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« À quoi bon créer une arme terrifiante si ce n'est pour un champ de bataille afin de protéger le Reike Monsieur le ministre ? Si je puis me permettre, ce serait un bon avantage s'il est bien utilisé. Après une telle démonstration devant autant de personnes, je doute que cela passe si inaperçu que cela. »
Cela dépassait largement mes fonctions, mais je ne pouvais pas imaginer que cette invention ou magie reste au rebut. Cela avait été vu par de nombreux soldats, ils parleraient. Cela remonterait aux oreilles de certains. Comment pourrait-il éviter le combat ? Soldat ou non, la défense du pays passait avant tout. Était-ce ma vision de l'armée et tant d'années au service des autres qui me faisaient penser ainsi ? Je n'étais pas une politicienne et cela ne m'intéressait aucunement. Peut-être aurais-je dû lui en parler plus en privé ? C'était un peu tard, et puis comme si ce genre de personnes avait un moment privé de toute façon.
« Je trouve aussi, que cela reste professionnel ... En quelque sorte. Les traditions vous savez ... Le peu de Valkyries qui restent, cela sera bientôt des légendes dans un obscure livre d'une bibliothèque d'un noble à se demander si jamais ont-elles réellement existé un jour. C'est une rétribution de justice pour avoir été créée par une titan pour les servir. C'est bien ainsi. »
Je ne rejetais point les dires du ministre, car ils étaient tous véritables. Comme si le père de nos enfants ne devait pas vivre, mais à la base, le choix de cet homme était plus pratique que pour se marier et faire sa vie avec. J'étais presque gênée à voir ces hommes préparer cette nappe afin de manger ici simplement tous ensemble. J'étais habituée maintenant à vivre au milieu de soldats, mais sûrement pas à être le centre d'intérêt, du moins pas ainsi. Je pris alors le verre avec ce que j'espérais être du vin. Autant reprendre de l'énergie et égayer cette journée teinter de rouge.
« Allons, ne soyez pas si modeste, dans un véritable combat, vous l'auriez sans doute remporter avec brio. Cette formidable machine de guerre est incroyable, même s'il faut des mains expertes pour la manipuler. »
Répondis-je alors aux douces invectives de Tagar. Je ne me mettais pas en avant, ce n'était pas mon genre. Répondre à des compliments par d'autres, voilà une bonne tactique pour le coup. Je n'allais pas essayer de le blesser durant l'affrontement, comment l'aurais je pu de toute façon ? Même pour un test de ce golem, cela n'aurait pas été convenable. C'était sans doute la cible principale dans un véritable combat, à quoi bon affronter la marionnette lorsque l'on pouvait s'attaquer à l'invocateur. Il l'avait sans doute prévu d'ailleurs, enfin, autant profiter de ce moment là. Je ne perdis alors passe temps à boire une ou deux gorgées avec un léger sourire pour les personnes de l'assistance.
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« J'en ai bien conscience Monsieur le ministre, vous n'êtes pas un soldat, mais ce serait vraiment gâché votre art que de ne pas nous soutenir en combat. Vous n'allez pas en faire un travailleur des champs non plus ! »
S'amusais je à dire peut-être comme une provocation malgré son rang. Cependant, je pensais pouvoir me le permettre au moins une fois. Je ne pouvais pas laisser passer une chance pareille. Contre un ennemi redoutable, ce serait un élément précieux. Malgré sa lenteur, entouré de soldats, ce golem serait une arme parfaite.
« C'est la tradition que de tuer le géniteur, cependant, on est sensé le sélectionner pour ses qualités physiques et non pour sa compagnie. Nous ne formons pas de couple. Nous sommes assez solitaire en fin de compte. Je ne me suis pas vraiment posée la question pour le moment. À cette vitesse là, mes nôtres vont disparaître, c'est peut-être notre destinée. »
Je regardais les soldats autours qui m'avaient soutenus lors de l'affrontement, que j'estimais avoir perdu. Je n'avais pas su me débarrasser de cette animation de métal, mais peut-être aurais-je pu blesser le ministre ? Aller savoir. Je déposai alors mon bouclier sur le côté en prenant grand soin que mon épée se glisse sur le côté dans son fourreau. Sans doute ma mère n'apprécierais pas que je me sociabilise autant. C'était sans doute dû à mes années d'armée, à côtoyer des camarades, à suer et saigner ensemble. Est-ce que je faisais honte à mes ancêtres ? Je le saurais bien un jour, mais sûrement pas aujourd'hui. Je levai mon verre alors en même temps que les autres. L'appel de l'alcool put chasser ses pensées qui ne méritaient pas d'occuper mon esprit.
