de ne pas râler, et pour une fois, la blague ne vient pas de moi.

    Verndrick reprit la parole en souriant.

    C’était juste pour détendre l’atmosphère. Je suis très curieux de savoir à quoi vous jouez d’habitude quand il n’y a pas de mauvais perdant,” une autre petite pique qu’il ne put se retenir de faire.

    Mais il y a un dilemme qu'on apprécie beaucoup dans ma famille et j’aimerais bien votre avis sur le sujet. Supposons que vous meniez avec une équipe une mission clandestine de sauvetage d’une personne importante. La mission est un succès même si elle ne se passe pas sans accroc. Vos soigneurs s’activent pour stabiliser et guérir ceux qui peuvent l’être. À la fin, ils sont tous épuisés et ne peuvent plus lancer de sort.

    C’est à ce moment que l’équipe de patrouille revient avec un blessé grave. C’est un membre de votre équipe qu’on avait décrété mort car on n’avait pas retrouvé son corps. On identifie qu’il souffre de cinq blessures mortelles. Je rappelle que tous vos soigneurs sont épuisés ; il ne vous reste qu’un seul en état de lancer des sorts de guérison. Il a justement le mana nécessaire pour cinq sorts pouvant guérir les cinq blessures mortelles. Naturellement, vous lui dites de s’exécuter et il commence ses incantations.


    Il leva l’index de façon dramatique.

    C’est alors qu’une autre sentinelle vient et vous informe que cinq autres survivants ont été retrouvés. Ils ont chacun une blessure mortelle. Votre soigneur vous informe qu’il vient de guérir deux blessures du patient A et qu’il mourra si toutes ses blessures ne sont pas guéries, vu qu’elles sont toutes mortelles. Il peut continuer et sauver le patient, ce qui coûterait la vie des nouveaux survivants. Ou alors, il peut interrompre les soins et utiliser les trois sorts restants pour sauver trois des survivants.

    Il essayait de présenter plus clairement les différentes options.

    Pour les besoins de l’expérience, disons que vous n’avez plus aucune potion de soin ou de restauration de mana, ou des personnes capables de transférer leur mana. Deux sorts sur cinq ont déjà été épuisés sur le premier patient. Vu ce qui a déjà été investi sur lui, vous pouvez décider d’aller au bout et ne sauver que lui ; dans ce scénario, les cinq nouvelles victimes meurent. Ou alors, vous laissez le premier pour utiliser les sorts restants pour sauver trois personnes. Bilan des courses ici, trois morts : le premier et deux parmi les nouveaux. Si le deuxième scénario est choisi, comment est décidé qui survit et qui meurt ?

    Il n’en avait pas fini.

    On peut pousser le dernier cas de figure plus loin. Vos trois patients ont survécu mais ne se réveilleront que le lendemain. Vous avez eu trois morts mais c’est mieux que rien. Environ une heure plus tard, on vient vous avertir que la personne pour laquelle toute cette mission a été montée est sur le point de mourir. En effet, une malédiction a été lancée sur elle et ce n’est que maintenant qu’on en voit les effets. La seule façon de la sauver est de livrer trois vies à l’artefact quasi indestructible qu’elle porte sur elle. L’artefact retournerait à un état endormi, donc destructible, après avoir entièrement consommé la vie de la personne maudite ou trois autres vies.

    Imaginez la personne maudite comme quelqu’un d’important. Après tout, vous avez déjà sacrifié des hommes pour la secourir. Imaginez que sa mort serait catastrophique pour vous ou pour la République, selon ce qui vous parle le plus. La laisserez-vous mourir maintenant, invalidant toute la mission et les vies perdues lors de son exécution ? Sinon, qui sacrifierez-vous pour elle ? Techniquement, les trois patients endormis étaient censés mourir, vous pouvez les utiliser, c’est d’ailleurs ce que conseille la majorité de vos hommes. Ou alors, vous pouvez demander des volontaires ou l’imposer, peut-être montrer l’exemple en vous incluant dans les vies à sacrifier, la stratégie ici est libre.


    Il se tourna vers les deux espionnes en attendant leurs réponses.

    Vous aurez ma réponse après, promis.
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  • Dim 23 Juin - 8:39
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    Gardant un regard sur l’extérieur alors qu’une oreille écoutait ses deux partenaires de voyages, réfléchissant à la première devinette de Verndrick jusqu’à ce que la réponse soit donnée et qu’elle se mordit la lèvre inférieure pour paraître toujours aussi inexpressive. Laissant les deux joyeux lurons apprécier ce moment tout en faisant en sorte de ne pas devoir faire les corvées jusqu’à la fin du voyage. Bien qu’elle ne montrait aucune réaction, elle avait trouvé ça assez amusant à écouter même si c’était basé sur elle ce qui rendait la situation moins joviale.

    Le dilemme qui suivait l’intéressait un peu plus au point qu’elle se tourna vers le joyeux luron aux oreilles pointues.

    - Étant donné que la vie d’un membre du SCAR est importante et qu’il est possible d’en sauver 3 plutôt qu’en sauver 1 seul alors autant sauver les trois autres membres. On pourrait très bien demander l’avis de chacun sur la situation mais c’est à la personne chargée de la mission de faire le choix final. Pour l’équipement maudit … Au vu des options que tu nous proposes je dirais que nous avons plusieurs autres choix, est ce qu’il est possible de sacrifier la vie d’animaux ? Ou alors est ce qu’il est possible de sacrifier la vie de prisonnier ? Si c’est le cas alors j’envoie des personnes récupérer ces vies sacrifiables pour pouvoir les utiliser. Si ce n’est pas le cas ou alors qu’il manque par exemple une ou plusieurs vies alors il est préférable de demander qui veut se sacrifier, mais en même temps cela dépend d’une autre chose, si la malédiction peut attendre jusqu’au réveil des blessés. Si l’on doit sacrifier 1 ou 3 membres actifs pour pouvoir sauver le même nombre mais qui ne sont pas actifs alors ce n’est pas une bonne idée puisqu'on peut toujours se faire attaquer.


    Relevant les épaules avant de donner son avis final.

    - Dans un premier temps sauver les 3  personnes tout en laissant mourir 2 autres ayant une blessure mortelle et le dernier ayant encore 3 blessures mortelles. Évidemment le dilemme n’existerait pas si les 3 qui vont mourir sont encore en vie au moment où on se rend compte de la malédiction. Donc j’envoie des membres pour pouvoir récupérer des prisonniers ou si ce n’est pas possible des animaux pour tester de rompre la malédiction de cette manière-là. S’il n’y a pas le temps d’envoyer des personnes récupérer ces vies sacrifiables ou alors que ça ne fonctionne pas alors je laisserais le choix à ceux encore éveillés de se sacrifier si j’ai 3 membres prêts à mourir alors j’attendrais la dernière minute de la malédiction pour savoir si ceux endormis vont se réveiller et si ce n’est pas le cas je tuerais moi-même les trois endormis pour éviter que l’on puisse être attaqué et perdre tout le groupe.

    En tant que chef de groupe il fallait être capable de prendre des décisions parfois difficiles à le supporter mais sans faillir c’était le minimum pour pouvoir respecter la vie de ceux qui allaient mourir. Pour éviter que d’autres puissent porter sur leurs épaules le poids de ces sacrifices il est primordial que ce soit une seule personne qui prenne cette décision et c’est bien pour cela que dans le SCAR il y avait une discipline à toute épreuve pour qu’il y ait un respect total de la décision qui allait être prise.

