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Janvier de l'an 4 de l'ère des Mortels
Quelque part dans une quelconque demeure de Justice
Quelque part dans une quelconque demeure de Justice
Liberty la magnifique, joyaux de la République. Porteuse de ses belles valeurs, resplendissantes de richesse durement acquise, à la sueur des persévérants et des vertueux. Liberty, et sa société aux multiples visages. Ceux dont il va être question aujourd'hui ne sauraient être qualifiés de 'glorieux'.
A qui savait à qui parler, moult demandes pouvaient trouver satisfaction, même les moins avouables, les moins... Légales. Dans un quelconque bouge, à l'oreille du plus saoul de la salle, gardant pourtant l’œil vif. Dans un salon sophistiqué, auprès de l'artiste révélée il y a peu, bien sûr en raison de son talent, non pas la disparition d'un rival. Dans la rue, à une porte aveugle... Mais pas sourde. Milles oreilles prêtes à rendre ce petit service que de transmettre une humble demande. Alors, le jour voulu, un malandrin pas trop mal fagoté viendrait chercher le client, et le guider à travers la ville, non sans détours et passages dissimulés, perdant aussi bien l'individu que de potentiels curieux. Quant aux plus persistants, qui sait quelle récompense leur vaudrait d'être allé plus loin ?
Aujourd'hui la brute mena la 'demoiselle' en un lieu pourtant élégant, une résidence aux hauts murs, n'ayant rien à envier à ses voisines, dans une rue étrangement calme. Non sans des coups spécifiques sur la porte, le duo put rentrer, passant des sentinelles et allant plus avant dans la propriété. Un lieu de vie charmant, vraiment, avec ses pierres claires, la végétation nimbant de fraîcheur le nouveau venu, et ses portes colorées. Au détail près que, si ce n'est les vigilants en hantant les recoins, nul 'habitant' n'était à portée de vue. Ils passèrent une première porte, traversèrent le vestibule... Et découvrir une première trace d'intrusion. C'est que l'encadrement suivant n'était plus. A la place, une ouverture dans le mur défoncé, un fatras de roche et de poussière témoignant de ce qui avait été. Une tête d'homme lézard bleuté apparut sur le bord, ses mires rosâtres découvrant les nouveaux venus.
"Ah te revoilà ! dit-il, saluant le malandrin, qui lui murmura quelques mots. Oui, parfait ! Nous en avions fini, tu fais bien. Bienvenue ! salua-t-il cette fois à l'attention de la potentielle cliente, marquant un temps d'arrêt en découvrant son faciès, avant de reprendre naturellement. Suivez-moi, vous arrivez à point nommé !"
L'hybride, à peine plus haut qu'un enfant, prit la suite avec entrain, traversant un salon aux meubles renversés avec bonne humeur, vers un autre mur éventré, qui donnait dans ce qui avait été un bureau. A présent, les bibliothèques richement garnies n'étaient plus ce qui attirait l'attention. Du sang tapissaient en mares esseulées la pièce et, occupant la place du bureau, qui avait valdingué dans un coin, une hybride monumentale siégeait sur son séant. Ployant sous un plafond trop bas, ses innombrables écailles luisant dans la lumières des bougies, habillée seulement de quelques voiles, la créature à la gueule allongée et garnie de crocs devisait avec un elfe.
"Et sa famille, qu'en fait-on ?
- Ils connaissent le prix... D'une parole égarée. Lui... L'a payé..." siffla une voix caverneuse.
Et, sans avertissement, l'hybride produisit un son fabuleux et puissant, faisant trembler les murs... Et un couteau tordu jaillit des fins fonds de son gosier, ricochant contre le chambranle dévasté, pour finir parmi les débris.
"Ça ne lui servira plus là où il est. pouffa le petit hybride, arrivé à l'entrée, avant d'annoncer. Patronne, vous avez de la visite !"
L'hybride alligator tourna sa tête massive vers la nouvelle venue, un liquide écarlate oh combien connu lui dessinant un sourire ignoble, dont son faciès animal dénué de lèvres était sinon incapable. L'elfe s'écarta, gardant un œil sur la nouvelle venue.
"Oui... acquiesça froidement la géante. Tu as requis... Nos services... Un sifflement grave, presque appréciateur, se fit entendre. Voilà une tête... Comme on en voit peu..."
A qui savait à qui parler, moult demandes pouvaient trouver satisfaction, même les moins avouables, les moins... Légales. Dans un quelconque bouge, à l'oreille du plus saoul de la salle, gardant pourtant l’œil vif. Dans un salon sophistiqué, auprès de l'artiste révélée il y a peu, bien sûr en raison de son talent, non pas la disparition d'un rival. Dans la rue, à une porte aveugle... Mais pas sourde. Milles oreilles prêtes à rendre ce petit service que de transmettre une humble demande. Alors, le jour voulu, un malandrin pas trop mal fagoté viendrait chercher le client, et le guider à travers la ville, non sans détours et passages dissimulés, perdant aussi bien l'individu que de potentiels curieux. Quant aux plus persistants, qui sait quelle récompense leur vaudrait d'être allé plus loin ?
Aujourd'hui la brute mena la 'demoiselle' en un lieu pourtant élégant, une résidence aux hauts murs, n'ayant rien à envier à ses voisines, dans une rue étrangement calme. Non sans des coups spécifiques sur la porte, le duo put rentrer, passant des sentinelles et allant plus avant dans la propriété. Un lieu de vie charmant, vraiment, avec ses pierres claires, la végétation nimbant de fraîcheur le nouveau venu, et ses portes colorées. Au détail près que, si ce n'est les vigilants en hantant les recoins, nul 'habitant' n'était à portée de vue. Ils passèrent une première porte, traversèrent le vestibule... Et découvrir une première trace d'intrusion. C'est que l'encadrement suivant n'était plus. A la place, une ouverture dans le mur défoncé, un fatras de roche et de poussière témoignant de ce qui avait été. Une tête d'homme lézard bleuté apparut sur le bord, ses mires rosâtres découvrant les nouveaux venus.
"Ah te revoilà ! dit-il, saluant le malandrin, qui lui murmura quelques mots. Oui, parfait ! Nous en avions fini, tu fais bien. Bienvenue ! salua-t-il cette fois à l'attention de la potentielle cliente, marquant un temps d'arrêt en découvrant son faciès, avant de reprendre naturellement. Suivez-moi, vous arrivez à point nommé !"
L'hybride, à peine plus haut qu'un enfant, prit la suite avec entrain, traversant un salon aux meubles renversés avec bonne humeur, vers un autre mur éventré, qui donnait dans ce qui avait été un bureau. A présent, les bibliothèques richement garnies n'étaient plus ce qui attirait l'attention. Du sang tapissaient en mares esseulées la pièce et, occupant la place du bureau, qui avait valdingué dans un coin, une hybride monumentale siégeait sur son séant. Ployant sous un plafond trop bas, ses innombrables écailles luisant dans la lumières des bougies, habillée seulement de quelques voiles, la créature à la gueule allongée et garnie de crocs devisait avec un elfe.
