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Citoyen de La République
Orifa Sigrior
Messages : 198
crédits : 2064
crédits : 2064
Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Que votre volonté soit faite
L’elfe se rapprocha du duo alors que les enfants s’étaient retournés vers elle tout en s’inclinant avec respect. Ils n’étaient pas les seuls car Victor ainsi que tous ceux présents avaient fait la même révérence.
- Bonjour, madame, je me présente Colombe, je vois que Victor vous a fait la visite des lieux, j’espère que vous avez apprécié. Seriez-vous intéressées par l’idée de partager notre repas ?
Physiquement on pouvait clairement avoir l’impression de voir une jeune femme même s’il était compliqué d’en avoir la certitude vu que c’était une elfe. Pourtant elle dégageait quelque chose de noble aussi bien dans ses mouvements gracieux ainsi que dans sa tenue. C’est le genre de femme qu’on pouvait voir l’habitude de rencontrer lors de fêtes mondaines, elle avait quelque chose dans son regard ainsi que dans sa voix qui donnait l’impression qu’on pouvait lui faire une confiance aveugle, c’est certainement pour ça qu’elle avait autant d’adorateur ?
Orifa en était arrivée à la conclusion que ce petit groupe était une secte, du moins elle en avait les codes et les usages. Idolâtrant une personne en particulier tout en travaillant bénévolement pour le bien de tous quitte à sacrifier le sien. Victor aurait certainement dû être un vaillant combattant vendant ses services au plus offrant et pourtant le voilà complètement soumis au bon vouloir de sa “ sainte “.
Mieux valait éviter de faire un scandale ici.
- Bonjour, c’est un plaisir de vous rencontrer, Victor m’a beaucoup parlé de vous et j’étais impatiente que ce jour arrive. Je suis désolée mais je ne pourrais pas rester manger en votre compagnie, je dois rentrer à mon auberge.
- Vous pourriez habiter ici si vous le vouliez à première vue vous semblez assez aguerris une lame de plus ne serait pas de refus pour protéger notre communauté.
- Je ne peux pas vous donner ma lame malheureusement elle n’est plus à moi.
Les personnes écoutant cette discussion avec intérêt avaient montré un certain mécontentement de son refus prenant ça comme une insulte envers leur sainte. Victor par contre n’était pas impacté par tout cela comme s’il s’y attendait.
- Allons allons mes amis, cette demoiselle bien à peine de nous rencontrer, faites lui un accueil chaleureux peut-être qu’elle reviendra sur sa décision un jour.
Tournant les talons pour pouvoir se rapprocher du groupe d'enfant, elle s’écarta de la cour pour aller dans une salle un peu plus loin. Certainement que c’était l’heure de leurs cours ? L’ensemble des personnes présentes s’étaient relevé rapidement pour reprendre leurs activités alors que Victor se rapprochait de sa partenaire de balade.
- Nous sommes régulièrement menacées par les autres groupes de la ville alors un bras armé en plus n’est jamais de refus, ne leur en veut pas trop il faut les comprendre d’accord ?
Le duo finit rapidement la visite alors que la cour semblait être plus qu’un espace vers, c’était un lieu de rassemblement ou les choix de la communauté étaient fait collégialement. Cela pouvait aller du choix du repas du soir ou alors de la préparation d’un festival. Ce lieu semblait bien plus proche d’une république que la république en elle-même. Ici tout le monde pouvait donner son avis sans craindre d’être la risée du groupe de plus même si Colombe semblait diriger les cœurs de chacun, elle écoutait donc leurs avis ?
Raccompagné à l’extérieur par Victor, celui-ci semblait étrangement attiré par la Valkyrie, non pas que ce soit surprenant mais cela arrivait plus rarement quand elle n’était pas à l’origine de cette attirance. Certainement un puceau voyant en la guerrière intrépide qui lui faisait face à une partenaire de vie avec des hanches larges pour enfanter sa descendance, si c’était le cas il allait vite déchanter.
Même si elle avait bien du mal à l’admettre, cette visite avait remis en question beaucoup de choses dans l’idée préconçue qu’elle avait de la pègre, peut-être qu’elle était simplement dans le faux depuis le début ? Le Marchand et le Baron étaient proches de ce à quoi elle s'attendait mais la Sainte … Elle en était complètement à l'opposé.
- Bonjour, madame, je me présente Colombe, je vois que Victor vous a fait la visite des lieux, j’espère que vous avez apprécié. Seriez-vous intéressées par l’idée de partager notre repas ?
Physiquement on pouvait clairement avoir l’impression de voir une jeune femme même s’il était compliqué d’en avoir la certitude vu que c’était une elfe. Pourtant elle dégageait quelque chose de noble aussi bien dans ses mouvements gracieux ainsi que dans sa tenue. C’est le genre de femme qu’on pouvait voir l’habitude de rencontrer lors de fêtes mondaines, elle avait quelque chose dans son regard ainsi que dans sa voix qui donnait l’impression qu’on pouvait lui faire une confiance aveugle, c’est certainement pour ça qu’elle avait autant d’adorateur ?
Orifa en était arrivée à la conclusion que ce petit groupe était une secte, du moins elle en avait les codes et les usages. Idolâtrant une personne en particulier tout en travaillant bénévolement pour le bien de tous quitte à sacrifier le sien. Victor aurait certainement dû être un vaillant combattant vendant ses services au plus offrant et pourtant le voilà complètement soumis au bon vouloir de sa “ sainte “.
Mieux valait éviter de faire un scandale ici.
- Bonjour, c’est un plaisir de vous rencontrer, Victor m’a beaucoup parlé de vous et j’étais impatiente que ce jour arrive. Je suis désolée mais je ne pourrais pas rester manger en votre compagnie, je dois rentrer à mon auberge.
- Vous pourriez habiter ici si vous le vouliez à première vue vous semblez assez aguerris une lame de plus ne serait pas de refus pour protéger notre communauté.
- Je ne peux pas vous donner ma lame malheureusement elle n’est plus à moi.
Les personnes écoutant cette discussion avec intérêt avaient montré un certain mécontentement de son refus prenant ça comme une insulte envers leur sainte. Victor par contre n’était pas impacté par tout cela comme s’il s’y attendait.
- Allons allons mes amis, cette demoiselle bien à peine de nous rencontrer, faites lui un accueil chaleureux peut-être qu’elle reviendra sur sa décision un jour.
Tournant les talons pour pouvoir se rapprocher du groupe d'enfant, elle s’écarta de la cour pour aller dans une salle un peu plus loin. Certainement que c’était l’heure de leurs cours ? L’ensemble des personnes présentes s’étaient relevé rapidement pour reprendre leurs activités alors que Victor se rapprochait de sa partenaire de balade.
- Nous sommes régulièrement menacées par les autres groupes de la ville alors un bras armé en plus n’est jamais de refus, ne leur en veut pas trop il faut les comprendre d’accord ?
Le duo finit rapidement la visite alors que la cour semblait être plus qu’un espace vers, c’était un lieu de rassemblement ou les choix de la communauté étaient fait collégialement. Cela pouvait aller du choix du repas du soir ou alors de la préparation d’un festival. Ce lieu semblait bien plus proche d’une république que la république en elle-même. Ici tout le monde pouvait donner son avis sans craindre d’être la risée du groupe de plus même si Colombe semblait diriger les cœurs de chacun, elle écoutait donc leurs avis ?
Raccompagné à l’extérieur par Victor, celui-ci semblait étrangement attiré par la Valkyrie, non pas que ce soit surprenant mais cela arrivait plus rarement quand elle n’était pas à l’origine de cette attirance. Certainement un puceau voyant en la guerrière intrépide qui lui faisait face à une partenaire de vie avec des hanches larges pour enfanter sa descendance, si c’était le cas il allait vite déchanter.
Même si elle avait bien du mal à l’admettre, cette visite avait remis en question beaucoup de choses dans l’idée préconçue qu’elle avait de la pègre, peut-être qu’elle était simplement dans le faux depuis le début ? Le Marchand et le Baron étaient proches de ce à quoi elle s'attendait mais la Sainte … Elle en était complètement à l'opposé.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
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Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Que votre volonté soit faite
De retour à l’auberge, il y avait une atmosphère assez étrange, dans un premier temps c’était désert. Pour une raison étrange, à part ceux qui étaient encore présents pour travailler et les clients en dehors du clan du Baron, il n’y avait personne. Le garde était certainement la seule personne présente qui pouvait rappeler que ce n’était pas un lieu de détente comme un autre.
Sentant sa fibre inspectrice prendre le dessus, Orifa se rapprocha du bar pour pouvoir commander de quoi boire.
- … Assez fort de préférence.
Une fois un verre d’alcool fait maison dans la main, il était d’un coup plus facile de pouvoir communiquer avec la barman. Elle semblait également ressentir un certain stress, regardant la porte régulièrement comme si elle était en train d'attendre quelqu’un.
- Qu’est-ce qu’il se passe ici ?
- Rien de spécial pourquoi ?
- Je suis peut-être nouvelle mais je suis loin d’être débile alors évite de me prendre pour une bleue.
Regardant autour d’elle comme si elle allait dévoiler le secret le plus important du monde et se rapprocha de la valkyrie pour vider son sac.
- Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais depuis hier soir le Marchand a pris beaucoup plus d’importance que prévu. Il a fait une soirée lors de laquelle il a réussi un coup que le Baron n’avait pas vu venir je ne sais pas ce que c’est en tout cas tous ces hommes de main sont en train de suivre tous les faits et gestes du Marchand.
Pendant la soirée qu’il avait donné donc pourtant il ne s’était pas vraiment passé grand-chose à moins qu’il y ait eu une discussion après son départ mais du fait qu’elle soit restée toute la nuit à côté de la réception, c’était impossible qu’elle ne soit pas au courant de ça. Ressentant comme si des pièces d’un puzzle venaient à peine de se chevaucher, deux choses qu’elle n’avait pas comprises au début commençaient à avoir du sens. Le groupe de sa Sainte était bien présent pour au final aucune raison, du moins jusqu’à maintenant peut-être qu’ils étaient là pour faire une alliance secrète ? Comme l’avait dit l’une des gueules cassées, les deux groupes étaient dangereux donc s’ils se retrouvaient à s’allier contre le Baron cela pouvait créer un éboulement sans précédent dans la pègre. Voilà que maintenant elle se trouvait dans le groupe de ceux qui étaient clairement dans une mauvaise passe avec en plus aucune idée sur le fait que oui ou non le Marchand allait tenir sa promesse.
- Quelle merde ils ne pourraient pas simplement se foutre sur la gueule une bonne fois qu’on en finisse et qu’on sache qui est le plus fort ?
Faisant mine de ne pas avoir entendu ce que venait de dire sa cliente, la barman s’occupait de son travail sans faire attention à la Valkyrie, certainement qu’elle en avait déjà dit beaucoup trop pour une simple employée.
Ne voulant clairement pas faire d’heure supplémentaire Orifa retourna bien rapidement dans sa chambre pour pouvoir écrire tranquillement son rapport
Rapport jour 3
Je me suis rapproché du prénommé Marchand qui ne semble clairement pas être une personne de confiance, il est clairement préférable d’éviter d’avoir affaire à lui. Je vais devoir potentiellement intervenir plus tôt que prévu, une alliance semble être en train de se forcer entre le troisième groupe autour d’une “ Sainte “ et le Marchand contre le Baron ce qui me met clairement dans un certain embarras. Est-ce qu’il serait possible de me transmettre un document signé de votre main pour pouvoir faire appel aux forces de la république si le besoin s’en fait ressentir ?
Fin du rapport.
Sans véritablement croire qu’elle pouvait assez attirer l'intérêt de la présidente sur ce qu’elle était en train de faire poser une question n’était jamais vraiment risqué mais elle se doutait que sa demande resterait lettre morte malheureusement.
Sentant sa fibre inspectrice prendre le dessus, Orifa se rapprocha du bar pour pouvoir commander de quoi boire.
- … Assez fort de préférence.
Une fois un verre d’alcool fait maison dans la main, il était d’un coup plus facile de pouvoir communiquer avec la barman. Elle semblait également ressentir un certain stress, regardant la porte régulièrement comme si elle était en train d'attendre quelqu’un.
- Qu’est-ce qu’il se passe ici ?
- Rien de spécial pourquoi ?
- Je suis peut-être nouvelle mais je suis loin d’être débile alors évite de me prendre pour une bleue.
Regardant autour d’elle comme si elle allait dévoiler le secret le plus important du monde et se rapprocha de la valkyrie pour vider son sac.
- Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais depuis hier soir le Marchand a pris beaucoup plus d’importance que prévu. Il a fait une soirée lors de laquelle il a réussi un coup que le Baron n’avait pas vu venir je ne sais pas ce que c’est en tout cas tous ces hommes de main sont en train de suivre tous les faits et gestes du Marchand.
Pendant la soirée qu’il avait donné donc pourtant il ne s’était pas vraiment passé grand-chose à moins qu’il y ait eu une discussion après son départ mais du fait qu’elle soit restée toute la nuit à côté de la réception, c’était impossible qu’elle ne soit pas au courant de ça. Ressentant comme si des pièces d’un puzzle venaient à peine de se chevaucher, deux choses qu’elle n’avait pas comprises au début commençaient à avoir du sens. Le groupe de sa Sainte était bien présent pour au final aucune raison, du moins jusqu’à maintenant peut-être qu’ils étaient là pour faire une alliance secrète ? Comme l’avait dit l’une des gueules cassées, les deux groupes étaient dangereux donc s’ils se retrouvaient à s’allier contre le Baron cela pouvait créer un éboulement sans précédent dans la pègre. Voilà que maintenant elle se trouvait dans le groupe de ceux qui étaient clairement dans une mauvaise passe avec en plus aucune idée sur le fait que oui ou non le Marchand allait tenir sa promesse.
- Quelle merde ils ne pourraient pas simplement se foutre sur la gueule une bonne fois qu’on en finisse et qu’on sache qui est le plus fort ?
Faisant mine de ne pas avoir entendu ce que venait de dire sa cliente, la barman s’occupait de son travail sans faire attention à la Valkyrie, certainement qu’elle en avait déjà dit beaucoup trop pour une simple employée.
Ne voulant clairement pas faire d’heure supplémentaire Orifa retourna bien rapidement dans sa chambre pour pouvoir écrire tranquillement son rapport
Rapport jour 3
Je me suis rapproché du prénommé Marchand qui ne semble clairement pas être une personne de confiance, il est clairement préférable d’éviter d’avoir affaire à lui. Je vais devoir potentiellement intervenir plus tôt que prévu, une alliance semble être en train de se forcer entre le troisième groupe autour d’une “ Sainte “ et le Marchand contre le Baron ce qui me met clairement dans un certain embarras. Est-ce qu’il serait possible de me transmettre un document signé de votre main pour pouvoir faire appel aux forces de la république si le besoin s’en fait ressentir ?
Fin du rapport.
Sans véritablement croire qu’elle pouvait assez attirer l'intérêt de la présidente sur ce qu’elle était en train de faire poser une question n’était jamais vraiment risqué mais elle se doutait que sa demande resterait lettre morte malheureusement.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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Orifa Sigrior
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Alignement: Loyal mauvais
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Que votre volonté soit faite
La nuit fut douce mais le réveil beaucoup moins, quelqu’un était en train de tambouriner à la porte, on pouvait même croire que cette personne était en train d’essayer de l’ouvrir avec son pied. Se couvrant partiellement le corps avec une couverture elle ouvrit rapidement la porte avec une furieuse envie de tuer la personne qui l’avait réveillée. Un homme de main du Baron a première vu, mais elle ne l’avait encore jamais vu, celui-ci après avoir glissé son regard sur le “ vêtement “ de la valkyrie finit par enfin donner son message.
- Le Baron veut vous voir maintenant.
- Il attendra que je m’habille.
Claquant la porte littéralement sur le nez de l’intrus tout en prenant le temps de s’habiller, suivant par la suite le message jusqu’au bureau du Baron. Le moment semblait très grave puisqu'il pouvait y voir toute une bande de brigands les bras croisés avec une mine déconfite comme s’ils allaient tout droit vers une mort certaine. À moins qu’ils ne surestiment les capacités de l’espionne, il y avait peu de chances que ce soit elle qui soit à l’origine de cette peur.
Le barbu prit rapidement la parole montrant une fois de plus que le problème était d’une grande gravité.
- Tu m’as montré que t’étais efficace, j’ai besoin de tes compétences.
- Encore un test ? Je pense avoir fait largement ma part la dernière fois.
- Cette fois c’est pas un test mais une demande, une personne importante pour le clan est prise en otage et comme mes Hommes sont surveillés, j’ai besoin d’une personne en dehors du clan.
- C’est beau tout ça mais je pense que tu devrais commencer par la partie la plus importante. Qu’est-ce que j’y gagne dans cette histoire ?
- Nous aurons, j’aurais une dette envers toi, j’sais pas ce que t’es venus chercher ici mais quoi soit, si t’as besoin de moi je mettrais toutes mes ressources à ton service s’tu réponds à cette demande.
Voilà quelque chose qu’Orifa n'avait même pas espéré. Son objectif était toujours le même vis à vis de la pègre et au début elle pensait réellement que seule la violence pourrait l’aider à réussir son coup pourtant maintenant voilà qu’on était en train de lui servir sur un plateau en argent sans même avoir besoin de faire couler le sang d’une seule personne. Enfin pas du clan directement en tout cas.
- Elle est où l'embrouille ?
- Y en a pas, c’est donnant donnant.
- Donc tu veux, une recherche, une récupération, une exfiltration et une escorte c’est bien ça ?
- C’est dans tes cordes ?
- Il faudra nettoyer derrière moi s’il y a de la résistance.
- Ok
- Ok
Se serrant la main, voilà que le Baron laissa son second expliquer la mission. La personne en question était un membre de la famille du chef, il était otage depuis maintenant plusieurs jours. Au début, ils avaient des doutes sur le fait que c’était le Marchand qui avait fait ça pourtant maintenant depuis qu’ils ont reçu une lettre avec un bout d’oreille avec accroché une boucle d'oreille appartenant à la cible, les doutes s’étaient tournés vers la sainte qui aurait un grand avantage à ce que deux clans s’entre-tuent. Donc les seules informations qu’Orifa avait été, une boucle d'oreille pour pouvoir retrouver la deuxième qui faisait la paire, en plus de savoir que sa cible avait un bout d’oreille coupé. C’était extrêmement mince et bien qu’elle essaya d’avoir au moins des choses comme la race de la personne, l’âge, le nord ou le sexe. Impossible de pouvoir tirer la moindre information supplémentaire sans que la valkyrie ne puisse comprendre la raison de ce refus catégorique.
- Le Baron veut vous voir maintenant.
- Il attendra que je m’habille.
Claquant la porte littéralement sur le nez de l’intrus tout en prenant le temps de s’habiller, suivant par la suite le message jusqu’au bureau du Baron. Le moment semblait très grave puisqu'il pouvait y voir toute une bande de brigands les bras croisés avec une mine déconfite comme s’ils allaient tout droit vers une mort certaine. À moins qu’ils ne surestiment les capacités de l’espionne, il y avait peu de chances que ce soit elle qui soit à l’origine de cette peur.
Le barbu prit rapidement la parole montrant une fois de plus que le problème était d’une grande gravité.
- Tu m’as montré que t’étais efficace, j’ai besoin de tes compétences.
- Encore un test ? Je pense avoir fait largement ma part la dernière fois.
- Cette fois c’est pas un test mais une demande, une personne importante pour le clan est prise en otage et comme mes Hommes sont surveillés, j’ai besoin d’une personne en dehors du clan.
- C’est beau tout ça mais je pense que tu devrais commencer par la partie la plus importante. Qu’est-ce que j’y gagne dans cette histoire ?
- Nous aurons, j’aurais une dette envers toi, j’sais pas ce que t’es venus chercher ici mais quoi soit, si t’as besoin de moi je mettrais toutes mes ressources à ton service s’tu réponds à cette demande.
Voilà quelque chose qu’Orifa n'avait même pas espéré. Son objectif était toujours le même vis à vis de la pègre et au début elle pensait réellement que seule la violence pourrait l’aider à réussir son coup pourtant maintenant voilà qu’on était en train de lui servir sur un plateau en argent sans même avoir besoin de faire couler le sang d’une seule personne. Enfin pas du clan directement en tout cas.
- Elle est où l'embrouille ?
- Y en a pas, c’est donnant donnant.
- Donc tu veux, une recherche, une récupération, une exfiltration et une escorte c’est bien ça ?
- C’est dans tes cordes ?
- Il faudra nettoyer derrière moi s’il y a de la résistance.
- Ok
- Ok
Se serrant la main, voilà que le Baron laissa son second expliquer la mission. La personne en question était un membre de la famille du chef, il était otage depuis maintenant plusieurs jours. Au début, ils avaient des doutes sur le fait que c’était le Marchand qui avait fait ça pourtant maintenant depuis qu’ils ont reçu une lettre avec un bout d’oreille avec accroché une boucle d'oreille appartenant à la cible, les doutes s’étaient tournés vers la sainte qui aurait un grand avantage à ce que deux clans s’entre-tuent. Donc les seules informations qu’Orifa avait été, une boucle d'oreille pour pouvoir retrouver la deuxième qui faisait la paire, en plus de savoir que sa cible avait un bout d’oreille coupé. C’était extrêmement mince et bien qu’elle essaya d’avoir au moins des choses comme la race de la personne, l’âge, le nord ou le sexe. Impossible de pouvoir tirer la moindre information supplémentaire sans que la valkyrie ne puisse comprendre la raison de ce refus catégorique.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Citoyen de La République
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Que votre volonté soit faite
Pas plus avancé après de longues délibérations, voilà qu’elle se retrouvait à nouveau à arpenter les rues de la ville mais cette fois à la recherche d'indices. Peut-être qu’elle pourrait avoir un peu plus d'informations en allant chercher directement au prêt de la sécurité locale, c’était après tout le meilleur moyen de savoir s’il y avait eu des disparitions dernièrement. Ca aurait été tout de même bien étonnant que le Baron fasse un avis de recherche officiel mais rien n'empêchait qu’un garde pouvait avoir vu quelque chose.
Vérifiant qu’il n’y avait personne qui la suivait, voilà qu’elle se retrouvait pour la première fois à aller dans un poste de la république. Avant tout elle avait enfilé une cape avec capuche pour pouvoir cacher ses cheveux en même temps qu’un masque uniformément blanc avec deux trous pour les yeux et une difformité au niveau de son nez. Bien qu’elle n’avait pas de document officiel pour pouvoir demander une intervention, elle avait tout de même un document signé de la main de la présidente comme quoi elle était un membre en mission. D’ailleurs ce petit bout de papier du passé dans plusieurs mains pour pouvoir vérifier son authenticité. Après tout, il n'y avait aucun nom simplement une date de péremption.
Elle avait la possibilité de pouvoir étudier tous les documents qu’elle désirait, un énorme pouvoir entre les mains de cette espionne. Utilisant même certain membre pour pouvoir accélérer ses recherches, elle ne put rien trouver, certaines affaires de meurtre ou de vol étaient classés sans suite mais dernièrement aucune disparition. Ça ne voulait dire qu’une seule chose, la personne qu’elle recherchait était vivait forcément dans la ville basse. Bien que peu fructueuse, sa petite escapade avait eu l’avantage de pouvoir lui montrer ce qu’elle était capable de faire avec le petit laissez-passer de la présidente.
Le seul autre endroit qu’elle connaissait et qui pourrait lui apporter une partie des réponses c’était peut-être qu’elle avait tort mais une petite voix lui disait que le groupe de Victor n’avait rien à voir avec tout ça. Sachant qu’ils allaient être en train de préparer à manger pour les miséreux elle profita de l’invitation faite le jour précédent. Maintenant qu’elle savait où se trouvait la porte des invités c’était d’autant plus facile, sur la route elle prenait les passages pour éviter un maximum de tomber sur les Hommes du Marchand une manière comme une autre d’éviter la confrontation.
Sans surprise Victor fut d’autant plus heureux qu’Orifa vienne de son propre chef pour aider, en réalité ce n’était pas vraiment l’objectif mais s’il fallait passer par là pour se faire apprécier, c’était un petit sacrifice. Mais alors qu’elle allait se préparer à la cuisine voilà qu’on lui proposa plutôt d’aller voir la classe A, les 11 petites têtes se rapprochaient d’elle avec un grand sourire.
- Est-ce que tu peux jouer un peu avec eux Orifa ?
- Heuu oui d'accord
N’ayant absolument pas la fibre maternelle, voilà qu’elle voyait leurs yeux grands ouverts comme s’ils étaient en train d’attendre un truc énorme venant de la valkyrie.
- Bon je peux vous montrer un tour d’accord ?
D’une seule voix voilà qu’ils étaient en train d’exalter de joie
- Ouiiiiiii !
Récupérant un couteau en plus que plusieurs pommes tout en vérifiant qu’on n'était pas en train de les espionner. Elle donna l’un des fruits à une jeune fille avant de lui donner des consignes.
- Tu vas aller au niveau de ce pilier puis quand tu veux il faudra la lancer fort en l’air en faisant en sorte qu’elle tombe loin de toi d’accord ?
Sans même avoir peur, la jeune fille fit tout ce que venait de dire Orifa qui prenait le couteau dans sa main tout en se préparant à le lancer une fois que la pomme serait dans la courbe descendante. Quelques secondes plus tard, le couteau se planta en plein milieu de la pomme, laissant un silence de mort tomber en même temps que le fruit malmené. Les grands yeux des enfants se tournèrent vers la valkyrie avant de crier.
- Moi ! Moi aussi je veux lancer la pomme ! Moi aussi !
Une voix se fit entendre juste derrière elle comme un murmure, pourtant Orifa était restée sur ses gardes mais impossible de remarquer que Victor s’était positionné juste derrière elle.
- Je craignais que tu te fasses submerger mais finalement tu te débrouilles très bien on pourrait même t’engager finalement.
Un peu honteuse de la situation, au moins l’infiltration était une réussite. Sentant ses pommettes devenir rouge de honte ?
Vérifiant qu’il n’y avait personne qui la suivait, voilà qu’elle se retrouvait pour la première fois à aller dans un poste de la république. Avant tout elle avait enfilé une cape avec capuche pour pouvoir cacher ses cheveux en même temps qu’un masque uniformément blanc avec deux trous pour les yeux et une difformité au niveau de son nez. Bien qu’elle n’avait pas de document officiel pour pouvoir demander une intervention, elle avait tout de même un document signé de la main de la présidente comme quoi elle était un membre en mission. D’ailleurs ce petit bout de papier du passé dans plusieurs mains pour pouvoir vérifier son authenticité. Après tout, il n'y avait aucun nom simplement une date de péremption.
Elle avait la possibilité de pouvoir étudier tous les documents qu’elle désirait, un énorme pouvoir entre les mains de cette espionne. Utilisant même certain membre pour pouvoir accélérer ses recherches, elle ne put rien trouver, certaines affaires de meurtre ou de vol étaient classés sans suite mais dernièrement aucune disparition. Ça ne voulait dire qu’une seule chose, la personne qu’elle recherchait était vivait forcément dans la ville basse. Bien que peu fructueuse, sa petite escapade avait eu l’avantage de pouvoir lui montrer ce qu’elle était capable de faire avec le petit laissez-passer de la présidente.
Le seul autre endroit qu’elle connaissait et qui pourrait lui apporter une partie des réponses c’était peut-être qu’elle avait tort mais une petite voix lui disait que le groupe de Victor n’avait rien à voir avec tout ça. Sachant qu’ils allaient être en train de préparer à manger pour les miséreux elle profita de l’invitation faite le jour précédent. Maintenant qu’elle savait où se trouvait la porte des invités c’était d’autant plus facile, sur la route elle prenait les passages pour éviter un maximum de tomber sur les Hommes du Marchand une manière comme une autre d’éviter la confrontation.
Sans surprise Victor fut d’autant plus heureux qu’Orifa vienne de son propre chef pour aider, en réalité ce n’était pas vraiment l’objectif mais s’il fallait passer par là pour se faire apprécier, c’était un petit sacrifice. Mais alors qu’elle allait se préparer à la cuisine voilà qu’on lui proposa plutôt d’aller voir la classe A, les 11 petites têtes se rapprochaient d’elle avec un grand sourire.
- Est-ce que tu peux jouer un peu avec eux Orifa ?
- Heuu oui d'accord
N’ayant absolument pas la fibre maternelle, voilà qu’elle voyait leurs yeux grands ouverts comme s’ils étaient en train d’attendre un truc énorme venant de la valkyrie.
- Bon je peux vous montrer un tour d’accord ?
D’une seule voix voilà qu’ils étaient en train d’exalter de joie
- Ouiiiiiii !
Récupérant un couteau en plus que plusieurs pommes tout en vérifiant qu’on n'était pas en train de les espionner. Elle donna l’un des fruits à une jeune fille avant de lui donner des consignes.
- Tu vas aller au niveau de ce pilier puis quand tu veux il faudra la lancer fort en l’air en faisant en sorte qu’elle tombe loin de toi d’accord ?
Sans même avoir peur, la jeune fille fit tout ce que venait de dire Orifa qui prenait le couteau dans sa main tout en se préparant à le lancer une fois que la pomme serait dans la courbe descendante. Quelques secondes plus tard, le couteau se planta en plein milieu de la pomme, laissant un silence de mort tomber en même temps que le fruit malmené. Les grands yeux des enfants se tournèrent vers la valkyrie avant de crier.
- Moi ! Moi aussi je veux lancer la pomme ! Moi aussi !
Une voix se fit entendre juste derrière elle comme un murmure, pourtant Orifa était restée sur ses gardes mais impossible de remarquer que Victor s’était positionné juste derrière elle.
- Je craignais que tu te fasses submerger mais finalement tu te débrouilles très bien on pourrait même t’engager finalement.
Un peu honteuse de la situation, au moins l’infiltration était une réussite. Sentant ses pommettes devenir rouge de honte ?
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
Messages : 198
crédits : 2064
crédits : 2064
Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Que votre volonté soit faite
Alors que quelqu’un d’autre semblait avoir été chargé de garderies, Orifa en profita pour prendre le large avec Victor. Essayant tout d’abord de noyer le poisson pour éviter qu’il ne comprenne réellement la raison de sa présence ici, le meilleur moyen était de parler des enfants, leurs origines, leurs âges, … Ça fonctionna à merveille laissant une discussion dirigée par la valkyrie mais menée par son partenaire. A sa grande surprise, ce fut lui qui commença le sujet sans crier gare.
- D’ailleurs j’ai appris pour le kidnapping dans le clan du Baron, j’espère que ça ne t’impacte pas trop cette histoire.
C’était tout de même extrêmement étrange car normalement c’était une donnée très confidentiel, attirant un peu plus son attention sur le fait que la Sainte pourrait potentiellement être impliquée là-dedans.
- C’est donc arrivé jusqu’ici ? Je ne sais malheureusement pas grand-chose sur toute cette histoire le Baron je ne veux pas que ça s’ébruite et je peux le comprendre. Tu sais qui est la cible ?
- Alors de ce que j’ai entendu il semblerait que ce soit un enfant proche du Baron je ne sais pas si c’est directement le sien ou quelque chose du genre et je ne connais même pas son âge mais en tout cas c’est tout ce que je sais.
Il n’y avait clairement aucun doute sur le fait qu’il en savait bien plus qu’il ne voulait le faire croire. Il y avait décidément beaucoup trop de choses qu’elle n’arrivait pas à comprendre dans cette histoire, le fait qu’elle n’ai pas encore réussi à se créer un réseau dans cette ville y jouait pour beaucoup. Impossible de faire confiance à qui que ce soit mais en même temps elle était obligée de tenter le coup sinon elle n’aurait absolument rien à se mettre sous la dent.
- D’accord je comprends c’est déjà pas mal ! Je pense que le Baron a des doutes vis-à-vis du Marchand, tu penses qu’il serait capable de faire une chose pareille ?
Attirant un sourire sur les lèvres de Victor qui répondit instantanément.
- La question que tu dois te poser sur les personnes présentes dans cette ville ce n'est pas est ce que tu penses qu’il pourrait l'avoir fait, mais plutôt qu’est ce qu’il a fait ? Tu ne crois pas ?
Étrangement une fois de plus la réflexion était tout à fait juste ce qui dépareillait avec l’image qu’il véhiculait à chaque fois. Semblant être un homme droit dans ses bottes loin de la crasse et de la bassesse de la ville, voilà qu’en réalité il s’était habitué aux codes de celle-ci.
Regardant autour d’elle avant de replonger son regard dans celui de l’homme elle murmura.
- Tu es sûr que tu as le droit d’avoir ce genre de discussion avec moi ? Tu me donnes des informations sans rien me demander en retour ? En plus tu travaillais pour la Sainte tu ne devrais pas prêcher la bienveillance ?
- Je n’ai fait qu'exprimer mes conjectures à haute voix c’est à toi de garder ce qui t’intéresse et d’oublier le reste tu ne crois pas ? Et puis tu t’es occupé des enfants et je pense que tu es une femme de parole alors si un jour j’ai besoin de toi tu m’aideras non ?
Impossible pour elle de dire non dans cette situation alors elle se contentant de faire oui de la tête tout en continuant de la fixer du regard. Contrairement à la fois précédente où elle avait aimablement refusé l’invitation à manger avec eux, elle accepta bien volontiers pour pouvoir se rapprocher un peu plus de cette communauté bien trop ouverte. Le repas n’était pas aussi bon que celui qu’elle pouvait manger dans l’auberge du Baron mais c’était un repas gastronomique comparé à ce qu’elle avait pu manger en prison.
- D’ailleurs j’ai appris pour le kidnapping dans le clan du Baron, j’espère que ça ne t’impacte pas trop cette histoire.
C’était tout de même extrêmement étrange car normalement c’était une donnée très confidentiel, attirant un peu plus son attention sur le fait que la Sainte pourrait potentiellement être impliquée là-dedans.
- C’est donc arrivé jusqu’ici ? Je ne sais malheureusement pas grand-chose sur toute cette histoire le Baron je ne veux pas que ça s’ébruite et je peux le comprendre. Tu sais qui est la cible ?
- Alors de ce que j’ai entendu il semblerait que ce soit un enfant proche du Baron je ne sais pas si c’est directement le sien ou quelque chose du genre et je ne connais même pas son âge mais en tout cas c’est tout ce que je sais.
Il n’y avait clairement aucun doute sur le fait qu’il en savait bien plus qu’il ne voulait le faire croire. Il y avait décidément beaucoup trop de choses qu’elle n’arrivait pas à comprendre dans cette histoire, le fait qu’elle n’ai pas encore réussi à se créer un réseau dans cette ville y jouait pour beaucoup. Impossible de faire confiance à qui que ce soit mais en même temps elle était obligée de tenter le coup sinon elle n’aurait absolument rien à se mettre sous la dent.
- D’accord je comprends c’est déjà pas mal ! Je pense que le Baron a des doutes vis-à-vis du Marchand, tu penses qu’il serait capable de faire une chose pareille ?
Attirant un sourire sur les lèvres de Victor qui répondit instantanément.
- La question que tu dois te poser sur les personnes présentes dans cette ville ce n'est pas est ce que tu penses qu’il pourrait l'avoir fait, mais plutôt qu’est ce qu’il a fait ? Tu ne crois pas ?
Étrangement une fois de plus la réflexion était tout à fait juste ce qui dépareillait avec l’image qu’il véhiculait à chaque fois. Semblant être un homme droit dans ses bottes loin de la crasse et de la bassesse de la ville, voilà qu’en réalité il s’était habitué aux codes de celle-ci.
Regardant autour d’elle avant de replonger son regard dans celui de l’homme elle murmura.
- Tu es sûr que tu as le droit d’avoir ce genre de discussion avec moi ? Tu me donnes des informations sans rien me demander en retour ? En plus tu travaillais pour la Sainte tu ne devrais pas prêcher la bienveillance ?
- Je n’ai fait qu'exprimer mes conjectures à haute voix c’est à toi de garder ce qui t’intéresse et d’oublier le reste tu ne crois pas ? Et puis tu t’es occupé des enfants et je pense que tu es une femme de parole alors si un jour j’ai besoin de toi tu m’aideras non ?
Impossible pour elle de dire non dans cette situation alors elle se contentant de faire oui de la tête tout en continuant de la fixer du regard. Contrairement à la fois précédente où elle avait aimablement refusé l’invitation à manger avec eux, elle accepta bien volontiers pour pouvoir se rapprocher un peu plus de cette communauté bien trop ouverte. Le repas n’était pas aussi bon que celui qu’elle pouvait manger dans l’auberge du Baron mais c’était un repas gastronomique comparé à ce qu’elle avait pu manger en prison.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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Orifa Sigrior
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Que votre volonté soit faite
En parlant il y avait une chose dont était sûre Orifa, c’était que la sainte et son groupe n’avait rien à voir dans toute cette histoire et qu'il fallait maintenant qu’elle enquête chez le Marchand. En même temps à sa grande surprise voir que le réseau de ce petit groupe était d’une grande efficacité, est ce qu’ils avaient réussi à déjouer sa couverture ? Une question qu’elle était clairement en droit de se poser au vu de la situation.
Avant de continuer il fallait maintenant vérifier les informations qu’elle avait récupérées même s’il était raisonnable de penser que le Baron n’allait pas cracher un seul mot de plus sur toute cette histoire en plus de demander où est ce qu’elle avait pu recueillir tout ça. En arrivant devant l’auberge Orifa se défila ou plutôt elle préféra éviter une discussion qui n’allait certainement mener à rien et où elle allait devoir donner le nom de son indique ou le Baron allait retourner la ville pour le trouver.
Tournant les talons pour aller directement chez le Marchand mais contrairement aux autres fois elle le fit en mode esquive. C’était une méthode assez connue et rudement efficace ou en allant dans une direction on ne prenait pas le chemin principal, en se contentant des petites routes tout en faisant parfois marche arrière mais toujours d’une manière extrêmement fluide pour que si on était suivi ça apportait la confusion chez les poursuivants du moins dans la théorie. Au détour d’une ruelle elle utilisa même son invisibilité tout en se positionnant contre un mur pendant plusieurs longues minutes vérifiant ses arrières.
En se remettant en route, un bruit se fit entendre comme s’il y avait un début de dispute non loin d’elle, ce n’était pas vraiment le genre de chose qu’on avait l’habitude d’entendre dans les quartiers. Surtout autour du Marchand qui a ne pas en douter, veillait au grain pour qu’il y ait le moins de vague possible ce n’était pas bon pour les affaires.
Les deux montagnes de muscles qu'elle avait sous les yeux, elle pourrait les reconnaître entre mille. Le second du Marchand ainsi que le Baron directement à première vue comme ça la différence de force n’était pas bien grande peut-être qu’un bras de fer entre les deux pourrait être une activité divertissante pour tout le monde ? Même si au vu de la tension actuelle il y avait peu de chances que cela arrive.
Alors que les mots courtois étaient bien plus rares que les insultes et les jurons, Orifa gardait ses distances tout en profitant de son incroyable ouïe pour ne pas rater une miette. Le Baron semblait avoir trouvé des informations supplémentaires par lui-même pour en arriver à la conclusion que c’était forcément le Marchand qui avait fait le coup. Prêt à en découdre il était sorti de son auberge avec ses gars les plus loyaux, mais il n’avait pas vraiment réfléchi à la suite c’était une évidence, si le Baron décidait d’attaquer il y avait presque toutes les chances que la personne prisonnière n’allait clairement pas faire long feu.
Loin d’être aussi bête qu’il ne semble le faire croire, la montagne de muscle décida de revenir sur ses pas gardant un regard dans son dos pour vérifier qu’il n’y allait pas avoir une attaque surprise. Ce fut au troisième croisement qu’Orifa fit son apparition.
- Alors maintenant est ce que je peux savoir qui est la cible du kidnapping ? Nous sommes arrivés tous les deux à la conclusion qu’il était entre les mains du Marchand et tu n’as aucune chance de pouvoir le récupérer, moi par contre …
- Ma fille … Ils ont kidnappé ma fille elle était en dehors de la ville mais ils ont réussi à la faire rentrer je ne sais pas comment.
Comme une illumination qui était en train de lui faire comprendre une chose extrêmement importante, Orifa compris que c’était ça le colis qu’elle avait ramené, la petite taille ainsi que la demande pressante du Marchand.
- J’ai ma petite idée là-dessus, mais maintenant on va devoir augmenter les prix tu ne crois pas ?
Prenant le silence pour un oui, elle reprit.
- Je veux que tu me partages ton réseau d’information, comme ça nous serons liés quoi qu’il arrive par la suite, ça t’avantagera toi et moi. Gagnant gagnant c’est plutôt un bon deal non ? En gardant évidemment ta dernière proposition.
Sans attendre la fin de la phrase, le Baron avait déjà présenté sa main, peut-être que la valkyrie aurait pu demander plus non ?
Avant de continuer il fallait maintenant vérifier les informations qu’elle avait récupérées même s’il était raisonnable de penser que le Baron n’allait pas cracher un seul mot de plus sur toute cette histoire en plus de demander où est ce qu’elle avait pu recueillir tout ça. En arrivant devant l’auberge Orifa se défila ou plutôt elle préféra éviter une discussion qui n’allait certainement mener à rien et où elle allait devoir donner le nom de son indique ou le Baron allait retourner la ville pour le trouver.
Tournant les talons pour aller directement chez le Marchand mais contrairement aux autres fois elle le fit en mode esquive. C’était une méthode assez connue et rudement efficace ou en allant dans une direction on ne prenait pas le chemin principal, en se contentant des petites routes tout en faisant parfois marche arrière mais toujours d’une manière extrêmement fluide pour que si on était suivi ça apportait la confusion chez les poursuivants du moins dans la théorie. Au détour d’une ruelle elle utilisa même son invisibilité tout en se positionnant contre un mur pendant plusieurs longues minutes vérifiant ses arrières.
En se remettant en route, un bruit se fit entendre comme s’il y avait un début de dispute non loin d’elle, ce n’était pas vraiment le genre de chose qu’on avait l’habitude d’entendre dans les quartiers. Surtout autour du Marchand qui a ne pas en douter, veillait au grain pour qu’il y ait le moins de vague possible ce n’était pas bon pour les affaires.
Les deux montagnes de muscles qu'elle avait sous les yeux, elle pourrait les reconnaître entre mille. Le second du Marchand ainsi que le Baron directement à première vue comme ça la différence de force n’était pas bien grande peut-être qu’un bras de fer entre les deux pourrait être une activité divertissante pour tout le monde ? Même si au vu de la tension actuelle il y avait peu de chances que cela arrive.
Alors que les mots courtois étaient bien plus rares que les insultes et les jurons, Orifa gardait ses distances tout en profitant de son incroyable ouïe pour ne pas rater une miette. Le Baron semblait avoir trouvé des informations supplémentaires par lui-même pour en arriver à la conclusion que c’était forcément le Marchand qui avait fait le coup. Prêt à en découdre il était sorti de son auberge avec ses gars les plus loyaux, mais il n’avait pas vraiment réfléchi à la suite c’était une évidence, si le Baron décidait d’attaquer il y avait presque toutes les chances que la personne prisonnière n’allait clairement pas faire long feu.
Loin d’être aussi bête qu’il ne semble le faire croire, la montagne de muscle décida de revenir sur ses pas gardant un regard dans son dos pour vérifier qu’il n’y allait pas avoir une attaque surprise. Ce fut au troisième croisement qu’Orifa fit son apparition.
- Alors maintenant est ce que je peux savoir qui est la cible du kidnapping ? Nous sommes arrivés tous les deux à la conclusion qu’il était entre les mains du Marchand et tu n’as aucune chance de pouvoir le récupérer, moi par contre …
- Ma fille … Ils ont kidnappé ma fille elle était en dehors de la ville mais ils ont réussi à la faire rentrer je ne sais pas comment.
Comme une illumination qui était en train de lui faire comprendre une chose extrêmement importante, Orifa compris que c’était ça le colis qu’elle avait ramené, la petite taille ainsi que la demande pressante du Marchand.
- J’ai ma petite idée là-dessus, mais maintenant on va devoir augmenter les prix tu ne crois pas ?
Prenant le silence pour un oui, elle reprit.
- Je veux que tu me partages ton réseau d’information, comme ça nous serons liés quoi qu’il arrive par la suite, ça t’avantagera toi et moi. Gagnant gagnant c’est plutôt un bon deal non ? En gardant évidemment ta dernière proposition.
Sans attendre la fin de la phrase, le Baron avait déjà présenté sa main, peut-être que la valkyrie aurait pu demander plus non ?
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Ce n’est pas tout de négocier, il faut également mériter sa paie … Mais le problème était encore une fois qu’elle manque d’information pour être efficace. Elle avait donc deux choix possibles, sot retournés sur l'embarcadère et voir avec les “marins” qui lui avaient donné le colis, soit demandé directement à un membre du groupe du Marchand. La deuxième option semblait clairement être la plus réalisable mais le problème était de trouver la bonne personne au bon moment. Même si elle ne doutait pas de ses capacités, se retrouver à être confronté à la montagne de muscles c’était le meilleur moyen de connaître l’emplacement exact de sa cible et mais les chances de réussite en conflit frontal étaient ridicules.
- Est-ce que tu as une idée d’où ils pourraient garder ta fille ? Un endroit facile à garder mais en même temps loin des regards.
- À part le QG non, c’est là on allait avec mes gars.
Il faudrait être con pour pouvoir mettre la personne que l’on veut cacher dans son propre QG non ? L’instinct de la valkyrie lui criait que c’était impossible que sa cible soit là mais en même temps si c’était vrai …
- Baron, est ce que tu peux continuer tes échauffourées avec le Marchand en allant toujours du même côté tu changes les rues si tu veux mais toujours du côté Sud, je vais aller chercher ailleurs et si je ne trouve pas j’attaquerais le QG par le nord comme ils se seront habitués à tes attaques du Sud ils vont certainement se concentrer là. Par contre évite un bain de sang ça va attirer la république.
L’homme resta figé pendant un instant alors qu’Orifa prenait ça pour de la réflexion assidu voilà qu’un homme qui dépareillait du reste du lot se faufila avant de prendre la parole.
- Je vais m’occuper de ça avec vous pouvez y aller.
Un stratège ? Ou quelque chose du genre ? Au moins le Baron était un homme assez sage pour savoir que niveau stratégie taper puis réfléchir avait tout de même une certaine limite surtout face à un homme comme le Marchand qui semblait plutôt s’appuyer sur sa matière grise. Avant de partir Orifa avait demandé le lieu de stockage des ressources du Marchand là où elle pensait pouvoir trouver ce qu’elle cherchait.
C’est dans cette discussion qu'elle apprit que les chefs de clan avaient passé un accord étrangement fort bien réfléchi. Pour éviter d’intégrer leurs marchandises dans leurs échanges musclés, en cas de victoire d’un clan sur un autre, celui-ci récupérait tous les biens ainsi que les marchandises de l’autre. Normalement c’était un endroit “démilitarisé” et donc aucune arme, c’était l’endroit parfait pour un enlèvement car personne n’allait imaginer une telle trahison entre clans, de plus rien que le fait d’y investiguer était difficile à envisager pour le Baron. Il fallait l’accord de tous les clans pour que cela arrive, autant dire que le Marchand avait largement le temps de faire partir toutes les preuves.
Après avoir demandé son chemin à la cellule grise du clan du Baron elle se mit en route vers cette concentration d'entrepôt de marchandise des clans avec la ferme conviction de trouver quelque chose. Le problème était de trouver un moyen de rentrer même si elle n’était pas directement associée au Baron et que donc ça ne pouvait pas lui retomber dessus, le problème était que l’extérieur de cette zone était protégé par l’ensemble des clan pour éviter tout problème.
Une fois la nuit tombée elle aurait pu utiliser ses ailes pour atteindre le centre de la zone sans que l’on ne puisse le remarquer, mais il était hors de question de les utiliser, ce n’était pas pour rien que depuis qu’elle avait quitté l’enclave elles n’étaient jamais ressorties de son dos.
Montant sur un toit vérifier tout ce qui pouvait se passer, ce fut sans surprise qu’elle pu remarquer qu’il y avait un contrôle à l’entrée ainsi qu’un document retranscrivant toute entrée et sortie. La finesse était de rigueur mais malheureusement c’était ce qui pêchait le plus chez l’espionne
- Est-ce que tu as une idée d’où ils pourraient garder ta fille ? Un endroit facile à garder mais en même temps loin des regards.
- À part le QG non, c’est là on allait avec mes gars.
Il faudrait être con pour pouvoir mettre la personne que l’on veut cacher dans son propre QG non ? L’instinct de la valkyrie lui criait que c’était impossible que sa cible soit là mais en même temps si c’était vrai …
- Baron, est ce que tu peux continuer tes échauffourées avec le Marchand en allant toujours du même côté tu changes les rues si tu veux mais toujours du côté Sud, je vais aller chercher ailleurs et si je ne trouve pas j’attaquerais le QG par le nord comme ils se seront habitués à tes attaques du Sud ils vont certainement se concentrer là. Par contre évite un bain de sang ça va attirer la république.
L’homme resta figé pendant un instant alors qu’Orifa prenait ça pour de la réflexion assidu voilà qu’un homme qui dépareillait du reste du lot se faufila avant de prendre la parole.
- Je vais m’occuper de ça avec vous pouvez y aller.
Un stratège ? Ou quelque chose du genre ? Au moins le Baron était un homme assez sage pour savoir que niveau stratégie taper puis réfléchir avait tout de même une certaine limite surtout face à un homme comme le Marchand qui semblait plutôt s’appuyer sur sa matière grise. Avant de partir Orifa avait demandé le lieu de stockage des ressources du Marchand là où elle pensait pouvoir trouver ce qu’elle cherchait.
C’est dans cette discussion qu'elle apprit que les chefs de clan avaient passé un accord étrangement fort bien réfléchi. Pour éviter d’intégrer leurs marchandises dans leurs échanges musclés, en cas de victoire d’un clan sur un autre, celui-ci récupérait tous les biens ainsi que les marchandises de l’autre. Normalement c’était un endroit “démilitarisé” et donc aucune arme, c’était l’endroit parfait pour un enlèvement car personne n’allait imaginer une telle trahison entre clans, de plus rien que le fait d’y investiguer était difficile à envisager pour le Baron. Il fallait l’accord de tous les clans pour que cela arrive, autant dire que le Marchand avait largement le temps de faire partir toutes les preuves.
Après avoir demandé son chemin à la cellule grise du clan du Baron elle se mit en route vers cette concentration d'entrepôt de marchandise des clans avec la ferme conviction de trouver quelque chose. Le problème était de trouver un moyen de rentrer même si elle n’était pas directement associée au Baron et que donc ça ne pouvait pas lui retomber dessus, le problème était que l’extérieur de cette zone était protégé par l’ensemble des clan pour éviter tout problème.
Une fois la nuit tombée elle aurait pu utiliser ses ailes pour atteindre le centre de la zone sans que l’on ne puisse le remarquer, mais il était hors de question de les utiliser, ce n’était pas pour rien que depuis qu’elle avait quitté l’enclave elles n’étaient jamais ressorties de son dos.
Montant sur un toit vérifier tout ce qui pouvait se passer, ce fut sans surprise qu’elle pu remarquer qu’il y avait un contrôle à l’entrée ainsi qu’un document retranscrivant toute entrée et sortie. La finesse était de rigueur mais malheureusement c’était ce qui pêchait le plus chez l’espionne
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Que votre volonté soit faite
Pour une fois la chance commençait à lui sourire étrangement, si elle avait la capacité de se transformer en une multitude de personnes, sa préférence était évidemment pour une femme. Si en face il n’y avait aucune détection magique il restait le problème de personnes ayant une certaine acquittée à différentier la démarche d’une femme ou d’un homme. Prendre l’apparence d’une personne du même sexe pouvait apporter de certains avantages comme par exemple le problème du parfum dans son cas et de l’odeur corporel pour un homme.
Une femme était justement en train de sortir de l’enceinte de protection, d’après ce qu’Orifa avait pu comprendre, cette jeune femme était là pour pouvoir ravitailler les gardiens. Suivant son périple à travers les ruelles pour récupérer les commandes c’était un véritable calvaire pourtant il fallait correctement suivre sa manière de parler, de réagir, de toucher ses cheveux, … Ainsi que garder en mémoire la commande.
Quand elle se mit en route vers la zone de sécurité, Orifa l’attrapa dans une ruelle pour l'assommer et prendre sa place. Ce n’était pas un déguisement parfait qui normalement demandait plusieurs semaines de filature pourtant ça devrait être largement suffisant pour faire ce dont elle avait besoin.
À peine arrivée à l’entrée, elle récupéra de son sac un paquet avant de le présenter au premier garde.
- Thomassin, c’est pour toi.
- Super merci, heureusement que tu es là car attendre la relève pour aller manger …
- Tu me dis ça tous les jours j’ai l’habitude maintenant ! Tu peux me laisser entrer j’ai 4 autres commandes à donner.
- Tu connais les règles qu'il faut signer.
- Je n'en ai pas pour longtemps et en plus j’ai déjà signé tout à l'heure allé soit sympas je suis en retard en plus
Hésitant quelques secondes, il finit par regarder autour de lui avant de s’écarter de l’entrée pour la faire passer.
- D’accord pour cette fois mais dis rien n'a personne sinon ça va me retomber dessus.
- Ne t’inquiète pas évidemment ! Je vais repartir avant que la relève ne soit arrivée.
Aucune chance qu’elle n’arrive pas à repartir assez vite, maintenant l’objectif c’était de pouvoir trouver sa cible le plus rapidement possible. En ayant suivi les déplacements qui avaient lieu dans la zone, en plus de lier les informations avec les parcelles pour le Baron, la recherche était bien plus facile maintenant il fallait continuer à garder sa couverture tout en fouillant les bâtiments. Le premier hangar qu’elle ouvrit était malheureusement destiné à la Sainte du moins c’est ce que semblait indiquer le digne sur l’une des caisses. Se préparant à partir, elle fit rapidement demi-tour beaucoup trop intéressée par ce qu’il pouvait y avoir dedans. Espérant et en même temps redoutant de se retrouver face à une preuve de malveillance du groupe.
À l’intérieur il n’y avait que de la nourriture du moins c’est ce qu’il y avait dans la seule caisse qu’elle avait ouverte, hésitant quelques instants à chercher un peu partout, elle finit par tourner les talons en refermant la caisse et le hangar correctement pour que personne ne puisse se douter de l’intrusion. Ce fut en faisant une fois le plus le tour qu’elle remarqué un logo qui était facile à différencier des autres, après tout c’était le seul qui était présent sur la devanture comme pour montrer à quel point ils en étaient fiers, une balance en noir peinte a même le mur.
- Au moins il n’y a pas de doute sur le propriétaire.
Une femme était justement en train de sortir de l’enceinte de protection, d’après ce qu’Orifa avait pu comprendre, cette jeune femme était là pour pouvoir ravitailler les gardiens. Suivant son périple à travers les ruelles pour récupérer les commandes c’était un véritable calvaire pourtant il fallait correctement suivre sa manière de parler, de réagir, de toucher ses cheveux, … Ainsi que garder en mémoire la commande.
Quand elle se mit en route vers la zone de sécurité, Orifa l’attrapa dans une ruelle pour l'assommer et prendre sa place. Ce n’était pas un déguisement parfait qui normalement demandait plusieurs semaines de filature pourtant ça devrait être largement suffisant pour faire ce dont elle avait besoin.
À peine arrivée à l’entrée, elle récupéra de son sac un paquet avant de le présenter au premier garde.
- Thomassin, c’est pour toi.
- Super merci, heureusement que tu es là car attendre la relève pour aller manger …
- Tu me dis ça tous les jours j’ai l’habitude maintenant ! Tu peux me laisser entrer j’ai 4 autres commandes à donner.
- Tu connais les règles qu'il faut signer.
- Je n'en ai pas pour longtemps et en plus j’ai déjà signé tout à l'heure allé soit sympas je suis en retard en plus
Hésitant quelques secondes, il finit par regarder autour de lui avant de s’écarter de l’entrée pour la faire passer.
- D’accord pour cette fois mais dis rien n'a personne sinon ça va me retomber dessus.
- Ne t’inquiète pas évidemment ! Je vais repartir avant que la relève ne soit arrivée.
Aucune chance qu’elle n’arrive pas à repartir assez vite, maintenant l’objectif c’était de pouvoir trouver sa cible le plus rapidement possible. En ayant suivi les déplacements qui avaient lieu dans la zone, en plus de lier les informations avec les parcelles pour le Baron, la recherche était bien plus facile maintenant il fallait continuer à garder sa couverture tout en fouillant les bâtiments. Le premier hangar qu’elle ouvrit était malheureusement destiné à la Sainte du moins c’est ce que semblait indiquer le digne sur l’une des caisses. Se préparant à partir, elle fit rapidement demi-tour beaucoup trop intéressée par ce qu’il pouvait y avoir dedans. Espérant et en même temps redoutant de se retrouver face à une preuve de malveillance du groupe.
À l’intérieur il n’y avait que de la nourriture du moins c’est ce qu’il y avait dans la seule caisse qu’elle avait ouverte, hésitant quelques instants à chercher un peu partout, elle finit par tourner les talons en refermant la caisse et le hangar correctement pour que personne ne puisse se douter de l’intrusion. Ce fut en faisant une fois le plus le tour qu’elle remarqué un logo qui était facile à différencier des autres, après tout c’était le seul qui était présent sur la devanture comme pour montrer à quel point ils en étaient fiers, une balance en noir peinte a même le mur.
- Au moins il n’y a pas de doute sur le propriétaire.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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Que votre volonté soit faite
Maintenant qu’elle savait que c’était dans cette zone de hagard ça devenait d’un coup beaucoup plus logique, c’était le seul endroit où il y avait plusieurs hommes en train de faire des rondes. C’étaient les seuls bâtiments qui semblaient être sous surveillance, ce n’était pas vraiment quelque chose d'étrange au vu de la potentielle cargaison qu’il pouvait y avoir à l’intérieur mais en même temps quand on voyait qu’aucun autre dépôt n’était gardé, ça ne pouvait que plus intriguer. Mais pourquoi les autres clans ne réagissent pas ? Certainement dû au fait que c’était limité qu’à la zone du Marchand.
Sans trop de difficultés elle s’était glissée dans le bâtiment qui était clairement le plus protégé malgré sa grande taille avec son agilité, passer dans une petite fenêtre n’était pas d’une grande difficulté. À l’intérieur la tension était palpable, on pouvait entendre des bruits de ne pas s’avancer vers une fenêtre et vérifier qu’il n’y avait personne qui se rapprochait, avant de repartir dans une autre direction. Les gardes semblaient s’attendre à une attaque, ils avaient sûrement dû recevoir une communication télépathique comme quoi le Baron était en train d’essayer de forcer le passage. C’était une bonne chose et en même temps c’était un sacré risque car avec des adversaires sur le qui-vive, l’infiltration devenait bien plus compliquée. Orifa aurait bien aimé que le Baron fasse en sorte que le nombre de gardes diminue, au moins pour l'exfiltration de la cible.
Restant dans un coin de la pièce tout en essayant de faire jouer ses sens pour pouvoir entendre, sentir ou même voir n’importe quoi qui pourrait lui indiquer où se trouve sa cible. Il lui fallut attendre que l’un des gardes se relève de sa chaise pour pouvoir descendre dans ce qui devait être une cave. Cette dernière était sous une lourde trappe déjà ouverte quand la valkyrie était arrivée, cela ne pouvait que signifier qu’ils n’avaient aucune idée de son attaque et que leurs craintes étaient donc en vers le Baron.
Après quelques secondes elle put entendre un bruit de cri largement étouffé par certainement un baillons a moins qu’ils ne décident de jouer à des jeux bien étranges, c’était forcément sa cible qui était séquestrée en bas. Si ça avait été sur une hauteur, elle aurait certainement trouvé une solution pour l’évacuation sans faire de blessés pour un souterrain ça devenait plus compliqué, elle n’avait aucune cartographie donc aucun moyen de savoir s’il y avait un accès aux égouts ou autre sortie de secours.
Ils étaient 5 dont deux qui étaient descendus pour voir la prisonnière et un en train se faire sa ronde à l'extérieur. Donc il lui restait deux cibles à abattre rapidement sans attirer l’attention. Glissant une main au niveau de sa cuisse droite pour y récupérer deux lames, prenant le temps de se concentrer pour que ses coups soient rapides et efficaces. Une fois prête elle activa sa métamorphose pour pouvoir apparaître comme l’homme qui était dehors, attirant les regards sans que pour autant ils ne cherchent à donner l’alerte, ce fut juste le temps qu’il lui fallait pour que les deux lames qu’elle avait précédemment sortis se plantent dans leurs tempes les faisant tomber raide mort sur la table. Pas précaution elle récupéra ses lames pour les remettre en place. Normalement il aurait été logique d’aller tuer les deux gardes en bas mais le risque le plus grand était qu’ils appellent des renforts bien plus que de tuer l'otage alors Orifa s’occupa de celui en train de faire sa ronde d’un coup de lame au même endroit que pour les deux autres. Cette fois elle prit le temps de cacher le cadavre, sortant son couteau après avoir déplacé le corps évitant ainsi de laisser plus de traces de sang de nécessaire.
À peine était-elle retournée dans le bâtiment que déjà les deux gardes encore en vie étaient remontés mais avant qu’ils ne puissent dire quoi que ce soient deux nouvelles lames se plantèrent dans leurs tempes. Une cible n’ayant pas conscience de sa présence et surtout sous le choc de voir leurs collègues morts.
Descendant sans perdre de temps les escaliers, en bas il n’y avait qu’une seule porte fermée mais non verrouillée, ce ne fut qu’une fois à l’intérieur qu’elle compris pourquoi fermer à double tour ne servait absolument à rien. Une fille était au centre de la pièce, tenue par les bras au plafond, ses genoux étaient en train de trembler, glissant parfois alors qu’elle semblait morte de fatigue.
Délaissant sa tête du sac qui lui servait de chapeau, il y eut un mouvement de recul et de peur, sur son visage il n’y avait aucune marque de torture ou alors de violence. Les chaînes semblaient étrangement assez propres et les poignets plutôt soignés, cela faisait donc pas si longtemps que ça qu’elle était dans cette situation.
- Je suis venu pour toi
Une peur submergea la jeune femme aux mots de la valkyrie.
- Je suis venu pour te ramener chez ton père donc tu vas devoir faire tout ce que je dis, sache que si tu ne fais pas ce que je dis, je t’abandonnerais on est d’accord ?
La jeune femme fit oui de la tête tout en pleurant.
- Premièrement pas un bruit.
Sans trop de difficultés elle s’était glissée dans le bâtiment qui était clairement le plus protégé malgré sa grande taille avec son agilité, passer dans une petite fenêtre n’était pas d’une grande difficulté. À l’intérieur la tension était palpable, on pouvait entendre des bruits de ne pas s’avancer vers une fenêtre et vérifier qu’il n’y avait personne qui se rapprochait, avant de repartir dans une autre direction. Les gardes semblaient s’attendre à une attaque, ils avaient sûrement dû recevoir une communication télépathique comme quoi le Baron était en train d’essayer de forcer le passage. C’était une bonne chose et en même temps c’était un sacré risque car avec des adversaires sur le qui-vive, l’infiltration devenait bien plus compliquée. Orifa aurait bien aimé que le Baron fasse en sorte que le nombre de gardes diminue, au moins pour l'exfiltration de la cible.
Restant dans un coin de la pièce tout en essayant de faire jouer ses sens pour pouvoir entendre, sentir ou même voir n’importe quoi qui pourrait lui indiquer où se trouve sa cible. Il lui fallut attendre que l’un des gardes se relève de sa chaise pour pouvoir descendre dans ce qui devait être une cave. Cette dernière était sous une lourde trappe déjà ouverte quand la valkyrie était arrivée, cela ne pouvait que signifier qu’ils n’avaient aucune idée de son attaque et que leurs craintes étaient donc en vers le Baron.
Après quelques secondes elle put entendre un bruit de cri largement étouffé par certainement un baillons a moins qu’ils ne décident de jouer à des jeux bien étranges, c’était forcément sa cible qui était séquestrée en bas. Si ça avait été sur une hauteur, elle aurait certainement trouvé une solution pour l’évacuation sans faire de blessés pour un souterrain ça devenait plus compliqué, elle n’avait aucune cartographie donc aucun moyen de savoir s’il y avait un accès aux égouts ou autre sortie de secours.
Ils étaient 5 dont deux qui étaient descendus pour voir la prisonnière et un en train se faire sa ronde à l'extérieur. Donc il lui restait deux cibles à abattre rapidement sans attirer l’attention. Glissant une main au niveau de sa cuisse droite pour y récupérer deux lames, prenant le temps de se concentrer pour que ses coups soient rapides et efficaces. Une fois prête elle activa sa métamorphose pour pouvoir apparaître comme l’homme qui était dehors, attirant les regards sans que pour autant ils ne cherchent à donner l’alerte, ce fut juste le temps qu’il lui fallait pour que les deux lames qu’elle avait précédemment sortis se plantent dans leurs tempes les faisant tomber raide mort sur la table. Pas précaution elle récupéra ses lames pour les remettre en place. Normalement il aurait été logique d’aller tuer les deux gardes en bas mais le risque le plus grand était qu’ils appellent des renforts bien plus que de tuer l'otage alors Orifa s’occupa de celui en train de faire sa ronde d’un coup de lame au même endroit que pour les deux autres. Cette fois elle prit le temps de cacher le cadavre, sortant son couteau après avoir déplacé le corps évitant ainsi de laisser plus de traces de sang de nécessaire.
À peine était-elle retournée dans le bâtiment que déjà les deux gardes encore en vie étaient remontés mais avant qu’ils ne puissent dire quoi que ce soient deux nouvelles lames se plantèrent dans leurs tempes. Une cible n’ayant pas conscience de sa présence et surtout sous le choc de voir leurs collègues morts.
Descendant sans perdre de temps les escaliers, en bas il n’y avait qu’une seule porte fermée mais non verrouillée, ce ne fut qu’une fois à l’intérieur qu’elle compris pourquoi fermer à double tour ne servait absolument à rien. Une fille était au centre de la pièce, tenue par les bras au plafond, ses genoux étaient en train de trembler, glissant parfois alors qu’elle semblait morte de fatigue.
Délaissant sa tête du sac qui lui servait de chapeau, il y eut un mouvement de recul et de peur, sur son visage il n’y avait aucune marque de torture ou alors de violence. Les chaînes semblaient étrangement assez propres et les poignets plutôt soignés, cela faisait donc pas si longtemps que ça qu’elle était dans cette situation.
- Je suis venu pour toi
Une peur submergea la jeune femme aux mots de la valkyrie.
- Je suis venu pour te ramener chez ton père donc tu vas devoir faire tout ce que je dis, sache que si tu ne fais pas ce que je dis, je t’abandonnerais on est d’accord ?
La jeune femme fit oui de la tête tout en pleurant.
- Premièrement pas un bruit.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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Orifa Sigrior
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Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
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Que votre volonté soit faite
Si l’infiltration et le meurtre étaient quelque chose d’assez facile pour la valkyrie, l’exfiltration par contre, c’était autre chose. Sa vie dépendait entièrement de comment aller réagir la jeune fille qui l'accompagnait. Elle devait avoir quelque chose comme 12 ans tout au plus, mais pour éviter de s’attacher, c’était plus simple de ne pas demander son prénom.
Restant muette tout en faisant oui de la tête, c'était la preuve qu’elle avait tout à fait compris ce qu’elle devait faire pour pouvoir rester en vie. Pourtant ses jambes étaient en train de trembler, son visage semblait déterminé prouvant qu’elle voulait survivre quoi qu’il arrive. Au vu du contour de son visage rondouillard bien elle ressemblait quelque peu au Baron ça avait un côté rassurant pour la bonne réussite de la mission.
Utilisant ses sens pour vérifier qu’il n’y avait personne autour d’eux faisant en sorte de reprendre la même route qu’elle avait pu prendre à l’aller. Pourtant si elle n’avait pas réussi a trouver de faille pour pouvoir rentrer toute seule, sortir avec quelqu’un c’était clairement autre chose, le meilleur moyen serait de pouvoir la faire sortir en tant que marchandise mais pour ça il fallait qu’elle ait une accréditation de la part d’un clan présent sur la zone ce qui veut dire laisser également une trace à l’entrée et à la sortie donc aucun effet de surprise. Tuer un garde pour fuir c’était peut-être résoudre un problème sur le court terme mais par la suite elle aurait comme ennemi l’ensemble des clans. Le Baron n’allait certainement pas se ranger de son côté juste pour ses beaux yeux, quand il aura eu ce qu’il voulait il allait l’abandonner si c’était le plus rentable pour lui.
D’ailleurs qu’est ce qu’il serait le plus rentable pour elle et la présidente ? Regardant la jeune fille qui était en train de la suivre assez sérieusement avant de prendre un petit sourire amusé tout en regardant devant elle.
La mort des gardes du Marchand allait certainement faire du bruit assez rapidement et la zone allait être clôturée et il serait impossible de partir. La méthode la plus simple était de pouvoir se faufiler à travers le dispositif mais pas sûr que bouboule puisse gravir une palissade facilement … Est-ce qu’il fallait y aller au talent ? Sa deuxième option était le garde qui l’avait laissé entrer, cela faisait pas longtemps qu’elle était rentrée et certainement que la femme qu’elle avait du assommer pour prendre son apparence était encore en train de faire une longue sieste. C’était certainement ce qu’il y avait de plus simple mais il fallait que le timing soit parfait car si la relève arrivée c’était perdu et retour à la case prison ou pire.
- Ma petite va falloir que tu joues le jeu, tu te sens capable de faire comme si tu t’étais perdue ? Et faudra que tu donnes l’impression que je t’ai trouvé par hasard.
Sans dire un mot elle fit oui de la tête, assez intelligente pour respecter les règles ou alors bien trop attachée à sa propre vie ?
En voyant que le garde au niveau de l’entrée était toujours le même, elle s’en amusait comme si la chance avait définitivement envie de lui sourire aujourd’hui.
- Ha Thomassin ! Je viens de trouver une petite fille qui était en train de se balader dans la zone apparemment elle est avec le Marchand alors je vais la ramener chez lui.
- Mais comment c’est possible ? Dis-moi petite tu es arrivée comment ici ?
- Je … Je sais pas j’ai suivi un grand monsieur avec qui papa travail et en me retournant pour regarder un dessin sur le mur j’étais toute seule alors j’ai couru devant moi et j’étais perdu après madame m’a trouvée … Je veux voir mon papa !!!!
Finissant par pleurer, si Orifa n’avait pas peur d’être repérée elle aurait certainement applaudi des deux mains.
Le garde se sentait quelque peu mal alaise et en regardant autour de lui pour ne pas avoir donné l'impression de l’avoir fait pleurer lui-même. Sortant un papier rapidement avant de le présenter à l’espionne.
- Indique-moi juste que tu sors avec une fille perdue
- Mais je n’ai pas signé mon entrée, ça va être suspect non ?
- Ha oui … Grr … Bon .. Bon d’accord ne dis rien à personne d’accord ?
- Bien sûr !
Faisant un bisou sur la joue du jeune homme avant de lui faire un clin d’œil
- À demain Thomassin.
Après avoir pris la première ruelle pour ne plus être dans le champ de vision du gardien.
- Bien joué petite, c’était prodigieux.
Restant muette tout en faisant oui de la tête, c'était la preuve qu’elle avait tout à fait compris ce qu’elle devait faire pour pouvoir rester en vie. Pourtant ses jambes étaient en train de trembler, son visage semblait déterminé prouvant qu’elle voulait survivre quoi qu’il arrive. Au vu du contour de son visage rondouillard bien elle ressemblait quelque peu au Baron ça avait un côté rassurant pour la bonne réussite de la mission.
Utilisant ses sens pour vérifier qu’il n’y avait personne autour d’eux faisant en sorte de reprendre la même route qu’elle avait pu prendre à l’aller. Pourtant si elle n’avait pas réussi a trouver de faille pour pouvoir rentrer toute seule, sortir avec quelqu’un c’était clairement autre chose, le meilleur moyen serait de pouvoir la faire sortir en tant que marchandise mais pour ça il fallait qu’elle ait une accréditation de la part d’un clan présent sur la zone ce qui veut dire laisser également une trace à l’entrée et à la sortie donc aucun effet de surprise. Tuer un garde pour fuir c’était peut-être résoudre un problème sur le court terme mais par la suite elle aurait comme ennemi l’ensemble des clans. Le Baron n’allait certainement pas se ranger de son côté juste pour ses beaux yeux, quand il aura eu ce qu’il voulait il allait l’abandonner si c’était le plus rentable pour lui.
D’ailleurs qu’est ce qu’il serait le plus rentable pour elle et la présidente ? Regardant la jeune fille qui était en train de la suivre assez sérieusement avant de prendre un petit sourire amusé tout en regardant devant elle.
La mort des gardes du Marchand allait certainement faire du bruit assez rapidement et la zone allait être clôturée et il serait impossible de partir. La méthode la plus simple était de pouvoir se faufiler à travers le dispositif mais pas sûr que bouboule puisse gravir une palissade facilement … Est-ce qu’il fallait y aller au talent ? Sa deuxième option était le garde qui l’avait laissé entrer, cela faisait pas longtemps qu’elle était rentrée et certainement que la femme qu’elle avait du assommer pour prendre son apparence était encore en train de faire une longue sieste. C’était certainement ce qu’il y avait de plus simple mais il fallait que le timing soit parfait car si la relève arrivée c’était perdu et retour à la case prison ou pire.
- Ma petite va falloir que tu joues le jeu, tu te sens capable de faire comme si tu t’étais perdue ? Et faudra que tu donnes l’impression que je t’ai trouvé par hasard.
Sans dire un mot elle fit oui de la tête, assez intelligente pour respecter les règles ou alors bien trop attachée à sa propre vie ?
En voyant que le garde au niveau de l’entrée était toujours le même, elle s’en amusait comme si la chance avait définitivement envie de lui sourire aujourd’hui.
- Ha Thomassin ! Je viens de trouver une petite fille qui était en train de se balader dans la zone apparemment elle est avec le Marchand alors je vais la ramener chez lui.
- Mais comment c’est possible ? Dis-moi petite tu es arrivée comment ici ?
- Je … Je sais pas j’ai suivi un grand monsieur avec qui papa travail et en me retournant pour regarder un dessin sur le mur j’étais toute seule alors j’ai couru devant moi et j’étais perdu après madame m’a trouvée … Je veux voir mon papa !!!!
Finissant par pleurer, si Orifa n’avait pas peur d’être repérée elle aurait certainement applaudi des deux mains.
Le garde se sentait quelque peu mal alaise et en regardant autour de lui pour ne pas avoir donné l'impression de l’avoir fait pleurer lui-même. Sortant un papier rapidement avant de le présenter à l’espionne.
- Indique-moi juste que tu sors avec une fille perdue
- Mais je n’ai pas signé mon entrée, ça va être suspect non ?
- Ha oui … Grr … Bon .. Bon d’accord ne dis rien à personne d’accord ?
- Bien sûr !
Faisant un bisou sur la joue du jeune homme avant de lui faire un clin d’œil
- À demain Thomassin.
Après avoir pris la première ruelle pour ne plus être dans le champ de vision du gardien.
- Bien joué petite, c’était prodigieux.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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Orifa Sigrior
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Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
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Que votre volonté soit faite
Finalement elle avait peut-être bien fait de ne pas l’avoir tuée non ? Elle avait été d’une grande aide pour pouvoir quitter les lieux ce qui était clairement un avantage. Mais en même temps une petite voix lui disait que c’était peut-être plus facile de la liquider maintenant et d’attendre le combat entre le Marchand et le Baron et quand les braises de leur combat sanglant auront commencé à disparaître petit à petit c’est là qu’elle pourra souffler dessus en imposant sa marque d’une trace indélébile. Peut-être que c’était encore le reste de sa bienveillance qui était en train de parler ? En-tout-cas, elle la laissa en vie, faisant taire cette petite voix au fond d’elle.
Sur la route du retour, elles avaient fait attention à bien éviter les quartiers qui pouvaient être infestés de membres du groupe des Marchand pour aller directement dans le coin de la ville sous contrôle du Baron. Avant même qu’elle ne puisse se détendre, deux hommes les avaient interpellés dans un coin de la rue. C’étaient encore une fois les gueules cassées comme s’ils avaient un radar pour pouvoir retrouver Orifa où qu’elle puisse aller ça en devenait presque flippant.
- Mission accomplie est ce que je peux vous laisser l’escorter ?
- Ça marche, on la ramène au Baron.
Au début la valkyrie allait laisser la jeune fille rejoindre les gueules cassées mais l’arrêta à la dernière minute alors que quelque chose clochait.
- Mais normalement vous n’étiez pas surveillés par les Hommes du Marchand ? C’est très dangereux de venir à notre rencontre en sachant ça …
Tirant un peu plus sur sa cible pour la ramener derrière elle glissant sa main libre au niveau de sa cuisse lentement pour essayer de récupérer un couteau.
- À moins que vous ne soyez de mèche avec le Marchand bien sûr …
- … Fait chier je t’avais dit qu’elle ne tomberait pas dans le panneau … Même si elle l’a transporté jusqu’à chef elle n'est pas assez bête pour se laisser avoir comme ça
Reculant d’un pas puis d’un deuxième tout en gardant un sourire pour montrer qu’elle avait confiance dans ses capacités et n’avait clairement pas peur de se battre. Mais en même temps il était préférable d’éviter le combat car si ça duré trop longtemps ça augmente les risques de se faire rattraper.
- Je vous ai déjà cassé la gueule une fois, je peux très bien le refaire.
- Non c’est Baron qui nous a tabassé toi tu as juste fuis après nous avoir un peu bousculé voilà tout.
Rageant de la situation et alors que le duo faisait le premier pas vers Orifa et sa protégée, la valkyrie jeta sa lame au niveau du pied du plus proche adversaire avant de courir tout en criant à sa cible de faire de même. Certainement qu’il aurait été plus simple de la tuer ça aurait évité tous ces problèmes mais en même temps … Les gueules cassées auraient pu trouver un bouc émissaire tout désigné et la mission aurait été un échec cuisant pour Orifa.
Connaissant à peine cette partie de la ville, elle tâtonna tant bien que mal pour pouvoir retourner à l’auberge tout en regardant derrière pour vérifier que les poursuivant n’arrivaient pas trop vite. Il fallut plusieurs ruelles avant qu’Orifa ne comprenne qu’il y avait qu’un seul poursuivant et ce fut un coup d'avant-bras au niveau de sa tête qui la ramena à la raison.
La jeune fille avait bien essayé de s’arrêter pour aider sa sauveuse mais cette dernière cria bien que sa tête était clairement sonnée.
- Cours ! Tire-toi !
Voilà … Au final c’est ce que ça fait d’être gentil … Respecter les ordres d’autres personnes que la présidente s'était forcément voué à l’échec. S’en suivit un tabassage en règles, alors qu’elle était au sol essayant de reprendre plein potentiel de ses mouvements elle prit des coups de pieds et de tibia dans le visage ou dans le ventre.
“ Fait chier, il ne faut pas que je tombe dans les vapes … Fait … Chier … “
Un coup de pied dans la tête la faisant claquer contre le mur voilà ce qu’il fallut pour que le calvaire s’arrête.
Sur la route du retour, elles avaient fait attention à bien éviter les quartiers qui pouvaient être infestés de membres du groupe des Marchand pour aller directement dans le coin de la ville sous contrôle du Baron. Avant même qu’elle ne puisse se détendre, deux hommes les avaient interpellés dans un coin de la rue. C’étaient encore une fois les gueules cassées comme s’ils avaient un radar pour pouvoir retrouver Orifa où qu’elle puisse aller ça en devenait presque flippant.
- Mission accomplie est ce que je peux vous laisser l’escorter ?
- Ça marche, on la ramène au Baron.
Au début la valkyrie allait laisser la jeune fille rejoindre les gueules cassées mais l’arrêta à la dernière minute alors que quelque chose clochait.
- Mais normalement vous n’étiez pas surveillés par les Hommes du Marchand ? C’est très dangereux de venir à notre rencontre en sachant ça …
Tirant un peu plus sur sa cible pour la ramener derrière elle glissant sa main libre au niveau de sa cuisse lentement pour essayer de récupérer un couteau.
- À moins que vous ne soyez de mèche avec le Marchand bien sûr …
- … Fait chier je t’avais dit qu’elle ne tomberait pas dans le panneau … Même si elle l’a transporté jusqu’à chef elle n'est pas assez bête pour se laisser avoir comme ça
Reculant d’un pas puis d’un deuxième tout en gardant un sourire pour montrer qu’elle avait confiance dans ses capacités et n’avait clairement pas peur de se battre. Mais en même temps il était préférable d’éviter le combat car si ça duré trop longtemps ça augmente les risques de se faire rattraper.
- Je vous ai déjà cassé la gueule une fois, je peux très bien le refaire.
- Non c’est Baron qui nous a tabassé toi tu as juste fuis après nous avoir un peu bousculé voilà tout.
Rageant de la situation et alors que le duo faisait le premier pas vers Orifa et sa protégée, la valkyrie jeta sa lame au niveau du pied du plus proche adversaire avant de courir tout en criant à sa cible de faire de même. Certainement qu’il aurait été plus simple de la tuer ça aurait évité tous ces problèmes mais en même temps … Les gueules cassées auraient pu trouver un bouc émissaire tout désigné et la mission aurait été un échec cuisant pour Orifa.
Connaissant à peine cette partie de la ville, elle tâtonna tant bien que mal pour pouvoir retourner à l’auberge tout en regardant derrière pour vérifier que les poursuivant n’arrivaient pas trop vite. Il fallut plusieurs ruelles avant qu’Orifa ne comprenne qu’il y avait qu’un seul poursuivant et ce fut un coup d'avant-bras au niveau de sa tête qui la ramena à la raison.
La jeune fille avait bien essayé de s’arrêter pour aider sa sauveuse mais cette dernière cria bien que sa tête était clairement sonnée.
- Cours ! Tire-toi !
Voilà … Au final c’est ce que ça fait d’être gentil … Respecter les ordres d’autres personnes que la présidente s'était forcément voué à l’échec. S’en suivit un tabassage en règles, alors qu’elle était au sol essayant de reprendre plein potentiel de ses mouvements elle prit des coups de pieds et de tibia dans le visage ou dans le ventre.
“ Fait chier, il ne faut pas que je tombe dans les vapes … Fait … Chier … “
Un coup de pied dans la tête la faisant claquer contre le mur voilà ce qu’il fallut pour que le calvaire s’arrête.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Citoyen de La République
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Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Que votre volonté soit faite
Plic ploc plic ploc plic ploc
Sentant son esprit revenir à elle, du moins assez pour pouvoir prendre conscience qu’elle était dans une mauvaise passe et qu’il valait mieux garder les yeux fermés jusqu’à ce qu’elle puisse au moins ressentir ses muscles et articulations. Ses oreilles bourdonnant et une douleur assez à l’arrière de son crâne, un liquide semblait couler le long de son cou tout en donnant l’impression que du sang avait coagulé et que ses ravisseurs n’avaient pas pris le temps de nettoyer la plaie. Sa régénération naturelle pourrait certainement corriger ça mais dans combien de temps est-ce qu'ils allaient recommencer à la malmener ?
En plus des bruits de goutte d’eau tombant sur l’arrière de sa tête, des pas se firent entendre, une non deux personnes étaient en train de se rapprocher, gardant la tête baissée et les yeux fermés dans quelle position était bloquée ses bras ? Elle n’en avait absolument aucune idée et il vallait mieux que ce soit comme ça pour éviter d’attirer l’attention.
Sur les deux personnes, il y avait une voix qui lui semblait connue sans pour autant qu’elle arrive à mettre un nom sur la voix. Ils semblaient être en train de la regarder depuis l’extérieur de l’endroit où elle se trouvait, mais impossible pour elle de comprendre un seul mot de leur échange avant qu'ils ne partent dans l’autre direction que celle de leur arrivée.
Une fois qu’ils étaient finalement assez loin pour qu’elle ne puisse plus entendre le bruit de leurs pas, Orida finit par ouvrir les yeux petit à petit pour regarder autour d’elle. Son œil droit était complètement bloqué, impossible à ouvrir le sang avait certainement du coaguler à l’entrée et si elle forçait ça pourrait mettre à mal sa couverture. Relevant le regard au-dessus d’elle, ses mains étaient reliées au plafond par une chaîne, en bas elle pataugeait dans l’eau croupie. Ses pieds étaient nus et en réalité comme l’intégralité de son corps, même plus un sous-vêtement.
Quelques marques de bleu un peu partout mais c’était surtout la moiteur de ses pieds faisant remonter la fraîcheur de l’eau le long de ses os. Où était-elle ? Qu’est-ce qu’ils voulaient d’elle ? Est-ce que la fille était retournée chez son père ? Au vu de la situation, pouvoir s’enfuir par ses propres moyens était assez difficilement convenable.
Laissant un petit soupir tout en regardant autour d’elle, à part un résidu de lumière arrivant d’un couloir au fond à droite de l’endroit où elle était, il n’y avait rien d’autre. Un silence de mort se faisait entendre pendant de longues minutes ou pendant de longues heures impossibles à définir. Ce fut un couinement d’un rongeur attiré par le buffet à volonté, pieds et mains liés, ne pouvaient même pas correctement se défendre contre ce parasite des bas-fonds.
Elle s’était juré de ne plus revenir dans une situation comme celle-là. L’idée de servir sa maîtresse Mirelda lui avait apporté un grand réconfort et … Actuellement elle aurait bien aimé pouvoir se dire qu’elle allait continuer à être à son service mais est ce qu’on n'allait pas l’oublier dans cet endroit miteux ? Le rat se rapprochait lentement comme s’il essayait de vérifier si sa proie pouvait se défendre correctement ou non. Ne voyant aucune réaction il se rapprochait un peu plus et Orifa ne bougea même pas, c’était peut-être le meilleur moyen de mettre un terme à ses souffrances non ?
Un pas décidé se rapprochait d’elle et au vu de la lumière il portait une torche dans la main, quelqu’un pour la sauver ? Gardant la tête haute pour regarder la personne qui allait arriver, avec espoir ? Ce fut de courte durée alors que le Marchand portrait un grand sourire suivit d’un sous-fifre portant un tabouret.
- J’avais fondé de grands espoirs en tout ma belle mais finalement tu as eu raison de ne pas porter de nom car quand tu seras morte je pourrais t’oublier rapidement … Par contre j’en connais qui vont t’oublier moins facilement.
Des bruits de pas se firent à nouveau entendre 5 ? 10 ? 15 ? Impossible à déterminer en tout cas, ils étaient assez nombreux pour que la lumière venant du couloir semble disparaître pour ne laisser que celle de la torche du marchand.
- Alors comme ça tu n’es pas une pute ? Voyons voir combien de temps tu vas tenir avant de tourner de l'œil …
Sentant son esprit revenir à elle, du moins assez pour pouvoir prendre conscience qu’elle était dans une mauvaise passe et qu’il valait mieux garder les yeux fermés jusqu’à ce qu’elle puisse au moins ressentir ses muscles et articulations. Ses oreilles bourdonnant et une douleur assez à l’arrière de son crâne, un liquide semblait couler le long de son cou tout en donnant l’impression que du sang avait coagulé et que ses ravisseurs n’avaient pas pris le temps de nettoyer la plaie. Sa régénération naturelle pourrait certainement corriger ça mais dans combien de temps est-ce qu'ils allaient recommencer à la malmener ?
En plus des bruits de goutte d’eau tombant sur l’arrière de sa tête, des pas se firent entendre, une non deux personnes étaient en train de se rapprocher, gardant la tête baissée et les yeux fermés dans quelle position était bloquée ses bras ? Elle n’en avait absolument aucune idée et il vallait mieux que ce soit comme ça pour éviter d’attirer l’attention.
Sur les deux personnes, il y avait une voix qui lui semblait connue sans pour autant qu’elle arrive à mettre un nom sur la voix. Ils semblaient être en train de la regarder depuis l’extérieur de l’endroit où elle se trouvait, mais impossible pour elle de comprendre un seul mot de leur échange avant qu'ils ne partent dans l’autre direction que celle de leur arrivée.
Une fois qu’ils étaient finalement assez loin pour qu’elle ne puisse plus entendre le bruit de leurs pas, Orida finit par ouvrir les yeux petit à petit pour regarder autour d’elle. Son œil droit était complètement bloqué, impossible à ouvrir le sang avait certainement du coaguler à l’entrée et si elle forçait ça pourrait mettre à mal sa couverture. Relevant le regard au-dessus d’elle, ses mains étaient reliées au plafond par une chaîne, en bas elle pataugeait dans l’eau croupie. Ses pieds étaient nus et en réalité comme l’intégralité de son corps, même plus un sous-vêtement.
Quelques marques de bleu un peu partout mais c’était surtout la moiteur de ses pieds faisant remonter la fraîcheur de l’eau le long de ses os. Où était-elle ? Qu’est-ce qu’ils voulaient d’elle ? Est-ce que la fille était retournée chez son père ? Au vu de la situation, pouvoir s’enfuir par ses propres moyens était assez difficilement convenable.
Laissant un petit soupir tout en regardant autour d’elle, à part un résidu de lumière arrivant d’un couloir au fond à droite de l’endroit où elle était, il n’y avait rien d’autre. Un silence de mort se faisait entendre pendant de longues minutes ou pendant de longues heures impossibles à définir. Ce fut un couinement d’un rongeur attiré par le buffet à volonté, pieds et mains liés, ne pouvaient même pas correctement se défendre contre ce parasite des bas-fonds.
Elle s’était juré de ne plus revenir dans une situation comme celle-là. L’idée de servir sa maîtresse Mirelda lui avait apporté un grand réconfort et … Actuellement elle aurait bien aimé pouvoir se dire qu’elle allait continuer à être à son service mais est ce qu’on n'allait pas l’oublier dans cet endroit miteux ? Le rat se rapprochait lentement comme s’il essayait de vérifier si sa proie pouvait se défendre correctement ou non. Ne voyant aucune réaction il se rapprochait un peu plus et Orifa ne bougea même pas, c’était peut-être le meilleur moyen de mettre un terme à ses souffrances non ?
Un pas décidé se rapprochait d’elle et au vu de la lumière il portait une torche dans la main, quelqu’un pour la sauver ? Gardant la tête haute pour regarder la personne qui allait arriver, avec espoir ? Ce fut de courte durée alors que le Marchand portrait un grand sourire suivit d’un sous-fifre portant un tabouret.
- J’avais fondé de grands espoirs en tout ma belle mais finalement tu as eu raison de ne pas porter de nom car quand tu seras morte je pourrais t’oublier rapidement … Par contre j’en connais qui vont t’oublier moins facilement.
Des bruits de pas se firent à nouveau entendre 5 ? 10 ? 15 ? Impossible à déterminer en tout cas, ils étaient assez nombreux pour que la lumière venant du couloir semble disparaître pour ne laisser que celle de la torche du marchand.
- Alors comme ça tu n’es pas une pute ? Voyons voir combien de temps tu vas tenir avant de tourner de l'œil …
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
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crédits : 2064
crédits : 2064
Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Que votre volonté soit faite
La suite n'était pas bien compliquée à imaginer, l'enchaînement dura plusieurs heures sans qu’il n’y ait le moindre cri ou même violence de la part de la valkyrie. Certaines femmes auraient pu être brisées rapidement mais ce n’était pas la première fois qu’elle subissait des violences même si cette fois c’était autre chose. Les hommes du Marchand l’avaient laissé enchaîné détachant simplement ses pieds une fois qu’ils avaient eu l’impression de l’avoir brisé. Ils étaient combien finalement ? 15 ? Non plutôt 20.
En guise de remerciement ce fut un seau d’eau qui lui arriva directement sur le visage, un deuxième sur son corps et un troisième sur les jambes. Évidemment ils avaient récupéré l’eau croupissant sur le sol pas question d’aller chercher de l’eau propre.
- Je m’attendais à plus de résistance de ta part, ça c'est terminé rapidement …
- Oh désolée j’avais pas remarqué, tu parlais de tes hommes c’est ça ? C’était divertissant mais il va en falloir un peu plus avant que je sois rassasiée.
- Puff quelle tarée …
Se relevant de sa chaise pour partir, il fit signe à son larbin.
- Vas en chercher d’autres, fait en sorte que la nuit soit la plus longue possible.
Comme l’avait indiqué le Marchand, son homme de main fit en sorte de ramener d’autres hommes, au début c’était d’autres gardes membre du clan, puis des mercenaires, … Tout ce qui pouvait faire l’affaire à vrai dire. Les seules pauses étaient quand d’un grand coup de seau d’eau et d’une brosse sur son corps.
Au bout de plusieurs heures, alors qu’il était impossible pour Orifa de prendre conscience du temps qu’il passait, bien trop concentrée sur le fait de rester éveillée le plus longtemps possible. Finalement le sceau final lui tomba directement dessus celui de l’arrêt pour la journée ? La soirée ? c’est là qu’elle s’était rendu compte que la lumière qu’elle voyait au fond du couloir n'était pas de provenance naturelle mais sûrement de torche, malheureusement c’était plus compliqué pour garder conscience du temps qui passait.
Le Marchand n’avait pas l’intention de la laisser se reposer et son second lui mit une cagoule sur la tête avant de la détacher sur le plafond la laissant tomber sur le sol avant de la traîner sur plusieurs mètres dans une autre pièce où elle fut attachée de nouveau sur le plafond. S'ensuivit un enchaînement de coups, dans le ventre, dans le dos, dans les jambes et dans les bras, faisant étrangement attention à ne pas toucher la tête. La cagoule était immaculée de sang et de salive avant d’être finalement retirée avant que l’odeur du fer ne lui parasite le nez.
- Comment tu t'appelles
- J’ai pas de nom
Le second remit la cagoule avant d’enchaîner de nouveaux coups pour finalement la retirer.
- Qu’est-ce que tu viens faire ici ?
- J’adore les jeux sexuels de ce type, c'est mon péché mignon.
Cagoule suivit de coup.
- Qui t’a rencardé sur la fille ?
- C’est mon petit doigt qui me l’a dit
- Bon et bien on va essayer un peu plus tard dans ce cas, je te laisse continuer avec elle quand tu auras fini, appel un médecin pour qu’elle soit en forme pour la deuxième tournée.
Étrangement, les coups qu’elle avait pris jusqu’à là étaient assez doux en réalité, la suite l’était beaucoup moins. Jusqu’alors, elle n’avait jamais poussé le moindre cri mais en sentant la voûte plantaire du second vouloir utiliser le ventre de la valkyrie comme d’une balle et tester si elle pouvait rebondir contre le mur. Les trois premiers coups étaient les pires, mais aux les suivants montaient des signes de fatigue ? Ou alors simplement que son corps était en train de s’habituer aux coups ?
Quand le second finit par la traîner une nouvelle fois sur le sol pour la remettre dans la même position qu'avant cet interrogatoire. Le médecin fut appelé pour la remettre en forme, on aurait pu croire que ceux qui avaient voué leur vie à sauver celle des autres avait un certain altruisme et qu’il allait appeler des secours pour l’aider, c’était mal connaître la basse ville, car son paiement pour service rendu c’était son corps.
Une fois de plus se fut le premier d’une longue lignée.
En guise de remerciement ce fut un seau d’eau qui lui arriva directement sur le visage, un deuxième sur son corps et un troisième sur les jambes. Évidemment ils avaient récupéré l’eau croupissant sur le sol pas question d’aller chercher de l’eau propre.
- Je m’attendais à plus de résistance de ta part, ça c'est terminé rapidement …
- Oh désolée j’avais pas remarqué, tu parlais de tes hommes c’est ça ? C’était divertissant mais il va en falloir un peu plus avant que je sois rassasiée.
- Puff quelle tarée …
Se relevant de sa chaise pour partir, il fit signe à son larbin.
- Vas en chercher d’autres, fait en sorte que la nuit soit la plus longue possible.
Comme l’avait indiqué le Marchand, son homme de main fit en sorte de ramener d’autres hommes, au début c’était d’autres gardes membre du clan, puis des mercenaires, … Tout ce qui pouvait faire l’affaire à vrai dire. Les seules pauses étaient quand d’un grand coup de seau d’eau et d’une brosse sur son corps.
Au bout de plusieurs heures, alors qu’il était impossible pour Orifa de prendre conscience du temps qu’il passait, bien trop concentrée sur le fait de rester éveillée le plus longtemps possible. Finalement le sceau final lui tomba directement dessus celui de l’arrêt pour la journée ? La soirée ? c’est là qu’elle s’était rendu compte que la lumière qu’elle voyait au fond du couloir n'était pas de provenance naturelle mais sûrement de torche, malheureusement c’était plus compliqué pour garder conscience du temps qui passait.
Le Marchand n’avait pas l’intention de la laisser se reposer et son second lui mit une cagoule sur la tête avant de la détacher sur le plafond la laissant tomber sur le sol avant de la traîner sur plusieurs mètres dans une autre pièce où elle fut attachée de nouveau sur le plafond. S'ensuivit un enchaînement de coups, dans le ventre, dans le dos, dans les jambes et dans les bras, faisant étrangement attention à ne pas toucher la tête. La cagoule était immaculée de sang et de salive avant d’être finalement retirée avant que l’odeur du fer ne lui parasite le nez.
- Comment tu t'appelles
- J’ai pas de nom
Le second remit la cagoule avant d’enchaîner de nouveaux coups pour finalement la retirer.
- Qu’est-ce que tu viens faire ici ?
- J’adore les jeux sexuels de ce type, c'est mon péché mignon.
Cagoule suivit de coup.
- Qui t’a rencardé sur la fille ?
- C’est mon petit doigt qui me l’a dit
- Bon et bien on va essayer un peu plus tard dans ce cas, je te laisse continuer avec elle quand tu auras fini, appel un médecin pour qu’elle soit en forme pour la deuxième tournée.
Étrangement, les coups qu’elle avait pris jusqu’à là étaient assez doux en réalité, la suite l’était beaucoup moins. Jusqu’alors, elle n’avait jamais poussé le moindre cri mais en sentant la voûte plantaire du second vouloir utiliser le ventre de la valkyrie comme d’une balle et tester si elle pouvait rebondir contre le mur. Les trois premiers coups étaient les pires, mais aux les suivants montaient des signes de fatigue ? Ou alors simplement que son corps était en train de s’habituer aux coups ?
Quand le second finit par la traîner une nouvelle fois sur le sol pour la remettre dans la même position qu'avant cet interrogatoire. Le médecin fut appelé pour la remettre en forme, on aurait pu croire que ceux qui avaient voué leur vie à sauver celle des autres avait un certain altruisme et qu’il allait appeler des secours pour l’aider, c’était mal connaître la basse ville, car son paiement pour service rendu c’était son corps.
Une fois de plus se fut le premier d’une longue lignée.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
Messages : 198
crédits : 2064
crédits : 2064
Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Que votre volonté soit faite
Au bout de plusieurs itérations, Orifa était partie du principe que la salle de tortu … Interrogatoire, était la journée, et le passage des hommes était la nuit. Bien que parfois ça pouvait aller bien plus loin que juste recevoir des coups, pour une personne ayant réalisé régulièrement des actes de roture, ici elle les subissait, encore et encore. Régulièrement pour que ça ne s’arrête pas trop vite un médecin était envoyé pour pouvoir la remettre d'aplomb pour recommencer. Aucune blessure qu’ils infligeaient n’était mortelle, préférant lui briser les os à de nombreuses reprises, coupant les oreilles ou en retirant les ongles et parfois le bout des doigts. Il n’y avait aucune limite à leurs désirs de sauvagerie, la valkyrie pensée être forte, être capable de résister encore et encore a tout ceci au point d’en rigoler jusqu’à ce que la mort ne vienne la libérer de tout ça mais au bout du 3ème jour son esprit s’envola ailleurs, pendant la nuit son fort bien trop fatigué fini par lâcher prise s’endormant alors qu’elle faisait en sorte de rester le plus longtemps éveillée. 72h c’était donc ça limite impossible de tenir plus longtemps ce fut comme une délivrance. Elle était brisée, torturée, humiliée et pourtant ce petit sommeil était le plus réparateur qu’elle n’ait jamais subi comme si toute sa vie n’avait été que pour ce moment.
Ça n'avait évidemment pas calmé les ardeurs de ces joailliers qui s’en amusaient. Il fallut l’arrivée du second qui la fit descendre comme à son habitude du plafond pour la faire tomber sur le sol avant de la traîner dans la salle de la journée. Alors que le Marchand et son sous-fifre pensaient avoir brisé la valkyrie, voilà que maintenant, elle arpentait une nouvelle fois un grand sourire avec amusement.
- Alors qu’est-ce qu’on a au menu aujourd’hui ?
N’ayant pas forcément apprécié l'humour, ce fut simplement une salade de phalange sans retenue comme si la brosse brute avait besoin de se défouler, peut-être avait-il eu un échec amoureux ? Cette fois, il y eut trois sessions de soin alors que habituellement il y en avait plutôt un maximum deux. Même le médecin qui semblait impassible jusqu’à là, commençait à indiquer qu’il fallait peut-être un peu lever le pied s’ils ne voulaient pas qu’elle meurt pendant cette session d'interrogatoire sans question.
De retour dans sa session de nuit, alors qu’elle était encore seule, elle se demandait pourquoi devoir subir tout ça ? Est-ce qu’il ne serait pas plus simple de balancer tout ce qu’elle savait ? Victor, la présidente, sa mission de pacification de la pègre de Courage ou du moins assujettissement. La seule chose que cela pourrait certainement provoquer des éclats de rire au point de peut-être leurs briser les côtes.
Pourtant, même si ce calvaire pouvait s’arrêter en un claquement de doigts rien qu’en avouant être là sous ordre de Mirelda, il était hors de question de trahir la seule chose qui comptait vraiment à ses yeux. Toute sa vie n’avait été que traîtrise, meurtre, vol, … Mais même si ce n’était que quelques jours voir semaine, elle avait pu ressentir le confort de l’asservissement, de la loyauté sans faille et qu’importe le temps que cela pourrait prendre pour sortir d’ici, elle subirait toutes ces atrocités pour revenir aux côtés de la présidente.
Alors qu’elle allait terminer sa troisième semaine de captivités, contrairement à d’habitude la soirée fut calme il y eut seulement des bruits de pas en train de se rapprocher d’elle, ceux-ci semblaient étrangement saccadés comme fuyant. Relevant le regard vers son nouveau bourreau, Victor était là devant elle, au moment où il se rapprocha un mouvement de dégoût dû instinctif chez Orifa ne voulant pas être touchée par lui ni par personne d’autre, mais avant d’aller vers la valkyrie, il fit coulisser la chaîne qui la maintenant au plafond pour la faire descendre lentement sur le sol.
- Il faut que l’on parte rapidement je ne sais pas combien de temps la diversion va faire effet …
Ça n'avait évidemment pas calmé les ardeurs de ces joailliers qui s’en amusaient. Il fallut l’arrivée du second qui la fit descendre comme à son habitude du plafond pour la faire tomber sur le sol avant de la traîner dans la salle de la journée. Alors que le Marchand et son sous-fifre pensaient avoir brisé la valkyrie, voilà que maintenant, elle arpentait une nouvelle fois un grand sourire avec amusement.
- Alors qu’est-ce qu’on a au menu aujourd’hui ?
N’ayant pas forcément apprécié l'humour, ce fut simplement une salade de phalange sans retenue comme si la brosse brute avait besoin de se défouler, peut-être avait-il eu un échec amoureux ? Cette fois, il y eut trois sessions de soin alors que habituellement il y en avait plutôt un maximum deux. Même le médecin qui semblait impassible jusqu’à là, commençait à indiquer qu’il fallait peut-être un peu lever le pied s’ils ne voulaient pas qu’elle meurt pendant cette session d'interrogatoire sans question.
De retour dans sa session de nuit, alors qu’elle était encore seule, elle se demandait pourquoi devoir subir tout ça ? Est-ce qu’il ne serait pas plus simple de balancer tout ce qu’elle savait ? Victor, la présidente, sa mission de pacification de la pègre de Courage ou du moins assujettissement. La seule chose que cela pourrait certainement provoquer des éclats de rire au point de peut-être leurs briser les côtes.
Pourtant, même si ce calvaire pouvait s’arrêter en un claquement de doigts rien qu’en avouant être là sous ordre de Mirelda, il était hors de question de trahir la seule chose qui comptait vraiment à ses yeux. Toute sa vie n’avait été que traîtrise, meurtre, vol, … Mais même si ce n’était que quelques jours voir semaine, elle avait pu ressentir le confort de l’asservissement, de la loyauté sans faille et qu’importe le temps que cela pourrait prendre pour sortir d’ici, elle subirait toutes ces atrocités pour revenir aux côtés de la présidente.
Alors qu’elle allait terminer sa troisième semaine de captivités, contrairement à d’habitude la soirée fut calme il y eut seulement des bruits de pas en train de se rapprocher d’elle, ceux-ci semblaient étrangement saccadés comme fuyant. Relevant le regard vers son nouveau bourreau, Victor était là devant elle, au moment où il se rapprocha un mouvement de dégoût dû instinctif chez Orifa ne voulant pas être touchée par lui ni par personne d’autre, mais avant d’aller vers la valkyrie, il fit coulisser la chaîne qui la maintenant au plafond pour la faire descendre lentement sur le sol.
- Il faut que l’on parte rapidement je ne sais pas combien de temps la diversion va faire effet …
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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Orifa Sigrior
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Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Que votre volonté soit faite
Mais qu’est-ce que Victor faisait là ?! La question était surtout comment il avait fait pour arriver jusqu’à là et comment il avait appris qu’elle se trouvait ici … Tant de questions qui semblaient être éclipsées par quelque chose de bien plus marginal. Elle était simplement heureuse d’avoir un espoir de s’enfuir de cet enfer. Bien que reconnaissante du plus profond de son âme, son corps lui, meurtri ne ressentait qu’encore plus de dégoût envers les hommes et même Victor. Pourtant elle était bien trop faible pour pouvoir s’écarter de lui malgré les frissons qu’il la parcourait. En sentant la cape de son sauveur se poser sur son corps, elle se demandait depuis combien de temps son corps n’avait pas ressenti quelque chose d’aussi basique qu’un tissu pour le recouvrir. Ses yeux devenaient rouges, à cause de la fatigue certes, mais aussi à cause de larme qui voulaient couler mais qui après des jours de torture à les retenir semblait comme contrainte à ne pas se décrocher.
Impossible pour son sauveteur de pouvoir la porter avec la différence de taille alors Orifa devait marcher en s’appuyant à lui sentant ses muscles et tendons souffrir le martyre de devoir ainsi recommencer à fonctionner après tant de passivité. Certaines parties avaient même parfois été sectionnées avant d’être soignées sans pour autant avoir été utilisées depuis lors. Serrant ses doigts dans l’épaule de Victor pour se maintenir le plus possible et éviter de tomber, il n’y avait aucun bruit nul part comme si tout le monde avait disparu en un instant. Suivant le chemin désigné par son sauveur, elle ne se posait pas plus de question s’il était attrapé avec elle dans les bras il allait subir le même sort voir certainement bien pire si seulement c’était possible.
Après de nombreuses minutes de marche, une lumière éclatante commença à apparaître au fond du couloir qui était devant eux. De sa main libre elle cachait ses yeux pour continuer à avancer quoi qu’il arrive, a peine sortie, la chaleur du soleil se posait sur son corps entendant les bruits des oiseaux, elle reconnaissait le port de Courage.
- Je vais te mettre en lieu sûr, suis moi.
Qu’est-ce qui était sûr ? Est-ce que sa chambre à l’auberge du Baron était maintenant compromise ? Depuis combien de temps elle avait été gardée captive ? Qu’est-ce qui avait pu se passer depuis son départ ? Est-ce que la présidente s’était inquiétée pour elle ? Pour l’instant le plus important c’est de pouvoir trouver un endroit où elle pouvait être en sécurité et Victor était la seule personne en qui elle pouvait avoir confiance. Pour pouvoir se reconstruire il allait lui falloir du temps et sans moyen de se protéger physiquement et surtout émotionnellement parlant …
Sans surprise, Victor la ramena au niveau du QG de la Sainte, sans croiser personne il la fit entrer dans une salle d’eau avec tout ce qu’il fallait pour se laver et prendre soin d’elle avant de sortir sans rien dire de plus. Le loquet de la porte fut fermé comme pour montrer qu’elle était en sécurité et que personne ne pouvait rentrer, les pas de Victor n’étaient pas non plus parti, il était encore là derrière la porte. Une attention qui toucha Orifa retirant ce qui lui servait de tenue en la déposant sur le sol remplissant une baignoire d’eau chaude. Depuis qu’elle était captive, il n’avait pas été possible de prendre soin d’elle, ses ongles étaient atroces, ses cheveux ressemblaient à un balai bigarré, sa peau … L’odeur était atroce, comme si elle ressentait encore les émanations de ces amants forcés. Lentement comme si à chaque instant tout ce qui se trouvait devant elle pouvait disparaître telle une bulle de savon, elle prenait ce qu’il lui fallait pour laver son corps meurtri. Passant à de nombreuses reprises aux mêmes endroits pour retirer les nombreuses couches de crasses réelles ou non, jusqu’à rentrer intégralement dans le bain en regardant le plafond de la salle d’eau. Devait-elle se rappeler de tout ce qu’il s’était passé ou alors l'enfouir au plus profond de son cœur ? Combattre ce qu’il s’était passé ou l'oublier à jamais … Peut-être que la deuxième option aurait été ce qu’il y avait de meilleur pour elle, pourtant à chaque fois qu’elle fermait les yeux, le regard de ses agresseurs revenait encore et encore alors que son esprit semblait regarder la scène de loin, fuyant son corps pour ne pas vivre subir ces atrocités. Il paraît que la douleur pouvait permettre de voir la différence entre le rêve et la réalité mais … Au vu de ce qu’elle avait vécu, glissant une main le long de son corps jusqu’à atteindre l’intérieur de ses cuisses, elle n’y ressentait rien. La douleur qu’elle avait subi pendant plusieurs jours avait semblé être devenue une banalité, cela voulait-il dire qu’elle était toujours dans cette pièce abjecte et que c’était un rêve ?
Étant dans le déni de réalité depuis bien trop longtemps, son esprit et son corps s'étaient brisé par les assauts de ses bourreaux … Combien de temps est-ce que cela faisait qu’elle était dans ce bain à réfléchir si c’était un rêve et qu’au moment où elle allait se réveiller, le cauchemar allait recommencer ? Chaque fois qu’elle fermait ses paupières, c’était pour les ouvrir d’autant plus vite ayant trop peur que ce doux moment ne soit que de passage. Victor la sortit de ses divagations en toquant avant de l’appeler à travers la porte.
- Tout va bien ?
De retour à la réalité, sa peau s’était fripée avec l'effet de l’eau qui était déjà devenue si froide, comme unique réponse, elle se releva du bain pour aller chercher une serviette pour sécher sommairement son corps. Une fois terminée, elle la déposa sur ses cheveux avant d’habiller son corps du peignoir prévu par son sauveur. Toquant pour lui demander d’ouvrir, il était toujours là présent devant la porte avec un regard rempli d’inquiétude. Sans rien dire de plus, il la guida lentement à travers le couloir du deuxième étage jusqu’à une chambre meublée mais vide, certainement une chambre d’ami. L'aidant à se positionner sur le lit avant de s’écarter avec une douce prévenance, il semblait tenir entre les mains une petite chose fragile et Orifa n’avait jamais eu l’habitude d’être le genre de femme qui recevait ce genre d’attention.
- Repose-toi, je vais demander à ce qu’on laisse a manger et des vêtements derrière la porte. Si tu as besoin de quoi que ce soit, fais moi appeler ou appel moi et je viendrais.
Alors qu’il faisait demi-tour, la main d’Orifa s’arrêta sur sa tunique comme pour l’arrêter du bout des doigts. Mais elle n’avait aucune force et même si une partie d’elle avait envie qu’elle reste à ses côtés, en se sentant comme protégé en sa présence, une autre avait envie qu’il parte le plus loin possible voulait rejeter tout contact avec un homme. Comme s’il avait compris le dilemme qui était en train de se battre dans la tête de la valkyrie, Victor avait simplement déposé sa main sur les doigts en train de le retenir avec un sourire doux et rassurant.
- Je ne t’abandonne pas d’accord ? Je veillerais sur toi le temps que tu te remettes, je serais derrière la porte jusqu’à ce que tu t’endormes.
Comme il l’avait indiqué, Victor monta la garde derrière cette lourde porte, ce n’était peut-être rien, et finalement elle ne le connaissait pas depuis bien longtemps pourtant … C’était sa présence qui arrivait à rassurer assez Orifa pour qu’elle puisse s’endormir pour la première fois depuis bien trop longtemps, à poings fermés.
Impossible pour son sauveteur de pouvoir la porter avec la différence de taille alors Orifa devait marcher en s’appuyant à lui sentant ses muscles et tendons souffrir le martyre de devoir ainsi recommencer à fonctionner après tant de passivité. Certaines parties avaient même parfois été sectionnées avant d’être soignées sans pour autant avoir été utilisées depuis lors. Serrant ses doigts dans l’épaule de Victor pour se maintenir le plus possible et éviter de tomber, il n’y avait aucun bruit nul part comme si tout le monde avait disparu en un instant. Suivant le chemin désigné par son sauveur, elle ne se posait pas plus de question s’il était attrapé avec elle dans les bras il allait subir le même sort voir certainement bien pire si seulement c’était possible.
Après de nombreuses minutes de marche, une lumière éclatante commença à apparaître au fond du couloir qui était devant eux. De sa main libre elle cachait ses yeux pour continuer à avancer quoi qu’il arrive, a peine sortie, la chaleur du soleil se posait sur son corps entendant les bruits des oiseaux, elle reconnaissait le port de Courage.
- Je vais te mettre en lieu sûr, suis moi.
Qu’est-ce qui était sûr ? Est-ce que sa chambre à l’auberge du Baron était maintenant compromise ? Depuis combien de temps elle avait été gardée captive ? Qu’est-ce qui avait pu se passer depuis son départ ? Est-ce que la présidente s’était inquiétée pour elle ? Pour l’instant le plus important c’est de pouvoir trouver un endroit où elle pouvait être en sécurité et Victor était la seule personne en qui elle pouvait avoir confiance. Pour pouvoir se reconstruire il allait lui falloir du temps et sans moyen de se protéger physiquement et surtout émotionnellement parlant …
Sans surprise, Victor la ramena au niveau du QG de la Sainte, sans croiser personne il la fit entrer dans une salle d’eau avec tout ce qu’il fallait pour se laver et prendre soin d’elle avant de sortir sans rien dire de plus. Le loquet de la porte fut fermé comme pour montrer qu’elle était en sécurité et que personne ne pouvait rentrer, les pas de Victor n’étaient pas non plus parti, il était encore là derrière la porte. Une attention qui toucha Orifa retirant ce qui lui servait de tenue en la déposant sur le sol remplissant une baignoire d’eau chaude. Depuis qu’elle était captive, il n’avait pas été possible de prendre soin d’elle, ses ongles étaient atroces, ses cheveux ressemblaient à un balai bigarré, sa peau … L’odeur était atroce, comme si elle ressentait encore les émanations de ces amants forcés. Lentement comme si à chaque instant tout ce qui se trouvait devant elle pouvait disparaître telle une bulle de savon, elle prenait ce qu’il lui fallait pour laver son corps meurtri. Passant à de nombreuses reprises aux mêmes endroits pour retirer les nombreuses couches de crasses réelles ou non, jusqu’à rentrer intégralement dans le bain en regardant le plafond de la salle d’eau. Devait-elle se rappeler de tout ce qu’il s’était passé ou alors l'enfouir au plus profond de son cœur ? Combattre ce qu’il s’était passé ou l'oublier à jamais … Peut-être que la deuxième option aurait été ce qu’il y avait de meilleur pour elle, pourtant à chaque fois qu’elle fermait les yeux, le regard de ses agresseurs revenait encore et encore alors que son esprit semblait regarder la scène de loin, fuyant son corps pour ne pas vivre subir ces atrocités. Il paraît que la douleur pouvait permettre de voir la différence entre le rêve et la réalité mais … Au vu de ce qu’elle avait vécu, glissant une main le long de son corps jusqu’à atteindre l’intérieur de ses cuisses, elle n’y ressentait rien. La douleur qu’elle avait subi pendant plusieurs jours avait semblé être devenue une banalité, cela voulait-il dire qu’elle était toujours dans cette pièce abjecte et que c’était un rêve ?
Étant dans le déni de réalité depuis bien trop longtemps, son esprit et son corps s'étaient brisé par les assauts de ses bourreaux … Combien de temps est-ce que cela faisait qu’elle était dans ce bain à réfléchir si c’était un rêve et qu’au moment où elle allait se réveiller, le cauchemar allait recommencer ? Chaque fois qu’elle fermait ses paupières, c’était pour les ouvrir d’autant plus vite ayant trop peur que ce doux moment ne soit que de passage. Victor la sortit de ses divagations en toquant avant de l’appeler à travers la porte.
- Tout va bien ?
De retour à la réalité, sa peau s’était fripée avec l'effet de l’eau qui était déjà devenue si froide, comme unique réponse, elle se releva du bain pour aller chercher une serviette pour sécher sommairement son corps. Une fois terminée, elle la déposa sur ses cheveux avant d’habiller son corps du peignoir prévu par son sauveur. Toquant pour lui demander d’ouvrir, il était toujours là présent devant la porte avec un regard rempli d’inquiétude. Sans rien dire de plus, il la guida lentement à travers le couloir du deuxième étage jusqu’à une chambre meublée mais vide, certainement une chambre d’ami. L'aidant à se positionner sur le lit avant de s’écarter avec une douce prévenance, il semblait tenir entre les mains une petite chose fragile et Orifa n’avait jamais eu l’habitude d’être le genre de femme qui recevait ce genre d’attention.
- Repose-toi, je vais demander à ce qu’on laisse a manger et des vêtements derrière la porte. Si tu as besoin de quoi que ce soit, fais moi appeler ou appel moi et je viendrais.
Alors qu’il faisait demi-tour, la main d’Orifa s’arrêta sur sa tunique comme pour l’arrêter du bout des doigts. Mais elle n’avait aucune force et même si une partie d’elle avait envie qu’elle reste à ses côtés, en se sentant comme protégé en sa présence, une autre avait envie qu’il parte le plus loin possible voulait rejeter tout contact avec un homme. Comme s’il avait compris le dilemme qui était en train de se battre dans la tête de la valkyrie, Victor avait simplement déposé sa main sur les doigts en train de le retenir avec un sourire doux et rassurant.
- Je ne t’abandonne pas d’accord ? Je veillerais sur toi le temps que tu te remettes, je serais derrière la porte jusqu’à ce que tu t’endormes.
Comme il l’avait indiqué, Victor monta la garde derrière cette lourde porte, ce n’était peut-être rien, et finalement elle ne le connaissait pas depuis bien longtemps pourtant … C’était sa présence qui arrivait à rassurer assez Orifa pour qu’elle puisse s’endormir pour la première fois depuis bien trop longtemps, à poings fermés.
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