« Au Reike et son armée de braves ! »
Ajoutais-je alors avec un sourire à la suite du ministre en hochant la tête en direction des soldats. L'esprit de corps sans doute avait encore frappé.
« J'ai eu la chance de m'en sortir dans ce duel amical Monsieur le ministre. J'ai hâte de croiser le fer de nouveau, mais avec vous à mes côtés. Rassurez vous, je ne fais pas que combattre. Cependant, j'ai peu de loisirs et si jamais je sais bien me comporter, il est vrai que je devrais davantage soutenir les légendes sur moi et mes sœurs. »
Annonçai-je alors avec un certain humour. Être courtoise ne devait pas dire faible ou conscilliente. Il me fallait maintenir une certaine distance entre moi et les autres. Rien qu'être installée ainsi à la nappe du ministre me troublait quelque peu. Mon réflexe aurait sans doute été de me pousser à rejoindre les autres soldats dans une certaine mesure.
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Je me contentai de sourire légèrement amusée à la propre description du ministre de sa personne. C'était pour se rassurer de ne pas finir poignardé en plein extase ? Je ne m'étais pas encore posée la question si jamais je désirais une enfant ou non. Le choix du père était assez anecdotique en fin de compte pour des raisons plutôt logiques.
« Je suis vraiment désolée, mais je n'ai rien de spécial dans ma vie en dehors du combat. Lorsque je ne suis pas mobilisée et que j'ai du temps pour moi, j'essaie de le dépenser pour les autres. La seule chose où j'ai du talent, cela se révèle sûrement dans le combat. Lorsque je ne suis pas au service de l'armée en fin de compte, je peux me battre pour qui et la raison que je le souhaite. Vous devez trouver cela triste ou bizarre, mais je n'ai pas la chance d'avoir trouver comme vous un passe-temps qui me passionne. Si vous en parlez ainsi cela veut sûrement dire que vous en avez un n'est-ce-pas ? »
Résumer une vie ainsi que au combat voudrait sûrement apporter une grande tristesse, mais ce n'était sûrement pas le cas. Je ne saurais le dire, mais cette vie me plaisait. Une véritable passion ? Qu'est-ce que cela pourrait être ? Les randonnées aériennes ? Des recherches sur un domaine précis ? Mon intelligence ne semblait pas se trouver dans ma tête, mais davantage dans mes muscles. Est-ce que c'était une formation à cause de mes origines ou ma seule faute ? Mes propres choix comme pour me condamner moi-même à cette vie ?
« Vous devez avoir une vie très occupé. Le chant, je ne vous imaginais pas dans une chorale. Pour ce qui est de la magie, je pouvais bien le deviner oui, nous venons d'en avoir une démonstration de votre art non ? Vois n'étiez pas présent ici en tant que Ministre. Quant aux voyages, pourquoi pas. Mes méthodes me permettent de me déplacer aisément, de me rendre là où les hommes ne vont pas. La valeur d'une vie est précieuse justement parce qu'elle n'est pas éternelle. Vous ne vivez pas comme les elfes, soit, cela n'a pas d'importance. Il leur faut toujours des années pour se décider quant à la tenue portée, vous non ! »
Je me rendis compte que dans tout ceci, je m'efforçai de me mettre en retrait. Devais-je être une spectatrice, une sorte de gardienne sur qui tout devait glisser. Les gargouilles des temples garants des cieux et de la nuit pendant que les vivants profitaient de ce moment d'extase spirituel. Je profitais de manger ces plats qui ne ressemblaient pas du tout à la qualité dont j'étais habituée. C'était plus qu'excellent, cependant, je me retenais de trop en manger, rester frugale était nécessaire dans ma position.
« Je suis vraiment désolée, mais je n'ai rien de spécial dans ma vie en dehors du combat. Lorsque je ne suis pas mobilisée et que j'ai du temps pour moi, j'essaie de le dépenser pour les autres. La seule chose où j'ai du talent, cela se révèle sûrement dans le combat. Lorsque je ne suis pas au service de l'armée en fin de compte, je peux me battre pour qui et la raison que je le souhaite. Vous devez trouver cela triste ou bizarre, mais je n'ai pas la chance d'avoir trouver comme vous un passe-temps qui me passionne. Si vous en parlez ainsi cela veut sûrement dire que vous en avez un n'est-ce-pas ? »
Résumer une vie ainsi que au combat voudrait sûrement apporter une grande tristesse, mais ce n'était sûrement pas le cas. Je ne saurais le dire, mais cette vie me plaisait. Une véritable passion ? Qu'est-ce que cela pourrait être ? Les randonnées aériennes ? Des recherches sur un domaine précis ? Mon intelligence ne semblait pas se trouver dans ma tête, mais davantage dans mes muscles. Est-ce que c'était une formation à cause de mes origines ou ma seule faute ? Mes propres choix comme pour me condamner moi-même à cette vie ?