"Et sa famille, qu'en fait-on ?
- Ils connaissent le prix... D'une parole égarée. Lui... L'a payé..." siffla une voix caverneuse.
Et, sans avertissement, l'hybride produisit un son fabuleux et puissant, faisant trembler les murs... Et un couteau tordu jaillit des fins fonds de son gosier, ricochant contre le chambranle dévasté, pour finir parmi les débris.
"Ça ne lui servira plus là où il est. pouffa le petit hybride, arrivé à l'entrée, avant d'annoncer. Patronne, vous avez de la visite !"
L'hybride alligator tourna sa tête massive vers la nouvelle venue, un liquide écarlate oh combien connu lui dessinant un sourire ignoble, dont son faciès animal dénué de lèvres était sinon incapable. L'elfe s'écarta, gardant un œil sur la nouvelle venue.
"Oui... acquiesça froidement la géante. Tu as requis... Nos services... Un sifflement grave, presque appréciateur, se fit entendre. Voilà une tête... Comme on en voit peu..."
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Habituellement je ne prends pas la peine de me déplacer pour quérir ce genre de « services ». Je m’en remets à mes petits moineaux et mes hommes de main les plus dégourdis pour négocier. Il faut dire que je n’aime pas sortir de ma retraite chaude et humide, surtout lorsque le froid manteau de l’hiver se pose dans les rues de la capitale de la fière République. Je déteste ce vent glacial et traître qui se glisse dans les moindres interstices de mon lourd manteau fourré pour me frigorifier, moi, et mon corps incapable de se réguler thermiquement. C’est fort désagréable et bien peu pratique alors que j’ai l’impression d’être une vieille femme percluse d’arthrose qui a du mal à se mouvoir.
Pourtant je me suis déplacée pour la voir. Les rumeurs les plus folles circulent au sujet de la créature impressionnante qui loue ses services à des gens peu scrupuleux tels que moi. Et lorsque l’on sait démêler le vrai du faux, les perspectives d’une collaboration avec cette hybride sont tout bonnement… grandioses. De quoi offrir à la dénommée Kebossa l’honneur d’une visite de cette Gorgone dont le simple nom glace le cœur de nombre de pauvres gens.
Le petit hybride marque un temps d’arrêt lorsque je rabats la lourde capuche qui recouvrait mes tentacules. Ils s’animent alors, s’agitant fiévreusement en tout sens, comme pour se plaindre d’avoir été ainsi maltraité. La chaleur de l’endroit réchauffe mes os glacés et un sifflement de satisfaction s’échappe d’entre mes lèvres alors que je suis le serviteur lézard. Difficile de ne pas remarquer le trou béant dans le mur et je prends garde à ne pas me blesser sur un gravas coupant ou une écharde traîtresse. Je n’ai pas vraiment le temps de réfléchir à ce qui a pu causer tant de dégâts, car la réponse apparaît devant mon regard jaune fendu de noir.
Elle est encore plus impressionnante en vrai et absolument magnifique pour qui sait mesurer à sa juste valeur sa beauté écailleuse. Les tentacules sur ma tête semblent de mon avis, s’agitant dans sa direction, comme s’ils étaient animés d’une vie propre. En comparaison de ce roc, ma silhouette gracile et toute en longueur fait pâle figure. Mais il paraît que le roseau plie sans jamais rompre…
J’accueille sa remarque dans un sourire, répondant du tac au tac.
- La vôtre aussssi est unique.
Telle est la malédiction des hybrides, croisement impossible entre un humanoïde et un animal, créatures uniques incapables de se reproduire.
Mon regard balaie la salle et je ne peux qu’apprécier l’efficacité de la femme-crocodile lorsqu’il s’agit de faire le ménage. Même si le fatras qui nous entoure tendrait à prouver le contraire. Mais de la victime, point de trace, engloutit voracement par celle qui me fait face maintenant. Toutes mes condoléances à la famille qui devra se recueillir devant un cercueil vide.
- Je sssuis la Gorgone.
Un court moment de pause pour mesurer sa réaction à l’énoncé de mon nom.
- Mais vous pouvez m’appeler Ssisska. J’ai besoin effectivement…
Un léger sourire s’étire sur mes lèvres fines.
-…d’un argument de poids pour convaincre des résssalcitrants à la tête bien trop dure.
Mes mains qui se croisent sur mon ventre.
- Et je crois que j’ai trouvé mon bonheur.
Pourtant je me suis déplacée pour la voir. Les rumeurs les plus folles circulent au sujet de la créature impressionnante qui loue ses services à des gens peu scrupuleux tels que moi. Et lorsque l’on sait démêler le vrai du faux, les perspectives d’une collaboration avec cette hybride sont tout bonnement… grandioses. De quoi offrir à la dénommée Kebossa l’honneur d’une visite de cette Gorgone dont le simple nom glace le cœur de nombre de pauvres gens.
Le petit hybride marque un temps d’arrêt lorsque je rabats la lourde capuche qui recouvrait mes tentacules. Ils s’animent alors, s’agitant fiévreusement en tout sens, comme pour se plaindre d’avoir été ainsi maltraité. La chaleur de l’endroit réchauffe mes os glacés et un sifflement de satisfaction s’échappe d’entre mes lèvres alors que je suis le serviteur lézard. Difficile de ne pas remarquer le trou béant dans le mur et je prends garde à ne pas me blesser sur un gravas coupant ou une écharde traîtresse. Je n’ai pas vraiment le temps de réfléchir à ce qui a pu causer tant de dégâts, car la réponse apparaît devant mon regard jaune fendu de noir.
Elle est encore plus impressionnante en vrai et absolument magnifique pour qui sait mesurer à sa juste valeur sa beauté écailleuse. Les tentacules sur ma tête semblent de mon avis, s’agitant dans sa direction, comme s’ils étaient animés d’une vie propre. En comparaison de ce roc, ma silhouette gracile et toute en longueur fait pâle figure. Mais il paraît que le roseau plie sans jamais rompre…
J’accueille sa remarque dans un sourire, répondant du tac au tac.
- La vôtre aussssi est unique.
Telle est la malédiction des hybrides, croisement impossible entre un humanoïde et un animal, créatures uniques incapables de se reproduire.
Mon regard balaie la salle et je ne peux qu’apprécier l’efficacité de la femme-crocodile lorsqu’il s’agit de faire le ménage. Même si le fatras qui nous entoure tendrait à prouver le contraire. Mais de la victime, point de trace, engloutit voracement par celle qui me fait face maintenant. Toutes mes condoléances à la famille qui devra se recueillir devant un cercueil vide.
