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Mise en boite
Mai 04
La lune brille dehors et j'entends la vie qui grouille derrière les murs. Les voix. Les rires. Les cris. Les douleurs.
Je me serre un peu plus étroitement contre Aryan, comme chaque nuit depuis nos retrouvailles dans la ville de Panthère. Une ville bien lointaine dans laquelle je me sentais bien plus à mon aise qu'ici. L'odeur me rappelle trop de choses douloureuses, alors je l'assourdit derrière celle de mon Grand Duc... Mais le sommeil me fuit.
Dormir c'est chouette. C'est agréable et ça fait passer le temps. Mais quand le sommeil se refuse, je ne peux que constater à quel point l'attente est longue. C'est la première fois que ça m'arrive depuis mes interrogations à propos de Reflet et de moi-même, mais c'est très différent ce soir. A l'époque, je devais réfléchir. Cette nuit je ne peux penser à rien. J'ai peur.
Demain, je dois rencontrer des humains que je ne connais pas dans un endroit devant lequel nous sommes à peine passé et dans une ville pleine d'humains horribles qui sont dangereux. Je comprends bien pourquoi, mais le moment n'en reste pas moins terrifiant... Et tout mon corps me hurle de fuir. S'il n'y avait pas eu Aryan, je l'aurai déjà fait depuis longtemps. ... Et je suis si tendue que sa présence à lui ne me suffit pas. J'ai envie de plus. J'ai envie de me sentir moins faible... ça serait moins effrayant. Ou connaitre les humains de là-bas ? Ou pas avec le trop grand bruit de la journée qui m'assourdit ? Pourquoi attendre ? Je veux partir...
Les heures s'écoulent, le matin n'est sans doute pas très loin mais je fini par me glisser hors du lit pour me glisser dehors comme cela m'arrive souvent à la nuit tombée. Les ailes d'une grande chouette blanche aux reflets roses s'étendent dans le ciel aux magnifiques couleurs printanières. Cette nuit est splendide et chamarrée. Les dégradés de couleurs indondent les toits de tuile défaits du gel des jours sombres. Le soleil prend sa place toute la journée et le goût de l'air est saturé de pollen.
Retrouver l'endroit n'est pas difficile, même dans une telle termitière. Je la déteste, mais je commence à la connaitre. Les endroits ou ne pas aller. Ou aller. Et cette horrible masse de pierre menaçante dans le ciel. Mais cet endroit est plutôt moins pire que les autres. L'odeur qui s'en dégage est familière... Et surtout, au dos du papier marché d'encre, Aryan m'a dessiné un petit plan au cas où je me perde, alors je l'ai pris avec moi dans mes serres
D'un froissement d'aile, la chouette se fait corbeau pour se poser sur le rebord de la fenêtre. Les bruits de respiration paisible. Cet antre aux parfums frais mêlé à l'odeur de chats. Il y a... Des choses. Beaucoup de chose. La curiosité et la prudence se disputent encore. Un frisson me remonte le long du dos et je tourne la tête juste à temps pour voir un chat qui se tapit sur les tuiles du toit juste à côté de moi. Un battement de cil et le corbeau se fait petite albinos aux reflets rosés. L'autre, surprise, se redresse et feule... Mais pas le temps de converser, mon papier vient de rouler sur le plancher de l'endroit.
Souplement, je l'y suis et pose la patte des... Il roule. Le petit rouleau de papier glisse de quelques pas. Héhé... En un rien de temps je me retrouve à jouer silencieusement avec le rouleau de papier sur le sol encombré de bizarreries et m'arrête tout aussi vite pour en regarder certains. La tête penchée, j'approche finalement la truffe de l'un d'eux... Et une ombre imposante derrière moi me couvre soudain. Un gros chat tigré hérissé se tenait derrière moi, prêt à défendre son territoire. Mais les choses s'enchainent trop vite. De surprise, je bondit, les quatres pattes décolant du sol, tout en me retournant en une figure totalement non maîtrisée. Effrayé par ma réaction, lui aussi sursaute et vrille, donant un coup dans le rouleau de papier qui me heurte, rebondit et le heurte. AH !! Incapable de voir où je vais et ou il va, je m'élance tout droit vers un point aléatoire de la pièce, bondit sur une boite, une pille de livre un panier... Et le couvercle qui n'était que vaguement posé en équilibre se retourne. Je tombe de tout mon poids, empêtrée dans quelque chose de mou. Un bruit de livres qui chuttent. Des coups sourds au-dessus de ma tête qui me font rentrer la tête dans les épaules. Puis le silences.
