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Noble de La République
Dorylis de Rockraven
Messages : 159
crédits : 782
crédits : 782
Info personnage
Race: Elémentaire (sable)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B
Atalanta fugiens
Feat Aryan
Les arts quels qu'ils soient étaient depuis presque trois siècles étaient la plus grande passion de Dorylis. Elle avait toujours eu ses domaines de prédilection mais il en était certains pour lequel elle aurait pu se perdre en contemplation ou en étude et les livres en faisaient parti. Sa famille avait une certaine renommée en République depuis sa fondation mais ils s'étaient toujours montrés discrets au final. Présents, participants à l'histoire mais sans s'imposer et sans se hisser sur le devant de la scène.
C'était sans compter sur les velléités de l'héritière des Rockraven. Elle savait qu'elle ne pourrait briller réellement en tant que matriarche du clan que dans fort longtemps. Il existait une éventualité que son père renonce à diriger le clan vu son peu d'attrait pour la scène politique ou artistique ou même militaire mais pour l'heure le Patriarche avait beau être vénérable, il n'en demeurait pas moins en parfaite santé. Aussi pour assouvir ses besoins de briller par elle-même et pas uniquement par son nom elle s'était lancée en politique. Elle avait gravi les échelons lentement mais sûrement, ne laissant jamais rien au hasard et en apprenant à connaître tous ceux qui pourraient lui être utile.
Tout cela pour dire qu'à ce jour elle avait atteint son objectif et la consécration, elle était devenue le Grand Mécène de République. Elle avait l'aura qu'elle souhaitait et le rôle de Protectrice des arts, sciences et des trésors de sa Nation. Patriote, désireuse de bien faire, elle donnait sans compter son temps, son énergie et ses ressources.
Sa petite lubie, son plaisir personnel restait la collection d'ouvrages anciens dans le but de les exposer. Elle ne les gardait pas pour elle, non le savoir, la beauté, cela devait se partager, se montrer et ce n'était donc pas un plaisir solitaire. Elle avait exhumé des coffres de son clan, un trésor antique, mais inconnu, un ouvrage dont les pages la fascinaient mais elle ne parvenait pas à en extraire la substantifique moëlle. Quelle agacement que de passer des heures à observer quelque chose sans pouvoir en comprendre l'essence. Fallait il briser un sceau magique, fallait lire derrière les lignes, elle avait essayé de nombreuses choses en vain. Cependant elle avait une certitude l'ouvrage devait être intéressant et porteur d'un message.
Chaque page était une magnifique illustration peinte et dorée à l'or fin ou ciselée d'argent et d'autres matériaux.
Les seules écritures se trouvaient sur la première de couverture, les seules qu'elle avait trouvé en utilisant un petit outil provenant de Magic et créant de la lumière via du feu divin. Cela n'avait aucune autre utilité que d'être lumineux mais cela avait suffi à révéler le mystère de la page de couverture.
- Spoiler:
Dans les flammes de la torche on pouvait lire les inscriptions suivantes "Atalanta Fugiens".
Un mystère cependant cela se perce n'est-ce pas ? Aussi avait-elle laissé courir la rumeur qu'elle cherchait un expert en langues anciennes et écritures codées. Des crieurs avaient pour tâche de faire savoir cela dans Liberty et elle avait déjà un certain nombres d'érudits mais aucun n'avait réussi quoi que ce soit, pas même à découvrir le titre dissimulé. Elle était quelque peu désappointé et désabusée, était-il si difficile de trouver un esprit assez curieux et inventif pour l'aider à découvrir les mystères de l'ouvrage?
Son majordome lui avait annoncé qu'après sa journée au Ministère, un nouveau candidat souhaitait tenter sa chance. Elle avait soupiré, n'attendant plus grand chose depuis des jours de ces visites. L'entretien était simple. L'érudit était reçu par le majordome des Rockraven qui menait l'élu dans un petit salon dans lequel se trouvait l'ouvrage sous la protection de gardes familiaux. Elle ne venait qu'après avoir offert une heure d'observation.
CENDRES
Invité
Invité
Les découvertes et les mystères étaient la base de la vie. Faire chaque jour la même chose était une horreur sans nom, un chemin qu'il ne voulait pas même dans ses pires cauchemars empreintes. Voila pourquoi il était aussi multitâche. Pour pouvoir changer totalement de cercle d'étude du jour au lendemain si il en avait envie. Pour pouvoir, aussi, quand il tombait sur une nouvelle gourmandise, pouvoir connaître assez de chose afin d’être a la hauteur du mystère.
Il y avait les objets. Un livre ancien, visiblement rare. Il n'avait eu que peu d'informations sur le sujet, mais c’était bien pour ça qu'il était intrigué. Parce que ceux ayant fait le message tout court ne semblait pas en avoir beaucoup plus a lui en donner. Un mystère, une énigme. Ça lui avait aussitôt prit aux tripes et il y pensait sans réelle interruption depuis deux jours. Il aurait voulu s'y rendre sur le champ mais visiblement il fallait un rendez-vous. Il avait du attendre. Et bien entendu, il n’était pas allé discrètement aux portes du domaine pour faire fuir quelques rivaux avec des illusions. Ce n’était pas du tout son genre....
Il y avait aussi les gens. Il y avait elle. Dame Dorylis de Rockraven. Il n'avait jamais vraiment entendu parler d'elle jusque la. Et comme il avait comprit que c’était elle la demandeuse d'une expertise, il avait fait quelques recherches sur elle. Il n'avait pas été déçu. Un être déjà plusieurs fois centaines, a l'importance majeur dans la République. Elle devait avoir une longue histoire, de nombreuses anecdotes a lui raconter. Rien que d'y penser, sa main tremblait légèrement, comme pour faire marcher un crayon invisible présent entre ses doigts.
C’était autant pour l'un que pour l'autre qu'il s'etait ainsi déplacé aujourd'hui. Il etait devant les grilles du domaine en question, arrivé une bonne heure en avance. Il avait tout son temps, et il en profita pour détailler l'architecture de l'endroit. Un lieu assez classique des villes de République, et encore d'avantage des manoirs des gens riches de cette partie du monde.
Un homme vint le chercher, visiblement travaillant ici. Un majordome ou un homme a tout faire, difficile a dire. Il avait une certaine prestance et Aryan supposa qu'il devait etre assez bien placé dans la hierarchie des gens travaillant sur le domaine. Il s'inclina et lui indiqua de le suivre, ce que fit Aryan.
Comme toujours, et surtout en cette saison, il était vêtu de sa tunique faite d'un tissu assez chére et de très bonne qualité, sans que la tenue en elle soit particulierement ouvragé. Le pantalon était ample et légèrement plus large au niveau des chevilles, léger, permettant une souplesse et une liberté totale. Sa veste de la même couleur etait ouverte sur son torse nu, comme toujours. Certains auraient dit peu présentable, mais il avait d'autres qualité.
Le salon en question ou il fut déposé était somme toute richement banal. Sans doute mignon et confortable, mais pour lui, un peu trop neutre. Enfin il n’était pas réellement un bon exemple. Il vivait dans une petite carriole et ne se préoccupait pas des possessions terrestres aprés tout. Tout ce dont il avait besoin, se trouvait dans sa tête.
Il comprit en voyant qu'il n'y avait personne qu'il n'allait pas rencontrer la propriétaire des lieux directement, et ça, pour lui, c’était tout bonnement impossible. A quoi bon étudier quelque chose tout seul ? Et elle était au moins la moitié de la raison pour laquelle il était venu. Alors il se retourna vers le majordome, et sans un mot agita la main. Aussitôt son visage changea un peu, jetant des coups d’œil a droite et a gauche, avant d'incliner la tête et de sortir de la pièce.
Il monta les marches de la demeure quatre a quatre, dans un état un peu second. Il ouvrit la porte après avoir frappé, la ou se trouvait sa maîtresse. Il transpirait un peu, et avait la bouche un poil tapeuse. Il bredouilla légèrement, les yeux écarquillés.
- On...on m'a dit que vous deviez aller voir notre invité sur le champ, il est en bas dans le salon. Il vous attends, il veut énormément vous voir.
Il n'etait définitivement pas dans un etat ordinaire. On lui avait murmuré quelque chose dans l'oreille...
Il y avait les objets. Un livre ancien, visiblement rare. Il n'avait eu que peu d'informations sur le sujet, mais c’était bien pour ça qu'il était intrigué. Parce que ceux ayant fait le message tout court ne semblait pas en avoir beaucoup plus a lui en donner. Un mystère, une énigme. Ça lui avait aussitôt prit aux tripes et il y pensait sans réelle interruption depuis deux jours. Il aurait voulu s'y rendre sur le champ mais visiblement il fallait un rendez-vous. Il avait du attendre. Et bien entendu, il n’était pas allé discrètement aux portes du domaine pour faire fuir quelques rivaux avec des illusions. Ce n’était pas du tout son genre....
Il y avait aussi les gens. Il y avait elle. Dame Dorylis de Rockraven. Il n'avait jamais vraiment entendu parler d'elle jusque la. Et comme il avait comprit que c’était elle la demandeuse d'une expertise, il avait fait quelques recherches sur elle. Il n'avait pas été déçu. Un être déjà plusieurs fois centaines, a l'importance majeur dans la République. Elle devait avoir une longue histoire, de nombreuses anecdotes a lui raconter. Rien que d'y penser, sa main tremblait légèrement, comme pour faire marcher un crayon invisible présent entre ses doigts.
C’était autant pour l'un que pour l'autre qu'il s'etait ainsi déplacé aujourd'hui. Il etait devant les grilles du domaine en question, arrivé une bonne heure en avance. Il avait tout son temps, et il en profita pour détailler l'architecture de l'endroit. Un lieu assez classique des villes de République, et encore d'avantage des manoirs des gens riches de cette partie du monde.
Un homme vint le chercher, visiblement travaillant ici. Un majordome ou un homme a tout faire, difficile a dire. Il avait une certaine prestance et Aryan supposa qu'il devait etre assez bien placé dans la hierarchie des gens travaillant sur le domaine. Il s'inclina et lui indiqua de le suivre, ce que fit Aryan.
Comme toujours, et surtout en cette saison, il était vêtu de sa tunique faite d'un tissu assez chére et de très bonne qualité, sans que la tenue en elle soit particulierement ouvragé. Le pantalon était ample et légèrement plus large au niveau des chevilles, léger, permettant une souplesse et une liberté totale. Sa veste de la même couleur etait ouverte sur son torse nu, comme toujours. Certains auraient dit peu présentable, mais il avait d'autres qualité.
