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Citoyen du Reike
Sylvain
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L’amphithéâtre C est une pièce ovale de taille moyenne, de nombreux gradins entourent la zone centrale. Celle-ci est séparée des tribunes par une petite enceinte de bois arrivant au bassin. Elle est assez large et peut contenir parchemin et encrier pour faciliter l’observation et la prise de note. Même si on est au début de l’après-midi la plupart de la pièce est plongée dans la pénombre. Le seul endroit éclairé est la table au centre de l’édifice. Sur cette table se tiens un cadavre, à en croire la couleur de la peau qui tire sur le blanc la malheureuse personne est décédé depuis quelque temps. Entièrement rasé, c’est le corps sans vie d’un humain qui gît à la vue de tous.
Ce tous est constitué des élèves de Drakstrang, attentif à la préparation méticuleuse d’une personne qui s’affaire autour de la table. On dirait presque une vestale d’un ancien temps, mais c’est un vieil homme qui se tient autour de la table. Ses gestes sont lents et précis, plissant les yeux de temps en temps à la recherche de quelques instruments égarés. Il les dispose autour de la table à des endroits précis. On retrouve dans cet attirail hétéroclite des ciseaux de différentes tailles et embouts, scalpels et pince et autres instruments dont la fonction ne peut être que spécifique et en rapport avec le cadavre gisant juste à côté. Ayant fini son installation Sylvain commença d’une voix portant jusqu’au dernier rang, douce mais ferme.
— Bien, si certain veulent se rapprocher n’hésiter pas il doit rester quelque places au premier rang. Si vous vous sentez mal pendant l’exercice, faites attention à ne pas vous cogner la tête en tombant ou je vous mets à la place de notre mannequin du jour. Laissant une pause il reprit, sachez néanmoins que c’était encore un véritable humain plein de vie il y a de ça quelques jours et…
Coupant son monologue d’introduction en même temps que dissipant les ténèbres des lieux, la lumière de la porte d’entrée fit soudainement entrer la vive lueur de l’extérieur. Créant un contre-jour une silhouette descendit les escaliers pour s’asseoir à un espace occupé. Même si le contraste ainsi crée empêcha Sylvain de voir avec précision qui était entrée il entre aperçus une chevelure blanche. Garçon ou fille ? Ou même humain il ne pouvait pas le dire pour le moment. Attendant que le retardataire s’installe l’érudit se caressa la barbe, qu’est ce qu’il faisait déjà quand il avait commencé à des données des cours au retardataire ? L’effronté ne perdait rien pour attendre. Le temps que ses souvenirs de punition lui reviennent, il aurait bien d’autres nouvelles idées.
— Je vous rappelle que le cours du jour a pour sujet la mortalité d’un projectile, que ce soit une flèche ou une lance. Tant que cela reste un projectile avec une pointe de fer propulsé par machine, arme ou main d’Homme. Les projectiles magiques seront abordés plus tard. Rien n’est plus pratique que ceci quand on veut tuer quelqu’un ou du moins lui nuire gravement.
Le septuagénaire désigna une lance et une flèche posées sur une autre petite table pas loin du centre de la pièce.
— Alors est-ce que quelqu’un aurait déjà une petite idée ? N’ayez pas peur de répondre. Dites-moi simplement ce que vous pensez pour le moment. Quel est le taux de mortalité d’une flèche selon vous ?
Ce tous est constitué des élèves de Drakstrang, attentif à la préparation méticuleuse d’une personne qui s’affaire autour de la table. On dirait presque une vestale d’un ancien temps, mais c’est un vieil homme qui se tient autour de la table. Ses gestes sont lents et précis, plissant les yeux de temps en temps à la recherche de quelques instruments égarés. Il les dispose autour de la table à des endroits précis. On retrouve dans cet attirail hétéroclite des ciseaux de différentes tailles et embouts, scalpels et pince et autres instruments dont la fonction ne peut être que spécifique et en rapport avec le cadavre gisant juste à côté. Ayant fini son installation Sylvain commença d’une voix portant jusqu’au dernier rang, douce mais ferme.