... ça gratte... Des tissus ? Je fronce le nez. La Tailleur avait la même chose chez Panthère. Je suis dans la boite où les humains rangent leurs vêtements une fois portés... Emberlificotée dans les tissus je n'arrive pas à bondir jusqu'au couvercle. La forme du chat s'efface et, même si je suis à l'étroit je reprends mon apparence bipède pour pousser le... ça coince. Je pousse un peu plus fort mais ça coince toujours. Quelque chose est tombé sur le couvercle. ... Mes oreilles s'abaissent et je tente de repousser le tissus désagréable au fond du panier tout en réfléchissant fort... Mais les faits sont là, je suis coincée...
CENDRES
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Les bottes boueuses de la Reikoise claquaient sur le pavé remonté les ruelles en direction de chez Eloise. Elle avait la mine sombre de celle qui vient de passer une plutot très mauvaise aprés midi. Ce n'etait la faute de personne, et encore moins d'elle, mais ca faisait désormais une semaine qu'elle etait la, a se balader dans les ruelles de Liberty, sans parvenir a mettre en place son but. Il etait pourtant simple. Elle voulait revoir la Gorgone. Avec ses nouvelles prérogatives, elle avait potentiellement de nouveaux moyens pour s'attirer ses faveurs sans devoir se passer une laisse autour du cou, ce qui etait globalement hors de question.
Mais comme elle l'avait prévue en commençant ses recherches, il n’était pas aisé de mettre la main sur Ssisska. Elle etait méticuleuse, a la limite de la paranoïa, et la première fois, elle avait mit un mois a se faire remarquer, jusqu'à réussir a la rencontrer, mais cette fois la, c’était bien la membre de la pègre qui l'avait contacté. La, c’était l'inverse. Il fallait etre prudent, discret pour ne pas attirer les regards de ses moineaux, mais en même temps actif pour ne pas simplement chercher dans le vide.
Comble de malheur, elle avait prit la pluie par deux fois, et elle etait completement trempée. Ses cheveux attachés sous son habituel beret qu'elle portait quand elle se déguisait en garçon, lui donnait l'impression d'avoir un seau d'eau sur la tete. Elle esperait pouvoir prendre un bain en rentrant.
Elle grimpa les marches de la désormais connue battisse ou se trouvait l'appartement de la professeur. Ce dernier n'avait pas l'habitude d’être occupé aussi fréquemment, Eloise bien obligée de rentrer pour voir son invitée chaque jour, délaissant ses sujets de recherche plus que ce qu'elle avait bien pu en avoir l'habitude. Elia était encore un peu intimidée par toute cette histoire, mais elle avait fini par accepter de vivre avec elle quand elle était a Liberty. En prenant quelques précautions d'usages, comme par exemple ne jamais rentrer ni sortir en étant visible, déguisé, jamais avec elle.
Elle s’arrêta au milieu de l'escalier. Eloise n’était pas la, pas encore, elle en était certaine. Et pourtant, elle avait l'impression, ses sens a l’affût, que quelque chose s’était passé. Pas d'odeur autre que celle des chats. Ces foutus matous. Elle avec des poils sur plusieurs de ses tenues, déjà. Elle n'avait rien contre eux mais, étrangement, elle n'arrivait pas a s'entendre. Elle etait peut être trop semblable a eux...Les chiens, ça c’était un animal noble. Obéissant, fidèle, forts. Pas comme ces créatures qui partaient dans tous les sens et qui n'aimaient pas qu'on leur donne des ordres. A chaque fois qu'elle y pensait ca l'agaçait. Étrange...
Elle monta quelques marches a nouveau, et entendit un bruit, très léger. Il y avait quelqu'un. Non. L'absence d'une odeur vraiment caractéristique indiquait que c’était « quelque chose ». Elle repassa invisible comme elle l'avait été dans la rue une minute plus tôt et grimpa doucement, tel le félin qu'elle représentait finalement assez fidèlement du point de vu humanoïde, et déverrouilla la porte avant de la pousser très lentement.
- … ?
Rien ne semblait avoir vraiment bouger. Un ou deux objets tout au plus, mais avec tous les chats qui passaient, c’était a prévoir. Surtout en laissant cette fenetre entrouverte. Elle avait définitivement du mal a comprendre cet attrait pour les créatures a quatre pattes. Elle se dirigea en silence vers la fenetre qu'elle tacha de baisser. Il n'y avait plus de chats dans la piece en tout cas. Ils avaient du l'entendre arriver. La dessus elle pouvait leur reconnaître, ils avaient des bonnes ouies et...