    - Je suis plutôt du même avis qu’Orifa c’est le meilleur moyen de maximiser la survie du groupe ce qui est primordial tout en respectant les vivants et les morts pour la mission.


    Les deux jeunes femmes étaient maintenant prêtes à entendre la réponse de Verndrick s’il y avait une solution parfaite ou alors une réponse qui pouvait sauver un maximum de vies c’était évidemment ce qu’il y avait de mieux pourtant ça semblait très loin d’être une possibilité malheureusement.

    - Pour répondre à ta question, en général nous jouons aux cartes, aux dés, ou alors avec des bras de fer des tests d’agilité ou alors même de vol. Mais disons qu'à part l’agilité j’ai vraiment pas assez de chance pour le reste des jeux ce qui étrangement est le cas de Julii qui a une chance incroyable aux dés ou aux cartes j’ai surtout l’impression qu’elle triche mais …. La triche fait partie du jeu, tant que tu n’arrives pas à déceler la triche alors tu as perdu. Mais avant de penser à d’autres jeux je suis impatiente d’entendre ta réponse sur ce dilemme.


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  • Jeu 27 Juin - 21:32
    Verndrick écouta attentivement le raisonnement d’Orifa. Il avait compris qu’il n’y avait pas de hiérarchie claire dans le service, mais la valkyrie était celle avec le plus d’ancienneté et les autres semblaient prendre ses avis comme des ordres. Ce serait probablement elle qui aurait à prendre les décisions si son équipe se retrouvait dans la situation présentée dans le dilemme.

    Il n’y avait pas vraiment de bonne réponse, le sujet n’était là que pour susciter la discussion et voir comment chaque personne approchait le problème. Tout le monde n’évaluait pas de la même façon la vie de leurs hommes. Pour certains, si le patient avec cinq blessures mortelles produisait l’équivalent du travail des cinq nouveaux blessés, sa vie méritait d’être sauvée aux détriments de ces derniers.

    Il trouva révélateur qu’Orifa mette la vie de tous les membres du SCAR au même niveau. Julii valait-elle à ses yeux autant que Roque ou Bethod, par exemple, autant que lui ? Chaque personne était libre de simplifier ou de complexifier le problème selon son bon vouloir et de développer ses propres critères d’évaluation de la situation, c’était le but.

    Beaucoup ne pensaient même pas à envisager d’utiliser des animaux ou des prisonniers pour lever la malédiction. Vu que l’un ou l’autre n’était pas mentionné dans l’énoncé du dilemme, ils supposaient sans raison valable que ces options étaient exclues. Ainsi, pour Orifa, une personne blessée, malade, endormie ou d’une certaine manière incapable de se donner à cent pour cent serait plus facile à sacrifier qu’une personne active. En même temps, la considération était sensée si on se disait que l’équipe était toujours exposée.

    "Moi, ma réponse dépend beaucoup du contexte. Ça dépend si je suis avec des hommes de confiance ou juste un groupe de mercenaires quelconque recrutés pour la mission. Cela étant dit, je pense que je préfèrerais presque toujours sauver trois vies et en perdre pareil que de sauver une vie contre cinq, sauf cas exceptionnels.

    Supposons que je me retrouve avec un groupe de mercenaires et que Mouse soit la personne blessée, sa vie a plus de valeur pour moi que celle de cinq personnes que je connais à peine. Comme tout le monde, j’ai mon ego et mes préférences et j’ai décidé de les embrasser plutôt que de me mentir. Par exemple, si j’étais avec une équipe du SCAR, je choisirais parmi les cinq nouveaux blessés qui sauver selon leurs compétences, puis selon mes affinités avec eux.
    "

    Un sourire se dessina sur le coin de ses lèvres.

    "Vous deux, je vous ai à la bonne, donc vous êtes en tête de liste. Pour le cas de la malédiction, en supposant que je n’ai pas le choix que de sacrifier la vie de mes hommes, la décision est plutôt simple. En vrai, la décision aura déjà été prise dès le début. Quand il s’agit d’une mission de sauvetage, je décide toujours en amont combien d’hommes je suis prêt à perdre pour ramener en sécurité la cible. Parfois, c’est jusqu’à la moitié de mes hommes, d’autres fois c’est tout l’effectif. Ça dépend toujours de l’importance de la cible.

    Au moment où la malédiction se manifeste, si je n’ai pas encore atteint mon quota de pertes, je n’hésiterai pas à faire les sacrifices nécessaires. La priorité sera toujours donnée aux volontaires. Mais si besoin, on tirera à la courte paille ou un autre système de sélection aléatoire. Cela inclut également les patients endormis, de sorte que tout le monde ait les mêmes chances. En revanche, je ne sais pas si je m’exclurais de la sélection ou non. Ça dépend beaucoup du contexte et si je juge que ma survie est capitale pour la suite.
    "

    Il resta un moment songeur. S’il était le chef et avait déjà décidé plus tôt de qui sauver ou laisser mourir, c’était qu’il était important pour la cohésion de groupe et qu’il était écouté. Dans ce cas, il ne participerait sûrement pas au tirage au sort. Il savait malheureusement que la vie d’un général ne valait pas celle de ses sous-officiers.

    "Une fois le sort jeté, je m’assurerai personnellement d’éliminer les malheureux élus qui n’arriveraient pas à mettre eux-mêmes fin à leurs jours. Je déteste déléguer le sale boulot."

    Il finit en se grattant le menton.

    "Eh bien, ma réponse n’est pas si différente de la vôtre. Je suppose qu’il faut un certain niveau de pragmatisme pour être un espion. Je suis juste un peu plus égoïste dans mes choix. Toutes les vies n’ont pas la même valeur à mes yeux selon les contextes. Mais ne vous inquiétez pas, je ne perds jamais de vue les priorités en mission, je suis un professionnel."

    Il sourit à ses deux camarades de voyage.

    "Cela étant dit, je suis partant pour n’importe lequel de vos jeux. En général, pour de longs voyages, j’en profite pour lire, mais ce serait dommage de gâcher de si bonnes compagnies par une activité aussi solitaire."


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  • Sam 29 Juin - 23:43
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    Finalement Verndrick avait plus ou moins la même manière de penser qu’Orifa, la seule différence au final c’était que la valkyrie était partie du principe qu’elle ne connaissait pas forcément les personnes avec qui elle était en train de travailler. Lors du choix pour savoir qui devait mourir ou qui devait vivre ça rendait le tout un peu plus facile mais en même temps elle se retrouvait avec l’elfe dans cette situation certainement qu’elle aurait accepté son choix s’il avait décidé de se suicider. Par contre est ce que si Verndrick avait été à la place de celui avec les 5 blessures … Est-ce que le même choix aurait été fait ? Elle n’en était clairement pas certaine …

    - Je n’avais pas poussé la réflexion au point de me dire que je connaissais les personnes avec qui j’étais mais certainement que mon choix aurait pu être différent après c’est toujours théorique dans le feu de l’action on prend parfois d’autres décisions.

    Sortant 3 parchemins ainsi que de quoi écrire pour trois personnes Orifa présenta un grand sourire.

