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  • Mar 16 Mai - 22:07
    Combien de temps s'est écoulé depuis que je l’ai quitté ?

    Pour être franche, je ne sais plus vraiment, mais cela fait plus de six longs mois maintenant. Pourtant je n’arrive pas à l’oublier, je n’arrive pas à effacer son souvenir de ma mémoire. Est-ce gênant ? Pas vraiment me direz-vous, car ce sont de merveilleux souvenirs, de ceux qui vous accompagnent dans vos rêves les plus tendres. Mais je veux l’oublier, pour passer à autre chose, continuer ma quête sans me poser de questions, avancer sans regarder en arrière comme je l’ai toujours fait, sans attaches et sans craindre de perdre de nouveau un être cher.

    Alors pourquoi est-ce que je n’y arrive pas ? J’ai l’impression qu’elle me hante, telle une apparition qui envahit mon esprit lorsque je sombre dans le sommeil.

    Pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé, me réfugiant dans les bras d’autres femmes notamment, mais j’ai l’impression que les autres n’ont plus de saveur, comme si elle avait gardé une partie de moi avec elle. J’ai même prononcé son nom la dernière fois, alors que j’essayais de l’oublier en faisant l’amour à une jolie blonde. Autant vous dire que cela a jeté un froid, car elle ne s’appelait pas Ellie…

    Il faut donc que je me rendre à l’évidence, je l’ai dans la peau, je n’arrive pas à me défaire du souvenir qu’elle a inscrit dans chacun de mes sens surdéveloppés et, parfois, j’ai l’impression de sentir son odeur, d’entendre sa voix, de goûter ses lèvres, mais ce n’est qu’un rêve et je me réveille en sursaut sans personne à mes côtés.

    J’ai cru que le temps m’aiderait, mais il rend les choses encore plus difficiles et plus douloureuses, comme une sensation de manque qui ne veut pas vous lâcher, qui ne fait que croître et qui vous tourmente chaque jour un peu plus.

    Addiction qui ne peut vouloir dire qu’une seule et unique chose.

    Je l’aime.

    Ironique à bien y penser. J’ai pourtant l’impression que tout nous sépare, nos modes de vie, nos caractères, nos physiques aussi, et je n’arrive pas à comprendre pourquoi j’éprouve de tels sentiments pour elle. Nous n’avons passé ensemble une unique semaine, et je n’avais jamais été aussi heureuse depuis le massacre des miens perpétré par le titan X’o. Comme si elle avait comblé un vide que je me refusais de voir ou d’accepter, sans que je m’en rende compte, avec cette timidité charmante qui me fait fondre à chaque fois que je vois dans mes rêves son joli visage se parer d’un rouge timide.