Elle sauta sur elle même fasse a la panière a linge. Qui devaient être une fusion de leurs affaires respectives. Rien que d'y penser elle eu une petite rougeur, et songea qu'elle se refuser a laisser autre chose que des hauts aller dans ce récipient. C’était trop...trop. Mais comme elle y avait déjà pensée plusieurs fois, et a chaque fois elle perdait le contrôle de sa capacité a parler dignement et il valait mieux ne pas commencer a y penser actuellement.
- ….
Elle approcha, doucement. La. Assez tenue, bien plus qu'un humain ordinaire, mais elle entendait une respiration. Elle poussa ses sens un peu plus, et ce fut désormais assez audible. Elle avait tellement l'habitude de baisser ses sens ici, a cause de l'odeur notamment, que c'etait devenu un point faible qu'elle s'haissait d'avoir. Elle se devait de faire mieux. Beaucoup mieux.
Sans prévenir, elle leva la jambe, et poussa l'objet d'un coup sec du pied, le faisant basculer a la renverse, pour faire tomber tout ce qu'il contenait. Et par la même occasion, les énormes livres de magies et d'autres sujets diverses qui étaient tombés dessus. Et quand autre chose que des vêtements jaillit de la panière magique, elle fit un bond en arrière, ses aiguilles apparaissant dans ses mains, prêtes a frapper.
- Qu'est ce que... ?
Eloise etait elle enfin la cible de membres de la pègre comme elle l'avait soupçonné et dont elle cherchait a la protéger. Dans tous les cas, c’était une bien étrange arme qu'ils avaient déposés chez la Républicaine, si c’était le cas. Mais rien était sur encore. C’était humanoïde...rose...et totalement nue.
- ...t'es qui toi encore ?
Elle en avait définitivement assez de tomber tous les quatre matins sur des trucs de plus en plus bizarre, peu importe ou elle se dirigeait. Elle aurait peut etre du la refuser finalement, cette promotion...
Mais comme elle l'avait prévue en commençant ses recherches, il n’était pas aisé de mettre la main sur Ssisska. Elle etait méticuleuse, a la limite de la paranoïa, et la première fois, elle avait mit un mois a se faire remarquer, jusqu'à réussir a la rencontrer, mais cette fois la, c’était bien la membre de la pègre qui l'avait contacté. La, c’était l'inverse. Il fallait etre prudent, discret pour ne pas attirer les regards de ses moineaux, mais en même temps actif pour ne pas simplement chercher dans le vide.
Comble de malheur, elle avait prit la pluie par deux fois, et elle etait completement trempée. Ses cheveux attachés sous son habituel beret qu'elle portait quand elle se déguisait en garçon, lui donnait l'impression d'avoir un seau d'eau sur la tete. Elle esperait pouvoir prendre un bain en rentrant.
Elle grimpa les marches de la désormais connue battisse ou se trouvait l'appartement de la professeur. Ce dernier n'avait pas l'habitude d’être occupé aussi fréquemment, Eloise bien obligée de rentrer pour voir son invitée chaque jour, délaissant ses sujets de recherche plus que ce qu'elle avait bien pu en avoir l'habitude. Elia était encore un peu intimidée par toute cette histoire, mais elle avait fini par accepter de vivre avec elle quand elle était a Liberty. En prenant quelques précautions d'usages, comme par exemple ne jamais rentrer ni sortir en étant visible, déguisé, jamais avec elle.
Elle s’arrêta au milieu de l'escalier. Eloise n’était pas la, pas encore, elle en était certaine. Et pourtant, elle avait l'impression, ses sens a l’affût, que quelque chose s’était passé. Pas d'odeur autre que celle des chats. Ces foutus matous. Elle avec des poils sur plusieurs de ses tenues, déjà. Elle n'avait rien contre eux mais, étrangement, elle n'arrivait pas a s'entendre. Elle etait peut être trop semblable a eux...Les chiens, ça c’était un animal noble. Obéissant, fidèle, forts. Pas comme ces créatures qui partaient dans tous les sens et qui n'aimaient pas qu'on leur donne des ordres. A chaque fois qu'elle y pensait ca l'agaçait. Étrange...
