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Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8505
crédits : 8505
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Tout les états d'âmes de Rowena ne passèrent pas inaperçus à l'œil avisé de la Catin, elle qui était habituée à rechercher la moindre faille chez ses adversaires. De telles réactions lui étaient des réponses précieuses de ce qui pouvaient se tramer à l'intérieur de la forteresse maudite, ne faisant que susciter d'autant plus d'interrogation et de curiosité de sa part. Oui, c'était en définitive une évidence : elle devait aller au Razkaal. Pas n'importe quand, pas avec n'importe qui, mais avant la fin de l'année, elle se le jura, elle y sera passée. L'excitation la prit à tel point que même l'anneau qui ornait son doigt et qui portait le même nom que la prison se mit à légèrement crépiter. Fugace et presque intangible, certes, mais suffisamment pour qu'une personne familière avec la magie noire puisse le percevoir, sans forcément en découvrir l'origine.
Alors lorsque l'ont était familier avec la magie noire du Razkaal lui-même, inutile de dire que cette énergie sombre ne pouvait que réveiller tout les sens.
Décidemment, cette Ironsoul était un don du ciel. Elle rassemblait à elle-seule tout ce que Koraki pouvait espérer trouver dans une allié : force, influence, argent et même beauté. Que demander de plus ? Qu'elle soit conservatrice et non une de ces stupides rougeâtres de réformatrice. Et malheureusement, au vue de la tradition politique familiale, elle doutait que Rowena soit sensible à la doctrine conservatrice que partageait la Mairesse et la Présidente.
Toutefois, cela n'interdisait pas une fréquentation plus ... poussée. Après tout, cette Rowena avait des avantages aussi bien en politique qu'en administration carcérale et les Titans savent dans quelles autres dimensions possibles. Décidemment, la fille Ironsoul était une personnalité à garder près de soi et à surveiller.
- Ces choses méritent-elles vraiment de rester endormies ou bien le monde n'est-il ni prêt, ni digne, pour les découvrir ? Demanda t-elle finalement.
Oui, ce n'était peut-être pas le meilleur mouvement de sa part que de s'acharner sur un sujet qui semblait très clairement déplaire à son invité, mais elle faisait confiance à ses propres talents pour réussir à détourner l'attention de Rowena si d'aventure la conversation lui devenait beaucoup trop pénible. Après tout, ils juraient tout deux, Rowena comme Halewyn, sur les plaisirs qu'il fallait assouvir. Or, ici, à l'Ambrosiaque, le plaisir était un art raffiné et affiné depuis des années. Et Koraki leur réservait encore quelques surprises.
C'est pourquoi elle ne s'inquiéta pas outre mesure et poursuivit la conversation agréablement.
- Mr Sampiero, permettez-moi de ne pas être en accord avec vous concernant l'inutilité des couples de même sexe dans la consommation et l'économie. Une récente étude à établi que l'absence d'enfant chez ces gens-là favorise au contraire une consommation plus importante et un investissement de leur capital plus conséquent. "Double-Salaire, Pas d'Enfants." Peut-être est-ce là la clé d'une économie plus viable et plus dynamique, la multiplication des couples anormaux ?
Elle remarque effectivement le sourire du/de la démon/e et s'en réjouit. Il semblait être le genre de personnage à ne pas craindre d'être à l'origine de quelques scandales, aussi le poussez vers Mikael pourrait être bien plus facile qu'escompté, ainsi qu'une expérience d'autant plus amusante.
- Malheureusement, je ne crois pas que notre estimé Vice-Président nous fasse grâce de sa présence, ce soir. Je ne le fréquente que très peu, voyez-vous ? Mais ce que j'ai put apprendre de lui me pousse à croire que mon humble Maison de Plaisir ne trouve pas délicatesse à sa morale. Mais qui sait, nous ne sommes jamais à l'abri d'une surprise, n'est-ce pas ?
Et tout cela sans compter que le jeune Goldheart ne fréquentait que rarement Courage. Lui comme Koraki se détestaient profondément et s'évitaient autant que possible. Un accord tacite de non-fréquentation du territoire de l'autre c'était établi entre eux avec les années. Ainsi, si ce sodomite de demi-ange osait venir en sa ville, alors la Mairesse le prendrait personnellement comme un affront.
Et ce serait tout à fait le genre de l'orphelin que d'agir ainsi.
Alors lorsque l'ont était familier avec la magie noire du Razkaal lui-même, inutile de dire que cette énergie sombre ne pouvait que réveiller tout les sens.
Décidemment, cette Ironsoul était un don du ciel. Elle rassemblait à elle-seule tout ce que Koraki pouvait espérer trouver dans une allié : force, influence, argent et même beauté. Que demander de plus ? Qu'elle soit conservatrice et non une de ces stupides rougeâtres de réformatrice. Et malheureusement, au vue de la tradition politique familiale, elle doutait que Rowena soit sensible à la doctrine conservatrice que partageait la Mairesse et la Présidente.
Toutefois, cela n'interdisait pas une fréquentation plus ... poussée. Après tout, cette Rowena avait des avantages aussi bien en politique qu'en administration carcérale et les Titans savent dans quelles autres dimensions possibles. Décidemment, la fille Ironsoul était une personnalité à garder près de soi et à surveiller.
- Ces choses méritent-elles vraiment de rester endormies ou bien le monde n'est-il ni prêt, ni digne, pour les découvrir ? Demanda t-elle finalement.
Oui, ce n'était peut-être pas le meilleur mouvement de sa part que de s'acharner sur un sujet qui semblait très clairement déplaire à son invité, mais elle faisait confiance à ses propres talents pour réussir à détourner l'attention de Rowena si d'aventure la conversation lui devenait beaucoup trop pénible. Après tout, ils juraient tout deux, Rowena comme Halewyn, sur les plaisirs qu'il fallait assouvir. Or, ici, à l'Ambrosiaque, le plaisir était un art raffiné et affiné depuis des années. Et Koraki leur réservait encore quelques surprises.
C'est pourquoi elle ne s'inquiéta pas outre mesure et poursuivit la conversation agréablement.
- Mr Sampiero, permettez-moi de ne pas être en accord avec vous concernant l'inutilité des couples de même sexe dans la consommation et l'économie. Une récente étude à établi que l'absence d'enfant chez ces gens-là favorise au contraire une consommation plus importante et un investissement de leur capital plus conséquent. "Double-Salaire, Pas d'Enfants." Peut-être est-ce là la clé d'une économie plus viable et plus dynamique, la multiplication des couples anormaux ?
Elle remarque effectivement le sourire du/de la démon/e et s'en réjouit. Il semblait être le genre de personnage à ne pas craindre d'être à l'origine de quelques scandales, aussi le poussez vers Mikael pourrait être bien plus facile qu'escompté, ainsi qu'une expérience d'autant plus amusante.
- Malheureusement, je ne crois pas que notre estimé Vice-Président nous fasse grâce de sa présence, ce soir. Je ne le fréquente que très peu, voyez-vous ? Mais ce que j'ai put apprendre de lui me pousse à croire que mon humble Maison de Plaisir ne trouve pas délicatesse à sa morale. Mais qui sait, nous ne sommes jamais à l'abri d'une surprise, n'est-ce pas ?