    Elle me manque tellement…
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  • Mer 17 Mai - 16:33
    Le jour même de notre séparation, j’avais longtemps marché dans les rues de Courage, espérant que cela me ferait du bien. J’avais même été me saouler en croisant une taverne dans les collines. Je n’avais pas pu l’oublier. Elle me revenait sans cesse en images, en sensations, en odeurs. Elle avait été parfaite et je l’avais laissée partir.
    Dans mes rêves, je la retenais, je comblais par mes simples mots le vide dans son cœur, et elle se rendait compte qu’elle pouvais rester avec moi pour toujours. Et puis le temps avait passé.
    Je m’étais d’abord plongée dans mon travail et ma dévotion pour la présidente. J’espérais y noyer mon chagrin, mais plus le temps passait, plus je me lassait dudit travail. Je n’avais plus le cœur à satisfaire la présidente, que j’avais pourtant tant servi. Peut-être n’avais-je jamais vraiment aimé la servir.
    Pour tuer toutes ces mauvaises pensées je m’étais essayée à draguer des femmes que je trouvais ça et là, souvent dans des tavernes, toujours en incognito. La première qui avait acceptée, je l’avais rejetée, une violente pulsion m’empêchant même de l’embrasser. J’avais fini en pleurs, ne comprenant pas vraiment pourquoi je ne pouvais pas ne serait-ce qu’embrasser une autre femme. Ou ne voulant pas comprendre. J’avais alors abandonné cette idée.
    J’avais ainsi commencé à vraiment m’ennuyer au travail, à rechigner à la tâche. Je ne rêvais plus de la convaincre de rester avec moi, je la convainquais de m’emmener avec elle. Et je partais vivre des aventures toutes plus incroyables les unes que les autres, toujours main dans la main avec Thylie. Nous affrontions des hordes de bandits, des monstres abominables, nous frôlions la mort, mais toujours nous survivions, et nous étions heureuses. J’eus l’idée à ce moment là de me plonger dans la lecture, mais les romans étaient si fades ! Toujours les mêmes histoires soit à l’eau de rose, soit à sens unique où l’homme sauve la princesse en détresse et c’était tout. Et bien évidemment, impossible de trouver des romances entre deux femmes.
    En désespoir de cause, je m’étais remise à l’entraînement martial. J’avais même payé un maître d’armes pour mieux me former. Ça me faisait du bien, il était vrai. Je me remettait en forme et j’étais plus forte et plus vive que jamais. Mais je commençais à croire que jamais je ne l’oublierais.
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  • Jeu 18 Mai - 22:25
    L'avantage c'est que je sais où je peux la trouver. Si je suis une citoyenne du monde, une voyageuse sans attache, une mercenaires courant les routes à la recherche d'un juteux contrat, celle qui fait battre mon cœur en cet instant vit dans un endroit bien précis. Et quel endroit ! Difficile de ne pas voir ce palais dont les tours dominent tous les autres bâtiments de Liberty, la Maison Bleue, le centre de pouvoir de la République et l'orgueil de toute une nation. A bien y réfléchir c'était assez incroyable que je sois tombée par hasard sur cette femme si proche du pouvoir d'une nation si puissante, et encore plus dingue que j'en sois tombée amoureuse. Comme quoi le destin aimes bien nous jouer des tours.

    J'entre sans trop de soucis dans le bâtiment dont une vaste zone est publique, même si je dois me débarrasser de mes armes en déclinant mon identité. La demeure est vraiment immense et si je suis à l'aise pour m'orienter dans la nature sauvage, ce n'est pas le cas dans ce lieu et je dois demander plusieurs fois mon chemin vers les appartements de la Présidente.

    Selon toute logique, c'est là qu'elle sera, en domestique dévouée qu'elle est. Je me demande brusquement si elle sera heureuse de me revoir ou si elle ne m'aura tout simplement pas oublié. Finalement notre amour a tout d'un incendie brûlant qui s'éteint aussi vite qu'il est apparu, et son devoir risque d'avoir repris le dessus dans son esprit. Est-ce que je suis prête à être repoussée ? A m'entendre dire qu'elle ne souhaite pas me revoir pour pouvoir se concentrer pleinement à la protection de la Présidente ? J'ai toujours vécu au jour le jour, sans attaches et sans but, et je crois bien que c'est la première fois de ma vie que je crains d'être véritablement déçue...

    - Halte.

    Les gardes à l'entrée viennent de croiser leur hallebardes devant la porte. Ils semblent surpris de me voir ici, surtout que j'étais prête à entrer sans rien demander à personne.

    Je leur souris chaleureusement.

    - Je viens voir Ellie.

    Les deux hommes se regardent sans trop comprendre.

    - Passez votre chemin, cette zone est interdite aux visiteurs.

    Je soupire.

    - Je ne suis pas une visiteuse, je viens voir Ellie. Vous comprenez, il faut que je lui dise que je l'aime et que je n'arrive pas à me passer d'elle.

    De nouveau les deux gardes se lancent des regards incrédules. Il est vrai que ma demande est incongrue....

    - Euh... je suis désolé, mais personne ne peut entrer, ordre de la Présidence.

    Je pourrai les assommer sans trop de soucis je pense, mais finalement ils ne font que leur devoir et leur travail. Je respire alors profondément avant d'hurler en direction de la porte.

    - Ellie c'est moi ! C'est Thylie.