« Vous devez avoir une vie très occupé. Le chant, je ne vous imaginais pas dans une chorale. Pour ce qui est de la magie, je pouvais bien le deviner oui, nous venons d'en avoir une démonstration de votre art non ? Vois n'étiez pas présent ici en tant que Ministre. Quant aux voyages, pourquoi pas. Mes méthodes me permettent de me déplacer aisément, de me rendre là où les hommes ne vont pas. La valeur d'une vie est précieuse justement parce qu'elle n'est pas éternelle. Vous ne vivez pas comme les elfes, soit, cela n'a pas d'importance. Il leur faut toujours des années pour se décider quant à la tenue portée, vous non ! »
Je me rendis compte que dans tout ceci, je m'efforçai de me mettre en retrait. Devais-je être une spectatrice, une sorte de gardienne sur qui tout devait glisser. Les gargouilles des temples garants des cieux et de la nuit pendant que les vivants profitaient de ce moment d'extase spirituel. Je profitais de manger ces plats qui ne ressemblaient pas du tout à la qualité dont j'étais habituée. C'était plus qu'excellent, cependant, je me retenais de trop en manger, rester frugale était nécessaire dans ma position.
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Je m'amusais de la réponse du ministre à propos de ses compétences pour le chant. Je l'imaginais bien au milieu de toute une flopée de femmes et lui le centre d'attention à s'exprimer. Cela lui irait sûrement bien. Je me contentais de sourire simplement davantage à cette scène qui resterait dans mon esprit. Alors que je glissais une main contre mon menton, je répondis toujours aussi calme et détendue.
« Et bien, cela dépend de mon interlocuteur je dirais. Exceptionnelle, je ne pense pas, je continue de risquer ma vie pour ceux qui ne le peuvent. Je ne suis pas comme vous, mes décisions impacteront qu'une dizaine de personnes. Les vôtres pourraient bien changer le monde, aller savoir. Je ne maîtrise que mon arme et l'art de tuer. Nous n'avons pas été conçu pour créer. Peut-être qu'en fin de compte, je ne fais que suivre les instructions de la titanide. »
Je ne pouvais que minimiser mon implication et je n'étais pas adepte des grandes cérémonies. Il était juste de dire que je ne pensais guère à moi-même, pas souvent en tout cas. Personne ne comptait sur moi pour survivre, seule ma propre vie, alors peut-être que j'étais tout autant égoïste.
« D'un côté chauvin, j'ai toujours tendance à rester au Reike, une militaire qui irait à la République, ce serait étrange selon la situation, d'autant si elle est tendue. Visiter Melorn serait sûrement très intéressant oui, pourvu qu'il y ait des personnes à sauver ! »
Disais-je alors assez ironiquement pour le coup, ce pourrait bien être une cause intéressante à mener. Je ne pensais pas que des personnes hautaines pouvaient avoir un fort impact sur moi, mais à la vue des miennes, il pourrait bien avoir de mauvaises réactions tout ce qu'il y avait de plus logique.
« J'ai rencontré une femme qui dit vivre depuis très longtemps, et qui trouvait ridicule que je me bat pour de telles causes, que je devais prendre ma véritable liberté et vivre. Cela dépend de qui entend parler de mes actions. Cependant, la survie des indigents qui ont la chance de ne pas avoir toucher aus armes me suffit comme récompense. »
Je profitais du dessert, ce qui était drastiquement rare. Mes repas habituels étaient frugales et simplistes, sans doute une habitude des repas de militaires. Je le remercia alors avec politesse.
« Ma mère est une dirigeante d'un petit village dans le Nord libéré, peut-être que cela aide à avoir une certaine ouverture d'esprit. J'ai vécu de nombreuses années auprès de mes frères d'armes hommes comme femmes, cela doit aider bien entendu à comprendre un peu plus. Cependant, je n'ai pas une réelle confiance dans les hommes, je connais ma place et mon rôle. Pour ce qui ait des traditions, sans doute doivent elles être respectées. »
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