Le salon en question ou il fut déposé était somme toute richement banal. Sans doute mignon et confortable, mais pour lui, un peu trop neutre. Enfin il n’était pas réellement un bon exemple. Il vivait dans une petite carriole et ne se préoccupait pas des possessions terrestres aprés tout. Tout ce dont il avait besoin, se trouvait dans sa tête.
Il comprit en voyant qu'il n'y avait personne qu'il n'allait pas rencontrer la propriétaire des lieux directement, et ça, pour lui, c’était tout bonnement impossible. A quoi bon étudier quelque chose tout seul ? Et elle était au moins la moitié de la raison pour laquelle il était venu. Alors il se retourna vers le majordome, et sans un mot agita la main. Aussitôt son visage changea un peu, jetant des coups d’œil a droite et a gauche, avant d'incliner la tête et de sortir de la pièce.
Il monta les marches de la demeure quatre a quatre, dans un état un peu second. Il ouvrit la porte après avoir frappé, la ou se trouvait sa maîtresse. Il transpirait un peu, et avait la bouche un poil tapeuse. Il bredouilla légèrement, les yeux écarquillés.
- On...on m'a dit que vous deviez aller voir notre invité sur le champ, il est en bas dans le salon. Il vous attends, il veut énormément vous voir.
Il n'etait définitivement pas dans un etat ordinaire. On lui avait murmuré quelque chose dans l'oreille...
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
Messages : 159
crédits : 782
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Info personnage
Race: Elémentaire (sable)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B
Atalanta fugiens
Feat Aryan
Mme la Ministre avait des journées très longues cela allait de soi et elle aimait l’efficacité, le temps perdu était quelque part sa hantise. Il était des causes cependant qui valaient la peine de s’arrêter un instant, pour les observer, les étudier, les analyser.
Elle terminait de rédiger une ordonnance concernant l’autorisation temporaire de spectacle pour une nouvelle salle de théatre, une période d’essai en quelque sorte. Ils pouvaient débuter leur saison et selon les retours des autorités mais aussi du public, ils seraient autorisés à poursuivre leur oeuvre ou pas. Parfois le manque de sécurité, de calme, requiert qu’on ferme les salles rapidement pour que cela ne nuise pas à la bonne réputation des théâtres de Liberty.
Elle en était donc à terminer ce document administratif quand son majordome la rejoignit visiblement ennuyé.
- On...on m'a dit que vous deviez aller voir notre invité sur le champ, il est en bas dans le salon. Il vous attends, il veut énormément vous voir.
Son regard brillait de manière anormale et son élocution semblait hâtive, rien qui lui ressemblât en réalité. Elle reposa sa plume et referma par réflexe l’encrier, elle détestait les tâches, les erreurs, ce genre d’à peu près voyez vous. Et demanda d’une voix ferme.
- Vous connaissez pourtant le protocole. Vous introduisez un candidat et si jamais il a l’ombre d’une idée intéressante je le rencontre à la fin de son heure.
- Mais bien entendu ma Dame, mais voyez vous votre invité ce soir vous devez venir le rencontrer, il est en bas dans le salon.
- Je pense avoir compr…
- Mais il vous attend.
Le regard sombre, elle se lève d’un coup et sa chaise bien que lourde menace de choir en arrière. Son regard est peu amène mais cela n’est pas destiné à son fidèle serviteur car visiblement il tourne en boucle.
- J’y vais c’est bon, je vais aller congédier moi même cet importun.
A peine a-t-elle prononcé ses mots qu’il semble se détendre et réaliser ce qu’il vient de faire, comment? Il s’apprête à ouvrir la bouche mais un geste bref et sec de la Dame lui intime le silence. Elle va aller voir son invité du soir qui se pense assez important et intéressant pour qu’elle le voit. Au moins a-t-il eu le mérite et l’audace d’attirer son attention. La voilà donc qui quitte son bureau et prend la direction du petit boudoir dans lequel trône son trésor offert aux yeux des chanceux qui peuvent tenter d’en percer les secrets. Rapidement dans les couloirs retentissent ses pas, armées de talons ses bottes résonnent et elle arrive devant la pièce où se trouve un homme qui attend. Mais à quoi joue-t-il?
Elle s’avance, et presque instantanément les gardes apparaissent, que voulez vous, on ne plaisante pas avec la sécurité des officiels en République depuis les attentats d’il y a trois ans. Droite, elle détaille de pied en cap l’étranger avant de demander d’une voix un peu rauque, comme si dans ses cordes vocales il y avait des rouages grippés … par du sable ?
- Vous avez le mérite d’avoir attisé ma curiosité par votre impudence. Oser manipuler mon majordome dans ma demeure, du talent ou de la folie? Les deux peut-être?
Elle désigne le salon ou se trouve l’ouvrage à étudier.
- Pourquoi n’êtes vous pas en train de résoudre le mystère pour lequel vous êtes venu ?
CENDRES
Invité
Invité
Il avait attendu avec une patience digne d'une statue, en appréciant la beauté du couloir. Il avait rectifié son jugement. Bien que ce soit assez banale, a son goût, il y avait une certaine forme de raffinement qu'il ne pouvait pas contredire. L'endroit avait été reformé par quelqu'un ayant un esprit critique aiguisé, il le sentait en observant l'ajustement des teintures, du papier peint, des ornements.
Il avait réfléchit a la façon d'aborder la situation. Elle n'allait sans doute pas être très satisfaite, et si elle avait l’ego habituel des gens de la haute, elle allait sans doute hurler, s'agacer, ordonner qu'on l'attaque. Il n'avait pas envie de faire d’esclandre et éviter les blessés. Il était plus désolé pour les autres que pour ce qui pouvait bien lui arriver. Car lui était intouchable. Il le sentait. Rien ne pouvait venir le blesser.
Il entendit les pas approcher avant même de la voir, et au vu du choc des talons sur le sol, il avait bel et bien vu juste. Elle était agacé, touché dans son ego que sa petite mise en scène n'ai pas eu lieu comme elle l'avait voulu. Les autres toutous, fier de lui obéir, n’était que trop heureux de pouvoir frôler du doigt la personne de madame de Rockraven. Mais elle allait bientôt voir que pour lui, elle n’était rien. Rien d'autre qu'une nouvelle enveloppe charnelle dont il pouvait trouver un intérêt lointain ou non en fonction de ce qu'elle avait a lui raconter.
- Je commençais a me demander si vous étiez malade. Une vive inquiétude s’était emparé de moi, mais par la grâce du ciel, vous semblez en excellente forme.
Il avait dit ça avec un petit rictus avant même qu'elle puisse ouvrir la bouche et dire quoi que ce soit. Oui, elle était pas contente du tout. Tant mieux, c'est la que ça devenait intéressant. Les façades plates étaient ennuyeuses. Il voulait de la vie, des émotions. Sinon il n'avait rien a recopier dans son livre. Et cette femme semblait avoir du caractère.
- A quoi bon étudier l'objet seul ? Je suis tout autant intrigué par sa propriétaire. Vous avez une réputation fascinante. J'avais simplement envie de vous rencontrer.
Il détourna les yeux. Il l'avait remarqué aussitôt. Elle n’était pas une humaine. Elle en avait le physique, mais il sentait la magie qui s'écoulait puissamment en elle. Une ombra ? Ou bien une élémentaire. Il n'avait jamais rencontré la première hypothèse, et il avait une sensation assez familière pour déterminer avec une exactitude proche des cent pour cent que c’était donc la seconde possibilité.
- J'avoue que l'annonce était intéressante. Un livre qu'il est impossible de déchiffrer. Un bon nombre d'expert on du passer ces portes, sans parvenir a quoi que ce soit. Alors je comprend que vous soyez agacée qu'un maroufle de plus vous fasse perdre votre temps.
Il semblait totalement a l'aise dans cet endroit pourtant étranger, entouré de mur et de soldats en arme prêt a venir lui rentrer dedans. Il jouait avec l'espace naturellement, et avait un vrai don pour capter l'auditoire. Aucune séduction, aucune magie. C’était simplement sa verve naturelle qui s'exprimait.
- N'invitez pas quelqu'un si vous n’êtes pas en mesure de le recevoir, non ? C'est la base des bonnes manières en Republique, je me trompe ? Je ne viens pas d'ici, c'est peut être une erreur et je m'en excuse.
Il s'inclina légérement, a demi ironique, a demi serieux. Il ne venait pas d'ici. Il venait de nulle part. Et il aurait bien voulu savoir lui meme d'ou provenait son existence. Mais ce n'etait pas le bon moment pour se poser la question. A moins que le livre puisse avoir une utilité autre que la simple curiosité intellectuelle.
- Si de vrais maîtres ne sont pas venu, c'est simplement parce que ce n'est pas le premier livre de la sorte que je rencontre et eux non plus. La plupart sont enfermés dans les bibliothèques des grandes universités du monde. Ce n'est pas une enigme facile que vous proposez, madame. Ou mademoiselle ?
Il s'approcha d'elle, son sourire angélique peint sur son visage.
- Voulez vous que nous commencions dés maintenant, ou que nous discutions d'abord ?
Il n'avait pas froid aux yeux...
Il avait réfléchit a la façon d'aborder la situation. Elle n'allait sans doute pas être très satisfaite, et si elle avait l’ego habituel des gens de la haute, elle allait sans doute hurler, s'agacer, ordonner qu'on l'attaque. Il n'avait pas envie de faire d’esclandre et éviter les blessés. Il était plus désolé pour les autres que pour ce qui pouvait bien lui arriver. Car lui était intouchable. Il le sentait. Rien ne pouvait venir le blesser.
Il entendit les pas approcher avant même de la voir, et au vu du choc des talons sur le sol, il avait bel et bien vu juste. Elle était agacé, touché dans son ego que sa petite mise en scène n'ai pas eu lieu comme elle l'avait voulu. Les autres toutous, fier de lui obéir, n’était que trop heureux de pouvoir frôler du doigt la personne de madame de Rockraven. Mais elle allait bientôt voir que pour lui, elle n’était rien. Rien d'autre qu'une nouvelle enveloppe charnelle dont il pouvait trouver un intérêt lointain ou non en fonction de ce qu'elle avait a lui raconter.
- Je commençais a me demander si vous étiez malade. Une vive inquiétude s’était emparé de moi, mais par la grâce du ciel, vous semblez en excellente forme.
Il avait dit ça avec un petit rictus avant même qu'elle puisse ouvrir la bouche et dire quoi que ce soit. Oui, elle était pas contente du tout. Tant mieux, c'est la que ça devenait intéressant. Les façades plates étaient ennuyeuses. Il voulait de la vie, des émotions. Sinon il n'avait rien a recopier dans son livre. Et cette femme semblait avoir du caractère.
