2 participants
Citoyen de La République
Xera
Messages : 197
crédits : 2426
crédits : 2426
Info personnage
Race: Fae (Mi-humaine)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
Maël 10 octobre an 3
Le voyage depuis Liberty jusqu'à Mael s'était déroulé sans trop de difficulté, Xera avait voyagé avec une caravane marchande. Elle avait négocié le prix du voyage à la baisse en échange de ses compétences et de sa connaissance d’herboriste. Avoir une personne de plus à même de soigner les petits bobos et de soulager les maux les plus courants était un avantage qu’elle avait su mettre en avant, cela en plus de sa maîtrise de niveau intermédiaire de la magie de la terre et de celle de l’eau avait aussi fait pencher la balance en sa faveur. Bien que le contenu de sa bourse avait inexorablement baissé, la rousse put payer le prix du passage en bateau d’Ikusa à Mael. Pour la première fois de sa vie, elle monta à bord d’un bateau et elle apprit qu’elle était sujette au mal de mer. Elle avait entendu que l’huile essentielle de menthe poivrée, parmi ses nombreuses vertus, soulageait ce dernier.
Dès son débarquement, les difficultés commencèrent, en premier, elle découvrit que tous les bâtiments renfermant le savoir magique ayant fait la réputation de cité étaient tous désormais sous le contrôle de l’armée impériale qui les utilisait comme baraquements et entrepôts. Certes, les ouvrages devaient encore être là, mais pour y accéder, il fallait des autorisations spéciales et Xera n’était qu’une civile républicaine, en règle certe, mais pas influente. Autre problème, elle allait rapidement manquer de ressource financière pour se loger, se nourrir et payer les taxes de séjour. Elle aurait aimé aussi découvrir les plantes médicinales locales, mais se balader en dehors des zones sécurisées était déconseillé voire interdit sans escorte.
La demi-fae comprit qu’elle devait se trouver du soutien dans les environs, les Reikois comme les Shouméens restaient globalement polis mais non moins méfiants. L’après-midi touchait à sa fin, aussi elle partait en quête d’une auberge, mais là présentement elle n’avait aucune idée de la direction à prendre. Alors qu’elle tentait de s’orienter, elle eut la désagréable impression d’être suivie….
- Alors ma belle, on s’est perdu, ton sac à l’air bien lourd tout comme ta belle paire de…
Bon là, c’était sûr, en plus de s’être perdu dans une ville qu’elle ne connaît pas, dans une partie du monde qu’elle ne connaît pas, la voilà maintenant la cible de brigands des rues. Dans la nature, les vrais prédateurs ne perdent pas de temps en parole inutile et agissent promptement. C’est bien la chance de la rousse. L’homme n’a pas le temps de finir sa phrase, un projectile de terre le frappe en plein milieu du visage, le sonnant sur le coup, mais pas ses deux compagnons restés légèrement en retrait qui semble évaluer le rapport perte bénéfice risque. Xera en profite pour prendre ses jambes à son cou, et au détour d’un croisement alors qu’elle jette un regard derrière elle pour vérifier si elle est toujours poursuivie….
Message 1
Le voyage depuis Liberty jusqu'à Mael s'était déroulé sans trop de difficulté, Xera avait voyagé avec une caravane marchande. Elle avait négocié le prix du voyage à la baisse en échange de ses compétences et de sa connaissance d’herboriste. Avoir une personne de plus à même de soigner les petits bobos et de soulager les maux les plus courants était un avantage qu’elle avait su mettre en avant, cela en plus de sa maîtrise de niveau intermédiaire de la magie de la terre et de celle de l’eau avait aussi fait pencher la balance en sa faveur. Bien que le contenu de sa bourse avait inexorablement baissé, la rousse put payer le prix du passage en bateau d’Ikusa à Mael. Pour la première fois de sa vie, elle monta à bord d’un bateau et elle apprit qu’elle était sujette au mal de mer. Elle avait entendu que l’huile essentielle de menthe poivrée, parmi ses nombreuses vertus, soulageait ce dernier.
Dès son débarquement, les difficultés commencèrent, en premier, elle découvrit que tous les bâtiments renfermant le savoir magique ayant fait la réputation de cité étaient tous désormais sous le contrôle de l’armée impériale qui les utilisait comme baraquements et entrepôts. Certes, les ouvrages devaient encore être là, mais pour y accéder, il fallait des autorisations spéciales et Xera n’était qu’une civile républicaine, en règle certe, mais pas influente. Autre problème, elle allait rapidement manquer de ressource financière pour se loger, se nourrir et payer les taxes de séjour. Elle aurait aimé aussi découvrir les plantes médicinales locales, mais se balader en dehors des zones sécurisées était déconseillé voire interdit sans escorte.
La demi-fae comprit qu’elle devait se trouver du soutien dans les environs, les Reikois comme les Shouméens restaient globalement polis mais non moins méfiants. L’après-midi touchait à sa fin, aussi elle partait en quête d’une auberge, mais là présentement elle n’avait aucune idée de la direction à prendre. Alors qu’elle tentait de s’orienter, elle eut la désagréable impression d’être suivie….
- Alors ma belle, on s’est perdu, ton sac à l’air bien lourd tout comme ta belle paire de…
Bon là, c’était sûr, en plus de s’être perdu dans une ville qu’elle ne connaît pas, dans une partie du monde qu’elle ne connaît pas, la voilà maintenant la cible de brigands des rues. Dans la nature, les vrais prédateurs ne perdent pas de temps en parole inutile et agissent promptement. C’est bien la chance de la rousse. L’homme n’a pas le temps de finir sa phrase, un projectile de terre le frappe en plein milieu du visage, le sonnant sur le coup, mais pas ses deux compagnons restés légèrement en retrait qui semble évaluer le rapport perte bénéfice risque. Xera en profite pour prendre ses jambes à son cou, et au détour d’un croisement alors qu’elle jette un regard derrière elle pour vérifier si elle est toujours poursuivie….
Message 1
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
Messages : 983
crédits : 5299
crédits : 5299
Maël 10 octobre an 3
Mael ma chère et belle Mael, combien je souffre de te voir ainsi réduite à l’état de ville assiégée, contrôlée, dénaturée. Je pleure chaque soir pour toi, je pleure ta douleur, je pleure de colère contre tes oppresseurs mais aussi de peine de te voir ainsi. L’ambiance même de Maël a changé, rien n’est plus vraiment pareil.
Depuis mon retour je suis retournée sur le Port, bien entendu les autorités reikoises m’ont gentiment ri au nez quand j’ai suggéré que je pouvais reprendre mon poste d’Intendante du Port de Mael, ils l’avaient pris pour l’effort de guerre pour contrôler les allers, venues, les transactions, les cargaisons, les entrepôts et en tout logique… La guerre étant officiellement finie, ils auraient pu rendre cette charge à la personne qui en avait l’autorité légale non? Mais il n’en était rien comme je m’y attendais.