    - Et bien on va faire mon jeu assez simple ! Tout le monde reçoit un parchemin et une plume avec de l'encre normale. Nous devons un message secret codé ou crypté en utilisant des techniques d'encodage simples donc autant dire par substitution, chiffrement par décalage ou autre. Une fois que les messages sont écrits, nous allons échanger leurs parchemins et essaient de déchiffrer le message secret de l'autre avant que la calèche n'atteigne sa destination. Si nous nous arrêtons avant qu’un parchemin soit terminé complètement alors nous ferons en fonction du nombre de mon déchiffré, donc nous allons nous accorder sur un message de 300 mots.


    C’était une manière assez simple de pouvoir s’amuser entre espions la difficulté c’était que la méthode de chiffrement n’était pas la même et qu’il fallait faire en sorte de la trouver le plus rapidement possible pour pouvoir enfin commencer le travail de déchiffrement. Voyant que Julii acceptait sans forcément beaucoup de motivation et que Verndrick semblait également intéressé par le jeu Orifa présenta le matériel a tout le monde avant de donner le top, chacun restant dans une certaine réflexion sur le message mais aussi la méthode de chiffrement. C’était un travail qu’un membre du SCAR devait être capable de réaliser instinctivement  pour éviter de devoir écrire la version non chiffrée du message ce qui pouvait apporter un risque de sécurité important.

    Là dessus Orifa avait un avantage certain car Julii comme Verndrick n’avaient certainement pas autant l’habitude qu’elle d’écrire ce genre de messages après tout la valkyrie écrivait régulièrement des rapports secrets à la présidente. Pourtant même si elle faisait la fière actuellement, écrire rapidement sa lettre ne voulait pas dire qu’elle allait avoir plus rapidement celle qu’elle devait déchiffrer en plus de ne rapporter aucun point de bonus. Son texte était assez simple, elle échangeait les voyelles de les voyelles avec des lettres à plus 10 et si elle se retrouvait à atteindre la fin de la liste à ce moment-là elle faisait un retour en arrière par le nombre qui lui restait. Pour les consonnes c’étaient 6 sur la gauche et si elle se retrouvait à atteindre le bord à ce moment-là elle continuait en reprenant à la fin le mot “exemple” devient “orohjfo” elle aurait pu aller plus loin mais comme elle le jeu était fait pour que ce soit avec du chiffrement simple elle avait préféré s’arrêter là.

    Une fois les papiers échangés où Orifa donna à Julii, Verndrick donna à Orifa et Julii à Verndrick chacun avait commencé à réaliser sa page d’écriture, sûre de ses acquis la valkyrie perdait un temps précieux à regarder autour d’elle comme si elle avait déjà gagné, mais une fois que la messagère leva la moins pour indiquer qu’elle avait fini, Orifa était bouche baie. Redoublant d’efforts pour pouvoir éviter d’être dernière Verndrick leva également la main alors que la valkyrie était sur les deux derniers mots.

    - Tu te souviens ? Tu ne dois pas râler n’est ce pas ?

    Rendant le parchemin à son auteur tout le monde confirma que le chiffrement était le bon ainsi que les messages, c’était donc une défaite lamentable de le futur directrice qui essayait de faire en sorte de le pas bouder même si c’était tout de même assez compliqué il fallait bien l’avouer.

    - Et bien moi aussi j’ai un jeu !

    Récupérant les parchemins qui venaient d’être utilisé elle les chiffola mais sur 2 boules elle fait un gros point d’encre pour qu’ils puissent être bien remarqués elle en fit sur les 6 faces visibles pour qu'importe la position ils puissent être correctement remarqués. Par la suite elle les déposa dans un sac en toile avant de mélanger.

    - Bien chacun notre tour on va devoir récupérer une boule de papier dans le montrer aux autres jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus à l’intérieur du sac. Une fois que ça sera fait et qu’on aura bien remarqué ce qu’on a dans les mains, on pourra les fermer et les présenter devant nous. Chacun notre tour sur 3 tours complet on va pouvoir échanger l’une de nos balles avec quelqu’un d’autre, en sachant que la personne avec qui on fait l’échange ne peut pas refuser. L’objectif est de ne pas avoir de balles avec des traces d’encre dessus. Pour rendre le tout plus difficile nous n’allons pas échanger les balles donc si je prends la balle de la main droite d’Orifa il faudra que tout le monde s’en souvienne et également deuxième règle on ne peut pas prendre des balles deux fois à la même personne et on ne peut pas viser une boule qu’on vient de perdre dans le tour.

    Le plus compliqué dans ce jeu  c’est qu'aucune situation n’est bonne et que ça force à changer de main, de plus il faut faire attention aux coups joués par les autres personnes tout en faisant attention au premier tour pour savoir à qui nous prenons la première balle car a sera également le même personne à qui nous allons prendre la dernière balle. Orifa, Verndrick et Julii, chacun plongeant une main dans un sac de boules de papier. Les regards attentifs, ils tirent chacun une boule, observant rapidement ce qu'ils ont entre leurs doigts avant de refermer leurs poings. Le premier tour d'échange débute avec Orifa, décidée à échanger avec Verndrick, qui acquiesce sans hésiter. L’elfe désir de faire de même et prit l’une des boule de la valkyrie montrant un rictus comme s’il était déçu d’avoir pris cette belle ce fut au tour de Julii qui visa également la brune … Le jeu continua jusqu’à ce que les 3 trous arrivaient enfin à leur terme. Ça commençait à être compliqué de se souvenir à qui appartenait quelle balle et malheureusement pour Julii la pauvre se retrouvait avec les deux balles de couleur grâce à coup de maître de Verndrick.

    Le jeu était assez simple à prendre en main et surtout très intéressant pour la mémoire en plus de la réflexion ils continuèrent donc une deuxième  puis une troisième fois jusqu’à ce que l’on commence à voir une zone où ils pourraient manger le repas du midi.

    - Bon d’accord j’avoue que je préfère ton jeu Julii


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  • Lun 1 Juil - 16:40
    De l’encodage et du décodage de messages, c’était un jeu plutôt logique pour des espions. Et s’il en croyait ses discussions avec les autres, Orifa, par son ancienneté et la variété des missions qu’elle avait eu à mener, devait être habituée à l’exercice. Elle choisissait un jeu où elle pensait avoir un avantage certain. Cela le motivait à la défier. Il comprit que Julii avait aussi envie de voir la valkyrie perdre quand il croisa son regard.

    Verndrick, au cours de ses différents cursus militaires, fut sensibilisé à l’utilité des messages codés. Étant techniquement formé pour diriger des hommes et mener des opérations coordonnées avec d’autres équipes, il fut introduit à diverses méthodes de chiffrement de base pour pouvoir communiquer avec les autres chefs sans se compromettre. Le but n’était pas de faire d’eux des experts du cryptage, mais de les familiariser avec le concept au cas où il en aurait besoin une fois rejoint l’armée.

    Il avait rapidement pris goût à la chose. Nombreux sont les annales de ses ancêtres contenant des bouts de textes codés que seules quelques personnes de confiance pouvaient décrypter. Verndrick n’adhérait pas trop à cela, si quelque chose devait être caché, autant l’emporter dans sa tombe ou le transmettre uniquement à l’oral. Ils avaient fini, avec Satoshi et son père, par élaborer pas mal de systèmes pour cacher des notes dans leur correspondance. Le nombre de fois où il avait demandé du renfort ou des ressources supplémentaires dans une simple lettre expliquant que son voyage se déroulait bien ne se comptait plus.

