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La Cat-astrophe
Feat Myriem
Punition injuste...
Malédiction fortuite. Loin de tes repères, loin de toutes formes de solution. Le démon félin t'avait abandonné, en prononçant quelques mots dont tu peinais encore à te souvenir le sens. Seule face à ton propre sort, ton destin tragique, s'amplifia lorsque tu dus faire face à la froideur de l'indifférence du monde civilise à ton égard. Ayant abandonné ta robe d'élémentaire pour une plus poilue et chétive, tu ne provoquais que quelques regards dédaigneux à ton égard.
Pour le monde, tu n'étais plus qu'une bête affamée, délaissée dans les ruelles afin de chasser les rongeurs. Et ils n'avaient pas vraiment tord. La faim te tordait l'estomac mais tu avais dû mal à te faire à l'idée de devoir chasser comme un vulgaire matou. Et même si tu finissais pas renoncer à ton semblant de fierté, tu n'aurais su comment t'y prendre.
La malédiction ne s'était pas accompagnée d'un manuel sur comment vivre sa vie de félin. Si ton corps avait fini par s'articuler avec le temps, te permettant de te déplacer dans cette position inconfortable qu'était le fait d'être à quatre pâtes, tu ne possédais aucune des leçons primordiales pour survivre en tant que vulgaire animale.
D'autant que tu ne possédais plus rien de ta nature d'élémentaire, si bien que si avant tu pouvais survivre plus de temps sans manger, ce n'était désormais plus le cas. Voilà trois jours maintenant que tu vagabondais les ruelles sales de la République sans trouver une quelconque solution à ton sort. Tu ne pouvais pas mourir, mais tu ne pouvais pas non plus quitter la ville sous cette forme. Dans celle ci se cachait encore ton tortionnaire, qui était le seul à véritablement pouvoir te délivrer du supplice qu'il t'avait lui même infligé.
Il te fallait un énorme coup de chance pour que ta situation s'améliore...
D'autant que la situation se faisait urgente. Incapable de te défendre, tu étais devenue la proie convoitée des autres matous, à l'instinct bien plus primaire que le tiens... Heureusement pour toi, telle une lumière au bout du tunnel, une odeur familière vint à te caresser les narines. Une odeur dont tu n'aurais su dire les origines mais dont tu pouvais quand même retracer partiellement la provenance.
Te faufilant entre les enjambées des citadins, d'un pas encore bien trop maladroit, tu vins à lever la tête, remontant la longue robe la dame pour tenter d'en déchiffrer le visage. Penchant légèrement ta tête sur le côté, tu venais à lâcher un miaulement de surprise lorsque tu reconnu les traits élégants et graciles de Myriem ! Une femme que tu avais considéré comme étant une amie mais que tu ne pensais pas revoir après tout les tumultes provoqués à Shoumei.
Pire, c'était encore plus ahurissant que de la rencontrer là, à la République, au milieu de ce marché improvisé pour la journée ! Enfin un visage familier, quelqu'un que tu reconnaissais dans ce miasme d'effroi ! Mais si elle n'avait pas suffisamment changer pour que tu puisses l'oublier, ce n'était pas ton cas. Dans ce corps fragile, tu étais bien loin de l'élémentaire d'autrefois. En réalité, il était impossible qu'on y trouve une quelconque once d'humanité en toi aux premiers regards. Même ta signature magique avait totalement disparu lors de cette malédiction. Après tout, tu n'étais qu'un chat, un chat ça ne fait pas de magie !
Alors tu tentais de prononcer son nom, en vain... Tu te perdais en échec alors que pour seul son, c'était des miaulements, plus ou moins mignons, que tu prononçais à l'égard de la belle Dame.
CENDRES
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Liberty était une ville calme en un sens et me permettant de réfléchir à l’avenir, une simple halte en réalité dans ma quête de retour au bercail. Néanmoins j’étais naturellement optimiste et si j’avais connu de nombreux écueils je continuais de voir le verre à moitié plein. L’été était encore bien établi ici en République, il faisait chaud, beau et l’air était agréable, autant profiter.