— Bien, si certain veulent se rapprocher n’hésiter pas il doit rester quelque places au premier rang. Si vous vous sentez mal pendant l’exercice, faites attention à ne pas vous cogner la tête en tombant ou je vous mets à la place de notre mannequin du jour. Laissant une pause il reprit, sachez néanmoins que c’était encore un véritable humain plein de vie il y a de ça quelques jours et…
Coupant son monologue d’introduction en même temps que dissipant les ténèbres des lieux, la lumière de la porte d’entrée fit soudainement entrer la vive lueur de l’extérieur. Créant un contre-jour une silhouette descendit les escaliers pour s’asseoir à un espace occupé. Même si le contraste ainsi crée empêcha Sylvain de voir avec précision qui était entrée il entre aperçus une chevelure blanche. Garçon ou fille ? Ou même humain il ne pouvait pas le dire pour le moment. Attendant que le retardataire s’installe l’érudit se caressa la barbe, qu’est ce qu’il faisait déjà quand il avait commencé à des données des cours au retardataire ? L’effronté ne perdait rien pour attendre. Le temps que ses souvenirs de punition lui reviennent, il aurait bien d’autres nouvelles idées.
— Je vous rappelle que le cours du jour a pour sujet la mortalité d’un projectile, que ce soit une flèche ou une lance. Tant que cela reste un projectile avec une pointe de fer propulsé par machine, arme ou main d’Homme. Les projectiles magiques seront abordés plus tard. Rien n’est plus pratique que ceci quand on veut tuer quelqu’un ou du moins lui nuire gravement.
Le septuagénaire désigna une lance et une flèche posées sur une autre petite table pas loin du centre de la pièce.
— Alors est-ce que quelqu’un aurait déjà une petite idée ? N’ayez pas peur de répondre. Dites-moi simplement ce que vous pensez pour le moment. Quel est le taux de mortalité d’une flèche selon vous ?
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Sylvain
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Sylvain hocha la tête doucement. Peut être retardataire, mais loin d’être sot au moins. Dommage il aurait bien aimé l’afficher devant la classe. C’est un petit plaisir perfide, mais oh combien salvateur lorsque l’on enseigne à des jeunes adultes.
— Vos remarques sont bonnes, mais manquent de précision. On ne peut pas calculer précisément le pourcentage de mortalité d’une flèche. Comme votre camarade l’a fait remarquer, énormément de facteurs vont rentrer en compte. L’équipement du patient au moment du choc, sa constitution, l’angle de pénétration, la force de projection et bien d’autre chose encore. J’ai vu des guerriers massifs s’écrouler après une flèche mal placée dans les côtes, leur perforant irrémédiablement un poumon, les laissant agonisants en quelques heures. Là ou dans du gras ou du cartilage ils auraient bien pu finir en hérisson avant de se fatiguer uniquement par anémie.
Le professeur s’éloigna de la table pour se saisir de la flèche montrait plus tôt.
— Comme votre camarade l'a indiqué n’oublions pas l’ingéniosité de l’être humain pour faire du mal à ses semblables. Des types de flèches j’en ai vu passer et les points en barbelés sont les plus terrifiants. Il n’y a qu’une seule chose à faire dans ce genre de cas c’est de faire traverser la flèche complètement et ne pas la retirer. Ce sera d’ailleurs l’exercice pratique de ce jour.
Joignant le geste à la parole Sylvain planta la flèche dans l’épaule du cadavre juste avant le creux de l’aisselle. Il utilisa un petit marteau pour finir d’enfoncer le trait. Un liquide marronnasse commence à couler doucement de la plaie.
— Bien nous avons notre brave ami ici qui est un soldat de première ligne. Fort utile lors de l’assaut de la forteresse qui est en cours. Lui faire perdre l’usage de son bras ou de sa mobilité serait navrant. Votre jeune ami à tête blanche va tenter de retirer la flèche avec ce qu’il y a disposition autour de la table. Je réaliserais ensuite la même chose sur l’autre épaule. Approchez donc, comment vous appelez vous ?
Le brave homme regarde dans votre direction en vous invitant à la table.
— Vos remarques sont bonnes, mais manquent de précision. On ne peut pas calculer précisément le pourcentage de mortalité d’une flèche. Comme votre camarade l’a fait remarquer, énormément de facteurs vont rentrer en compte. L’équipement du patient au moment du choc, sa constitution, l’angle de pénétration, la force de projection et bien d’autre chose encore. J’ai vu des guerriers massifs s’écrouler après une flèche mal placée dans les côtes, leur perforant irrémédiablement un poumon, les laissant agonisants en quelques heures. Là ou dans du gras ou du cartilage ils auraient bien pu finir en hérisson avant de se fatiguer uniquement par anémie.
Le professeur s’éloigna de la table pour se saisir de la flèche montrait plus tôt.
— Comme votre camarade l'a indiqué n’oublions pas l’ingéniosité de l’être humain pour faire du mal à ses semblables. Des types de flèches j’en ai vu passer et les points en barbelés sont les plus terrifiants. Il n’y a qu’une seule chose à faire dans ce genre de cas c’est de faire traverser la flèche complètement et ne pas la retirer. Ce sera d’ailleurs l’exercice pratique de ce jour.
Joignant le geste à la parole Sylvain planta la flèche dans l’épaule du cadavre juste avant le creux de l’aisselle. Il utilisa un petit marteau pour finir d’enfoncer le trait. Un liquide marronnasse commence à couler doucement de la plaie.
— Bien nous avons notre brave ami ici qui est un soldat de première ligne. Fort utile lors de l’assaut de la forteresse qui est en cours. Lui faire perdre l’usage de son bras ou de sa mobilité serait navrant. Votre jeune ami à tête blanche va tenter de retirer la flèche avec ce qu’il y a disposition autour de la table. Je réaliserais ensuite la même chose sur l’autre épaule. Approchez donc, comment vous appelez vous ?
Le brave homme regarde dans votre direction en vous invitant à la table.
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Sylvain
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L’œil attentif le vieillard regarde vos gestes et ce que vous faite. Tagar Reys se dit-il, le nom lui dit quelque chose. Un noble du Reike, le ministre des Finances ? Qu’est ce que quelqu’un de son acabit fait à un cours de chirurgie. Et pourquoi diantre était il si jeune ? La guerre contre les titans avait-elle laissé autant de place dans la société. Sylvain regrettait parfois de ne pas avoir prêté une oreille plus attentive aux jeux de pouvoir, mais il était plus simple de recoudre quelqu’un que de lui demander des nouvelles de la capitale quand on essayait de ne pas se prendre une flèche par mégarde. Il n’était pas si mauvais en plus de cela. Mais faire des compliments n’était pas le fort du chirurgien.
— Pas trop mal si vous comptez vous orienter dans la charcuterie vous ferez un excellent dépeceur de viande. Bien, inutile de refaire la même chose sur l’autre épaule, mais on peut en profiter pour regarder quelques spécifiés de la zone. Regagner vos places je vous prie jeunes gens.
Sylvain se mit ensuite à dépecer proprement l’épaule intacte du mort.
— Voyez, la bourse sous acromiale est le cauchemar du médecin de guerre. Dessous se trouve le tendon du sus-épineux. Une simple blessure voir une rupture va y entraîner des douleurs aiguës et un manque de mobilité flagrant. Même en vous droguant pour atténuer la douleur un soldat ayant cette pathologie ne pourra plus effectuer certains mouvements.
Continuant méthodiquement de dépecer le cadavre il ouvrit l’épaule comme une plante, séparant peau et tendons. Comme si une nuée d’insectes avait mis à nue l’os en rongeant la moindre once de chaire.
— Le muscle deltoïde ici assure la mobilité de l’épaule tandis qu’ici, les muscles de coiffes apportent et accompagnent le mouvement. Si je déplace légèrement le bras, vous allez voir le muscle réagir. Voilà comme ça. Un tendon rompu peut se raccrocher, mais l’opération est délicate et bien souvent un hôpital de campagne n’est pas le lieu idéal pour. Si je continue sur cette ligne, on peut déjà voir la scapula. Se briser une omoplate est affreusement douloureux et les après sont très compliqué. Pour éviter cela ne tourner jamais le dos à l’adversaire ah ah ah.
Le cours se poursuit pendant encore 2 bonnes heures. Il ne reste qu’à la fin un cadavre proprement écorché et épinglé comme un papillon. Le professeur annonce la fin du cours.
— Tagar restez je vous prie, vous ne pensiez quand même pas que j’allais oublier votre retard ? J’ai une punition pour vous et cela je penser vous permettra de mettre vos talents de boucher à contribution. Avez-vous quelque chose de prévu après ce cours ?
— Pas trop mal si vous comptez vous orienter dans la charcuterie vous ferez un excellent dépeceur de viande. Bien, inutile de refaire la même chose sur l’autre épaule, mais on peut en profiter pour regarder quelques spécifiés de la zone. Regagner vos places je vous prie jeunes gens.
Sylvain se mit ensuite à dépecer proprement l’épaule intacte du mort.
— Voyez, la bourse sous acromiale est le cauchemar du médecin de guerre. Dessous se trouve le tendon du sus-épineux. Une simple blessure voir une rupture va y entraîner des douleurs aiguës et un manque de mobilité flagrant. Même en vous droguant pour atténuer la douleur un soldat ayant cette pathologie ne pourra plus effectuer certains mouvements.
Continuant méthodiquement de dépecer le cadavre il ouvrit l’épaule comme une plante, séparant peau et tendons. Comme si une nuée d’insectes avait mis à nue l’os en rongeant la moindre once de chaire.
— Le muscle deltoïde ici assure la mobilité de l’épaule tandis qu’ici, les muscles de coiffes apportent et accompagnent le mouvement. Si je déplace légèrement le bras, vous allez voir le muscle réagir. Voilà comme ça. Un tendon rompu peut se raccrocher, mais l’opération est délicate et bien souvent un hôpital de campagne n’est pas le lieu idéal pour. Si je continue sur cette ligne, on peut déjà voir la scapula. Se briser une omoplate est affreusement douloureux et les après sont très compliqué. Pour éviter cela ne tourner jamais le dos à l’adversaire ah ah ah.
Le cours se poursuit pendant encore 2 bonnes heures. Il ne reste qu’à la fin un cadavre proprement écorché et épinglé comme un papillon. Le professeur annonce la fin du cours.
— Tagar restez je vous prie, vous ne pensiez quand même pas que j’allais oublier votre retard ? J’ai une punition pour vous et cela je penser vous permettra de mettre vos talents de boucher à contribution. Avez-vous quelque chose de prévu après ce cours ?
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Sylvain
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— Bien , voyez vous jeune homme j’ai horreur des punitions qui ne servent à rien. Comme vous semblez ne pas avoir des sabots à la place des mains vous allez me suivre et on va voir ce qu’on peut faire de ça. Pourquoi étiez-vous en retard d’ailleurs ?
Sylvain tout en vous écoutant vous avez désigné la sortie et avez posé la question en marchant dans les dédales de couloirs de l’académie. Ses pas vous dirigèrent dans une infirmerie et une sorte de hall d’accueil. Visiblement un contingenta de soldats blessés venait de revenir dont ne sait quelle escarmouche. Enfilant une paire de gant le vieil homme vous désigne une troupe hétéroclite de plusieurs personnes assises, debout ou encore allongé dans le hall où vous vous trouvez.
— D’abord on trie les cas et vous les dispatchez entre les services ensuite vous recousez ce qui est recousable, vous allez le faire de jolie de cicatrice de guerriers qu’ils affectionnent tant ah ah.
Le vieil érudit vous briefa un instant sur comment traite et dispatcher les blessés en fonction de leurs états. Plusieurs médecins évoluèrent entre les groupes. Sylvain désigna enfin le fond de la pièce ou des toiles imbibé de sang recouvré des formes allongées. Il ne prit pas la peine d’expliquer à quelle catégorie appartenaient ces gens-là. Ayant tout juste fini les explications un nouveau groupe entra piétinant un peu déjà sur les soldats déjà présents. L’érudit grommela, avant de se retrousser les manches.
— Allez Tagar, allons faire causette avec ces bras cassés pignouf pour les renvoyer promptement se foutre dessus. Si vous avez le moindre doute sur l'état d'un patient appelez moi, un mauvais jugement tue aussi efficacement qu'une flèche dans le front.
Sylvain tout en vous écoutant vous avez désigné la sortie et avez posé la question en marchant dans les dédales de couloirs de l’académie. Ses pas vous dirigèrent dans une infirmerie et une sorte de hall d’accueil. Visiblement un contingenta de soldats blessés venait de revenir dont ne sait quelle escarmouche. Enfilant une paire de gant le vieil homme vous désigne une troupe hétéroclite de plusieurs personnes assises, debout ou encore allongé dans le hall où vous vous trouvez.
— D’abord on trie les cas et vous les dispatchez entre les services ensuite vous recousez ce qui est recousable, vous allez le faire de jolie de cicatrice de guerriers qu’ils affectionnent tant ah ah.
Le vieil érudit vous briefa un instant sur comment traite et dispatcher les blessés en fonction de leurs états. Plusieurs médecins évoluèrent entre les groupes. Sylvain désigna enfin le fond de la pièce ou des toiles imbibé de sang recouvré des formes allongées. Il ne prit pas la peine d’expliquer à quelle catégorie appartenaient ces gens-là. Ayant tout juste fini les explications un nouveau groupe entra piétinant un peu déjà sur les soldats déjà présents. L’érudit grommela, avant de se retrousser les manches.
— Allez Tagar, allons faire causette avec ces bras cassés pignouf pour les renvoyer promptement se foutre dessus. Si vous avez le moindre doute sur l'état d'un patient appelez moi, un mauvais jugement tue aussi efficacement qu'une flèche dans le front.
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Sylvain
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Les deux hommes et les autres personnes présentent continue leurs besognes. Pendant un moment, Sylvain observe Tagar, bien que noble il n’hésite pas à mettre les mains dans à peut prêt tout ce qui suinte d’un corps blessé. Il vient même lui demander conseil sur quelques point de suture compliqué ou réduction de fracture.
Un moment passe et un des médecins arrête Sylvain et montre du doigt un coin de la pièce. Tagar est en train de soigner un blessé grave avec un sort de soin. J’espère qu’il ne va pas le recoudre de travers se dit Sylvain, c’est joli de faire de la lumière et refermer les chairs, mais faut pas y laisser un doigt. N’étant pas rancunier et conscient de certaines de ses faiblesses face à la magie le vieil homme se contente de lancer un léger message mental. N'étant pas sûr que ce dernier le reçoive.
— Crâneur.
Si on pouvait avoir un léger sourire mentalement Sylvain l’aurait ajouté.
Il continua ensuite de recoudre sans vraiment réfléchir et tombe sur une dénommée Sama. Très agité, avec une vilaine cicatrice sur le visage on est en train de lui enlever ce qui ressemble à un morceau de carreaux de l’épaule. Une sacrée bonne épaule d’ailleurs les muscles sont tendus et ciselés. Elle pourrait décapiter un cheval avec une épée longue celle-là se dit le médecin. Elle n’arrête pas de parler comme si elle était à la taverne. Patient suivant, un jeune homme l’air un peu hagard, Jean. Il joue distraitement avec une dague, fort habilement d’ailleurs. Des restes de sang, sécher coule de ses oreilles. Il fait comprendre en pointant son casque qu’il a pris un sacré coup sur la caboche. Le casque est ondulé et on y voit clairement l’empreinte d’une masse d’arme. Montrant ses oreilles et faisans une mine dépitée Sylvain finit par comprendre, il doit en avoir pour quelques jours de surdité passagère.
Se redressant alors et massant son dos douloureux l’érudit s’accorda une pause. Et chercha du regard le noble. L’ayant trouvé il réfléchit un instant et haussa un sourcil blanc.