    L'avantage dans ces espaces fermés, c'est que ma voix puissante porte très loin et résonne dans les couloirs. Sauf que je doute qu'on me laisse longtemps mettre un tel bazar dans ce lieu de pouvoir...
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  • Lun 22 Mai - 12:08
    Une voix. Une voix que j’avais rêvé d’entendre depuis des mois. Mais l’avais-je vraiment entendue ? J’étais bien loin de l’entrée des quartiers de la présidente, alors peut-être était-elle bien là, mais j’aurais tout aussi bien pu rêver, comme je l’avais fait tant de fois.
    J’avais souvent cru sentir son odeur, cru l’apercevoir, cru entendre sa voix. Et cette fois encore, ça me reprenait.
    Je l’entendis encore. C’était si ténu qu’encore une fois je doutais. À l’intérieur de la maison bleue je ne pouvais pas utiliser ma magie pour augmenter mes sens, alors je ne pus confirmer ça.
    Je voulais tellement la revoir. Je décidai d’abandonner mon poste, ne serais-ce que pour une minute, pour faire comprendre à mon cerveau qu’elle n’était pas là, et que ce n’était que mon imagination. Mais à mesure que j’approchais, je l’entendais de nouveau, et mieux. J’accélérais le pas.
    Je passais une porte et elle se faisait plus claire. Se pouvait-il qu’elle soit revenue ? Cela pouvait être n’importe qui, troublant la quiétude de ces lieux pour je ne savais quelle raison. Pourquoi les gardes n’intervenaient pas alors ? Et puis, au détour d’un couloir, j’entendis ce que la voix disait. La plus belle voix du Sekaï scandait mon nom.
    Je courais désormais, aussi vite que mes jambes dévêtues de leur magie pouvaient me porter. Elle était là, pour moi, derrière cette porte, revenue pour me dire qu’elle voulait de moi dans sa vie ; qu’importe pourquoi elle était là, j’allais la revoir et cela me rendrait heureuse, ne serais-ce que pour quelques instants.
    J’ouvris la porte et je la vis. Grande, sauvage et magnifique. Je me jetais dans ses bras et l’embrassais à pleine bouche. Aux titans les gardes, les « qu’en diras-t-on » et la réputation de la présidente.

    Tu m’as tellement manqué !

    Je pris un instant pour l’étreindre de toutes mes forces. Puis je desserrait ma prise pour la regarder dans les yeux.

    Je suis désolée ! J’aurais dû te suivre ! J’aurais dû venir avec toi ! Et je sais que tu ne veux pas risquer de perdre quelqu’un qui t’es chère de nouveau mais je suis prête à prendre ce risque pour toi ! Je veux t’aimer et te protéger et que tu me protèges, et je te promet que je serais très prudente et je veux pas qu’on se sépare de nouveau, s’il te plaît j’ai besoin de toi !

    J’avais tellement de fois revu la scène de notre départ dans ma tête, je lui avais dit tant de choses dans mes rêves, préparé en imagination tant de choses à lui dire ; tout s’était envolé, et je lui avais dit ça. Qu’importait ! J’étais juste heureuse de la revoir. Et je souriais de toutes mes dents.
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    Anonymous
  • Mar 30 Mai - 22:01
    Ils commencent sérieusement à m’agacer ces deux là à m’empêcher de passer. Ce n’est pourtant pas compliqué, je veux juste la voir, LA VOIR ! Pas attenter à la vie de la présidente !

    - ELLIE !

    Ma voix puissante résonne dans les couloirs et les deux gardes désespèrent de réussir à me faire taire, et ils n’osent pas vraiment utiliser la violence aux vues de ma carrure impressionnante. Mais des renforts commencent à accourir, menés par une espèce de capitaine en costume d’apparat qui semble avoir une plume plantée dans le cul !

    - Madame, nous vous prions de cesser immédiatement ce tapage !

    Je baisse mon regard sombre vers lui, ce qui le stoppe instantanément dans sa bravade. Sa voix se fait tout de suite moins assurée.

    - Veuillez-me suivre en dehors de la Maison Bleue. Sinon…

    Je lui coupe sèchement la parole.

    - Sinon quoi ?

    A bien y réfléchir, ils sont une bonne dizaine de gardes et j’imagine qu’ils ne font pas appel à des incapables pour assurer la protection de ce lieu. Donc même si je suis forte, il y a fort à parier que je n’aurai pas l’avantage.

    - Je veux juste voir Ellie.

    L’homme semble surpris et balbutie.

    - Ellie quoi, nous embauchons énormément de petit personnel à la Maison Bleue. Il faudrait être un peu plus précise et nous pouvons discuter de cela…

    Encore une fois je lui coupe la parole.