    Elle avait parlé de méthode d’encodage simple, mais pas de combien on pouvait en utiliser ou en combiner. Elle n’avait pas non plus précisé la langue du texte, la complexité étant une notion subjective. Il avait donc décidé de faire une énigme générale contenant plusieurs sous-sections, chaque section donnant des indices sur la suivante. Pour le premier paragraphe, il encoda un court poème elfique traduit en langage commun et légèrement modifié pour qu’il ne comporte que quatre-vingt-quatre mots, en utilisant un décalage de neuf.

    Le dernier vers formait un pangramme qui, une fois épuré des accents et des lettres répétées, devenait l’alphabet de substitution chiffré servant à décrypter le paragraphe suivant. Ce deuxième bout de texte de soixante-douze mots était tiré d’une histoire sur les épopées d’un clan du désert. Verndrick en avait modifié la structure pour que ses phrases soient longues d’exactement trois ou cinq mots. Ces chiffres donnaient les constantes pour le chiffrement affine utilisé pour la suite.

    En effet, pour le troisième paragraphe, pour obtenir le décalage à appliquer à une lettre, il fallait prendre sa valeur numérique, la multiplier par trois et y ajouter la valeur cinq. “A” qui correspondait à zéro subissait un décalage de cinq et “C” qui correspondait à deux subissait un décalage de onze. Cette partie du texte ne comportait qu’une unique phrase de six mots faisant référence à un ange déchu.

    Le quatrième et avant-dernier paragraphe était très simple à lire, vu qu’il fallait juste y appliquer un décalage de six. La seule confusion ici était que le texte de cent-deux mots alternait des phrases dans trois langues différentes : de l’elfique en référence au premier poème, du Shierak qiya, langage connu pour être utilisé par les clans du désert, et enfin du divina, en référence aux titans et à leurs serviteurs les anges. L’idée était de faire douter le traducteur qui se serait habitué à décoder du texte en langage courant et lui faire perdre du temps.

    Le dernier paragraphe utilisait un chiffrement de Vigenère avec “Ombre” comme mot-clé traduit à l’aide de la matrice affine précédemment évoquée, ça donnait la suite de chiffres “21 15 08 04 17”. C’était la boucle de décalage à appliquer pour déchiffrer le texte. La première lettre était décalée de vingt et un, la deuxième de quinze et ainsi de suite. Le texte était subdivisé en cinq sections. En prenant le nombre de mots de chacune d’entre elles divisé par six, on obtenait la suite “14 12 1 17 4” qui dans la matrice à décalage de trois (diviseur commun des précédents décalages de six et de neuf), on pouvait trouver l’indice “Ombre”.

    Ce n’était pas très juste envers la valkyrie, mais Verndrick jouait rarement de façon équitable. Honneur et équité dans tout, sauf au combat et aux jeux, pour ces deux-là tous les coups étaient permis. Il savait qu’Orifa allait facilement craquer son code, le but était juste de la ralentir le temps qu’ils gagnent. Il prit tout son temps pour préparer le message, mettant sa lenteur sur le coup de l’amateurisme.

    Julii avait rendu un papier simple exprès pour lui faciliter la tâche. Elle alternait juste des décalages de six et de neuf à chaque mot, pas très subtil comme sous-texte, mais l’aventurier dut se retenir pour ne pas éclater de rire. Il cacha ses émotions dans une mine sérieuse qui laissait croire qu’il était perdu dans sa concentration.

    Bien qu’il eût fini le premier son décryptage, il attendit que la messagère lève la main avant de se manifester. Il aurait pu faire pareil juste après elle, mais voir la valkyrie redoubler d’efforts de son côté l’amusa et le poussa à jouer un peu avec le feu. Il attendit qu’elle soit pratiquement à la fin de sa tâche avant de lever la main.

    Il regretta presque sa duperie en voyant l’expression sur le visage d’Orifa. Il lui fit un “désolé” silencieux de la bouche pour s’excuser. D’abord la blague, puis maintenant ce jeu. Il pensait qu’il était temps d’égaliser un peu les scores pour la messagère. Le jeu suivant lui en donna justement l’opportunité.

    Il était plutôt simple à comprendre, il faisait appel à la mémoire pour garder en tête les précédents échanges et à l’observation pour lire et anticiper le comportement des autres joueurs. Il fallait deviner qui pouvait avoir des boules de papier marquées et savoir bluffer de son côté pour la stratégie.

    Avec quelques remarques, il s’amusait à semer la confusion sur qui pouvait être en possession des papiers marqués. Il s’assurait aussi de rester imprévisible, hésitant parfois alors même que ses boules étaient vierges de marques. Il utilisa les premiers tours pour regagner la confiance de la valkyrie ; dans leurs échanges, selon la façon dont ils se touchaient, il lui indiquait le contenu de ses mains. Très vite, ils trouvèrent diverses façons de faire perdre Julii. Mais le tout devint encore plus amusant quand il se mit à faire alliance avec la messagère aussi pour la faire gagner. Les deux joueuses ne tardèrent pas à se rendre compte de la supercherie et à utiliser ses tactiques contre lui. Bon joueur, il embrassa le rôle. Il ne regardait même plus le contenu de ses mains au premier tour et s’amusait à utiliser ses signaux de façon complètement aléatoire juste pour déstabiliser la partie. C’était dans la bonne humeur qu’ils sortirent tous du véhicule le moment venu pour prendre le déjeuner.
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  • Mar 2 Juil - 23:55
    Les Masques de la République
    Après la nuit qu’ils avaient pu passer, le reste du voyage sembla être une véritable partie de plaisir étant donné que Verndrick n’avait plus la moindre vengeance à imposer à qui que ce soit. Au vu du groupe il y avait peu de chances qu’il y ait une sorte d’imprévu tout le long de la route ils étaient habitués à faire ce genre de trajet en toute discrétion même s’il fallait bien avouer que pouvoir se déplacer à l’intérieur de la république apportait un certain confort. Le plus simple était d’éviter les villes, villages et même les groupes qui se déplaçaient également, moins de personne c’était moins de risque. Ils n’avaient aucunement besoin d’être en groupe pour pouvoir se protéger, ils ne faisaient pas partie du SCAR pour rien après tout. Malgré les airs décontractés qu’ils pouvaient avoir, ce n’était qu’une façade tant qu’ils n’étaient pas encore arrivés au QG aucun endroit n’était réellement sûr en ce monde. Verndrick allait avoir certainement besoin de temps pour comprendre pourquoi la place-forte de l’organisation était le lieu le plus sûr de la république.

    Mais il allait devoir attendre un peu plus longtemps avant d’avoir cette joie, le groupe avait pour objectif de passer la nuit a Courage, c’était un endroit important pour les membres du SCAR et surtout pour Orifa. Bien que le QG était sécurisé pour pouvoir se détendre, c'était tout de même mieux d’aller à Courage, il était extrêmement rare de voir des membres en pleine journée prendre le temps de descendre pour aller s’amuser avant de revenir. Mais par contre c’était beaucoup moins rare de les voir s’arrêter dans la ville avant de faire la dernière partie de la route beaucoup plus tranquillement. Verndrick était encore nouveau, certainement qu’il allait avoir un peu de mal pour sa première fois pour gravir la montagne.

