Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Feat le Spectre Rouge
Nuit du 12 au 13 août de l’An 3
J'ai passé une après-midi délicieuse en compagnie de Rowena et de son ami Halewyn. Bien entendu cela avait débuté sur des notes graves et fortes avec la malédiction de Rowena mais j’avais pris des notes de tout ce que nous avions dit et Halewyn avait réalisé un portrait de Rowena que j’avais glissé dans mon carnet et j’avais ajouté cette remarque : “Lire ce carnet tous les matins au réveil pour raviver les souvenirs et lutter contre l’influence de Xo’rath.” Bien entendu chaque matin ce mot allait me perturber j’allais vite le découvrir mais c’était le seul moyen que j’avais pour l’heure de ne pas oublier. Tant que c’était sous mes yeux, que je mobilise ma mémoire et que mes souvenirs de Rowena n’avaient pas tous été mangés par le morceau du titan tout irait bien.
Satisfaite du travail accompli, contente de la journée je me suis glissée dans un bon bain relaxant avant de rejoindre le lit douillet de l’auberge dans laquelle je logeais ici à Courage.
Je sombrais facilement dans le sommeil, je n’avais jamais eu le moindre souci pour m’y plonger en réalité, mais au réveil je n’appréciais pas les vestiges des rares rêves qui me parvenaient au réveil. Ils étaient pour moi plus proches de cauchemars mais on ne contrôle pas son esprit non?
Alors…
Comme souvent la nuit éveille mes peurs les plus profondes, mes peurs, mes envies, mes contradictions, ce que je ne peux dire ou avouer au monde, ce qui me hante et me ronge en même temps qu’elles me délectent. J’ai en tête bien des choses que réprouve ma morale, ma bienséance, ma chiantise de shoumeienne coutumière.
Et c’est ainsi que j’ouvre les yeux dans la cabine de mon bateau, mon ancien bateau devrais-je dire, l’Ondine. La cabine est parfaitement bien rangée, mes affaires sont en ordre, seul le bureau est plus en désordre qu’à l’ordinaire. Je m’étire longuement et soupire, je suis toujours dans cette pièce, cela fait des jours et des jours que je ne la quitte pas hormis quelques minutes sous haute surveillance sur le pont principal, plus pour montrer à l’équipage que je suis bien en vie qu’autre chose je pense.
Je porte une chemise de nuit qui en fut une mais qui est rapiécée parce qu’elle fut déchirée plusieurs fois mais que je persiste à refuser de dormir autrement qu’avec elle, et cela le fat bien sourire à ce démon de Drakyn. Rien que de penser à lui me fait frémir. Je le hais autant que je me hais en réalité. Je le hais parce qu’il a révélé des choses que je déteste en moi comme mon manque de foi, de volonté, je ne suis qu’une mascarade de diviniste. Je me vois chaque fois qu’il décide de me rejoindre, mon propre corps me trahit et vibre au rythme de ses assauts et je me surprends à en redemander ça, à aimer cela alors que je ne devrais pas…
J’ai essayé de mettre fin à mes jours mais il est arrivé à temps pour me sauver, je garde une cicatrice au poignet toujours dissimulée par des bracelets de métal ou de cuir. Assise sur le rebord de la couche, mes doigts caressent la cicatrice.
Je finis par me lever et me diriger vers la bassine, je pose mes doigts sur le bord et je la remplis d’eau fraîche pour faire mes ablutions. Je soupire en me regardant dans le miroir, je suis l’ombre de moi-même, j’ai des cernes profondes, je dors mal et j’entends un bruit qui m’appelle, un bruit de bébé… Je soupire…
Je me dirige vers le berceau dans la cabine, un bébé bouge et gazouille, m’appelant, me réclamant mon amour et mon attention. Il a quelques mois déjà, ses grands yeux bleus glacier plongent en moi comme des lames de couteau, j’aime ce bébé et je le déteste aussi, il est lui…
Les mains accrochées sur le rebord du berceau j’ai envie de hurler…
Message 1
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La Rêveuse lui donne tout sur un plateau. Parfois, il est très difficile de s'immiscer dans la psychée du dormeur, mais d'autre fois, c'est une voie pavée qui s'ouvre, laissant la porte ouverte à tout ce qui peut se promener dans le monde onirique.
Dans la cabine de l'Ondine, la lumière baisse, annonçant l'arrivée du protagoniste principal. Un drakyn haut et large, les cheveux de neige impeccablement coiffés et tressés, mettant en valeur deux superbes cornes d'un bleu délicat. Les traits, taillés à la serpes, pourraient être beaux si il n'arborait pas cet air féroce, corroboré par la main griffue qui trace pour la énième fois des sillons profonds dans le bois de la cabine, y laissant une trainée écarlate. Avant qu'il ne referme la porte de la cabine, Myriem peut voir le dehors... Le pont du navire est intégralement repeint en rouge avec de délicates dentelles d'entrailles.