    - Elle est là.

    Mon index qui pointe la porte fermée.

    - Je le sais et je ne partirai pas sans l’avoir vu.

    Je sens la tension qui monte d’un cran alors que les gardes raffermissent leurs prises sur leurs armes et qu’une lueur enflammée s’invente dans mon regard.

    Heureusement la porte s’ouvre avec fracas et je reconnais instantanément son odeur. J’ai à peine le temps de me retourner qu’elle me saute dans les bras, sa bouche trouvant la mienne naturellement. Le baiser est intense et sauvage, et les caresses de sa langue sur la mienne m’électrise littéralement de la tête aux pieds. Elle n’a pas de cœur dans sa poitrine, mais en cet instant le mien bat pour deux, il bat pour nous, pour ce couple improbable que nous formons.

    Les gardes se regardent avec de grands yeux et la capitaine blêmit devant ces marques d’affection débordantes.

    - Mais… vous ne pouvez pas…

    Mais je me contrefiche de ce qu’il peut dire, car je suis suspendue aux lèvres de celle que j’aime de tout mon cœur. Vous pensez peut-être que je ne suis qu’une montagne de muscles de 2 mètres de haut pour plus de 100 kilos, mais je ne suis pas que ça, alors qu’une émotion intense m’étreint. Elle a pensé à moi tout ce temps, elle aussi a été tiraillée par ce manque cruel et… elle est prête à tout abandonner pour moi, pour me suivre, pour partager ma vie quels que soient les dangers. Je l’attrape tendrement par la taille, la soulevant sans effort pour porter son visage à la hauteur du mien alors que ses jambes s’enroulent autour de ma taille. Je l’enlace alors pour presser son corps frais contre le mien.

    Je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie.

    - Malgré toutes mes peurs, je n’arrive pas à vivre sans penser à toi.

    Mon regard charbonneux s’embue de larmes et les gardes ne savent plus vraiment quoi faire ou dire.

    - Je te veux auprès de moi et je jure de te protéger jusqu’à mon dernier souffle.

    Un de mes mains se pose sur sa joue pour caresser son beau visage.

    - Je t’ai dans la peau et pas seulement sur la peau.

    Un sourire taquin s’invite soudain sur mon visage.

    - Et j’ai très envie de te faire l’amour…

    Le capitaine blêmit en entendant ses paroles indécentes.
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  • Sam 10 Juin - 17:13
    - Mais… vous ne pouvez pas…

    Si nous pouvions, et nous le faisions.

    Elle me prit par la taille et me souleva sans efforts, comme j’aimais tant qu’elle ne le fasse, puis m’enlaça. Cette étreinte mêlée au baiser que nous avions échangé m’emplissaient d’un bonheur sans fin. Et ce fut son tour de me déclarer son amour, les yeux larmoyants. J’écoutai ce qu’elle avait à me dire et moi aussi l’émotion emplit mes yeux de larmes. Jusqu’à ce qu’elle ne dise avoir très envie de me faire l’amour, ce qui me fit rire ouvertement. J’en avais oublié les gardes tellement j’étais heureuse.

    Je la regardais amoureusement… Mais nous ne pouvions pas rester là. J’avais déjà plus ou moins avoué que j’allais quitter le service de Madame… Je pouvais dire Mirelda maintenant. J’avais donc plus ou moins avoué que j’allais quitter le service de Mirelda, et je savais que le capitaine l’avait remarqué. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il n’envoie quelqu’un la prévenir, même si elle était actuellement à l’autre bout de la ville. Il suffisait d’un télépathe, et il y en avait un à la maison bleue. Je n’avais donc pas le temps d’écrire ma lettre de résignation. Tant pis, je lui enverrai plus tard. Je n’avais donc plus qu’une chose à faire :

    je vais me changer et on y va ? J’ai gardé la tenue, elle me rappelait… toi.

