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Après la tragédie, se reconstruire
Vers de nouveaux horizons.
Désormais, ils étaient chemin pour Courage. Aux questions d'Azura et Altarus concernant le potentiel nouveau chez-soi des réfugiés, Semar leur répondit.
- Effectivement, ça s'rait une bonne chose de savoir si c'est pas d'jà occupé. Et on partira dès qu'on saura qu'on peut s'installer sur ces terres. Parmi les gens du r'fuge, y'a des indigènes des îles paradisiaques qui on été expulsés d'leurs terres tout ça pour construire des résidences s'condaires pour des nobles qui ont déjà un toit. Et c'est les mêmes qui vont s'plaindre qu'il y a pleins d'réfugiés et d'mendiants. C'genre d'chose m'dégoûte... S'cusez moi Sénatrice...
Semar était du genre à dire ce qu'il pensait, il n'était sans doutes pas comme les politiciens qu'Azura rencontrait habituellement qui se cachait sous des airs de faux-semblants qui avaient éloigné la politique de sa fonction d'origine. De base, ça signifiait simplement définir des règles pour vivre ensembles. Mais ces jeux de pouvoirs entre puissants n'avaient plus rien à voir avec cette fonction originelle. Même des gens comme Semar semblaient avoir bien mieux compris sa véritable définition que tous ces gens qui se disaient politiciens.
Il accepta la proposition du capitaine afin qu'ils soient plus efficaces. Puis chacun était accompagné de personnes dont il était une très mauvaise idée de les attaquer. Même Semar était un combattant compétent malgré son aspect de pêcheur modeste.
- Il a pas tort, en p'tits groupes on s'ra plus efficaces.
Sur ces mots, ils se séparèrent.
Les voilà désormais au coeur de Courage. Senbu était parti avec Altarus afin de régulariser le navire à la capitainerie. Semar accompagnait de son côté la sénatrice afin de visiter la maison et surtout de mettre tout le groupe en règle. Un peu plus tôt, concernant le lieu que l'hybride avait montré, il était d'accord avec le duo qu'il serait nécessaire de savoir si ce n'était déjà pas occupé. Semar n'avait pas envie d'expulser des gens de chez eux comme ça, surtout si c'était des personnes modestes. Il n'était pas de ceux qui étaient prêts à raser des villages et des terres ancestrales pour installer une résidence secondaire comme ce qu'il se passait dans îles paradisiaques.
Une des premières choses que Semar vit était des mendiants qui vagabondaient ou faisaient la quête assis sur un sol humide sur une simple couverture ou natte. L'hybride savait que ces gens étaient des cibles faciles pour les esclavagistes. Il avait également entendu dire qu'au Reike, les plus pauvres étaient d'avantage pris en charge. Même si Semar n'était pas pour un flicage abusif, des structures offrant un minimum d'accompagnement et un suivi étaient nécessaires pour ne pas laisser les plus précaires à leur sort et donc d'être des cibles potentielles pour les esclavagistes.
Parmi les passants, les regards étaient assez différents. On pouvait dire que Semar passait difficilement inaperçu. Entre ses cornes, sa grande taille, et bien sûr son statut d'hybride à la part animale importante. Certains montraient un air surpris, d'autres étaient assez curieux, et certains jetaient juste un oeil avant de continuer leurs activités comme si de rien était. Et bien sûr, il y avait quelques regards de haine. Chose qui ne surprenait pas l'hybride. Après tout, sa race avait mauvaise réputation, punie pour les vices d'autres. Surtout, il sentait une tension globale dans cette ville. Grâce à son ouïe très fine et sélective, il n'avait aucune peine à écouter les diverses conversations qui animaient les habitants. Bien sûr, il y avait de classiques potins et sujets pas bien intéressants. En revanche, les débats sur le sort des réfugiés allaient de bon train, certains affichant leur mépris vis à vis des nouveaux venus. On disait que ces gens étaient liés aux pirates et à la Pègre et qu'ils payaient pour leurs pêchés.
Semar s'arrêta soudain, ce qu'avaient dit des membres du refuge venus en ville se confirmait. Il s'approcha discrètement, caché par un mur et invita la Sénatrice à venir près de lui de sorte qu'elle puisse écouter la conversation et qu'elle puisse avoir une idée de ce que pouvaient dire de mauvaises langues et peut-être que ça révèlerait au grand jour certaines pensées immondes.
- Tss... C'est dommage qu'au Reike, ils aient aboli l'esclavage, au moins ça nous aurait débarrassé de tous ces réfugiés qui nous pourrissent la vie !