- Je sssuis la Gorgone.
Un court moment de pause pour mesurer sa réaction à l’énoncé de mon nom.
- Mais vous pouvez m’appeler Ssisska. J’ai besoin effectivement…
Un léger sourire s’étire sur mes lèvres fines.
-…d’un argument de poids pour convaincre des résssalcitrants à la tête bien trop dure.
Mes mains qui se croisent sur mon ventre.
- Et je crois que j’ai trouvé mon bonheur.
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"Oh ? Ce n'était pas une métaphore alors !" remarqua le petit hybride.
Dans le monde de la Pègre, il n'était pas rare de s'affubler d'un surnom, aussi imaginatif que le détenteur lui-même - ou la personne l'ayant donné - : Lame Rouge, Petit Pas, Celui Dont On Murmure le Nom, Soulier de Fer, et tant d'autres images visant à intimider comme à fasciner les ennemis, clients et curieux. Pour la Gorgone... C'était assez littéral. De quoi surprendre ceux qui iraient chercher midi à quatorze heure ? Ou faire enrager le moindre fanatique du Nouvel Ordre. Ou évoquer, pour les connaisseurs, son réseau de 'serpents' lui sifflant bien des histoires.
"Nous devrions pouvoir vous aider... Pour leur faire entendre raison. approuva la géante, faisant signe au petit lézard. Nommez-moi... Kebossa."
La Dévoreuse, pour les indélicats. compléta pour lui-même le sbire, allant pousser vigoureusement l'un des sièges du salon pour le proposer à leur potentielle cliente. Une tâche que l'hybride alligator aurait pu réaliser sans effort... En courant le risque de défoncer le plafond s'il lui prenait l'envie de se redresser un peu trop. Quant à l'elfe, il s'était éclipsé.
Kebossa et son 'sourire' de sang séché bougèrent un peu pour se mettre à l'aise, la queue massive de l'alligator repoussant les papiers répandus au sol.
"Je me demandais... Quand nos chemins se croiseraient. Sans lèvres pour nuancer son ton, la voix de la géante jaillissait de sa gueule tel un écho funèbre et grave. Pour parler affaire... Voilà qui est plaisant."
Sa mission remplie, Lyu, le petit hybride, invita - non sans une mimique accueillante - la Gorgone à prendre place. Tous les clients de la Dévoreuse n'avait pas droit à un tel accueil, aussi rapidement. L'on faisait avec ce que l'on avait, dans une demeure aussi luxueuse... Sinon il eut du aller chercher un tabouret jusque dans les cuisines. A moins que ce ne soit qu'une faveur induite par la nature écailleuse de leur invitée ? En tout cas, le fauteuil avait l'air des plus confortables, malgré les larges entailles en ayant creusé les accoudoirs. Comme un couteau dans du beurre.
"On a ce qu'il faut pour faire entendre raison au plus imbécile. commenta-t-il, appréciateur.
- Racontez-nous... Leurs méfaits. suggéra la géante. Afin de décider... Le traitement le plus... Approprié." Les mires reptiliennes, depuis le sommet écailleux, observaient avec une fixité animale la Gorgone.
Dans le monde de la Pègre, il n'était pas rare de s'affubler d'un surnom, aussi imaginatif que le détenteur lui-même - ou la personne l'ayant donné - : Lame Rouge, Petit Pas, Celui Dont On Murmure le Nom, Soulier de Fer, et tant d'autres images visant à intimider comme à fasciner les ennemis, clients et curieux. Pour la Gorgone... C'était assez littéral. De quoi surprendre ceux qui iraient chercher midi à quatorze heure ? Ou faire enrager le moindre fanatique du Nouvel Ordre. Ou évoquer, pour les connaisseurs, son réseau de 'serpents' lui sifflant bien des histoires.
"Nous devrions pouvoir vous aider... Pour leur faire entendre raison. approuva la géante, faisant signe au petit lézard. Nommez-moi... Kebossa."
La Dévoreuse, pour les indélicats. compléta pour lui-même le sbire, allant pousser vigoureusement l'un des sièges du salon pour le proposer à leur potentielle cliente. Une tâche que l'hybride alligator aurait pu réaliser sans effort... En courant le risque de défoncer le plafond s'il lui prenait l'envie de se redresser un peu trop. Quant à l'elfe, il s'était éclipsé.
Kebossa et son 'sourire' de sang séché bougèrent un peu pour se mettre à l'aise, la queue massive de l'alligator repoussant les papiers répandus au sol.
"Je me demandais... Quand nos chemins se croiseraient. Sans lèvres pour nuancer son ton, la voix de la géante jaillissait de sa gueule tel un écho funèbre et grave. Pour parler affaire... Voilà qui est plaisant."
Sa mission remplie, Lyu, le petit hybride, invita - non sans une mimique accueillante - la Gorgone à prendre place. Tous les clients de la Dévoreuse n'avait pas droit à un tel accueil, aussi rapidement. L'on faisait avec ce que l'on avait, dans une demeure aussi luxueuse... Sinon il eut du aller chercher un tabouret jusque dans les cuisines. A moins que ce ne soit qu'une faveur induite par la nature écailleuse de leur invitée ? En tout cas, le fauteuil avait l'air des plus confortables, malgré les larges entailles en ayant creusé les accoudoirs. Comme un couteau dans du beurre.
"On a ce qu'il faut pour faire entendre raison au plus imbécile. commenta-t-il, appréciateur.
- Racontez-nous... Leurs méfaits. suggéra la géante. Afin de décider... Le traitement le plus... Approprié." Les mires reptiliennes, depuis le sommet écailleux, observaient avec une fixité animale la Gorgone.
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Je m'assied lorsque le lézard m'y invite, laissant mes griffes se perdre négligemment dans les entailles profondes ornant maintenant les accoudoirs. Griffes somme toute ridicule en comparaison de celle de mon hôte qui, comme tout en elle, frôle tout simplement la démesure. Je me demande un instant quelle force elle est capable de déployer avant de me rendre à l'évidence. Largement assez...
Je croise mes mains sur mon ventre avant de répondre d'une vois sifflante.
- Ssses indélicats n'apprésssient pas de voir une hybride marcher sssur leurs plates-bandes.
Ma tactique est simple et sans détour. Jouer sur ce qui nous rapproche, cette nature hybride qui fait de nous des parias au sein d'une société trop encline à pencher du côté de la "normalité" faisant de nous des abominations contre nature. Certains se cachent, d'autres tentent de se fondre dans la populace en usant d'artifices. Finalement peu sont ceux qui, comme nous, osent arborer en plein jour la magnificence de notre race.
- Sssurtout une hybride femelle.
Une lueur de malice glisse dans mon regard. Hybrides et femmes, deux tares pour des esprits conservateurs et obtus.
- Je leur aie pourtant proposé un accord des plus honorables.
Se soumettre ou mourir car telles sont les seuls alternatives qu'offrent la Gorgone.
- Mais ils ont refusé ssse qui me plonge dans l'embarras.
Un soupir de déception magnifiquement feint.
- Vous comprendrez donc que je n'aie pas d'autres choix que de faire appel aux ssservices d'une persssonne à même de leur faire comprendre qu'ils ont fait une regrettable erreur en osant me défier.
Je marque une courte pause avant de planter mon regard jaune qui ne cille jamais dans celui de la crocodilienne.
- Une persssonne férossse et forte aux écailles magnifiques qui me fait l'honneur de me resssevoir.
Je croise mes mains sur mon ventre avant de répondre d'une vois sifflante.
- Ssses indélicats n'apprésssient pas de voir une hybride marcher sssur leurs plates-bandes.
Ma tactique est simple et sans détour. Jouer sur ce qui nous rapproche, cette nature hybride qui fait de nous des parias au sein d'une société trop encline à pencher du côté de la "normalité" faisant de nous des abominations contre nature. Certains se cachent, d'autres tentent de se fondre dans la populace en usant d'artifices. Finalement peu sont ceux qui, comme nous, osent arborer en plein jour la magnificence de notre race.
- Sssurtout une hybride femelle.
Une lueur de malice glisse dans mon regard. Hybrides et femmes, deux tares pour des esprits conservateurs et obtus.
- Je leur aie pourtant proposé un accord des plus honorables.
Se soumettre ou mourir car telles sont les seuls alternatives qu'offrent la Gorgone.
- Mais ils ont refusé ssse qui me plonge dans l'embarras.
Un soupir de déception magnifiquement feint.
- Vous comprendrez donc que je n'aie pas d'autres choix que de faire appel aux ssservices d'une persssonne à même de leur faire comprendre qu'ils ont fait une regrettable erreur en osant me défier.
Je marque une courte pause avant de planter mon regard jaune qui ne cille jamais dans celui de la crocodilienne.
- Une persssonne férossse et forte aux écailles magnifiques qui me fait l'honneur de me resssevoir.
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Elle en fait un peu trop, non ? songea Lyu, non sans un coup d’œil vers sa patronne. Cette dernière écoutait avec une inexpressivité toute saurienne, lâchant seulement un sifflement caverneux appréciateur à la mention de "l'erreur" que les affreux avaient commis, un sifflement qu'aucun crocodile n'aurait produit, un produit du mélange aberrant qui siégeait sous la voûte basse, qu'un simple mouvement de tête pouvait pousser à l'effondrement.
"Des imbéciles qu'il est plaisant... De ramener à la raison. apprécia la géante. Nommez-les, leurs nombres... Leur demeure. Leurs armes. C'est une affaire... Comme nous en traitons souvent. La République est aussi... Éclairée, sur certains sujets... Qu'habitée par des esprits... Plus obtus.
- L'apprentissage, c'est beaucoup de répétition." ajouta avec amusement le petit reptile bleuté, juché sur le bureau renversé, triturant des pages arrachées aux livres répandus.
L'image incongrue d'une Kebossa expliquant la vie à plein de petits peau-nus fit largement sourire l'hybride. Voilà une idée qu'ils devraient suggérer à la Goldheart. Via message. Sur une flèche, plantée au dessus de sa chaise de bureau.
"Et pourtant... Votre demande m'intrigue... ajouta la saurienne. Qu'est-ce qui pousserait... La Gorgone a requérir mes... Humbles services ? Ses amis... Ne comptent-ils pas l'aider ? Les cheveux rèches de la géante frottèrent le plafond, quand elle se pencha légèrement vers son interlocutrice. En chercherait-elle de nouveaux... ?"
Tout à son activité de pliage, qui eut fait hurler tout bibliophile digne de ce nom, le jeune hybride gardait un œil rosâtre sur leur invitée - et potentielle cliente -. Les 'serpents' sans tête habillant le crâne de cette dernière avaient cela de fascisant qu'ils semblaient se mouvoir à leur gré. Avait-elle le moindre contrôle sur eux ? Réagissaient-ils à ses émotions ? S'ils ont tous leur petit caractère, ce doit être un sacré capharnaüm là-dedans. SI tel était le cas, n'importe qui en deviendrait fou.
"Des imbéciles qu'il est plaisant... De ramener à la raison. apprécia la géante. Nommez-les, leurs nombres... Leur demeure. Leurs armes. C'est une affaire... Comme nous en traitons souvent. La République est aussi... Éclairée, sur certains sujets... Qu'habitée par des esprits... Plus obtus.
- L'apprentissage, c'est beaucoup de répétition." ajouta avec amusement le petit reptile bleuté, juché sur le bureau renversé, triturant des pages arrachées aux livres répandus.
L'image incongrue d'une Kebossa expliquant la vie à plein de petits peau-nus fit largement sourire l'hybride. Voilà une idée qu'ils devraient suggérer à la Goldheart. Via message. Sur une flèche, plantée au dessus de sa chaise de bureau.
"Et pourtant... Votre demande m'intrigue... ajouta la saurienne. Qu'est-ce qui pousserait... La Gorgone a requérir mes... Humbles services ? Ses amis... Ne comptent-ils pas l'aider ? Les cheveux rèches de la géante frottèrent le plafond, quand elle se pencha légèrement vers son interlocutrice. En chercherait-elle de nouveaux... ?"
Tout à son activité de pliage, qui eut fait hurler tout bibliophile digne de ce nom, le jeune hybride gardait un œil rosâtre sur leur invitée - et potentielle cliente -. Les 'serpents' sans tête habillant le crâne de cette dernière avaient cela de fascisant qu'ils semblaient se mouvoir à leur gré. Avait-elle le moindre contrôle sur eux ? Réagissaient-ils à ses émotions ? S'ils ont tous leur petit caractère, ce doit être un sacré capharnaüm là-dedans. SI tel était le cas, n'importe qui en deviendrait fou.
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Un sifflement de contrariété s’échappe d’entre mes lèvres fines lorsque la crocodilienne évoque mon incapacité à châtier moi-même les impudents. Dans ma voix pointe un agacement palpable.
- Disons que ssse travail requiert un manque de sssubtilité que je ne possssède pas.
Mon pouvoir repose sur le mystère et la peur que j’inspire, et mon influence repose avant tout sur les yeux et les oreilles de mes petits moineaux qui viennent chuchoter à mes oreilles les secrets les plus inavouables.
Je soutiens le regard de l’hybride de mes yeux jaunes dénués de paupières. Elle est impressionnante, massive et dégage une puissance qui ne peut laisser indifférent. Elle est un chêne qui se penche vers le frêle roseau…
- J’ai besoin de votre forssse.
Je tire d’un repli de ma robe une petite note manuscrite.