Et tout cela sans compter que le jeune Goldheart ne fréquentait que rarement Courage. Lui comme Koraki se détestaient profondément et s'évitaient autant que possible. Un accord tacite de non-fréquentation du territoire de l'autre c'était établi entre eux avec les années. Ainsi, si ce sodomite de demi-ange osait venir en sa ville, alors la Mairesse le prendrait personnellement comme un affront.
Et ce serait tout à fait le genre de l'orphelin que d'agir ainsi.
Invité
Invité
Malgré les apparences, Halewyn est parfaitement au fait de la tension autour de la table. Tellement qu'il repousse sans en avoir l'air une exploration plus poussée, rejet camouflé par e coquines paroles murmurées à l'oreille de la servante qui en rougit étrangement, avant de le quitter pour aller chercher quelque chose, manifestement à la demande de son maître pour la soirée.
Le Spectre Rouge était de service manifestement, l'inconfort de sa consoeur d'armes et l'excitation de la mairesse, ludique `l'excès, laisse présager un scandale en préparation... Et derrière les longs cils, les prunelles noires sont on ne peut plus alertes. Rowena peut reconnaitre la décontracture typique qu'iel avait quand iel sentait une bagarre de taverne arriver. Par chance, La mairesse détourne son attention de la sirène, ce que iel démon lui est gré.
-A court terme, cela se défend, certe. Mais pour payer des impôts, il faut des travailleurs. pour avoir des travailleurs, il faut des enfants pour assurer l'héritage de la culture, des coutumes, des valeurs familiale. Vous pouvez penser en terme de décennies et oui, votre tableau est viable. Mais en terme de siècles, une chute de la démographie serait catastrophique. Il faudrait pallier avec l'immigration, ce qui causerait une assimilation pure et simple des souches républicaines originelles. Il faut des enfants pour prendre soin des parents, des oncles, des tantes et de ceux qui n'auront pu avoir d'enfants... A moins que un marché pour la reproduction n'éclose, ce qui serait carrément... non éthique compte tenu des valeurs républicaines actuelles.
Débat t'il sont point de vue, pendant que l'homme lui joue encore dans les cheveux, lui créant d'avance une tresse complexe en vue des réjouissances à venir.
Quand à la morale, madame la mairesse, parlons nous de la morale individuelle ou collective? Parce qu'il me semble, si j,ai bien compris le fonctionnement de votre beau et bon pays, qu'elles ne vont que rarement de pairs et sont parfois antagonistes? La corruption en est une preuve flagrante. J'ai moi-même été arnaquée à l'os quand j'ai demandé ma citoyenneté et ce c'était avant que la vague de mes compatriotes n'atterrissent ici. Tellement que j,ai songé affronter les titans seule... Tout a son prix, je l'ai appris à la dure. Quand au vice président, si il ne vient pas, c'est qu'il n'est pas votre public cible je ne le crains... Ce qui est dommage...
Ses serviteurs auraient besoin d'entrainement. Pense t'iel tout en surveillant les arrière de Rowena du coin de l'oeil, ayant encore les habitudes apprises lors de leur mois de vadrouilles commune. Tranquillement, avachi sur sa chaise en une posture langoureuse, iel succube prend une gorgée de vin, Ou veux tu en venir madame la mairesse? Pourquoi t'exciter comme une puce comme ca sur le Raazkhal? Iel a entendu les rumeurs comme quoi il y aurait un titan dans les profondeur. La mairesse serait t'elle un membre caché du Nouvel Ordre?
Le Spectre Rouge était de service manifestement, l'inconfort de sa consoeur d'armes et l'excitation de la mairesse, ludique `l'excès, laisse présager un scandale en préparation... Et derrière les longs cils, les prunelles noires sont on ne peut plus alertes. Rowena peut reconnaitre la décontracture typique qu'iel avait quand iel sentait une bagarre de taverne arriver. Par chance, La mairesse détourne son attention de la sirène, ce que iel démon lui est gré.
-A court terme, cela se défend, certe. Mais pour payer des impôts, il faut des travailleurs. pour avoir des travailleurs, il faut des enfants pour assurer l'héritage de la culture, des coutumes, des valeurs familiale. Vous pouvez penser en terme de décennies et oui, votre tableau est viable. Mais en terme de siècles, une chute de la démographie serait catastrophique. Il faudrait pallier avec l'immigration, ce qui causerait une assimilation pure et simple des souches républicaines originelles. Il faut des enfants pour prendre soin des parents, des oncles, des tantes et de ceux qui n'auront pu avoir d'enfants... A moins que un marché pour la reproduction n'éclose, ce qui serait carrément... non éthique compte tenu des valeurs républicaines actuelles.
Débat t'il sont point de vue, pendant que l'homme lui joue encore dans les cheveux, lui créant d'avance une tresse complexe en vue des réjouissances à venir.
Quand à la morale, madame la mairesse, parlons nous de la morale individuelle ou collective? Parce qu'il me semble, si j,ai bien compris le fonctionnement de votre beau et bon pays, qu'elles ne vont que rarement de pairs et sont parfois antagonistes? La corruption en est une preuve flagrante. J'ai moi-même été arnaquée à l'os quand j'ai demandé ma citoyenneté et ce c'était avant que la vague de mes compatriotes n'atterrissent ici. Tellement que j,ai songé affronter les titans seule... Tout a son prix, je l'ai appris à la dure. Quand au vice président, si il ne vient pas, c'est qu'il n'est pas votre public cible je ne le crains... Ce qui est dommage...
Ses serviteurs auraient besoin d'entrainement. Pense t'iel tout en surveillant les arrière de Rowena du coin de l'oeil, ayant encore les habitudes apprises lors de leur mois de vadrouilles commune. Tranquillement, avachi sur sa chaise en une posture langoureuse, iel succube prend une gorgée de vin, Ou veux tu en venir madame la mairesse? Pourquoi t'exciter comme une puce comme ca sur le Raazkhal? Iel a entendu les rumeurs comme quoi il y aurait un titan dans les profondeur. La mairesse serait t'elle un membre caché du Nouvel Ordre?
Invité
Invité
Le souffle de la mairesse concernant le Razkaal tendit à nouveau la Limier, mais bien moins que l'aura qui émanait soudain d'elle. Les yeux asymétriques de Rowena se braquèrent instantanément sur la mairesse de façon particulièrement visible. Froid. Gênant. Puissant. Révulsant. L'aura qui lui grattait la peau la glaça de l'intérieur... Et ce n'était pas une fantaisie de son esprit ou de ses souvenirs. Cette fois ce ne fut pas le malaise de son passé qui pris le dessus, attiré par la surprise d'une évocation qu'elle préférait ne pas rappeler à sa mémoire. C'était quelque chose de concret et immédiat. Quelque chose de dangereux
Son visage à l'expression plus dur et son dos plus raides parlaient pour elle, et l'homme qui recommençait à lui caresser l'épaule le sentit immédiatement, s'éloignant dans un souffle de brise pour remplir son verre sans qu'elle ne lui prête la moindre attention. Dévisageant Koraki, de façon plus froide qu'elle n'aurait du envers une personne de cette importance, elle mit un long moment à pouvoir en détourner les yeux. Si elle voulait vraiment parler du Razkaal, il fallait s'attendre à voir pointer la truffe du Limier. Il en faudrait bien plus pour la faire parler de ce sujet alors qu'elle avait sous les yeux quelque chose d'éminemment suspect... ça et le fait que son silence faisait parti du serment qu'elle avait fait en entrant à son poste actuel.