- Puis au moins, ça les rendrait utile ! Eh au fait, il paraît que des esclavagistes en kidnappent...
- C'était une bande de délinquants de Kaizoku, c'est pas une grosse perte. Et s'ils pouvaient nous débarrasser des mendiants au passage !
L'hybride soupira, il chuchota à la sénatrice. Son poing était serré, il avait bien envie de flanquer une correction à ces abrutis.
- En tout cas, y'en a ça s'voit qu'ils ont pas été à Kaizoku... Et qu'ils n'ont jamais été esclave...
Ils avaient un petit air de famille avec l'officier qui avait osé importuner les réfugiés. Au moins cette fois, Azura était au courant que les témoignages des réfugiés n'étaient pas des bobards. Et Semar aussi, même s'il ne doutait pas de la sincérité des siens.
CENDRES
Noble de La République
Azura Aiwenor
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crédits : 849
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Voilà qu'Azura se retrouvait en la seule compagnie de Semar, ce grand hybride qu'elle venait de rencontrer pour le simple fait que le destin en avait décidé ainsi. Elle constata alors que de toute façon la vaste majorité de ses rencontres étaient dûe au hasard, ce que nombre de gens appelaient le destin. Cet Altarus, elle était tombé sur lui - littéralement - lors d'une bataille où ils n'avaient rien à faire tous les deux, tant qu'à Semar, jamais elle ne l'aurait rencontré si elle n'avait pas été prise de mélancolie au réveil. Force était de constater que la sénatrice ne rencontrait pas que des gens qu'elle se devait de connaitre un jour où l'autre, mais tombait souvent nez-à-nez avec des personnages qui pourtant ne lui ressemblait guère. Toutefois, elle aimait la compagnie de ces derniers plus que celle des gens qu'elle se devait de connaitre, c'est-à-dire les politiciens.
Elle fut alors tirée de ses pensées lorsque Semar se plaqua contre un mur de pierre étonnamment incurvé, lui faisant signe de faire silence. A l'écoute de ce qu'ils venaient d'entendre, Azura posa une main sur le poing de l'hybride, lui faisant comprendre que la violence ne règlerai rien et même pis : aggraverai les choses. Il fallait se rappeler les paroles du sergent Ohird Viezzertetz selon lesquelles le moindre grabuge sonnerait le glas pour le groupe de réfugiés que Semar guidait. Azura continua de prêter l'oreille aux paroles de deux gaillards installés sur un banc tout près de la cachette du duo.- Ce serai vraiment pas du luxe si cette trainée qui a volé l'hôtel de ville disparaissait elle aussi.- Bah ! Le temps finira par ôter toutes ces engeances du mal de notre vue. Et lorsque ces satanés hybrides disparaitront, comme tu le dis, elle sera la première à en faire les frais.- Beuh... A chaque fois que je pense à cette "mairesse" j'ai l'affreuse image d'un coquebert en train de saucissonner un corbeau ! Je vais en rendre mes œufs au persil.- T'avises pas de dégobiller sur mes chausses, où tu f'ras un tour à l'Hospital ! Mais je te comprends, c'est pas naturel toutes ces créatures qui vagabondent, l'esclavagisme avait du bon, au moins si ces demeurés de reikois avaient compris quelque chose c'est que les hybrides sont parfait pour la salle besogne.- Aux prochaines élections tout ça va changer, crois-moi. J'ai ouïe dire qu'Exousia allait tomber. Mirelda, même si elle a de bonnes motivations, est devenue trop molle, elle chutera aussi. La République va changer du tout au tout. Lorsque la trainée retournera dans l'ombre, Dame Soteria n'aura plus qu'à grimper les marches de l'hôtel de ville, et alors là les indigents, les hybrides et les estrangers vont déguerpir loin et, si possible, crèveront la gueule ouverte en chemin.- Ça évitera qu'ils aillent polluer ailleurs !
Les deux butors de levèrent alors, Azura constatant alors que la confrontation se devait d'être évité pour l'heure, l'un étant un grand gaillard large d'épaule, surement capable de cogner assez fort, et l'autre, certe plus fin, mais portant un coutelas à sa ceinture. Ce ne fut que lorsqu'ils firent quelques pas pour s'écarter du banc que la sénatrice les reconnu !