    J’essayais de rester suffisamment évasive pour que le garde ne percute pas qu’il devait envoyer quelqu’un prévenir Madame Goldheart immédiatement. Je ne savais pas si ça allais marcher, mais j’espérais que ça nous ferais gagner quelques minutes.
    Je descendais donc des bras de mon amante et me dirigeai vers mes quartiers, plantant là le capitaine et les gardes qui restèrent pantois, ne sachant que faire. Je guidais Thylie par la main et nous arrivâmes bien vite dans ma chambre où se trouvait encore, dans ma garde-robe, la tenue de mercenaire que j’avais porté quand nous nous étions rencontrées elle et moi. En me déshabillant devant elle je repensait à tout ce que nous avions fait et mes joues rosirent. Je sentais bien sûr qu’elle avais envie de me sauter dessus.

    on pourra faire l’amour autant qu’on voudra quand on seras parties. Là il faut qu’on se dépêche, au risque d’affronter les gardes de Madame… Pardon, de Mirelda Goldheart.

    Je ne me sentais pas encore de l’appeler uniquement par son prénom, mais ça viendrai. Je finissais de me changer en vitesse, et regardai ma chambre une dernière fois. Qu’allais-je oublier ? Je pris mon épée, ma bourse et tout l’argent que j’avais planqué ici, un sac à dos vide – que je remplissais de mon argent et de quelques potions – mais muni d’un sac de couchage et je n’avais pas le temps de réfléchir plus, nous devions partir.
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    Invité
    Anonymous
  • Mar 27 Juin - 22:45
    Est-ce que je m’étais attendu à ce que ce soit aussi… rapide ?

    Pour être franche, non, je ne pensais vraiment pas que la jolie vampire puisse m’accueillir de la sorte, me révélant que je lui avait manqué dans des proportions qui la poussaient maintenant à être prête à tout abandonner pour moi. J’avais pourtant échafaudé une multitude de scénarios, le plus courant se traduisant par un refus poli de continuer notre relation, le meilleur se terminant par une dernière étreinte, comme pour tourner définitivement la page. A vrai dire, je ne m’étais pas préparé à cet appel du cœur, n’ayant pas envisagé sérieusement cette situation tant elle me paraissait improbable.

    Elle m’entraîne à sa suite dans ses quartiers sous les regards ahuris des gardes. Eux-aussi ne s’attendaient pas à ça, et l’empressement d’Ellie me confirme que cela constitue un bouleversement majeur dans la maisonnée. Ce qui me fait prendre conscience que la femme que j’aime est surement plus importante pour la présidence de la République que je l’avais imaginé…

    Elle se dévêt devant moi, me tirant de mes pensées en me révélant ce corps pâle dont j’ai tant rêvé. Elle est petite et menue, pas vraiment mon « type », moi qui appréciais les femmes plus voluptueuses et fortes avant elle. Pourtant il y a des signes qui ne trompent pas, mon cœur qui s’emballe instantanément à cette vision, le vol délicieux de papillons dans mon bas-ventre et cette certitude, étrange, que le destin nous a réuni dans les flammes d’une passion inextinguible.

    Un sourire alors qu’elle enfile la tenue qu’elle portait lorsque nous nous sommes rencontrés. Je me souviens encore de ces premiers instants, uniques, lorsque j’ai compris qu’elle était autre chose qu’une simple mercenaire. La suite… Un rêve qui m’accompagnerait jusqu’à ma mort, notre premier baiser, le bain que nous avons partagé et la nuit qui a suivi. Tant de moments qui m’ont marqué au fer rouge.

    - On pourra faire l’amour autant qu’on voudra quand on sera parties. Là il faut qu’on se dépêche, au risque d’affronter les gardes de Madame… Pardon, de Mirelda Goldheart.

    Je l’attrape par le bras avant que nous quittions sa chambre. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai besoin d’être sure, sure qu’elle prend réellement conscience de ce que son départ va signifier. Elle va tout perdre, tout ce qu’elle a lentement construit pour se lancer dans l’inconnu…

    …avec moi.

    - Ellie…

    Ma main s’envole pour se poser sur sa joue fraîche et pâle. Je lui souris tendrement avant de poser mes lèvres sur les siennes. Mon cœur manque un battement, et je sens un désir, puissant, qui monte soudainement en moi. Je suis folle de ses lèvres, de sa bouche, de sa langue agile que j’entraîne avec la mienne dans un baiser humide. Pourtant il existe toujours un risque que l’avenir soit sombre pour nous deux et cela me fait peur.

    Je murmure.