Avec un soupir las, le pirate enlève ses bottes du bout des orteils et plante son sabre profondément dans le bois . Revêche, il s'affale dans la chaise du capitaine et claque des doigts impérieusement,
-A boire et mon gosse.
Ordonne t'il d'un ton qui ne tolère aucune réplique, son regard de glace brûlant profondément l'humaine... Probablement qu'il se demande comment il va s'y prendre cette fois pour déchirer de nouveau cette tenue. A croire qu'elle fait exprès pour l'exciter. Pour Kirig, c'est un jeu. Lui il déchire les vêtements qu'elle s'échine à recoudre, les rendant à chaque fois encore plus informes et provoquants.
Un sourire mutin soulève un coin de la bouche du Drakyn, révélant un croc blanc comme neige. Si Myriem le fait attendre, elle le regrettera. Pourtant, elle savait qu'elle ne lui échapperait jamais. Et pourtant, elle a essayé. Et le voilà maintenant, ici, qui réclame son dû. Sa femelle et son enfant.
Dans la cabine de l'Ondine, la lumière baisse, annonçant l'arrivée du protagoniste principal. Un drakyn haut et large, les cheveux de neige impeccablement coiffés et tressés, mettant en valeur deux superbes cornes d'un bleu délicat. Les traits, taillés à la serpes, pourraient être beaux si il n'arborait pas cet air féroce, corroboré par la main griffue qui trace pour la énième fois des sillons profonds dans le bois de la cabine, y laissant une trainée écarlate. Avant qu'il ne referme la porte de la cabine, Myriem peut voir le dehors... Le pont du navire est intégralement repeint en rouge avec de délicates dentelles d'entrailles.
Avec un soupir las, le pirate enlève ses bottes du bout des orteils et plante son sabre profondément dans le bois . Revêche, il s'affale dans la chaise du capitaine et claque des doigts impérieusement,
-A boire et mon gosse.
Ordonne t'il d'un ton qui ne tolère aucune réplique, son regard de glace brûlant profondément l'humaine... Probablement qu'il se demande comment il va s'y prendre cette fois pour déchirer de nouveau cette tenue. A croire qu'elle fait exprès pour l'exciter. Pour Kirig, c'est un jeu. Lui il déchire les vêtements qu'elle s'échine à recoudre, les rendant à chaque fois encore plus informes et provoquants.
Un sourire mutin soulève un coin de la bouche du Drakyn, révélant un croc blanc comme neige. Si Myriem le fait attendre, elle le regrettera. Pourtant, elle savait qu'elle ne lui échapperait jamais. Et pourtant, elle a essayé. Et le voilà maintenant, ici, qui réclame son dû. Sa femelle et son enfant.
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Nuit du 12 au 13 août de l’An 3
Dire que la nuit est faite pour dormir d’un sommeil réparateur est une chose parfaitement surfaite pour certaines personnes dont je fais parti. La nuit mon esprit s’anime et s’active et ce qu’en journée je parviens à refouler, oublier même parfois me revient parfaitement. C’est ainsi que je vis et revis des scènes déjà vues ou que mon esprit en créé de nouvelles car non Kirig n’a jamais connu son fils et il ne le connaîtra jamais c’est hors de question. Mais notre esprit révèle probablement nos peurs enfouies dans nos esprits.La lumière change et avec l’ambiance qui s’assombrit apparaît l’ombre qui hante mes nuits. Il est beau à se damner en d’autres circonstances j’aurais pu tomber en pâmoison devant un tel éphèbe mais je suis juste prisonnière de cette maudite cabine dans mon propre navire.
Je me sens tétanisée alors qu’il traverse la pièce, le même scénario se répète inlassablement et je n’en peux plus de ne pas trouver comment me sortir de cette spirale étouffante. Pourtant ce jour je me sens encore plus stressée qu’à l'ordinaire, l’ambiance est encore plus lourde et pesante et je n’ai pas réalisé que ces dentelles de chairs et d’entrailles ne sont d’ordinaires pas présentes, elles collent si bien que cela ne fait qu’accentuer mes peurs.
Je le regarde sans jamais croiser son regard, je crains son courroux en même temps que je le provoque régulièrement car la flamme, l’envie de liberté est encore présente. J’ai tenté de me tuer une fois mais je réalise combien mourir est facile alors que vivre demande du courage et j’ai décidé d’en avoir.
Sans réfléchir je me déplace dans cette cabine pour aller chercher du rhum du Doreï, dans le meuble près du bureau, je sors la bouteille et un verre. Je remplis ce verre et le dépose sur le bureau près de lui et je pars vers le berceau et observe le bébé. Quelque part mon esprit me dit qu’il a dû grandir, que je ne l’ai pas vu depuis trois semaines mais je secoue la tête et je l’attrape délicatement, il m’arrache un sourire malgré moi, cet enfant que j’aime et déteste en même temps.
- Viens là petit ange.
Dans mes bras alors qu’il était calme il se met à grimacer, il sent mon stress, ma peur je le sais et forcément il se met à pleurer, surtout pas. Je le berce en le rapprochant de moi et je murmure.
- Arrête Amaël, arrête de pleurer je t’en prie, il n’aime pas cela tu le sais bien.
Je commence à chantonner doucement pour espérer apaiser ses peurs, il en émet autant que moi je le sais mais je ne parviens pas à l’apaiser, à étouffer sa peur, ici mes pouvoirs ne fonctionnent jamais, mon esprit me refuse cela. Je chante et le berce, sentant le regard qui ne me quitte pas, ce regard me brûle la peau alors je lui tourne le dos parce que je ne peux l’affronter directement pour l’heure.
- J’arrive Kirig… Deux minutes… Il va se calmer.
J'essaye autant de me convaincre que de convaincre le bébé vagissant et remuant maintenant dans mes bras. J'ai envie de hurler et de jeter au loin l'enfant et de fuir mais d'un autre côté c'est mal de rejeter son enfant alors je suis tiraillée, coincée.
Message 2
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Cette dualité. Cet amour/haine. avouons le, ca serait du bonbon si il n'y avait ;pas le facteur du consentement manquant. . Ce que Kirig se demande c'est pourquoi.
J'ai tout fait pour te plaire. Et je t'ai plu au début... Dit le Drakyn en se relevant et allant vers elle en suivant le roulis de la mer. Contournant Myriem, le colosse prend tranquillement le gamin , le nichant confortablement au creux de son bras écailleux avant de commencer à faire les cents pas dans la cabine. Le fait est que le Drakyn n'a jamais été un homme avec une verve à tout casser les murs et c'est ce qui lui nuit aujourd'hui. Trouver les bons mots est difficile.
Le gamin, dans son bras se calme, se mettant à babiller allègrement.
J'aimerais simplement savoir pourquoi tu m'a dupé en essayant de me manipuler avec ton cul. Tu voulais quoi? Prendre mon navire? Mes hommes? ma vie? [... Dit il en penchant la tête , jouant avec le gamin, lui donnant ses gros doigts pour que le bambin essaye de l'attraper avec de grand cris joyeux. - Pourquoi tu m'en veux au point d'essayer de me fuir et de m'enlever mon fils. Tu vois, lui...
Il montre le leurre, un bébé chaton tout noir dans une couverture, qui essaye d'attraper avec ses patounes toutes douces le gros doigt. Ca n'a aucun sens. Dans les yeux bleus délavés crépitent une colère divine tandis qu'il grandit un peu dans la pièce, l'emplissant de sa terrible présence. .
N'es pas mon fils. Ou est-il?
J'ai tout fait pour te plaire. Et je t'ai plu au début... Dit le Drakyn en se relevant et allant vers elle en suivant le roulis de la mer. Contournant Myriem, le colosse prend tranquillement le gamin , le nichant confortablement au creux de son bras écailleux avant de commencer à faire les cents pas dans la cabine. Le fait est que le Drakyn n'a jamais été un homme avec une verve à tout casser les murs et c'est ce qui lui nuit aujourd'hui. Trouver les bons mots est difficile.
Le gamin, dans son bras se calme, se mettant à babiller allègrement.
J'aimerais simplement savoir pourquoi tu m'a dupé en essayant de me manipuler avec ton cul. Tu voulais quoi? Prendre mon navire? Mes hommes? ma vie? [... Dit il en penchant la tête , jouant avec le gamin, lui donnant ses gros doigts pour que le bambin essaye de l'attraper avec de grand cris joyeux. - Pourquoi tu m'en veux au point d'essayer de me fuir et de m'enlever mon fils. Tu vois, lui...
Il montre le leurre, un bébé chaton tout noir dans une couverture, qui essaye d'attraper avec ses patounes toutes douces le gros doigt. Ca n'a aucun sens. Dans les yeux bleus délavés crépitent une colère divine tandis qu'il grandit un peu dans la pièce, l'emplissant de sa terrible présence. .
N'es pas mon fils. Ou est-il?
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Le fier et beau Drakyn a compris dès le premier comment me manipuler, me pousser à l’écouter, l’apprécier, et… Il est toujours aussi diablement beau et désirable et ma chair me trahi encore maintenant alors qu’il me parle avec hauteur. Il passe à côté de moi et je me raidis à son approche, que va-t-il faire? Il me contourne juste et je réalise que j’avais cessé de respirer. Il prend Amael dans ses bras, on dirait presque un bon père aimant, berçant doucement son enfant, presque…
- Bien sûr que tu m’as plu, tu m’as fait croire que… j’étais unique, j’étais ta destinée et mille autres promesses qui me paraissent plus stupides les unes que les autres aujourd’hui. Tu as dit tout ce que je rêvais d’entendre oui, tu m’as bercé d’illusion et d’attention et j’y ai cru !
Le dernier mot est plus aigu que je ne l’aurais voulu, je ne veux pas crier, il déteste cela, je n’ai pas le droit, alors je me recule de deux pas d’un coup. Non il ne me frappera pas ce n’est pas ainsi qu’il fonctionne non, il est bien plus vicieux que cela et les bleus sur un corps le rendent moins désirables alors que de savant dessins taillés dans la peau à l’aide de griffes acérées cela lui plait.
Amael semble apaisé et ne réagit pas de son côté à mes mots et cela me rassure. D’un autre côté comment un bébé pourrait réagir autrement qu’au son et timbre de ma voix, les mots le dépassent pour l’heure et c’est une chance.
La suite me fait ouvrir de grands yeux et je sens monter en moi une sourde colère.
- Pardon? Ton navire? Tes hommes? Mais c’était à moi Kirig ! Tu m’as tout pris quand j’ai quitté Mael à bord de ce navire. Tu m’as pris mes biens et tu as … souillé mon âme. Je ne t’ai pas manipulé, je suis probablement la pire menteuse au monde, trop honnête pour y parvenir ! C’est toi qui m’a séduite, et j’ai cru… que tu étais un avenir possible… Mais j’ai mis trop de temps pour toi et tes…. Envies !
J’ai craché le mot comme si il m'inspire du dégoût, mais en réalité ce n’est pas Kirig qui me dégoute, c’est moi même car aujourd’hui encore je rêve de son corps, de ses mains qui prennent possession du mien, mon âme et mon esprit rejette cela mais il m’a donné du plaisir à hurler. J’en pleurais de rage ensuite quand il s’endormait, m’écrasant de son poids et ma culpabilité m’étouffant. Je détestais mon corps qui répondait à ses caresses et ses coups de butoir, je détestais prendre du plaisir car je m’en voulais ensuite d’être trahi par mon propre corps. Les larmes de colère embuaient mes yeux maintenant, me laisserait-il en paix un jour?
- Je veux t’oublier, toi et ton existence mais Amael sera ma lumière, la mienne, pas la tienne, tu n’as aucun droit sur lui. Il est… un espoir après le désespoir que tu as créé dans ma vie.
Je me suis crue forte, puissante, prête à l’affronter mais c’est à ce moment là qu’il me dit que j’ai volé son fils qu’il n'est pas là… Comment est-ce possible? Je m’approche pour observer, bouche ouverte, et je sens la peur monter en moi, où est-il? Et je réalise alors que Kirig est encore plus grand et massif que dans mes souvenirs, et je me sens rapetisser de mon côté, j’aimerais me transformer en souris et courir me cacher dans les cales du navire alors je recule d’un pas… et…. le monde change, je ne comprends pas… Kirig est maintenant un vrai géant et moi? J’ai quatre pattes, des moustaches et une grande queue….
Message 3
Invité
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Alors c'est comme ca hein? En cet instant, iel a su ce qu'iel devait savoir au sujet de ce qui s'était passé. Et iel succube a besoin d'émotions brutes pour lui faire passer ce goût ignoble, regardant Myriem se faire toute petite pour essayer d'éviter la sombre vague de cauchemars inédits qui s'en vient. Histoire de la sortir de sa roue un peu et de varier les plaisirs.
Alors tant qu'`y être, aussi bien en profiter pour gagner en puissance... Avec un peu de chance, elle se rouvrira de nouveaux les veines au réveil ou finira dans un asile... Mais non voyons, les songes n' envoient pas là-bas. Se dit le démon avec malice tandis que l'horreur la plus pure monte dans ce cauchemar et que la psychée de la rêveuse cherche la fuite, mais avec un manque flagrant de conviction. .
HIDE 18+-GORE
Myriemmmm.... Appela la voix de Kirig, froide et reptilienne, dégoulinante de la Faim la plus pure.
Alors tant qu'`y être, aussi bien en profiter pour gagner en puissance... Avec un peu de chance, elle se rouvrira de nouveaux les veines au réveil ou finira dans un asile... Mais non voyons, les songes n' envoient pas là-bas. Se dit le démon avec malice tandis que l'horreur la plus pure monte dans ce cauchemar et que la psychée de la rêveuse cherche la fuite, mais avec un manque flagrant de conviction. .
HIDE 18+-GORE
Myriemmmm.... Appela la voix de Kirig, froide et reptilienne, dégoulinante de la Faim la plus pure.
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Je comprends que je suis devenue une sorte de petit rongeur, souris, campagnol, mulot, allez savoir ce que mon esprit à créé pour me défendre. Mais moi je me dis juste que je viens d'acquérir un nouveau pouvoir ou que je n'avais jamais encore eu besoin de recourir à lui tout simplement, il se manifeste à moi quand le besoin s'en fait sentir, cela me semble tellement logique dans le fond.
J'ai peur cependant, car si j'ai éprouvé de l'attirance pour Kirig et si mon corps encore me trahit quand il me prend de force, je tremble en sa présence, il a détruit mon innocence, et me fait sombrer chaque jour un peu plus loin dans un goufre de peur. Il domine mon esprit et mon corps et je ne sais pas comment le fuir. Alors cette forme est probablement ma porte de sortie non?
Alors qu'il est immense devant moi, je recule, je sens que je suis leste, rapide, il ne pourra pas me rattraper, j'en ai presque la certitude et j'aurais pu couiner pour signifier ma victoire sauf que...
- +18:
Je vois la main griffue du démon aux yeux bleu glacier se planter dans le ventre du petit chaton qu'il tenait, mais était-ce le chaton ou Amael? Je ne sais pas, mon sang s'est figé quand j'ai ressenti la douleur de cette petite chose sans défense. Mes dons sont une malédiction face à la violence, je la reçois de plein fouet et ma vue perçante ne m'épargne rien. Je vois les entrailles se répandre et couler du corps qui tressaute encore, animé de soubresauts et de spasmes incompréhensibles, il devrait juste être mort mais il souffre. Et quand les tripes finissent par glisser jusqu'au sol je les vois se changer en serpents gluants, visqueux, recouverts de sang, et ils commencent à ramper, ils s'approchent de moi.
Paniquée, je continue de reculer, que faire ? Les serpents m'entourent, ils semblent danser, et leurs sifflements sont des blessures pour mes petites oreilles si parfaites, chaque viscère qui touche le sol dans un bruit sourd se transforme. Et Kirig? Il a doublé de taille, ou ai-je rapetissé encore? Il est énorme maintenant et ses yeux sont devenus aussi rouge que le sang qui recouvre le sol de la cabine. Sous mes petites pattes il s'écoule, je glisse à moitié, je panique. Je sens un serpent qui s'approche, je tourne, je vire, je saute... Je dois sortir de là et j'ai l'impression d'y parvenir, je cours, je saute, je griffe, je mords aussi, mais ils sont trop nombreux. Rapidement ils m'empêchent de bouger, ils sont une prison qui se resserre, vais-je finir dans le ventre d'un serpent? Digérée par des sucs pendant des heures, ne pouvant mourir sur le coup? Est-ce ainsi que se termine ma courte vie?
Je commence à suffoquer, à manquer d'air et je la vois s'approcher, griffue... Que vaut-il mieux de deux maux? Mon cerveau me dit que les serpents seront plus doux et moins violents que mon tortionnaire alors je tente de rester sous l'amas de chairs rampantes et sanguinolentes mais c'est un échec. Alors que je me crois cachée à sa vue je sens ses griffes qui m'enserrent, il me tient, elles se plantent dans mes flancs sans mal, sans que cette enveloppe n'offre la moindre résistance. Je suis dans sa main gigantesque qu'il sort du tas de serpents-viscères. Je croise son regard qui me glace les sangs et pourtant c'est dans ces moments qu'on réalise des choses impensables. Je me débats comme une diablesse, je ne veux pas mourir dans cette main, je veux mourir en ayant combattu, en ayant la conscience tranquille. Alors j'entame un combat perdu d'avance, mes propres griffes sont plus acérées que je ne l'avais escompté car alors que je griffe à tout va, il peste et relâche la pression un infime instant.
Cela me suffit à m'extraire de son emprise et prendre un envol, un saut, un bond... Je ne sais pas comment c'est possible mais peu importe j'ai réussi et je suis accrochée à son torse que je grimpe et escalade avec la mort aux fesses, la course de fin... Je grimpe, accroche son cou, le lacère sans vraiment le vouloir mais sans que cela ne me chagrine et je me hisse sur son visage et là... Mes griffes accrochées à ses joues, faisant couler son sang, ma truffe et mon regard se rivent sur ses yeux et je plonge toutes dents dehors et plante ces ciseaux aiguisés dans son oeil, il doit souffrir lui aussi avant que je ne meure, il mérite de souffrir autant que moi.
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Et si nous nous penchions un moment sur le monde réel? Dans la chambre ou la dormeuse repose, aux rideaux ouverts et dansant lentement dans la brise fraiche nocturne, charriant avec elle quelques odeurs végétales. Silencieuse si ce n'est quelques soupirs, gémissements et suppliques informulées à mi-voix pendant le sommeil.
Carrément allongé sur la dormeuse, l'immobilisant de par son poid et appuyée sur sa poitrine, Iel succube sourit à pleine dents tandis que les grandes mains effilées touchent et caressent le visage de Myriem. Le festin est à la hauteur de son attente en fait. Outre les premières notes amères de son interrogatoire, l'empathie de la jeune femme et sa détresse donnent de douces saveurs aux émotions dont iel se nourrit pour augmenter son pouvoir et ses capacité.
Et aussi parce que c'est simplement un pur plaisir. Même si ca ne lui donnerait rien au final, Halewyn le ferait quand même. Avec une douceur infinie, iel succube pose un baiser léger comme un papillon sur le front couvert de sueur de la belle, calmant son corp pour partir le second round qui est à but purement ludique. Pousser les mortels à se surpasser ou à sombrer dans la folie, tel est sa charge et iel le prend très au sérieux.