Du coup j’étais retournée dans l’auberge qui servait d’hopital de ville pendant la guerre et dont je m’étais occupée pendant longtemps. La structure existait encore mais c’était devenu un hospice de charité plus qu’autre chose faute de soigneur et de moyens au final. J’aidais comme je pouvais malgré tout. L’après midi touchait à sa fin et j’allais devoir rentrer au Manoir, j’avais une bonne heure de cheval à faire et même si je le faisais de nuit parfois je savais que Wan n’aimait pas cela.
J’avais quitté l’officine et j’avais un peu de temps pour me rendre dans le quartier marchand, je voulais commander des draps neufs pour l’hospice ainsi que de la nourriture, je n’aurais pas le temps de tout faire mais peu importait. J’en étais là de mes pensées, avançant rapidement dans les ruelles que je connaissais par coeur, sans réfléchir, sereine, j’étais chez moi ici non?
C’est à un croisement de rue que je fus percutée de plein fouet par une jeune femme et je me retrouvais les fesses au sol, surprise et le séant meurtri. C’est la que déboulèrent deux hommes et l’un d’eux se senti fort et malin.
- Deux pour le prix d’une, notre jour de chance.
Je ne comprenais pas bien sur le coup et m’intéressais à la jeune rousse qui avait elle aussi volé au sol.
- Vous allez bien?
Ignorant sans l’ombre d’une hésitation les deux malfrats et les agaçant de fait. Je me relevais en toute dignité mais j'avais l'oeil rivé sur les malotrus, prête à agir au besoin par la magie.
Message 1
Citoyen de La République
Xera
Messages : 197
crédits : 2426
crédits : 2426
Info personnage
Race: Fae (Mi-humaine)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
10 Octobre an 3
L’herboriste de Nareim rentre en collision avec une passante, qu’elle renverse sous le choc et ne fait pas mieux qu’elle. Xera à le souffle coupé par le choc et entend à peine la phrase prononcée par l’un de ses poursuivants. La jeune femme brune qu’elle a renversée dans sa fuite s’inquiète de son état et lui demande si elle va bien. La Demi-fae ne déplore rien de cassé, si ce n’est une fiole dans son sac, sa dernière fiole d'huile essentielle de menthe poivrée.
- non, ces hommes et leur troisième complice veulent me détrousser et me trousser au passage, désolé de vous embarquer là-dedans.
Et comme souvent, c’est en parlant du loup que généralement ce dernier fait son apparition, le premier homme rejoint ses camarades, la colère se lit sur son visage, il saigne du nez et ce dernier est de travers.
- Vous attendez quoi ! Cette chienne m'a cassé le nez, elle va me le ….
L'expression de pure colère sur le visage du retardataire disparaît sous l’effet du pouvoir de la rousse qui l’utilise instinctivement. Ce changement brutal surprend les 2 autres, mais même si la colère disparaît chez leur compagnon, ils n’ont tout de même pas couru après leur proie pour la laisser gentiment s’échapper. Après s’être échangés un bref regard, ils saisissent leur matraque respective d’un air menaçant.
- vous allez gentiment nous suivre les filles, et si vous êtes assez gentilles avec nous, vous pourrez voir le soleil briller demain.
Xera profite de cette menace pour se relever rapidement, son corps est douloureux par endroit, mais rien de plus que des futures ecchymoses à déplorer. Les malfrats commencent à se rapprocher, quand des jets de poussière de terre sont projetés dans leur direction les forçant à se protéger les yeux.
- Courez !
L’inconnue commence à courir dans la direction opposée des agresseurs tendant sa main vers Myriem. Les traits de son visage sont tirés, comme marqués par la fatigue.
Message 2
L’herboriste de Nareim rentre en collision avec une passante, qu’elle renverse sous le choc et ne fait pas mieux qu’elle. Xera à le souffle coupé par le choc et entend à peine la phrase prononcée par l’un de ses poursuivants. La jeune femme brune qu’elle a renversée dans sa fuite s’inquiète de son état et lui demande si elle va bien. La Demi-fae ne déplore rien de cassé, si ce n’est une fiole dans son sac, sa dernière fiole d'huile essentielle de menthe poivrée.
- non, ces hommes et leur troisième complice veulent me détrousser et me trousser au passage, désolé de vous embarquer là-dedans.
Et comme souvent, c’est en parlant du loup que généralement ce dernier fait son apparition, le premier homme rejoint ses camarades, la colère se lit sur son visage, il saigne du nez et ce dernier est de travers.
- Vous attendez quoi ! Cette chienne m'a cassé le nez, elle va me le ….
L'expression de pure colère sur le visage du retardataire disparaît sous l’effet du pouvoir de la rousse qui l’utilise instinctivement. Ce changement brutal surprend les 2 autres, mais même si la colère disparaît chez leur compagnon, ils n’ont tout de même pas couru après leur proie pour la laisser gentiment s’échapper. Après s’être échangés un bref regard, ils saisissent leur matraque respective d’un air menaçant.
- vous allez gentiment nous suivre les filles, et si vous êtes assez gentilles avec nous, vous pourrez voir le soleil briller demain.
Xera profite de cette menace pour se relever rapidement, son corps est douloureux par endroit, mais rien de plus que des futures ecchymoses à déplorer. Les malfrats commencent à se rapprocher, quand des jets de poussière de terre sont projetés dans leur direction les forçant à se protéger les yeux.
- Courez !
L’inconnue commence à courir dans la direction opposée des agresseurs tendant sa main vers Myriem. Les traits de son visage sont tirés, comme marqués par la fatigue.
Message 2
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
Messages : 983
crédits : 5299
crédits : 5299
10 Octobre an 3
Je restais assise sur mon séant quelques secondes le temps de remettre mes esprits en place. J’écoutais la jeune femme et fus surprise d’entendre cela. Comment diable était-ce possible dans ma belle Mael, comment la Blanche cité avait-elle pu devenir aussi… sale et petite… pour tout dire j’avais une bonne idée de ceux que je pourrais accuser de tous les maux du monde mais cela ne résoudrait pas mon problème.
Je me relevais donc et époussetais ma robe, quand même ces abrutis se croyaient vraiment tout permis et je n’avais pas l’intention de fuir ou courir dans ma ville, sûrement pas !
Le troisième homme arriva et se montra encore moins sympathique que les deux premiers.
- Savez vous qui je suis?
Cela les fit rire, vraiment, ils se gaussèrent, se bidonnèrent comme les idiots qu’ils étaient.