- A quoi bon étudier l'objet seul ? Je suis tout autant intrigué par sa propriétaire. Vous avez une réputation fascinante. J'avais simplement envie de vous rencontrer.
Il détourna les yeux. Il l'avait remarqué aussitôt. Elle n’était pas une humaine. Elle en avait le physique, mais il sentait la magie qui s'écoulait puissamment en elle. Une ombra ? Ou bien une élémentaire. Il n'avait jamais rencontré la première hypothèse, et il avait une sensation assez familière pour déterminer avec une exactitude proche des cent pour cent que c’était donc la seconde possibilité.
- J'avoue que l'annonce était intéressante. Un livre qu'il est impossible de déchiffrer. Un bon nombre d'expert on du passer ces portes, sans parvenir a quoi que ce soit. Alors je comprend que vous soyez agacée qu'un maroufle de plus vous fasse perdre votre temps.
Il semblait totalement a l'aise dans cet endroit pourtant étranger, entouré de mur et de soldats en arme prêt a venir lui rentrer dedans. Il jouait avec l'espace naturellement, et avait un vrai don pour capter l'auditoire. Aucune séduction, aucune magie. C’était simplement sa verve naturelle qui s'exprimait.
- N'invitez pas quelqu'un si vous n’êtes pas en mesure de le recevoir, non ? C'est la base des bonnes manières en Republique, je me trompe ? Je ne viens pas d'ici, c'est peut être une erreur et je m'en excuse.
Il s'inclina légérement, a demi ironique, a demi serieux. Il ne venait pas d'ici. Il venait de nulle part. Et il aurait bien voulu savoir lui meme d'ou provenait son existence. Mais ce n'etait pas le bon moment pour se poser la question. A moins que le livre puisse avoir une utilité autre que la simple curiosité intellectuelle.
- Si de vrais maîtres ne sont pas venu, c'est simplement parce que ce n'est pas le premier livre de la sorte que je rencontre et eux non plus. La plupart sont enfermés dans les bibliothèques des grandes universités du monde. Ce n'est pas une enigme facile que vous proposez, madame. Ou mademoiselle ?
Il s'approcha d'elle, son sourire angélique peint sur son visage.
- Voulez vous que nous commencions dés maintenant, ou que nous discutions d'abord ?
Il n'avait pas froid aux yeux...
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
Messages : 159
crédits : 782
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Race: Elémentaire (sable)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B
Atalanta fugiens
Feat Aryan
Elle s’interrogeait, qui était-il, pourquoi agissait-il ainsi, c’était parfaitement surprenant et totalement inapproprié en un sens, dans son monde du moins et cela avait le don d’attiser sa propre curiosité aussi. Elle posa donc son regard sur l’homme et le toisa un instant, comme si elle pouvait ainsi mieux le comprendre. Pour l’heure elle n’usait d’aucun don ou magie, elle voulait juste percevoir l’audace dans son entièreté.
Quand il ouvrit la bouche, elle ouvrit de grands yeux et laissa partir un rire franc, quel toupet, il n’avait aucune limite ou aucun filtre ? Sa posture, son assurance, sa fierté tout cela débordait de chacun des pores de sa peau mais ses mots, cela bien longtemps que personne n’avait osé ce genre de choses devant elle, il était dans sa demeure, et à moins d’être un ermite, il devait savoir qu’elle n’était pas une jeune fille fortunée excentrique mais plus que cela non? Elle mit quelques secondes à se remettre de ce fou rire impromptu avant de répondre de son étrange voix.
- Je vous remercie de vous soucier de ma santé, il est rare que les gens s’en préoccupent. Je vais donc vous rassurer, je me porte à merveille. Mais ma demeure est si vaste qu’il m’a fallu du temps pour vous rejoindre voyez vous, ce n’était pas dans mes prévisions pour l’heure à venir.
Elle le rejoignit finalement en passant à ses côtés, sentant un regard curieux glisser sur elle, il ne savait pas? Etait-il étranger à la République?
- Je crains de n’être pas le sujet d’étude du jour, chaque jour son programme, je n’ai guère l’habitude de transiger avec cela sinon je n’ai pas le temps de réaliser toutes les tâches qui doivent être menées à bien. Mais vous me semblez tellement atypique que je vais vous accorder un peu de mon précieux temps.
Cela étant dit, elle se dirigea vers le bureau et prit un sablier forcément, elle le choisit avec soin et le retourna, regardant fascinée comme toujours par la chute des grains de sable.
- Je vous offre quinze minutes.
Elle s’avança ensuite vers l’ouvrage à décrypter et soupira, il avait raison en un sens mais cela ne faisait que l’agacer plus.
- En réalité je suis consternée par l’inconstance et le manque de cran des soit disants spécialistes. On pourrait penser que nombreux sont ceux à avoir tenté leur chance mais il n’en est rien. Voyez vous un premier spécialiste de cryptographie sur de son fait de sa réputation est venu et n’a rien tiré de l’ouvrage qui soit intéressant. Cela a donc incité son concurrent direct en terme de renommée à venir tenter sa chance. Mais comme le résultat ne fut guère plus probant cela a découragé les autres spécialistes qui craignaient en un sens de voir leur réputation d’incollable mise à mal. Un troisième candidat a tenté sa chance cependant, un érudit de Melorn de passage en ville, sans pression, c’est lui qui a eu l’idée la plus utile et constructive. Et ensuite hormis deux étudiants n’ayant aucune réputation à perdre et tout à gagner personne n’est venu. J’étais donc surprise et contente d’apprendre qu’un nouveau candidat soit motivé par ce mystère.
Elle contourne Aryan, le détaillant sans honte, sans hésitation, comme si on pouvait l’intelligence d’un Homme à son apparence, sa gestuelle, non en réalité elle observait car elle était fascinée par l’absence totale de gêne d’Aryan. Sa nonchalance, sa fierté qui transpirait de chaque pore de son corps, elle-même se sentait prise d’envie d’en savoir plus sur ce curieux érudit ? L’était-il seulement d’ailleurs? Elle avait ignoré certaines des questions.
- J’aimerais déjà savoir qui vous êtes, comment puis-je vous nommer, vous ne vous êtes pas présenté et qu’on vienne de République ou pas il me semble que cela se fait non?
Cela étant dit elle était allée chercher la pierre contenant la rune de feu divin. Elle tendit le précieux à Aryan en disant.
- Ignis divinus.
Le mot clé pour activer la pierre qui s’illumina d’une lumière rougêatre.
- Seule découverte probante. La couverte livre un message avec cette lumière seulement. Mais elle ne sert à rien sur les autres pages. Je vous laisse voir par vous même.
Message 2
CENDRES
Invité
Invité
Il la détailla de haut en bas et fut satisfait. Elle avait toujours cet air un peu supérieur, mais au moins elle avait un sens de l'adaptation correct. Bon nombre des gens de sa classe n'auraient rien voulu écouter et l'aurait mit dehors. Mais elle semblait prête a utiliser une chose impromptue a son avantage. C’était la marque des grands, et au vu de son poste, elle l’était sans doute. Elle lui fit signe et il l'écouta alors qu'ils pénétraient dans la salle du livre.
- Quinze minutes c'est un peu court, il faut travailler votre patience madame. Je doute que le livre ne s'ouvre tout seul...
Il n’était pas étonné par ce qu'elle venait de dire. C’était un milieu ou la concurrence et l'égo avait autant de place que l'expertise et la passion. Par chance, lui était totalement dehors de ces petites joutes. La plupart des experts se reposaient d'ailleurs sur lui pour diverse raison, et notamment obtenir des recommandations. C’était important de son point de vu de s'entendre avec tous le monde, car tous le monde pouvait offrir quelque chose.
- Vous allez peut être me dire que c'est un secret, mais je suis curieux d'entendre tous les noms de ces personnes. C'est le genre d'informations qui m’intéresse.
Peut etre pas les étudiants, mais il avait de grandes chances de connaître les sois disant « expert ». Une fois qu'un nom etait encré dans sa mémoire, il ne l'oubliait plus et ca pouvait lui servir de ressortir des informations de ce type en tout circonstance.
- Qui je suis, ce n'est pas très important, mais vous avez raison, c'est une forme de politesse qui est de mise partout, et je suis assez a cheval sur ces traditions de bonne entente.
Il se retourna vers elle, la détaillant de haut en bas en souriant, et s'inclina d'une façon qui aurait pu passer un peu pour de la moquerie mais qu'il compensa avec son air charmant habituel. Il était vraiment beau et il se dégageait de lui une aura étrange, mais rassurante et assez séductrice même sans qu'il n'utilise la moindre magie pour se faire.
- On me nomme Aryan. Mon nom de famille lui ne vous donnera aucune indication alors pas besoin de vous le donner. Quand a ce que je fais..un peu de tout.
Il observa le salon avec intérêt, alors qu'elle etait déjà un peu plus loin vers le coin ou se trouvait l'emplacement de l'ouvrage. Il observait les murs avec attention, le mobilier, la façon qu'elle avait utilisé pour mettre chaque pièce a son avantage ou non. La décoration en disait souvent beaucoup sur la propriétaire des lieux.
- Je suis un commerçant par certains aspect, je donne des conseils, dans divers domaine, mais surtout pour aider d'autres confrères a développer leurs affaire. Je suis également chercheur, écrivain, conteur a mes heures perdues. Pour une règle plus générale, ma vie se résumé a la découverte permanente.
Il avança pour faire disparaître la distance entre eux, toujours souriant, et la laissa venir vers lui dans le même temps, en lui tendant la pierre, après avoir utilisé une formule intriguant pour créer une première réaction. Elle ne partait donc pas de zéro, et d’après ce qu'elle avait dit, cela ne venait pas des curieux venu pour essayer de déchiffrer l'objet.
- Intriguant, l'objet a donc bien une réaction magique.
Il le posa sur la table la plus proche et passa doucement la main juste au dessus de la couverture. Il détecta effectivement des résidus magiques assez important et hocha la tête.
- Pouvez vous commencer par me dire si vous avez listé toute les experiences effectuée sur le livre ? Ça ne veux pas dire que tout ne marche pas, mais c'est important d'avoir le plus d'informations possibles.
Il recula d'un pas et la regarda, souriant comme depuis le début.
- Quinze minutes c'est un peu court, il faut travailler votre patience madame. Je doute que le livre ne s'ouvre tout seul...
Il n’était pas étonné par ce qu'elle venait de dire. C’était un milieu ou la concurrence et l'égo avait autant de place que l'expertise et la passion. Par chance, lui était totalement dehors de ces petites joutes. La plupart des experts se reposaient d'ailleurs sur lui pour diverse raison, et notamment obtenir des recommandations. C’était important de son point de vu de s'entendre avec tous le monde, car tous le monde pouvait offrir quelque chose.