    Si le reste du groupe avait ressenti le besoin d’aller se détendre dans la ville par contre c’était une autre histoire pour Orifa, elle ne passait malheureusement pas assez de temps pour faire des piqûres de rappel de qui était à la tête de la pègre. Cela ne faisait pas bien longtemps qu’elle avait assis son autorité et on pouvait encore avoir quelques petites têtes encore belligérantes pourtant le Baron semblait prendre sa très au sérieux, officiellement c’était lui le représentant de la pègre après tout.

    Se rapprochant de Verndrick pour lui tirer la manche alors qu’ils étaient encore dans la calèche elle lui murmura pour éviter que Julii ne puisse l’entendre.

    - À Courage j’aurais quelques petites courses à faire, tu veux bien me suivre ?

    C’était formulé comme une question mais il était assez clair qu’il n’avait pas vraiment son mot à dire même s’il semblait à première vue ne pas vraiment être dérangé par l’idée d’être privé de son temps libre en ville.

    Comme prévu une fois que toutes les affaires avaient pu être sécurisées dans une caserne de la ville, le groupe s'était séparé en petit groupe, la valkyrie avait évidemment indiqué qu’elle allait faire une visite privée des lieux à Verndrick sans plus rentrer dans les détails. Bien qu’elle ne cherchait pas forcément à cacher ses liens avec la pègre, elle ne faisait pas non plus en sorte de le crier sur tous les toits. Pourtant elle éprouvait une certaine confiance envers l’elfe qui lui avait donné envie de lui montrer cette face cachée d’elle, c’était également un garde du corps compétent qui en cas d’embuscade de séparatiste allait pouvoir être résolu assez rapidement.

    Sans lui donner plus d'explication, elle le traînait à travers tout le quartier, il était assez clair que toute la ville était comme un terrain de jeu dont elle connaissait chaque recoin. Avant d’arriver dans le coin qu’elle savait sous surveillance, elle s’arrêta pour se retourner vers Verndrick. Parlant d'une voix sérieuse et grave.

    - Il serait mieux que tu évites de trop parler, ne détourne pas le regard de ceux qui te font face et montre que tu es prêt à en découdre, je vais te montrer un autre coin de la ville que les autres ne connaissent pas. Mais fait moi confiance …

    Lui tournant le dos avant de reprendre un visage neutre et sérieux comme si elle était prête à en découdre avec ceux qu’elle pouvait croiser. À première vue la zone semblait un peu plus mal famée sans que ça ne soit un bidonville pour autant, dans certains coins de rue on pouvait voir des hommes prêts à sauter à la moindre faiblesse, c’étaient ceux qui étaient là pour vérifier qu’il n’y avait pas de problème.  Entendant un pas allant vers le duo, Orifa s’arrêta net pour tourner le regard vers celui qui faisait une grave erreur, ce dernier frissonna avant de retourner dans l’ombre là où était sa place, sans la crasse et la noirceur de la ruelle.

    Après quelques minutes de marche, ils étaient enfin au niveau d’une auberge qui était bien entretenue et à la porte on pouvait y voir un homme comme un colosse des muscles seyant et puissant, le regard dur comme s’il voulait mettre au défi. Une longue barbe rouge plusieurs hommes en arme à ses côtés, pourtant quelque chose clochait, certains étaient en train de murmurer avec une certaine appréhension, ils parlaient d’une rumeur de carnage en série qui avait duré plusieurs jours voir semaines, personne n’avait été épargné, une vengeance comme la pègre en avait rarement vécu jusqu’à maintenant.

    Orifa s’arrêta devant l’homme en le fixant du regard laissant Verndrick derrière elle, ce qui interloqua le barbu.

    - J’ai entendu que la Reine Écarlate était de passage mais je pensais que c’était une erreur … Surtout avec la présence d’un homme à ses côtés c’est pas commun …


    - Baron, depuis quand es-tu devenu ma mère au point de choisir avec qui je traîne ? Et puis je peux venir ici quand je veux non ? À moins que ça ne soit plus chez moi maintenant ?


    - Quelle question tu sais bien que tant que je respirerais personne ne te défiera …


    - C’est bien pour ça que je t’ai laissé les rennes d’ici après tout, ils sont où les autres ?


    - Il commence à faire tard c’est le meilleur moment pour faire des affaires en ce moment … Mais le Marchand m’a fourni une commande pour toi. Je te l’ai laissé dans ta chambre.


    Pour la première fois, Orifa présenta un sourire avant de se rapprocher du colosse pour le prendre dans ses bras en rigolant légèrement.

    - Ça fait du bien de te voir Baron ça fait longtemps.

    Faisant signe à Verndrick à l’intérieur de l’auberge alors que le trio se dirigea directement vers le bureau du barbu où attendait des documents à la destination de la valkyrie, on pouvait y voir presque toutes les transactions importantes ainsi que les altercations et les pots-de-vin. Malheureusement pour l’elfe, Orifa restait calme, lisant assez rapidement les documents avant d’enfin prendre la parole.

    - Il y a eu un civil blessé ?


    - Heuu … Oui … Un transporteur du Marchand allait trop vite et a cassé le bras d’un enfant mais nous avons déjà envoyé un dédommagement.


    Le barbu ne semblait pas forcément serein quant à la réponse de la valkyrie après les explications après tout elle avait exigé de laisser les civiles en dehors de toute action de la pègre.

    - Bien alors on va en rester là, c'était un accident et tu as bien réussi à le gérer.

    Après quelques longues minutes de silence simplement entrecoupées de bruits de pages en train d’être tournées. Orifa termina d'éplucher tous les documents et semblait être assez satisfaite du résultat.

    - Bien nous avons atteint un rythme de croisière c’est pas mal du tout, continue comme ça et transmet aux autres que je suis satisfaite, s’il y a besoin hésite pas à me contacter vis à vis du gouvernement ou alors de la sécurité de la ville, je vais aller dans ma chambre.

    - Très bien tu peux rester aussi longtemps que tu ne veux.


    Le regard était porté sur l’elfe comme s’il avait du mal à comprendre la place de ce dernier, le Baron connaissait l’origine du bain de sang qu’il y avait eu dans la ville alors il avait un peu de doute quant au fait qu’elle acceptait de se faire toucher par des hommes. Pourtant il garda sa remarque pour lui saluant simplement le duo qui se dirigea vers la chambre qui était très bien entretenue au centre il y avait plusieurs caisses. Elles étaient pour fêter l’arrivée d’un nouveau membre dans le SCAR donc elle ne pouvait pas vérifier le contenu devant Verndrick.

    - C’est bon tu peux parler ici, désolé j'avais besoin de passer pour vérifier que tout se passait bien.

    S'asseyant au niveau du bureau tout en retirant sa cape et ses chaussures, son visage était encore marqué d’un sérieux inébranlable. Le genre de regard qu’ont les chefs vis à vis de leurs larbins où les maîtres vis à vis de leurs esclaves, elle savait qu’ici elle ne craignait pas grand-chose pourtant c’était pas non plus une zone de sécurité et cette possibilité d’être attaqué à tout moment la laissait à ses gardes.