- Ssses malandrins ont érigé une véritable forteresssse en plein cœur des bas-fonds.
Une forteresse dont je fragilise lentement les fondations, mais je manque de temps et il me faut frapper vite et fort pour faire un exemple dont tout le monde se souviendra.
- Vous trouverez tous les détails nécessssaires dans ssse document. J’ai besoin que vous fassssiez ssse que vous sssavez faire de mieux…
Je me redresse légèrement, mes tentacules s’agitant dans la direction de la femme crocodile.
- … que vous détruisiez tout.
Une lueur malsaine s’inscrit dans mon regard à cette évocation…
- Disons que ssse travail requiert un manque de sssubtilité que je ne possssède pas.
Mon pouvoir repose sur le mystère et la peur que j’inspire, et mon influence repose avant tout sur les yeux et les oreilles de mes petits moineaux qui viennent chuchoter à mes oreilles les secrets les plus inavouables.
Je soutiens le regard de l’hybride de mes yeux jaunes dénués de paupières. Elle est impressionnante, massive et dégage une puissance qui ne peut laisser indifférent. Elle est un chêne qui se penche vers le frêle roseau…
- J’ai besoin de votre forssse.
Je tire d’un repli de ma robe une petite note manuscrite.
- Ssses malandrins ont érigé une véritable forteresssse en plein cœur des bas-fonds.
Une forteresse dont je fragilise lentement les fondations, mais je manque de temps et il me faut frapper vite et fort pour faire un exemple dont tout le monde se souviendra.
- Vous trouverez tous les détails nécessssaires dans ssse document. J’ai besoin que vous fassssiez ssse que vous sssavez faire de mieux…
Je me redresse légèrement, mes tentacules s’agitant dans la direction de la femme crocodile.
- … que vous détruisiez tout.
Une lueur malsaine s’inscrit dans mon regard à cette évocation…
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Nous, des brutes ? Et pas seulement ! s'amusa le jeune hybride devant l'agacement de son aînée, tout en se demandant si ce n'était vraiment qu'une question de force brute, qui retenait la Gorgone. Un geste de griffe démesurée de sa Patronne, et Lyu descendit de son perchoir pour récupérer servilement et avec délicatesse - celle qu'il n'avait pas eu pour les livres de son défunt confrère - le document de leur nouvelle cliente. En parcourant les pages de ses petites mains griffues, il eut quelques mimiques amusés et retourna auprès de la saurienne géante.
Au milieu du bureau ravagé et des bibliothèques secouées, à la manière d'un lézard dont la semence avait dû l’engendrer, l'hybride gravit la géante avec rapidité et aisance, se perchant sur son épaule comme un perroquet sur l'épaule de son pirate, et lui chuchota bientôt au crâne - un œil avisé apercevrait peut-être le 'trou' servant d'oreille à la géante -. A ses mots, les énormes mires reptiliennes s'étrécirent, et les recoins d'un éternel rictus dentus se relevèrent de manière infime.
"Ah... Ce sont eux qui ont... Courroucé la Gorgone.
- Ils ont creusé un joli terrier, comme dit la dame. commenta avec légèreté Lyu, suivant les mots sur le papier d'une griffe.
- Oui. Comme d'autres avant eux..."
Quand Kebossa se pencha légèrement vers l'hybride serpentine assise, le jeune lézard adapta sans y penser son équilibre. Le plafond lâcha un peu de poussière, les énormes écailles cliquetèrent légèrement sur la pierre, et un bras de la taille d'un tronc se porta vers leur invitée, et une pogne pouvant saisir un tonneau comme d'autres tiendraient un verre, s'ouvrit vers elle.
"Nous saurons leur faire comprendre... Leur tort. susurra le timbre lourd et reptilien de l'hybride alligator. A quel prix... ? Et souhaiterez-vous... Assister à leur chute ?"
Une affaire simple comme on les aime. songea le lézard non sans un sourire, qualifiant de simple l'infiltration du territoire d'autres malfrats, la neutralisation de leurs sentinelles, leur regroupement et/ou leur élimination partielles, et puis... Eh bien, cela dépendait des envies de la Patronne. Lyu espéra de tout cœur qu'elle serait d'humeur 'festive'.
Au milieu du bureau ravagé et des bibliothèques secouées, à la manière d'un lézard dont la semence avait dû l’engendrer, l'hybride gravit la géante avec rapidité et aisance, se perchant sur son épaule comme un perroquet sur l'épaule de son pirate, et lui chuchota bientôt au crâne - un œil avisé apercevrait peut-être le 'trou' servant d'oreille à la géante -. A ses mots, les énormes mires reptiliennes s'étrécirent, et les recoins d'un éternel rictus dentus se relevèrent de manière infime.
"Ah... Ce sont eux qui ont... Courroucé la Gorgone.
- Ils ont creusé un joli terrier, comme dit la dame. commenta avec légèreté Lyu, suivant les mots sur le papier d'une griffe.
- Oui. Comme d'autres avant eux..."
Quand Kebossa se pencha légèrement vers l'hybride serpentine assise, le jeune lézard adapta sans y penser son équilibre. Le plafond lâcha un peu de poussière, les énormes écailles cliquetèrent légèrement sur la pierre, et un bras de la taille d'un tronc se porta vers leur invitée, et une pogne pouvant saisir un tonneau comme d'autres tiendraient un verre, s'ouvrit vers elle.
"Nous saurons leur faire comprendre... Leur tort. susurra le timbre lourd et reptilien de l'hybride alligator. A quel prix... ? Et souhaiterez-vous... Assister à leur chute ?"
Une affaire simple comme on les aime. songea le lézard non sans un sourire, qualifiant de simple l'infiltration du territoire d'autres malfrats, la neutralisation de leurs sentinelles, leur regroupement et/ou leur élimination partielles, et puis... Eh bien, cela dépendait des envies de la Patronne. Lyu espéra de tout cœur qu'elle serait d'humeur 'festive'.
Invité
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Ma main se pose dans celle, démesurée de la géante. Elle semble si fine en comparaison, perdue dans cette pogne imposante, qu’une simple pression pourrait la broyer. Pourtant, la crocodilienne fait preuve d’une forme de douceur surprenante aux vues de son corps massif et de l’état dans lequel elle a mis le logement de sa dernière victime.
- Votre prix sera le mien.
Les ressources pécuniaires ne sont pas ce qui me manque et je suis certaine que nous trouverons un accord. Les services d’une telle créature doivent coûter un bras, mais l’investissement en vaudra largement la peine. Car tel est le prix pour imposer ma domination sur les bas-fonds de Liberty et, une fois cela fait, je pourrai étendre mes griffes et mon ombre bien au-delà…
- J’aurai juste une requête.
J’ôte ma main de la sienne, non sans laisser mes griffes gratter sa paume écailleuse lorsqu’elle s’échappe.
- Il me faudra deux sssurvivants. Un pour être mon messssager.
Je glousse en sifflant.
- L’autre pour être le messssage.
************************
Le trajet jusqu’au repaire s’avère plus ardu que prévu. Il faut dire que le corps massif de la crocodilienne ne fait pas vraiment bon ménage avec les ruelles étroites des bas-fonds et de ses mansardes délabrées. J’envoie mes petits moineaux en avant pour nous trouver le chemin le plus large possible, vers notre cible, un pâté de maison que les malandrins ont fortifiés à l’aide d’enchantements de protection et de murs épais. Rien cependant qui ne semble être assez solide pour résister à la force de ma nouvelle partenaire.
- Sss’est isssi.
Je pose ma main fine sur le bras puissant de la crocodilienne.
- Vous me pardonnerez de ne pas vous accompagner, mais je ne sssuis pas une combattante.
Je rajoute sur le ton de la confidence.
- N’oubliez pas. Il m’en faut deux en vie…
- Votre prix sera le mien.
Les ressources pécuniaires ne sont pas ce qui me manque et je suis certaine que nous trouverons un accord. Les services d’une telle créature doivent coûter un bras, mais l’investissement en vaudra largement la peine. Car tel est le prix pour imposer ma domination sur les bas-fonds de Liberty et, une fois cela fait, je pourrai étendre mes griffes et mon ombre bien au-delà…
- J’aurai juste une requête.
J’ôte ma main de la sienne, non sans laisser mes griffes gratter sa paume écailleuse lorsqu’elle s’échappe.
- Il me faudra deux sssurvivants. Un pour être mon messssager.
Je glousse en sifflant.
- L’autre pour être le messssage.
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Le trajet jusqu’au repaire s’avère plus ardu que prévu. Il faut dire que le corps massif de la crocodilienne ne fait pas vraiment bon ménage avec les ruelles étroites des bas-fonds et de ses mansardes délabrées. J’envoie mes petits moineaux en avant pour nous trouver le chemin le plus large possible, vers notre cible, un pâté de maison que les malandrins ont fortifiés à l’aide d’enchantements de protection et de murs épais. Rien cependant qui ne semble être assez solide pour résister à la force de ma nouvelle partenaire.
- Sss’est isssi.
Je pose ma main fine sur le bras puissant de la crocodilienne.
- Vous me pardonnerez de ne pas vous accompagner, mais je ne sssuis pas une combattante.
Je rajoute sur le ton de la confidence.
- N’oubliez pas. Il m’en faut deux en vie…
Invité
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Aux moineaux se joignirent les séides de la saurienne géante, et leur venue se fit aux dépends des sentinelles de leur cible. Une approche à la discrétion améliorable bien entendu, mais les intentions de la Gorgone n'étaient pas que cela soit discret. Il fallait que leurs agissements se sachent. Juste ce qu'il faut. Les mires froides et reptiliennes jaugèrent le 'domaine' fortifié : des murs aveugles, des portes et des fenêtres closes, avec des passages étroits fermés, menant peut-être à une cour entre les bâtisses obscures. Un petit domaine interdit aux bonnes gens, et derrière les flancs duquels elle devinait... Des respirations suspendues, et des cliquetis de métal.
"On a eu leurs p'tits vigiles. vint-on lui dire.
- Nah, l'a un p'tit bâtard qu's'est enfui. grimaça un autre.
- C'tait une gosse..." ajouta bas son discret comparse.
Ce qui eut pu déclencher l'ire des plus exigeants tira une infime mimique à la géante, et un lent hochement de tête, alors qu'elle leur faisait signe de rejoindre les autres.
"Ils savent... Ce qui vient. annonça-t-elle avec une sombre satisfaction. A la main frêle sur son bras massif, elle répondit simplement : Deux. Cela sera suffisant."
Une miriade d'yeux dans des trognes toutes plus charmantes et chaleureuses qu'une engelure les observaient... Avant de se braquer soudainement sur une fenêtre qui s'ouvrait. Un gaillard dans l'encadrement montra les muscles et sa lame, et clama allègrement qu'ils avaient été repéré et qu'ils n'avaient qu'à faire demi-tour. Il avait sans doute tout un stock d'arguments en faveur de 'la puissance vicieuse' de leurs lames et les 'pluies de carreaux sans pitié' qui leur tomberait bientôt dessus mais, il y a eut comme un silence dans sa déclamation. Quand il constata que la géante s'approchait de son mur, sans tenir compte de ce qu'il disait.
"CREVEZ-LA !" conclut-il abruptement non sans une pointe de stupeur.
Et en effet, une myriade de petits bâtons ricochèrent sur les écailles monstrueuses, dans le court laps de temps qui précéda... L'envol partiel d'un mur.
A la manière d'un agacé jetant à bas une étagère qui n'avait rien demandait, l'hybride avait 'saisi' un angle de maison et le jeta de côté, faute d'expression plus adaptée. La structure s'en retrouva toute de guingois, le clameur à la fenêtre perdit l'équilibre... Et puis le tout s'effondra dans un grommellement rocailleux et poussiéreux, laissant une belle montagne de débris pour entrée, sous le nez stupéfait de ceux qui n'avait pas chu avec le reste. Là où se trouvaient quatre murs et une de leur tête pensante, il y avait une belle brèche avec une troupe armée dégainant gaiement.
"Préservez... Les vaillants. Tuez les autres." annonça la Dévoreuse.
Il n'en fallut pas plus pour que se ruent ses séides, ici et plus loin, là où elle leur ouvrit sans effort une autre 'porte'.
Il y eut moult cris, moult éclats de lame. L'entrée aménagée, la saurienne revint auprès de sa 'cliente', et attendit avec elle, telles deux commères regardant le monde s'agiter sous leurs mires lassées mais intéressées. Si ce n'est que la saurienne ne badina pas. Elle veilla avec la concentration d'un oiseau de proie, certains de ses suivants veillant alentours, interceptant les fuyards. Ceux-ci furent assommées, sinon saignés quand ils résistaient trop. Bientôt une étrange accalmie survint, après le brouhaha indistinct des affrontements dans la planque percée. Un elfe se pointa, des tâches de sang sur sa tenue, la gueule un peu sâle, et inclina la tête vers sa Patronne.
"Ils attendent. annonça-t-il... Non sans pouvoir s'empêcher d'ajouter. Et ensuite ? On leur fait la morale, comme à des écoliers ?
- Plus ou moins."