Elle monta quelques marches a nouveau, et entendit un bruit, très léger. Il y avait quelqu'un. Non. L'absence d'une odeur vraiment caractéristique indiquait que c’était « quelque chose ». Elle repassa invisible comme elle l'avait été dans la rue une minute plus tôt et grimpa doucement, tel le félin qu'elle représentait finalement assez fidèlement du point de vu humanoïde, et déverrouilla la porte avant de la pousser très lentement.
- … ?
Rien ne semblait avoir vraiment bouger. Un ou deux objets tout au plus, mais avec tous les chats qui passaient, c’était a prévoir. Surtout en laissant cette fenetre entrouverte. Elle avait définitivement du mal a comprendre cet attrait pour les créatures a quatre pattes. Elle se dirigea en silence vers la fenetre qu'elle tacha de baisser. Il n'y avait plus de chats dans la piece en tout cas. Ils avaient du l'entendre arriver. La dessus elle pouvait leur reconnaître, ils avaient des bonnes ouies et...
Elle sauta sur elle même fasse a la panière a linge. Qui devaient être une fusion de leurs affaires respectives. Rien que d'y penser elle eu une petite rougeur, et songea qu'elle se refuser a laisser autre chose que des hauts aller dans ce récipient. C’était trop...trop. Mais comme elle y avait déjà pensée plusieurs fois, et a chaque fois elle perdait le contrôle de sa capacité a parler dignement et il valait mieux ne pas commencer a y penser actuellement.
- ….
Elle approcha, doucement. La. Assez tenue, bien plus qu'un humain ordinaire, mais elle entendait une respiration. Elle poussa ses sens un peu plus, et ce fut désormais assez audible. Elle avait tellement l'habitude de baisser ses sens ici, a cause de l'odeur notamment, que c'etait devenu un point faible qu'elle s'haissait d'avoir. Elle se devait de faire mieux. Beaucoup mieux.
Sans prévenir, elle leva la jambe, et poussa l'objet d'un coup sec du pied, le faisant basculer a la renverse, pour faire tomber tout ce qu'il contenait. Et par la même occasion, les énormes livres de magies et d'autres sujets diverses qui étaient tombés dessus. Et quand autre chose que des vêtements jaillit de la panière magique, elle fit un bond en arrière, ses aiguilles apparaissant dans ses mains, prêtes a frapper.
- Qu'est ce que... ?
Eloise etait elle enfin la cible de membres de la pègre comme elle l'avait soupçonné et dont elle cherchait a la protéger. Dans tous les cas, c’était une bien étrange arme qu'ils avaient déposés chez la Républicaine, si c’était le cas. Mais rien était sur encore. C’était humanoïde...rose...et totalement nue.
- ...t'es qui toi encore ?
Elle en avait définitivement assez de tomber tous les quatre matins sur des trucs de plus en plus bizarre, peu importe ou elle se dirigeait. Elle aurait peut etre du la refuser finalement, cette promotion...
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“C’est là… Juste là, à portée de main je le sais, si c’était un mot je pourrais même dire que je l’ai sur le bout de la langue… On touche la réponse du doigt.” Un soupir est la seule réponse qu’il daigne m’offrir tête penchée sa main lui massant les tempes. “Eloïse, il est minuit passé… On peut reprendre demain ? J’aimerais dormir. Tu en a besoin aussi. Et honnêtement tu sais aussi bien que moi que nous ce que nous voyons, cette réponse que tu pense qu’on touche du doigt n’est que la face immergée de l’iceberg.” Il se redresse, se relève, s’étire. J’entends son dos craquer d’ici. Il a raison. Sur tous les points. Je le sais, et même ça il le sait. Il n’en reste pas moins que tout cela est frustrant à l’extrême. Autant de recherches, d’études, d'expériences pour en arriver là et se rendre compte que ce n’est que le début… Et pourtant je ne suis pas réellement surprise. “Oui… Oui sans doute… Enfin… Non. Tu as raison sur toute la ligne. Les grandes découvertes ne se sont pas faites du jour au lendemain. Je brûle les étapes. Encore.” Il me répond d’un sourire en remplissant les verres, à ses côtés les diverses feuilles et dossiers lévitent un instant avant d’aller gentiment se ranger ensemble. “L’avancée est quand même bonne, je pense que d’ici quelques jours tu devrais pouvoir mettre tout ça en pratique. La suite n’est qu’une question d’entraînement. Et si la partie recherches et théories te concerne, on va bientôt entrer dans mon domaine d’expertise. J’ai hâte que les rôles soient inversés et que tu me demande d’arrêter pour aller dormir. Des projets ce soir ?” Sa marque de fabrique, des transitions sans aucun sens et pourtant parfaitement à leur place. “Elle a déjà dû rentrer donc… Une soirée normale, repas et repos. Il y a quelques mois, tu aurais rêvé que je tienne un tel rythme.” Et je le connais assez bien pour savoir que le rythme que je tiens aujourd’hui n’est pas encore totalement à son goût. Mais on ne peut pas dire qu’il n’y a pas eu de progrès. Il faut voir le verre à moitié plein. Même si dans le cas présent les deux verres nous faisant face sont bels et bien vide. “Oui… C’est mieux que rien. De mon côté, Aela m’attends. Passez une bonne soirée toutes les deux.” Après une petite révérence, il prend son envol, quittant la terrasse du restaurant.