La matinée sur la grand place du marché était animée comme toujours et les badauds et les négociants vivaient leur vie. Certains vendent leur camelote, leurs marchandises et d’autres achètent de quoi se nourrir, se vêtir ou agrémenter leur demeure. J’étais arrivée sur le devant d’un étal de fruits et légumes, je venais chercher de quoi faire préparer des repas. J’avais retrouvé la quiétude dans la maison que j’occupais maintenant que mon étrange colocataire était parti, quel soulagement au demeurant…
J’attendais qu’on me serve quand je sentis quelque chose se glisser entre mes jambes, c’était chaud, doux et… poilu ! Je sursautais malgré moi et regardais ce qu’il se passait au niveau du sol. J’avais manqué un battement de cœur, ce n’était qu’un chat. Je reculais par réflexe, savait-on jamais avec ces animaux facétieux ce qu’il pouvait avoir en tête. Il m’observait visiblement et se mit à miauler.
Je posais un regard attendri sur l’animal et je réalisais qu’il n’avait que la peau sur les os, avait-il mangé récemment? J’en doutais en réalité, mais qu’y connaissais-je en chat après tout? Rien ! Je me baissais pour caresser le dessus de son crâne en souriant, comme si cela avait de l’importance pour un animal qu’on sourit. Puis je me relevais pour récupérer mes achats pour réaliser que le chat continuait de me tourner autour.
- Oui t’es gentil mon grand c’est bien… Ou ma grande d’ailleurs, ne m’en veux pas je n’y connais rien en chats.
Et de reprendre ma route sur le marché, direction l’étal du poissonnier pour manger quelque chose de fraîchement pêché. Cela faisait bizarre d’être suivie par un quadrupède au poil soyeux et au regard vif même si il me semblait chêtif, ou amaigri. Je demandais donc au marchand plusieurs poissons frais et après réflexion de demandais quelques petites sardines aussi. Les miaulements de ce chat me fendaient l’âme, il avait besoin de mon aide, il avait faim à n’en pas douter. Une fois mes achats réalisés je le regardais avec insistance.
- Allez suis-moi enfin… *je secouais une sardine sous son nez* viens on s’éloigne, les marchands vont pas apprécier sinon… Je te donne à manger et tu peux poursuivre ta route mon grand, ma grande…
J’avançais vers l’extérieur de la place, probablement suivie par le matou affamé, prête à lui donner quelques petites sardines fraîches. Un banc un peu éloigné sur lequel je pris place avant de tendre une sardine au chat, allait-il la prendre en mode chat-pardeur ?
La matinée sur la grand place du marché était animée comme toujours et les badauds et les négociants vivaient leur vie. Certains vendent leur camelote, leurs marchandises et d’autres achètent de quoi se nourrir, se vêtir ou agrémenter leur demeure. J’étais arrivée sur le devant d’un étal de fruits et légumes, je venais chercher de quoi faire préparer des repas. J’avais retrouvé la quiétude dans la maison que j’occupais maintenant que mon étrange colocataire était parti, quel soulagement au demeurant…
J’attendais qu’on me serve quand je sentis quelque chose se glisser entre mes jambes, c’était chaud, doux et… poilu ! Je sursautais malgré moi et regardais ce qu’il se passait au niveau du sol. J’avais manqué un battement de cœur, ce n’était qu’un chat. Je reculais par réflexe, savait-on jamais avec ces animaux facétieux ce qu’il pouvait avoir en tête. Il m’observait visiblement et se mit à miauler.
Je posais un regard attendri sur l’animal et je réalisais qu’il n’avait que la peau sur les os, avait-il mangé récemment? J’en doutais en réalité, mais qu’y connaissais-je en chat après tout? Rien ! Je me baissais pour caresser le dessus de son crâne en souriant, comme si cela avait de l’importance pour un animal qu’on sourit. Puis je me relevais pour récupérer mes achats pour réaliser que le chat continuait de me tourner autour.
- Oui t’es gentil mon grand c’est bien… Ou ma grande d’ailleurs, ne m’en veux pas je n’y connais rien en chats.
Et de reprendre ma route sur le marché, direction l’étal du poissonnier pour manger quelque chose de fraîchement pêché. Cela faisait bizarre d’être suivie par un quadrupède au poil soyeux et au regard vif même si il me semblait chêtif, ou amaigri. Je demandais donc au marchand plusieurs poissons frais et après réflexion de demandais quelques petites sardines aussi. Les miaulements de ce chat me fendaient l’âme, il avait besoin de mon aide, il avait faim à n’en pas douter. Une fois mes achats réalisés je le regardais avec insistance.