Visiblement, ce n'est pas la réponse à laquelle l'homme s'attendait. Les hybrides et leurs escortes pénétrèrent dans 'l'enceinte' fortifiée des baraques malfamées. A l'usure et s'était ajouté le chaos des poursuites, des chutes et des coups-bas, entravant le chemin de gravas, de corps inertes et de portes brisées. Le pas lourd de la géante ne fit aucune distinction, et c'est d'un pas 'juteux' qu'elle atteignit le centre de la structure, dans ce qui ressemblait à une cour ombragée par les bâtisses, où une dizaines de bandits abimés, désarmés, attendaient à terre, en jetant des regards noirs à leurs gardiens. Un dans le fond commença à parler, et se tut quand l'une de ses dents vola alors que sa joue devenait soudainement douloureuse. Une gamine frissonnait de trouille au milieu des adultes. D'une manière surprenante, le gueulard avait survécu, et était mis en avant, le pourpoing rougit et un bras lacéré.
Les injures des bandits à la vue des deux hybrides certains séïdes de la géante.
Après un instant d'observation, Kebossa balaya la troupe du bras, avant de se tourner légèrement vers son invitée.
"Deux, Gorgone... l'invita-t-elle.
- Qu'est-ce que tu crois faire, bâtarde froide ?!" s'exclama un gars.
"On a eu leurs p'tits vigiles. vint-on lui dire.
- Nah, l'a un p'tit bâtard qu's'est enfui. grimaça un autre.
- C'tait une gosse..." ajouta bas son discret comparse.
Ce qui eut pu déclencher l'ire des plus exigeants tira une infime mimique à la géante, et un lent hochement de tête, alors qu'elle leur faisait signe de rejoindre les autres.
"Ils savent... Ce qui vient. annonça-t-elle avec une sombre satisfaction. A la main frêle sur son bras massif, elle répondit simplement : Deux. Cela sera suffisant."
Une miriade d'yeux dans des trognes toutes plus charmantes et chaleureuses qu'une engelure les observaient... Avant de se braquer soudainement sur une fenêtre qui s'ouvrait. Un gaillard dans l'encadrement montra les muscles et sa lame, et clama allègrement qu'ils avaient été repéré et qu'ils n'avaient qu'à faire demi-tour. Il avait sans doute tout un stock d'arguments en faveur de 'la puissance vicieuse' de leurs lames et les 'pluies de carreaux sans pitié' qui leur tomberait bientôt dessus mais, il y a eut comme un silence dans sa déclamation. Quand il constata que la géante s'approchait de son mur, sans tenir compte de ce qu'il disait.
"CREVEZ-LA !" conclut-il abruptement non sans une pointe de stupeur.
Et en effet, une myriade de petits bâtons ricochèrent sur les écailles monstrueuses, dans le court laps de temps qui précéda... L'envol partiel d'un mur.
A la manière d'un agacé jetant à bas une étagère qui n'avait rien demandait, l'hybride avait 'saisi' un angle de maison et le jeta de côté, faute d'expression plus adaptée. La structure s'en retrouva toute de guingois, le clameur à la fenêtre perdit l'équilibre... Et puis le tout s'effondra dans un grommellement rocailleux et poussiéreux, laissant une belle montagne de débris pour entrée, sous le nez stupéfait de ceux qui n'avait pas chu avec le reste. Là où se trouvaient quatre murs et une de leur tête pensante, il y avait une belle brèche avec une troupe armée dégainant gaiement.
"Préservez... Les vaillants. Tuez les autres." annonça la Dévoreuse.
Il n'en fallut pas plus pour que se ruent ses séides, ici et plus loin, là où elle leur ouvrit sans effort une autre 'porte'.
Il y eut moult cris, moult éclats de lame. L'entrée aménagée, la saurienne revint auprès de sa 'cliente', et attendit avec elle, telles deux commères regardant le monde s'agiter sous leurs mires lassées mais intéressées. Si ce n'est que la saurienne ne badina pas. Elle veilla avec la concentration d'un oiseau de proie, certains de ses suivants veillant alentours, interceptant les fuyards. Ceux-ci furent assommées, sinon saignés quand ils résistaient trop. Bientôt une étrange accalmie survint, après le brouhaha indistinct des affrontements dans la planque percée. Un elfe se pointa, des tâches de sang sur sa tenue, la gueule un peu sâle, et inclina la tête vers sa Patronne.
"Ils attendent. annonça-t-il... Non sans pouvoir s'empêcher d'ajouter. Et ensuite ? On leur fait la morale, comme à des écoliers ?
- Plus ou moins."
Visiblement, ce n'est pas la réponse à laquelle l'homme s'attendait. Les hybrides et leurs escortes pénétrèrent dans 'l'enceinte' fortifiée des baraques malfamées. A l'usure et s'était ajouté le chaos des poursuites, des chutes et des coups-bas, entravant le chemin de gravas, de corps inertes et de portes brisées. Le pas lourd de la géante ne fit aucune distinction, et c'est d'un pas 'juteux' qu'elle atteignit le centre de la structure, dans ce qui ressemblait à une cour ombragée par les bâtisses, où une dizaines de bandits abimés, désarmés, attendaient à terre, en jetant des regards noirs à leurs gardiens. Un dans le fond commença à parler, et se tut quand l'une de ses dents vola alors que sa joue devenait soudainement douloureuse. Une gamine frissonnait de trouille au milieu des adultes. D'une manière surprenante, le gueulard avait survécu, et était mis en avant, le pourpoing rougit et un bras lacéré.
Les injures des bandits à la vue des deux hybrides certains séïdes de la géante.
Après un instant d'observation, Kebossa balaya la troupe du bras, avant de se tourner légèrement vers son invitée.
"Deux, Gorgone... l'invita-t-elle.
- Qu'est-ce que tu crois faire, bâtarde froide ?!" s'exclama un gars.
- HRP:
- Bon, j'ai un poil écourté la partie baston
Invité
Invité
Je suis aux premières loges du spectacle dantesque qui se déroule sous mes yeux. La crocodilienne s’avance de son pas massif, ignorant les vociférations des malandrins qui osaient contester mon autorité. Tout autre qu’elle aurait succombé à l’avalanche de traits semblables, pour elle, à des cure-dents inoffensifs ricochant sur ses magnifiques écailles tandis qu’elle s’approche d’un des murs de l’imposante bâtisse.
Mais même la puissante forteresse est un jouet dans les griffes de l’hybride, les briques sont du carton déchiré par la force inhumaine de la créature et lorsque la poussière retombe, les murs ne sont plus qu’un tas de gravats.
Et la curée peut commencer.
Les hommes de la crocodilienne s’engouffre dans la brèche, galvanisés par les actes de leur cheffe. Certains de leurs ennemis sont déjà écrasés sous les débris, d’autres sont blessés plus ou moins gravement, mais même les valides sont effrayés par ce qui vient de se passer. Les moins courageux s’égaient dans l’espoir de s’enfuir, mais ils sont abattus sans pitié par les charognards de l’hybride. Les plus vaillants se battent avec l’énergie du désespoir, mais le fracas des lames et le bruit des combats cessent bien vite.
L’assaut est victorieux et mes serpents s’agitent frénétiquement, comme excités par la destruction et la mort.