Un Limier ne parlait pas.
Si leur masque les aidaient à se couper de la magie mentale et à maintenir plus facilement une distance salvatrice, la personne sous le masque était également formée à avoir autant de conversation que les portes qu'elle gardait. Par égare pour sa charge, elle aurait bien voulu interroger la mairesse sur cet étrange magie... Mais il était hors de question de le faire en publique... Et peut-être hors de question qu'elle le fasse directement. Si elle avait de la chance, cette... chose, était lié au Razkaal d'une quelconque façon. Si elle en avait moins, Koraki était touchée d'une façon ou d'une autre par les émanations rampantes de Xo'Rath. Et si c'était le cas, nul dans cette ville n'était en sécurité...
L'idée la révulsa totalement mais elle ne laissa rien paraitre du dégoût derrière l'attention froide par laquelle elle venait de signifier la fin de la discussion à propos de la Forteresse noire. Elle respira plutôt de façon ample. Il faudrait qu'elle lui demande... En étant prête à ce qui pourrait se passer si elle tapait un peu trop juste. Mais en attendant, elle réfléchissait à enfreindre une de ses règles personnelles pour investiguer plus avant. Pas tout de suite, se reprit-elle. Elle avait d'autres chemins avant ça.
On glissa dans la main de la jeune femme une coupe à nouveau pleine et nulle doute que dorénavant le malin tentateur s'assurerait qu'elle ne désemplisse pas, mais l'esprit de Rowena n'était absolument plus à la fête. Chaque détail brumeux de cette ambiance étudiée lui sautait de plus en plus aux yeux. Elle avait eu tort d'imaginer s'ébattre dans un lieu de perdition pareil... Enfin l’ambiance était faite pour être agréable et en soit, elle l'était, mais quelque chose sonnait de plus en plus faux lorsqu'elle s'imaginait passer à la suite.
Peu importait au final, puisque la suite n'était plus au programme.
Elle trempa ses lèvres dans le coupe... une boisson moins chère. Une liqueur de prune sucré qu'on ne sentait absolument pas passer. Elle écoutait les argument et les contre arguments sans vraiment avoir d'opinion, en profitant pour se remettre doucement dans cette ambiance feutrée... Et porter son attention sur Koraki sous toutes les coutures de son aura magique. Tous les sortilèges qu'ils pouvaient bien y avoir de tisser autour de cette femme.
- Pour le moment, avant de monnayer la reproduction, nous pouvons déjà penser à l'adoption avec tous les petits orphelins de guerre venus de shoumeï... " souffla-t-elle distraitement lorsqu'il fut question de monnayer la reproduction.
La suite était un terrain encore plus glissant. La morale... Tout un sujet. Et en attendant, de cette aura étrange qui fourmillaient d'une obscurité à présent diffuse, luisait aussi une magie plus neutre. Plus pure également. Quelque chose qui utilisait la plus primaires des vibrations arcaniques... Et qui n'était pas de l'illusion. Si elle avait du s'avancer, elle aurait parier sur une forme de métamorphose... Ce qui à bien y réfléchir n'était pas délirant étant donné la nature de la mairesse et le fait qu'elle ne voyait actuellement aucune paire d'ailes dans son dos.
Son visage à l'expression plus dur et son dos plus raides parlaient pour elle, et l'homme qui recommençait à lui caresser l'épaule le sentit immédiatement, s'éloignant dans un souffle de brise pour remplir son verre sans qu'elle ne lui prête la moindre attention. Dévisageant Koraki, de façon plus froide qu'elle n'aurait du envers une personne de cette importance, elle mit un long moment à pouvoir en détourner les yeux. Si elle voulait vraiment parler du Razkaal, il fallait s'attendre à voir pointer la truffe du Limier. Il en faudrait bien plus pour la faire parler de ce sujet alors qu'elle avait sous les yeux quelque chose d'éminemment suspect... ça et le fait que son silence faisait parti du serment qu'elle avait fait en entrant à son poste actuel.
Un Limier ne parlait pas.
Si leur masque les aidaient à se couper de la magie mentale et à maintenir plus facilement une distance salvatrice, la personne sous le masque était également formée à avoir autant de conversation que les portes qu'elle gardait. Par égare pour sa charge, elle aurait bien voulu interroger la mairesse sur cet étrange magie... Mais il était hors de question de le faire en publique... Et peut-être hors de question qu'elle le fasse directement. Si elle avait de la chance, cette... chose, était lié au Razkaal d'une quelconque façon. Si elle en avait moins, Koraki était touchée d'une façon ou d'une autre par les émanations rampantes de Xo'Rath. Et si c'était le cas, nul dans cette ville n'était en sécurité...
L'idée la révulsa totalement mais elle ne laissa rien paraitre du dégoût derrière l'attention froide par laquelle elle venait de signifier la fin de la discussion à propos de la Forteresse noire. Elle respira plutôt de façon ample. Il faudrait qu'elle lui demande... En étant prête à ce qui pourrait se passer si elle tapait un peu trop juste. Mais en attendant, elle réfléchissait à enfreindre une de ses règles personnelles pour investiguer plus avant. Pas tout de suite, se reprit-elle. Elle avait d'autres chemins avant ça.
On glissa dans la main de la jeune femme une coupe à nouveau pleine et nulle doute que dorénavant le malin tentateur s'assurerait qu'elle ne désemplisse pas, mais l'esprit de Rowena n'était absolument plus à la fête. Chaque détail brumeux de cette ambiance étudiée lui sautait de plus en plus aux yeux. Elle avait eu tort d'imaginer s'ébattre dans un lieu de perdition pareil... Enfin l’ambiance était faite pour être agréable et en soit, elle l'était, mais quelque chose sonnait de plus en plus faux lorsqu'elle s'imaginait passer à la suite.
Peu importait au final, puisque la suite n'était plus au programme.
Elle trempa ses lèvres dans le coupe... une boisson moins chère. Une liqueur de prune sucré qu'on ne sentait absolument pas passer. Elle écoutait les argument et les contre arguments sans vraiment avoir d'opinion, en profitant pour se remettre doucement dans cette ambiance feutrée... Et porter son attention sur Koraki sous toutes les coutures de son aura magique. Tous les sortilèges qu'ils pouvaient bien y avoir de tisser autour de cette femme.
- Pour le moment, avant de monnayer la reproduction, nous pouvons déjà penser à l'adoption avec tous les petits orphelins de guerre venus de shoumeï... " souffla-t-elle distraitement lorsqu'il fut question de monnayer la reproduction.
La suite était un terrain encore plus glissant. La morale... Tout un sujet. Et en attendant, de cette aura étrange qui fourmillaient d'une obscurité à présent diffuse, luisait aussi une magie plus neutre. Plus pure également. Quelque chose qui utilisait la plus primaires des vibrations arcaniques... Et qui n'était pas de l'illusion. Si elle avait du s'avancer, elle aurait parier sur une forme de métamorphose... Ce qui à bien y réfléchir n'était pas délirant étant donné la nature de la mairesse et le fait qu'elle ne voyait actuellement aucune paire d'ailes dans son dos.
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8505
crédits : 8505
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
La jubilation de la Mairesse fut comparable à soudaine froideur de la Limier. Voir ainsi apparaître dans ces doux yeux autant la dureté que la méfiance fut une réponse des plus claires pour Koraki, qui voyait là certains de ses doutes se confirmer. Il y’ avait bien quelque chose de pourri au Razkaal, quelque chose qui sentait le Titan.
Poser des questions plus avant ne pouvant lui apporter plus de réponses, le plus sage fut d’en rester là, gardant au fond de sa mémoire les révélations aphones que Rowena lui avait partagé. De toute façon, cette dernière venait de lui donner le sujet de conversation parfait pour lui faire oublier le Razkaal et ses énigmes, un sujet bien plus en accord avec ses probables idéaux politiques:
- La situation des shouméïens vous importe-t-elle à ce point, madame ?
En soi, ces derniers n’étaient pas tellement à plaindre. Après tout, ils avaient eus sauf-conduit jusqu’en République, jouissaient de la même protection que l’on accordait aux citoyens, avaient obtenus le droit de continuer à pratiquer leurs cultes, étaient nourris et blanchis aux frais du contribuable. Ils détenaient à présent un liberté et un luxe auxquels ils n’étaient que peu coutumier dans l’ancienne Shoumeï, tant cette nation avait érigé stupidement en dogme les vertus de modération, d’abstinence et de pauvreté.
Pour peu, on en viendrait presque à croire que l’anéantissement de l’antique théocratie soit la meilleure chose qu’ils pouvaient espérer.
Ce qui n’était, bien entendu, pas le genre de propos à tenir en public.
- Si c’est bel et bien le cas, je pense que vous serez heureuse d’apprendre qu’un grand gala de charité se tiendra bientôt en ma Mairie, dont les bénéfices serviront à aider nos amis de l’étranger dans le besoin.
La fameuse « soirée blanche », dont les affiches l’annonçant allaient bientôt être placardées dans toutes les rues de la cité, tandis que des enveloppes personnalisées allaient être envoyés aux plus Grands de la nation. Pour peu que Rowena et Halewyn en fasse la demande, la Mairesse pourrait tout à fait se montrer agréable et leur donner une invitation dès à présent. Après tout, l’une était une héritière d’une des plus grandes maisons de la République et le second était d’une très agréable compagnie.
- Mr Sampiero, en tant que Mairesse, la seule morale qui m’importe est celle de notre bonne et douce République. Toutefois ... Continua-t-elle en se levant gracieusement de sa chaise, l’Ambrosiaque reste mon jardin secret, un lieu où je peux me permettre d’agir comme bon me semble, loin des jugements et des yeux inquisiteurs.
Tout simplement car, à l’Ambrosiaque, ceux qui étaient les ennemis de la Mairesse ne restaient pas voyants très longtemps.
Frappant trois fois dans ses mains, les conversations alentours se turent peu à peu, tandis que la musique s’estompa et que les lumières s’amenuirent. Seul resta un cercle de lueur vives, au centre de la salle de réception, juste à côté de Rowena, Halewyn et Koraki.
Quatre danseuses vinrent occuper l’espace scénique ainsi constitué, tandis qu’une musique accompagna les pas de la Reine des Catin qui venait les rejoindre.
Et durant toute cette petite démonstration, Koraki ne lâchait aucun de ses deux invités du regard.
Poser des questions plus avant ne pouvant lui apporter plus de réponses, le plus sage fut d’en rester là, gardant au fond de sa mémoire les révélations aphones que Rowena lui avait partagé. De toute façon, cette dernière venait de lui donner le sujet de conversation parfait pour lui faire oublier le Razkaal et ses énigmes, un sujet bien plus en accord avec ses probables idéaux politiques:
- La situation des shouméïens vous importe-t-elle à ce point, madame ?
En soi, ces derniers n’étaient pas tellement à plaindre. Après tout, ils avaient eus sauf-conduit jusqu’en République, jouissaient de la même protection que l’on accordait aux citoyens, avaient obtenus le droit de continuer à pratiquer leurs cultes, étaient nourris et blanchis aux frais du contribuable. Ils détenaient à présent un liberté et un luxe auxquels ils n’étaient que peu coutumier dans l’ancienne Shoumeï, tant cette nation avait érigé stupidement en dogme les vertus de modération, d’abstinence et de pauvreté.
Pour peu, on en viendrait presque à croire que l’anéantissement de l’antique théocratie soit la meilleure chose qu’ils pouvaient espérer.
Ce qui n’était, bien entendu, pas le genre de propos à tenir en public.
- Si c’est bel et bien le cas, je pense que vous serez heureuse d’apprendre qu’un grand gala de charité se tiendra bientôt en ma Mairie, dont les bénéfices serviront à aider nos amis de l’étranger dans le besoin.
La fameuse « soirée blanche », dont les affiches l’annonçant allaient bientôt être placardées dans toutes les rues de la cité, tandis que des enveloppes personnalisées allaient être envoyés aux plus Grands de la nation. Pour peu que Rowena et Halewyn en fasse la demande, la Mairesse pourrait tout à fait se montrer agréable et leur donner une invitation dès à présent. Après tout, l’une était une héritière d’une des plus grandes maisons de la République et le second était d’une très agréable compagnie.
- Mr Sampiero, en tant que Mairesse, la seule morale qui m’importe est celle de notre bonne et douce République. Toutefois ... Continua-t-elle en se levant gracieusement de sa chaise, l’Ambrosiaque reste mon jardin secret, un lieu où je peux me permettre d’agir comme bon me semble, loin des jugements et des yeux inquisiteurs.
Tout simplement car, à l’Ambrosiaque, ceux qui étaient les ennemis de la Mairesse ne restaient pas voyants très longtemps.
Frappant trois fois dans ses mains, les conversations alentours se turent peu à peu, tandis que la musique s’estompa et que les lumières s’amenuirent. Seul resta un cercle de lueur vives, au centre de la salle de réception, juste à côté de Rowena, Halewyn et Koraki.
Quatre danseuses vinrent occuper l’espace scénique ainsi constitué, tandis qu’une musique accompagna les pas de la Reine des Catin qui venait les rejoindre.
- Musique:
Et durant toute cette petite démonstration, Koraki ne lâchait aucun de ses deux invités du regard.
Invité
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Ces débats ne sont pas des plus stimulants et le stress admirablement bien caché de Rowena affecte aussi lhumeur de son compatriote. Ca et la fascination quasi extatique morbide de Koraki pour le Raazkhal.
- Mr Sampiero, en tant que Mairesse, la seule morale qui m’importe est celle de notre bonne et douce République. Toutefois ...
Ah? Elle a décidé de lui donner du monsieur... Le doux visage gracieux de Hale s'étire d'un sourire coquin.
l’Ambrosiaque reste mon jardin secret, un lieu où je peux me permettre d’agir comme bon me semble, loin des jugements et des yeux inquisiteurs.
Ouuuuuhhh, une menace voilée!!!! Et quel pieu mensonge!!!!! Tout cousu de fil blanc! La belle grande bouche s'étire dun sourire suave pendant qu'elle va sur la piste de danse. Et, soudainement, Halewyn se tourne vers Rowena, arrachant par le simple mouvement sa tresse à demi faite des mains du mignon qui le caressait. Iel est subitement bien sérieux
-Tu sais que je t'ai cherchée longtemps? Ne pense surtout pas à rejouer à la morte et à me laisser derrière sans explications ce soir. En attendant.
Les prunelles noires brillent d'une lueur bien connue de la sirène tandis qu'iel reporte son attention sur leur hôtesse qui commence à se déhancher lascivement. Aux pas de danse sulfureux de madame la mairesse, les prunelles noires s'égaient un peu... Cette façon de bouger. Voyons voir.
Le mignon ou la mignonne, au choix du chef, se lèeve, ses cheveux rouges se dénouant comme par magie. Avec grâce et élégance, iel reprend la chorégraphie avec le groupe comme si iel y avant toujours appartenu... Mais plus douce et mouvante, les gestes empreints dune énergie sensuelle et d'une grâce hypnotique à la Shoumeienne... Les prunelles noires dans les carmines de madame la mairesse, iel lui tourne le dos soudainement et fait quelques pas dynamoque en enlevant fluidement son haut et le faisant tournoyer tandis qu'iel se déhanche voluptueusement d'une facon que même les serviteurs de Koraki peuvent être jaloux, mais retenant son talent juste assez pour ne pas éclipser madame la mairesse
Le haut de corp fin et délicat, androgyne à souhait de iel démon, sa taille surnaturellement fine, lui attire bien des regards. Ca et la cicatrice qu'iel arbore sur l'omoplate droite, surle travers et d'un bon 15 centimètres de chair magiquement brûlée qui rehausse cette perfection par son imperfection.
- Mr Sampiero, en tant que Mairesse, la seule morale qui m’importe est celle de notre bonne et douce République. Toutefois ...
Ah? Elle a décidé de lui donner du monsieur... Le doux visage gracieux de Hale s'étire d'un sourire coquin.
l’Ambrosiaque reste mon jardin secret, un lieu où je peux me permettre d’agir comme bon me semble, loin des jugements et des yeux inquisiteurs.
Ouuuuuhhh, une menace voilée!!!! Et quel pieu mensonge!!!!! Tout cousu de fil blanc! La belle grande bouche s'étire dun sourire suave pendant qu'elle va sur la piste de danse. Et, soudainement, Halewyn se tourne vers Rowena, arrachant par le simple mouvement sa tresse à demi faite des mains du mignon qui le caressait. Iel est subitement bien sérieux
-Tu sais que je t'ai cherchée longtemps? Ne pense surtout pas à rejouer à la morte et à me laisser derrière sans explications ce soir. En attendant.
Les prunelles noires brillent d'une lueur bien connue de la sirène tandis qu'iel reporte son attention sur leur hôtesse qui commence à se déhancher lascivement. Aux pas de danse sulfureux de madame la mairesse, les prunelles noires s'égaient un peu... Cette façon de bouger. Voyons voir.
Le mignon ou la mignonne, au choix du chef, se lèeve, ses cheveux rouges se dénouant comme par magie. Avec grâce et élégance, iel reprend la chorégraphie avec le groupe comme si iel y avant toujours appartenu... Mais plus douce et mouvante, les gestes empreints dune énergie sensuelle et d'une grâce hypnotique à la Shoumeienne... Les prunelles noires dans les carmines de madame la mairesse, iel lui tourne le dos soudainement et fait quelques pas dynamoque en enlevant fluidement son haut et le faisant tournoyer tandis qu'iel se déhanche voluptueusement d'une facon que même les serviteurs de Koraki peuvent être jaloux, mais retenant son talent juste assez pour ne pas éclipser madame la mairesse
Le haut de corp fin et délicat, androgyne à souhait de iel démon, sa taille surnaturellement fine, lui attire bien des regards. Ca et la cicatrice qu'iel arbore sur l'omoplate droite, surle travers et d'un bon 15 centimètres de chair magiquement brûlée qui rehausse cette perfection par son imperfection.
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- La situation des shoumeïen sur notre sol est lié à la notre et je suis surtout préoccupé des enclaves de non droit ou de culture shoumeïenne qui pourraient s’enkyster sur nos terres si nous ne les assimilons pas entièrement. " répondit encore très honnêtement et très succinctement la Limier en observant le manège de la mairesse, tout se retenant des deux mains pour ne pas commettre en crime télépathique. L'a parte d'Hale ne l'avait pas convaincue et si elle l'avait regarder droit dans les yeux ça avait été avec la même froideur. S'il l'avait cherché longtemps il pouvait bien attendre encore un peu ce sale lâcheur.
... Mais la Mairesse la surpris une fois de plus en...
... Oh ?
Parfois, le cœur et le devoir rentrent en conflit. Parfois, l'alcool n'est pas une bonne idée. Et parfois, le devoir se noie dans l'alcool qu'on vient de boire bien trop vite en mangeant bien trop peu et les ondulations des corps sur un jeu de lumière abrupte lui semblait d'une harmonie précieuse et suggestive tendant peu à peu vers l'agressivité. L'esthète se fit happée par le regard obscur de la mairesse, fascinée plus qu'émoustillée, elle l'observait plus que les autres danseuses, mais la synchronicité était saisissante. Elle se prit même à pencher la tête sur le côté pour l'observer lorsque Hale lui passa devant, mais ça ne dura qu'un instant.
Heureusement, la musique forte empêcha quiconque d'entendre le clap bien dosé qu'avait produit la gifle en tombant sur la joue du jeune homme qui venait de mettre une main sur son sein. Les deux se retrouvèrent à se regarder avec étonnement, lui une main sur sa joue. Il avait surement cru que la danse et le vin commençait à détendre sa cliente suffisamment pour qu'il tente de la détendre encore davantage. Elle n'avait pas réalisé.
- Excusez-moi ! " s'empressa-t-elle auprès de lui, le rendant encore plus confus. " Je suis vraiment désolée. C'était un réflexe... ça va ? " Elle ne le laissa même pas répondre et tira de son jupon une bourse de laquelle elle prit un pourboire plus que conséquent pour lui poser dans la main en continuant à s'excuser. " Vous pourriez juste... " NON Rowena non. Ce serait stupide et si les yeux de la société n'étaient pas présent en ce lieux, ceux de Koraki étaient beaucoup trop présent pour qu'elle s'abaisse à une demande aussi puérile. " Vous me diriez où est le bureau de votre patronne ? J'ai... quelque chose à lui déposer. "
Le mensonge le plus gros et mal amené qu'elle avait sorti depuis longtemps. Du coin de l’œil, elle observa les pas d'Halewyn face à ceux de Koraki... En d'autres circonstance, elle n'aurait rater ça pour rien au monde... Et elle hésitait un peu, même aujourd'hui. Bon sang mais qui était cette femme et que cachait-elle ?
... Mais la Mairesse la surpris une fois de plus en...
... Oh ?
Parfois, le cœur et le devoir rentrent en conflit. Parfois, l'alcool n'est pas une bonne idée. Et parfois, le devoir se noie dans l'alcool qu'on vient de boire bien trop vite en mangeant bien trop peu et les ondulations des corps sur un jeu de lumière abrupte lui semblait d'une harmonie précieuse et suggestive tendant peu à peu vers l'agressivité. L'esthète se fit happée par le regard obscur de la mairesse, fascinée plus qu'émoustillée, elle l'observait plus que les autres danseuses, mais la synchronicité était saisissante. Elle se prit même à pencher la tête sur le côté pour l'observer lorsque Hale lui passa devant, mais ça ne dura qu'un instant.
Heureusement, la musique forte empêcha quiconque d'entendre le clap bien dosé qu'avait produit la gifle en tombant sur la joue du jeune homme qui venait de mettre une main sur son sein. Les deux se retrouvèrent à se regarder avec étonnement, lui une main sur sa joue. Il avait surement cru que la danse et le vin commençait à détendre sa cliente suffisamment pour qu'il tente de la détendre encore davantage. Elle n'avait pas réalisé.
- Excusez-moi ! " s'empressa-t-elle auprès de lui, le rendant encore plus confus. " Je suis vraiment désolée. C'était un réflexe... ça va ? " Elle ne le laissa même pas répondre et tira de son jupon une bourse de laquelle elle prit un pourboire plus que conséquent pour lui poser dans la main en continuant à s'excuser. " Vous pourriez juste... " NON Rowena non. Ce serait stupide et si les yeux de la société n'étaient pas présent en ce lieux, ceux de Koraki étaient beaucoup trop présent pour qu'elle s'abaisse à une demande aussi puérile. " Vous me diriez où est le bureau de votre patronne ? J'ai... quelque chose à lui déposer. "
Le mensonge le plus gros et mal amené qu'elle avait sorti depuis longtemps. Du coin de l’œil, elle observa les pas d'Halewyn face à ceux de Koraki... En d'autres circonstance, elle n'aurait rater ça pour rien au monde... Et elle hésitait un peu, même aujourd'hui. Bon sang mais qui était cette femme et que cachait-elle ?
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Il est des moments ou complaisance et concupiscence se lie intimement pour ne former qu'un instant,un moment presque hors du temps ou rien d'autre que le moment présent ne semble important. Des moments hors de tout autre chose ou les mensonges et l'hypocrisie des soirées mondaines se transforment en joute frivole et jeux amoureux que ne renierais pas même le plus pur des êtres tant il semble pris et épris des liqueurs et des mouvements gracieux des présents.
Il est de ces instants,quand même le plus sobre des saints se transforme en quelque chose d'autre,portée par l'ambiance,ou tout un chacun semble perdre le contrôle de son être pour ne laisser qu'une simple bête portée par ses désirs ou le monde ne semble réduit qu'à un simple jeu hédoniste.
Ce lieu en est le plus pur des exemples.
Dans ce temple de débauche et de jeux sournois rare sont ceux qui arrivent à sortir pleinement de cette ambiance et plus rare encore sont ceux qui peuvent ignorer que cette allégresse et tout le reste,il ne le doivent qu'à un nom,un être qui marque de sa présence sa supériorité en ces lieux,la maîtresse de cette demeure et donc responsable de ce formidable moment de relâchement.
Pourtant en ce lieu marqué par le désir se trouve une pointe d'ennui,une aberration sournoise qui ne partage pas la liesse du moment,un cœur froid qui,pas un seul instant au cours de cette soirée n'a pu trouver de quoi contenter une âme incapable à jamais d'être comblé. Longtemps lui aussi c'est perdu dans ce genre de jeux,longtemps il s'est aussi contenté d'observer la chose de son perchoir intouchable,espérant que peut-être la déchéance des autres apporterais à son cœur un battement qui lui donnerait l'impression d'exister. En résulte un siècle bercé d'ennui constant et de joie trop passagère,un siècle ne lui offrant rien d'autre qu'une impression de vacuité dans son existence.
Puis on l'a invité,consciement ou non il fut invité en ce lieu,sans même se douter un instant qu'à faire entrer un monstre dans une bergerie comme celle-ci il ne pouvait avoir à la fin qu'un résultat différent,une envie de changement pour bousculer son étrange monotonie.
Le bruit frappera comme l'orage.
Des claquements secs et réguliers,plus lourd qu'il ne devrait l'être,plus fort qu'on ne devrait même les entendre avec la musique qui emplit les lieux,et pourtant rien n'y fait le bruit existe et rien en ce monde ne semble pouvoir le couper.
Puis vient le pas,plus léger en un sens mais bien plus impactant,tellement impactant que celui si semble lui ouvrir un chemin en ces lieux,laissant ainsi à la maîtresse des lieux l'occasion de voir l'inopportun qui ose apporter la discorde en ce lieu.
Fendre la foule ne serait pas un adjectif assez impactant pour marquer son apparition,il sépare véritablement celle-ci de par sa présence,comme si poussé par un respect naturel celle-ci ne pouvait s'empêcher d'offrir à l'arrivant toute la place qu'il mérite.
À mesure qu'il avance dans ce lieu qu'il semble posséder par sa simple présence il devient possible de l'observer et cette possibilité ne semble rendre ça que plus compliqué à comprendre tant un seul mot semble capable de le décrire.
Chaotique.
Tout en lui semble changeant,taille,voix,visage,tenue,rien n'est le même et ce changement bien qu'effrayant semble naturel dans toute son étrangeté, à chaque instant il change, vieillard imbécile, jeune hédoniste et éphèbe se succèdent tour à tour dans une ronde qui ne semble jamais finir.
Puis vient la parole.
- Je dois admettre que tout cela me déçoit un peu. J'en attendais tellement plus en venant ici.
Ensuite vient le silence et l'étrange créature,toute vêtue de sa théâtralité choisis de s'incliner à demi un instant,ultime moquerie plus qu'une salutation emplie de respect.
- Mais j'en oublie de me présenter.
J'ai porté bien des noms,des plus glorieux au plus méprisables.
Des noms teinté d'adoration,de respect,de peur ou de haine mais ce soir en ce lieu je n'en porterais qu'un.
Je suis le Baron et c'est un plaisir de vous rencontrer enfin en personne Dame Exousia.
Tandis que le monstre se relève son visage se fixe enfin en une vision ô combien plus effrayante que la multitude de changement affiché par son ancien apparat.
Il est beau. Pas de cette beauté qui nous attire de sa vision réconfortante mais de celle qui nous effraie,celle qui marque une perfection toute inhumaine qui ne fait que nous rappeler à nos propre défaut mais plus que tout ça,plus que sa beauté inhumaine,c'est son regard qui marquera,un regard qu'il plongera dans celui de la maîtresse des lieux,un regard porteur de tant de régalité qu'il semblerait presque défier quiconque de se lever à son niveau.
Il est de ces instants,quand même le plus sobre des saints se transforme en quelque chose d'autre,portée par l'ambiance,ou tout un chacun semble perdre le contrôle de son être pour ne laisser qu'une simple bête portée par ses désirs ou le monde ne semble réduit qu'à un simple jeu hédoniste.
Ce lieu en est le plus pur des exemples.
Dans ce temple de débauche et de jeux sournois rare sont ceux qui arrivent à sortir pleinement de cette ambiance et plus rare encore sont ceux qui peuvent ignorer que cette allégresse et tout le reste,il ne le doivent qu'à un nom,un être qui marque de sa présence sa supériorité en ces lieux,la maîtresse de cette demeure et donc responsable de ce formidable moment de relâchement.
Pourtant en ce lieu marqué par le désir se trouve une pointe d'ennui,une aberration sournoise qui ne partage pas la liesse du moment,un cœur froid qui,pas un seul instant au cours de cette soirée n'a pu trouver de quoi contenter une âme incapable à jamais d'être comblé. Longtemps lui aussi c'est perdu dans ce genre de jeux,longtemps il s'est aussi contenté d'observer la chose de son perchoir intouchable,espérant que peut-être la déchéance des autres apporterais à son cœur un battement qui lui donnerait l'impression d'exister. En résulte un siècle bercé d'ennui constant et de joie trop passagère,un siècle ne lui offrant rien d'autre qu'une impression de vacuité dans son existence.
Puis on l'a invité,consciement ou non il fut invité en ce lieu,sans même se douter un instant qu'à faire entrer un monstre dans une bergerie comme celle-ci il ne pouvait avoir à la fin qu'un résultat différent,une envie de changement pour bousculer son étrange monotonie.
Le bruit frappera comme l'orage.
Des claquements secs et réguliers,plus lourd qu'il ne devrait l'être,plus fort qu'on ne devrait même les entendre avec la musique qui emplit les lieux,et pourtant rien n'y fait le bruit existe et rien en ce monde ne semble pouvoir le couper.
Puis vient le pas,plus léger en un sens mais bien plus impactant,tellement impactant que celui si semble lui ouvrir un chemin en ces lieux,laissant ainsi à la maîtresse des lieux l'occasion de voir l'inopportun qui ose apporter la discorde en ce lieu.
Fendre la foule ne serait pas un adjectif assez impactant pour marquer son apparition,il sépare véritablement celle-ci de par sa présence,comme si poussé par un respect naturel celle-ci ne pouvait s'empêcher d'offrir à l'arrivant toute la place qu'il mérite.
À mesure qu'il avance dans ce lieu qu'il semble posséder par sa simple présence il devient possible de l'observer et cette possibilité ne semble rendre ça que plus compliqué à comprendre tant un seul mot semble capable de le décrire.
Chaotique.
Tout en lui semble changeant,taille,voix,visage,tenue,rien n'est le même et ce changement bien qu'effrayant semble naturel dans toute son étrangeté, à chaque instant il change, vieillard imbécile, jeune hédoniste et éphèbe se succèdent tour à tour dans une ronde qui ne semble jamais finir.
Puis vient la parole.
- Je dois admettre que tout cela me déçoit un peu. J'en attendais tellement plus en venant ici.
Ensuite vient le silence et l'étrange créature,toute vêtue de sa théâtralité choisis de s'incliner à demi un instant,ultime moquerie plus qu'une salutation emplie de respect.
- Mais j'en oublie de me présenter.
J'ai porté bien des noms,des plus glorieux au plus méprisables.
Des noms teinté d'adoration,de respect,de peur ou de haine mais ce soir en ce lieu je n'en porterais qu'un.
Je suis le Baron et c'est un plaisir de vous rencontrer enfin en personne Dame Exousia.
Tandis que le monstre se relève son visage se fixe enfin en une vision ô combien plus effrayante que la multitude de changement affiché par son ancien apparat.
Il est beau. Pas de cette beauté qui nous attire de sa vision réconfortante mais de celle qui nous effraie,celle qui marque une perfection toute inhumaine qui ne fait que nous rappeler à nos propre défaut mais plus que tout ça,plus que sa beauté inhumaine,c'est son regard qui marquera,un regard qu'il plongera dans celui de la maîtresse des lieux,un regard porteur de tant de régalité qu'il semblerait presque défier quiconque de se lever à son niveau.
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8505
crédits : 8505
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
En cette nuit propice aux plaisirs et à l’intimité, l’arrivée inopportune d’Halewyn, rejoignant la danse lascive de la Mairesse, était de bon ton. Tout comme l’était la modestie qu’il affichait en attirant l’attention, sans pour autant la voler à la tenancière de l’Ambrosiaque. Car en ce lieu, en cette heure, nul autre être qu’elle ne pouvait, ni de devait, être le centre du monde.
Aussi accueillit-elle le démon avec plaisir, visible à travers son sourire diaboliquement provocateur. De ces lèvres pulpeuse, elle l’invita à essayer de la surpasser, tout en sachant que, même s’il en était capable, il n’oserait pas. Tout simplement car il avait l’intelligence de ne pas faire trop d’ombre à la Catin.
Ainsi s’amusèrent-ils quelques instants à faire tournoyer les corps de leurs partenaires, les courbes de leurs propres formes et, cela allait sans le dire, les regards des spectateurs.
Pourtant, malgré le réel amusement que ressentait la politicienne, son regard inquisiteur ne perdait rien de son acuité, malgré les pas et les sauts. Elle vit la petite scènette entre Rowena et son domestique et en fut agréablement divertit. Ce n’était pas tout les jours que la froide et implacable limier faisait tomber le masque. Contrairement à Koraki qui, voyant l’envoyée du Razkaal tenter de se diriger vers son bureau, surgit d’un pas léger devant elle, lui bloquant la route.
Sans lui demander son avis, ni sa permission, elle lui agrippa la taille et la fit rejoindre la piste de danse. Aux yeux du monde, cette manœuvre ne pouvait apparaître que comme une joyeuse coïncidence, mut par l’euphorie du moment. Pourtant, aux yeux de la Reine comme de la Soldate, il ne s’agissait que de survie.
Dans un corps-à-corps sensuel et débridé, Koraki se retrouva si proche de la nuque de Rowena qu’elle aurait put y déposer un baiser sans esquisser le moindre geste. Pourtant, c’est en direction de son oreille qu’elle se dirigea, avant d’y chuchoter comme le ferrais une incube :
- Que désirez-vous de moi, Madame Ironsoul ?
Puis arriva le dernier invité tant attendu.
De l’esbroufe, à n’en point douter, mais quelle classe ! Sitôt pénétra t-il l’Ambrosiaque que la Catin fut sous le charme. Malheureusement pour lui, elle n’était pas une dominée.
- Tout le plaisir est pour moi, Baron. Puisque vous nous faites l'honneur de votre surprenante et inattendue présence, laissez-moi vous rendre la politesse et me présenter comme il se doit.
En réponse à la révérence de l'étranger, elle s'incline à son tour, en des gestes si amples et si exagérés que s'ils n'avaient pas été à ce point gracieux, on aurait put jurer qu'ils étaient insolents. Or, hormis cette vague impression de douces moqueries, rien ne pouvait clairement établir l'injure. Au contraire, tout semblait respecter le protocole si lourd de l'étiquette républicaine, du regard à la position du visage, de l'inclinaison du buste à la vitesse de ses gestes. Et tout en se relevant dignement et lentement, elle commença :
- Je suis Koraki Exousia, Mairesse de Courage, Impératrice des Plaisirs de la République et ... Seule et unique reine de cet endroit.
Ses ailes s'étendent alors de toutes leur splendeur, parure d'ébène et avatars des abysses les plus profonds de l'Océan. Les barbes de ses innombrables plumes firent danser les lueurs chatoyantes, rougeoyantes et intimistes des chandelles, tentant en une vaine esquisse de teindre la sombre pigmentation d'or et de carmin. Ces deux couleurs vinrent elles-mêmes embellir les iris de l'hybride, lui octroyant dès lors ce regard si troublant et si puissant qu'elle utilisait d'ordinaire contre ses adversaires, qu'ils soient politiques ou ... Economiques, dirons-nous pour rester dans la légalité. Et ce regard perçant, elle l'oppose à celui régalien de son nouvel invité, ajoutant dès lors l'acte à la parole. Cette soirée était peut-être celle de la République, mais en tant que principale représentante de la Nation Bleue, elle était avant tout la sienne. Koraki était, est et sera pour toujours et à jamais la royale dirigeante de cet établissement et de cette ville. Et rien, ni personne, pas même un étranger, tout aussi surprenant et intimidant soit-il, ne pourra lui arracher cet état de fait.
- "Vous attendiez plus" ? Répéta t-elle un doigt sur ses lèvres pour masquer, sans succès aucun, son amusement. Pourtant, vous donnez l'impression de ne point être homme à se laisser dominer par les caprices d'autrui. Vous désirez ? Vous prenez. Ici, on acquiert ce que l'on mérite. Alors dites-moi, Baron, que méritez-vous ? Que mérite ce nom teinté "d'adoration, de respect, de peur et de haine" ?
Aussi accueillit-elle le démon avec plaisir, visible à travers son sourire diaboliquement provocateur. De ces lèvres pulpeuse, elle l’invita à essayer de la surpasser, tout en sachant que, même s’il en était capable, il n’oserait pas. Tout simplement car il avait l’intelligence de ne pas faire trop d’ombre à la Catin.
Ainsi s’amusèrent-ils quelques instants à faire tournoyer les corps de leurs partenaires, les courbes de leurs propres formes et, cela allait sans le dire, les regards des spectateurs.
Pourtant, malgré le réel amusement que ressentait la politicienne, son regard inquisiteur ne perdait rien de son acuité, malgré les pas et les sauts. Elle vit la petite scènette entre Rowena et son domestique et en fut agréablement divertit. Ce n’était pas tout les jours que la froide et implacable limier faisait tomber le masque. Contrairement à Koraki qui, voyant l’envoyée du Razkaal tenter de se diriger vers son bureau, surgit d’un pas léger devant elle, lui bloquant la route.
Sans lui demander son avis, ni sa permission, elle lui agrippa la taille et la fit rejoindre la piste de danse. Aux yeux du monde, cette manœuvre ne pouvait apparaître que comme une joyeuse coïncidence, mut par l’euphorie du moment. Pourtant, aux yeux de la Reine comme de la Soldate, il ne s’agissait que de survie.
Dans un corps-à-corps sensuel et débridé, Koraki se retrouva si proche de la nuque de Rowena qu’elle aurait put y déposer un baiser sans esquisser le moindre geste. Pourtant, c’est en direction de son oreille qu’elle se dirigea, avant d’y chuchoter comme le ferrais une incube :
- Que désirez-vous de moi, Madame Ironsoul ?
Puis arriva le dernier invité tant attendu.
De l’esbroufe, à n’en point douter, mais quelle classe ! Sitôt pénétra t-il l’Ambrosiaque que la Catin fut sous le charme. Malheureusement pour lui, elle n’était pas une dominée.
- Tout le plaisir est pour moi, Baron. Puisque vous nous faites l'honneur de votre surprenante et inattendue présence, laissez-moi vous rendre la politesse et me présenter comme il se doit.
En réponse à la révérence de l'étranger, elle s'incline à son tour, en des gestes si amples et si exagérés que s'ils n'avaient pas été à ce point gracieux, on aurait put jurer qu'ils étaient insolents. Or, hormis cette vague impression de douces moqueries, rien ne pouvait clairement établir l'injure. Au contraire, tout semblait respecter le protocole si lourd de l'étiquette républicaine, du regard à la position du visage, de l'inclinaison du buste à la vitesse de ses gestes. Et tout en se relevant dignement et lentement, elle commença :
- Je suis Koraki Exousia, Mairesse de Courage, Impératrice des Plaisirs de la République et ... Seule et unique reine de cet endroit.
Ses ailes s'étendent alors de toutes leur splendeur, parure d'ébène et avatars des abysses les plus profonds de l'Océan. Les barbes de ses innombrables plumes firent danser les lueurs chatoyantes, rougeoyantes et intimistes des chandelles, tentant en une vaine esquisse de teindre la sombre pigmentation d'or et de carmin. Ces deux couleurs vinrent elles-mêmes embellir les iris de l'hybride, lui octroyant dès lors ce regard si troublant et si puissant qu'elle utilisait d'ordinaire contre ses adversaires, qu'ils soient politiques ou ... Economiques, dirons-nous pour rester dans la légalité. Et ce regard perçant, elle l'oppose à celui régalien de son nouvel invité, ajoutant dès lors l'acte à la parole. Cette soirée était peut-être celle de la République, mais en tant que principale représentante de la Nation Bleue, elle était avant tout la sienne. Koraki était, est et sera pour toujours et à jamais la royale dirigeante de cet établissement et de cette ville. Et rien, ni personne, pas même un étranger, tout aussi surprenant et intimidant soit-il, ne pourra lui arracher cet état de fait.
- "Vous attendiez plus" ? Répéta t-elle un doigt sur ses lèvres pour masquer, sans succès aucun, son amusement. Pourtant, vous donnez l'impression de ne point être homme à se laisser dominer par les caprices d'autrui. Vous désirez ? Vous prenez. Ici, on acquiert ce que l'on mérite. Alors dites-moi, Baron, que méritez-vous ? Que mérite ce nom teinté "d'adoration, de respect, de peur et de haine" ?
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