- Allez suis-moi enfin… *je secouais une sardine sous son nez* viens on s’éloigne, les marchands vont pas apprécier sinon… Je te donne à manger et tu peux poursuivre ta route mon grand, ma grande…
J’avançais vers l’extérieur de la place, probablement suivie par le matou affamé, prête à lui donner quelques petites sardines fraîches. Un banc un peu éloigné sur lequel je pris place avant de tendre une sardine au chat, allait-il la prendre en mode chat-pardeur ?
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Ce chat étrange m'avait suivi, ses grands yeux toujours plongés dans les miens, c'était étrange et surtout stupide non? Comment un chat pourrait vouloir avoir mon attention entière et chercher à ... à quoi? Je n'avais pas compris de prime abord mais cette magnifique chatte m'avait suivie, comme si elle m'avait adoptée finalement alors que je n'avais de base aucune attirance particulière pour les chats mais...
Nous avons cohabité deux jours et j'ai observé ce chat et son étrange manège, il avait des réactions anormales c'était le moins qu'on puisse dire en réalité et bien vite je me suis interrogée. J'ai passé de longues heures à l'observer finalement sans comprendre mais interrogative et je lui ai parlé comme à un humain en lui disant de taper de la patte une fois pour me dire s'il comprenait. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que c'était le cas...un code fut mis en place et il ne fallut pas des heures pour comprendre la situation... Ce n'était pas un simple animal mais une humaine maudite de ma connaissance. Ces mots ne satisfaisaient pas le chat mais il était difficile d'avancer plus vite au début.
Il me fallu une journée encore pour comprendre que ce n'était pas une humaine mais une élémentaire de foudre de ma connaissance, l'ancienne chevalière de l'Ordre de la Main rencontrée plusieurs fois dans le passé.
De fil en aiguille, de recherches en interrogations j'ai fini par comprendre assez bien la teneur et sa malédiction pour réussir à la détisser et la libérer de ce mauvais sort. Ramy était finalement revenue à son apparence originelle pour son plus grand bonheur et surtout elle avait enfin réussi à se débarasser des puces qui avaient trouvé amusant de se glisser dans son beau pelage.
Nous avons passé quelques jours ensemble, le temps qu'elle reprenne des forces et nos routes se sont à nouveau séparées sur une certitude, nous nous retrouverions plus tard à Shoumei, peut-être à Célestia pour comprendre ce Nouvel Ordre. Mais cela est une autre histoire.
Message 2 : RP abrégé par Ramy.
Nous avons cohabité deux jours et j'ai observé ce chat et son étrange manège, il avait des réactions anormales c'était le moins qu'on puisse dire en réalité et bien vite je me suis interrogée. J'ai passé de longues heures à l'observer finalement sans comprendre mais interrogative et je lui ai parlé comme à un humain en lui disant de taper de la patte une fois pour me dire s'il comprenait. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que c'était le cas...un code fut mis en place et il ne fallut pas des heures pour comprendre la situation... Ce n'était pas un simple animal mais une humaine maudite de ma connaissance. Ces mots ne satisfaisaient pas le chat mais il était difficile d'avancer plus vite au début.
Il me fallu une journée encore pour comprendre que ce n'était pas une humaine mais une élémentaire de foudre de ma connaissance, l'ancienne chevalière de l'Ordre de la Main rencontrée plusieurs fois dans le passé.
De fil en aiguille, de recherches en interrogations j'ai fini par comprendre assez bien la teneur et sa malédiction pour réussir à la détisser et la libérer de ce mauvais sort. Ramy était finalement revenue à son apparence originelle pour son plus grand bonheur et surtout elle avait enfin réussi à se débarasser des puces qui avaient trouvé amusant de se glisser dans son beau pelage.
Nous avons passé quelques jours ensemble, le temps qu'elle reprenne des forces et nos routes se sont à nouveau séparées sur une certitude, nous nous retrouverions plus tard à Shoumei, peut-être à Célestia pour comprendre ce Nouvel Ordre. Mais cela est une autre histoire.
Message 2 : RP abrégé par Ramy.
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