- Celle qui va réchauffer mon plumard si t’as d’la chance.
Cela m’énervait au plus haut point, cette débauche de vulgarité.
- Je suis la Baronne de Boktor.
Et je reçus donc en réponse à mon intervention pleine d’applomb et de noblesse un magistral rot des plus répugnants. Celui au nez cassé me regarda méchamment et répondis, encore énervé.
- Et parce que tu pètes dans la soie tu crois que ça va changer quelque chose? Les bourges dans ton genre ça sert à rien, z’êtes des parasites qui vivez grâce au labeur de tous les braves gens qui vivent sur vos putains de terres !
- Oui, les nobles c’est rien qu’un ramassis d’pourris.
Cela étant dit, je me demandais si la fuite suggérée par la jeune femme était la bonne solution. hélas j’étais devenue un peu moins trouillarde et un peu plus vindicative. Ce n’était pas mon jour de chance ni le leur finalement.
Je me saisis de la main de la jeune femme pour la retenir et la garder près de moi, un peu en retrait.
- Mael est une ville de renom, une ville dont le blason doit être redoré et ce genre de mécréants punis.
Décidée à ne pas fuir encore une fois j’époussetais ma robe comme si de rien n’était, comme si leurs mots ne me touchaient pas, la salissure de leurs propos coulaient sur moi comme l’eau que j’étais en train d’invoquer. Je relevais d’un coup la tête pour les fixer, mes yeux étaient devenus violets et l’air s’était empli d’une forte odeur marine. De mes mains partirent des lassos d’eau dont je me servis pour balayer les hommes au niveau des jambes pour les faucher et les faire tomber. Pour les énerver encore plus probablement mais j’en avais assez de vivre avec la peur au ventre, de me cacher derrière les autres.
Les lassos fusent, deux hommes surpris tombent au sol et le dernier parvient à l'éviter et furieux se dirige vers nous une arme en main.
Message 2
Citoyen de La République
Xera
Messages : 197
crédits : 2426
crédits : 2426
Info personnage
Race: Fae (Mi-humaine)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
10 octobre an 3
La femme qu’elle avait percutée semblait, elle ne pas vouloir en rester là et prendre simplement la fuite. Elle se présente aux malfrats, déclarant être la Baronne de Boktor. Xera ne connaissait pas les seigneuries de cette partie du monde, mais en observant la posture de la Dame, elle voulait bien croire qu’elle était ce qu’elle affirmait être. Seulement le parti d’en face n’en avait visiblement rien à faire. La rousse reste silencieuse, mais entendre les brutes qui veulent les dépouiller de leurs biens, de leurs corps, traiter les nobles de parasites démontre le niveau de lâcheté et de bêtise crasse des trois hommes. Xera, depuis qu’elle avait quitté son petit village, se rendit compte qu’elle avait eu de la chance de grandir et de vivre à Nareim.
La Dame de boktor se saisit de la main tendue par la rousse campagnarde, mais pour la retenir et non pas pour prendre la fuite avec elle. Maintenant, légèrement en recul, Xera sent en elle une colère qui semble provenir de l’extérieur d’elle, et de la baronne plus précisément, mais ce n’est pas comme quand l’herboriste calme une maman paniquée par son enfantement, ou un animal apeuré non, c’est autre chose. Le temps de réaliser cela, l’odeur autour à changé, il flotte maintenant le même parfum que sur le bateau, celui puissant de l’air marin. Puis Xera voit sa compagne de galère attaquer les agresseurs avec deux fouets d’eau sortant de ses mains, en faisant chuter deux, mais le troisième réussit à esquiver. Ce dernier ne se pose pas de question et avance arme en main vers elles, la fureur déformant son visage.
Mais malheureusement pour lui, Xera n’a plus envie de fuir, elle est fatiguée par la traversée et sa journée à déambuler en ville, mais il est temps de riposter réellement. Elle projette sa mana dans le sol pour en modifier la structure créant un trou sous les pieds de nez cassé pour le faire chuter. La manœuvre semble réussir, le nez cassé tombe dans le trou, mais ce dernier sera-t-il suffisamment profond ?
La demi-fae vacille et pose un genou au sol haletant, ce dernier usage de magie l’a littéralement épuisé.
- désolé… Dame… J’ai présumé… De mes….. Forces…. Ce fut….. Une… Longue…
Xera ne termine pas sa phrase finissant par s'évanouir d’épuisement.
Message 3
La femme qu’elle avait percutée semblait, elle ne pas vouloir en rester là et prendre simplement la fuite. Elle se présente aux malfrats, déclarant être la Baronne de Boktor. Xera ne connaissait pas les seigneuries de cette partie du monde, mais en observant la posture de la Dame, elle voulait bien croire qu’elle était ce qu’elle affirmait être. Seulement le parti d’en face n’en avait visiblement rien à faire. La rousse reste silencieuse, mais entendre les brutes qui veulent les dépouiller de leurs biens, de leurs corps, traiter les nobles de parasites démontre le niveau de lâcheté et de bêtise crasse des trois hommes. Xera, depuis qu’elle avait quitté son petit village, se rendit compte qu’elle avait eu de la chance de grandir et de vivre à Nareim.
La Dame de boktor se saisit de la main tendue par la rousse campagnarde, mais pour la retenir et non pas pour prendre la fuite avec elle. Maintenant, légèrement en recul, Xera sent en elle une colère qui semble provenir de l’extérieur d’elle, et de la baronne plus précisément, mais ce n’est pas comme quand l’herboriste calme une maman paniquée par son enfantement, ou un animal apeuré non, c’est autre chose. Le temps de réaliser cela, l’odeur autour à changé, il flotte maintenant le même parfum que sur le bateau, celui puissant de l’air marin. Puis Xera voit sa compagne de galère attaquer les agresseurs avec deux fouets d’eau sortant de ses mains, en faisant chuter deux, mais le troisième réussit à esquiver. Ce dernier ne se pose pas de question et avance arme en main vers elles, la fureur déformant son visage.
Mais malheureusement pour lui, Xera n’a plus envie de fuir, elle est fatiguée par la traversée et sa journée à déambuler en ville, mais il est temps de riposter réellement. Elle projette sa mana dans le sol pour en modifier la structure créant un trou sous les pieds de nez cassé pour le faire chuter. La manœuvre semble réussir, le nez cassé tombe dans le trou, mais ce dernier sera-t-il suffisamment profond ?
La demi-fae vacille et pose un genou au sol haletant, ce dernier usage de magie l’a littéralement épuisé.
- désolé… Dame… J’ai présumé… De mes….. Forces…. Ce fut….. Une… Longue…
Xera ne termine pas sa phrase finissant par s'évanouir d’épuisement.