Ces deux hommes avaient déjà tentés, en mai dernier, de s'en prendre à elle dans la rue des tisserands. Ces deux hommes avaient été engagés par on ne savait qui pour intimider la Lumina lors de son dernier voyage à Courage, et bien qu'elle leur ai donné une bonne correction alors, elle constatait qu'ils ne s'étaient point assagis depuis. Ceci-dit, elle se garda bien de le signaler à Semar, cela l'aurait surement conforté dans sa volonté d'en découdre avec eux. Mais là encore, Azura savait que ces deux là étaient trop bêtes pour faire une trop grande différence sur l'échiquier républicain.
Lors de sa première altercation avec eux quelques mois plus tôt, elle avait d'abord pensé que c'était juste des coquefredouilles embéguinés qui avaient voulu la détrousser. Mais depuis, elle s'était doutée qu'ils avaient été envoyés dans le but de l'intimider voir de la briser. Courage était un lieu hostile non seulement pour les réfugiés, mais également pour les opposants politiques au pouvoir en place. Surement un coup des Wessex avait-elle finalement conclu sans non plus avoir la moindre preuve à apporter à cette assertion. Quoiqu'il en fut, les deux racistes en herbe s'étaient éloignés par la venelle menant à la rue des chaudronniers.- Reprenons notre chemin. Le destin se chargera très bien d'eux à notre place, crois-moi ce ne sont pas le genre de personnage à faire de vieux os. Nous sommes presque arrivé.
Ils bifurquèrent alors sur la rue de la Soie. Une avenue commerçante autrefois pavée qui n'avait de son passé glorieux plus que le nom. Le fait étant que la plupart des pavés avaient ôtés du chemin, laissant place à la mélasse, la boue et l'eau de trempe ruisselante. L'odeur n'était guère plus ragoutante, la pisse de cheval n'aidant pas. Par chance la rue descendait une colline, ce qui faisait couler toutes ces effluves vers le bas. Et si Semar avait pu craindre que la maison qu'ils étaient venu voir se trouva en bas de la pente - là où toute la saleté venait s'agglutiner - il fut surement rassuré en constatant qu'ils s'arrêtèrent en amont de la rue de la Soie, plus précisément devant le numéro onze. La bâtisse était haute de deux étages.- Le Bureau Cadastral de la Mairie l'avait déclaré insalubre, n'importe quoi ! Il suffit de refaire la peinture de la façade qui commence à s'écailler, même si c'est pas une priorité. Il entrèrent alors, Azura ayant la clé sur elle. Je paierai les réparations, mais il n'y a pas tant à faire en vérité, seulement refaire une partie de la toiture, quelques tuiles sont tombées, il faut remplacer quelques carreaux des vitres aussi et changer deux poutrelles du premier étage qui sont attaqués par les termites. Rien de bien sorcier en soit.
Déjà, il suffisait d'ouvrir les volets pour aérer, passer un coup de balais et ordonner un peu le mobilier et le rez-de-chaussée serai déjà plus agréable à l'oeil. Le fait étant que c'était un ancien atelier de tannage qui avait été transformé en maison habitable par la famille bourgeoise de Bedino-Baswon. Il y avait donc de l'espace, assez pour loger le groupe entier. Il allait simplement falloir ajouter pas mal de lits et quelques tables.
Personnages similaires à Azura
Giselle (Enchanted) - Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin) - Margaery Tyrell (Game of Thrones) - Mantis (Guardians of the Galaxy) - Sam Gamgee (Lord of the Rings) - Jaskier (The Witcher)
Thème musical d'Azura
Citoyen du monde
Altarus Aearon
Messages : 414
crédits : 1476
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Info personnage
Race: Humain-elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
Semar s'exprima une nouvelle fois avec toute la franchise qui le caractérisait. Clairement, il avait une profonde amertume vis-à-vis de la République et cela se comprenait, quand il apportait des détails sur les conditions d'expulsion subites par des indigènes des Îles Paradisiaques. Le demi-elfe avait entendu parler de ces pratiques, mais aux dires de l'hybride, cela était devenu une mesure courante. Une fois de plus, la République démontrait son vrai visage, malgré ses belles paroles politiques. Que des mots, qui s'envolaient au rythme des revirements politiques et des besoins de cette nation à vouloir tout contrôler, sans se préoccuper des conséquences que cela provoquait. Il suffisait de voir pour Kaizoku. Il chassa l'amertume et le chagrin qui avait manqué de l'envahir. L'heure n'était pas à ce sujet-là, malheureusement.