- Vous allez peut être me dire que c'est un secret, mais je suis curieux d'entendre tous les noms de ces personnes. C'est le genre d'informations qui m’intéresse.
Peut etre pas les étudiants, mais il avait de grandes chances de connaître les sois disant « expert ». Une fois qu'un nom etait encré dans sa mémoire, il ne l'oubliait plus et ca pouvait lui servir de ressortir des informations de ce type en tout circonstance.
- Qui je suis, ce n'est pas très important, mais vous avez raison, c'est une forme de politesse qui est de mise partout, et je suis assez a cheval sur ces traditions de bonne entente.
Il se retourna vers elle, la détaillant de haut en bas en souriant, et s'inclina d'une façon qui aurait pu passer un peu pour de la moquerie mais qu'il compensa avec son air charmant habituel. Il était vraiment beau et il se dégageait de lui une aura étrange, mais rassurante et assez séductrice même sans qu'il n'utilise la moindre magie pour se faire.
- On me nomme Aryan. Mon nom de famille lui ne vous donnera aucune indication alors pas besoin de vous le donner. Quand a ce que je fais..un peu de tout.
Il observa le salon avec intérêt, alors qu'elle etait déjà un peu plus loin vers le coin ou se trouvait l'emplacement de l'ouvrage. Il observait les murs avec attention, le mobilier, la façon qu'elle avait utilisé pour mettre chaque pièce a son avantage ou non. La décoration en disait souvent beaucoup sur la propriétaire des lieux.
- Je suis un commerçant par certains aspect, je donne des conseils, dans divers domaine, mais surtout pour aider d'autres confrères a développer leurs affaire. Je suis également chercheur, écrivain, conteur a mes heures perdues. Pour une règle plus générale, ma vie se résumé a la découverte permanente.
Il avança pour faire disparaître la distance entre eux, toujours souriant, et la laissa venir vers lui dans le même temps, en lui tendant la pierre, après avoir utilisé une formule intriguant pour créer une première réaction. Elle ne partait donc pas de zéro, et d’après ce qu'elle avait dit, cela ne venait pas des curieux venu pour essayer de déchiffrer l'objet.
- Intriguant, l'objet a donc bien une réaction magique.
Il le posa sur la table la plus proche et passa doucement la main juste au dessus de la couverture. Il détecta effectivement des résidus magiques assez important et hocha la tête.
- Pouvez vous commencer par me dire si vous avez listé toute les experiences effectuée sur le livre ? Ça ne veux pas dire que tout ne marche pas, mais c'est important d'avoir le plus d'informations possibles.
Il recula d'un pas et la regarda, souriant comme depuis le début.
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
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Mais la Ministre avait de l'esprit en réalité aussi répondit-elle à son invité du jour d'un ton parfaitement sérieux.
- C'est le temps qu'il me suffira pour juger de mon envie de vous laisser poursuivre vos observations ou pas. Si vous arrivez à me convaincre durant ce laps de temps vous aurez plus de temps ensuite tout simplement.
Autant dire qu'elle ne donnait pas l'homme gagnant mais qu'elle lui accordait le bénéfice du doute, car on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise, d'une rencontre surprenante ou atypique tout du moins et cet homme semblait décidé à la sortir de sa routine quotidienne ou habituelle surtout.
- Les gens venus ici n'ont rien de secret, cela n'est pas une mission que je dissimule ou quelque chose du genre aussi je peux répondre à vos questions. Le premier à être venu était Marcellus Caeditius, éminent cryptographe et professeur de l'Académie de Magic, un temps il fut question qu'il devint Pléïade mais il a décliné l'offre au final. Son travail a porté sur la mana pure, celle qui n'est liée à aucun élément en soit. Il a tenté de créer des mots de pouvoir tout simplement pour révéler des choses, mais l'ouvrage était fermé à ce moment là. Et il n'a réagi à rien, d'un point de vue des dons de senseurs magique, cet ouvrage possède une magie propre, ancienne, mêlée aux pigments probablement mais dont le schéma est incompréhensible.
Elle se tut et laissa ses doigts glisser sur l'ouvrage de la première page dont le mot "Atalanta Fugiens" rougeoyait encore après son apparition grâce au feu divin. Elle avait écouté ses réponses et hocha la tête.
- Aryan donc, cela me convient, un homme curieux et intrigué tout autant qu'intriguant. Rencontre qui frôle l'impertinence et l'imprévisible mais aura le loisir de me sortir de mon ordinaire. Bien. Revenons à nos célèbres questeurs de sapience. Le second à venir fut Aymeric de Versombre, un éminent linguiste et traducteur qui travaillait originellement pour l'Académie de Mael mais qui nous a rejoint à Magic dès le début de la guerre. Cet amateur des lettres et mots à travailler sur la symbolique des dessins sans succès, cherchant à extraire des symboles, plans en retravaillant des tracés isolés, cela n'a rien donné cependant même si ses constructions magiques en volume des contours étaient magnifiques. Enfin comme je vous l'ai dit c'est Itarillë Nerdan'lel qui se présenta sans prétention et au final en usant de magie de feu divin pour illuminer les gravures il fit apparaitre le titre je pense de l'ouvrage et libérer ce dernier, avant nous ne pouvions tourner les pages, ce fut donc le seul progrès réel. Les deux étudiants ont observé, cherché à analyser la magie, la comprendre, sans succès. Voilà pour les travaux réalisés.
Reposant son regard sur Aryan, elle sourit de toutes ses dents.
- Alors qu'allez vous envisager, tenter, expérimenter ?
Elle n'en dirait pas plus c'était son tour de proposer quelque chose, de poser des questions, de toucher, s'imprégner, admirer ou tout ce qu'il songerait utile pour comprendre sans bien sûr abimer l'ouvrage.
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CENDRES
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Tout en l'écoutant parler, il avait négligemment hoché la tète, les yeux sur le livre. Les noms ne lui était pas inconnu pour certain, mais a ses yeux, ces « experts » étaient ridicules pour la quasi totalité. Il évita de rire de la prestation qu'ils avaient pu faire. Il ne savait pas si certains d'entre eux n'avaient pas des liens avec la Republicaine.
- Je vais être tout a fait honnête, ce ne sont des experts que de noms. Un expert, est ce une personne qui se considère doué, ou que les autres considèrent comme doués ?
Pour lui c’était la deuxième solution. La plupart de ces hommes venaient en se décrétant eux même comme étant doué dans leur domaine. Personne ne l'avait jamais décrété. N'importe qui pouvait le faire après tout. C’était un peu trop facile de son point de vu. Lui, il n'avait jamais rien dis sur ses compétences. C’était le bouche a oreille qui faisait en sorte que les gens venaient a sa rencontre. Et c’était quelqu'un qui lui avait parlé de cet endroit.
- Hum hum...
Il caressa la couverture en hochant distraitement la tete, et murmura plusieurs mots dans plusieurs langues anciennes qui n’étaient plus parlés a ce jour. Il ne réfléchissait même pas en les parlant, ça lui venait simplement. Sans doute de moment venant de ses souvenirs oubliés.
- Expérimenté ? C'est une idée stupide. Il y a des milliers de choses potentiels qui pourrait provoquer une réaction. Vous avez plusieurs millénaires devant vous ?
Il se pencha, et posa son oreille contre la couverture.
- Vos « experts » n'avaient aucune chance. Tenter des choses au hasard en espérant parvenir a un résultat. Et d’après ce que je viens de sentir...je pense que rien ne marchera. Enfin, votre fameux Nerdan'lel qui a réussit totalement par hasard a provoquer une réaction. Aucun d'eux n'a écouté ce que l'ouvrage voulait leur dire. Ils étaient bloqués dans leurs propres pensées.
Il se retourna vers elle, les bras croisés, comme si il avait déjà terminé. Il n'avait étudier que deux ou trois minutes le livre. Il ne souriait plus maintenant, il avait juste l'air concerné, intrigué, curieux. Il se dirigea vers le fauteuil le plus proche et tomba assit.
- Ce n'est pas « un livre ». Ce sont... « trois livres ». Trois ouvrages différents, interconnectés, qui réagiront a des choses différentes, mais même en proie au contact de la chose, l'interconnexion est si élevé que je ne sais même pas si il n'y a pas des sous couches a décodés au préalable.
Il leva soudainement un sourcil.
- Oh, c'est peut être un peu compliqué ? Si vous voulez quelque chose d'un peu plus clair, imaginer un sac, dans lequel on laisse tomber trois boites différentes. Chaque boite a une manière différente d’être déverrouillés. Mais le sac également. Jusque la, tous le monde était focalisé sur la manière d'ouvrir le sac, mais sans connaître la façon d'ouvrir les boites, le sac ne réagira pas. C'est plus simple comme ça ?
Ça ne changeait pas vraiment le problème. Ils n'avaient pas de clés, mais au moins, lui, etait semble t'il persuadé d'avoir découvert les serrures. Pas dis que l'explication ne lui convienne, elle allait peut être lui demander des preuves. Il n'en avait pour l'instant pas vraiment a présenter.
- Il faut trouver des choses différentes, mais qui puisse résonner entre elle. Et je pense que la voix et la langue on quelque chose a voir dans cette histoire. Le style d'écriture des différentes « boite », également. C'est possible que les instructions du livre ne réagisse qu'a des types de dialectes. Voir a des chants. Il y a beaucoup de possibilités.
Il appuya sa tête négligemment en la regardant, pour voir si elle suivait son hypothèse jusque la et son avis sur la question.
- Je vais être tout a fait honnête, ce ne sont des experts que de noms. Un expert, est ce une personne qui se considère doué, ou que les autres considèrent comme doués ?
Pour lui c’était la deuxième solution. La plupart de ces hommes venaient en se décrétant eux même comme étant doué dans leur domaine. Personne ne l'avait jamais décrété. N'importe qui pouvait le faire après tout. C’était un peu trop facile de son point de vu. Lui, il n'avait jamais rien dis sur ses compétences. C’était le bouche a oreille qui faisait en sorte que les gens venaient a sa rencontre. Et c’était quelqu'un qui lui avait parlé de cet endroit.
- Hum hum...
Il caressa la couverture en hochant distraitement la tete, et murmura plusieurs mots dans plusieurs langues anciennes qui n’étaient plus parlés a ce jour. Il ne réfléchissait même pas en les parlant, ça lui venait simplement. Sans doute de moment venant de ses souvenirs oubliés.
- Expérimenté ? C'est une idée stupide. Il y a des milliers de choses potentiels qui pourrait provoquer une réaction. Vous avez plusieurs millénaires devant vous ?