Un elfe s’approche de nous, indiquant que la fête est finie avant de nous guider vers l’intérieur. La crocodilienne se fraie aisément un chemin, ajoutant à la destruction lorsque son corps massif heurte malencontreusement un pan de mur encore debout. Pour ma part j’avance avec précaution, pour éviter d’être écrasée par inadvertance.
Les quelques survivants sont rassemblés dans une cour poussiéreuse.
- Deux, Gorgone...
Je n’ai pas le temps de faire mon choix qu’un imprudent nous insulte.
- Qu'est-ce que tu crois faire, bâtarde froide ?!
Un sifflement s’échappe d’entre mes lèvres fines et j’avance vers lui de cette démarche ondulante qui n’appartient qu’à moi. Deux des hommes de la crocodilienne le maîtrise, le maintenant fermement à genoux. Ses yeux sont emplis de haine, ma main griffue s’empare de son menton et je le défie de ce regard jaune fendu de noir qui ne cille jamais. Les tentacules sur ma tête s’agitent lentement, leurs pointes venant caresser ses joues ou se glisser dans ses cheveux gras.
- Lui.
Un sourire carnassier s’inscrit sur mes lèvres avant que ma bouche s’ouvre dans des proportions inhumaines, libérant les crochets à venin dissimulés dans mon palais. Je plonge alors dans son cou, pour lui offrir un baiser.
Le baiser de la gorgone.
Le poison se répand dans son corps, accéléré par la peur qui s’est emparé de lui. Douleur atroce alors qu’un feu mortel le brûle de l’intérieur. Il est condamné, lentement ses fonctions motrices vont être paralysée, jusqu’à ce que ses poumons soient touchés et qu’il meurt étouffé. Tel est le châtiment de la Gorgone, une mort lente et douloureuse.
- Va crever dans la rue. Que tous ssseux qui osent défier mon pouvoir sssache ssse qu’il advient de ssseux qui osent se dresssser devant moi.
Un signe de tête et on le libère. La terreur est palpable dans son regard et il s’enfuit en titubant, commençant à sentir les effets du venin mortel.
Mais j’en ai fini avec lui, il sera mon message.
Mon regard se pose alors sur la gamine apeurée. Je m’approche lentement, mes serpents ondulant calmement, comme pour la rassurer.
- N’ai pas peur. Je ne te ferai pas de mal.
Je tends une main écailleuse vers elle avant d’ajouter.
- J’étais comme toi avant. J’avais peur. Et maintenant, ssse sssont les autres qui ont peur de moi.
Un étrange sourire étire mes lèvres.
- Rejoins moi petite, et tu n’auras plus jamais peur car je ssserai toujours là pour te protéger.
Elle semble hésiter, avant que sa main tremblante et minuscule se pose dans la mienne.
- Et elle.
Je me tourne vers la crocodilienne.
- Vous pouvez disposer des autres comme bon vous sssemble…
Mais même la puissante forteresse est un jouet dans les griffes de l’hybride, les briques sont du carton déchiré par la force inhumaine de la créature et lorsque la poussière retombe, les murs ne sont plus qu’un tas de gravats.
Et la curée peut commencer.
Les hommes de la crocodilienne s’engouffre dans la brèche, galvanisés par les actes de leur cheffe. Certains de leurs ennemis sont déjà écrasés sous les débris, d’autres sont blessés plus ou moins gravement, mais même les valides sont effrayés par ce qui vient de se passer. Les moins courageux s’égaient dans l’espoir de s’enfuir, mais ils sont abattus sans pitié par les charognards de l’hybride. Les plus vaillants se battent avec l’énergie du désespoir, mais le fracas des lames et le bruit des combats cessent bien vite.
L’assaut est victorieux et mes serpents s’agitent frénétiquement, comme excités par la destruction et la mort.
Un elfe s’approche de nous, indiquant que la fête est finie avant de nous guider vers l’intérieur. La crocodilienne se fraie aisément un chemin, ajoutant à la destruction lorsque son corps massif heurte malencontreusement un pan de mur encore debout. Pour ma part j’avance avec précaution, pour éviter d’être écrasée par inadvertance.
Les quelques survivants sont rassemblés dans une cour poussiéreuse.
- Deux, Gorgone...
Je n’ai pas le temps de faire mon choix qu’un imprudent nous insulte.
- Qu'est-ce que tu crois faire, bâtarde froide ?!
Un sifflement s’échappe d’entre mes lèvres fines et j’avance vers lui de cette démarche ondulante qui n’appartient qu’à moi. Deux des hommes de la crocodilienne le maîtrise, le maintenant fermement à genoux. Ses yeux sont emplis de haine, ma main griffue s’empare de son menton et je le défie de ce regard jaune fendu de noir qui ne cille jamais. Les tentacules sur ma tête s’agitent lentement, leurs pointes venant caresser ses joues ou se glisser dans ses cheveux gras.
- Lui.
Un sourire carnassier s’inscrit sur mes lèvres avant que ma bouche s’ouvre dans des proportions inhumaines, libérant les crochets à venin dissimulés dans mon palais. Je plonge alors dans son cou, pour lui offrir un baiser.
Le baiser de la gorgone.
Le poison se répand dans son corps, accéléré par la peur qui s’est emparé de lui. Douleur atroce alors qu’un feu mortel le brûle de l’intérieur. Il est condamné, lentement ses fonctions motrices vont être paralysée, jusqu’à ce que ses poumons soient touchés et qu’il meurt étouffé. Tel est le châtiment de la Gorgone, une mort lente et douloureuse.
- Va crever dans la rue. Que tous ssseux qui osent défier mon pouvoir sssache ssse qu’il advient de ssseux qui osent se dresssser devant moi.
Un signe de tête et on le libère. La terreur est palpable dans son regard et il s’enfuit en titubant, commençant à sentir les effets du venin mortel.
Mais j’en ai fini avec lui, il sera mon message.
Mon regard se pose alors sur la gamine apeurée. Je m’approche lentement, mes serpents ondulant calmement, comme pour la rassurer.
- N’ai pas peur. Je ne te ferai pas de mal.
Je tends une main écailleuse vers elle avant d’ajouter.
- J’étais comme toi avant. J’avais peur. Et maintenant, ssse sssont les autres qui ont peur de moi.
Un étrange sourire étire mes lèvres.
- Rejoins moi petite, et tu n’auras plus jamais peur car je ssserai toujours là pour te protéger.
Elle semble hésiter, avant que sa main tremblante et minuscule se pose dans la mienne.
- Et elle.
Je me tourne vers la crocodilienne.
- Vous pouvez disposer des autres comme bon vous sssemble…
- Spoiler:
- Désolée pour le retard ! J'ai lu que tu souhaitais abandonner Kebossa, donc si tu le souhaites on peut clore ce RP ici !
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