D'un léger mouvement de tête, il fixait Azura, qui conversait bien plus passionnément que lui. Elle avait vraiment à cœur la situation des compagnons de Semar, malgré le fait qu'elle était Sénatrice. Elle était une politicienne en premier lieu, et pourtant, elle était là, bien présente, contrairement à ses pairs qui palabraient sur le sort des réfugiés de Kaizoku, en énonçant monts et aides à leurs encontres... et que le vent de l'hypocrisie emportait. Dans les grandes lignes, voilà ce qu'était la République, malgré quelques personnes de bonne volonté. Depuis qu'il naviguait, depuis l'annexion de Kaizoku par la République avant sa destruction, Altarus pourrait tellement en dire sur Elle... Non sans omettre qu'il profitait bien de sa présence territoriale pour ses propres activités. En y songeant... de quel bord était-il maintenant ? Il savait que le temps passant et de ses récentes expériences, il changeait... Sa présence aux côtés de la Sénatrice et de Semar en était la preuve. Il y a encore quelques années, aurait-il accepté de se retrouver en présence de la jeune femme ? Rien n'était certain, le passé étant le passé. Sur l'Île, quand il vira de bord, il ne s'était pas posé de question quant à sauver le plus de personnes possibles, qu'ils puissent être république, Kaizoniens ou pirates en déboire.
*Je vieillis....*se surprit-il à penser. Mais pas comme un humain, c'était un avantage... Tant de décennies, tant de désastres et de belles expériences… Sur la fin de son existence, reverra-t-il Kaizoku reprendre vie ? Il était encore trop tôt pour le dire. Pour l'instant, il devait s'occuper du navire de Semar. Ainsi se séparèrent-ils comme convenu, sous l'approbation de son capitaine. Ainsi, Altarus rejoignit la Capitainerie en la compagnie de Senbu.
La conversation entre lui et le demi-elfe fut au début timide, avant qu'elle s'enrichisse un peu plus. Le capitaine put apprendre un peu plus en détail la vie au quotidien des réfugiés et ne s'inquiétaient pas outre mesure du travail qu'ils auront tous à fournir quand ils auront trouvé leur terre d'asile. Ils avaient juste besoin d'un peu de matériels et de nourriture le temps d'être autonome une fois leur village désiré soit construit. Avec du temps, de l'aide et de la patience, ils auront un nouveau chez-soi. Altarus pourrait régulièrement leur rendre visite, pour s'assurer que tout se déroulait comme espéré pour eux ? Qui sait peut-être....
Ils ne mirent guère de temps à rejoindre leur point de destination. Altarus veillait une fois dans les premières rues de Courage à ce que Senbu reste à sa hauteur. Il ne voulait pas qu'il y ait maîtrise quant à la position de l'hybride. Le corner était son égal, il n'avait pas à se trouver derrière lui. Ignorant la curiosité ou la haine silencieuse des citoyens de la cité portuaire, il arriva au lieu souhaité et y pénétra, accompagné du comptable. Le responsable, qui connaissait bien l'Armateur depuis des années, avait eu un écarquillement surpris en voyant Senbu et après une petite explication de la part d'Altarus, les choses parurent plus claires. Par contre, il tiqua quant à l'affaire du navire à régulariser.
"Je sais que je te dois un service. Mais là, ce serait jouer avec le feu. J'ai toujours été réglo et je veille à le demeurer. "
''Je vais contribuer aux frais dans ce cas, cela te sied mieux ? À l'inverse, le comptable Senbu ici présent va t'exposer ce dont il a besoin pour une de mes connaissances "commerciales". Quand il aura fait l'énoncé des besoins, je veux que tu me donnes le prix de ce que cela coûterait... et tu me feras une réduction intéressante dessus. "
"Mais.... "
''Mais ? "
"Tu me demandes de tirer sur mes propres profils ? "
''Je sais que tu te débrouilles assez bien en ce moment, avec tes dernières acquisitions... réponds à ma demande et je considérais le service que tu me dois comme clos"
"Toujours aussi chiant en affaires toi"
"et c'est loin de te déplaire..."
"Ca oui... c'est cela le pire" fit en rigolant le gérant de la capitainerie"
Ainsi Senbu pourra tout noter, une fois qu'il aura donné la liste des ressources nécessaires, des prix de chacune d'elles avec les cours du jour et avoir une liste finale de tout cela coûtera. Altarus avait fait l'avance, s'arrangeant avec son interlocuteur, histoire que Semar ait ce qu'il lui faut dans des délais appréciables.
''On s'arrangera pour la suite une fois de retour au refuge"
Il n'y avait plus qu'à rejoindre la Sénatrice et Semar.