Il se pencha, et posa son oreille contre la couverture.
- Vos « experts » n'avaient aucune chance. Tenter des choses au hasard en espérant parvenir a un résultat. Et d’après ce que je viens de sentir...je pense que rien ne marchera. Enfin, votre fameux Nerdan'lel qui a réussit totalement par hasard a provoquer une réaction. Aucun d'eux n'a écouté ce que l'ouvrage voulait leur dire. Ils étaient bloqués dans leurs propres pensées.
Il se retourna vers elle, les bras croisés, comme si il avait déjà terminé. Il n'avait étudier que deux ou trois minutes le livre. Il ne souriait plus maintenant, il avait juste l'air concerné, intrigué, curieux. Il se dirigea vers le fauteuil le plus proche et tomba assit.
- Ce n'est pas « un livre ». Ce sont... « trois livres ». Trois ouvrages différents, interconnectés, qui réagiront a des choses différentes, mais même en proie au contact de la chose, l'interconnexion est si élevé que je ne sais même pas si il n'y a pas des sous couches a décodés au préalable.
Il leva soudainement un sourcil.
- Oh, c'est peut être un peu compliqué ? Si vous voulez quelque chose d'un peu plus clair, imaginer un sac, dans lequel on laisse tomber trois boites différentes. Chaque boite a une manière différente d’être déverrouillés. Mais le sac également. Jusque la, tous le monde était focalisé sur la manière d'ouvrir le sac, mais sans connaître la façon d'ouvrir les boites, le sac ne réagira pas. C'est plus simple comme ça ?
Ça ne changeait pas vraiment le problème. Ils n'avaient pas de clés, mais au moins, lui, etait semble t'il persuadé d'avoir découvert les serrures. Pas dis que l'explication ne lui convienne, elle allait peut être lui demander des preuves. Il n'en avait pour l'instant pas vraiment a présenter.
- Il faut trouver des choses différentes, mais qui puisse résonner entre elle. Et je pense que la voix et la langue on quelque chose a voir dans cette histoire. Le style d'écriture des différentes « boite », également. C'est possible que les instructions du livre ne réagisse qu'a des types de dialectes. Voir a des chants. Il y a beaucoup de possibilités.
Il appuya sa tête négligemment en la regardant, pour voir si elle suivait son hypothèse jusque la et son avis sur la question.
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Comme ce personnage semble étrange aux yeux de la ministre, habituée malgré tout à être écoutée, obéie, elle est surprise qu'on lui parle avec désinvolture et intéret mêlés en un même temps, oui son interlocuteur est des plus surprenants et particulièrement intéressant du coup.
- Un expert est une personne qui a acquis des compétences, connaissances dans un domaine, qui les a mises en pratique et qui est reconnu par ses pairs, il est donc les deux aspects que vous décrivez selon moi. Ce serait préjudiciable de penser que quelqu'un qui a des résultats sans comprendre ce qu'il fait, sans savoir qu'il le fait bien est un expert... L'inné et l'acquis doivent se rejoindre et permettre d'exceller ensemble pour moi.
Point de vue qui était le sien bien entendu, elle respectait cependant qu'on pense différemment, elle aimait les discussions, les débats, c'était inhérent à sa nature et de cela avait découlé sa carrière. Elle l'observait alors qu'il passait ses doigts avec délicatesse sur l'ouvrage, son respect pour ce dernier était perceptible et cela la satisfaisait.
- J'ai du temps devant moi certes mais plusieurs millénaires c'est beaucoup plus que les plus anciens élémentaires de mon clan n'ont vécu, même les plus vénérables. Mais j'ai devant moi des centaines d'années et je ne me sens pas pressée par le temps, il court, s'étale, s'offre à moi et me permet de construire des choses, d'avancer. Etes vous humain?
Etrangement elle en doutait, il avait une assurance que la jeunesse et l'évanescence de la vie humaine ne permet pas. Après qu'il réponde ou non ne changerait rien à leurs échanges, c'était une pointe de curiosité qui venait de la toucher et elle aimait à la voir satisfaite. Elle écouta sa vision des choses sur les essais des experts et fut pour le moins bluffée par ses idées totalement novatrice face au formalisme et à l'académisme des premiers candidats à la compréhension de cet ouvrage.
Il étudia le livre tout au plus deux ou trois minutes avant d'aller s'asseoir pour livrer son verdict sans l'ombre d'une hésitation. Une boîte casse tête en somme, des niveaux imbriqués les uns avec les autres, des clés liées et indépendantes probablement. Elle ne répondit rien quand il demanda si c'était trop compliqué pour elle, quelle impudence, quelle audace et quelle suffisance, il était ahurissant à n'en pas douter mais redoutablement intelligent et vif d'esprit.
- Eh bien pour vos idées des plus originales je vais vous en dire plus sur cet ouvrage Aryan, cela éveillera peut-être d'autres idées dans votre redoutable esprit. Ce livre je ne l'ai pas trouvé ou acquis par hasard. Cet ouvrage est un trésor familial dont le sens échappait à mes aïeux et qui avait fini par tomber dans l'oubli. Tout ce que j'ai pu apprendre de lui c'est qu'il vient de l'île qui nous a vu naître, un ouvrage familial, précieux, sacré mais dont l'essence et le sens a été perdu. Et je suis d'un naturel curieux et l'idée de ne pas savoir ou comprendre me dérange. Dans ce livre je sens un lien avec les miens sans que je ne puisse l'expliquer.
A son tour elle laissa ses longs doigts fuselés glisser sur le dessin de la couverture avant de tourner une première page. L'idée que ce livre pourrait réagir à un chant, une vibration, quelque chose de primal, d'élémentaire lui semblait très intéressant, alors elle réfléchit à l'histoire des siens, se plongeant dans le passé de son clan, aux origines de la République, c'est là qu'ils avaient quitté leur île mais avant... ils étaient puissants, proches de la nature, moins... humanisés, moins conscients aussi peut-être?
- Le feu divin a dévoilé une information, ne dirait-on pas les ailes d'un enfant des titans, d'un ange? Ne sont ils pas les messagers du divin en un sens?
Mais quel rapport avec les miens...
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CENDRES
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La notion de temps était quelque chose de particulièrement abstraite pour lui. Il n'avait aucune connaissance de sa propre longévité. Il savait, sentait qu'il n'etait pas humain, ni d'une race humanoïde vivant de façon sporadique. Et pourtant il etait bien incapable de pouvoir dire la vraie durée de vie qu'il s’était vu accordée.
- Humain...quelle est la définition que vous donnez d'un humain ? Le corps ? L'esprit ? La race ? Hum...
Il détourna son attention du livre un instant. La question avait le mérite d’être posé. De son point de vu, nombre de races étaient ressemblantes. Avoir quelques petits traits de différences ne changeait aucunement la finalité. Ils avaient tous des modes de pensées communs, pour beaucoup, vivaient ensemble. Il y avait même des races qui venaient a se mélanger, provoquant de multiples fusions a la fois intéressante mais aussi assez contre-nature.
- J'ai beau y réfléchir, je ne sais pas quoi donner comme réponse. Je ne suis sans doute pas humain non. Mais est ce que je suis très différent de l'humanité... ? Peut etre.
Il avait trois ans aprés tout. Meme pas encore révolu. L'age d'un enfant en bas age pour certaine race, l'age d'un nouveau né pour d'autre. Lui, etait déjà un des sommets de la civilisation en terme de connaissance. Il devait etre plus cultivé que quatre vingt dix neuf pour cent de l'existence actuelle. Difficile d'imaginer. Mais en meme temps, il avait souvent l'impression que sa mémoire lui venait d'ailleurs. De...plus loin.
- Allez y donc. Mais si je peux vous donner un premier conseil, ne demandez pas la lune a quelqu'un, sans lui décrire les étoiles autours.
Si elle n'avait donner toute l'histoire aux personnes venus observer l'ouvrage, il ne fallait pas non plus s'étonner de n'avoir quasiment aucun résultat. C’était un peu...difficile, comme volonté. Elle n’était définitivement pas commode. Pas étonnant pour une femme aussi âgée. Elle avait apprit a garder le contrôle.
- L’île qui vous a vu naître... ? C'est un indice intéressant, dans la mesure ou il a peut être était conçu dans cet endroit.
Et la, il était aussitôt arrivé exactement dans le cœur de la raison de sa présence ici. L'ouvrage n’était qu'un bonus, c’était elle, qui était intéressante. Fascinante. Avec une histoire qui semblait remonter a loin. Dieu qu'il avait envie d'attraper son carnet d'écrit sous sa voix autoritaire, lui contant légende a propos des siens. Mais il devait faire attention. Elle était visiblement femme a vite s'agacer.
Alors parler moi des « votre », et ce que vous entendez par la ? Decrivez moi cette ile, son nom, son emplacement, son histoire, tous ce que vous savez d'elle. Si jamais nous ne trouvons rien, c'est d'ailleurs une étape sans doute indispensable pour la suite de nos investigations et de nos hypothèses.
- Hum ?
Il grimaça soudainement, une violente migraine le prenant aussitôt. Les...les anges...les quoi ? Qu'avait elle dit soudainement ? Quelque chose de potentiellement intéressant. Il le sentait. Mais aussitôt entendu, il l'avait oublié. Le mal de tête s'accentua, l'obligeant a fermer les yeux, et il tenta de le dissimuler en détournant le visage.
- C...continuez.
La faire parler était le meilleur moyen de déconcentrer la douleur et de passer a autre chose. Les titans, ca il l'avait comprit. Le mot s'encra dans son esprit et la douleur redoubla d'intensité, frappant des angles de sa boite crânienne qu'il avait l'impression de découvrir au fur et a mesure de la phrase.
- La...hum...
Il avait perdu ses mots, ne parvenant pas a rebondir sur la conversation, et il la laissa donc enchaîner sur l'histoire des siens si elle voulait bien l'évoquer. Il ne savait même pas encore si elle voudrait lui parler d'une façon plus approfondie de tout ça. C’était comme accepter tacitement qu'elle voulait bien accepter sa participation officielle a l'étude du livre.
- Votre famille n'a t'elle pas des archives historiques ou bien des objets rares faisant parti de votre patrimoine historique familiale ? Après tout, cela peut être une bonne idée de commencer par la. Le livre fait peut etre parti d'un lot, d'un duo dont vous ignorez l'existence...
Il souffla, la douleur diminuant. Et il se reconcentra.
- Humain...quelle est la définition que vous donnez d'un humain ? Le corps ? L'esprit ? La race ? Hum...