Cette partie de la ville a toujours été calme mais même comme ça certaines soirées sont des exceptions. C’est le cas aujourd’hui. Pas un bruit de pas, de haussement de voix… Même les animaux semblent ne pas vouloir briser le silence, un hibou qui bouboule au loin, le léger bruissement des aîles de chauves-souris passant à proximité des bâtiments… Clefs à la main je reste quelques secondes (à moins que ce ne soit minutes ?) sur le perron du restaurant, profitant de ce spectacle muet. Mais il est temps de rentrer. Le calme a ses vertus curatives cependant pour l’heure ce ne sont pas de ces vertus là dont j’ai envie. L’idée de me blottir dans ses bras est beaucoup plus attirante. C’est avec cette idée que je ferme le restaurant, je ne pourrais jamais assez le remercier de me laisser en profiter même quand ils ne sont pas là, et prends la route vers l’appartement. Peut-être serait-il temps de commencer à réfléchir à passer à plus grand… J’ai mes habitudes et il me convient parfaitement comme il est mais… Peut-être n’est-ce pas son cas ? Et il faut avouer qu’on se marche un peu dessus… Si la majorité de l’espace n’était pas en désordre ou occupée par des manuels ou essais en tout genre nous aurions un peu plus de place il faut bien l’avouer. Ne serait-il pas possible de récupérer l’une des autres habitations de la tour uniquement pour entreposer mes affaires ? Cette solution est peut-être un peu extrême… Mais elle a le mérite de me permettre de gagner beaucoup d’espace sans avoir à bouger… Tout ça mérite réflexion… Et mérite de se renseigner.
La fenêtre semble fermée, comme prévu elle est déjà là. Pas depuis trop longtemps j’espère. Le dernier effort, quelques étages à grimper et me voici enfin arrivée. “Apparemment je n’aurais pas le droit à une soirée tranquille…” La porte entrouverte était un bon indice sur la situation mais j’avais encore un semblant d’espoir. Qui n'aura pas survécu très longtemps. Une humaine, ça y ressemble en tout cas, rose et nue dans le linge sale. Et mon humaine, elle, il n'y a pas de doute, en position de combat prête à en découdre avec l’inconnue susmentionnée. “Je suppose que tu ne sais pas plus que moi qui elle est, ni ce qu’elle fait ici n’est-ce pas ?” La porte claque alors que je la pousse du pied pour rejoindre l’entité au sol. “Bonsoir. Tu peux parler ? Si oui tu peux me dire pourquoi tu es dans mon linge s’il te plaît ?”
Cette partie de la ville a toujours été calme mais même comme ça certaines soirées sont des exceptions. C’est le cas aujourd’hui. Pas un bruit de pas, de haussement de voix… Même les animaux semblent ne pas vouloir briser le silence, un hibou qui bouboule au loin, le léger bruissement des aîles de chauves-souris passant à proximité des bâtiments… Clefs à la main je reste quelques secondes (à moins que ce ne soit minutes ?) sur le perron du restaurant, profitant de ce spectacle muet. Mais il est temps de rentrer. Le calme a ses vertus curatives cependant pour l’heure ce ne sont pas de ces vertus là dont j’ai envie. L’idée de me blottir dans ses bras est beaucoup plus attirante. C’est avec cette idée que je ferme le restaurant, je ne pourrais jamais assez le remercier de me laisser en profiter même quand ils ne sont pas là, et prends la route vers l’appartement. Peut-être serait-il temps de commencer à réfléchir à passer à plus grand… J’ai mes habitudes et il me convient parfaitement comme il est mais… Peut-être n’est-ce pas son cas ? Et il faut avouer qu’on se marche un peu dessus… Si la majorité de l’espace n’était pas en désordre ou occupée par des manuels ou essais en tout genre nous aurions un peu plus de place il faut bien l’avouer. Ne serait-il pas possible de récupérer l’une des autres habitations de la tour uniquement pour entreposer mes affaires ? Cette solution est peut-être un peu extrême… Mais elle a le mérite de me permettre de gagner beaucoup d’espace sans avoir à bouger… Tout ça mérite réflexion… Et mérite de se renseigner.
La fenêtre semble fermée, comme prévu elle est déjà là. Pas depuis trop longtemps j’espère. Le dernier effort, quelques étages à grimper et me voici enfin arrivée. “Apparemment je n’aurais pas le droit à une soirée tranquille…” La porte entrouverte était un bon indice sur la situation mais j’avais encore un semblant d’espoir. Qui n'aura pas survécu très longtemps. Une humaine, ça y ressemble en tout cas, rose et nue dans le linge sale. Et mon humaine, elle, il n'y a pas de doute, en position de combat prête à en découdre avec l’inconnue susmentionnée. “Je suppose que tu ne sais pas plus que moi qui elle est, ni ce qu’elle fait ici n’est-ce pas ?” La porte claque alors que je la pousse du pied pour rejoindre l’entité au sol. “Bonsoir. Tu peux parler ? Si oui tu peux me dire pourquoi tu es dans mon linge s’il te plaît ?”
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Mai 04 - Message 2
Je déteste ce truc... Confiné comme dans la boite dans laquelle j'avais été attachée pendant si longtemps. Recroquevillée sur moi je ne pensais même pas à reprendre une autre forme, la tête réfugiée dans mes bras, haïssant l'étroitesse de ce panier autant que le contact des tissus qui me démangeaient. Pour me bercer et parce que ça faisait du bien malgré le parfum humain dont j'étais entouré, je respirais à grandes goulées, jusqu'à ce qu'il y ait du mouvement dehors.
Mes oreilles se lèvent et j'approche le visage du tressage du panier, sans réussir à voir plus qu'un léger mouvement. Quelqu'un... Je me tends, tente de me faire plus petite encore. Un coup brutal fait tout basculer. Le panier tombe et moi avec. Le couvercle saute et je me retrouve aux trois quart à l'extérieur dans une vague de tissus. Ventre à terre, je lève des yeux terrifiés vers celle qui vient de me déloger, le coup et la méfiance qui émannent d'elle rabattant mes oreilles contre mon crâne, incapable de l'envisager comme autre chose que le danger qu'elle est ! Tout en dérapant sur une chemise je m'extrais de la panière et saute derrière. C'est sans doute inutile, mon corps en grande parti dévoilé mais avoir ce rampart reste mieux que rien. Elle va fondre sur moi, j'en suis sûre.
Les humains sont parfois un peu comme les ours. Leur territoire, c'est leur territoir et je me retrouve soudain face aux deux maîtresses de cet endroit étant donné que leur odeur est partout - y compris sur moi à présent... - sursautant au bruit de la porte qu'on ferme. J'avise la fenêtre d'un coup d'oeil rapide. Elle est encore ouverte, elle. Leur curiosité perse à peine dans ma peur.
- Je voulais pas... Il m'a fait peur et je suis tombée." soufflais-je d'une petite voix. Plutôt que de bondire, j'avais répondu. Par habitude. Pour leur donner ce qu'elles voulaient. Parce que mes yeux venaient de tomber sur la note qui expliquait toute l'histoire et se trouvait sur le sol près du lit, tombée là dans l'échauffourée que j'avais eu avec le chat. " Je suis pas un danger. Je... Je voulais savoir avant demain. Je peux partir. Je veux pas que tu fasses mal... " je terminais d'une voix enore plus assourdie... Mais une chaleur froide s'échappa de ma peau comme ça avait déjà eu lieu quelques jours plus tôt.
Sans que je ne m'en rende compte, une magie évidente et particulièrement maladroite venait de s'entortiller autour de la dernière arrivée. L'un de ses cheveux sur le col de la chemise qui m'a faite glisser se calcina de lui même sous mes doigts. Une malédiction instable et involontaire venait tenter de s'agriper à la mage pour l'empêcher d'infliger une quelconque douleur physique à qui que ce soit excepté elle-même.
Concentrée et tassée entre le mur et le panier renversé, j'essaie, moi, de me convaincre qu'il faut que j'ai moins peur. ça ne servait à rien avec les humains... Mais c'est difficile à faire.