Alors revenonsà Francis... Nos moutons.
********
Chaque griffe qui se plante dans la chair du Drakyn corrompu fait naitre une petite plaie et de cette plaie jaillit des insectes, araignées, cancreat et scarabés représentant toutes les mauvaises actions ou pensées de la Myriem-souris. Leur petites pattes chitineuses cliquètent atrocement sur la peau du monstre qui semble de dessécher et rabougrir tandis que tout cela s'échappe.
L'horreur de ce qui c'est passé.
Le regret de ce qui aurait pu être
La Haine de l'individu.
Le Mépris de sa propre personne.
La culpabilisation de ne pas avoir été à la hauteur.
pour ne citer que ceux là.
Ils rampent sur les corps de deux protagonistes les dévorant littéralement tandis que les ombres rougeoient autour deux, pulsant d'une malsaine lueur excitée, battant au rythme du coeur de la rêveuse... Noir... Rouge...blanc...Noir...
Les créatures issues du plus profond de l'inconscience de l'humaine ne se gênent pas pour revenir dévorer leur propriétaire vivante.... Les mandibules s'activent, les bouts de chairs disparaissent tandis que l'esprit de la jeune femme se délite sous tant d'horreur les souvenirs remontant avec encore plus d'acuité et de réalisme que dans ses rêves les plus fous. Le pire? C'est qu'ils arrivent tous en même temps, s'arrachant chacun un petit bout de sa sanité, tel un buffet à volonté. Leur contact répugnant et leurs morsures mettent à mal la petite souris qui fixe l'oeil rouge avec colère et hargne... L'oeil rouge dans lequel se reflète ce souvenir ''là'' Le pire de tous.
Quand les petites dents le percent, l'humeur immonde de l'organe jailli tel un Geyser, l'emportant dans le fin fond d'un trou noir dans lequel elle fini par léviter, dévorée toujours par les insectes rampant sur son corp redevenu normal. Elle peut les sentir ramper sur et sous sa peau, envahir chaque organe, du cerveau à la matrice dans laquelle ils sont en train de se rassembler. Ils la dévorent littéralement, du dedans et du dehors, lui causant milles tourments et douleur atroce.
-Le choix est tiens, il t'a toujorus appartenu... Clame une voix immatérielle - Tu peux te laisser ronger ou te libérer.
Carrément allongé sur la dormeuse, l'immobilisant de par son poid et appuyée sur sa poitrine, Iel succube sourit à pleine dents tandis que les grandes mains effilées touchent et caressent le visage de Myriem. Le festin est à la hauteur de son attente en fait. Outre les premières notes amères de son interrogatoire, l'empathie de la jeune femme et sa détresse donnent de douces saveurs aux émotions dont iel se nourrit pour augmenter son pouvoir et ses capacité.
Et aussi parce que c'est simplement un pur plaisir. Même si ca ne lui donnerait rien au final, Halewyn le ferait quand même. Avec une douceur infinie, iel succube pose un baiser léger comme un papillon sur le front couvert de sueur de la belle, calmant son corp pour partir le second round qui est à but purement ludique. Pousser les mortels à se surpasser ou à sombrer dans la folie, tel est sa charge et iel le prend très au sérieux.
Alors revenons
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Chaque griffe qui se plante dans la chair du Drakyn corrompu fait naitre une petite plaie et de cette plaie jaillit des insectes, araignées, cancreat et scarabés représentant toutes les mauvaises actions ou pensées de la Myriem-souris. Leur petites pattes chitineuses cliquètent atrocement sur la peau du monstre qui semble de dessécher et rabougrir tandis que tout cela s'échappe.
L'horreur de ce qui c'est passé.
Le regret de ce qui aurait pu être
La Haine de l'individu.
Le Mépris de sa propre personne.
La culpabilisation de ne pas avoir été à la hauteur.
pour ne citer que ceux là.
Ils rampent sur les corps de deux protagonistes les dévorant littéralement tandis que les ombres rougeoient autour deux, pulsant d'une malsaine lueur excitée, battant au rythme du coeur de la rêveuse... Noir... Rouge...blanc...Noir...
Les créatures issues du plus profond de l'inconscience de l'humaine ne se gênent pas pour revenir dévorer leur propriétaire vivante.... Les mandibules s'activent, les bouts de chairs disparaissent tandis que l'esprit de la jeune femme se délite sous tant d'horreur les souvenirs remontant avec encore plus d'acuité et de réalisme que dans ses rêves les plus fous. Le pire? C'est qu'ils arrivent tous en même temps, s'arrachant chacun un petit bout de sa sanité, tel un buffet à volonté. Leur contact répugnant et leurs morsures mettent à mal la petite souris qui fixe l'oeil rouge avec colère et hargne... L'oeil rouge dans lequel se reflète ce souvenir ''là'' Le pire de tous.
Quand les petites dents le percent, l'humeur immonde de l'organe jailli tel un Geyser, l'emportant dans le fin fond d'un trou noir dans lequel elle fini par léviter, dévorée toujours par les insectes rampant sur son corp redevenu normal. Elle peut les sentir ramper sur et sous sa peau, envahir chaque organe, du cerveau à la matrice dans laquelle ils sont en train de se rassembler. Ils la dévorent littéralement, du dedans et du dehors, lui causant milles tourments et douleur atroce.
-Le choix est tiens, il t'a toujorus appartenu... Clame une voix immatérielle - Tu peux te laisser ronger ou te libérer.
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Dans la réalité je n'ai pas conscience que je suis en train de dormir, que je rêve ou plutôt cauchemarde actuellement. Mon corps cependant subit les assauts de mes frayeurs nocturnes, je transpire, je sue beaucoup, le stress est à son comble. Je bouge peu cependant me débattant inconsciemment contre les monstres de mes nuits, contre ces pensées qui m'envahissent et m'interdisent de me réveiller, de revenir à la réalité pour souffler, pour me sentir mieux tout simplement. Je ne ressens pas le poids du corps de Hale sur le mien, enfin si je pense que je le perçois, un corps couché sur le mien qui me contraint à ne pas bouger, cela attise mes sens et mes peurs et alimente encore plus les besoins du démon. Il se délecte de moi, savoure mes émotions.
Et finalement il me libère de cette emprise un bref instant pour déposer un baiser sur mon front, apaisant, comme un parent pourrait consoler un enfant malheureux mais il n'en est rien. C'est une accalmie avant le retour de la tempête en réalité.
C'est pourquoi dans mon esprit d'autres terreurs prennent vie. Si j'ai cru un instant pouvoir faire reculer mon tortionnaire en lui crevant un oeil, je me suis bien trompée, son oeil percé ce n'est pas du liquide oculaire qui s'en écoule mais des horreurs de nouveau, des araignées, des insectes, petits, mais trop nombreux. Comment est-ce possible? Je ne me pose même pas cette question, je les sens sortir, toujours plus nombreux, libérés de leur entrave en un sens j'ai ouvert le flot de ces horreurs qui rampent et courent sur mon petit corps poilu mais aussi celui du Drakyn. Sans que cela ne soit intelligible ils deviennent rapidement légions et je sombre sous leur poids. Mais ce n'est pas l'impression d'étouffer sous eux qui est le plus perturbant c'est qu'ils s'immiscent en moi, ils percent et déchirent mes chairs, mes entrailles et glissent sous ma peau, fondent dans mes entrailles dont ils se délectent...
Je suffoque et je hurle et d'autres en profitent pour emplir ma bouche et ma gorge, coupant toute possibilité de respirer. Je me noie, je me perds dans la douleur et la peur sans pouvoir résister à ce flot ininterrompu d'horreurs. Autour de moi les ombres dansent, valsent, rougoyeantes, noires comme la nuit, changeant selon les spasmes qui agitent mon corps, comment puis-je encore vivre, respirer ou mon coeur battre? Il est attaqué, assailli par les insectes, il est dévoré, je suis détruite de l'intérieur, je perçois même la satisfaction de ces choses, elles sont heureuses de se nourrir de moi, de mes peurs et mangent mes émotions comme on savoure une glace, la suçant doucement pour la faire fondre et ensuite on la croque pour sentir la fraicheur se propager dans notre bouche.
Je voudrais que cela s'arrête, que cette douleur parte, que cela prenne fin même de manière irrémédiable, je n'en peux plus. Et c'est alors qu'une voix retentit, forte, omniprésente, omnisciente et elle me dit que j'ai toujours eu le choix, mais de quoi parle-t-elle? Cette voix est implacable et ne coupe en rien mes souffrances et pourtant elle me dit que je peux choisir, continuer d'être rongée ou me libérer.
La première chose qui me vient en tête et de tout abandonner, de lâcher prise, mourir rongée, perdue pour tous, perdue tout court mais en moi... J'entraperçois un sourire, ni plus ni moins, un sourire doux, chaud, sans dent, qui ne demande qu'une chose, que je l'accepte, que je sois celle dont il a besoin... Amael... Il est le fruit de mes entrailles et ce qui fut le début de cet enfer est peut-être ma porte de sortie... Je ne peux pas mourir, je ne veux pas mourir, pour moi mais pour lui aussi, je dois lui construire un avenir.
Je ne sais pas si j'ai imaginé cette voix mais alors que les insectes continuent de me dévorer vivante je libère ma colère, ma peur, ma douleur et dans un ouragan émotionnel je renvoie tout sur ces choses, un don s'éveille, se libère de ses entraves, et je me protège de mes peurs en les déversant sur ce qui m'entoure. Mes émotions affluent, puissant flot et s'éloignent de moi, innondant les insectes pour les effrayer, ma propre peur ils la perçoivent comme si elle était leur tout en sachant que ce n'est pas le cas, ils vivent ce que je ressens et ne peuvent s'en couper... En réalité c'est Hale qui reçoit d'un coup toutes mes émotions, je me libère de ma peur pour l'éloigner de moi, je la lui donne sans savoir que ce sera pour iel un repas d'exception mais pour moi c'est une délivrance...
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Toujours étendue sur le corp de la jeune femme au souffle court, Halewyn se penche et pose ses lèvres sur celles de la jeune femme, y receuillant son hurlement de douleur et de détresse. Tranquillement, iel acceuille et absorbe toutes les émotions de la jeune femme qui s'Arc-boute sous iel, attisant son Désir.
Pas du coté charnel de la chose. Ces émotions noires qui la rongent, si Myriem ne les laisse pas aller, va va finir par la rendre cinglée, et ce genre d'émotions est ce qui rend iel succube plus fort. La terreur de a Rêveuse est de l'ambroisie pour l'entité . Et quelle qualité medames et messieurs, quand son choix onirique se répercute dans ce festin bénit, en rendant les saveurs sucrées tel un dessert de gourmet.
Et en gourmande qu'iel est, Halewyn n'en rate pas une miette, toujours plaquée contre elle, essuyant les larmes qui coulent des yeux clos d'un revers de pouce délicat et patient, créant un minuscule saphir d'une eau exceptionnelle quand elle se calme enfin, replongeant dans le néant onirique.
Joueur, Halewyn l'embrasse encore une ou deux fois, délicatement, en souriant avant de la libérer pour ainsi dire... Se déhanchant tranquillement comme si elle avait tout le temps du monde, iel va ensuite vers la fenêtre en murmurant des paroles en démonique, avant de disparaitre dans un nuages de ténèbres liquides qui se dissout rapidement dans l'air nocturne, laissant la jeune femme seule.
Pas du coté charnel de la chose. Ces émotions noires qui la rongent, si Myriem ne les laisse pas aller, va va finir par la rendre cinglée, et ce genre d'émotions est ce qui rend iel succube plus fort. La terreur de a Rêveuse est de l'ambroisie pour l'entité . Et quelle qualité medames et messieurs, quand son choix onirique se répercute dans ce festin bénit, en rendant les saveurs sucrées tel un dessert de gourmet.
Et en gourmande qu'iel est, Halewyn n'en rate pas une miette, toujours plaquée contre elle, essuyant les larmes qui coulent des yeux clos d'un revers de pouce délicat et patient, créant un minuscule saphir d'une eau exceptionnelle quand elle se calme enfin, replongeant dans le néant onirique.
Joueur, Halewyn l'embrasse encore une ou deux fois, délicatement, en souriant avant de la libérer pour ainsi dire... Se déhanchant tranquillement comme si elle avait tout le temps du monde, iel va ensuite vers la fenêtre en murmurant des paroles en démonique, avant de disparaitre dans un nuages de ténèbres liquides qui se dissout rapidement dans l'air nocturne, laissant la jeune femme seule.
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Sweet Dreams are made of this
Feat le Spectre Rouge
Quand enfin je parviens à ouvrir les yeux, je suis en nage, ma couche est défaite, j'ai beaucoup bougé cette nuit. J'ai l'étrange sensation de sentir un parfum entêtant dans ma chambre mais c'est stupide non? Je remarque que ma fenêtre est ouverte, j'avais cru la fermer mais vu la chaleur qu'il fait ce n'est pas un mal. Dans mon esprit je perçois encore des images de ce rêve que j'ai fait, ce cauchemar plutôt serait plus juste.
J'ai le réflexe de m'assurer que nulle part je ne vais trouver un insecte sur mon corps, j'ai l'impression de les sentir encore courir sur mon corps, quelle horreur, j'en tremble de dégoût encore. Je me sens aussi totalement vidée, je me sens sans colère ou peur de bon matin, comme si ce cauchemar m'avait permis de libérer ce que je gardais en mon sein, comme si mes peurs s'étaient évanouies avec l'arrivée du jour, étrange mais agréable dans le fond.
Le fait d'avoir parlé de Kirig hier a été la cause de tout cela à n'en pas douter. Faire remonter mes souvenirs, les verbaliser, c'était la première fois, et cela a donc créé mon rêve tellement dérangeant et libérateur en un même temps, je suis en paix avec moi-même, pas avec Kirig non mais j'accepte je crois le fait que je ne suis pas responsable et qu'il est le monstre de l'histoire, le monstre du placard et cette nuit j'ai fermé ce placard à double tour, un jour je trouverai comment jeter ce placard à la mer mais pour l'heure il ne viendra plus me hanter.
Cela étant dit et acté, je demande un bain frais à la servante de l'auberge qui me regarde étrangement mais ne peut d'accéder à ma demande. Et je me glisse une fois ce dernier prêt dans l'eau fraîche, revigorante, je m'y délasse jusqu'à avoir froid avant de me laver avec vigueur et d'en sortir. Une longue journée m'attend, j'ai des courriers à faire à des banquiers pour préparer l'avenir.
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