    - Il faudra éviter de parler aux autres de ça, d’accord ? Julii n’est même pas au courant, non pas que je le cache mais chacun a son jardin secret après tout non ?


    Verndrick avait certainement des questions à poser et elle était prête à y répondre sans le moindre problème, elle lui devait au moins ça.


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  • Mer 3 Juil - 22:29
    Faire partie d’un groupe, d’une famille. La pensée le fit sourire. Le fait que leurs activités soient aussi marquées par le sceau du secret rendait les relations encore plus spéciales. Il y avait des choses qu’il ne pourrait partager qu’avec les membres du SCAR, des parties de sa vie et de sa personnalité que seuls eux pourraient comprendre. Il ressentait un sentiment de solitude et en même temps d’exclusivité. Il faisait maintenant partie d’un groupe unique, à part, avec ses propres secrets. Il avait hâte d’en découvrir plus et de faire ses preuves.

    Le trajet jusqu’à Courage se déroula dans la camaraderie. Le voyage avait le don de renforcer les liens ; il apprit à mieux connaître ses nouveaux frères et sœurs. Ils allaient faire une escale dans la ville portuaire avant de se rendre au QG caché de l’organisation. Il y avait quelques contacts qui sauraient l’occuper avant leur départ, mais la proposition d’Orifa changea ses plans. La valkyrie l’intriguait depuis leurs débuts. Il semblait la connaître et en même temps ignorer tout d’elle. Il ne pouvait refuser une opportunité de la voir dans un autre contexte, et l’invitation à la suivre n’était que pour lui ; il appréciait ce privilège.

    Elle le dirigea bientôt vers les quartiers malfamés de Courage, une partie de la ville où il était imprudent de s’aventurer sans en connaître les risques. Mais elle semblait dans son élément. Elle était familière avec ces lieux marqués par la noirceur et la corruption. Puis il la vit enfiler un nouveau masque, celui du contrôle et d’une promesse de violence à quiconque oserait la provoquer. Il avait toujours soupçonné une facette plus sombre de l’espionne ; c’était pour cela qu’il l’avait nommée Ombre. La scène avec le comptable de Victor l’avait confirmé. Elle avait bien fait allusion à la pègre à ce moment ; était-ce pour elle qu’ils arpentaient maintenant ces ruelles ? Il retrouvait les nuances de la femme froide qu’il avait vue ce jour-là.

    Elle lui conseilla de ne pas faire de vagues. C’étaient des directives simples à suivre. Au cours de ses nombreuses aventures, il avait eu à endosser les rôles de mercenaire et de garde du corps. Jouer l’armoire à glace était dans ses cordes. Il se débarrassa de son manteau, qui semblait un peu trop habillé pour la circonstance, et prit sa mine la plus menaçante. Il sortit sa lance de son étui et l’accrocha à sa hanche, indiquant à quiconque le remarquait qu’il était armé et prêt à combattre.

    Très vite, ses réflexes de protecteur refirent surface. Il voyait des menaces à chaque coin de rue et identifiait des itinéraires de retraite au cas où ils tomberaient dans une embuscade. Il faillit passer à l’action lors de la première tentative d’intimidation qui survint, mais Orifa géra la menace d’un regard. La scène souleva moult questions qu’il garda pour plus tard.

    Ils arrivèrent enfin à leur destination, une auberge à l’apparence rustique mais qui se révélait en vérité très bien fortifiée et gardée si l’on se donnait la peine de l’inspecter correctement. Arrivé à l’entrée, il resta dans son rôle et laissa l’espionne prendre les devants. Il faillit lever un sourcil à la mention des rumeurs et d’une certaine Reine écarlate ; c’était le genre de surnom qui collerait bien à sa partenaire. Et sous son identité actuelle, il semblait que ce n’était pas courant de la voir aux côtés d’un homme. Cela renforça sa conscience de l’honneur qui lui était fait ; il était de plus en plus curieux d’en découvrir davantage.

    Le Baron, le Marchand, bien qu’il ne soit pas affilié au monde du crime, étaient des noms qu’il connaissait. Il sentait sa magie le démanger. À la mention de l’enfant blessé, il jeta un regard dur sur le barbu et fit un pas dans sa direction. Il jouait toujours un personnage. Orifa semblait avoir parfaitement la situation sous contrôle ; cela l’amusait juste de faire peur aux criminels. Il s’immobilisa quand elle reprit la parole pour féliciter le baron. Le message était clair : ils étaient tous sous les ordres de la valkyrie, lui y compris ; ils n’avaient besoin de rien savoir de plus. Mais le regard du Baron se fit quand même inquisiteur et surpris ; il avait définitivement envie de connaître l’histoire qui se cachait derrière leur relation.

    Toujours stoïque et renfrogné, il suivit Orifa jusqu’à la chambre qui leur était réservée et attendit qu’elle lui redonne la parole. Il se rapprocha d’elle et lui toucha la main.

    "C’est distrayant de t’entendre parler de jardin secret. Ça me donne juste envie d’explorer le tien."

    Sa caresse remonta le long de son bras avant qu’il ne s’arrête en voyant son expression. Il recula pour mieux l’observer.

    "Je te l’ai déjà dit, tes secrets sont en sécurité avec moi," malgré son humeur détendue, il restait alerte. "Il y a une raison de s’inquiéter ? J'ai vu comment ils te regardaient, du respect mais surtout de la crainte. Tu penses que c’est sûr de rester ici ?"

    Il se dirigea vers le lit dont il vérifia le support. Malgré les draps qui semblaient délavés, le matelas était d’excellente qualité et tout semblait propre et entretenu avec soin. Il ne s’attendait pas à ce niveau de confort en pénétrant dans l’auberge. Il s’assit et lui sourit.

    "Oh, maintenant tu dois me raconter l’histoire de la Reine écarlate. Je regrette presque que le nom ne vienne pas de moi. Et pourquoi étaient-ils surpris à l’entrée de te voir avec un homme ?"

    Elle l’avait séduit sans difficulté et n’avait eu aucun mal à attirer l’attention de Victor. Elle n’avait montré aucun signe d’aversion envers le sexe opposé. D’ailleurs, s’il en croyait leur temps passé ensemble, c’était plutôt le contraire. Si elle l’avait autorisé à le suivre jusqu’ici, c’était qu’elle était prête à lui parler de cette partie de sa vie, en partie en tout cas. Il était prêt à l’écouter. Il ne demandait qu’à la découvrir.


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  • Mer 3 Juil - 23:47
    Les Masques de la République
    - N’as-tu donc pas déjà assez exploré mon jardin secret à ton goût ?

    Elle portait un grand sourire avec défis avant d’éclater de rire alternant ses jambes croisées tout en appuyant un peu plus son dos contre le dossier de la chaise tout en continuant à l’écouter. Elle allait lui répondre quand il avait commencé à demander si elle ressentait la moindre crainte de dormir ici pourtant sa question suivante était assez difficile pour elle car ça lui rappelait des souvenirs qui malheureusement dataient de pas si longtemps … Son visage se décomposa rapidement alors qu’un long frisson parcourait sa peau, la peur, la honte, le dégoût, la douleur …  Beaucoup trop de choses en si peu de temps alors qu’elle ressentait un goût acide lui remonter de son estomac, avalant rapidement de l’air pour éviter qu’elle ne renvoie le reste de son dernier repas.

    Après tout ça, ce fut de la haine qui peut être remarquée sur des contours de son visage, elle haïssait réellement tout ce qu’il s’était passé pour qu’elle reçoive enfin son surnom. Partout autour d’elle du sang, des larmes, des morts, … Ce n’était pas de la faute de Verndrick il ne pouvait pas savoir ce que sa question impliquerait pourtant ça ne changeait rien à ce qu’il avait demandé elle devait lui répondre … Pourtant il était impossible qu’elle lui dise la vérité, même la présidente n’avait jamais appris ce qu’il s’était passé alors elle ne pouvait pas l’avouer à l’elfe c’était impossible.

    - Il vaut mieux … Que tu n’en sache jamais rien … C’est préférable pour nous deux …

    Son insinuation liée à ses mimiques étaient assez claire si Verndrick était observateur, elle indiquait qu’il ne pourrait plus la voir comme avant s’il apprenait réellement ce qu’il s’était passé à ce moment-là. Tournant son regard sur la table tout en glissant une main dans ses cheveux pour retirer son serre-tête en le déposant sur le bois ses doigts faisaient onduler sa crinière un peu partout comme pour faire partir ses frissons de cette manière-là.

    - Ce que je peux te dire c’est que quand tu m’as vu ce soir-là …

    Tournant son regard rouge sang, ses yeux étaient grand ouvert pour que ses pupilles reflètent intégralement le rouge et le noir fixant l’homme qui malheureusement avait posé la mauvaise question. C’était un regard qui pouvait glacer le sang d’une personne qui n’avait jamais vu la mort de près, elle semblait être comme une bête sauvage à cet instant attendant le moindre faux mouvement pour pouvoir sauter à la gorge de sa proie et se repaître de sa chair. La Orifa qu’il connaissait depuis le premier jour semblait ne jamais avoir existé ou alors qu’elle n'existait simplement plus en ce monde.

    - Ce n’était rien comparé à ce que j’ai fait subir à mes ennemis … Je n’ai pas eu besoin de gagner la confiance de la pègre ou alors de les battre, ils ont simplement abdiqué devant moi car leurs pertes étaient bien trop importantes et ceux qui étaient là pour nettoyer derrière moi préféraient fuir plutôt que de continuer en restant ici. Ils me craignent pour ce que je pourrais être s’ils me défient encore … Et cette fois je ne m’arrêterai pas à leurs premières générations descendantes et ascendantes …


    Comme piqué au vif en voyant la tête de Verndrick elle se retourna pour pouvoir cacher son visage dans ses cheveux alors qu’elle baissait son regard sur la planche du bureau frissonnant légèrement.

    - N’en reparlons … Pas … D’accord ?


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  • Jeu 4 Juil - 1:19
    "Quand il s’agit de toi, jamais. Tu devrais le savoir maintenant, je suis insatiable."

    Faire sa rencontre avait été un moment charnière dans la vie de l’aventurier. Il s’était autorisé à pleinement profiter de sa compagnie. C’était devenu intense, trop vite et trop tôt, parce qu’il redoutait que ce soit éphémère. Découvrir qu’ils étaient maintenant collègues n’avait pourtant pas tempéré ses ardeurs. Il était juste satisfait et rassuré d’ajouter un nom de plus à la courte liste de personnes en qui il pouvait faire confiance. Il savait qu’il pouvait compter sur elle ; en dehors de leur mission, ils étaient aussi unis par le serment du SCAR.

    Les joyeuses pensées qui occupaient son imagination en pensant à la remarque le désertèrent pour laisser place à l’angoisse et à la confusion. Il avait supposé que son surnom auprès de la pègre était quelque chose qu’elle brandirait avec fierté. Il ignorait qu’il était associé à des évènements traumatisants. L'instant d’avant, ils flirtaient et maintenant il la voyait lutter contre plusieurs émotions. Le changement d’ambiance le prit au dépourvu. Il se leva pour la rejoindre, mais se retint quand elle reprit la parole. Ses mots semblaient le tenir à distance.

    Elle pensait que ce passé pourrait altérer leur relation. C’était exactement comme la nuit après sa torture. Et comme cette fois-là, elle craignait son jugement. Ce qui était logique maintenant qu’il l’écoutait poursuivre. La vengeance était une sale affaire. Elle venait d’avouer à demi-mot qu’elle avait détruit des familles. Elle parlait de générations, au pluriel. Elle avait donc probablement du sang d’enfants sur les mains, du sang d’innocents. Il eut enfin la réaction qui était attendue de lui : du dégoût. Il y avait tellement de colère dans sa voix. Il connaissait Orifa, mais il n’avait vu qu’une fraction de la Reine écarlate. Et il se rendait compte qu’il n’avait peut-être pas envie de la rencontrer, qu’il n’avait pas envie que cette personne vienne troubler ce qu’il savait d’Ombre.

    Il regretta aussitôt cette pensée. Cette nuit où il avait cru que Satoshi, Mouse et Kreg avaient été tués ou capturés, il avait renoncé à son honneur. Il avait été prêt à renoncer à son nom pour une quête de revanche. Il savait qu’il ne s’arrêterait devant rien avant d’avoir assouvi sa soif de sang. Chacun avait ses limites, qu’avait-elle vécu pour la pousser à de telles extrémités ?

    Elle s’était détournée de lui. Orifa, Sefi, Ombre ou la Reine écarlate, toutes ces personnalités faisaient partie de la valkyrie, même s’il ignorait tout de cette dernière facette. Il disait tout haut qu’il n’agissait jamais sous le coup de l’émotion, mais il ne pouvait nier la haine que suscitait en lui son dégoût du mal. Il était lui aussi un tueur. Quand il dégainait, rien ne l’arrêtait. Combien de criminels avait-il exécutés alors même qu’il les avait battus et désarmés ? Son code n'excluait pas le fait que certains ne méritaient que la mort, mais des innocents...

    Il avait connu son lot d’erreurs et d’accidents qui avaient coûté la vie à des personnes qui n’avaient rien demandé, mais jamais il n’avait ôté exprès la vie à de simples civils, jamais quand il pouvait l’éviter. Mais elle avait déjà confessé qu’elle n’était pas comme lui, qu’elle n’était pas habituée à des recours moins sanglants.

    Il avait maintenant envie de la rassurer et lui dire qu’il la comprenait. Même s’il était différent, ils avaient encore tellement à apprendre l’un de l’autre. Mais il hésita trop longtemps. La température dans la chambre avait chuté de plusieurs degrés et il avait l’impression d’avoir loupé un moment crucial. Il n’arrivait pas à trouver les mots. Peut-être fallait-il juste suivre son conseil et changer de sujet, faire comme si cette conversation n’avait jamais eu lieu.

    Quand il perdait ses moyens, il revenait toujours à ses enseignements, aux vieilles traditions. Il vint s’adosser au plan de travail près d’elle. Il l’enlaça d’un bras et posa sa main libre sur sa jambe. Il ne la força pas à le regarder, il colla sa tête contre son épaule et dit les seules paroles qui lui vinrent à l’esprit. Elle les avait déjà entendues. Ils étaient liés par leur travail, mais ce serment était différent, personnel.