Message 3
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
Messages : 983
crédits : 5299
crédits : 5299
10 octobre an 3
Je me suis lassée, je suis cassée, j'en ai plus qu'assez, l'ardoise est chargée, fissa, ils feraient bien de l'effacer (les vieux l’auront…)... tout cela me fatigue depuis mon retour dans ma belle Mael, la blanche et majestueuse cité de Shoumeï. Je ne voulais pas user de force, je voulais les effrayer, leur montrer que non la terreur ne régnait pas ici et ne règnerait pas ici mais visiblement ils n’entendaient pas ce genre de choses. Ils étaient l’incarnation de ce que la guerre avait produit : des abrutis congénitaux qui pensaient que la force était l’apanage de tous les vainqueurs… Un esprit tellement bien ancré dans l’air du temps non?
La jeune femme a mes côtés est au bord de l’épuisement, je le sens, et pourtant elle use de sa magie de nouveau et fait chuter le troisième homme dans un trou. Bien sûr cela ne le retiendra pas éternellement pas plus que la chute a arrêté totalement les deux autres hommes. Et je l’entends s’excuser avant de s’effondrer et cela fait croitre ma colère, dans quel monde doit on s’excuser d’être épuisé? Je pose un regard non plus noir comme la nuit mais violet et lumineux sur ses hommes.
Mes mains s’élèvent et quittent le giron de mon corps, bras grands ouverts je concentre ma magie, plus de magie, de l’eau part du sol en un cercle d’un diamètre de trois ou quatre mètres autour de nous deux, et du sol s’élèvent d’un coup de l’eau en un mur immense, plusieurs mètres et cela commence à tournoyer, je le fais tournoyer autour de nous, bien sûr je ne vois plus réellement les trois hommes mais cette masse d’eau est considérable et je la fais s'élever autour de nous de sorte que je peux voir les têtes d’ahuris en face de moi. Mes bras se sont élevés au dessus de ma tête. Si cette masse s’abat sur eux ils risquent de souffrir tous les trois pour avoir été stupides et avoir cru que des femmes étaient forcément sans défense.
Mon regard est sévère.
- Vous vous relevez et vous allez porter cette femme épuisée jusqu’à l’hopital de ville dans l’ancienne auberge du Port. Et si l’un de vous esquisse le moindre geste qui me déplait je le noie sans l’ombre d’une hésitation. Les péchés des impurs peuvent être lavés facilement.
Je mens mais comment pourraient-ils le savoir? Leur regard me dit bien qu’ils ont peur et ils acquiescent, acceptent d’aider. Je relâche la pression de ma magie sans pour autant la libérer, une menace…
Ils s'exécutent donc et me voici de retour à la case départ, de retour à l’hopital de jour sous l’oeil médusé de Riva qui gère les lieux. Il ne dit rien cependant et va m’ouvrir une chambre pour qu’on y dépose la jeune femme épuisée. Les trois hommes sont penauds et à leur surprise je prends même le temps de remettre en place le nez cassé et de calmer sa douleur avant de les libérer. Je ne me vois pas rentrer au Manoir maintenant et pour mes achats du soir c’est trop tard. J’indique donc à Riva ce qu’il devra acheter à l’aube.
Puis j’installe un fauteuil dans la pièce ou dort la jeune femme. J’ai préparé un plateau avec de l’eau fraiche, des fruits, du pain, du fromage, de quoi manger un peu à son réveil avant qu’on ne lui donne un bon repas consistant. Je m’installe dans un lourd fauteuil avec une couverture sur les genoux et je prends mon journal, chaque jour je consulte mes notes parce que sinon j’oublie… pas l’histoire contenue dans les notes non, cela je m’en souviens ainsi que du nom de mon amie Rowena, mais j’oublie qui elle est… il ne me reste que son histoire, son amitié et pas de visage, le lien entre les deux chaque jour est grignoté par sa malédiction mais j’ai un portrait d’elle réalisé par Halewyn et cela ravive mes souvenirs, pour quelques heures. Et je finis par m'assoupir dans ce grand fauteuil aussi.
Message 3
Citoyen de La République
Xera
Messages : 197
crédits : 2426
crédits : 2426
Info personnage
Race: Fae (Mi-humaine)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
10 octobre an 3
Xera reste endormi plusieurs heures, l’épuisement la plongé dans un sommeil sans rêves, enfin presque, peu de temps avant de se réveiller au milieu de la nuit elle commence par montrer des signes d'agitation. Elle est de retour à Nareim au chevet de son père, tentant de le soigner en utilisant toutes ses connaissances, mais rien n’y fait, son père s’agite de plus en plus et elle voit le mal qui le ronge se répandre dans son corps sans qu’elle ne puisse rien y faire. Les veines sombres se répandent et finissent par recouvrir tout son corps. Le blanc de ses yeux est jaunâtre, injecté d’un sang sombre, et son regard n’exprime que fureur et folie. Celui qui fut son père se libère violemment et se jette sur elle, bave aux lèvres. La Demi-fae se réveille en sursaut se redressant sur son lit les yeux écarquillés ne reconnaissant pas le lieu où elle se trouve.
- où suis-je ?
La rousse réalise qu’il y a quelqu’un à côté d’elle sur un fauteuil, elle ne la reconnaît pas tout de suite l’esprit encore embrumé par son cauchemar. Elle reconnaît finalement la femme, la Baronne de Boktor, la fin de leur mésaventure, c’est visiblement bien passé, et la Dame est même restée veiller sur elle.
- Merci de vous être occupé de moi, je m'appelle Xera et j’ai une dette envers vous désormais. Je ne comprends pas ce qui m'est arrivé, j’étais fatigué, mais pas au point de perdre connaissance, c’est comme si faire appel aux éléments ici me demande beaucoup plus d’énergie que chez moi.
L’herboriste de Nareim en profite pour explorer du regard un peu mieux la pièce, réalisant qu’on l’avait déshabillé et lui avait passé une tenue de nuit propre. Ce n’est qu’au moment où elle aperçoit son sac et les reste de ses affaires sur un coffre dans l’angle de la chambre qu’elle finit par se détendre complètement.
- Sans vouloir abusé, avant de mordre dans quoi que ce soit s’il était possible d’avoir un thé, enfin, non, vu l’heure, une tisane serait plus appropriée.
Elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle sentait qu’elle pouvait se détendre avec la jeune femme, Xera avait l’habitude d’écouter son instinct, ce dernier lui disait qu’elle pouvait lui faire confiance, après tout, elle l’avait défendu non. Et puis ce n'était pas tous les jours qu’elle se retrouvait dans une chambre avec une Baronne.