CENDRES
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Elle avait entendue Eloise arriver, le bruit des pas, celui des clés, l'odeur caractéristique qui la faisait totalement craquer. Rien de tout ça ne parvint a la déconcentrer de la forme rose humanoïde qui se débattait dans le panier, sur le sol a moitié. Ce n’était clairement pas une humaine, ca au moins elle en etait activement convaincue. Le couvercle avait sauté sur le sol, et elle essayait maintenant de se redresser, croisant le regard de la Reikoise.
- Si c'est une tentative d'assassinat, j'ai rarement vu aussi nulle.
Elle en eu même un petit rictus, alors qu'elle restait en position assez avancée, en entendant la porte s'ouvrir derrière elle. Avant qu'Eloise dise quoi que ce soit, la petite laissa échapper quelques mots, et Elia se calma légèrement. Elle ne mentait vraiment pas. Un combat avec le chat. Putain de chats ouais, dieu sait qu'elle ne les aimait pas. Ils étaient trop....trop...comme elle.
- Soirée... ?
Elle tressaillit a la phrase de la professeur. Comme a chaque fois qu'elle imaginait une fraction de seconde la soirée en tete a tete a venir avec Eloise. Avec une amie bien entendue, vu que pour l'instant il ne s'etait rien vraiment passée de plus. De plus que de se faire des calins et de se raconter a peu prêt tout. Presque tout.
- Euh...on va trouver un truc rapide pour pouvoir enchaîner sur la soirée, non ?
Elle avait bredouillée ça rapidement, mais déjà Eloise avançait en la poussant avec le dessus de sa chaussure. Hé ! Elle aurait pu au moins le faire plus délicatement, qu'est ce qu'elle était ? Sa copine ? Sa petite amie ? Son amoureuse ? Son...oula. Elle sentit son cerveau chauffer a blanc alors qu'elle bredouillait pour toute réponse maladroite quelques mots un peu vaseux.
- Nan...chai pas. J'viens d'arriver aussi. Et c'est euh...notre linge.
Elle avait sentit le besoin de le préciser, comme pour marquer un petit peu plus le lien qui les unissait désormais, aussi fin qu'imposant pour elle. Le plus fort qu'elle avait jamais eu. Elle remarqua alors le papier sur le sol. Alors qu'Eloise faisait le pas en avant, et que la peau rose, totalement a poil en effet maintenant qu'elle prenait un peu de hauteur sur la question, essayait d'expliquer la situation, Elia se dirigea vers le parchemin et l'attrapa avant de le déplier.
- Euh...
Elle prit le temps de le lire, durant la période suffisante pour que les deux femelles, parce que du point de vue d'Elia, c’était plus simple de catégoriser l'inconnue en femelle plutôt que femme, s'échangeaient quelques phrases. L'explication sur le papier n'avait aucun sens. D'une part parce que la première partie était de longues phrases sur le fait que « Havaé » était extrêmement importante et sensible, qu'il fallait parler avec elle avec précaution, qu'il était interdit d’être méchant ou de lui faire peur. Jusque la, tout allait bien.
- Vénérable professeur Natsk, il paraît que c'est pour vous. Il faut l'examiner, car c'est un euh...tiens. Ce sera plus simple.
Elle lui tendit le papier, a son tour, lui permettant de lire la fin de la missive décrivant exactement ce que l'on attendait de la spécialiste en magie noire. Elia en profita ensuite pour avancer un peu rapidement vers la peau rose et se mit accroupit devant elle, les bras appuyés sur les cuisses. Une vraie position de loubard.
- C'est ton prénom ça, Havaé ? Il te va bien en fait. T'es toute mignonne. Mais pourquoi tu te balade les fesses a l'air ? C'est un genre de pari ? De gage ?
Elle pencha la tête sur le coté. Elle était vraiment mignonne dans le sens propre du terme en fait. A tel point qu'elle se sentir rosir légèrement, et se redressa d'un bond, avant de faire un pas en arrière. Honteux Elia, qu'est ce qui te prend ? Elle secoua légèrement la tête et ajouta.
- Tu aurais pu attendre devant la porte, comme tous le monde. J'aime pas trop les gens qui viennent fouiner dans les affaires des autres.
Un peu ironique quand c’était exactement son boulot. Déterrer les secrets des gens. Mais ce n'etait pas parce qu'elle le faisait qu'elle appréciait qu'on lui renvoi la pareille. Elle la fixa encore un instant, avant de tourner la tete vers Eloise qui n'avait pas parlé depuis un instant. Et alors qu'elle allait parler, elle sentit en croisant le regard de sa belle qu'il y avait quelque chose.
- ...Ca va, Eloise ?
- Si c'est une tentative d'assassinat, j'ai rarement vu aussi nulle.
Elle en eu même un petit rictus, alors qu'elle restait en position assez avancée, en entendant la porte s'ouvrir derrière elle. Avant qu'Eloise dise quoi que ce soit, la petite laissa échapper quelques mots, et Elia se calma légèrement. Elle ne mentait vraiment pas. Un combat avec le chat. Putain de chats ouais, dieu sait qu'elle ne les aimait pas. Ils étaient trop....trop...comme elle.
- Soirée... ?
Elle tressaillit a la phrase de la professeur. Comme a chaque fois qu'elle imaginait une fraction de seconde la soirée en tete a tete a venir avec Eloise. Avec une amie bien entendue, vu que pour l'instant il ne s'etait rien vraiment passée de plus. De plus que de se faire des calins et de se raconter a peu prêt tout. Presque tout.
- Euh...on va trouver un truc rapide pour pouvoir enchaîner sur la soirée, non ?
Elle avait bredouillée ça rapidement, mais déjà Eloise avançait en la poussant avec le dessus de sa chaussure. Hé ! Elle aurait pu au moins le faire plus délicatement, qu'est ce qu'elle était ? Sa copine ? Sa petite amie ? Son amoureuse ? Son...oula. Elle sentit son cerveau chauffer a blanc alors qu'elle bredouillait pour toute réponse maladroite quelques mots un peu vaseux.
- Nan...chai pas. J'viens d'arriver aussi. Et c'est euh...notre linge.
Elle avait sentit le besoin de le préciser, comme pour marquer un petit peu plus le lien qui les unissait désormais, aussi fin qu'imposant pour elle. Le plus fort qu'elle avait jamais eu. Elle remarqua alors le papier sur le sol. Alors qu'Eloise faisait le pas en avant, et que la peau rose, totalement a poil en effet maintenant qu'elle prenait un peu de hauteur sur la question, essayait d'expliquer la situation, Elia se dirigea vers le parchemin et l'attrapa avant de le déplier.
- Euh...
Elle prit le temps de le lire, durant la période suffisante pour que les deux femelles, parce que du point de vue d'Elia, c’était plus simple de catégoriser l'inconnue en femelle plutôt que femme, s'échangeaient quelques phrases. L'explication sur le papier n'avait aucun sens. D'une part parce que la première partie était de longues phrases sur le fait que « Havaé » était extrêmement importante et sensible, qu'il fallait parler avec elle avec précaution, qu'il était interdit d’être méchant ou de lui faire peur. Jusque la, tout allait bien.
- Vénérable professeur Natsk, il paraît que c'est pour vous. Il faut l'examiner, car c'est un euh...tiens. Ce sera plus simple.
Elle lui tendit le papier, a son tour, lui permettant de lire la fin de la missive décrivant exactement ce que l'on attendait de la spécialiste en magie noire. Elia en profita ensuite pour avancer un peu rapidement vers la peau rose et se mit accroupit devant elle, les bras appuyés sur les cuisses. Une vraie position de loubard.
- C'est ton prénom ça, Havaé ? Il te va bien en fait. T'es toute mignonne. Mais pourquoi tu te balade les fesses a l'air ? C'est un genre de pari ? De gage ?
Elle pencha la tête sur le coté. Elle était vraiment mignonne dans le sens propre du terme en fait. A tel point qu'elle se sentir rosir légèrement, et se redressa d'un bond, avant de faire un pas en arrière. Honteux Elia, qu'est ce qui te prend ? Elle secoua légèrement la tête et ajouta.
- Tu aurais pu attendre devant la porte, comme tous le monde. J'aime pas trop les gens qui viennent fouiner dans les affaires des autres.
Un peu ironique quand c’était exactement son boulot. Déterrer les secrets des gens. Mais ce n'etait pas parce qu'elle le faisait qu'elle appréciait qu'on lui renvoi la pareille. Elle la fixa encore un instant, avant de tourner la tete vers Eloise qui n'avait pas parlé depuis un instant. Et alors qu'elle allait parler, elle sentit en croisant le regard de sa belle qu'il y avait quelque chose.
- ...Ca va, Eloise ?
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