    "Orifa Sigrior, par ces mots, sache que le même sang coule désormais dans nos veines. Tes amis sont mes amis et tes ennemis les miens à combattre. Tes victoires, de même que tes échecs, sont aussi les miens."

    Il avait un peu modifié les paroles. Il avait encore beaucoup à découvrir sur elle, mais il voulait qu’elle sache qu’il serait toujours présent, quelle que soit la situation. Même sur les chemins les plus sombres, il l’aiderait. Il essaierait toujours de trouver de meilleures alternatives, mais s’ils n’avaient plus le choix, elle pourrait néanmoins compter sur lui.

    "Je fais miens tous tes combats, et je te promets mon soutien indéfectible dans les batailles à venir, peu importe leur nature."


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  • Ven 5 Juil - 22:36
    Les Masques de la République

    Il était là pour la réconforter et la rassurer, acceptant son étreinte elle se collait un peu plus contre lui bien que sa peau continuait de frissonner légèrement comme si elle ressentait encore le dégoût d’avoir revu les images du passé … Fermant les yeux doucement elle voulait simplement profiter du moment et de sa présence, était loin d’être inhospitalier mais ils devaient tout de même rester sur leurs gardes toute la pègre n’était pas encore pacifiée loin de là …  Le silence finit par être coupé quand il commença à parler de nouveau, au début elle ne comprenait pas ce qu'il voulait dire pourtant c’était étrange elle commençait à comprendre ce qu’il était en train de faire. Elle l’avait déjà vu dire ces mots et elle les avait gardés au plus profond de sa tête c’était étrange de les entendre alors qu’elle en était la destinataire. La dernière fois c’était Victor, ça semblait si important ce qu’il avait dit ce jour-là et même pour le noble corrompu il avait tout de suite compris que c’était très important pour l’elfe. Est-ce qu’elle devait l’arrêter ? Tout se jouait rapidement dans sa tête elle n’avait jamais voulu qu’il en arrive à cette extrémité mais en même temps est ce qu’elle avait le droit de le repousser ? S’il en arrivait à lui faire ce serment c’était qu’il y pensait depuis longtemps non ?

    Laissant un peu de temps entre le moment où il arrêta finalement de parler, mais Orifa restait silencieuse également avant de finalement commencer parler s’exprimer avec une voix douce avant de devenir peu à plus sérieuse.

    - Je reçois cet engagement avec gratitude et honneur. Que nos destins soient désormais entrelacés, frère. Ensemble, nous affronterons les épreuves et triompherons.

    En réalité elle ne savait pas vraiment si elle devait dire toute cette phrase, c’était cruellement étrange mais en même temps il était impossible de faire autrement … Ça avait l’air tellement important pour Verndrick qu’elle ne pouvait simplement pas oublier ce qu’il s’était passé à ce moment-là. Un silence semblait remplir la pièce une fois de plus pendant de longues secondes qui devinrent des minutes … Sans vouloir le brusquer elle commença à se relever le gardant contre elle tout laissant son visage dans son cou. Dans une lente démarche, ils finirent pas glisser sur le lit, elle n’avait pas envie d’aller plus loin ce soir, le poussant légèrement elle lui tourna le temps en s’allongeant, glissant son bras droit en dessous de sa tête en attirant la gauche en dessous de sa poitrine. Reculant un peu plus pour sentir son dos reposer intégralement sur son buste. À cet instant elle ressentait une grande gratitude envers lui, elle lui avait fait confiance en dévoilant une partie de ce qui lui était arrivé et il avait fait de même en faisant ce serment de loyauté.

    - Merci Verndrick.

    Fermant les yeux pour dormir tout en restant sur ses gardes comme elle avait appris à le faire pendant de bien longues années. Se but un petit bruit dans la ruelle juste en dessous de sa chambre qui la sortit de sa torpeur, Verndrick dormait encore ? Du moins il semblerait que ce soit le cas. Pendant les quelques heures de sommeil leur position avait bougé alors que l’elfe avait simplement gardé son bras droit sous la tête de la valkyrie tournant son corps sur le côté certainement plus confortable pour dormir. Elle le regardait intensément en passant une main sur son torse le caressant doucement avant de murmurer.

    - Est-ce que je peux réellement te faire confiance ? J’aimerais tellement que ce soit vrai ….

    Relevant son visage pour pouvoir aller déposer son oreille au niveau de son torse alors que sa main passant de l’autre côté de son bassin pour s'agripper à lui et finir la nuit dans cette position.

    Le lendemain, au réveil de Verndrick, Orifa était déjà réveillée continuant de faire affaire avec le Baron, tout en continuant d’écouter ce qu’il pouvait se passer dans la chambre. La journée il y avait peu de chances qu’un problème arrive mais c’était surtout pour vérifier qu’il n’était pas en train de se réveiller. Une fois qu’elle put entendre le premier bruit, la conversation avec le Baron se termina rapidement pour qu’elle retourne dans la chambre avec de quoi manger, il était préférable que l’elfe puisse manger sans subir les regards réprobateurs des membres du clan.

    Rapidement le duo s’éclipsa de l’auberge sous la surveillance des vigies de la pègre, ils avaient rendez-vous à la caserne pour récupérer les affaires avant de partir pour le QG. Orifa avait fait transporter en avance les caisses qui étaient dans la chambre pour éviter que Verndrick  ne puisse entendre les bruits de bouteilles en train de s'entrechoquer tout le long de la route.

    Le chemin jusqu’à leur destination était très physique, après avoir fait une ascension de la sorte en général la première question qu’on pouvait ou devait se poser c’était comment est ce qu’il était possible de créer dans une zone pareille une telle place-forte. Il fallait faire preuve d’agilité tout autant que de force, certaines zones étaient si dangereuses qu’un pas de travers pouvait coûter la vie. Il fallait voir ça comme une épreuve supplémentaire pour les nouveaux arrivants.

    En tant que marraine, Orifa gardait un regard sur Verndrick , il était hors de question qu’il ne puisse mourir aussi bêtement, en plus même si elle voulait utiliser ses ailes pour pouvoir le sauver vents et les courants étaient beaucoup trop dangereux surtout pour elle qui n'était pas assez habituée à voler. Il fallut plus d’une demi-journée de marche pour que le groupe puisse finalement voir la destination qui trônait fièrement dans les montagnes. Parfois il était possible d’admirer les fortifications avant que les nuages ne cachent complètement la vue pendant le reste de l'ascension. Ils avaient pu croiser sur la route parfois des membres du SCAR en garnison habituellement ils étaient si discrets qu’il était presque impossible de les remarquer mais ils se présentaient volontairement une fois qu’ils avaient reconnu une connaissance du SCAR.

    En arrivant, le groupe s’était séparé en deux pour que Verndrick  soit le premier à avancer comme une sorte de haie d’honneur devant la grande porte de l’entrée qui était déjà ouverte pour accueillir les pèlerins. Orifa se présenta à ses côtés en déposant une main sur son épaule.

    - Voilà tu es chez toi, l’endroit le plus sûr de toute la république, ta nouvelle maison.

    Bien que les personnes présentes saluaient les nouveaux venus, on pouvait en remarquer plusieurs en armures vérifiant les environs alors qu’il y avait de nombreuses magies destinées à la protection des lieux.


    Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 /  Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité  P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 /  Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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