— Dite moi, Tagar vous seriez pas en train de trouver de quoi renvoyer ses bonnes gens au casse-pipe sous vos ordres par hasard ?
Un moment passe et un des médecins arrête Sylvain et montre du doigt un coin de la pièce. Tagar est en train de soigner un blessé grave avec un sort de soin. J’espère qu’il ne va pas le recoudre de travers se dit Sylvain, c’est joli de faire de la lumière et refermer les chairs, mais faut pas y laisser un doigt. N’étant pas rancunier et conscient de certaines de ses faiblesses face à la magie le vieil homme se contente de lancer un léger message mental. N'étant pas sûr que ce dernier le reçoive.
— Crâneur.
Si on pouvait avoir un léger sourire mentalement Sylvain l’aurait ajouté.
Il continua ensuite de recoudre sans vraiment réfléchir et tombe sur une dénommée Sama. Très agité, avec une vilaine cicatrice sur le visage on est en train de lui enlever ce qui ressemble à un morceau de carreaux de l’épaule. Une sacrée bonne épaule d’ailleurs les muscles sont tendus et ciselés. Elle pourrait décapiter un cheval avec une épée longue celle-là se dit le médecin. Elle n’arrête pas de parler comme si elle était à la taverne. Patient suivant, un jeune homme l’air un peu hagard, Jean. Il joue distraitement avec une dague, fort habilement d’ailleurs. Des restes de sang, sécher coule de ses oreilles. Il fait comprendre en pointant son casque qu’il a pris un sacré coup sur la caboche. Le casque est ondulé et on y voit clairement l’empreinte d’une masse d’arme. Montrant ses oreilles et faisans une mine dépitée Sylvain finit par comprendre, il doit en avoir pour quelques jours de surdité passagère.
Se redressant alors et massant son dos douloureux l’érudit s’accorda une pause. Et chercha du regard le noble. L’ayant trouvé il réfléchit un instant et haussa un sourcil blanc.
— Dite moi, Tagar vous seriez pas en train de trouver de quoi renvoyer ses bonnes gens au casse-pipe sous vos ordres par hasard ?
Citoyen du Reike
Sylvain
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Fichtredieu, il commence à me plaire le gamin avec ses manières. Ce n’est pas un noblion qui va juste agiter ses ailes en se pavanant et chier sur l’échiquier. Les évènements de Sables d’or, Sylvain en avait eu des échos. Il devrait peut-être passer plus de temps à lire les rapports où à écouter les murmures des couloirs. Et semblerait-il charismatique avec ça on dirait qu’il vienne de se dégotter un hallebardier en plus de mon intérêt. Une bien vilaine arme l’hallebarde, mais très efficace.
— Laissons mes compatriotes finir ici Tagar voulez vous. Si vous voulez des hommes et femmes compétents et réduire des fractures en même temps je connais un endroit parfait pour ça. Il n’y a rien de mieux qu’un entraînement rigoureux pour dénicher sa perle rare ou lui remettre l’avant-bras là où il devrait être héhé.
Parcourant lentement les dédales de se démarche voûtée sylvaine prend une légère avance. Si jeune, mais il a plutôt l’air compétent. Il se caressa la barbe. J’ai bien fait de rentrer songea-t-il une nouvelle fois. On peut toujours faire une dernière partie d’échecs fort intéressante avec des gens comme ça. Perdu dans ses pensées, il arriva sur un terrain d’entraînement extérieur. Quelques mannequins de pailles et de bois étaient disposés en rangée. Plusieurs soldats étaient déjà présents. L’érudit attendit que Tagar le rejoigne et lui posa une question.
— Interrogation surprise, qui des 3 personnes là-bas a le plus de chance de se blesser ?
Le médecin vous désigne 3 personnages, un homme qui soulève une énorme bûche de bois et dont le visage et rouge vif, une femme qui est en train de finir de s’étirer et qui semble sur le point de faire un dernier sparring à la lance et un archer qui essaye de décocher une flèche tout en courant.