Il détourna son attention du livre un instant. La question avait le mérite d’être posé. De son point de vu, nombre de races étaient ressemblantes. Avoir quelques petits traits de différences ne changeait aucunement la finalité. Ils avaient tous des modes de pensées communs, pour beaucoup, vivaient ensemble. Il y avait même des races qui venaient a se mélanger, provoquant de multiples fusions a la fois intéressante mais aussi assez contre-nature.
- J'ai beau y réfléchir, je ne sais pas quoi donner comme réponse. Je ne suis sans doute pas humain non. Mais est ce que je suis très différent de l'humanité... ? Peut etre.
Il avait trois ans aprés tout. Meme pas encore révolu. L'age d'un enfant en bas age pour certaine race, l'age d'un nouveau né pour d'autre. Lui, etait déjà un des sommets de la civilisation en terme de connaissance. Il devait etre plus cultivé que quatre vingt dix neuf pour cent de l'existence actuelle. Difficile d'imaginer. Mais en meme temps, il avait souvent l'impression que sa mémoire lui venait d'ailleurs. De...plus loin.
- Allez y donc. Mais si je peux vous donner un premier conseil, ne demandez pas la lune a quelqu'un, sans lui décrire les étoiles autours.
Si elle n'avait donner toute l'histoire aux personnes venus observer l'ouvrage, il ne fallait pas non plus s'étonner de n'avoir quasiment aucun résultat. C’était un peu...difficile, comme volonté. Elle n’était définitivement pas commode. Pas étonnant pour une femme aussi âgée. Elle avait apprit a garder le contrôle.
- L’île qui vous a vu naître... ? C'est un indice intéressant, dans la mesure ou il a peut être était conçu dans cet endroit.
Et la, il était aussitôt arrivé exactement dans le cœur de la raison de sa présence ici. L'ouvrage n’était qu'un bonus, c’était elle, qui était intéressante. Fascinante. Avec une histoire qui semblait remonter a loin. Dieu qu'il avait envie d'attraper son carnet d'écrit sous sa voix autoritaire, lui contant légende a propos des siens. Mais il devait faire attention. Elle était visiblement femme a vite s'agacer.
Alors parler moi des « votre », et ce que vous entendez par la ? Decrivez moi cette ile, son nom, son emplacement, son histoire, tous ce que vous savez d'elle. Si jamais nous ne trouvons rien, c'est d'ailleurs une étape sans doute indispensable pour la suite de nos investigations et de nos hypothèses.
- Hum ?
Il grimaça soudainement, une violente migraine le prenant aussitôt. Les...les anges...les quoi ? Qu'avait elle dit soudainement ? Quelque chose de potentiellement intéressant. Il le sentait. Mais aussitôt entendu, il l'avait oublié. Le mal de tête s'accentua, l'obligeant a fermer les yeux, et il tenta de le dissimuler en détournant le visage.
- C...continuez.
La faire parler était le meilleur moyen de déconcentrer la douleur et de passer a autre chose. Les titans, ca il l'avait comprit. Le mot s'encra dans son esprit et la douleur redoubla d'intensité, frappant des angles de sa boite crânienne qu'il avait l'impression de découvrir au fur et a mesure de la phrase.
- La...hum...
Il avait perdu ses mots, ne parvenant pas a rebondir sur la conversation, et il la laissa donc enchaîner sur l'histoire des siens si elle voulait bien l'évoquer. Il ne savait même pas encore si elle voudrait lui parler d'une façon plus approfondie de tout ça. C’était comme accepter tacitement qu'elle voulait bien accepter sa participation officielle a l'étude du livre.
- Votre famille n'a t'elle pas des archives historiques ou bien des objets rares faisant parti de votre patrimoine historique familiale ? Après tout, cela peut être une bonne idée de commencer par la. Le livre fait peut etre parti d'un lot, d'un duo dont vous ignorez l'existence...
Il souffla, la douleur diminuant. Et il se reconcentra.
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Feat Aryan
La question de son interlocuteur la prit un bref et minime instant au dépourvu, cela semblait tellement logique à ses yeux qu'elle n'avait pas songé à préciser quoi que ce soit.
- Je parlais de la race Aryan tout simplement. L'espérance de vie qui la définit, les organes qui forment leurs corps, le sang qui coule dans leur veines. Je ne vous connais pas mais vous en avez l'aspect même si votre regard a un je ne sais quoi de différent, comme s'il portait le poids des ans et en même temps une avidité intense, comme si vous vous abreviez de ce que vous voyez. Mais je m'égare probablement pardonnez moi.
Et la suite de ses propos confirma une chose, lui même ne savait pas ce qu'il était, il ne mentait pas, consciemment du moins, il me livrait ce qu'il pensait. Il était donc doublement intéressant, curieux, atypique et vierge de tout préjugé en un sens.
- Nous progressons ou plutôt vous, vous acceptez le fait que vous n'êtes pas humain, restera pour vous à découvrir ce que vous êtes. Regardez j'ai l'air humaine aussi, je m'en donne l'apparence pour pouvoir me glisser parmi eux discrètement les côtoyer, apprendre d'eux, ils sont si nombreux et semblent tellement décidés à poursuivre leur conquête numéraire du Sekaï qu'ils me fascinent et que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour leur préparer le meilleur des avenirs.
Avait-elle déjà parlé si ouvertement de son véritable désir, de la raison de son appartenance et son implication politique? Peut-être pas hormis à des proches mais jamais à un inconnu. Le sablier s'était écoulé mais elle avait choisi d'en ignorer la fin du temps, il avait gagné son attention et captivé ses réflexions. Revenant au sujet réel de leur entrevue elle parlait donc de son passé familial en un sens, de leur île originelle.
- Vous parler des miens? De mon clan? Eh bien faisons comme si vous ne saviez rien, si vous étiez en train de l'histoire des miens. Mon ancêtre naquit dit-on dans une tempête de sable sur notre ile.
Elle s'arrête un instant et murmure dans un dialecte qu'on dirait antique, il est guttural et les cordes vocables normales doivent peiner à le prononcer " utpatti ka dveep".
- Nous sommes des forces élémentaires de ce monde, des résurgences d'énergies primaires, de magie aussi, c'est ainsi du moins que nous voyons les élémentaires. Nous sommes fait de sable, glissant et mouvants, fuyants parfois mais aussi omniprésents, inarrêtables et agaçants parfois, s'immisçant dans les moindres recoins. Mais un jour de nouveaux arrivants débarquèrent dans les îles paradisiaques ou mes ancêtres vivaient en paix. Curieux, ils ont observé ces êtres fébriles, conquérants, ils se sont cachés dans des manifestations primaires de leur formes et les ont étudié avant de décider d'aller explorer le continent, ils avaient suivi Achimagus Dangshuan, il les avait... captivés. Nombre d'entre eux moururent durant la guerre contre le titan Kaiya avant que l'arme mythique ne soit utilisée pour le vaincre.
Elle perçut cependant la grimace et sa visible douleur qui le prit au dépourvu, montant telle une vague inattendue.
- Allez-vous bien? Puis-je vous aider ou appeler quelqu'un pour le faire?
Elle n'était pas empathe ce n'était pas la raison, mais Aryan semblait doté d'une curiosité et d'une vivacité d'esprit dont elle avait besoin pour résoudre le mystère de cet ouvrage. La suite la laissa un instant sur la défensive, et si ce n'était qu'un moyen d'accéder aux coffres de sa famille, chercher quelque chose en particulier... Elle était méfiante et avait appris qu'on ne pouvait pas faire confiance à qui que ce soit en réalité.
Je peux vous mener à nos trésors mais vous devrez vous soumettre à un geis, un interdit magique protégeant mes intérets et...secrets.
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CENDRES
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- Ça va, ne vous en faite pas. Mais vous voilà inquiète pour ma personne, cela ressemble déjà peu a ce que j'avais vu de vous jusque la. Est ce un masque de dureté qui couvre vos traits de sable ?
Il sourit en redressant la tête. C’était un peu passé. Mais il était incapable de se souvenir de la raison pour laquelle il venait soudainement d'avoir un instant de faiblesse. Elle avait dit quelque chose, mais quoi ? Un mot, basé sur une histoire. Basé sur les recherches. Il la fixa, comme si il allait s'en souvenir en la regardant, mais rien. Il hésita a lui demander de répéter, mais les mots ne vinrent pas. Comme muet, un instant, dans l’impossibilité de formuler clairement cette idée.
- Re...hum...revenons en au livre plutôt. Cette histoire, du lieu de votre naissance, est intéressante.
Il pencha la tete sur le coté, comme pour l'observer dans un angle différent, pour la découvrir autrement, l'histoire lui offrant une nouvelle perspective sur l'étude. Il n'aurait pas vraiment pu dire de prime abord qu'elle etait une élémentaire, mais il connaissait, de loin, ces créatures anciennes, puissantes, vénérables. Il sentait la magie en elle, et avait cependant deviné dés le départ qu'elle n’était pas commune.
- J'avoue que votre point de vu sur la race est intéressante. Ca ne change en rien sa finalité, mais son analyse est assez fine. Vous êtes assez fine.
Il hocha la tete, ces fameuses pupilles argentés la détaillant Il en oublia la raison de sa présence pendant un instant, se demandant si sa vraie forme était tout aussi fascinante que la peau sombre qui donnait de la personnalité a la créature en face de lui.
- Pour en revenir au livre...Cette île...pourrait être un bon point de départ...est ce loin ?
Il n'avait rien contre un voyage, mais il n’était pas certain qu'elle même pourrait l'y suivre. Elle avait sans aucun doute un certain nombre de responsabilité incompatible avec un hobby passager liés a sa vie personnelle. La république ne serait attendre les quelques semaines ou elle disparaîtrait de sa demeure, et de ses activités officielles.
- Des membres de votre entourage pourraient etre également une bonne source d'investigation. Avez vous de la famille par ici ? Peut etre une branche avec différentes particularités ? Peut etre que votre famille dispose ainsi de plusieurs capacités différentes qui sont nécessaires d’être rassemblés pour le livre. Ce n'est qu'une autre supposition.
Il voulait cependant y aller doucement. Il n’était pas a l'abri qu'elle change d'expression en lui disant que non, tous ses proches étaient décédés, qu'elle était seule. Que la tristesse s'installe, qu'elle s'éloigne de la position un peu plus proche qu'elle avait naturellement prit vis a vis de lui juste la durant la conversation.
Il n'avait pas non plus tout a fait répondu sur la question des archives, des traitements a subir pour y accéder. Il ne voyait aucun intérêt a se soumettre a un quelconque rituel ou sceau lui bloquant potentiellement des capacités qu'il ne connaissait meme pas. Il revint sur le sujet a pas de loups, les yeux vers le bas soudainement.