Message 4
Xera reste endormi plusieurs heures, l’épuisement la plongé dans un sommeil sans rêves, enfin presque, peu de temps avant de se réveiller au milieu de la nuit elle commence par montrer des signes d'agitation. Elle est de retour à Nareim au chevet de son père, tentant de le soigner en utilisant toutes ses connaissances, mais rien n’y fait, son père s’agite de plus en plus et elle voit le mal qui le ronge se répandre dans son corps sans qu’elle ne puisse rien y faire. Les veines sombres se répandent et finissent par recouvrir tout son corps. Le blanc de ses yeux est jaunâtre, injecté d’un sang sombre, et son regard n’exprime que fureur et folie. Celui qui fut son père se libère violemment et se jette sur elle, bave aux lèvres. La Demi-fae se réveille en sursaut se redressant sur son lit les yeux écarquillés ne reconnaissant pas le lieu où elle se trouve.
- où suis-je ?
La rousse réalise qu’il y a quelqu’un à côté d’elle sur un fauteuil, elle ne la reconnaît pas tout de suite l’esprit encore embrumé par son cauchemar. Elle reconnaît finalement la femme, la Baronne de Boktor, la fin de leur mésaventure, c’est visiblement bien passé, et la Dame est même restée veiller sur elle.
- Merci de vous être occupé de moi, je m'appelle Xera et j’ai une dette envers vous désormais. Je ne comprends pas ce qui m'est arrivé, j’étais fatigué, mais pas au point de perdre connaissance, c’est comme si faire appel aux éléments ici me demande beaucoup plus d’énergie que chez moi.
L’herboriste de Nareim en profite pour explorer du regard un peu mieux la pièce, réalisant qu’on l’avait déshabillé et lui avait passé une tenue de nuit propre. Ce n’est qu’au moment où elle aperçoit son sac et les reste de ses affaires sur un coffre dans l’angle de la chambre qu’elle finit par se détendre complètement.
- Sans vouloir abusé, avant de mordre dans quoi que ce soit s’il était possible d’avoir un thé, enfin, non, vu l’heure, une tisane serait plus appropriée.
Elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle sentait qu’elle pouvait se détendre avec la jeune femme, Xera avait l’habitude d’écouter son instinct, ce dernier lui disait qu’elle pouvait lui faire confiance, après tout, elle l’avait défendu non. Et puis ce n'était pas tous les jours qu’elle se retrouvait dans une chambre avec une Baronne.
Message 4
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
Messages : 983
crédits : 5299
crédits : 5299
10 octobre an 3
Une voix semble s’immiscer dans mes rêves, je ne comprends pas ce qu’elle dit ni d’où elle peut venir en réalité. Je fronce probablement les sourcils, interrogative mais je bouge malgré moi et le dossier peu confortable du fauteuil me rappelle la réalité. Sortant des brumes du sommeil je réalise que je ne suis pas dans mon lit et tout me revient rapidement en tête, je suis à l’auberge, dans notre hôpital de fortune.
Je m’étire tant bien que mal et je souris en apercevant la jeune femme éveillée elle aussi. Son souffle est court et sa respiration haletante, elle a du faire un mauvais rêve, je perçois ces sentiments encore à fleur de peau alors qu’elle s’éveille totalement elle aussi. Je réponds avec ma douceur coutumière à ses paroles.
- Rien de plus normal Xera.
Je m’étire et je me relève en déposant la couverture sur le dossier du fauteuil. Puis je reprends.
- Je suis la Baronne de Boktor mais appelez-moi Myriem en ce lieu. Vous êtes ici dans une ancienne auberge transformée en hôpital de fortune pour les nécessiteux de Mael. Vous ne me devez rien, je suis surtout navrée et dépitée que ce genre de choses puisse avoir lieu dans Mael de nos jours.
Et en effet cela me contrarie fortement.
- Vous deviez être particulièrement fatiguée tout simplement. Vous arrivez juste à Mael? Peut-être avez-vous voyagé ces jours derniers et pas forcément mangé comme il se doit?
Cela étant dit je montre la porte de la petite chambre.
- Dans tous les cas si vous le souhaitez suivez moi nous allons nous rendre dans les cuisine pour demander de quoi nous sustenter. Quelque chose de consistant et chaud, rien de mieux pour reconstituer nos forces et énergies. Et vous pourrez aussi avoir une tisane sans le moindre souci.
Je sentais son stress et son appréhension, normal quand on se retrouve dans un endroit inconnu avec une personne tout aussi étrangère à son univers. Je me dirigeais donc vers la porte pour lui montrer le chemin. Les lieux étaient propres, et peu animés, les gens ici restaient calmes, paisibles et savouraient d’avoir un toit, un lit et un repas chaud quand le besoin s’en faisait sentir. Les malades ne sortaient pas de leurs chambres pour leur part.
- D'où arrivez-vous? Vous n’avez pas un accent qui me soit familier. Reike? République? le Doreï peut-être?
Je n’en avais pas la moindre idée pour tout avouer.
Message 4
Une voix semble s’immiscer dans mes rêves, je ne comprends pas ce qu’elle dit ni d’où elle peut venir en réalité. Je fronce probablement les sourcils, interrogative mais je bouge malgré moi et le dossier peu confortable du fauteuil me rappelle la réalité. Sortant des brumes du sommeil je réalise que je ne suis pas dans mon lit et tout me revient rapidement en tête, je suis à l’auberge, dans notre hôpital de fortune.
Je m’étire tant bien que mal et je souris en apercevant la jeune femme éveillée elle aussi. Son souffle est court et sa respiration haletante, elle a du faire un mauvais rêve, je perçois ces sentiments encore à fleur de peau alors qu’elle s’éveille totalement elle aussi. Je réponds avec ma douceur coutumière à ses paroles.
- Rien de plus normal Xera.
Je m’étire et je me relève en déposant la couverture sur le dossier du fauteuil. Puis je reprends.
- Je suis la Baronne de Boktor mais appelez-moi Myriem en ce lieu. Vous êtes ici dans une ancienne auberge transformée en hôpital de fortune pour les nécessiteux de Mael. Vous ne me devez rien, je suis surtout navrée et dépitée que ce genre de choses puisse avoir lieu dans Mael de nos jours.
Et en effet cela me contrarie fortement.
- Vous deviez être particulièrement fatiguée tout simplement. Vous arrivez juste à Mael? Peut-être avez-vous voyagé ces jours derniers et pas forcément mangé comme il se doit?
Cela étant dit je montre la porte de la petite chambre.
- Dans tous les cas si vous le souhaitez suivez moi nous allons nous rendre dans les cuisine pour demander de quoi nous sustenter. Quelque chose de consistant et chaud, rien de mieux pour reconstituer nos forces et énergies. Et vous pourrez aussi avoir une tisane sans le moindre souci.