    - Est-ce que tu es sûre de toi. Tu vas tout abandonner, juste pour moi, tout ce que tu as construit jusque-là pour partir à l’inconnu. Je…

    Je baisse légèrement le regard.

    - Il se peut que cela ne marche pas, même si personne n’a jamais fait battre mon cœur comme ça auparavant. Mais…

    Quelques larmes perlent dans mon regard charbonneux.

    - …je ne supporterai pas de te voir triste ou de te faire souffrir. Si on quitte cet endroit toutes les deux, tu ne pourras plus jamais y revenir.
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  • Ven 7 Juil - 11:19
    Thylie me stoppa dans mon élan en me prenant le bras et je ra regardais avec incompréhension alors qu’elle prononçait mon nom. Elle m’embrassa en posant sa main sur ma joue, un baiser tendre, humided, délicieux… mais empli de doute. Je baissai les yeux à sa remarque, puis je fermai les yeux, cherchant au fond de mon coeur. Tout ce que j’avais construit, mon travail, ma place dans la société… En fait, j’avais pris ma décision depuis longtemps.
    Je lui pris les deux mains dans les miennes et je pris la parole :

    Depuis toute petite, on me dit que je ne suis bonne qu’à faire joli. À servir plus important que moi. J’avais appris l’art de manier l’épée en secret pour pouvoir défendre mes employeurs, et même si on ne me traitait à l’entraînement pas comme une poupée bonne qu’à être jolie et servir des gens plus importants, on ne voyait de valeur en moi qu’à travers mes capacités martiales. Mirelda Goldheart m’a donné l’impression de voir plus en moi ; elle voyait quelqu’un capable de la servir au mieux, quelqu’un capable d’ajouter de la prestance par sa présence et quelqu’un capable faire son sale boulot en toute discrétion. Pendant longtemps j’ai cru qu’elle m’avait permis de révéler ma plus grande valeur, d’être la meilleure moi possible. Et peut-être est-ce vrai. Mais aujourd’hui, après plus de cent ans à servir autrui, je ne veux plus être la jolie poupée qui sers les autres. Je veux être plus. Je veux découvrir qui je suis en dehors de la servitude. Je veux vivre ma propre vie, enfin être le personnage principal de mon histoire. Et je veux qu’on m’aime pour qui je suis, pas pour mes capacités. Je veux être avec toi, ne serais-ce que pour quelques mois. Je voudrais rester avec toi toute ma vie, mais le jour où nous nous séparerons, peu importe la raison, je continuerai mon chemin, fière de qui je serais devenue ; et je ne regretterai pas d’être partie.

    Je pensais chacun de mes mots.

    Ne t’en fais pas Thylie, je suis prête à partir depuis longtemps, même si je ne m’en rendais pas compte. Je ne regretterais pas ma décision.

    Je lui fis un sourire chaleureux.

    Allons-y avant que Mirelda Goldheart ne revienne !
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    Invité
    Anonymous
  • Mer 26 Juil - 8:29
    Une étincelle. En l’écoutant c’est ce que j’ai l’impression d’être, une étincelle qui a embrasé en elle un besoin enfoui de liberté qu’elle avait toujours refoulé en se réfugiant dans sa tâche avec dévotion. Je ressens une forme de tristesse en imaginant qu’elle a dû servir pendant cent longues années, satisfaisant les désirs des autres plutôt que de s’occuper des siens. Cela est pour moi d’autant plus incompréhensible que dans ma culture il n’y a ni maître ni serviteur. Chacun œuvre selon ses capacités pour le bien-être de la tribu.

    Est-ce cela que j’ai perçu en elle la première fois ? Une supplique silencieuse me demandant de la libérer de ses chaînes ? Difficile à dire mais ce qui est certain aujourd’hui c’est qu’en brisant les chaînes de la jolie vampire j’ai entravé mon propre cœur, car la tendresse que j’éprouvais pour elle s’est mué en amour qui me rend prisonnière de ces grands yeux noirs qui me dévisagent.

    - Ellie…

    Je prends sa main dans la mienne. Une main fraîche qui contraste avec la chaleur qui se dégage de la mienne. Nous sommes tellement dissemblables que ce qui nous unit semble encore plus impossible. Elle, la petite vampire, et, moi la puissante onie, couple improbable promis à… quoi ? Je ne sais pas pourtant j’ai le sentiment que notre histoire naissante sera grandiose et heureuse. En tout cas, j’essaie de m’en convaincre car cela me rend juste heureuse et euphorique.

    Je l’embrasse alors de nouveau, un de ces baisers sauvages et tendres à la fois qui n’appartient qu’à nous.

    - Allons-y !

    Je la suis dans les dédales de couloirs de la maison bleue. Elle connaît l’endroit comme sa poche ce qui nous permet de quitter rapidement le bâtiment sous le regard intrigué de quelques gardes. Ma main n’a pas quitté la sienne et je crois que, si je le pouvais, je la garderai toujours dans la mienne.

    Je l’entraîne alors à l’extérieur en riant, commençant à courir dans les rues de la capitale de la République. J’ai le cœur léger et j’ai l’impression que nous sommes deux adolescentes énamourées s’enfuyant après avoir fait une énorme bêtise. D’ailleurs n’est ce pas une bêtise ? Elle, quitter à jamais l’endroit qui lui a donné un statut en ce monde et moi, lier de nouveau mon destin à quelqu’un après avoir perdu tous mes proches ?

    Mais le temps n’est pas aux questions. J’ai juste envie de profiter d’elle, de cette liberté qui s’offre à nous alors que nous franchissons les remparts de la ville. Je m’arrête alors, mon regard charbonneux se tournant vers l’Ouest et mon index montent un point invisible loin sur l’horizon.

    - On va par là. A peu près.

    Je pouffe avant de la soulever de mes bras puissants. Elle est toute légère et fine et je sens ses jambes qui s’enroulent autour de ma taille. Son visage est à la hauteur du mien maintenant, un doux visage qui rayonne enfin d’un bonheur simple. Je caresse sa peau pâle écartant quelques mèches rebelles et plongeant dans son regard sombre. Mon cœur s’emballe instantanément et mes lèvres rejoignent de nouveau les siennes sous le regard incrédule des voyageurs qui rejoignent Liberty. Un long baiser, humide, langoureux et empli d’une passion dévorante.

    - Je t’aime.

    Premiers mots lorsque nos lèvres se séparent enfin.
    Invité
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  • Jeu 27 Juil - 13:17
    Ma bien-aimée m’écouta attentivement, et je sus non seulement qu’elle prenait ce que je disais avec le sérieux que cela méritait, mais en plus qu’en elle se mélangeaient à la fois bonheur et tristesse à mes mots ; car je lui décrivais à quel point mes chaînes avaient été lourdes à porter, mais du même coup à quel point elle m’en avait libérée.

    Ellie…

    Elle prit ma main dans la sienne, une main chaude qui entourait la mienne comme pour en goûter la fraîcheur. Puis elle m’embrassa avec la sauvage tendresse dont elle a le secret.

    Puis nous partîmes au travers de la maison bleue pour en sortir en courant. C’était la première fois que je courais en intérieur, et même dans la rue depuis… je ne m’en souvenais pas. Elle riait, et sa bonne humeur contagieuse me fit sourire de toutes mes dents. J’allais enfin être pleinement heureuse.

    Nous franchîmes les remparts de la ville et elle m’indiqua l’ouest comme notre direction générale.

    Elle me souleva comme une poupée et tandis que j’entourais sa taille de mes jambes fines son visage à la fois dur et chaleureux se retrouve en face du mien et je peux admirer son euphorie débordante alors qu’elle m’embrasse avec douceur.
    Pour presque la première fois de ma vie je pouvais n’avoir cure des passants qui nous dévisageaient, et c’était grisant.

    Je t’aime, me dit-elle simplement.

    Je sentais dans ces mots et son regard tout l’amour qu’elle me portait et je ne pouvais répondre que par la même chose.

    Je t’aime aussi.

    Après un instant à nous regarder comme des idiotes, je repris la parole :

    Je n’ai aucune intention de descendre ou de te lâcher, il va falloir me porter.

    Je savais qu’elle était capable de me porter sur des kilomètres. Juste, je le savais. Elle m’avait portée si facilement, avec sa musculature qui me faisais d’ailleurs tellement envie… Nous partîmes donc ainsi, dans un câlin ininterrompu, qui n’était que le premier d’une longue série de câlins, de caresses et d’amour.
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