— Laissons mes compatriotes finir ici Tagar voulez vous. Si vous voulez des hommes et femmes compétents et réduire des fractures en même temps je connais un endroit parfait pour ça. Il n’y a rien de mieux qu’un entraînement rigoureux pour dénicher sa perle rare ou lui remettre l’avant-bras là où il devrait être héhé.
Parcourant lentement les dédales de se démarche voûtée sylvaine prend une légère avance. Si jeune, mais il a plutôt l’air compétent. Il se caressa la barbe. J’ai bien fait de rentrer songea-t-il une nouvelle fois. On peut toujours faire une dernière partie d’échecs fort intéressante avec des gens comme ça. Perdu dans ses pensées, il arriva sur un terrain d’entraînement extérieur. Quelques mannequins de pailles et de bois étaient disposés en rangée. Plusieurs soldats étaient déjà présents. L’érudit attendit que Tagar le rejoigne et lui posa une question.
— Interrogation surprise, qui des 3 personnes là-bas a le plus de chance de se blesser ?
Le médecin vous désigne 3 personnages, un homme qui soulève une énorme bûche de bois et dont le visage et rouge vif, une femme qui est en train de finir de s’étirer et qui semble sur le point de faire un dernier sparring à la lance et un archer qui essaye de décocher une flèche tout en courant.
Citoyen du Reike
Sylvain
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— Ah ah j’aime bien votre réponse, mais c’était un peut liégeux. Ils ont tous autant mille raisons de se blesser ou de ne pas se blesser. Le gaillard à la bûche pourrait avoir son cœur qui lâche pour une raison inconnue, la jeune femme à la lance pourrait faire un faut mouvement et l’idiot avec l’arc pourrait bien se planter la flèche dans le pied. N’oubliez pas que vous serez toujours surpris de comment les soldats font pour se blesser, de grands inventeurs. Et je vous parle pas que d’infanterie. J’ai été surpris plus d’une fois par l’inventivité des soldats de tout horizon.
Regardant l’échange l’érudit se tourne ensuite vers vous après une attente polie.
— Ne soyez pas si dur avec vous même, vous ne pouvez pas être partout. Et comme vous dites former un médecin compétent prend du temps, mais savoir appliquer les premiers gestes peuvent très bien sauver une vie même si vous n’avez pas toute mon expérience par exemple. Amputer un soldat qui c’est vidé de son sang n’aurait aucun intérêt, mais si des personnes comme vous minimisent les dégâts avant de les envoyer à l’arrière ça facilite les choses. Allez je file, je suis content de savoir que les nobles du pays savent aussi mettre la main à la pâte. Si vous avez besoin d’aide un jour, faites-le-moi savoir. Mais pas trop tard avant que je ne décède de vieillesse ah ah.
L’érudit n’a même pas fini sa phrase qu’il a allumé sa pipe et file vers ses quartiers vous faisant un signe de main tout en s’éloignant. Vous l’entendez encore ricané à sa propre blague avant qu’il ne s’engouffre à travers une porte.
Regardant l’échange l’érudit se tourne ensuite vers vous après une attente polie.
— Ne soyez pas si dur avec vous même, vous ne pouvez pas être partout. Et comme vous dites former un médecin compétent prend du temps, mais savoir appliquer les premiers gestes peuvent très bien sauver une vie même si vous n’avez pas toute mon expérience par exemple. Amputer un soldat qui c’est vidé de son sang n’aurait aucun intérêt, mais si des personnes comme vous minimisent les dégâts avant de les envoyer à l’arrière ça facilite les choses. Allez je file, je suis content de savoir que les nobles du pays savent aussi mettre la main à la pâte. Si vous avez besoin d’aide un jour, faites-le-moi savoir. Mais pas trop tard avant que je ne décède de vieillesse ah ah.
L’érudit n’a même pas fini sa phrase qu’il a allumé sa pipe et file vers ses quartiers vous faisant un signe de main tout en s’éloignant. Vous l’entendez encore ricané à sa propre blague avant qu’il ne s’engouffre à travers une porte.
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