Je sentais son stress et son appréhension, normal quand on se retrouve dans un endroit inconnu avec une personne tout aussi étrangère à son univers. Je me dirigeais donc vers la porte pour lui montrer le chemin. Les lieux étaient propres, et peu animés, les gens ici restaient calmes, paisibles et savouraient d’avoir un toit, un lit et un repas chaud quand le besoin s’en faisait sentir. Les malades ne sortaient pas de leurs chambres pour leur part.
- D'où arrivez-vous? Vous n’avez pas un accent qui me soit familier. Reike? République? le Doreï peut-être?
Je n’en avais pas la moindre idée pour tout avouer.
Message 4
Citoyen de La République
Xera
Messages : 197
crédits : 2426
crédits : 2426
Info personnage
Race: Fae (Mi-humaine)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
10 octobre an 3
Sa sauveuse n’est autre que la fameuse Dame de Boktor, enfin la Baronne de Boktor, la femme qu’elle espérait trouver en venant à Maël. La réputée guérisseuse, le hasard faisait bien les choses, ou bien des forces invisibles la guidaient dans sa quête, peut être bien l'esprit sylvestre lui-même. Peut importait en somme la principale chose, c’était bien d’avoir trouvé Myriem, la noble lui demandait de l’appeler ainsi ici Xera n’allait pas se faire prier pour le faire.
- enchantés, Myriem, le Sekai est petits, vous êtes l’une des raisons de ma venue à Maël. Cet hôpital de fortune est de votre fait non ? Enfin, si je me fie à la description que m'a faite de vous le grand argentier Tagar Reys.
La rousse se lève et quitte le lit au même moment où son estomac se rappelle à son souvenir bruyamment. Il est vrai que depuis son départ d’Ikusa, elle n'avait mangé que légèrement.
- Oui, vous avez sans doute raison, la fatigue du voyage et je n’ai pas fait un repas digne de ce nom de la journée. La tisane attendra, autant la boire après avoir mangé, merci une nouvelle fois Myriem.
L’herboriste de Nareim suit donc la Baronne qui lui sert de guide jusqu'à la cuisine. La jeune Fae ne peut que remarquer que l’établissement est propre et calme a mille lieus du seul hôpital pour miséreux qu’elle avait approché à Liberté.
- Je viens de république, et si vous ne connaissez pas mon accent, c’est probablement parce que je viens d’un petit village aux abords de la grande forêt.
Les deux femmes entrent dans la cuisine qui comme le reste est bien tenue, et comme on pouvait si attendre d’une cuisine d’une ancienne auberge, est très fonctionnel.
- J’ai effectué ce long voyage dans un seul but, sauver mon père, réussir à le soigner du mal qui le ronge. J’ai utilisé toutes mes connaissances et compétences d’herboriste, mais je n’ai réussi qu'à faire baisser sa fièvre et ralentir ce qui le ronge petit à petit. J’ai pu effectuer ce voyage, car maintenant, mon père a été pris en charge par Magic, et placé en stase, mais pour le moment aucun remède n'a été trouvé. Durant mes recherches, votre nom a été cité par plusieurs personnes, comme Neera Storm ou encore Tagar Reys. D’après ce que j’ai appris, je vous ai raté de peu à Liberty, voilà pourquoi j’ai entrepris ce voyage, sans compter la réputation de Maël de contenir bien des savoirs dans ses nombreuses bibliothèques.
La demi-Fae se rend compte de son long monologue et marque une pause.
- Je peux vous donner plus de détails sur les symptômes de mon père, mais vous avez tellement fait pour moi, que je ne peux accepter que vous fassiez plus sans aucune contrepartie. Je vous propose mes services dans votre hôpital, je suis herboriste, je soigne, je fais office de sage-femme dans mon village et le travail ne me fait pas peur, je sais aussi poser des collets, vider et retirer la peau de mes prises. Pour être totalement honnête ma bourse, c’est considérablement vidé depuis mon départ….
Message 5
Sa sauveuse n’est autre que la fameuse Dame de Boktor, enfin la Baronne de Boktor, la femme qu’elle espérait trouver en venant à Maël. La réputée guérisseuse, le hasard faisait bien les choses, ou bien des forces invisibles la guidaient dans sa quête, peut être bien l'esprit sylvestre lui-même. Peut importait en somme la principale chose, c’était bien d’avoir trouvé Myriem, la noble lui demandait de l’appeler ainsi ici Xera n’allait pas se faire prier pour le faire.
- enchantés, Myriem, le Sekai est petits, vous êtes l’une des raisons de ma venue à Maël. Cet hôpital de fortune est de votre fait non ? Enfin, si je me fie à la description que m'a faite de vous le grand argentier Tagar Reys.
La rousse se lève et quitte le lit au même moment où son estomac se rappelle à son souvenir bruyamment. Il est vrai que depuis son départ d’Ikusa, elle n'avait mangé que légèrement.
- Oui, vous avez sans doute raison, la fatigue du voyage et je n’ai pas fait un repas digne de ce nom de la journée. La tisane attendra, autant la boire après avoir mangé, merci une nouvelle fois Myriem.
L’herboriste de Nareim suit donc la Baronne qui lui sert de guide jusqu'à la cuisine. La jeune Fae ne peut que remarquer que l’établissement est propre et calme a mille lieus du seul hôpital pour miséreux qu’elle avait approché à Liberté.
- Je viens de république, et si vous ne connaissez pas mon accent, c’est probablement parce que je viens d’un petit village aux abords de la grande forêt.
Les deux femmes entrent dans la cuisine qui comme le reste est bien tenue, et comme on pouvait si attendre d’une cuisine d’une ancienne auberge, est très fonctionnel.
- J’ai effectué ce long voyage dans un seul but, sauver mon père, réussir à le soigner du mal qui le ronge. J’ai utilisé toutes mes connaissances et compétences d’herboriste, mais je n’ai réussi qu'à faire baisser sa fièvre et ralentir ce qui le ronge petit à petit. J’ai pu effectuer ce voyage, car maintenant, mon père a été pris en charge par Magic, et placé en stase, mais pour le moment aucun remède n'a été trouvé. Durant mes recherches, votre nom a été cité par plusieurs personnes, comme Neera Storm ou encore Tagar Reys. D’après ce que j’ai appris, je vous ai raté de peu à Liberty, voilà pourquoi j’ai entrepris ce voyage, sans compter la réputation de Maël de contenir bien des savoirs dans ses nombreuses bibliothèques.
La demi-Fae se rend compte de son long monologue et marque une pause.