- Je suis navré, mais je ne me soumettrait a aucun sortilège de mon plein gré. Si vous ne désirez pas me montrer vos archives, soit. Mais je ne ferais aucune concession la dessus.Je ne vais pas forcer pour quelque chose que vous ne désirez pas, mais moi non plus, je ne peux pas tout accepter.
Il etait cependant curieux de voir quel sorte de magie elle aurait pu utiliser pour sceller ses facultés a révéler des secrets. Il pourrait peut etre lui demander de le faire sur quelqu'un d'autre, juste pour voir, juste pour...zut, rester professionnel. C’était important ici.
- Mais sachez, néanmoins, que c'est mon travail, d’être professionnel, et de garder les secrets. Faite ce dont vous voulez de cette information. Je n'ai pas réellement besoin de m'enrichir. Et je n'ai rien qui puisse me pousser a la corruption. Je suis neutre. La neutralité incarné. En tant qu'entité. Cela peut se rattacher a notre conversation de tout a l'heure. Je ne suis pas humain. Je suis une créature qui n'a pas de bord, pas de coté, pas de lien. Je vais et je viens, j'étudie, je découvre.
Il sourit simplement de son air un peu charmeur, qu'il faisait sans meme s'en rendre compte.
- Et aujourd'hui, vous etes ma découverte.
Il sourit en redressant la tête. C’était un peu passé. Mais il était incapable de se souvenir de la raison pour laquelle il venait soudainement d'avoir un instant de faiblesse. Elle avait dit quelque chose, mais quoi ? Un mot, basé sur une histoire. Basé sur les recherches. Il la fixa, comme si il allait s'en souvenir en la regardant, mais rien. Il hésita a lui demander de répéter, mais les mots ne vinrent pas. Comme muet, un instant, dans l’impossibilité de formuler clairement cette idée.
- Re...hum...revenons en au livre plutôt. Cette histoire, du lieu de votre naissance, est intéressante.
Il pencha la tete sur le coté, comme pour l'observer dans un angle différent, pour la découvrir autrement, l'histoire lui offrant une nouvelle perspective sur l'étude. Il n'aurait pas vraiment pu dire de prime abord qu'elle etait une élémentaire, mais il connaissait, de loin, ces créatures anciennes, puissantes, vénérables. Il sentait la magie en elle, et avait cependant deviné dés le départ qu'elle n’était pas commune.
- J'avoue que votre point de vu sur la race est intéressante. Ca ne change en rien sa finalité, mais son analyse est assez fine. Vous êtes assez fine.
Il hocha la tete, ces fameuses pupilles argentés la détaillant Il en oublia la raison de sa présence pendant un instant, se demandant si sa vraie forme était tout aussi fascinante que la peau sombre qui donnait de la personnalité a la créature en face de lui.
- Pour en revenir au livre...Cette île...pourrait être un bon point de départ...est ce loin ?
Il n'avait rien contre un voyage, mais il n’était pas certain qu'elle même pourrait l'y suivre. Elle avait sans aucun doute un certain nombre de responsabilité incompatible avec un hobby passager liés a sa vie personnelle. La république ne serait attendre les quelques semaines ou elle disparaîtrait de sa demeure, et de ses activités officielles.
- Des membres de votre entourage pourraient etre également une bonne source d'investigation. Avez vous de la famille par ici ? Peut etre une branche avec différentes particularités ? Peut etre que votre famille dispose ainsi de plusieurs capacités différentes qui sont nécessaires d’être rassemblés pour le livre. Ce n'est qu'une autre supposition.
Il voulait cependant y aller doucement. Il n’était pas a l'abri qu'elle change d'expression en lui disant que non, tous ses proches étaient décédés, qu'elle était seule. Que la tristesse s'installe, qu'elle s'éloigne de la position un peu plus proche qu'elle avait naturellement prit vis a vis de lui juste la durant la conversation.
Il n'avait pas non plus tout a fait répondu sur la question des archives, des traitements a subir pour y accéder. Il ne voyait aucun intérêt a se soumettre a un quelconque rituel ou sceau lui bloquant potentiellement des capacités qu'il ne connaissait meme pas. Il revint sur le sujet a pas de loups, les yeux vers le bas soudainement.
- Je suis navré, mais je ne me soumettrait a aucun sortilège de mon plein gré. Si vous ne désirez pas me montrer vos archives, soit. Mais je ne ferais aucune concession la dessus.Je ne vais pas forcer pour quelque chose que vous ne désirez pas, mais moi non plus, je ne peux pas tout accepter.
Il etait cependant curieux de voir quel sorte de magie elle aurait pu utiliser pour sceller ses facultés a révéler des secrets. Il pourrait peut etre lui demander de le faire sur quelqu'un d'autre, juste pour voir, juste pour...zut, rester professionnel. C’était important ici.
- Mais sachez, néanmoins, que c'est mon travail, d’être professionnel, et de garder les secrets. Faite ce dont vous voulez de cette information. Je n'ai pas réellement besoin de m'enrichir. Et je n'ai rien qui puisse me pousser a la corruption. Je suis neutre. La neutralité incarné. En tant qu'entité. Cela peut se rattacher a notre conversation de tout a l'heure. Je ne suis pas humain. Je suis une créature qui n'a pas de bord, pas de coté, pas de lien. Je vais et je viens, j'étudie, je découvre.
Il sourit simplement de son air un peu charmeur, qu'il faisait sans meme s'en rendre compte.
- Et aujourd'hui, vous etes ma découverte.
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
Messages : 159
crédits : 782
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Info personnage
Race: Elémentaire (sable)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B
Atalanta fugiens
Feat Aryan
La Dame se permit un franc sourire à la répartie d’Aryan.
- Vous êtes la personne la plus prometteuse de toutes celles venues ici pour voir cet ouvrage, atypique, curieux, frondeur, des défauts et des qualités assurément selon comment elles sont maniées mais vous avez attiré mon attention et mon envie de voir ou une collaboration pourrait nous mener. Alors si vous me semblez mal en point il va de soit que je vais m’interroger et faire en sorte que vous alliez mieux Aryan.
Humaniste peut-être mais pas vraiment empathe, par contre elle était pragmatique et si il était mal il ne pourrait pas l’aider tout simplement. Certains songeraient peut-être même à appeler cela du cynisme mais elle n’en avait cure.
- Quant au masque nous en portons tous en effet, certains avec plus de facilité que d’autres cependant.
Néanmoins elle gardait en tête le fait qu’il avait eu une réaction des plus étranges et vive et surtout cela se voyait son visage qu’il n’était pas bien, ce n’était nullement feint. Elle avait dit des mots qui avaient provoqué cet état. Elle savait ce qu’elle avait dit dans l’ensemble, resterait à investiguer pour comprendre ce qui avait provoqué la réaction mais pas de site.
Elle avait incliné la tête en signe de remerciement, Aryan avait une haute opinion de lui même c’était probablement un fait et il n’en avait que peu pour les autres de base, elle se sentait jugée dans ses faits, gestes et paroles, comme si cet étranger sorti de nulle part avait voix au chapitre pour dire qui elle était vraiment. Dans tous les cas cela augurait d’échanges passionnants car loin de la vexer, rebuter ou autre cela éveillait chez elle la même insatiable curiosité qui habitait l’Ange qui s’ignorait en face d’elle.
- Il faut quelques jours pour s’y rendre depuis Liberty. Après cela peut-être rapide si nous faisons appel à des mages pour nous y téléporter au besoin, c’est le genre de choses qu’on peut aisément obtenir grâce à ma position sociale, autant que mon labeur puisse de temps à autre me permettre d’obtenir certaines facilités dirons nous. Mais je doute de pouvoir y faire un saut dans les heures à venir, une absence de ma part se prépare, se justifie, mais en temps et en heure je peux envoyer du monde si cela s’avère être nécessaire.
Autant dire qu’elle n’écartait nullement cette piste et idée, sous son impulsion des personnes choisies avec Aryan ou pas pourraient se rendre sur l’île de ses origines afin de chercher des informations.
- Ma famille proche vit ici dans cette vaste demeure. Le patriarche de mon clan est présent actuellement mais il ne peut être dérangé que pour de bonnes raisons. Je ne vois pas de particularités spécifiques cependant, plus des attirances similaires pour les arts et la musique. Mon grand-père fut en son temps Professeur à Magic pour le cursus des Arts, il est un renommé mécène dorénavant et deux des plus grandes galeries de République sont de son fait.
La suite fut abrupte et claire mais cela ne la dérange pas le moins du monde.
- Comprenez donc en ce cas que je ne puisse vous conduire dans nos jardins secrets.
Elle ne commenterai pas plus cela.
- Que vous je souhaitiez pas utiliser à votre profit ce que vous pourriez voir je peux l’entendre mais cela ne protège pas les miens d’un viol mental, d’une contrainte à votre encontre. Quant à être votre découverte, eh bien considérez qu’il en va de même pour moi, vous me surprenez grandement.
Elle réfléchit un instant, perdue dans ses pensées peut-être ou faisait-elle autre chose qui sait. Un nouveau sourire apparut sur son visage au bout de quelques secondes de silence.
- Imaginez qu’il existe un sablier couvert de runes qui s’écoule de manière aléatoire dans nos trésors et que d’après mon aïeul il viendrait aussi de notre île natale ainsi qu’un troisième objet selon lui, une plume blanche qui jamais n’a terni… On va nous les porter dans un moment. Vous dînez avec moi ce soir ?
Question de formalité, elle n’imaginait pas qu’il ose dire non mais elle se devait de proposer, par protocole.
CENDRES
Invité
Invité
Il reprit ses esprits en se levant, alors qu'elle lui proposait un repas.
- Et bien, ma foi. J'avoue ne pas avoir énormément besoin de me sustenter, mais si votre grandeur n'a pas un emploi du temps trop chargé, je serais ravi de continuer a discuter. Mais ou ? Vous voulez sortir quelque part ? Histoire d'avoir une atmosphère ou nous serons plus sur un pied d'égalité ?
Ici elle se sentait en position avantageuse et elle n'avait pas tord. Ce n’était pas tant un problème pour lui qu'il avait la sensation que quelque part de plus neutre, elle s'ouvrirait peut être un peu plus, d'égal a égal. Mais une femme de son standing ne devait pas sortir n'importe ou.
- Je peux vous proposer d'aller quelque part en ville ? Mais je ne suis pas un expert des lieux, alors si vous acceptez, je vais vous prendre comme guide. Oh, voilà une idée. Échange de bon procédé. Vous choisissez un lieu, et je m'occupe de vous inviter, qu'en dites vous ?