D'un léger mouvement de tête, il fixait Azura, qui conversait bien plus passionnément que lui. Elle avait vraiment à cœur la situation des compagnons de Semar, malgré le fait qu'elle était Sénatrice. Elle était une politicienne en premier lieu, et pourtant, elle était là, bien présente, contrairement à ses pairs qui palabraient sur le sort des réfugiés de Kaizoku, en énonçant monts et aides à leurs encontres... et que le vent de l'hypocrisie emportait. Dans les grandes lignes, voilà ce qu'était la République, malgré quelques personnes de bonne volonté. Depuis qu'il naviguait, depuis l'annexion de Kaizoku par la République avant sa destruction, Altarus pourrait tellement en dire sur Elle... Non sans omettre qu'il profitait bien de sa présence territoriale pour ses propres activités. En y songeant... de quel bord était-il maintenant ? Il savait que le temps passant et de ses récentes expériences, il changeait... Sa présence aux côtés de la Sénatrice et de Semar en était la preuve. Il y a encore quelques années, aurait-il accepté de se retrouver en présence de la jeune femme ? Rien n'était certain, le passé étant le passé. Sur l'Île, quand il vira de bord, il ne s'était pas posé de question quant à sauver le plus de personnes possibles, qu'ils puissent être république, Kaizoniens ou pirates en déboire.
*Je vieillis....*se surprit-il à penser. Mais pas comme un humain, c'était un avantage... Tant de décennies, tant de désastres et de belles expériences… Sur la fin de son existence, reverra-t-il Kaizoku reprendre vie ? Il était encore trop tôt pour le dire. Pour l'instant, il devait s'occuper du navire de Semar. Ainsi se séparèrent-ils comme convenu, sous l'approbation de son capitaine. Ainsi, Altarus rejoignit la Capitainerie en la compagnie de Senbu.
La conversation entre lui et le demi-elfe fut au début timide, avant qu'elle s'enrichisse un peu plus. Le capitaine put apprendre un peu plus en détail la vie au quotidien des réfugiés et ne s'inquiétaient pas outre mesure du travail qu'ils auront tous à fournir quand ils auront trouvé leur terre d'asile. Ils avaient juste besoin d'un peu de matériels et de nourriture le temps d'être autonome une fois leur village désiré soit construit. Avec du temps, de l'aide et de la patience, ils auront un nouveau chez-soi. Altarus pourrait régulièrement leur rendre visite, pour s'assurer que tout se déroulait comme espéré pour eux ? Qui sait peut-être....
Ils ne mirent guère de temps à rejoindre leur point de destination. Altarus veillait une fois dans les premières rues de Courage à ce que Senbu reste à sa hauteur. Il ne voulait pas qu'il y ait maîtrise quant à la position de l'hybride. Le corner était son égal, il n'avait pas à se trouver derrière lui. Ignorant la curiosité ou la haine silencieuse des citoyens de la cité portuaire, il arriva au lieu souhaité et y pénétra, accompagné du comptable. Le responsable, qui connaissait bien l'Armateur depuis des années, avait eu un écarquillement surpris en voyant Senbu et après une petite explication de la part d'Altarus, les choses parurent plus claires. Par contre, il tiqua quant à l'affaire du navire à régulariser.
"Je sais que je te dois un service. Mais là, ce serait jouer avec le feu. J'ai toujours été réglo et je veille à le demeurer. "
''Je vais contribuer aux frais dans ce cas, cela te sied mieux ? À l'inverse, le comptable Senbu ici présent va t'exposer ce dont il a besoin pour une de mes connaissances "commerciales". Quand il aura fait l'énoncé des besoins, je veux que tu me donnes le prix de ce que cela coûterait... et tu me feras une réduction intéressante dessus. "
"Mais.... "
''Mais ? "
"Tu me demandes de tirer sur mes propres profils ? "
''Je sais que tu te débrouilles assez bien en ce moment, avec tes dernières acquisitions... réponds à ma demande et je considérais le service que tu me dois comme clos"
"Toujours aussi chiant en affaires toi"
"et c'est loin de te déplaire..."
"Ca oui... c'est cela le pire" fit en rigolant le gérant de la capitainerie"
Ainsi Senbu pourra tout noter, une fois qu'il aura donné la liste des ressources nécessaires, des prix de chacune d'elles avec les cours du jour et avoir une liste finale de tout cela coûtera. Altarus avait fait l'avance, s'arrangeant avec son interlocuteur, histoire que Semar ait ce qu'il lui faut dans des délais appréciables.
''On s'arrangera pour la suite une fois de retour au refuge"
Il n'y avait plus qu'à rejoindre la Sénatrice et Semar.
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