- Je peux vous donner plus de détails sur les symptômes de mon père, mais vous avez tellement fait pour moi, que je ne peux accepter que vous fassiez plus sans aucune contrepartie. Je vous propose mes services dans votre hôpital, je suis herboriste, je soigne, je fais office de sage-femme dans mon village et le travail ne me fait pas peur, je sais aussi poser des collets, vider et retirer la peau de mes prises. Pour être totalement honnête ma bourse, c’est considérablement vidé depuis mon départ….
Message 5
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
Messages : 983
crédits : 5299
crédits : 5299
10 octobre an 3
Il est des choses auxquelles on peut s'attendre parfois mais pour le coup, que cette jeune femme ait croisé mon ami Tagar me surprend, enfin pas tant que cela, il est un homme à femme quoi qu'il en dise, toujours bien entouré et à papillonner, en tout bien tout honneur cependant. Je souris donc avec une sincérité affichée à ses mots en songeant à mon ami que je vais aller retrouver prochainement de fait en Ikusa.
- Et bien comme quoi tous les chemins mènent à Mael n'est-ce pas? Cet hôpital de fortune a été de mon fait au début de la guerre puis il a poursuivi son oeuvre quand j'ai quitté Mael un temps et m'y voilà revenue pour y retrouver mes activités en effet. Je suis curieuse cependant de savoir comment vous avez croisé mon ami Tagar.
Je n'ose pas demander si c'était autour d'une bonne table et si il avait mangé un de ses péchés mignons : un gateau au chocolat comme souvent.
Elle accepte cependant de me suivre pour se restaurer, au moins n'est-elle pas une tête de mule qui suit son idée même si cela n'est pas bon pour sa santé.
- De toutes façons soyons honnêtes, je suis quelqu'un de fondamentalement gentil mais quand il s'agit de soins et de ce lieu, j'aime qu'on m'écoute, au moins je n'ai pas eu à vous convaincre.
Amusée nous rejoignons donc les cuisines pour y prendre de quoi nous restaurer. Ici pas de grand salon, pas de cuisinier demandant quel plat pourrait nous plaire, non les repas sont riches et revigorants. J'écoute ensuite son parcours et hoche la tête, la République donc.
- J'imagine que nous avons tous des accents mais je ne suis pas une grande voyageuse enfin je ne l'étais pas vraiment et je ne suis pas linguiste pour tout avouer, je n'aurais pas trouvé. Vous parlez cependant de la forêt au sud de la République? C'est bien cela?
Je jette un rapide regard sur la cuisine et trouve l'objet de ma convoitise, il y a des tartes chaudes de légumes qui sont prêtes ainsi que du pain frais. Je cherche un peu et trouve du fromage, ce sera parfait. Je montre les assiettes et couverts à Xera avant de couper deux morceaux de tarte et prendre des tranches de pain frais.
- Voulez vous un peu de vin? Je n'en bois pas vraiment mais c'est un bon vivifiant si vous le souhaitez nous en avons quand même.
Nous préparons table et repas tout en continuant de discuter. J'écoute avec la plus vive des attentions son histoire en fronçant les sourcils, cela m'interpelle et je la plains de chercher un remède pour son père mais tant qu'il vit c'est bon.
- Vous avez bien fait de confier votre père à Magic, ils sont passés maitres dans l'art de la stase ou de la pose des sceaux pour maintenir en état quelque chose ou quelqu'un. Je suis flattée par contre que mon nom soit revenu plusieurs à vos oreilles, mon ego apprécie je le concède. Je suis prête à vous aider de mon mieux cela va de soit dans la mesure de mes connaissances et compétences. Après vous vous en doutez mieux que les mots c'est voir quelqu'un de visu qui permet d'obtenir les meilleurs résultats ou idées mais voyons voir si déjà j'arrive à comprendre le problème de votre père. Vous allez déjà me parler de lui avant son souci, ses habitudes, ses éventuelles maladies chroniques voyez que je cerne l'état général de votre père avant. Ensuite vous me direz les premiers symptômes, la durée d'apparition, les changements, la temporalité est importante. Vous chercherez si il a fait quelque chose, une virée, une visite... Mais dans l'ordre, remontons le temps et parlons de votre père au début quand tout allait bien.
La suite me fait de nouveau sourire doucement.
- Alors je ne vous demande rien à titre personnel, l'hopital ne peut vous payer non plus mais nous pouvons vous loger et vous nourrir le temps de votre présence à Mael en échange de votre aide ici.
Message 5
Il est des choses auxquelles on peut s'attendre parfois mais pour le coup, que cette jeune femme ait croisé mon ami Tagar me surprend, enfin pas tant que cela, il est un homme à femme quoi qu'il en dise, toujours bien entouré et à papillonner, en tout bien tout honneur cependant. Je souris donc avec une sincérité affichée à ses mots en songeant à mon ami que je vais aller retrouver prochainement de fait en Ikusa.
- Et bien comme quoi tous les chemins mènent à Mael n'est-ce pas? Cet hôpital de fortune a été de mon fait au début de la guerre puis il a poursuivi son oeuvre quand j'ai quitté Mael un temps et m'y voilà revenue pour y retrouver mes activités en effet. Je suis curieuse cependant de savoir comment vous avez croisé mon ami Tagar.
Je n'ose pas demander si c'était autour d'une bonne table et si il avait mangé un de ses péchés mignons : un gateau au chocolat comme souvent.
Elle accepte cependant de me suivre pour se restaurer, au moins n'est-elle pas une tête de mule qui suit son idée même si cela n'est pas bon pour sa santé.
- De toutes façons soyons honnêtes, je suis quelqu'un de fondamentalement gentil mais quand il s'agit de soins et de ce lieu, j'aime qu'on m'écoute, au moins je n'ai pas eu à vous convaincre.
Amusée nous rejoignons donc les cuisines pour y prendre de quoi nous restaurer. Ici pas de grand salon, pas de cuisinier demandant quel plat pourrait nous plaire, non les repas sont riches et revigorants. J'écoute ensuite son parcours et hoche la tête, la République donc.
- J'imagine que nous avons tous des accents mais je ne suis pas une grande voyageuse enfin je ne l'étais pas vraiment et je ne suis pas linguiste pour tout avouer, je n'aurais pas trouvé. Vous parlez cependant de la forêt au sud de la République? C'est bien cela?
Je jette un rapide regard sur la cuisine et trouve l'objet de ma convoitise, il y a des tartes chaudes de légumes qui sont prêtes ainsi que du pain frais. Je cherche un peu et trouve du fromage, ce sera parfait. Je montre les assiettes et couverts à Xera avant de couper deux morceaux de tarte et prendre des tranches de pain frais.