Il ne le faisait absolument pas volontairement, mais il y avait dans son regard, dans sa gestuelle et dans sa manière d'agir un véritable jeu de séduction, qui pouvait fonctionner ou non. Il n’était pas contre découvrir plus en détails le corps d'une élémentaire, mais pour lui c’était surtout une histoire de curiosité scientifique. Il n'avait pas vraiment envie de quoi que ce soit pour une autre raison.
- Vous pourrez ainsi me parler d'avantage de votre famille ? J'ai compris que vous aviez toujours votre pere, mais est elle plus large encore ?
Son esprit vagabonda bien loin du livre soudainement, la dévisageant de ses grands yeux argentés. Ces yeux dans lesquels qu'une bonne partie de la gente féminine aurait bien voulu sacrifier énormément de chose pour apparaître. Son charme n’était clairement pas normal. Pour une ame ayant garder un minimum de sang froid, il y avait autre chose la dessous.
- Quand a certains secrets de votre famille, je comprend. La plupart des gens ont souvent la même réaction avec moi, au début.
Et très généralement, il apprend absolument tout ce qu'il veut savoir avant de quitter la personne en question. Jamais en forçant. Juste en étant lui même, gagnant petit a petit la confiance jusqu'à ce que la personne offre d'elle même tout ce dont il veut savoir. Et il n'avait pas mentis. Jamais il ne donnerait une seule de ces informations a personne. Il ne le faisait pas pour la gloire, pour pouvoir se vanter de savoir. Non, il voulait simplement ajouter tout ce qui était possible a sa collection de connaissances.
- Je ne forcerais pas d'avantage.
Il s'éloigna vers la grande fenêtre en lui tournant le dos, la laissant voir son profil, puis son dos, un corps assez peu fétu, d'une chemise fine, pour laisser entrapercevoir des muscles légèrement saillant, sec, pas du genre qu'on entraînait beaucoup, simplement le corps de quelqu'un qui se déplaçait sans doute beaucoup a pied, qui prenait soin de son corps sans y adresser trop d'attention non plus.
Alors que la réalité était simplement qu'il avait toujours était comme ça, et que peut importe ce qu'il faisait, il semblait façonner dans le marbre et ne pas changer peut importe ce qu'il pouvait bien faire.
- Vos gens ne vont pas s’inquiéter si vous disparaissez ainsi au bras d'un inconnu ? Je ne voudrais pas avoir toute la ville a mes trousses.
Il pourrait toujours s'envoler, mais il se garda bien de le dire. Il observa l’extérieur, la lumiere commençant a décroître dans le ciel. Ça faisait une bonne heure qu'il était la maintenant, et le trouble qu'il avait eu plus tôt était déjà oublié. Il se retourna alors, alla vivement jusqu'à elle d'un coup, et lui tendit la main.
- ...Si vous voulez, bien sur... ?
- Et bien, ma foi. J'avoue ne pas avoir énormément besoin de me sustenter, mais si votre grandeur n'a pas un emploi du temps trop chargé, je serais ravi de continuer a discuter. Mais ou ? Vous voulez sortir quelque part ? Histoire d'avoir une atmosphère ou nous serons plus sur un pied d'égalité ?
Ici elle se sentait en position avantageuse et elle n'avait pas tord. Ce n’était pas tant un problème pour lui qu'il avait la sensation que quelque part de plus neutre, elle s'ouvrirait peut être un peu plus, d'égal a égal. Mais une femme de son standing ne devait pas sortir n'importe ou.
- Je peux vous proposer d'aller quelque part en ville ? Mais je ne suis pas un expert des lieux, alors si vous acceptez, je vais vous prendre comme guide. Oh, voilà une idée. Échange de bon procédé. Vous choisissez un lieu, et je m'occupe de vous inviter, qu'en dites vous ?
Il ne le faisait absolument pas volontairement, mais il y avait dans son regard, dans sa gestuelle et dans sa manière d'agir un véritable jeu de séduction, qui pouvait fonctionner ou non. Il n’était pas contre découvrir plus en détails le corps d'une élémentaire, mais pour lui c’était surtout une histoire de curiosité scientifique. Il n'avait pas vraiment envie de quoi que ce soit pour une autre raison.
- Vous pourrez ainsi me parler d'avantage de votre famille ? J'ai compris que vous aviez toujours votre pere, mais est elle plus large encore ?
Son esprit vagabonda bien loin du livre soudainement, la dévisageant de ses grands yeux argentés. Ces yeux dans lesquels qu'une bonne partie de la gente féminine aurait bien voulu sacrifier énormément de chose pour apparaître. Son charme n’était clairement pas normal. Pour une ame ayant garder un minimum de sang froid, il y avait autre chose la dessous.
- Quand a certains secrets de votre famille, je comprend. La plupart des gens ont souvent la même réaction avec moi, au début.
Et très généralement, il apprend absolument tout ce qu'il veut savoir avant de quitter la personne en question. Jamais en forçant. Juste en étant lui même, gagnant petit a petit la confiance jusqu'à ce que la personne offre d'elle même tout ce dont il veut savoir. Et il n'avait pas mentis. Jamais il ne donnerait une seule de ces informations a personne. Il ne le faisait pas pour la gloire, pour pouvoir se vanter de savoir. Non, il voulait simplement ajouter tout ce qui était possible a sa collection de connaissances.
- Je ne forcerais pas d'avantage.
Il s'éloigna vers la grande fenêtre en lui tournant le dos, la laissant voir son profil, puis son dos, un corps assez peu fétu, d'une chemise fine, pour laisser entrapercevoir des muscles légèrement saillant, sec, pas du genre qu'on entraînait beaucoup, simplement le corps de quelqu'un qui se déplaçait sans doute beaucoup a pied, qui prenait soin de son corps sans y adresser trop d'attention non plus.
Alors que la réalité était simplement qu'il avait toujours était comme ça, et que peut importe ce qu'il faisait, il semblait façonner dans le marbre et ne pas changer peut importe ce qu'il pouvait bien faire.
- Vos gens ne vont pas s’inquiéter si vous disparaissez ainsi au bras d'un inconnu ? Je ne voudrais pas avoir toute la ville a mes trousses.
Il pourrait toujours s'envoler, mais il se garda bien de le dire. Il observa l’extérieur, la lumiere commençant a décroître dans le ciel. Ça faisait une bonne heure qu'il était la maintenant, et le trouble qu'il avait eu plus tôt était déjà oublié. Il se retourna alors, alla vivement jusqu'à elle d'un coup, et lui tendit la main.
- ...Si vous voulez, bien sur... ?
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
Messages : 159
crédits : 782
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Info personnage
Race: Elémentaire (sable)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B
Atalanta fugiens
Feat Aryan
Autant dire que cet homme doté d'un esprit redoutable couplé à un sourire à se faire damner une sainte était un pousse au crime. Il devait sans nul doute obtenir ce qu'il souhaitait en toute circonstance, c'est ce que notre chère Ministre estimait. Elle avait envie de répondre favorablement à ses propositions sans même chercher plus loin. Elle qui restait habituellement en retrait des gens pour ne pas mélanger sa vie privée et celle publique, mais là pour le coup elle s'interrogeait. Avait-il pour le coup du sang de triton en lui pour avoir un tel effet ou était-ce le fruit d'un charme naturel bien travaillé et savamment dosé? Dur de le dire mais Madame la Mécène était une femme curieuse de nature et désireuse de comprendre elle aussi aussi ce fut un franc sourire qui accueillit la question posée.
- Ma foi, ma grandeur a de nombreuses choses à faire, des impératifs à n'en plus finir mais elle a une capacité unique qu'elle travaille de longue date. Cela se nomme la capacité à déléguer certaines tâches pour gagner du temps lorsque le besoin s'en fait sentir. Mais pour ce faire elle a du recruter des gens compétents et de confiance, denrées rares voyez vous.
Elle sentait qu'il voulait changer d'air, probablement la forcer à sortir de son rôle, elle se sentait étudiée, inspectée presque et c'était déroutant. Etre sous les feux de la rampe, observée, écoutée elle en avait forcément l'habitude mais cela lui semblait différent cette fois ci.
- Cela me convient, je choisi le lieu et vous m'invitez Aryan.
Il avait changé de posture, de gestuelle, il devenait plus... aguicheur peut-être, il lui offrait des ouvertures, des sourires, il semblait en apparence si généreux et ouvert, mais n'était-ce pas un simple stratagème pour la captiver?
- Mon clan n'a pas à se plaindre même si bien entendu pour avoir une descendance pure nous devons nous marier entre élémentaires de sable mais cela reste faisable. Il n'y a pas la moindre dégénérescence encore. Mais je pourrais vous en parler plus longuement en effet. Mes gens ne s'inquièteront pas je vais les prévenir, acceptez vous que je vous conduise directement là où nous dinerons en nous y téléportant?
Ce ne fut qu'après avoir eu son aval qu'elle se concentra. Elle avait contacté par télépathie son secrétaire personnel pour donner ses instructions et quel plaisir que d'user de télépathie avec des non télépathes, ils ne pouvaient pas répondre, pas commenter, ils étaient juste obligés de respecter les instructions qu'elle donnait. Une fois cette étape réalisée elle avait ouvert ses bras, se tenant droite au centre du bureau. Le sable se matérialisa, partant de ses pieds et remontant le long de son corps comme un cyclone qui s'élève, un tourbillon qui se créé. Mais loin d'être violent ou agressif le sable vola autour d'elle et elle le modélisa littéralement, créant dans les airs des symboles, elle se retrouva en quelques minutes au centre de symboles voletant autour d'elle, des symboles magiques, qu'elle avait appris à tisser, chacun lui servant de point d'appui dans ses téléportations. Le sable volait, bougeait mais semblait stable en un même temps.
Elle tendit alors une main à Aryan.
- Vous venez?
Quand elle se saisit de sa main, elle l'invita à le rejoindre au centre du tissage complexe et d'un geste elle libéra le pouvoir de la téléportation. Ce fut instantané, ils se retrouvèrent dans une clairière bordée d'une rivière, les bords de cette rivière étaient de sable blanc. Et juste derrière eux une bâtisse ancienne mais lumineuse, la végétation était luxuriante. Ils se trouvaient maintenant dans un havre de paix qu'elle appréciait dans les forêts au sud de Liberty.
- symboles:
- Ce que donne son cercle de télépportation
- Bienvenue dans ma seconde maison. Soyez sans crainte, vous allez pouvoir m'inviter, c'est une auberge mais elle n'accueille que peu de clients car peu savent la trouver. On la nomme Nazal Hadi, l'auberge paisible. Venez allons-y.
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CENDRES
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