- Voulez vous un peu de vin? Je n'en bois pas vraiment mais c'est un bon vivifiant si vous le souhaitez nous en avons quand même.
Nous préparons table et repas tout en continuant de discuter. J'écoute avec la plus vive des attentions son histoire en fronçant les sourcils, cela m'interpelle et je la plains de chercher un remède pour son père mais tant qu'il vit c'est bon.
- Vous avez bien fait de confier votre père à Magic, ils sont passés maitres dans l'art de la stase ou de la pose des sceaux pour maintenir en état quelque chose ou quelqu'un. Je suis flattée par contre que mon nom soit revenu plusieurs à vos oreilles, mon ego apprécie je le concède. Je suis prête à vous aider de mon mieux cela va de soit dans la mesure de mes connaissances et compétences. Après vous vous en doutez mieux que les mots c'est voir quelqu'un de visu qui permet d'obtenir les meilleurs résultats ou idées mais voyons voir si déjà j'arrive à comprendre le problème de votre père. Vous allez déjà me parler de lui avant son souci, ses habitudes, ses éventuelles maladies chroniques voyez que je cerne l'état général de votre père avant. Ensuite vous me direz les premiers symptômes, la durée d'apparition, les changements, la temporalité est importante. Vous chercherez si il a fait quelque chose, une virée, une visite... Mais dans l'ordre, remontons le temps et parlons de votre père au début quand tout allait bien.
La suite me fait de nouveau sourire doucement.
- Alors je ne vous demande rien à titre personnel, l'hopital ne peut vous payer non plus mais nous pouvons vous loger et vous nourrir le temps de votre présence à Mael en échange de votre aide ici.
Message 5
Citoyen de La République
Xera
Messages : 197
crédits : 2426
crédits : 2426
Info personnage
Race: Fae (Mi-humaine)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
10 octobre an 3
Le temps du trajet qui les sépare de la chambre de Xera à la cuisine, Myriem lui explique que c’est durant la guerre que l’auberge a été transformée en hôpital de fortune par son hôte et que cela a perduré même durant son absence de Maêl. La demi-fae lui narre ensuite sa rencontre avec Tagar à Ikusa autour d'une part de gâteau au chocolat, et de l’implication indirecte de Fabius dans cette rencontre.
Par la suite, alors qu’elle s’occupe de mettre le couvert pour elles deux, la rousse confirme que Nareim se situe bien dans la grande forêt au sud de la République et accepte la proposition de vin pour accompagner leur repas. La baronne de Boktor lui confirme qu’elle a bien fait de confier son père aux bons soins de Magic, et en vérité Xera n’avait pas réellement d’autres options. Par la suite, l’herboriste tente de retracer au mieux le parcours de santé de son père à savoir, rien de particulier avant cette dernière expédition au cœur de la forêt et son retour blessé et fiévreux au pas de la porte de leur maison.
Myriem lui offre le gîte et le couvert en échange de son aide dans l’hospice, la jeune femme de 101 ans la remercie chaleureusement pour cela. Les effets d’un bon repas se font sentir chez l’herboriste de Nareim, son visage reprend des couleurs, il est vrai que le vin n’est pas non plus étrangé à cela. Après avoir terminé leur assiette, Xera débarrasse la table machinalement et dans sa lancée se lance dans la vaisselle laissant La Dame de Boktor s'occuper de la préparation de la tisane.
Un bon repas, une tisane et une agréable conversation en toute simplicité, voilà bien le genre de soirée qu’apprécie Xera après tout le tumulte de cette journée. Seul le temps pourra le confirmer, mais ces deux-là semblent bien s’entendre, l'idée d’avoir une amie aussi loin de Nareim, Baronne de surcroît voilà bien une chose que la rousse n’aurait jamais imaginé il y a de cela encore quelques mois.
Comme promis, le temps de son séjour Xera apporta son aide à l'hospice et cela lui permit d’enrichir ses connaissances et compétences en soins. Elle demanda même l'autorisation de créer un carré de plantes médicinales attenant à l’ancienne auberge, et forma les volontaires de bon cœur à son entretien, sachant qu’elle ne resterait pas là plus de 2 ou 3 mois. La demi-fae réalisa que de bien des manières, elle avait été privilégiée de naître et de grandir dans son petit village.
Message 6
Le temps du trajet qui les sépare de la chambre de Xera à la cuisine, Myriem lui explique que c’est durant la guerre que l’auberge a été transformée en hôpital de fortune par son hôte et que cela a perduré même durant son absence de Maêl. La demi-fae lui narre ensuite sa rencontre avec Tagar à Ikusa autour d'une part de gâteau au chocolat, et de l’implication indirecte de Fabius dans cette rencontre.
Par la suite, alors qu’elle s’occupe de mettre le couvert pour elles deux, la rousse confirme que Nareim se situe bien dans la grande forêt au sud de la République et accepte la proposition de vin pour accompagner leur repas. La baronne de Boktor lui confirme qu’elle a bien fait de confier son père aux bons soins de Magic, et en vérité Xera n’avait pas réellement d’autres options. Par la suite, l’herboriste tente de retracer au mieux le parcours de santé de son père à savoir, rien de particulier avant cette dernière expédition au cœur de la forêt et son retour blessé et fiévreux au pas de la porte de leur maison.
Myriem lui offre le gîte et le couvert en échange de son aide dans l’hospice, la jeune femme de 101 ans la remercie chaleureusement pour cela. Les effets d’un bon repas se font sentir chez l’herboriste de Nareim, son visage reprend des couleurs, il est vrai que le vin n’est pas non plus étrangé à cela. Après avoir terminé leur assiette, Xera débarrasse la table machinalement et dans sa lancée se lance dans la vaisselle laissant La Dame de Boktor s'occuper de la préparation de la tisane.
Un bon repas, une tisane et une agréable conversation en toute simplicité, voilà bien le genre de soirée qu’apprécie Xera après tout le tumulte de cette journée. Seul le temps pourra le confirmer, mais ces deux-là semblent bien s’entendre, l'idée d’avoir une amie aussi loin de Nareim, Baronne de surcroît voilà bien une chose que la rousse n’aurait jamais imaginé il y a de cela encore quelques mois.
Comme promis, le temps de son séjour Xera apporta son aide à l'hospice et cela lui permit d’enrichir ses connaissances et compétences en soins. Elle demanda même l'autorisation de créer un carré de plantes médicinales attenant à l’ancienne auberge, et forma les volontaires de bon cœur à son entretien, sachant qu’elle ne resterait pas là plus de 2 ou 3 mois. La demi-fae réalisa que de bien des manières, elle avait été privilégiée de naître et de grandir dans son petit village.
Message 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum